Vue lecture

[TEST] Moros Protocol : un rétro-roguelite addictif et joussif

Annoncé il y a six mois, Moros Protocol nous avait bien plu grâce à ses visuels rétros et son aspect nerveux. La petite équipe grecque de Pixel Reign semblait avoir trouvé la bonne recette, puisque quelques mois plus tard, la démo nous avait également convaincus. De petites salles à découvrir, des upgrades à appliquer, de la méta-progression, et un bon feeling. Que demander de plus ? Quand l’éditeur nous a contactés pour nous proposer de tester le jeu en avance, on a donc sauté sur l’occasion. Et on a bien fait, c’est l’une des meilleures expériences du genre de cette année.

Genre : Roguelite | Développeurs : Pixel Reign | Éditeur : Super Rare Originals | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Langues : anglais, français | Configuration recommandée : i5 4ème génération, 8 Go de RAM, GTX 1050ti | Date de sortie : 18/10/2025 | Durée : une vingtaine d’heures

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

Encore un roguelite ?

Moros Protocol est un rogelite pur jus. Le concept n’est donc pas original, mais qu’est-ce qu’il est bien employé ici ! On incarne un soldat de l’espace qui infiltre un vaisseau suite à un message de détresse, ou quelque chose comme ça. Mais on se rend rapidement compte qu’une sorte de corruption organique est passée par là, et a tué tout le monde. Notre but sera de parcourir une succession de différentes salles agencées de manière procédurale. À la manière d’un Binding of Isaac, les portent se verrouillent une fois entré dans la pièce, et se rouvrent lorsqu’on l’a nettoyée de tous ses ennemis. Évidemment, au début, on ne dispose que de capacités très limitées et d’armes un peu pourraves. Nos adversaires sont aussi nivelés pour qu’on ne se prenne pas une rouste dès le départ. Pendant les runs, on sera amené à trouver de nouvelles armes et des upgrades, qui seront perdues à notre mort, ou à la fin du biome. Par contre, on amassera également des BioBoost, qui permettront d’améliorer notre personnage de manière pérenne entre chaque run. Chacun des trois biomes est divisé en trois séries de trois salles, entrecoupées d’un combat de boss. Pas trop de surprise ici non plus, puisqu’ils ont chacun leurs patterns, qu’il faudra apprendre pour s’en sortir sans trop de dégâts. S’ils sont compliqués les premières fois, les vaincre se révèle vraiment satisfaisant une fois qu’on a compris la méthode.

Moros Protocol 08 scaled
Moros Protocol 05 scaled

Énoncées comme cela, ces mécaniques ne semblent pas extraordinaires. C’est du déjà vu. Pourtant, les développeurs ont réussi à régler leur jeu au poil de cul pour que chaque aspect soit gratifiant et addictif. Avec quelques upgrades, la plupart des armes sont très agréables à utiliser et permettent de rapidement progresser, jusqu’au prochain boss. Ne croyez pas pour autant que le jeu est facile et qu’il se parcourt les doigts dans le nez. Non, on meurt très souvent, et on recommence. Mais comme l’agencement n’est jamais le même, on n’a pas la sensation de refaire la même chose à chaque fois. Certaines zones sont vastes et dégagées, alors que d’autres sont toutes petites, étriquées ou bardées de pièges.

Moros Protocol 16 scaled
Moros Protocol 12 scaled
Moros Protocol 15 scaled

Une bonne décharge d’adrénaline

Et la coop ? Déjà génial en solo, Moros Protocol est tout aussi fun en coop à deux joueurs. Que dire de plus ?

