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EVE Vanguard lance son alpha ouverte : épargnez votre bande passante

On n’était pas tout à fait sûrs que la nouvelle alpha d’EVE Vanguard ouverte depuis le 16 septembre soit accessible à tous, car tous les précédents tests demandaient d’avoir un compte à 12 € ou 20 € par mois. Mais on a pu constater cette fois-ci que tout le monde pouvait participer, malheureusement. Manifestement, les développeurs islandais de CCP ont été un peu trop optimistes en permettant à des gens qui ne sont pas déjà acquis à la cause de tester leur extraction shooter dans l’univers d’EVE Online. En effet, c’est une purge. Comme le dit l’adage, ce qui ne nous tue pas nous rend paraplégique : les échecs qu’ont été Dust 514, une exclusivité console annulée en 2013, puis Project Nova, un autre projet de FPS avorté en 2022, n’ont pas permis à l’équipe de se remettre en question en abandonnant toute idée de jeu en vue subjective. Parfois, la frontière entre persévérance et acharnement est un peu floue. Là, c’est parfaitement net : arrêtez s’il vous plaît.

Alors ok, ce n’est qu’une alpha… Mais il faut se rendre à l’évidence, ce ne sera jamais bon. Le feeling est dégueulasse, les déplacements sont mous et lents, les ennemis IA sont risibles, l’interface est à chier et brouillonne, les objectifs sont nuls… Visuellement, par contre, c’est juste correct. Mais la direction artistique est assez peu inspirée, montrant des textures quelquefois assez grossières et un sol bien moche.

Si vous avez envie de vous faire du mal, rien ne vous empêche de tester par vous-même. Pour cela, il suffit d’aller sur le site officiel et de télécharger le launcher. Si vous préférez attendre au moins qu’il s’améliore un peu, vous pouvez toujours ajouter EVE Vanguard à votre liste de souhaits depuis Steam. L’accès anticipé est pour l’instant prévu pour l’été 2026, mais on n’est vraiment pas pressés.

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Sortie de The Red Strain, la nouvelle extension d’Atomfall

Comme annoncé en ce début de mois, The Red Strain, le nouveau DLC d’Atomfall développé par le studio Rebellion, est sorti ce 16 septembre. Comme à leur habitude, les devs ont en profité pour publier un billet de blog Steam accompagné d’un trailer de lancement. Vous pouvez désormais parcourir une nouvelle zone, Test Site Moriah, où réside robots tueurs, humains modifiés et un mystérieux virus. De plus, vous profiterez de nouvelles armes, compétences et équipements pour vous défendre efficacement.

Comme la bande-annonce ne semblait pas assez explicite, le studio a publié une longue vidéo gameplay au cas où vous n’auriez toujours pas compris comment fonctionnent les mécaniques du jeu, après vous êtes tout de même farcis l’aventure principale et le premier DLC en théorie.

Si vous êtes intéressé par cette nouvelle aventure, il vous faudra débourser environ 20 € pour le DLC solo (comme pour Wicked Isle, la première extension) sur Steam ou l’Epic Games Store, et a priori, ce dernier ne semble pas inclus dans l’édition deluxe. Pour l’occasion, les différentes éditions d’Atomfall et les premiers DLC sont en promotion sur Steam jusqu’au 22 septembre. Le jeu de base est également inclus dans le Xbox Game Pass.

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Dying Light : The Beast

Attention à ne pas vous méprendre, The Beast n'est pas un troisième épisode de Dying Light. Même s’il cherche désespérément à rentrer en soirée avec ses deux grands frères, ce stand-alone a pour le moment tout du gringalet qui reste coincé sur le trottoir devant la boîte de nuit.
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Towa and the Guardians of the Sacred Tree

Dans la plus grande discrétion, Bandai Namco et le studio tokyoïte Brownies (notamment composé d’exfiltrés de Brownie Brown) proposent un genre sur lequel on ne les attendait pas du tout, le roguelite, et encore moins celui d’une réinterprétation de la formule qui avait fait le succès d’Hades.
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Machine arrière chez Paradox pour Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 : tous les clans seront dans la version de base

Dans un billet de blog Steam publié hier, Paradox, l’éditeur de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2, a annoncé faire machine arrière sur sa décision de facturer deux clans en plus des quatre du jeu de base. Alors que les clans Lasombra et Toreador n’étaient initialement inclus que dans l’édition à 90 € ou dans un DLC à 22 €, un grand nombre de joueurs avaient manifesté leur mécontentement. Et c’est normal, compte tenu du fait que l’on ne parle pas ici de cosmétique, mais bien de pans entiers de gameplay.

