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[TEST] Black Hawk Down pour Delta Force : un bon feeling, mais des mécaniques désuètes

Annoncée dès le début du projet Delta Force, la campagne « solo » et coop Black Hawk Down pour le free-to-play chinois faisait déjà un peu tache au milieu des champs de bataille futuristes, des gadgets à la VALORANT et de la frénésie des combats à grande échelle. Au fur et à mesure du dévoilement de la partie multijoueur, qui s’avérait finalement de plutôt bonne qualité, on était curieux de voir quelle direction Team Jade allait prendre pour la partie scénarisée, reprenant le film de Ridley Scott, sorti en 2001. Étonnamment, ils ont décidé de faire un titre très exigeant où la coopération est quasiment obligatoire, globalement plaisant à jouer, mais tout de même bourré d’énormes défauts.

Genre : Tactique coopératif et jeu de mémoire | Développeurs : Team Jade | Éditeur : TiMi Studio Group (Tencent) | Plateforme : Steam, Epic Games Store | Prix : Free-to-play | Configuration recommandée : i7-8700 / Ryzen 5 5500, 16 Go de RAM, GTX 3060 / RX5700 XT / Arc A770  | Langues : Anglais, sous-titres en français | Date de sortie : 21/02/2025 | Durée : 6 à 7 heures

Test effectué sur la version Steam.

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Distribution gratuite de démocratie en Somalie

Chaque joueur incarne l’un des quatre opérateurs, qui possèdent une sélection d’armes plus ou moins exclusives, ainsi qu’une capacité spéciale : partage de munition ou de soin, avoir plus de grenades… Les rôles sont complémentaires et on ne peut pas prendre deux fois le même.

Comme nous vous le disions en intro, Black Hawk Down est une adaptation du film du même nom, racontant des événements tragiques en Somalie en 1993. Et le terme « adaptation » n’est pas usurpé, car des extraits du long métrage sont visibles au début et à la fin de la campagne, tandis que des scènes ont été entièrement refaites avec le moteur du jeu, ce qui trahit d’ailleurs un coût de production assez élevée. L’ensemble se divise en sept missions collant donc au scénario original. Pour cela, les développeurs ont opté pour un level design à l’ancienne, c’est-à-dire parfaitement linéaire, ne permettant pas ou trop peu d’approches différentes. D’autre part, les ennemis – cons comme des balais – apparaissent toujours au même endroit, et auront toujours la même réaction, ce qui donne une impression très old-school. Ce n’est pas forcément gênant dans un jeu grand public accessible, comme Call of Duty: Débarquement Allié sorti en 2003, dont on sent vraiment l’inspiration au niveau de l’agencement des niveaux. Mais lorsque l’on propose une difficulté très élevée comme ici, le seul moyen de s’en sortir, c’est d’apprendre par cœur l’enchaînement des ennemis. « Après le virage, sniper sur la tour, deux ennemis arrivent du bâtiment à gauche, puis RPG sur le toit à droite. » C’est réellement ce qu’on a pu dire alors qu’on relançait une énième fois l’une des missions. On a le sentiment que même avec tout le skill du monde, il est impossible de réussir du premier coup les niveaux. Si certains sont assez classiques et progressent avec les joueurs, d’autres nous imposent un rythme qui peut être un peu frustrant. Il y a notamment une séquence de railshooting en Humvee assez désagréable, ainsi que deux missions d’escorte de convoi, qui ne pardonnent pas aux trainards. D’ailleurs, à moins d’être un superplayer, il sera franchement difficile de terminer les niveaux en solo : on tombe à court de munitions et de soins très rapidement. Une équipe de quatre est donc beaucoup plus adaptée, puisque certains soldats ont la possibilité de distribuer balles et kits de soin, et on est quatre fois plus à tirer sur les ennemis. Mais on vous prévient, même avec quatre joueurs très habitués aux FPS tactiques, on a galéré plus d’une fois.

