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Télex

Mouse : P.I. For Hire, le boomer shooter aux animations en noir et blanc sublimes que Sébum attend fébrilement depuis l'année dernière, a enfin une date de sortie : le 19 mars 2026. ER.
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Krafton (Subnautica 2) + IA =

Le 23 octobre dernier, l’éditeur coréen Krafton a fait savoir qu’il devenait une entreprise « AI First » et qu’il allait investir 100 milliards de wons (60,5 millions d’euros) dans un cluster de GPU. Vous pouvez aller vous rhabiller avec votre 5090 à 3 000 balles. Et ça tombe bien, ils avaient justement réussi à économiser 200 millions d’euros cet été, en virant les ex-dirigeants d’Unknown Worlds, car il les accusait de n’avoir rien glandé, tout en forçant pour une sortie anticipée de Subnautica 2. Heureusement, la direction de Krafton a LA solution, puisque l’IA sera « l’outil prioritaire pour résoudre les problèmes et étendre le rôle des individus ainsi que leur champ d’action », tout en automatisant les process. Vous n’avez pas compris ? Pour la même masse salariale, l’entreprise veut multiplier la production en donnant plus de travail et de responsabilités à chaque salarié ! En voilà une bonne idée, parfaitement adaptée à la création artistique. De l’IA dans l’automatisation, de l’IA dans la R&D, de l’IA dans les workflows, de l’IA dans les jeux… Dans leur communiqué de 39 lignes, on compte pas moins de 41 occurrences du terme « IA », preuve qu’ils savent vraiment de quoi ils parlent !

On ne va pas vous mentir, ça ne sent pas très bon pour Subnautica 2, qui, selon l’éditeur, ne propose pas encore assez de contenu pour sortir avant 2026. Vu l’annonce, il est donc assez probable que l’IA s’immisce dans les moindres interstices possibles. Pour l’occasion, on a demandé à notre intelligence artificielle maison, NoGPT, de leur filer un coup de main. Elle nous a pondu ce magnifique rendu. On espère qu’il sera retenu pour la nouvelle direction artistique.

Subnautica 2 by NoGPT
Generated by NoGPT 24.245
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1348 Ex Voto

1348 Ex Voto est le tout premier titre du studio indépendant Sedleo (« c’est une histoire classique de gens qui commencent à développer leur jeu dans leur garage », nous expliquera le fondateur, Tom Oceano, lors de la présentation), et on y incarnera Aeta, une chevaleresse errante qui cherche à retrouver son amie Bianca dans une Italie médiévale ravagée par les conflits.
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Contrôle surprise

Nous avons quelques nouvelles du rachat d'EA par un consortium mené par toute une armée de super-vilains (pour rappel, le PIF, Silver Lake et Affinity Partners) : dans une FAQ destinée aux employés de la boîte, on apprend que l'éditeur assure être dans une « bonne position financière » (malgré ses quelque 20 milliards de dette, donc) et entend bien préserver son « contrôle créatif ». Sachant que c'était peu ou prou le même discours que tenait SNK (dont le PIF détient 96 % des parts depuis 2022) avant que Cristiano Ronaldo ne débarque sans aucune raison valable dans Fatal Fury : City of the Wolves, permettez-moi d'être dubitative – on en reparle quand Mohammed ben Salmane débarquera sous forme de DLC dans les Sims. ER.
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Entretien avec Léo Blandin, auteur de La Cour de Versailles

La Cour de Versailles, sorti le 21 février 2025, ne résulte pas de la commande d’un musée français. Toutefois, porté par la société Chèvre Édition, basée à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, ce jeu donne la part belle à l’art. En effet, il présente des œuvres de peintres comme Pierre Mignard (1612-1695), Nicolas de Largillière (1656-1746) et Hyacinthe Rigaud (1659-1743), parmi d’autres. Son auteur, Léo Blandin, épaulé notamment par Virginie Veniger, explique les motivations de ce projet et sa façon d’incorporer des sujets artistiques dans son jeu.
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Single Player Tarkov