Dans son message sur Steam, l’éditeur remercie « la communauté pour ses commentaires sincères sur Bloodlines 2 et l’édition Premium ». Une jolie tournure pour décrire un torrent d’insultes, d’appels au piratage ou au boycott. Beaucoup – dont nous – avaient également interprété ce DLC comme un manque de confiance dans le titre, et donc une tentative pour récupérer un max de thunes avant les premières reviews. Ce revirement de situation est donc très bien accueilli, mais restons prudents sur la qualité du jeu, mieux vaut patienter pour savoir ce qu’il vaut réellement.

En attendant la sortie de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 le 21 octobre prochain, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam ou Epic Games Store.

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Vive le roi

À tout seigneur, tout honneur, parlons donc de Vive le roi, la réédition par Jean-Michel Maman, chez Spiel-ou-Face, du Viva il Ré de Stefano Luperto. J’avoue que je n’y avais jamais joué et que je ramenais cette boîte d’un jeu repensé, nettoyé et retravaillé plutôt comme un trésor offert par une idole.
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Escape From Tarkov sur Steam : il faudra racheter le jeu si l’on veut lier son compte

Nikita l’avait annoncé, la page Steam d’Escape From Tarkov est enfin en ligne. Si celle-ci n’indique pas de date de sortie pour le jeu, on peut tout de même supposer qu’il pourrait arriver sur la plateforme de Gaben le 15 novembre pour la sortie en 1.0. En attendant, vous pouvez profiter d’une superbe page traduite par IA, décrivant l’extraction shooter originel, celui par qui tout a commencé et à qui on doit tout. Fidèles à leurs habitudes de trolls, des membres de la communauté ont ajouté le tag Hentai et Contenu à caractère sexuel, sans doute pour faire référence à la taille de son anus à la fin d’un raid sur deux.

Escape From Tarkov sur Steam
Ah oui, Escape From Tarkov, ce Borderlands-like !

Pour accompagner cette page, Battlestate Games a publié une FAQ sur son site officiel, qui n’a pas manqué de faire réagir. En effet, il y est indiqué que si vous possédez déjà un compte pour Escape From Tarkov, vous devrez quand même racheter le jeu sur Steam pour pouvoir lier le compte, et ainsi profiter de l’intégration de la plateforme. Si de prime abord, on pourrait trouver la manœuvre un peu limite, ce n’est pas si différent d’un jeu proposé sur l’Epic Games Store, qui sortirait ensuite sur Steam. D’autre part, même s’il est indiqué que le jeu sera complètement réinstallé si l’on passe par Steam, un nouveau joueur devra tout de même créer un compte Battlestate. Il est donc plus que probable que le launcher que l’on voit depuis huit ans sera requis, même dans ce cas. Pour l’instant, on n’a pas de détails sur ce que pourrait apporter la version Steam. Il y aura au moins les succès, mais la gestion des amis steam sera-t-elle effective ? Rien n’est moins sûr. Ce qui fait qu’il n’y aurait pas vraiment d’intérêt à posséder le jeu sur Steam, surtout que l’on peut déjà ajouter des jeux non-Steam dans l’interface pour bénéficier de l’overlay et des fonctionnalités d’enregistrement.

Par contre, l’avantage pour les nouveaux joueurs est indéniable : le prix affiché est celui que l’on paye, contrairement au site officiel, et il sera possible de se faire rembourser le jeu, grâce au droit de rétractation. Dans tous les cas, vous pouvez d’ores et déjà ajouter Escape From Tarkov à votre liste de souhaits depuis sa page Steam si vous en avez envie, tout en spéculant sur les fonctionnalités qui pourraient arriver en 1.0 le 15 novembre.

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Portrait de Melville Tilh-Plunvenn

Sur les forums, en convention, en rencontrant John Grümph ou en pratiquant des jeux comme Wushu ou Psi*run, Melville Tilh-Plunvenn s’est créé une culture ludique vaste que l’autrice utilise aujourd’hui de façon assez cérébrale.
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[TEST] Moros Protocol : un rétro-roguelite addictif et joussif

Annoncé il y a six mois, Moros Protocol nous avait bien plu grâce à ses visuels rétros et son aspect nerveux. La petite équipe grecque de Pixel Reign semblait avoir trouvé la bonne recette, puisque quelques mois plus tard, la démo nous avait également convaincus. De petites salles à découvrir, des upgrades à appliquer, de la méta-progression, et un bon feeling. Que demander de plus ? Quand l’éditeur nous a contactés pour nous proposer de tester le jeu en avance, on a donc sauté sur l’occasion. Et on a bien fait, c’est l’une des meilleures expériences du genre de cette année.

