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[TEST] Kingdom Come: Deliverance II : de prince à roi, il n’y a qu’un pas

Apres un Kingdom Come: Deliverance qui aveiet convencut les joeors, malgré une realisation dung aultres temps & des combats très rigoureus, les Polonais de Warhorse Studios sont retornés sur la suite artiser, Kingdom Come: Deliverance II, mais avecques des deniers bien plus encores. Cela se senteit sur tout du coste de la communication, qui moltepliait les anonces & representations avecques les comediens pris comme essamples por le gieu. Por autant, on nestoit points soucieux sur ço que la compaignee estoit capable de produire, a veüt de lor parcours. Il ne restoit plus qu’à croisier les deitz por que les grosses lacunes du premiers opus söent corrigiées, tot en conservant à moins les qualités descripture. Mais plus on sapprochieit de la date de publication, plus on estoit confiants. Certes, il y a encores des soucis menors, mais cest indubitable : Kingdom Come: Deliverance II est une excellente oevre, & sans dote le meillor gieu de role à la première persone jamais realisé.

Genre : RPG | Développeurs : Warhorse Studios | Éditeur : Deep Silver (Embracer Group) | Plateforme : Steam, GoG, Epic Games Store | Prix : 60 € | Configuration recommandée : i7-13700K, 7800X3D, 32 Go de RAM, RTX 4070, RX 7800 XT | Langues : Tchèque, Français, Anglais… | Date de sortie : 04/02/2025 | Durée de jeu : jusqu’à 120 h

Test effectué sur une version Steam fournie par notre partenaire Gamesplanet.

Kingdom Come Deliverance II - Chemin menant au château de Trosky, que l'on aperçoit en haut d'une colline.
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Quelle descoverte !

Kingdom Come: Deliverance II n’est pas comme les autres RPG. C’est un long périple, quelquefois fastidieux, mais extrêmement attachant. Quel jeu peut se vanter de toujours surprendre le joueur après une centaine d’heures, au détour d’un chemin, à la vue d’un panorama d’une crédibilité incroyable ? Le CryEngine a repris du service pour ce deuxième volet, mais on sent que l’équipe artistique s’est démenée pour en tirer le meilleur. Les performances sont admirables, et le rendu est parfois extraordinaire, surtout en pleine nature, grâce à une modélisation superbe et une gestion de la lumière magistrale. À de très nombreuses reprises, alors que je voyageais à cheval entre deux villages, j’ai mis pied à terre pour admirer la composition. Quelques arbres par-ci, un bosquet par-là, le tout sur un terrain aux reliefs très réalistes, qui font inévitablement penser à nos campagnes, même si l’action se déroule ici beaucoup plus à l’est, en Bohème. On sera également amenés à visiter des places fortes, des châteaux et une grande cité, tous admirablement réalisés. On sent que les développeurs ont énormément apporté d’attention aux détails, alors qu’ils ont tout de même créé un vaste monde ouvert, divisé en deux cartes. Ils l’ont peuplé de personnages qui font globalement illusion et apportent de la vie à l’univers, bien qu’ils ne brillent pas spécialement par leur « intelligence ». Il est assez facile d’exploiter leurs faiblesses, et leur comportement est typique du jeu vidéo, mais ce n’est pas choquant, ni réellement gênant.

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Kingdom Come Deliverance II - Un livre

Une belle estoire

La narration est sans doute la pièce maîtresse de Kingdom Come: Deliverance II. L’histoire débute a priori quelques jours ou semaines après les événements du premier épisode – dont je n’avais fait que l’introduction de quatre heures. Pas d’inquiétude, tout est compréhensible même si vous débutez par cet épisode. Il vous manquera uniquement quelques références peu importantes. La quête principale comporte son lot de rebondissements et de cinématiques de très bonne facture, et nous met rapidement dans une position classique du jeu vidéo : on a tout perdu, et il faut remonter la pente. Si cette aventure est très bien réalisée, la myriade de quêtes secondaires est peut-être la plus grande réussite du titre. Ce qui le différencie de la quasi-totalité de la production vidéoludique, c’est qu’il y a quasiment toujours un imprévu, même pour la moindre des rencontres. C’est bien écrit et j’ai souvent été surpris par les retournements de situations. Les dialogues sont pleins d’humour, mais ce n’est pas trop lourd – en tout cas, à mon goût. J’ai vraiment été transporté, et j’ai pris plaisir à incarner notre héros Henry. J’ai été tiraillé par des choix à faire ou révolté par certains événements. Certes, on voit qu’on est dans un jeu vidéo : les animations ne sont pas parfaites, les échanges dans les dialogues manquent parfois de naturel ou sont un peu trop hachés, et on ne peut pas toujours choisir la nuance que l’on voudrait. Mais on s’y croit quand même et on ressent réellement des émotions.