Le gunfeel de Moros Protocol est aussi très réussi. Malgré son aspect rétro-FPS, les effets visuels et le sound design procurent une bonne sensation de puissance, en particulier avec les armes à feu. Celles à énergies sont également bien sympathiques, notamment cette sorte de laser, ou un genre de lance-grenades énergétique. On peut utiliser son arme de corps-à-corps, mais il faut avouer qu’un peu de distance n’est pas du luxe pour éviter de perdre trop de vie. Les mouvements, quant à eux, sont très nerveux, en partie grâce au dash et à l’air control, qui permettent de se déplacer prestement entre les ennemis et utiliser les bidons explosifs à bon escient. Nos adversaires ne brillent pas particulièrement par leur intelligence, mais dans ce type de jeu, ce n’est clairement pas un problème. Si les premiers niveaux n’opposent pas énormément de résistance, plus on avance, plus on aura tendance à rencontrer un grand nombre d’ennemis. Il faudra alors commencer à gérer la priorité des cibles et faire un peu de crowd control. C’est avec une grande satisfaction qu’un petit ralenti nous indique qu’on a abattu notre dernier monstre, généralement dans une grande gerbe d’hémoglobine délicieusement gore, qui vient parfaire le tableau des divers morceaux de chairs éparpillés dans la pièce.

Moros Protocol 10 scaled
Moros Protocol 09 scaled
Moros Protocol 13 scaled

Une débauche de gros pixels dégoulinants

La direction artistique a beau être rétro, les membres sanguinolents et les éclaboussures sur les murs sont légion. Les visuels sont très réussis, mêlant gros pixels, particules et lumières modernes dans un maelstrom franchement efficace. Du côté des performances, il n’y a rien à dire. Il fonctionne aussi bien sur un monstre de puissance avec une RTX 4090 que sur mon PC portable doté d’un Core I5 13500H et d’une 4060. J’ai rencontré quelques bugs, notamment sur certains boss, mais les développeurs étaient encore en train de bosser dessus à ce moment. Ils devraient avoir tout réglé d’ici la sortie. Cela ne m’a pas empêché d’adorer le jeu et de vaincre le dernier boss en un peu plus de 20 heures.

Une super expérience

Moros Protocol est un excellent roguelite, avec une direction artistique très chouette et un gunfeel vraiment satisfaisant. Comme tous les jeux du genre, il faut prendre le temps de monter en puissance, mais on ne se lasse jamais de recommencer, notamment grâce à l’agencement procédural des salles. Les explosions gores lorsque l’on dézingue les ennemis sont très plaisantes, tandis que les affrontements contre les boss, qui demandent un peu de pratique et d’apprentissage des patterns, procurent un grand sentiment de satisfaction lorsqu’on les vainc. Si vous n’avez qu’un seul roguelite à faire cette année, c’est celui-là qu’il faut prendre. En plus, on peut y jouer à deux en coop !

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

  •  

Quelle surprise ! Squadron 42 pourrait ne pas sortir en 2026

On en tombe des nues ! La semaine dernière, lors d’un Star Citizen Live dédié à la technique, Jared Huckaby, le directeur du contenu, a expliqué que Squadron 42 ne sera pas présenté pendant la Citizen Con qui débute le 11 octobre. En effet, les devs auraient la tête dans le guidon pour tenter de respecter les délais. Mais c’est surtout la phrase suivante qui nous a fait sauter un battement :

We drew a line in the sand when we said 2026. I don’t know if we’re going to make it, I just know that we’re going to do every single thing possible to make it.

« Nous avons fixé une date butoir en disant 2026. Je ne sais pas si nous y arriverons, mais je sais que nous ferons tout notre possible pour y parvenir. »

On est vraiment très surpris. Nous qui croyions dur comme fer aux promesses de Saint Chris Roberts

  •  

L’accès anticipé de Bellum se précise pour le premier trimestre 2026

Dans une publication effectuée sur le site officiel de Bellum, les développeurs ont présenté la roadmap des futurs tests de leur milsim réaliste axé sur le teamplay. Souvenez-vous, au début de l’été, l’équipe avait ouvert les précommandes, avec des éditions allant de 36 $ à 300 $. Apparemment, c’est un succès, car toutes les versions à 300 $ ont été écoulées, quelques milliers de Standard et Deluxe ont été vendues, tandis que le gros de la troupe (78 % du total), est parti sur la Founder’s Edition à 96 $. Les propriétaires de cette dernière auront l’immense privilège de travailler gratuitement comme QA tester à partir du 21 novembre, et ceux de la Deluxe devraient pouvoir mettre les mains sur le jeu juste après le Nouvel An. Les autres, ces gens qui ont le mauvais goût d’être pauvres, devront attendre l’accès anticipé prévu – pour l’instant – pour le premier trimestre 2026.