Genre : Roguelite | Développeurs : Pixel Reign | Éditeur : Super Rare Originals | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Langues : anglais, français | Configuration recommandée : i5 4ème génération, 8 Go de RAM, GTX 1050ti | Date de sortie : 18/10/2025 | Durée : une vingtaine d’heures

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

Encore un roguelite ?

Moros Protocol est un rogelite pur jus. Le concept n’est donc pas original, mais qu’est-ce qu’il est bien employé ici ! On incarne un soldat de l’espace qui infiltre un vaisseau suite à un message de détresse, ou quelque chose comme ça. Mais on se rend rapidement compte qu’une sorte de corruption organique est passée par là, et a tué tout le monde. Notre but sera de parcourir une succession de différentes salles agencées de manière procédurale. À la manière d’un Binding of Isaac, les portent se verrouillent une fois entré dans la pièce, et se rouvrent lorsqu’on l’a nettoyée de tous ses ennemis. Évidemment, au début, on ne dispose que de capacités très limitées et d’armes un peu pourraves. Nos adversaires sont aussi nivelés pour qu’on ne se prenne pas une rouste dès le départ. Pendant les runs, on sera amené à trouver de nouvelles armes et des upgrades, qui seront perdues à notre mort, ou à la fin du biome. Par contre, on amassera également des BioBoost, qui permettront d’améliorer notre personnage de manière pérenne entre chaque run. Chacun des trois biomes est divisé en trois séries de trois salles, entrecoupées d’un combat de boss. Pas trop de surprise ici non plus, puisqu’ils ont chacun leurs patterns, qu’il faudra apprendre pour s’en sortir sans trop de dégâts. S’ils sont compliqués les premières fois, les vaincre se révèle vraiment satisfaisant une fois qu’on a compris la méthode.

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Énoncées comme cela, ces mécaniques ne semblent pas extraordinaires. C’est du déjà vu. Pourtant, les développeurs ont réussi à régler leur jeu au poil de cul pour que chaque aspect soit gratifiant et addictif. Avec quelques upgrades, la plupart des armes sont très agréables à utiliser et permettent de rapidement progresser, jusqu’au prochain boss. Ne croyez pas pour autant que le jeu est facile et qu’il se parcourt les doigts dans le nez. Non, on meurt très souvent, et on recommence. Mais comme l’agencement n’est jamais le même, on n’a pas la sensation de refaire la même chose à chaque fois. Certaines zones sont vastes et dégagées, alors que d’autres sont toutes petites, étriquées ou bardées de pièges.

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Une bonne décharge d’adrénaline

Et la coop ? Déjà génial en solo, Moros Protocol est tout aussi fun en coop à deux joueurs. Que dire de plus ?

Le gunfeel de Moros Protocol est aussi très réussi. Malgré son aspect rétro-FPS, les effets visuels et le sound design procurent une bonne sensation de puissance, en particulier avec les armes à feu. Celles à énergies sont également bien sympathiques, notamment cette sorte de laser, ou un genre de lance-grenades énergétique. On peut utiliser son arme de corps-à-corps, mais il faut avouer qu’un peu de distance n’est pas du luxe pour éviter de perdre trop de vie. Les mouvements, quant à eux, sont très nerveux, en partie grâce au dash et à l’air control, qui permettent de se déplacer prestement entre les ennemis et utiliser les bidons explosifs à bon escient. Nos adversaires ne brillent pas particulièrement par leur intelligence, mais dans ce type de jeu, ce n’est clairement pas un problème. Si les premiers niveaux n’opposent pas énormément de résistance, plus on avance, plus on aura tendance à rencontrer un grand nombre d’ennemis. Il faudra alors commencer à gérer la priorité des cibles et faire un peu de crowd control. C’est avec une grande satisfaction qu’un petit ralenti nous indique qu’on a abattu notre dernier monstre, généralement dans une grande gerbe d’hémoglobine délicieusement gore, qui vient parfaire le tableau des divers morceaux de chairs éparpillés dans la pièce.