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Des mécaniques de gameplay, elles aussi de 1993

Le feeling global de Black Hawk Down est assez plaisant : les armes sont agréables à utiliser, même si certaines manquent un peu de patate. Les mouvements marchent bien pour ce gameplay très tactique, se rapprochant d’un Insurgency: Sandstorm, par exemple. Mais on ne sait pas trop pourquoi, les devs ont décidé que nos soldats étaient tous asthmatiques, et ne pouvaient pas faire plus de 20 mètres en courant. C’est extrêmement frustrant, d’autant plus dans les missions d’escorte de convois, qui ne vous attendent pas. D’autre part, pour ajouter une difficulté artificielle, il n’est pas possible de ramasser les armes des ennemis abattus, obligeant les joueurs à compter leurs balles. Un procédé vraiment désuet, anti-immersif et absolument ridicule. D’autre part, on notera l’incompréhensible disparition des corps en quelques secondes, ce qui dénote également du reste de la production – notamment visuellement. Dans le registre des mécaniques d’un autre temps, on déplorera l’absence de pénétration des balles, même dans des cartons, et on pourra parfois voir spawner certains ennemis quelques mètres devant nous, ce qui sera souvent fatal, puisque leur attaque de corps-à-corps est un one-shot. D’ailleurs, les joueurs n’en disposent pas. Donc lorsque vous aurez épuisé toutes vos munitions, il n’y aura même pas un coup de crosse pour tenter une action désespérée, il faudra forcément relancer. Et n’espérez pas de checkpoint au milieu d’un niveau, c’est du tout ou rien : en cas de mort, on recommence au début. Heureusement, les cinématiques peuvent être passées. Malgré tous ces gros défauts, l’expérience reste globalement plaisante. La raison : on est quatre à partager cette galère, à tenter d’éviter les team kill – très punitifs –, et à s’encourager mutuellement. La prochaine fois, c’est la bonne !

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Une réussite visuelle, mais exigeante techniquement

L’emploi de l’Unreal Engine 5 pour cette campagne coopérative n’est pas anodin, et sans doute l’un des plus gros points de douleur pour une majorité des joueurs, qui ont exprimé leur mécontentement sur la page Steam de ce DLC gratuit. En effet, la partie multijoueur (extraction shooter et Battlefield-like) tourne merveilleusement bien sous Unreal Engine 4, et présente des environnements très corrects. Dans Black Hawk Down, il faut donc forcément une machine qui tienne la route pour faire tourner les technos du moment et soutenir un framerate correct. L’ambiance est très bonne, et la lumière – souvent ratée dans les projets utilisant le dernier moteur d’Epic, comme Killing Floor 3, par exemple – fait vraiment le taf. La direction artistique est cohérente et crédible, c’est réussi. Du côté de l’audio, par contre, on est loin de la qualité d’un Six Days in Fallujah, et la localisation du son est à chier. Heureusement qu’on peut apprendre par cœur la position des ennemis.

C’est bien, mais heureusement que c’est gratuit

La campagne Black Hawk Down pour Delta Force est gratuite, mais on n’imagine pas le scandale si elle avait été payante : elle se fait déjà défoncer sur Steam à cause de ses performances un peu exigeantes et sa difficulté, forçant à jouer en coopération et nécessitant un bon niveau de jeu. Malgré ses mécaniques de gameplay d’un autre temps (niveaux très linéaires, spawn fixe des ennemis, impossibilité de ramasser des armes à terre, pas de pénétration de balles…), le feeling est tactique et se rapproche d’un Insurgency: Sandstorm. Ajoutez à cela qu’on parcourt les niveaux avec ses potes, et cela donne un jeu tout de même assez plaisant. Ok, il faudra apprendre les enchaînements d’apparition des ennemis dans les missions les plus difficiles, mais la frustration pourra se transformer en satisfaction au bout d’un moment. Si vous avez la possibilité de trouver trois autres larrons et que vous êtes un peu chauds, vous aurez une expérience sympa de six à sept heures,  pour un coût d’uniquement le temps de téléchargement.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Sortie du free-to-play Fragpunk : un VALORANT-like très accessible, mais mou du bulbe