Oh, ne le niez pas, je sais que vous avez acheté Escape From Tarkov. Peut-être en 2016, lorsque ses premières versions bêta sont arrivées. Ou quelques années plus tard, attiré par toutes les belles choses que vos amis (et Canard PC) vous racontaient sur ce jeu.
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Football Manager 26

Janvier 1998, dans la rédaction du magazine Joystick : « Ah tiens, Ivan, puisque tu joues au foot avec les consoleux du magazine Joypad, tu vas nous faire Adidas Power Soccer pour Joystick n° 90. Tant que tu y es, prends aussi L’Entraîneur 97/98, c’est du foot. »
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Vous ne rêvez pas : ROUTINE annonce une date de sortie pour le 4 décembre

C’est par le biais d’un court trailer que les développeurs de ROUTINE nous ont annoncé la date de sortie de leur jeu. L’aventure se déroulera dans un futur alternatif sur une base lunaire abandonnée où vous devrez survivre à une menace qui semble implacable. Un peu comme Alien: Isolation. Malheureusement, mis à part une vidéo publiée par nos confrères d’IGN, on a pas grand chose à se mettre sous la dent.

On se contentera donc de quelques bribes de gameplay en attendant la sortie du jeu de Lunar Software. Depuis leur retour en 2022, la communication autour du jeu est toujours aussi merdique et on aurait espéré en voir un peu plus depuis toutes ces années.

En attendant la sortie en décembre, si vous êtes excités par le fait d’avoir vu deux screenshots et 5 secondes de gameplay en 13 ans de développement, vous pouvez ajouter ROUTINE à votre liste de souhaits Steam.

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Sortez la chapka, Hail to the Rainbow sortira le 27 novembre

Comme il l’indiquait en octobre, le développeur de Hail to the Rainbow visait une sortie fin novembre, début décembre. Ça se précise, puisqu’il vient d’annoncer, à travers une nouvelle bande-annonce, la date de sortie officielle de son jeu d’aventure narratif pour le 27 novembre.

Malgré quelques passages horrifiques dont se seraient bien passés certains membres de la rédac, la démo nous avait bien plu dans l’ensemble, notamment grâce à une direction artistique soignée et une esthétique qui rappelle un peu Atomic Heart.

En attendant la sortie, si vous souhaitez vous immerger dans l’univers d’Hail to the Rainbow, la démo est toujours disponible et vous pouvez, par la même occasion, l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.

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Menace

Overhype Studios, déjà coupables de l’excellent Battle Brothers, un simulateur de septicémie médiévale où vos mercenaires mouraient plus souvent de grippe intestinale que de coups d’épée, a déjà prouvé en un seul jeu sa maîtrise du tour par tour. Bientôt, ils reviendront avec Menace, et une démo – concentrée sur l’aspect combat tactique et qui n’aborde même pas celui d’une carte stratégique bien plus vaste et prometteuse – permet de se faire une première idée plus précise du projet.
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Europa Universalis V

Douze ans que nous n'avions pas eu d'Europa Universalis. Et ça me manquait, car après avoir découvert la stratégie sauce Paradox sur Hearts of Iron II en 2005, c'est cette franchise qui a cimenté mon amour pour ce studio. Pour ce cinquième épisode, développé en Espagne sous la direction de l'incontournable Johan Andersson, les développeurs de Paradox nous avaient promis une simulation historique, politique, sociologique plus complexe que tout ce que nous avions vu à présent. Je peux vous le dire tout de suite : ils ont tenu parole.
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Télex

Arc Raiders, le nouvel extraction shooter d'Embark Studios, a explosé tous les records lors de sa sortie le 30 octobre : plus de 200 000 joueurs simultanés ont été recensés sur Steam et le jeu fait désormais partie des meilleures ventes de la plateforme, devant Counter-Strike 2 et Battlefield 6. À ce stade, je ne sais pas si Call of Duty : Black Ops 7 pourra se permettre de faire mieux, à moins de proposer un skin Philippe Etchebest. ER.
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La désunion fait la force