Bellum - Timeline septembre 2025

Les développeurs profitent également de l’occasion pour parler des différents problèmes rencontrés jusqu’à présent, qui ont légèrement modifié leurs plans. Ils ont préféré focaliser leurs forces pour les résoudre, plutôt que d’avancer vers l’accès anticipé en se disant qu’ils reviendraient dessus. Ils estiment que perdre du temps maintenant leur en fera gagner énormément plus tard, quand la présence de bugs sera vraiment critique (c’est-à-dire quand les joueurs seront en train d’y jouer). Une démarche louable, beaucoup plus facile à suivre quand on est soutenu financièrement. Cela semble être le cas ici, notamment grâce aux précommandes, ce qui est rassurant pour le projet. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à consulter la publication directement sur le site de Bellum.

À la rédac, on est plutôt enthousiastes, car ils ont l’air de savoir où ils vont, et n’ont pas l’air de s’éparpiller sur trop de fonctionnalités en même temps. On est curieux de voir ce qu’ils veulent proposer pour se différencier des cadors du genre, comme Squad ou même Arma 3.

Si vous souhaitez soutenir le projet aveuglément, vous pouvez toujours précommander l’une des éditions du jeu depuis le site officiel. Sinon, il y a aussi un serveur Discord.

  •  

Borderlands 4

À l’époque bénie de la Xbox 360, j’ai essoré Borderlands 2. À l’époque décadente de l'émergence des sorties exclusives sur l'Epic Games Store, j’ai essoré Borderlands 3. Aujourd’hui, alors que la fin du monde a déjà eu lieu (désolé si je vous l’apprends), Borderlands 4 m’a essoré.
  •  

Un peu border

Borderlands 4 est sorti le 12 septembre dernier et a fait l'objet de plusieurs critiques quant à ses performances sur PC. Qu'à cela ne tienne, Randy Pitchford, PDG de Gearbox, a sa réponse toute prête, et quelle réponse : « Borderlands 4 est un jeu haut de gamme pour les joueurs haut de gamme, déclarait-il sur le réseau dont-on-ne-veut-plus-prononcer-le-nom-de-déodorant-masculin (anciennement Twitter). Si vous tentez de conduire un monster truck avec un moteur de souffleur de feuilles, vous risquez d'être déçu. » Malgré une poignée de crashs pas bien méchants sur sa RTX 2060, Soupape François a tout de même été déçu par le jeu – ce qui le fait donc fatalement échouer dans la catégorie des joueurs bas de gamme, il est un poil vexé maintenant. ER.
  •  

Revisitez l’histoire de la Seconde Guerre mondiale avec War Mechanic

Dévoilé sur la chaîne officielle YouTube d’IGN, War Mechanic, développé par le studio Chronospace, se présente comme un FPS solo en monde ouvert où la Seconde Guerre mondiale ne s’est pas terminée. Sur l’île de Nordhook, vous incarnerez un mercenaire nommé Jack Wallace ayant pour mission de découvrir la vérité derrière ces ruines abandonnées. Cependant, vous ne rencontrerez pas des super soldats nazis dotés d’une technologie avancée, mais bien des robots. À l’aide de votre arsenal et de votre véhicule personnalisable, vous irez affronter ces monstres de fer afin de récupérer de précieuses ressources pour améliorer votre base et vos compétences.

Si les robots n’ont pas l’air très fûtés, ils ne semblent pas trop être des sacs à PV, à première vue. Les environnements ont l’air plutôt variés et beaux. Du côté du gunplay, la présence d’un fusil à canon scié est rassurante, mais la réalisation a l’air tout de même un peu bancale. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer.