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Une débauche de gros pixels dégoulinants

La direction artistique a beau être rétro, les membres sanguinolents et les éclaboussures sur les murs sont légion. Les visuels sont très réussis, mêlant gros pixels, particules et lumières modernes dans un maelstrom franchement efficace. Du côté des performances, il n’y a rien à dire. Il fonctionne aussi bien sur un monstre de puissance avec une RTX 4090 que sur mon PC portable doté d’un Core I5 13500H et d’une 4060. J’ai rencontré quelques bugs, notamment sur certains boss, mais les développeurs étaient encore en train de bosser dessus à ce moment. Ils devraient avoir tout réglé d’ici la sortie. Cela ne m’a pas empêché d’adorer le jeu et de vaincre le dernier boss en un peu plus de 20 heures.

Une super expérience

Moros Protocol est un excellent roguelite, avec une direction artistique très chouette et un gunfeel vraiment satisfaisant. Comme tous les jeux du genre, il faut prendre le temps de monter en puissance, mais on ne se lasse jamais de recommencer, notamment grâce à l’agencement procédural des salles. Les explosions gores lorsque l’on dézingue les ennemis sont très plaisantes, tandis que les affrontements contre les boss, qui demandent un peu de pratique et d’apprentissage des patterns, procurent un grand sentiment de satisfaction lorsqu’on les vainc. Si vous n’avez qu’un seul roguelite à faire cette année, c’est celui-là qu’il faut prendre. En plus, on peut y jouer à deux en coop !

Si Moros Protocol vous tente, notre partenaire Gamesplanet propose une réduction de 31 % pour la sortie, soit un prix de 17 € jusqu’au 2 octobre.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Quelle surprise ! Squadron 42 pourrait ne pas sortir en 2026

On en tombe des nues ! La semaine dernière, lors d’un Star Citizen Live dédié à la technique, Jared Huckaby, le directeur du contenu, a expliqué que Squadron 42 ne sera pas présenté pendant la Citizen Con qui débute le 11 octobre. En effet, les devs auraient la tête dans le guidon pour tenter de respecter les délais. Mais c’est surtout la phrase suivante qui nous a fait sauter un battement :

We drew a line in the sand when we said 2026. I don’t know if we’re going to make it, I just know that we’re going to do every single thing possible to make it.

« Nous avons fixé une date butoir en disant 2026. Je ne sais pas si nous y arriverons, mais je sais que nous ferons tout notre possible pour y parvenir. »

On est vraiment très surpris. Nous qui croyions dur comme fer aux promesses de Saint Chris Roberts

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L’accès anticipé de Bellum se précise pour le premier trimestre 2026

Dans une publication effectuée sur le site officiel de Bellum, les développeurs ont présenté la roadmap des futurs tests de leur milsim réaliste axé sur le teamplay. Souvenez-vous, au début de l’été, l’équipe avait ouvert les précommandes, avec des éditions allant de 36 $ à 300 $. Apparemment, c’est un succès, car toutes les versions à 300 $ ont été écoulées, quelques milliers de Standard et Deluxe ont été vendues, tandis que le gros de la troupe (78 % du total), est parti sur la Founder’s Edition à 96 $. Les propriétaires de cette dernière auront l’immense privilège de travailler gratuitement comme QA tester à partir du 21 novembre, et ceux de la Deluxe devraient pouvoir mettre les mains sur le jeu juste après le Nouvel An. Les autres, ces gens qui ont le mauvais goût d’être pauvres, devront attendre l’accès anticipé prévu – pour l’instant – pour le premier trimestre 2026.

Bellum - Timeline septembre 2025

Les développeurs profitent également de l’occasion pour parler des différents problèmes rencontrés jusqu’à présent, qui ont légèrement modifié leurs plans. Ils ont préféré focaliser leurs forces pour les résoudre, plutôt que d’avancer vers l’accès anticipé en se disant qu’ils reviendraient dessus. Ils estiment que perdre du temps maintenant leur en fera gagner énormément plus tard, quand la présence de bugs sera vraiment critique (c’est-à-dire quand les joueurs seront en train d’y jouer). Une démarche louable, beaucoup plus facile à suivre quand on est soutenu financièrement. Cela semble être le cas ici, notamment grâce aux précommandes, ce qui est rassurant pour le projet. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à consulter la publication directement sur le site de Bellum.