Comme prévu, Fragpunk est sorti le 6 mars dernier. Si vous avez complètement oublié son existence, voici un petit rappel : c’est un free-to-play avec une direction artistique très colorée, avec un gameplay clairement pompé inspiré de VALORANT. Ça se joue en 5vs5 sur des cartes d’attaque et défense, il y a deux bomb sites, des capacités spéciales par opérateur, et des armes à choisir en début de round. Mais une petite particularité est ajoutée : des cartes piochées aléatoirement permettent d’obtenir des bonus similaires à ce que propose le très chouette Friends vs Friends. On pourra, par exemple, grossir la tête de nos adversaires, avoir un peu plus de points de vie ou invoquer des robots à nos côtés.

On a voulu lancer pour voir ce que ça donnait, et la première difficulté que l’on a rencontré a été de trouver comment lancer une partie. Les menus sont un enfer. On gagne des trucs dans tous les sens, ça clignote, les couleurs sont vives : le boss final des épileptiques. On ne s’est pas spécialement penchés sur cet aspect, mais les microtransactions et le battlepass sont évidemment au cœur du titre. Si, comme toute personne sensée, ça vous en touche une sans faire bouger l’autre, ces incessants pop-ups viendront rapidement vous les briser menu. Pour le gameplay en lui-même, on ne s’attendait pas à ce que ce soit terrible, mais finalement, le feeling est plutôt correct, malgré un recul contenu. C’est très facile à prendre en main et les pouvoirs sont rigolos et efficaces. Mais en revanche, les déplacements sont d’une mollesse incroyable. Déjà que ce n’était pas folichon pendant la bêta, il semble que les développeurs aient choisi de ralentir les mouvements pour la sortie en accès anticipé. Plus lent, on irait en arrière. Alors OK, c’est plus facile pour Jean-Kevin, manette de Xbox à la main, mais purée, qu’est-ce qu’on se fait chier ! Et c’est un peu dommage, car le reste n’est pas si nul. Même la direction artistique – certes radicale – n’est pas si gênante et propose des visuels sympas par moments.

En tout cas, la proposition de faire un jeu compétitif, mais très accessible et orienté sur le fun, à l’air de séduire les joueurs, puisqu’il y a 80 000 personnes en jeu au moment où l’on écrit ces lignes et 70 % d’avis positifs. Si vous aussi voulez vous faire un avis, vous pouvez retrouver Fragpunk gratuitement sur Steam ou l’Epic Games Store.

Par des voies ardues jusqu’aux étoiles

Après la réception critique plutôt mitigée de Starfield (sauf pour ackboo, qui est régulièrement vanné sur le sujet au même titre que sur son test d'Hitman : Absolution), Bethesda a annoncé dans un tweet officiel qu'ils étaient loin de lâcher l'affaire et prévoyaient même des « choses excitantes » pour cette année, sans plus de détails pour l'heure. ER.

La couleur de l’argent tombé du ciel

The Sinking City 2, le jeu d'enquête lovecraftien développé par Frogwares, vient de faire l'objet d'une campagne Kickstarter : l'objectif de 100 000 euros a été explosé en l'espace d'une journée – ce qui est une excellente nouvelle pour le studio ukrainien mais aussi les fans de tentacules, qu'on sait nombreux ici. ER.

Les premiers retours sur la preview d’Atomfall sont étonnamment encourageants

Alors qu’Atomfall arrive le 27 mars, plusieurs Grands Journalistes ont publié leurs retours sur les deux heures de démo qu’ils ont pu parcourir. On a retenu ceux de PC Gamer et d’IGN, qui donnent généralement une bonne vision de ce qu’ils testent. Pour resituer un peu, Atomfall est un RPG développé par Rebellion, surtout connu pour Aliens vs Predator et la série Sniper Elite. Un premier point qui nous faisait un peu peur, c’était que les combats avaient l’air très mous. Le journaliste de PC Gamer indique que lors de la précédente Gamescom, c’était effectivement de la merde. Mais il semblerait que les développeurs aient travaillé d’arrache-pied sur ce point, car il trouve maintenant les affrontements très réussis : les armes de corps-à-corps provoquent de délicieux craquements d’os, tandis que les armes à feu, bien que rares et dotées de peu de munitions, sont très puissantes.