War mechanic n’a toujours pas de date de sortie. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

  •  

Eggspedition : un eggstraction shooter avec des dinos

Dans le courant de la semaine dernière, le studio Wildflame a dévoilé Eggspedition, leur FPS coopératif se déroulant dans un monde luxuriant peuplé de dinos. Dans une équipe composée quatre joueurs, vous aurez la périlleuse mission de trouver et d’extraire de précieuses ressources ainsi qu’un magnifique œuf de volaille préhistorique. Cependant, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, et maman dino ou d’autres espèces viendront vous mettre des bâtons dans les roues en n’hésitant pas à croquer l’un de vos membres. Chaque partie vous permettra d’engranger de l’argent pour améliorer votre arsenal, votre combinaison et autres équipements.

En dehors des cinématiques, on n’a rien de vraiment d’intéressant à se mettre sous la dent. Pas de gunplay, uniquement une équipe de bras cassés tentant de survivre en pleine nuit en criant dans tous les sens. Les graphismes n’ont pas l’air dégueu, mais pour le reste, il faudra attendre une bande-annonce de gameplay pour se faire une idée plus précise.

Amateurs de chasse aux œufs entre amis, Eggspedition dispose déjà d’une page Steam, depuis laquelle vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits, si vous êtes intéressé.

  •  

Le rétro-FPS cyberpunk Beyond Sunset est sorti d’accès anticipé

Le 12 septembre dernier, Beyond Sunset, un rétro-FPS cyberpunk développé sous GZDoom, est sorti en version 1.0 sur Steam. Il était arrivé en accès anticipé en novembre 2023, et avait régulièrement accueilli du nouveau contenu. Le chapitre final est donc dorénavant accessible, dans ce qui ressemble à l’ultime mise à jour majeure. Les patch notes nous décrivent ce que propose maintenant le jeu (5 zones, 4 boss, 29 ennemis…), ainsi que quelques corrections de bugs.

On avait trouvé le feeling franchement chouette lorsqu’on l’avait testé, avec ses grands niveaux très ouverts, façon mini open-world. Les mouvements étaient très vifs, et le gunfeel plutôt chouette. A priori, c’est toujours aussi bon si l’on se réfère aux avis Steam qui sont très positifs.

Si Beyond Sunset vous tente, vous pouvez le retrouver sur Steam en promotion à –25 % pour sa sortie, soit à peine plus de 7 € jusqu’au 19 septembre.

  •  

Neverlooted Dungeon est probablement reporté à 2026

La semaine dernière, Arnaud, l’unique développeur du studio Wild Mage Games, a enfin donné des nouvelles de Neverlooted Dungeon, son immersive sim médiéval et humoristique. Si vous lisez régulièrement NoFrag, vous savez sans doute qu’on attend le jeu de pied ferme depuis qu’on a découvert sa démo il y a quelques années. Entre-temps, le projet n’a eu cesse de s’étoffer, que ce soit visuellement ou en termes de fonctionnalités. Mais l’année dernière, il semblait bien parti pour une sortie début 2025, qui n’a finalement pas eu lieu. Dans ce nouveau devlog, le développeur nous fait part de ses progrès, mais aussi des difficultés qu’il a rencontrées. Apparemment, la dernière bêta organisée a été catastrophique : plus de 70 % des joueurs ont abandonné avant la fin du second niveau. Il explique que c’était la première fois qu’il organisait des tests avec des gens complètement extérieurs au projet : ils rataient des passages importants et mourraient en boucle comme des glands. Cela lui a permis de se rendre compte – dans la douleur – que le level design n’était donc pas assez clair, et la difficulté très mal dosée. Il s’est donc attelé à corriger tout cela, avant de lancer une nouvelle bêta dans les prochains mois.

