Comme prévu, METAL EDEN est sorti le 2 septembre dernier. Sur Steam, on peut voir que les premiers joueurs semblent très contents de l’expérience, même si elle est plutôt courte (quatre heures environ). Contrairement à ce qu’on aurait pu penser en voyant les trailers mous du gland joués à la manette, le gameplay est plutôt frénétique, et les retours parlent d’un bon feeling, malgré des ennemis principalement constitués de robots. Mais 40 €, ça fait cher l’heure de FPS, même si on peut se transformer en boule sur quelques niveaux. Le prix pourrait être expliqué par le fait que le jeu est édité par Deep Silver (Kingdom Come: Deliverance II, Dead Island 2, la série Metro…), mais il ne se démarque pas spécialement plus que nombre de jeux indépendants sur sa qualité de réalisation. C’est sans doute pour cette raison que le nombre de joueurs n’est franchement pas énorme, comme on peut le constater sur SteamDB.
On ne peut donc que vous conseiller d’attendre une promo pour le découvrir. Il y a plein d’autres FPS nerveux et viscéraux, notamment chez les indés, qui n’attendent que vous et souvent pour deux fois moins cher.
Si vous êtes néanmoins curieux, vous pouvez retrouver METAL EDEN sur Steam en promotion à –10 % pour la semaine de sa sortie, soit 36 €.
Et si aucun de ces produits ne vous fait de l’œil, vous pouvez tout de même nous soutenir en ajoutant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’URL de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous permettre de grappiller quelques euros fort utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Cette semaine, notre partenaire Gamesplanet met plein de choses en avant, parce qu’il y a beaucoup de sorties ! Voici une sélection de quelques jeux qui ont l’air intéressants :
Call of the Sea, le walking sim / puzzle game en cel shading dans l’univers de Lovecraft et dont la suite a été annoncée il y a quelques semaines, est à moins de 5 €.
Et dans tous les cas, si vous trouvez des choses qui vous intéressent, vous pouvez ajouter ?ref=nofrag à la fin de l’URL pour nous faire gagner quelques centimes. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Hier soir, nous avons enregistré en direct sur Twitch, le 79ᵉ épisode de NoScope, notre émission dédiée à l’actualité des FPS. C’est la rentrée, et même si on n’a pas fait beaucoup de tests cet été, il y a eu pas mal de mouvement. On a commencé avec une petite section dédiée à Gamescom, avec l’annonce surprise d’Hell Let Loose: Vietnam, ou du gameplay pour John Carpenter’s Toxic Commando. On a ensuite discuté des actualités des dernières semaines, dont l’annonce de la date de sortie en 1.0 d’Escape From Tarkov.
Après un quiz sur les salles de classe dans les FPS, on est revenus sur nos premières heures sur VOID/BREAKER, un roguelite indépendant plutôt pas mal.
00:00:00 – Intro 00:01:30 – La Gamescom (Hell Let Loose: Vietnam, Resident Evil Requiem...) 00:21:30 – Les actus FPS (Escape From Tarkov, Deep Dish Dungeon, Battlefield 6…) 00:49:30 – QUIZ : les zombies dans les FPS 01:08:24 – PREVIEW : VOID/BREAKER 01:21:46 – À venir 01:33:21 – À quoi on joue ?
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
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Après de nombreux playtests, la version 9.0 de Squad est sortie le 3 septembre, amenant cette référence en matière de tactical FPS PvP dans l’ère moderne avec un changement de moteur pour l’Unreal Engine 5.5. Le patch note de plusieurs kilomètres liste évidemment tout un tas de corrections, dont le bug audio qui faisait qu’une arme en full auto semblait tirer plusieurs cartouches au lieu d’une seule lors d’une pression rapide sur le clic de la souris. Mieux vaut tard que jamais.
Le changement de moteur ne sera évidemment pas du goût de tout le monde, en particulier pour ceux qui jouaient encore des machines d’un certain âge. Mais, si l’accès anticipé de Squad est sorti en 2015, les mises à jour successives avaient déjà rendu le jeu difficile à faire tourner sur des configs de l’époque. On a pu tester rapidemment ce que ça donnait et, malgré quelques problèmes de stuttering éphémères, cette nouvelle version semble tout de même permettre un framerate plus stable, tout en améliorant le rendu graphique, notamment la gestion des lumières. Bien sûr, la minorité vocale de reddit n’est pas contente du tout, et un miniscule review bombing a pointé le bout de son nez.