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Des combats de grande arduité

Il est encouragé de parcourir Nexusmods pour façonner l’aventure à sa guise. J’ai par exemple utilisé le mod permettant de supprimer l’animation insupportable pour ramasser les plantes.

Bien que je n’aie pas pu le constater par moi-même, la réputation d’avoir des combats catastrophiques précédait Kingdom Come: Deliverance. Aussi, j’appréhendais un peu cette mécanique, d’autant plus que Warhorse persistait à les définir comme « historically acurate ». Finalement, il s’avère que j’ai énormément apprécié. Au lieu des six possibilités d’attaque du premier, on retrouve trois ou quatre angles – selon le type d’arme –, et c’est donc fatalement moins difficile de contrer les assauts adverses. Les animations et l’impact des coups sur les ennemis donnent une très bonne impression de puissance, et les combats singuliers peuvent parfois durer quelques minutes, avec des entrechoquements de lames aussi exaltants que dans un film de chevaliers. On est dans un RPG, c’est en forgeant qu’on devient forgeron – au sens propre, comme au sens figuré. Les combats sont donc difficiles au début, surtout lorsqu’il y a plus d’un adversaire. Mais ils deviennent assez rapidement gérables, et on peut utiliser des préparations pour augmenter sa force ou son endurance afin d’avoir de meilleures chances. D’autre part, il est possible d’user de discrétion pour assassiner les cibles qui ne nous ont pas remarqué et ainsi réduire leur nombre avant un assaut frontal. Les armes de jet sont également difficiles à manier au début de l’aventure, et il faudra beaucoup pratiquer pour maitriser l’arc, l’arbalète et même le canon à main. Mais si l’on a parcouru le monde pour les quêtes secondaires avant de suivre la trame principale, on explose très facilement tout le monde, même à cinq ou six contre un, ce qui peut parfois briser un peu l’immersion. Cela dit, c’est parfois bien utile d’avoir augmenté ses capacités, notamment en infiltration, puisqu’une séquence obligatoire nécessite de se balader dans un château sous le nez des gardes. Un passage plutôt frustrant, heureusement unique dans l’aventure.

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Cest dens les vielz pots…

Impossible de se tromper, Kingdom Come: Deliverance II est un RPG pur jus, en droite lignée du précédent jeu : on a des dizaines de compétences que l’on améliore en pratiquant, en étudiant des livres, ou en apprenant auprès de PNJ. Il y en a de globales, comme la force, l’agilité ou l’éloquence, et d’autres plus spécifiques, comme le maniement de l’épée, la fabrication ou l’alchimie. Tous les deux niveaux, on gagne un bonus supplémentaire, souvent situationnel. On aura, par exemple, un gain d’endurance au combat, plus de chances d’impressionner ses interlocuteurs, ou encore, permettre à son chien de chasser. Cette mécanique fonctionne bien : on est toujours impatient de découvrir quelle nouvelle capacité on va pouvoir choisir. Malgré un peu plus de 120 heures de jeu, je n’ai pas pu monter l’ensemble des stats. Cependant, certaines arrivent rapidement au niveau max – notamment celle de l’épée –, ce qui facilite grandement quelques phases de gameplay.

Kingdom Come: Deliverance II propose plusieurs activités qui peuvent s’apparenter à des mini-jeux : les dés, l’alchimie et le forgeage. Je ne vais pas vous expliquer le principe des dés, donc passons directement à l’alchimie. Il s’agit d’une méthode très sympa pour réaliser des potions, et j’ai passé pas mal de temps à en fabriquer. Le but est de suivre une recette détaillée dans notre livre, et il faut suivre les instructions. Deux poignées d’ortie, on fait bouillir pendant un sablier, puis on ajoute de la camomille broyée… Vous voyez le principe. A priori, c’est une mécanique reprise du précédent opus, et c’est une très bonne idée, car ça fonctionne parfaitement. Par contre, j’ai beaucoup moins apprécié le travail à la forge, que j’ai trouvé plus répétitif, puisque, je vous le donne en mille, il faut taper à de nombreuses reprises avec son marteau sur la pièce à forger, préalablement chauffée à blanc.