Mais ce qui excite le plus nos deux journalistes, ce sont les quêtes, absolument pas dirigistes. Il n’y a pas de marqueur, et il faudra trouver par soi-même quoi faire et où aller. Si, sur le principe, c’est plutôt cool, il faudra tout de même voir si on ne se fait pas chier comme un rat mort à tourner en rond parce qu’on n’a pas vu un putain de bouquin posé sur une table dans un immense château. D’autre part, il sera possible de tuer n’importe quel PNJ, et les pistes pour continuer l’histoire devraient s’adapter à la situation. Cela promet effectivement une bonne immersion, si le joueur s’implique un minimum. On terminera notre petit résumé par la topographie de Cumbria, le comté dans lequel se déroule Atomfall : ce ne sera pas un monde ouvert, mais plein de petites cartes interconnectées. D’après les devs, l’intérêt n’est pas d’avoir un immense espace vide et chiant, mais quelque chose de plus contenu, avec plein de choses à voir et à faire. On ne leur jettera pas la pierre.

On doit vous avouer que si l’on n’était vraiment pas attiré par le jeu jusqu’à présent, on commence à lever un sourcil. On le testera sans doute à sa sortie, prévue pour le 27 mars prochain. En attendant, vous pouvez ajouter Atomfall à votre liste de souhaits sur Steam ou l’Epic Games Store. Il sera aussi disponible le même jour sans supplément dans le Xbox Game Pass.

Les devs de Rogue Point continuent de décrire leur jeu tactique coopératif

Dans un nouveau devlog publié sur Steam en début de semaine, les développeurs de chez Crowbar Collective (Black Mesa) ont continué à détailler leur futur titre, Rogue Point. Pour rappel, il s’agira d’un jeu tactique coopératif pour quatre joueurs, avec de la génération procédurale pour les cartes et la disposition des ennemis. Voici les infos intéressantes que l’on a relevées :

  • La coopération sera centrale ; jouer seul dans son coin sera découragé. Par exemple, les kits de soins seront plus efficaces sur les copains, et il ne sera évidemment pas possible d’utiliser de revive kits sur soi.
  • Des actions nécessitant plusieurs personnes seront communes lors des missions.
  • On pourra choisir les points d’entrée, et il sera possible de diviser l’équipe en deux.
  • Les entrées seront plus ou moins discrètes, grâce à l’utilisation de béliers, de coupe-verres ou d’échelles.

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  • Comme dans Ready Or Not, il y aura des mirrorguns et des bloque-portes.
  • On pourra customiser les armes avec des viseurs, des cache-flammes et des chargeurs de grande capacité.

Il y a quelques autres détails, comme la description d’une sorte d’AK74, mais on vous laissera consulter vous-même le billet de blog si cela vous intéresse.

Pour l’instant, la sortie de Rogue Point est prévue pour 2025, sans plus de précisions. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam s’il vous intéresse.

Check & Clean est sorti dans l’indifférence la plus totale

Comme annoncé, Check & Clean, le FPS tacticool avec de la slow-motion, est sorti ce 7 mars. Avec un pic de trois joueurs en moins de 24 heures, il faut croire que le jeu n’a pas su se faire voir, ni convaincre et on peut supputer que le prix de vente hors promotion de lancement, soit un peu moins de 20 €, a dû être un sacré frein à l’achat.