Selon un article de Bloomberg, Rockstar vient de licencier plus d'une trentaine de ses salariés, six mois avant la sortie de GTA VI. Le syndicat Independent Workers' Union of Great Britain (IWGB) dénonce « un acte de répression antisyndical impitoyable », sachant que ces salariés avaient tous pour point commun de faire partie d'un serveur Discord privé dédié à l'organisation syndicale au sein du studio. La maison mère de Rockstar, Take-Two Interactive, a répondu rapidement aux interrogations des médias par le biais de son porte-parole Alan Lewis, lequel a déclaré avoir « mis fin à la collaboration » (un terme plus sympa pour dire « licencier ») d'un « petit nombre d'individus » (un terme plus sympa pour dire « entre 30 et 40 êtres humains ») pour « faute grave », niant toute accusation de répression antisyndicale. De leur côté, l'IWGB a annoncé qu'ils ne comptaient pas lâcher le morceau – il est donc fort probable qu'on vous reparle de cette affaire dans les mois à venir. ER.
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Nos recommandations culture pour novembre 2025

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose l'histoire d'une classe de 17 enfants qui se volatilise dans la nuit, une série sur des gangsters qu'on ne peut s'empêcher d'aimer et un récit interactif sur le football du futur.
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Marvel Cosmic Invasion

On pensait que Marvel avait déjà tout tenté : films, séries, mugs, slips, et même un jeu de cartes mobile où Iron Man se fait battre par un raton laveur. Mais voilà que Dotemu et Tribute Games s'attaquent au beat’em up. Résultat : un Marvel Cosmic Invasion qui promet.
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[PREVIEW] Painted In Blood : dépression amateur

Un an et demi après qu’on ait vu apparaitre une première vidéo de gameplay, Painted In Blood lance son accès anticipé. Annoncé comme un rétro-FPS horrifique, plus on en voyait, et plus on était enthousiastes à l’idée d’enfin pouvoir s’y essayer. Si le premier chapitre disponible est au demeurant assez court – comptez environ trois heures sans chercher tous les secrets –, il permet d’avoir une bonne idée de ce qui nous attendra par la suite. Et si ce n’est pas mauvais, on est tout de même un peu déçus.

Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : MadCraft | Éditeur : Perp Games | Plateforme : Steam | Prix : 9,99 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU Intel Core i7 / AMD Ryzen 7, GPU NVIDIA GeForce GTX 1080, 16 GB de RAM | Date de sortie : 23/10/2025 | Durée : Environ trois heures pour le premier chapitre de l’accès anticipé

Preview effectuée sur la version Steam.

Painted In Blood artist
Painted In Blood fight
Painted In Blood rats
Painted In Blood Fight 2

Joie, allégresse, et jeu vidéo

Painted In Blood nous place dans la peau d’Edward, un artiste peintre mobilisé pour un conflit armé duquel il revient traumatisé. De retour chez lui, il se distancie peu à peu de son épouse, Martha, pour s’enfermer dans la peinture. L’histoire nous est racontée au travers de notes – dont la police d’écriture dénote fortement avec le papier parcheminé sur lesquelles elles sont écrites, mais on y reviendra –, et des monologues du personnage principal en réaction à certains tableaux. Edward semble ainsi se remémorer les évènements qui ont amené à sa situation actuelle, en même temps que le joueur les découvre. C’est assez bien mené, l’écriture est correcte malgré quelques fautes de syntaxe par endroit, et le doublage est convaincant, même si l’acteur avait peut-être fumé trop de sans filtres avant les prises. À noter qu’il est possible de désactiver les éléments narratifs, si vraiment vous n’en avez rien à secouer. Cependant, le scénario, aussi simple soit-il, fonctionne bien pour nous faire ressentir la détresse d’Edward. À tel point qu’après avoir fini le jeu, j’avais juste envie d’aller prendre mes enfants dans mes bras. La narration justifie également la déconnexion du personnage avec le réel, et le monde cauchemardesque que l’on traverse.

Painted In Blood
Je crois qu’il manque un mot.