Elle aussi reprise du précédent titre, l’interface est un modèle du genre. La carte est magnifique et l’inventaire est très bien réalisé. Il est à la fois esthétique et compréhensible. D’autre part, les objets que l’on peut ramasser font apparaître un petit label en parchemin, qui n’a évidemment aucun sens du point de vue réalisme, mais qui s’intègre à merveille dans le gameplay.

 

Doulce musique & belles interpretations

Lors de la publication des premières previews, quelques semaines avant la sortie du jeu, la presse et les influenceurs francophones avaient été unanimes : le doublage était à chier. Assez rapidement, l’éditeur Plaion (qui possède Deep Silver) avait indiqué qu’un nouvel enregistrement était en cours, et qu’il serait proposé en partie à la sortie du jeu, puis complètement dans un patch ultérieur. D’un naturel moqueur, j’étais donc plutôt enthousiaste de découvrir la catastrophe le jour de la sortie. Mais j’ai été assez déçu : finalement, le doublage des quêtes du début du jeu avait été corrigé en priorité, et c’était déjà de très bonne qualité. Comme j’ai avancé plutôt lentement dans l’aventure, le patch complet est arrivé avant que je ne rencontre trop d’incohérences. Cependant, il reste quelques PNJ atrocement doublés, mais c’est tellement nul qu’il est difficile de savoir si c’est le produit d’une intelligence artificielle ou celui d’un aphasique sous Lexomil. Heureusement, c’est largement compensé par le très bon travail effectué sur tous les autres personnages, notamment les principaux, dont l’interprétation fait plaisir à voir. Les intonations sont pertinentes et collent parfaitement aux situations, c’est vraiment chouette. De son côté, la musique médiévale est également superbe. Certains morceaux restent en tête – surtout après 100 heures de jeu –, et il m’est souvent arrivé de siffloter quelques airs. On peut d’ailleurs trouver l’OST sur les différentes plateformes de streaming et sur YouTube.

Vive le roy !

Kingdom Come: Deliverance II est une expérience incroyable. Le monde ouvert créé par Warhorse Studio est à la fois très crédible, mais aussi extrêmement beau, surtout en pleine nature, avec la lumière du crépuscule rasant les hautes herbes. Pour autant, il tourne plutôt bien et ne devrait pas poser trop de soucis de performances. Mais si on est attiré par ses atours, c’est pourtant bien sa narration qui nous retient : pleine de rebondissements, de surprises et d’humour, l’histoire nous emporte volontiers, même dans les nombreuses quêtes secondaires. Côté gameplay, on craignait que les mécaniques de combat soient un peu rugueuses, compte tenu de l’attachement des développeurs à la précision historique. Cependant, il s’avère que c’est très plaisant, voire exaltant en duel. Certes, on est dans un RPG, donc mieux vaut développer les compétences des domaines que l’on apprécie pour profiter au mieux du titre. L’inconvénient, c’est que certains passages pourront devenir un peu trop faciles après quelques dizaines d’heures, notamment les affrontements contre plusieurs adversaires, qui prennent une tournure parfois comique. L’immersion reste néanmoins très bonne, notamment grâce à la cohérence de l’univers, uniquement brisée de-ci, de-là par le comportement de quelques PNJ. Et les activités annexes que sont le forgeage et l’alchimie apportent des mécaniques intéressantes, voire amusantes. Tout cela se fait dans une ambiance musicale admirable, et avec des doublages français globalement très réussis, sauf rares exceptions. Si vous avez une centaine d’heures devant vous, n’hésitez pas, lancez-vous, même si vous n’avez pas fait le premier.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Les bons plans NoFrag du week-end préparent Pâques