Pas content, pas content !
Certaines critiques sont parfaitement justifiées, comme certaines cartes buggées qui n’affichent pas de végétation, des problèmes de fuite mémoire sur certains PC, même les plus récents, ou encore le fait qu’utiliser le drone laisse son utilisateur suspendu dans les airs en cas de chute. On ne peut qu’espérer qu’OWI corrige les problèmes soulevés rapidemment, et qu’on n’ait pas attendre trois mois de plus.
Côté gameplay, un des changements les plus appréciables concerne la réduction du recul et des effets de suppression, ce qui rend les affrontements à courte distance un peu moins ridicules, même si on ne voit plus grand chose dès lors que deux ou trois balles passent à côté de nous. Tout un tas de modifications ont aussi été appliquées aux factions, mais on a la flemme de tout vous lister, et comme on sait que vous savez lire, on vous laisse tout le loisir d’aller consulter ça vous-même.
Al Basrah a également reçu une grosse mise à jour, autant graphique que topographique, et les développeurs s’attèlent à retravailler les autres cartes qui font pâle figure en comparaison. L’autre ajout, dont on a un peu rien à foutre et qui semble bien trop compliqué pour ce que c’est, est le système de Commendations, qui permet de donner des bons points aux autres joueurs dans différentes catégories comme le teamplay, le leadership, ou leur rôle pendant la partie.
Pour les quelques-uns qui seraient intéressés mais qui n’avaient pas encore franchi le pas, Squad est disponible sur Steam à 49 €, ou chez notre partenaire Gamesplanet pour 44 €.
On ne s’y attendait pas vraiment : les Chinois de Morefun Studios ont récemment annoncé qu’Arena Breakout: Infinite, leur copie carbone d’Escape From Tarkov, allait sortir d’accès anticipé le 16 septembre. Et en plus, il arrivera directement sur Steam et l’Epic Games Store. Sans doute une manœuvre désespérée pour grapiller quelques joueurs en coupant l’herbe sous le pied de l’extraction shooter russe. Pour rappel, ce dernier est prévu pour le 19 novembre, et la publication sur Steam est finalement hautement probable.
Arena Breakout: Infinite propose un gameplay plutôt correct, avec notamment beaucoup d’améliorations de qualité de vie par rapport à l’original. Néanmoins, la partie monétisation et son aspect pay-to-win ruinent complètement le jeu une fois qu’on commence à monter en puissance. En effet, sur les premières heures, entre clodos, ça ne se voit pas vraiment, mais à partir du moment où l’on s’attaque à des instances avec un seuil minimum de stuff, celui qui a la plus grosse carte bleue a également souvent le meilleur équipement, puisqu’on peut l’acheter directement. Une pratique sans intérêt ludique qui ne devrait pas avoir sa place dans l’écosystème déjà bien merdique des jeux-service.
Après, vous faites ce que vous voulez, il y a encore pire, comme par exemple jouer à des FPS à la manette. La version 1.0 d’Arena Breakout: Infinite sera disponible « gratuitement » sur Steam et l’Epic Games Store à partir du 16 septembre.
Ferocious est l’œuvre d’une petite équipe, qui s’excuse presque d’avoir conçu des environnements aussi jolis, à même d’induire les joueurs en erreur : « Les gens pensent que ça va être un gros jeu, mais pas du tout, ça a commencé comme un projet solo et une poignée de personnes se sont greffées ensuite », me glisse l’un des développeurs, manifestement éprouvé par une Gamescom qu'il a sans doute passée à expliquer à d'autres journalistes pourquoi il n'y avait pas de ray tracing sur les feuilles des palmiers.
Jeudi 4 septembre, c'était le jour du Silksong. On a tous souhaité un joyeux Silksong à ceux qui célébraient. Or, ils étaient très nombreux. Si nombreux que, à 16 heures pétantes, les principales plateformes d'achat, comme l'eShop ou Steam, affichaient un message d'erreur. Les serveurs ont eu du mal à soutenir la ferveur de joueurs qui ont rongé leur frein pendant 6 ans. Mais après, on comprend. Ne vous battriez-vous pas pour donner votre argent à l'équivalent vidéoludique de Jésus ressuscité sur Terre ? De nombreux dévots étaient d'ailleurs à la tâche, entrant leurs commentaires favorables sur Steam. Ainsi, deux heures seulement après la sortie du jeu (largement de quoi finir le jeu trois ou quatre fois si on y croit suffisamment), la page de Silksong affichait déjà une évaluation extrêmement positive avec 1500 avis favorables. Et si vous n'aimez pas ? Gare à l'inquisition. K.