La direction artistique est par ailleurs très réussie : des environnements 3D très détaillés, des jeux de lumière bien utilisés, on est bien immergé dans l’action. La musique est elle aussi de bonne facture et accompagne parfaitement le déroulement du scénario. De même, les effets de particule résolument modernes agrémentent les gunfights de manière convaincante. Dommage qu’on ait l’impression que ce soient des caches misère. En effet, comme la police d’écriture mentionnée plus haut, certains éléments font très amateur. Certes, c’est le premier jeu du développeur, et c’est de l’accès anticipé. Mais quelques sprites 2D, dont certains ennemis, sont trop brouillons, et les animations trop minimalistes. On a littéralement l’impression que les monstres sont montés sur roulettes. Malheureusement, cet amateurisme se traduit également dans le game design.

Painted In Blood door bug
La porte a eu un petit problème en tombant de ses gonds.

Ô rage ! Ô désespoir… Surtout la rage en fait

Comme dans la section précédente, on va commencer par les trucs bien. D’abord, le level design. MadCraft a le bon goût de ne pas réinventer la roue : on cherche des clefs ou autres items pour ouvrir des portes, et on est régulièrement enfermé dans une arène où il faut tuer tout le monde. Les niveaux ne sont ni trop grands ni trop longs, avec une structure globalement linéaire, offrant parfois un peu plus de liberté dans des zones interconnectées. Il arrive par moment qu’on fasse du backtracking, mais c’est toujours très court, et avec des affrontements à la clef.

Du côté des combats justement, les déplacements sont agréables et rapides, bien aidés par un dash et un sprint – que j’aurai préféré voir retiré pour juste bouger à vitesse maximale en permanence –, et les quatre armes remplissent adéquatement leur rôle. Le pistolet reste utile jusqu’à la fin pour sniper certains ennemis de loin, comme ces saloperies de têtes volantes dégueulasses qui nous crachent dessus et qui ont beaucoup trop de PV. Le shotgun est la machine à DPS, dommage que le tir secondaire élargissant la gerbe de plombs pour, théoriquement, éliminer un plus grand groupe d’ennemis, soit complètement anémique. La SMG et son lance-grenade en tir secondaire est sans doute l’arme la plus efficace en toutes circonstances. Et malheureusement, l’espèce de lanceur de scies circulaires est quelque peu frustrant : capable de découper deux ou trois zombies de base avec son tir secondaire, l’attaque primaire au corps-à-corps permettant de charger un tir plus puissant est finalement bien trop dangereuse à utiliser. On a ainsi l’impression de ne jamais pouvoir utiliser ce si bel instrument de carnage à son plein potentiel.

Painted In Blood chaos
Sorte de mini-boss, le Chaos est finalement assez trivial.

Painted In Blood est développé sous UE5, et est donc forcément plus demandeur que la plupart des rétro-FPS. Cela reste acceptable puisque je tournais autour des 120 fps en 1440p avec une 7800XT. Le seul hic est le stuttering occasionnel lorsque que le jeu charge une nouvelle zone. Heureusement, cela n’arrive jamais pendant les combats. Chose étrange, le phénomène a complètement disparu en passant de Windows 11 à Linux.

Concernant les monstres eux-mêmes, si certains comme celui portant une faux dans chaque main, sont aboutis, d’autres sont plus pénibles qu’autre chose. Ces créatures armées de faux ont une attaque télégraphiée balayant un large arc qu’il faut éviter avec un dash, et restent constament dangereuses grâce à un pouvoir de téléportation. L’espèce de bourreau, en revanche, est un sac à PV qui se déplace surprenamment vite par rapport à son animation, et annonce lui aussi son attaque – un lancer de grenade – quand on s’éloigne. Le jeu nous explique d’ailleurs bien que pour s’en débarasser rapidement, il faut tirer dans sa grenade lorsqu’elle est encore dans sa main. Le problème, c’est que ce glandu ne déclenche pas son lancer de manière fiable. Même lorsqu’on s’en éloigne en le gardant en joue pour attendre le moment opportun, il arrive bien trop souvent qu’il se contente de glisser vers nous à toute vitesse. Je n’ai jamais réussi à manipuler son comportement efficacement, et me suis résolu à bourriner dessus jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et si j’ai déjà évoqué ces têtes volantes qu’il faut tuer en trois balles de pistolet (!), je n’ai pas encore parlé de ces saletés d’araignées de mer (en tout cas, c’est ce qui s’en rapproche le plus). Elles aussi se déplacent très vite, infestent certains niveaux, sont capables d’esquiver nos balles, et sortent d’œufs qu’il est possible de détruire. L’inconvénient est que détruire ces œufs ne tue pas la bestiole à l’intérieur, non, non, non. Aucun intérêt de tirer dessus donc, et on passe à côté en espérant ne pas les toucher pour ne pas qu’ils éclosent immédiatement.