Dans quelques jours, les bons plans NoFrag du week-end fêteront Pâques. Mais si, vous savez, ce jour où les cloches volent et où les lapins chient des œufs, comme c’est écrit dans la Bible. Cette année, vous invitez, alors il faut bien se préparer. En apéritif, rien de mieux que des olives décorées, fichées sur de jolis pics, et accompagnées d’un petit Spritz. Pour l’entrée, proposez une petite terrine et des rondelles de saucisson, qui épateront à coup sûr vos convives. On passe à la volaille pour le premier plat, avec une recette mère & fille : « belle dinde fourrée à l’œuf dur et sa crème de champignons ». Le second plat est évidemment la recette père & fils : « paupiettes de veau au steak haché de taureau et leur sauce rouge, accompagnées de fines galettes de tubercules ». Vous aurez pris le soin de dresser la table avec des couverts de bon aloi. Vient ensuite le plateau de fromages. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus. Pour le dessert, on reste dans le thème du lapin, avec un carrot cake, agrémenté de quelques friandises. C’est pas le tout, il ne faut pas oublier de cacher des chocolats dans le jardin, sinon les enfants vont être déçus ! Alors ne lésinez pas sur la quantité. Et voilà, vous avez les ingrédients d’une journée inoubliable !

Les bons plans Amazon

Même en vacances, notre expert Gothax est allé explorer les rayons de notre partenaire Amazon pour vous proposer une petite sélection :

Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.

Code promo DOOMFRAG

On vous rappelle que DOOM: The Dark Ages, qui sort le 15 mai 2025, bénéficie toujours de 11 % de réduction sur ses précommandes avec le code promo DOOMFRAG. Cela fait que l’édition standard passe à 71 €, et l’édition premium à 97 €. Mais il y a aussi de nombreuses promotions proposées par notre partenaire Gamesplanet :

Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Vente à la découpe

Vous souvenez-vous de Tequila Works ? On connait surtout les Madrilènes pour RiME, mais ils n’ont pas fait que ça. Ils ont également collaboré avec Microsoft, Sony et Riot, codéveloppé The Sexy Brutale (plutôt bien accueilli) et ont parié sur trois mauvais chevaux : le mobile, la VR et Stadia. Une suite de piètres décisions stratégiques qui n’a pas permis à la société de résister à la crise qui touche toute l’industrie depuis quelques années. Après son dépôt de bilan le 13 novembre dernier, le site VGC a remarqué le 10 avril l’apparition d’une page offrant à n’importe qui d’acheter aux enchères les propriétés intellectuelles du studio. Vous voulez récupérer la marque RiME ? C’est possible ! Alors que j'écris ces lignes, le montant culmine à 16 000 €. Cette aubaine, aussi triste soit-elle, s’arrête le 14 mai. K.

Cataclismo

Je suis bien embêté. Je pourrais vous copier-coller quasiment tel quel l'article de Perco, qui s’était penché, en juillet 2024, sur l’accès anticipé de Cataclismo. Fort heureusement, en tant que journaliste affilié au SLIP (Syndicat des Littéraires Intermittents Professionnels), je sais que je peux compter sur l’amnésie d’un lectorat qui ne fait de toute façon que regarder les images. Ah zut. Là aussi, ça sera pareil.

Le walking-sim horrifique Necrophosis sortira le 25 avril

On avait testé la démo de Necrophosis l’année dernière, et on avait trouvé ça plutôt sympa, bien qu’un peu décevant graphiquement. En effet, malgré la direction artistique assez particulière, inspirée de Zdzisław Beksiński, le manque de détails et les animations bancales ne nous avaient pas vraiment convaincus. À priori, ça n’a pas beaucoup évolué, comme on peut le voir dans la vidéo annonçant la sortie du jeu pour le 25 avril prochain.

Par contre, on espère que les puzzles seront un peu plus compliqués que dans la démo – toujours disponible –, car on ne peut pas dire qu’ils faisaient chauffer le cerveau. Ils étaient plus un prétexte pour explorer les lieux qu’une véritable mécanique de gameplay. Reste l’ambiance, qui semble plutôt réussie, pour tenter de nous transporter tout au long de l’aventure.

En attendant sa sortie la semaine prochaine, vous pouvez ajouter Necrophosis à votre liste de souhaits Steam s’il vous fait de l’œil.

Ad Mortem, un nouveau First Person Slasher dark fantasy

Alors qu’on vous parlait en début de mois de FIEFDOM, un nouveau jeu inspiré de Chivalry ou Mordhau, mais avec de la magie, un autre représentant des First Person Slashers a pointé le bout de son épée dans une sombre bande-annonce il y a quelques jours : Ad Mortem. Exit les sorts kikoolol, on est ici plongé dans les ténèbres avec une direction artistique que ne renierait pas votre petit cousin emo. À priori, c’est le premier jeu du studio britannique Head On Studio, tout de même composé d’une quinzaine de personnes, dont des « melee slasher veterans » et des développeurs expérimentés. Ils nous promettent un mode de jeu compétitif en 5v5, mais aussi de la coopération jusqu’à 5 joueurs avec une petite touche de roguelite en PvE.