Malgré tout, un utilisateur français de Steam a laissé l’unique commentaire, qui plus est positif. Dans ce dernier, il souligne que même s’il n’a pas encore terminé le jeu, il a passé un bon moment. À la rédac, les avis étaient partagés : si certains avaient trouvé le concept original et entrainant, cela n’avait pas convaincu les autres. Par contre, tout le monde était d’accord pour dire que c’était moche.

Check Clean Review

Si Check & Clean vous intrigue, sachez qu’il est disponible avec une promotion de lancement de -10 % sur Steam jusqu’au 14 mars, soit tout de même presque 18 €.

[Nacon Connect 2025] The Fading of Nicole Wilson, la chasse aux fantômes est ouverte

Durant le Nacon Connect 2025, les devs du studio ONE-O-ONE GAMES, connus pour avoir travaillé The Suicide of Rachel Foster (un titre empreint de joie et d’amour), ont dévoilé leur nouveau jeu The Fading of Nicole Wilson. Dans ce walkin sim d’horreur, vous y incarnerez une ado nommée Brit, embauchée comme chasseuse de fantômes à l’hôtel Timberline. Seul avec votre attirail, vous devrez percer les mystères entourant ce lieu et vous vous rendrez vite compte que ça craint du boudin.

Dans l’ensemble, ça a l’air plutôt sympa et beau. Après, si ça reste dans le même trempe que The Suicide of Rachel Foster, il y a aura de risques de dépressions au fur et à mesure que les secrets seront découverts.

The Fading of Nicole Wilson n’a pas de date de sortie annoncée. En attendant des nouvelles, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam et récupérer quelques grigris contre les mauvais esprits.

[Nacon Connect 2025] The Mound: Omen of Cthulhu ou les conquistadors à la cité d’or indicible

À l’occasion du Nacon Connect 2025, le studio ACE Team a dévoilé leur FPS coopératif The Mound: Omen of Cthulhu. Dans une jungle luxuriante, vos amis et vous-même incarneront une équipe de quatre conquistadors prêts à tout pour dénicher le moindre trésor. Malheureusement pour vous, des forces surnaturelles règnent en maîtres sur ce territoire et essaieront soit de vous tuer, soit de vous pousser à vous entretuer.

Pour vous défendre, vous pourrez compter sur la synergie de votre équipe et de diverses armes telles que des haches, des épées, des arbalètes ou encore des mousquets. On peut déjà se faire une petite idée du concept grâce des passages de gameplay surjoués probablement par les devs. Vu que c’est censé faire peur avec tout le tralalala habituel, ça ne sera sûrement pas la tasse de thé de la rédac. Après quelques parties avec un couillon qui s’amusera à buter ses coéquipiers au premier monstre venu, il y a de fortes chances que l’on se fasse chier assez rapidement.

The Mound: Omen of Cthulhu est prévu courant 2025. Si vous êtes intéressé, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, en attendant plus d’infos.

Conscient des faiblesses de Killing Floor 3, Tripwire Interactive repousse la sortie du jeu

Dans un message posté sur Bluesky, l’équipe de développement de Killing Floor 3 annonce repousser la sortie du jeu à une date ultérieure en 2025. Ils expliquent que suite aux retours des joueurs pendant la bêta, ils ont compris qu’ils avaient raté un truc. Ils citent des problèmes de performance, d’interface utilisateur, d’éclairage et de sensation des armes. Ce sont effectivement des points que l’on avait soulevés sur le forum, mais peut-être n’ont-ils pas bien suivi notre dernier NoScope ? En effet, on disait que le jeu n’était pas nul, mais n’apportait rien de franchement intéressant comparé aux précédents opus, et que sa direction artistique beaucoup trop neutre n’insufflait pas suffisamment d’âme dans le titre.