Arnaud nous parle également du travail de polish de plusieurs niveaux, dont un qui a été énormément agrandi. On voit bien, au travers de ses descriptions, qu’il est réellement passionné par la création, et ça donne envie de voir le résultat. Il évoque aussi les améliorations qu’il a pu apporter sur les performances et le temps perdu sur les bugs aléatoires, menant inévitablement à des retards. C’est pourquoi il commence à douter d’une sortie cette année. En fonction des retours des prochains tests, il se pourrait donc que Neverlooted Dungeon ne puisse sortir qu’en 2026.

Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à consulter le dernier devlog directement sur le site officiel du jeu. En attendant de le voir pointer le bout de son épée, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis Steam et jouer à la démo.

  •  

Descenders Next

En 2019, avec Descenders, RageSquid nous rappelait une énième fois que le genre du rogue pouvait décidément se marier avec tout, même avec un jeu de descente en VTT. Le studio néerlandais nous revient avec une suite, Descenders Next, qui délaisse la petite reine pour la planche.
  •  

Torture géniale

Le 11 septembre dernier, Elden Ring : Nightreign a été agrémenté d'une grosse mise à jour qui comprend un nouveau mode intitulé « L'abîme de la nuit » : c'est un mode encore plus exigeant que le jeu de base, qui était déjà bien corsé, où il sera impossible de savoir à l'avance quel sera le Seigneur de la nuit que vous devrez affronter. Les ennemis seront encore plus hostiles, il y aura aussi tout un tas de nouvelles armes qui pourront présenter des désavantages et vous mettre dans le pétrin si vous ne prenez pas le temps de lire leur description, et la difficulté ira crescendo à mesure de votre périple. À ce stade, je pense que FromSoftware devrait directement livrer des instruments de torture à leurs joueurs (je suggère une poire d'angoisse pour commencer), le message serait plus clair. ER.
  •  

Tulikko

Vous savez ce qui m’énerve chez Philippe 4X ? Pas sa belgitude ni sa manie de sortir des jeux de plis ouzbeks de 1956 en disant « Ah bon, tu ne connais pas ça ? ». Non, ce qui m’agace c’est que, lorsqu’il s’agit de juger un jeu, les rares fois ou nous ne sommes pas tout à fait d’accord, il s’avère à chaque fois au bout d’un moment qu’il avait raison.
  •  

Les yeux dans les jeux

Vous vous souvenez de MindsEye, le jeu qui devait concurrencer GTA et qui a fini par récolter 3/10 en nos pages parce qu'on y croisait des PNJ qui s'évaporent sans crier gare et des camions qui tombent du ciel dans un pseudo-monde ouvert tout pourri ? En tout cas, le studio de développement Build a Rocket Boy s'en souvient – malgré le licenciement d'une centaine de personnes en juin dernier, l'équipe vient de publier un patch (qui ne sera, sans surprise, pas le dernier) début septembre afin de corriger une pléthore de bugs. « Les PNJ qui visent ou se trouvent à couvert ont désormais l'air plus naturel », peut-on notamment lire dans les patch notes. La route risque d'être longue. ER.
  •  

Télex

D'ici la fin de l'année, Pacific Drive fera son grand retour avec un DLC appelé « Whispers in the Woods », dans lequel il faudra partir sur les traces d'une mystérieuse secte au fin fond de la forêt. L'aventure devrait durer entre huit et douze (!!) heures, on retrouvera le plaisir de customiser sa petite titine et l'ambiance a l'air bien plus folk horror que le jeu de base, preuve que les développeurs d'Ironwood vivent dans ma tête sans payer de loyer. ER.
  •  

Pixies – Flower Power

Sorti dans le sillon de Sea salt and paper, Pixies en partage le minimalisme, mais pas l’excitante incertitude. Typiquement le genre de titre « qui se laisse jouer », dit-on dans le jargon pour rester poli. Un mince paquet de cartes peut-il le transformer en incontournable ? Ça dépend : vous croyez aux lutins ?
  •  