Les développeurs bossent dessus depuis presque cinq ans et ce qu’on voit semble plutôt réussi. Espérons qu’ils maitrisent suffisamment l’Unreal Engine 5 pour qu’on ait une expérience fluide. Comme ses modèles, Ad Mortem a l’air de proposer un gameplay plutôt technique et exigent, ainsi que du gore et des démembrements assez amusants. On nous promet également du lore, des factions et différentes classes de guerriers, qu’on vous laissera consulter directement sur le site officiel. À noter qu’une campagne Kickstarter est prévue à une date ultérieure.

Pour l’instant, aucune date de sortie n’a été évoquée. Mais en attendant d’en savoir plus, vous pouvez ajouter Ad Mortem à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Ça grimpe

Si la période est à l’augmentation du côté de Nintendo, elle n’est pas beaucoup plus reluisante du côté de chez Sony. En effet, « en raison d’un environnement économique exigeant » (un bien bel euphémisme pour évoquer le bazar trumpien dans lequel on vit), le constructeur a pris la décision de majorer à partir du 14 avril le prix conseillé de sa PS5 Édition numérique, celle sans le lecteur galette, en le passant de 450 € à 500 € (soit quasiment le prix d’un bundle Switch 2 avec Mario Kart World). Cela dit, peut-être pour passer un peu de pommade, le consolier annonce également baisser le prix du lecteur disque (pour ceux qui regrettent d’avoir opté pour le tout dématérialisé) en le passant de 120 € à 80 €. Heureusement que sur PC, on n’a pas à se poser ce genre de question, puisqu’on sait qu’une carte graphique n’est plus dans nos moyens depuis bien longtemps. K.

Commandos : Origins

Voilà qui fera un bon stage pour les petits jeunes, là devant, oui vous, qui pensez que FromSoftware a inventé la difficulté dans les jeux vidéo avec les Dark Souls alors que vous n’avez rien connu. J’ai fait les campagnes d’infanterie de Ghosts 'n Goblins moi, môôôsieur, et on y a laissé des copains sur la route.

Avez-vous (vraiment) besoin d’un Tiling Window Manager ?

Cela fait trente ans que nous ouvrons nos fenêtres Windows de la même façon : sans y penser, de manière désordonnée, les unes par-dessus les autres, comme des barbares. Alors, nous les réarrangeons piteusement à la souris, ou nous jouons du Alt-Tab, parce que le navigateur Internet est caché par l'explorateur de fichiers, et que la fenêtre Discord se trouve sous celle de Photoshop. N'existerait-il pas une technologie magique pour mettre un peu d'ordre dans ce foutoir ?

Le froid de l’Antarctique ne sera pas votre seul ennemi dans NEDRA

Durant le live du Lovecraftian Days 2025 Showcase, le dev indé et solo Davit Andreasyan a dévoilé sa vision de l’horreur dans le froid glacial et meurtrier de l’Antarctique avec NEDRA. Au cours d’une expédition, vous captez un signal de détresse menant à un mystérieux cratère, mais un incident survient et vous vous retrouvez isolé. Comme si cela ne suffisait pas, vous vous réfugiez dans une ancienne station soviétique envahie de créatures difformes et d’humains complétement fous. Afin de survivre, vous devrez percer les mystères entourant ce lieu en surveillant la température de votre corps et en affrontant des monstres qui peuvent vous repérer par la chaleur.

L’ambiance horrifique et oppressante semblent plutôt réussies avec de puissantes tempêtes de neige et une IA ennemie agressive. L’aspect survie se traduira par la gestion de la température de votre corps pouvant mener à une mort certaine et des combats qui l’ont air plutôt mous.

Pour le moment, NEDRA n’a pas de date de sortie annoncée, mais dispose déjà d’une page Steam depuis laquelle vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits, si vous êtes intéressé.