À la rédac, on est plutôt enthousiastes, car ils ont l’air de savoir où ils vont, et n’ont pas l’air de s’éparpiller sur trop de fonctionnalités en même temps. On est curieux de voir ce qu’ils veulent proposer pour se différencier des cadors du genre, comme Squad ou même Arma 3.

Si vous souhaitez soutenir le projet aveuglément, vous pouvez toujours précommander l’une des éditions du jeu depuis le site officiel. Sinon, il y a aussi un serveur Discord.

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Borderlands 4

À l’époque bénie de la Xbox 360, j’ai essoré Borderlands 2. À l’époque décadente de l'émergence des sorties exclusives sur l'Epic Games Store, j’ai essoré Borderlands 3. Aujourd’hui, alors que la fin du monde a déjà eu lieu (désolé si je vous l’apprends), Borderlands 4 m’a essoré.
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Un peu border

Borderlands 4 est sorti le 12 septembre dernier et a fait l'objet de plusieurs critiques quant à ses performances sur PC. Qu'à cela ne tienne, Randy Pitchford, PDG de Gearbox, a sa réponse toute prête, et quelle réponse : « Borderlands 4 est un jeu haut de gamme pour les joueurs haut de gamme, déclarait-il sur le réseau dont-on-ne-veut-plus-prononcer-le-nom-de-déodorant-masculin (anciennement Twitter). Si vous tentez de conduire un monster truck avec un moteur de souffleur de feuilles, vous risquez d'être déçu. » Malgré une poignée de crashs pas bien méchants sur sa RTX 2060, Soupape François a tout de même été déçu par le jeu – ce qui le fait donc fatalement échouer dans la catégorie des joueurs bas de gamme, il est un poil vexé maintenant. ER.
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Revisitez l’histoire de la Seconde Guerre mondiale avec War Mechanic

Dévoilé sur la chaîne officielle YouTube d’IGN, War Mechanic, développé par le studio Chronospace, se présente comme un FPS solo en monde ouvert où la Seconde Guerre mondiale ne s’est pas terminée. Sur l’île de Nordhook, vous incarnerez un mercenaire nommé Jack Wallace ayant pour mission de découvrir la vérité derrière ces ruines abandonnées. Cependant, vous ne rencontrerez pas des super soldats nazis dotés d’une technologie avancée, mais bien des robots. À l’aide de votre arsenal et de votre véhicule personnalisable, vous irez affronter ces monstres de fer afin de récupérer de précieuses ressources pour améliorer votre base et vos compétences.

Si les robots n’ont pas l’air très fûtés, ils ne semblent pas trop être des sacs à PV, à première vue. Les environnements ont l’air plutôt variés et beaux. Du côté du gunplay, la présence d’un fusil à canon scié est rassurante, mais la réalisation a l’air tout de même un peu bancale. On attendra d’en voir un peu plus pour se prononcer.

War mechanic n’a toujours pas de date de sortie. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Eggspedition : un eggstraction shooter avec des dinos

Dans le courant de la semaine dernière, le studio Wildflame a dévoilé Eggspedition, leur FPS coopératif se déroulant dans un monde luxuriant peuplé de dinos. Dans une équipe composée quatre joueurs, vous aurez la périlleuse mission de trouver et d’extraire de précieuses ressources ainsi qu’un magnifique œuf de volaille préhistorique. Cependant, on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, et maman dino ou d’autres espèces viendront vous mettre des bâtons dans les roues en n’hésitant pas à croquer l’un de vos membres. Chaque partie vous permettra d’engranger de l’argent pour améliorer votre arsenal, votre combinaison et autres équipements.

En dehors des cinématiques, on n’a rien de vraiment d’intéressant à se mettre sous la dent. Pas de gunplay, uniquement une équipe de bras cassés tentant de survivre en pleine nuit en criant dans tous les sens. Les graphismes n’ont pas l’air dégueu, mais pour le reste, il faudra attendre une bande-annonce de gameplay pour se faire une idée plus précise.

Amateurs de chasse aux œufs entre amis, Eggspedition dispose déjà d’une page Steam, depuis laquelle vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits, si vous êtes intéressé.

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Le rétro-FPS cyberpunk Beyond Sunset est sorti d’accès anticipé

Le 12 septembre dernier, Beyond Sunset, un rétro-FPS cyberpunk développé sous GZDoom, est sorti en version 1.0 sur Steam. Il était arrivé en accès anticipé en novembre 2023, et avait régulièrement accueilli du nouveau contenu. Le chapitre final est donc dorénavant accessible, dans ce qui ressemble à l’ultime mise à jour majeure. Les patch notes nous décrivent ce que propose maintenant le jeu (5 zones, 4 boss, 29 ennemis…), ainsi que quelques corrections de bugs.