Neko Syndicate

Il y a des jeux qui vous caressent gentiment le cortex et vous murmurent « allons-y, petit génie ». Et puis il y a Neko Syndicate, qui, sous ses airs de petit jeu mignon, vous attrape par les neurones, vous les secoue comme un distributeur de bonbons bloqué, et vous hurle « OPTIMISE OU MEURS ». Un puzzle logistique déguisé en livraison de sushis, un cauchemar de quartier où chaque décision est une tentative désespérée de ne pas finir avec du saumon dans les chaussettes.
  •  

Undertale : 10 ans et toujours pas traduit

RPG singulier, héritier spirituel d’Earthbound et de Cave Story, Undertale sort le 15 septembre 2015, il y a dix ans, et bouleverse la scène indépendante. Le titre s’écoule à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde, suscite un nombre incalculable de produits dérivés et ouvre la voie à Deltarune, une suite au succès analogue. Pourtant, une décennie plus tard, celui qui est devenu un véritable classique moderne n’a pas connu la moindre localisation officielle autre que le japonais.
  •  

Discounty

D’abord, la boulangerie. Ensuite, le boucher-traiteur. Puis ce fut le tour du bar-tabac-presse-PMU-dépôt de pain-retrait d’espèces-vente de timbres-psychologue de fermer ses portes. Dans nos petits bourgs de campagne, les commerçants ferment boutique les uns après les autres.
  •  

Eternal Decks

J’attends Eternal Decks depuis Cannes. Il faut admettre que le design en jette, mais en plus, j’ai perdu. Il a fallu attendre quelques mois pour savoir si je pouvais faire mieux, mais nous y voilà.
  •  

Récap du Brutal Indies Unleashed Showcase : un bon tas de rétro-FPS

Vendredi soir, s’est déroulé le Brutal Indies Unleashed Showcase, organisé par l’influenceur ZlimBratSki. Son objectif : mettre en lumière les jeux indépendant violents, principalement des FPS. Chez NoFrag, on a déployé les grands moyens, puisqu’on l’a commenté en direct. Tous les jeux ne nous on pas intéressés, alors on vous fait un petit récap maison. Le live s’est achevé par un trailer de gameplay de Painted In Blood, sans doute le titre le plus impressionnant de la sélection.


Painted In Blood

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

À chaque fois que l’on aperçoit Painted in Blood, on reste sur le cul. La direction artistique est absolument magnifique, avec son mélange rétro et effets très modernes, et surtout, le gunfeel a l’air de déchirer. L’unique développeur a le bon goût de proposer une séquence ininterrompue, afin que l’on puisse profiter du gameplay en bavant. En plus, la date de sortie est enfin annoncée : ce sera le 23 octobre.

Darkenstein 3D

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Développé comme un hommage à Wolfentein 3D et DOOM, Darkenstein 3D est dans nos radars depuis quelques années. Reprenant l’indémodable thème de l’extermination de nazis, son gameplay nerveux et son gunplay bien gore montrent un titre mieux réalisé qu’une bonne partie de ses petits copains. Il a pourtant toujours été prévu de le sortir gratuitement. Mais avec l’arrivée de Microprose à l’édition, on pouvait craindre un virage payant. Il n’en est rien, comme l’indique le développeur dans un billet de blog Steam, qui en profite pour annoncer une date de sortie au 21 octobre. Une démo est disponible pour se faire une idée en attendant.

KVLT

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

En développement depuis maintenant quelques années, le rétro-FPS du studio argentin Evil Guinea Pig donne toujours envie. Il mêle Lovecraft et la Seconde Guerre mondiale, avec une direction artistique sympa et un gameplay qui semble plutôt chouette. Une démo est disponible, si vous voulez tester.

Project Warlock II

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Suite de Project Warlock premier du nom, ce second opus a quitté son accès anticipé fin mai et vous invite à incarner trois élèves du Warlock dans leurs propres aventures. Chaque personnage a son propre arsenal et son arbre compétences. Le gunfeel est bon et la direction artistique plutôt sympa. Il n’y a pas spécialement de nouveauté, mais pourquoi ne pas profiter d’un tel événement pour rappeler qu’il existe déjà de bons rétro-FPS ?