Dear Killing Floor Fans, We've made the decision to postpone Killing Floor 3's launch to an undecided date later in 2025. After taking the time to gather and discuss feedback from our recent closed beta, we've realized that we messed the mark. Our goal isn't just to make Killing Floor 3 an ambitious step forward for the franchise, but also to maintain the core experience that you've come to know and love. With the full support of our parent company Embracer Group, we're working together on a timeline to address many of the common issues players had during the beta, including performance/stability, UI/UX, lighting, and weapon feel. While it's to early to say which fixes will be implemented by launch, we can confim that an update allowing you to independently select your perk class and character is planned for post-release. We look forward to another opportunity to show you a more polished version of Killing Floor 3, and when we're ready to share more details, you will be the first to know. Until then, we thank you for your continued patience and overwhelming support. Sincerely, The Tripwire Interactive Development Team

Ils indiquent qu’il ont le soutien de la maison mère, Embracer Group, pourtant plus connue pour virer des gens que pour aider les studios de développement. On suppose qu’ils ont, cette fois-ci, bien compris que sortir le jeu trop tôt pourrait être préjudiciable pour leurs revenus.

En tout cas, on voit ce report comme une bonne chose, puisque la bêta ne nous avait vraiment pas convaincus – tout comme la majorité des joueurs. Malgré tout, on a du mal à voir comment les développeurs pourraient modifier leur jeu de manière à raviver l’étincelle pour la licence.

En attendant, vous pouvez tout de même toujours ajouter Killing Floor 3 à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si vous voulez suivre ses évolutions.

Les bons plans NoFrag du week-end profitent des premiers rayons de soleil

À défaut d’avoir des actualités réjouissantes, les bons plans NoFrag du week-end sont contents du retour du soleil. Mais attention, point trop n’en faut, il va falloir protéger sa belle peau pour ne pas chopper un cancer. Pour cela, rien de mieux qu’un peu de crème solaire. Comme il n’y a plus forcément beaucoup d’épaisseur sur votre crâne, choisissez un couvre-chef adéquat, voire une ombrelle discrète pour vous protéger des méchants UV. Attention tout de même aux oreilles. Prenez aussi des chaussures légères, mais confortables, et c’est parti pour un petit tour. Dans votre autre main, saisissez un bâton de marche. Comme vous n’avez plus de main libre pour doomscroller les réseaux sociaux sur votre smartphone, utilisez un bras articulé et un petit appareil pour le faire à votre place, c’est plus pratique. Comme ça, rien ne pourra vous déconcentrer pendant votre activité favorite, et vous ferez des sorties de cinq ou six heures d’affilée sans vous en rendre compte. Génial, n’est-ce pas ?

Les bons plans Amazon

Cette semaine, notre expert Gothax nous a semblé très inspiré par ses trouvailles :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Code promo NOFRAGWILDS
Code promo NOFRAGKINGDOM nouveau prix
Code Promo AVOWEDNOFRAG
Code promo DOOMFRAG

Notre partenaire Gamesplanet ne s’arrête plus avec les codes promo ! Du coup, on va vous faire une liste pour que ce soit plus clair. Et encore, on a failli avoir un cinquième code promo, mais heureusement, c’était pour Chernobylite 2 qui est complètement naze, donc on a poliment refusé. Voici ce qu’on a en stock en ce moment :

Et comme toujours, il y a aussi des promos sur plein d’autres jeux. En voici une petite sélection :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et l’ajouter à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

[Nacon Connect 2025] Notre flic robotique préféré est de retour dans RoboCop: Rogue City – Unfinished Business

Hier soir, l’éditeur Nacon a diffusé son live annuel Nacon Connect 2025 où moult titres plus ou moins intéressants ont été dévoilés. Parmi eux, on a pu découvrir le standalone RoboCop: Rogue City – Unfinished Business. Il est toujours question ici d’aller castrer des multirécidivistes, mais qui sont bien mieux équipés que les punks rencontrés dans l’histoire principale. Vous devrez faire face à des mercenaires surentraînés ayant pris le contrôle d’un bâtiment hightech nommé l’OmniTower, ainsi qu’à son système de défense (robots, tourelles, pièges en tout genre…).