Starbreeze vire les devs de PAYDAY 3 qui ont sauvé le jeu en le corrigeant après sa sortie

Vous ne le saviez sans doute pas, mais Starbreeze possédait un studio à Paris, dont les membres travaillaient sur PAYDAY 3 et Project Baxter, leur futur titre dans l’univers de Donjons et Dragons. Ces derniers mois, les journalistes de 80 Level ont successivement rapporté une série d’événements louches effectués par la maison mère, menant à la fermeture de l’antenne française. L’affaire commence probablement au moment où Starbreeze annonçait réduire la voilure, en indiquant réorienter son staff vers les nouveaux projets. Il s’avère qu’en décembre, la société a licencié une dizaine de personnes, sans aucune annonce particulière. Après sollicitation, les suédois ont indiqué que les salariés en question n’étaient affectés à aucun projet particulier, d’où le licenciement. Une semaine plus tard, les journalistes découvraient que ces 10 personnes n’étaient pas les seules à prendre la porte, et qu’une vingtaine d’autres avaient été remerciées. D’autre part, un employé, resté anonyme, a contredit la direction, précisant que 70 % d’entre eux étaient bien affectés à des tâches, et que certains étaient même sur des positions assez critiques sur Project Baxter. Il rapportait aussi le fait que le studio parisien était sur le point de fermer, chose que les journalistes n’ont pas pu vérifier à ce moment.

Grève du 13 mars pour les travailleurs du secteur du jeu vidéo.

Mais à la mi-février, quelques jours après la grève nationale du secteur du jeu vidéo, un autre employé de Starbreeze, toujours anonyme, a partagé des informations avec 80 Level concernant le licenciement de 23 autres membres du studio parisien, c’est-à-dire la totalité de l’antenne française. On vous épargne les détails, mais si ça n’avait pas été fait avant, c’était uniquement à cause de « la rigueur du droit du travail français en matière de licenciements ». La source indique que c’est pourtant cette équipe qui a, entre autres, « corrigé de nombreux bugs majeurs, divisé par cinq la consommation cpu des serveurs, et corrigé toutes les erreurs afin d’atteindre des performances décentes ». En gros, ce sont eux qui ont bossé d’arrache-pied pour faire remonter la pente (encore longue) des mauvaises critiques.

Starbreeze close French studio

Enfin, entre autres magouilles et menaces de la direction, 80 Level a appris, il y a quelques jours, que le directeur démissionnaire de Starbreeze tentait d’entuber les ex-employés français sur des indemnités de télétravail qu’ils devaient percevoir suite à la fermeture des locaux en avril 2019. En effet, il indique dans un courrier adressé aux anciens salariés qu’aucun versement ne serait dû, puisque les locaux ont été fermés à cause du covid… Onze mois avant le premier confinement… Outre l’aspect comique de la situation, on assiste surtout à l’emploi de méthodes de truands pour tenter de gratter partout où c’est possible. D’autre part, des notes internes oubliées dans des documents officiels révèlent que le coût d’entretien d’un studio en France est beaucoup plus élevé que l’équivalent en Suède, ce qui a précipité les décisions menant à sa fermeture. Il n’empêche qu’une communication honnête n’aurait sans doute pas empiré les choses.

Si vous souhaitez plus d’informations, n’hésitez pas à consulter les articles très détaillés et factuels de chez nos confrères de 80 Level (1, 2, 3, 4 & 5).

PAYDAY 3 vs PAYDAY 2
PAYDAY 3 vs PAYDAY 2, et ce n’est pas près de s’arranger.

Pour en revenir aux joueurs, on peut donc en déduire que PAYDAY 3 a peu de chances de rebondir, puisque seul un service minimum est assuré pour le faire tourner. Cela se traduit par une fréquentation très basse malgré une nette amélioration des notes, tandis que PAYDAY 2 continue de réunir pas loin de 20 000 joueurs quotidiens. Néanmoins, si vous êtes curieux, vous pouvez retrouver le dernier opus de la licence à 30 € sur Steam et l’Epic Games Store.

Chaque battement de cœur compte dans It Consumes, un arena-shooter roguelite

À l’occasion du Lovecraftian Days 2025 Showcase, le studio indépendant Sublexical Interactive a dévoilé son arena-shooter roguelite nommé It Consumes. Présenté comme un subtile mélange entre Devil Daggers et Vampire Survivors, vous incarnerez un démon devant combattre ses semblables dans l’obscurité totale. Le seul moyen de pouvoir les détecter sont les échos issus des battements de son propre cœur. Plus vous survivrez longtemps, plus vous évoluerez en obtenant de nouvelles aptitudes temporaires. À chaque fin de partie, vous aurez la possibilité de débloquer de nouvelles armes, perks et des modificateurs.