 

Shell Soldier

Genre : Fast-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Cela fait un moment que l’on n’avait pas eu de nouvelles de ce rétro-FPS inspiré par F.E.A.R. Visuellement sympathique, c’est surtout au niveau du gameplay qu’il semblait intéressant. Mais on a quand même l’impression qu’on nous montre un concept plutôt qu’un jeu. On est donc assez curieux de voir ce qu’il va réellement donner. Une démo est prévue pour le prochain Steam Néo Fest, on y jettera sans doute un coup d’œil.

Wanted 3D: Dead or Alive

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Développé avec le moteur GZDoom, Wanted 3D: Dead or Alive n’est pas sans rappeler un certain Outlaws, qui est ressort bientôt remastérisé par Nightdive. Les visuels nous plongent quelques dizaines d’années en arrière, avec des textures qui ont l’air d’être issues d’un FMV, et donnent une ambiance bien sympathique. Une démo a été mise à disposition, et on peut en voir un aperçu notamment chez ZlimBratSki.

HYPERVIOLENT

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Après plus de deux ans en accès anticipé, le rétro-FPS HYPERVIOLENT déploiera sa 1.0 le 23 septembre prochain. Après avoir répondu à un appel de détresse, vous vous retrouverez coincé sur un astéroïde minier où un mal inconnu a corrompu tous les occupants. Violent et bourrin à souhait, ce jeu avec des petites vibes à la System Shock nous avait bien plu pendant son accès anticipé.

PAPERHEAD

Genre : Fast-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam & démo

Des décors en papier, des ennemis en carton, mais beaucoup de sang et des mouvements très nerveux, c’est la promesse de PAPERHEAD, un fast-FPS que l’on pourrait presque qualifier de rétro dans ses intentions. On avait testé la démo (EP.0) il y a quelques temps, et on avait trouvé ça très bien.

Phobolis

Genre : rétro-FPS horrifique
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Itch.io

Un rétro-FPS horrifique, mais qui propose aussi un peu d’action. La direction artistique a l’air un peu barrée, mais nous donne quand même bien envie.

Relentless Frontier

Genre : rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Un rétro-FPS plutôt réputé chez les fans du genre, et qui a l’air assez dynamique. Il est sorti en accès anticipé en juillet 2024, et semble s’améliorer continuellement. Dernièrement, la mise à jour 0.6.0, LORE N’ VANIA, a apporté des logs pour étoffer le lore et des mécanismes pour renforcer l’aspect Metroidvania. Il y a aussi de nouvelles armes et d’autres trucs dans le genre, mais on vous laisse consulter le patch notes si ça vous intéresse.

Quite a Ride

Genre : Biking sim
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Quite a Ride propose un concept un peu original, puisqu’on se balade dans un monde infestées de créatures monstrueuses, à bicyclette. Il semble plutôt joli, et fait fortement penser à Pacific Drive dans son concept. Espérons qu’ils soit un peu moins chiant.

Stygian: Outer gods

Genre : RPG
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Alors qu’on s’attendait à un énième jeu d’horreur insipide, Stygian: Outer Gods nous avait agréablement surpris à sa sortie en accès anticipé en avril dernier. C’est un vrai RPG en vue subjective avec des touches d’infiltration, de puzzle et d’action. Certes, les performances ne sont pas terribles et les ennemis n’ont d’indicible que leurs capacités cognitives, mais l’ambiance est vraiment réussie. Les développeurs viennent de publier la roadmap, et promettent tout plein de nouveau contenu. D’ailleurs, une mise à jour est sortie il y a deux semaines, apportant notamment de nouveaux lieux.

Hexborn

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Encore un rétro FPS développé sous GZDoom, Hexborn est inspiré de Blood et d’élements de Vampire Survivors, avec une touche roguelite bien sentie. Les visuels sont rétros à souhait, entre sprites granuleux et effets occultes, et l’ambiance rappelle les vieux shooters bien sanglants. On y incarne un ancien cultiste piégé dans un labyrinthe démoniaque, avec des armes brutales et des perks aléatoires à chaque run. Pourquoi pas ?