Il fallait bien que ça arrive. Après le succès de Balatro (sorti l'année dernière) et des échecs (sortis il y a 1 500 ans), un gros malin s'est dit qu'il fallait mettre ces deux grands jeux dans un bol et touiller pour voir que ça donne. Le résultat s'appelle Passant.
Jusqu'au 23 septembre, Itch héberge un bundle dont les recettes iront à une agence onusienne en soutien à la population de Gaza. Comme d’hab, il y a à boire et à manger, mais pour 8 dollars, vous aurez Coffee Talk, A Dance of Fire and Ice et Spirit Swap, ce qui est déjà une excellente affaire. K.
Cinq mois après son dernier devlog, Jason Smith annonce enfin la sortie de la suite de son merveilleux rétro-FPS, CULTIC, pour le 18 septembre prochain. CULTIC: Chapter 2 se présente sous la forme d’un DLC payant du jeu de 2022, c’est à dire qu’il faudra posséder CULTIC pour en profiter.
Une campagne plus longue, de plus grandes cartes, de nouvelles armes et de nouveaux ennemis… Cette replongée dans le massacre de cultistes à coups de shotgun, Winchester et cocktails molotovs s’annonce sous les meilleurs auspices.
CULTIC: Chapter 2 sera disponible sur Steam, et si vous n’avez toujours pas fait le Chapter 1 malgré tout le bien qu’on en a dit, c’est aussi sur Steam, et ça coute moins de 10 €.
« Vous me pardonnerez, je n'ai pas fait de présentation depuis près de quinze ans, je suis un peu rouillé », nous a confié Tim Schafer avant de nous montrer les premières images de Keeper – comme si la quasi-intégralité des journalistes présents dans la salle n'avaient pas déjà des étoiles dans les yeux à l'idée de se trouver face au développeur ayant participé aux meilleurs jeux de leur enfance.
Les Italiens de Milestone aiment deux choses : la course et les animes des années 1980 et 1990. La manifestation de ces deux lubies s’incarne dans Screamer, leur nouveau projet dans lequel le pilotage est aussi important que de rentrer dans l’arrière-train de vos adversaires.
L’EVO change encore de main. Sony a revendu ses parts de RTS, la société en charge de l’organisation du célèbre tournoi de jeux de combat. À qui, demandez-vous ? Je pourrais vous donner un indice en vous rappelant que Cristiano Ronaldo, joueur du club saoudien Al-Nassr, détenu par Mohammed ben Salmane, est un personnage jouable dans Fatal Fury: City of the Wolves, développé par SNK, autre propriété de MBS. Eh oui, les Saoudiens sont encore à la manœuvre ! L’entreprise exacte qui investit est Qiddiya, responsable d’un mégaprojet touristique incluant de la F1 et des parcs à thèmes. Elle est évidemment soutenue par le Fonds public d’investissement du Royaume. Voilà de quoi continuer à développer le soft-power saoudien sur ce pan de l’e-sport afin de démontrer à quel point c’est un pays cool™ à qui il ne viendrait surtout pas à l’idée de dissoudre des porteurs de carte de presse. K.
Dans le hall 4.2 du Koelnmesse, un seul rideau me sépare du 007 First Light d’IO Interactive. Je passe le rideau rouge après avoir signé un NDA avec mon propre sang (ce même NDA qui fait que vous ne lisez cet article que maintenant, alors que la Gamescom est désormais loin derrière nous), et débarque dans une salle où se trouve une chaise pour chaque spectateur. Sur chaque siège, il y a un canard en plastique et un jeu de cartes en guise de cadeaux promotionnels. Plus tard, dans la pénombre, un journaliste un peu à la bourre s’assoit sur sa chaise, laissant le petit « POUEEET » du canard qui s'écrase sous son postérieur se faire entendre dans la salle.