It Consumes sortira courant 2025. En attendant plus de précisions, vous pouvez participer à des playtests et jouer également à la démo, accessibles depuis la page Steam du jeu, si vous êtes intéressé.

Le développement du rétro-FPS KVLT avance lentement mais sûrement

Dans le courant de la semaine, Evil Guinea Pig, le studio derrière le rétro-FPS KVLT, a participé au Lovecraftian Days 2025 en publiant un billet de blog Steam pour donner des nouvelles du jeu. D’emblée, les devs annoncent que le développement prendra plus temps que prévu, étant donné qu’ils le font sur leur temps libre. Ils partagent également quelques screenshots de niveaux et de concepts art d’ennemis ressemblant à un chirurgien psychopathe ou à un monstre pustuleux.

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Du côté de l’arsenal, il s’étoffe avec l’introduction du Übershotgun (un shotgun à trois canons) et de deux armes supplémentaires qui seront dévoilées ultérieurement. Si vous souhaitez participer aux playtests des prochains niveaux, l’équipe de dev vous invite à rejoindre leur serveur Discord. Pour en découvrir davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.

Pour l’instant, KVLT n’a pas de date de sortie annoncée. En attendant de nouvelles news, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam ou tester la démo, si vous êtes intéressé.

Marathon

Parce que créer un nouvel univers, c'est fatigant et ça coûte des sous, voilà que Bungie nous ressort Marathon du fin fond de son grenier. Il faut dire que ce jeu, sorti il y a tout de même 31 ans, doit leur rappeler plein de bons souvenirs.

Stimulation Clicker

Stimulation Clicker commence par un bouton sur lequel on peut lire la simple mention « cliquez-moi ». Depuis que la multiplication des écrans et des vidéos aux formats courts ont réduit notre capacité d’attention à celle d’une drosophile en overdose de vinaigre, vous savez exactement quoi faire dans ce cas de figure : vous cliquez, dans l’espoir de voir surgir un élément à l’écran, une petite récompense, une giclée de dopamine à moindres frais.

Quartermain and the Cult of Cthulhu, un rétro-FPS avec des nazis et des monstres à tentacules, sortira le 22 mai

Pendant le Lovecraftian Days 2025 Showcase, le studio ThePrinceOfMars a dévoilé son rétro-FPS à la sauce lovecraftienne, Quartermain and the Cult of Cthulhu, qui sortira le 22 mai. En gros, vous incarnerez l’aventurier Aloysius Quartermain devant récupérer un puissant et ancien artefact tombé entre les mains des nazis et des adorateurs du culte de Cthulhu. Il sera possible d’utiliser différentes armes pour combattre moult ennemis et boss. Même si les pixels piquent les yeux, le jeu a l’air plutôt intéressant avec son gameplay rapide et nerveux, et il rendra probablement nostalgique pas mal de joueurs.

Si vous aimez dézinguer du nazi et des cultistes lobotomisés, vous pourrez vous procurer Quartermain and the Cult of Cthulhu sur Steam pour environ 3 € dès le 22 mai prochain. En attendant, vous pouvez toujours tester la démo.

Decadent tease enfin du gameplay

Durant le Lovecraftian Days 2025 Showcase, Incantation Games, le studio derrière le développement de Decadent, tease enfin l’arrivée d’une bande-annonce de gameplay pour le 6 mai. Les devs étaient bien sympas avec leurs cinématiques (1 et 2), mais il n’y avait rien concret à se mettre sous la dent. Le court teaser nous permet de voir quelques armes plutôt classiques (hormis le fusil à trois canons), des environnements sombres et brumeux, une IA ennemie teubée qui se jette sous nos balles et un monstre dégueulasse pour attiser notre curiosité. Dans l’ensemble, ça a l’air pas mal et on verra si ça se confirme au mois de mai.

Pour le contexte, Decadent vous mettra dans la peau de John Lorn devenu l’hôte d’un parasite (c’est l’œil pervers que vous voyez sur sa main) et devant coûte que coûte sauver un proche, quitte à ce qu’il soit poussé au bord de la folie. Vous combattrez monstres et humains dégénérés à l’aide d’un arsenal personnalisable pour vous frayer un chemin jusqu’à votre famille. Il ne tiendra qu’à vous de faire la différence entre la réalité et l’illusion pour maintenir votre santé mentale intacte.