On avait trouvé le feeling franchement chouette lorsqu’on l’avait testé, avec ses grands niveaux très ouverts, façon mini open-world. Les mouvements étaient très vifs, et le gunfeel plutôt chouette. A priori, c’est toujours aussi bon si l’on se réfère aux avis Steam qui sont très positifs.

Si Beyond Sunset vous tente, vous pouvez le retrouver sur Steam en promotion à –25 % pour sa sortie, soit à peine plus de 7 € jusqu’au 19 septembre.

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Neverlooted Dungeon est probablement reporté à 2026

La semaine dernière, Arnaud, l’unique développeur du studio Wild Mage Games, a enfin donné des nouvelles de Neverlooted Dungeon, son immersive sim médiéval et humoristique. Si vous lisez régulièrement NoFrag, vous savez sans doute qu’on attend le jeu de pied ferme depuis qu’on a découvert sa démo il y a quelques années. Entre-temps, le projet n’a eu cesse de s’étoffer, que ce soit visuellement ou en termes de fonctionnalités. Mais l’année dernière, il semblait bien parti pour une sortie début 2025, qui n’a finalement pas eu lieu. Dans ce nouveau devlog, le développeur nous fait part de ses progrès, mais aussi des difficultés qu’il a rencontrées. Apparemment, la dernière bêta organisée a été catastrophique : plus de 70 % des joueurs ont abandonné avant la fin du second niveau. Il explique que c’était la première fois qu’il organisait des tests avec des gens complètement extérieurs au projet : ils rataient des passages importants et mourraient en boucle comme des glands. Cela lui a permis de se rendre compte – dans la douleur – que le level design n’était donc pas assez clair, et la difficulté très mal dosée. Il s’est donc attelé à corriger tout cela, avant de lancer une nouvelle bêta dans les prochains mois.

Arnaud nous parle également du travail de polish de plusieurs niveaux, dont un qui a été énormément agrandi. On voit bien, au travers de ses descriptions, qu’il est réellement passionné par la création, et ça donne envie de voir le résultat. Il évoque aussi les améliorations qu’il a pu apporter sur les performances et le temps perdu sur les bugs aléatoires, menant inévitablement à des retards. C’est pourquoi il commence à douter d’une sortie cette année. En fonction des retours des prochains tests, il se pourrait donc que Neverlooted Dungeon ne puisse sortir qu’en 2026.

Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à consulter le dernier devlog directement sur le site officiel du jeu. En attendant de le voir pointer le bout de son épée, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis Steam et jouer à la démo.

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Descenders Next

En 2019, avec Descenders, RageSquid nous rappelait une énième fois que le genre du rogue pouvait décidément se marier avec tout, même avec un jeu de descente en VTT. Le studio néerlandais nous revient avec une suite, Descenders Next, qui délaisse la petite reine pour la planche.
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Torture géniale

Le 11 septembre dernier, Elden Ring : Nightreign a été agrémenté d'une grosse mise à jour qui comprend un nouveau mode intitulé « L'abîme de la nuit » : c'est un mode encore plus exigeant que le jeu de base, qui était déjà bien corsé, où il sera impossible de savoir à l'avance quel sera le Seigneur de la nuit que vous devrez affronter. Les ennemis seront encore plus hostiles, il y aura aussi tout un tas de nouvelles armes qui pourront présenter des désavantages et vous mettre dans le pétrin si vous ne prenez pas le temps de lire leur description, et la difficulté ira crescendo à mesure de votre périple. À ce stade, je pense que FromSoftware devrait directement livrer des instruments de torture à leurs joueurs (je suggère une poire d'angoisse pour commencer), le message serait plus clair. ER.
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Tulikko

Vous savez ce qui m’énerve chez Philippe 4X ? Pas sa belgitude ni sa manie de sortir des jeux de plis ouzbeks de 1956 en disant « Ah bon, tu ne connais pas ça ? ». Non, ce qui m’agace c’est que, lorsqu’il s’agit de juger un jeu, les rares fois ou nous ne sommes pas tout à fait d’accord, il s’avère à chaque fois au bout d’un moment qu’il avait raison.
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