DEADBOOT

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Avec son petit air d’Anger Foot, mais dans un style plus rétro, DEADBOOT paraît assez sympa. Des armes, des coups de pied et du sang, que faut-il réellement de plus ?

The Victor Initiative

Genre : Rétro-FPS horrifique
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Encore un jeu horrifique, mais cette fois-ci, avec une ambiance rétro. Il a le mérite de proposer une démo pour se faire une idée. On vous laissera tester !

Reclaim

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Reclaim est un FPS arcade stylisé qui mise sur la vitesse, les glissades et le score. On traverse une ville futuriste en dashant, grindant et en éliminant des ennemis pour maintenir son multiplicateur de puissance. L’idée rappelle un peu Turbo Overkill, avec ses glissades frénétiques et son ambiance cyberpunk, mais a priori en moins bien sur tous les points. Avec un peu de chance, il sera tout de même dans le haut du panier.

Berserker’s Domain

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Encore un rétro FPS sous GZDoom avec des éléments de roguelite. Mais pour le reste, ça part en roue libre totale. Pas de menu, pas de tutorial, pas de blabla. Chaque run est générée aléatoirement, avec des armes qui changent, des ennemis qui varient, et des upgrades qui n’ont aucun sens, du genre des combinaisons explosives juste là pour faire du bruit. Visuellement, c’est crade, les sprites explosent de partout, et l’ambiance rappelle les vieux FPS des années 3DFX.

Sulfur

Genre : Roguelite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Un petit roguelite en accès anticipé avec un effet dessiné très bien réalisé, mais qui n’a pas trop accroché aux membres de la rédac. Pourtant, les mécaniques sont bonnes, mais le gunfeel est peut-être un peu mou pour qu’on ait envie de continuer après quelques heures. N’hésitez pas à tester quand même si vous appréciez le genre, car le titre est bien fini, alors qu’il n’est pas encore sorti en version finale. En plus, les devs viennent de sortir un nouveau biome : le désert. Allez consulter le patch notes pour plus d’info.

Gunstoppable

Genre : Roguelite
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un roguelite aérien aux couleurs criardes, avec beaucoup trop d’effets visuels. Le trailer nous a fait très mal aux yeux, et ça a l’air parfaitement dispensable.

Spyrit Walker

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Annoncé il y a un an (mais on l’avait raté), Spyrit Walker nous fera explorer un monde Weird Western, à savoir des cowboys mélangés à du surnaturel, seul ou en coop. L’ambiance, et même le design des ennemis, rappellent assez fortement Blood West, mais en plus moche, avec un framerate au ras des pâquerettes et des puzzles.

DEFICIT

Genre : Immersive sim / infiltration
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Item42 (Perish) continue d’en montrer un peu plus sur son prochain jeu, annoncé comme un immersive sim. Cette dernière vidéo présente les différentes options offensives dont le joueur pourra faire usage : armes à feu, armes de mêlée, éléments de décor à jeter sur ses adversaires, mines… Rien de révolutionnaire, mais si c’est plaisant à jouer, pourquoi pas ?

Mala Petaka

Genre : Rétro-FPS
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam et démo

Lui aussi développé sous GZDoom, ce rétro-FPS haut en couleur nous fera traverser différents univers pour dégommer aliens et autres robots peu amiables. En développement depuis plus de trois ans, Mala Petaka sortira en 1.0 le 25 septembre.

Delusion Out Of Space

Genre : Horreur
Fiche du jeu sur NoFrag // Page Steam

Un jeu d’action / horreur inspiré par Lovecraft, d’après les dires du développeur. À la vue du trailer, on comprend qu’on devra s’échapper d’un vaisseau extraterrestre plein de néons bleus, en marchant à deux à l’heure avec un headbob à donner le mal de mer. Sans oublier le framerate à 10 FPS dès qu’il faudra tirer sur deux ou trois bestioles moches en reculant. Fascinant.

  •