Oh, whoa-whoa, oh-oh, Où est passé Judas, Juda-as
C’est la question à laquelle Ken Levine essaye un peu maladroitement de répondre dans le premier devlog de publié la semaine dernière. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le jeu, et notamment sur l’une de ses mécaniques principales, Villainy. Ghost Story Games nous explique que dans la série Bioshock, le méchant a toujours été le méchant, mais dans Judas, il n’y aura pas d’antagoniste défini dès le début. Les personnages principaux – les Big 3 – pourront devenir amis ou ennemis en fonction de vos actions, de votre manière de jouer et de vos choix. Le studio indique par exemple que si vous ignorez suffisamment l’un d’eux, celui-ci deviendra alors LE méchant, et aura en tête de subvertir vos actions et vos objectifs à l’aide des pouvoirs à sa disposition. Pour illustrer, le studio montre une séquence où le joueur fait appel au shérif Tom, l’un des Big 3, mais comme il a été contrarié par le joueur, celui-ci décide de lui pourrir la vie.
D’après Ken Levine, les Big 3 vont rivaliser pour s’attirer vos faveurs et votre attention, essayer de vous soudoyer, vous sauver dans la bataille, parler des autres personnages, partager avec vous leurs secrets les plus sombres, et observer votre manière de jouer et vos interactions pendant tout ce temps. Le joueur devra alors prendre des décisions et choisir en qui accorder sa confiance, tout en risquant des représailles de l’un des deux autres.
Aucune date de sortie n’est encore annoncée, mais trois ans après sa première bande-annonce, le jeu semble encore loin d’être terminé. En attendant, vous pouvez ajouter Judas à votre liste de souhaits sur Steam s’il vous intéresse, tout en écoutant l’album Villainsde Queens Of The Stone Age.
Alors qu’il faisait la promotion de Cronos : The New Dawn, le directeur de jeu Jacek Zięba s’est permis de qualifier les anciennes productions de la Bloober Team de « jeux merdiques ». Je ne serais pas allée jusque-là, mais il faut avouer qu’entre The Medium, Blair Witch et Observer (qui ont tous trois eu 6/10 en nos pages), le studio n’avait pas exactement les faveurs de la critique. Puis il y a eu le remake réussi de Silent Hill 2, qui a plus ou moins rabattu le caquet de tous ceux qui avaient un jour douté d'eux, et Cronos : The New Dawn est arrivé comme une occasion de prouver qu'ils seraient capables de transformer l'essai.
Si vous êtes amateur de combat au corps-à-corps bien violent et avez apprécié, comme notre expert ANzer, l’accès anticipé de VOIN, sachez que Mortal Sin, un rétro-FPS avec des mécaniques de roguelite et une esthétique atypique, pourrait vous apporter aussi votre dose de dopamine. Ce dernier a quitté son accès anticipé la semaine dernière et son dev solo, Nikola Todorovic, a publié un billet de blog Steam pour l’occasion.
Dans un monde cauchemardesque généré procéduralement, vous pourrez incarner l’une des douze classes disponibles ayant chacune ses propres armes et capacités. Votre objectif sera de trancher comme dans du beurre, les différentes créatures vous barrant la route jusqu’au boss, et d’obtenir probablement la rédemption. À la vue des corps ensanglantés et démembrés, le gameplay au corps-à-corps semble dynamique et extrêmement jouissif. S’inspirant du style des comic books, la direction artistique est plutôt sympa avec la possibilité de personnaliser l’aspect visuel du jeu.
Si vous êtes intéressé par la 1.0 de Mortal Sin, vous pouvez la vous procurer sur Steam en profitant de sa promotion de lancement à -20 % jusqu’au 12 septembre, soit un peu moins de 20 €.
J’ai beau aimer Pokémon, la licence devient de plus en plus difficile à défendre, tant Game Freak nous sort catastrophe technique sur catastrophe technique depuis plusieurs années. D’ici Légendes Pokémon : Z-A que j’attends de pied ferme en octobre, je suis toujours content de constater que certains développeurs ne se découragent pas pour faire concurrence à une série qui a trop pris la confiance. Après le bizarre Palworld et les nombreux ersatz plus ou moins réussis proposés par la scène indé, c’est au béhémoth chinois MiHoYo de tenter le coup avec Honkai : Nexus Bond, projet qu’ils viennent d’annoncer. Les premières images montrent un jeu pas moche (ce qui est largement suffisant pour exploser Pokémon sur le terrain technique), mais voilà : le gameplay, c’est de l’auto battler. Pas du tout ma came, mais si ça peut secouer les puces à Game Freak, je suis pour. K.