En sa qualité de mi-homme, mi-machine, Robocop verra son arsenal élargi et pourra effectuer des finish moves sur les malfrats déjà à l’agonie. Le gameplay ne semble pas avoir bougé d’un iota, donc pas de surprise de ce côté là. Le seul originalité reste la possibilité d’incarner le flic Alex Murphy en chair et en os avant son accident, et sa transformation en boîte de conserve blindée.

RoboCop: Rogue City – Unfinished Business est prévu pour cet été. En attendant plus de précisions sur la date de sortie, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits de Steam. Également, si vous n’avez pas pu eu l’occasion de découvrir RoboCop: Rogue City, n’hésitez pas à consulter le test de notre expert MathMoite.

Le joueur moyen a vraiment des goûts de merde : Chernobylite 2: Exclusion Zone a beaucoup trop d’avis positifs

Comme prévu, Chernobylite 2: Exclusion Zone est sorti hier en accès anticipé. Si l’on voyait un joli petit 28 % d’avis positifs en fin de journée, traduisant l’incompréhension des joueurs face à cette blague de mauvais goût, il s’avère qu’aujourd’hui, on dépasse les 60 % d’avis positifs ! Et pourtant, c’est bien parfaitement nul. Il faut donc croire que le joueur moyen est un coprophile, attendant de se faire chier dans la bouche par des développeurs qui ont complètement vrillé, et perdu de vue ce qui faisait de leur précédent titre une réussite – malgré quelques défauts tout de même. Mais n’oublions pas qu’il y a certainement une grande indulgence due au fait qu’il n’est facturé que 40 € (moins 10 % pour une semaine), ce qui change des AAA à 80 boules.

Pour vous resituer un peu le jeu, voici une liste non exhaustive des problèmes qu’on peut trouver :

  • ce n’est plus un FPS, mais un TPS avec une option expérimentale pour passer en vue subjective
  • le feeling est donc absolument ignoble
  • le jeu est réalisé avec l’Unreal Engine 5, mais les devs ne savent clairement pas comment l’utiliser : performances atroces, lumières dégueulasses, textures moches
  • il n’y a plus aucune direction artistique, plus aucune âme, plus aucune ambiance
  • utilisation absolument ridicule de l’IA générative pour les traductions et les voix
  • comme c’est un RPG, il y a maintenant des mécaniques de farm chiantes comme la pluie, etc.

Si vous avez des goûts de chiotte, vous pouvez toujours regarder ce que ça donne, mais ne comptez pas sur nous. On a fait la démo, et ça nous a vacciné pour un bon moment. Chernobylite 2: Exclusion Zone vaut 35 € pour la semaine de sa sortie sur Steam.

Enginefall : un jeu de survie PvP et extraction shooter intriguant, mais un peu nul

À la fin du mois dernier, le nouveau studio britannique Red Rover Interactive a annoncé son jeu multijoueur révolutionnaire pour les ferrovipathes : Enginefall. C’est un bête jeu de survie, de craft et d’extraction, mais qui se déroule dans un train. Le principe est clairement inspiré de la bande dessinée Le Transperceneige, avec des wagons séparant les pauvres des plus riches, transcrits en jeu par des niveaux permettant d’accéder à du matériel de qualité variable. Le but est d’arriver jusqu’à la locomotive, puis de déloger le ou les conducteurs pour prendre leur place. On peut aussi s’extraire en cours de run pour conserver des ressources, qui seront a priori utiles pour une prochaine tentative. Il y a une grosse dimension de loot et de craft, allant jusqu’à la base personnelle, la construction d’escaliers et d’ateliers de fabrication, permettant d’améliorer ses chances de survie. S’il est possible de jouer tout seul, le jeu sera forcément plus sympa en groupe (jusqu’à 5 ou 6), et aussi un peu moins rugueux.