Decadent n’a pas de date de sortie prévue. En attendant plus d’infos le 6 mai, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, GoG ou Epic Games Store, si vous êtes intéressé.

Stygian: Outer Gods est sorti en accès anticipé

À l’occasion du Lovecraftian Days 2025 Showcase et comme annoncé, Stygian: Outer Gods est sorti en accès anticipé ce 14 avril. Sans surprise, le lancement du jeu est assez mitigé, en cause, l’optimisation aux fraises et quelques crashs en prime d’après les commentaires Steam. Cependant, les devs du studio Mysterial Games sont sur le qui-vive et ont déjà déployé un premier patch. Ils informent également que le second arrivera prochainement pour régler les problèmes de performances du jeu. Du côté des joueurs optimistes voyant toujours un potentiel inexploité, ces derniers ont apprécié l’ambiance lovecraftienne, les aspects RPG et survie, mais reconnaissent qu’il y a de sacrées chutes de fps rendant le jeu injouable par moment.

Pour rappel, vous incarnerez un mercenaire devant accompagner une jeune fille vers Kingsport. Durant votre périple, vous rencontrerez des créatures qui tenteront de vous barrer la route et mettront mal votre santé mentale. Heureusement, vous pourrez compter sur un arsenal varié, des compétences à débloquer et des objets à crafter pour en venir à bout.

Si vous n’êtes pas effrayé par l’optimisation cauchemardesque de Cthulhu, vous pouvez vous procurer l’accès anticipé de Stygian: Outer Gods sur Steam et GoG, tout en profitant d’une promotion de lancement à -10 % jusqu’au 21 avril, soit environ 18 € pour le premier et quelques euros de moins pour le second. Le jeu sortira plus tard sur l’Epic Games Store.

La mise à jour REANIMATION de No More Room In Hell 2 est sortie

Même si les joueurs ne se bousculent plus au portillon, le studio Torn Banner continue d’y croire et déploie de nouvelles mises à jour pour No More Room in Hell 2, telles que REANIMATION. La bande-annonce nous permet de découvrir deux nouvelles cartes (Pottsville et Lewiston) à explorer, un système de combat amélioré, trois slots permettant de sélectionner et conserver les Responders associés à un système de reroll (générer de manière aléatoire un nouveau personnage), de nouveaux zombies, de nouvelles armes (cleaver et tree trimmer) et divers attachments. Pour en apprendre davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam en anglais.

À la sortie en accès anticipé du jeu, la liste des points négatifs était plutôt longue (une  optimisation à la zob, des serveurs à chier, bugs à foison, une hitboxe pétée et un prix trop élevé pour le contenu proposé). Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, l’avis des joueurs semblent plus nuancé avec un évaluation globale moyenne. Il semblerait que les diverses mises à jour aient rassuré les utilisateurs Steam, qui le font savoir, bien qu’ils reconnaissent que le lancement de l’accès anticipé ait été catastrophique. Peut-être que les devs pourront finalement se rattraper jusqu’à l’arrivée de la 1.0 en continuant de peaufiner le jeu.

No More Room in Hell 2 est toujours en accès anticipé et vous coûtera environ 30 € sur Steam, si vous êtes toujours intéressé. Sinon, un week-end gratuit est organisé du 17 au 21 avril prochain.

Causal Loop, un puzzle game avec des boucles temporelles, se dévoile

La semaine dernière, durant l’événement FYNG Show organisé par nos confrères allemands de GameStar, le studio Mirebound Interactive a dévoilé Causal Loop via une bande-annonce. Dans ce jeu d’énigmes et de boucles temporelles, vous incarnerez un xénoarchéologue nommé Bale, qui a malencontreusement activé un artefact alien et fracturé l’espace-temps de la planète Tor Ulsat. Pour vous échapper et sauver votre collègue, il vous faudra découvrir la vérité derrière cette anomalie en utilisant les échos de votre passé et de votre futur.

Le concept du jeu semble pour le moins intéressant avec l’utilisation de boucles temporelles pour résoudre diverses énigmes. Les graphismes ont l’air plutôt beaux dans l’ensemble. En termes de gameplay, il est difficile de se prononcer pour le moment, mais ne vous attendez à des gunfights frénétiques. En l’occurrence, ce sont vos neurones qui seront mis à l’épreuve.

Pour le moment, Causal Loop n’a pas de date de sortie annoncée. En attendant plus d’informations, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, GoG ou Epic Games Store.

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