Le principe est un peu original, et sur la page Steam, on peut demander l’accès aux playtests, actuellement en cours. On a donc pu tester un peu, et le résultat est très mitigé : le loot est ultra-chiant, puisqu’on doit taper beaucoup trop longtemps avec une masse sur des trucs en plastique ou en métal pour en récupérer les éléments, tout ça pour se faire dégommer sans aucun moyen de riposter par un random qui est allé plus loin, a débloqué la mitraillette et revient faire un carnage dans les wagons précédents. Vraiment fun. D’autre part, si l’objectif de devenir le conducteur du train est potentiellement amusant, il semble tout de même que l’intérêt risque de vite s’épuiser : il n’y a que quatre wagons, ce qui fait une map globalement très contenue. L’avantage, c’est que ça tourne correctement, malgré l’Unreal Engine 5. Globalement, on a donc trouvé ça chiant, le feeling n’est pas terrible, et mis à part l’ambiance qui est un peu originale, le reste sens très fort le réchauffé.

Si, contrairement à nous, vous adorez ramasser des centaines de morceaux de plastique un par un, vous pouvez tenter de rejoindre les playtests en allant sur la page Steam d’Enginefall.

Saros

De tous les jeux que j'ai eu l'occasion de tester à Canard PC, Returnal est sans doute l'un de ceux qui m'ont donné le plus de fil à retordre (avant que je ne prenne mon mal en patience et finisse par décréter que ça valait complètement le coup de mourir en boucle plusieurs heures d'affilée et d'y laisser deux ans d'espérance de vie). Il me fallait tout de même un peu de répit avant de pouvoir m'enthousiasmer de la sortie de Saros, le prochain jeu du studio Housemarque, qui me semble être fait exactement du même bois.

Duck Detective : The Ghost of Glamping

Il y a de ces nouvelles qui ont le potentiel d'enjoliver les journées les plus grisâtres : pour moi, ce fut l'annonce d'un nouvel épisode de Duck Detective, un jeu d'enquête qui met en scène un canard détective fraîchement divorcé et en plein sevrage de mie de pain, même pas un an après la sortie du premier.

Town to City

Planète Terre, 2025. Depuis le succès de Foundation qui s'est vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, 50 city-builders « trop mignons » et « super cosy » sortent toutes les semaines sur Steam. Pour se démarquer sur ce segment ultra concurrentiel, une seule solution : faire encore plus mignon et cosy.

Tag Team

La meilleure façon de me proposer de jouer à un autobattler est que ce ne soit qu’un mot écrit en gros sur une fiche de vente, qui cache en réalité plutôt autre chose.

SAND, un jeu de survie avec des bases mobiles, sortira sans doute tout pété le 3 avril en accès anticipé

Après avoir sorti une démo sur une page dédiée en fin d’année 2024, puis l’avoir supprimée, car on pouvait « malheureusement » laisser des avis, les développeurs de SAND continuent leur projet boiteux de jeu de survie avec des bases mobiles, en annonçant une sortie en accès anticipé pour le 3 avril prochain. Si le concept de se balader sur un véhicule arachnéen équipé de canons pouvait sembler intéressant, il semblerait qu’en réalité, le jeu soit quand même bien chiant. Et les hitmarkers absolument ignobles sur des créatures tout aussi ratées n’arrangent rien à l’affaire.

D’après les forums Steam, les joueurs qui avaient pu s’essayer aux dernières phases de tests paraissent assez peu confiants sur la capacité de l’équipe à délivrer un accès anticipé correct dès le mois prochain. En effet, ils déplorent presque tous des performances absolument catastrophiques, des environnements désespérément vides et des myriades de bugs en tout genre. Ça promet…

Si néanmoins, SAND vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhait depuis sa page Steam en attendant le 3 avril.

Le jeu MAD Magazine

En voyant la couverture de ce ce jeu – et pour peu que, si on vous tordait le nez, il n’en sortirait pas du lait –, vous avez lancé un « Oh, oui, on en avait une boîte dans la cave/la caravane/chez mémé (rayez la mention inutile) quand j’étais gosse ! ». Je lis en vous comme dans un livre ouvert. Et vous adoriez quand ce jeu sortait sur la table familiale, sans trop vous rappeler exactement pourquoi.
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