Painted In Blood headshot
Les effets des impacts ont de la gueule.

Ces problèmes d’équilibrage sont d’autant plus énervants que Painted In Blood propose des choses intéressantes. On débloque notamment trois pouvoirs qu’on peut activer à la volée : triple dégâts, soin et aura de protection éloignant certains ennemis. Le premier est particulièrement sympathique en combinaison avec la SMG : nos adversaires fondent comme neige au soleil. Cependant, on note là encore un bémol, les orbes violets servant de ressource pour activer ces power-ups sont assez rares, surtout si on ne cherche pas trop les secrets. Une autre mécanique forçant à élaborer des stratégies tourne autour de notre lampe torche. Il est en effet nécessaire de flasher des ennemis spécifiques avant de pouvoir leur éclater la gueule. Cette capacité est soumise à un cooldown, et on fait alors en sorte de pouvoir aligner plusieurs monstres avant de la déclencher, ou on joue avec les plafonds destructibles laissant passer de la lumière pour faire d’une pierre deux coups. La lampe sert aussi à dissiper les fantômes, la boite à jumpscare du jeu qui m’a bien plus cassé les noisettes qu’autre chose, tant se faire crier et foncer dessus par une vague tâche noire est désagréable.

La dernière originalité vient des zones hostiles de certains niveaux, qui s’accompagnent d’hallucinations visuelles et auditives pour nous coller les miquettes. Mourir dans ces zones augmente ce niveau d’hostilité, faisant apparaitre de nouveaux dangers environnementaux, plus d’ennemis, et rendant l’atmosphère encore plus lugubre. Dommage qu’on ne puisse pas faire redescendre cette hostilité. De nouveau, l’idée est bonne mais sous-exploitée.

OK, c’est de l’accès anticipé

Painted In Blood est frustrant. On discerne bien que son développeur a des idées, et les moyens de les réaliser. L’ambiance est très bonne, et même la narration est convaincante. Le level design est soigné et jamais labyrinthique, et la musique fonctionne bien avec l’action. La base des combats est bien pensée, avec des mécaniques qui ajoutent un peu de stratégie aux affrontements, et les quatre armes disponibles actuellement sont suffisantes pour qu’on puisse s’amuser à exploser des monstres par pelletée de douze. Le problème, c’est que le jeu est difficilement recommendable en l’état puisqu’au même prix de dix euros, il y a bien mieux ailleurs. En cause, un manque de finition tant sur les sprites et animations des ennemis, que sur l’équilibrage global du titre. On ne peut qu’espérer que cela s’améliore avec le temps et que Painted In Blood devienne un nouveau classique du rétro-FPS d’horreur.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Recall

Vous aimez les couleurs qui oscillent entre marron et gris ? Les plateaux plus grands que la table ? Les jeux où vos amis sont sur leur téléphone pendant l’explication des règles ? Mais vous aimez aussi les eurogames super malins qu’on a l’impression de pouvoir rejouer toute la vie ? Vous êtes au bon endroit, parce qu’on va parler du prochain jeu des créateurs de Revive.
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Andromeda’s Edge

Attendu par plus de 22 000 backers, le nouveau jeu de Luke Laurie (Dwellings of Eldervale, Cryo…) arrive enfin dans les boîtes aux lettres, mais aussi en boutique ! Nous avons pu tester sa version retail et elle n’a pas grand-chose à envier à la version crowdfundée (à part une foultitude de figurines et de rangements, certes).
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Les Chroniques de Vaelran

On était vraiment trop intrigués, à la rédac, d’un jeu qui permet d’incarner des journalistes. Comme nous. Des personnes qui ont envie de témoigner de ce qu’il se passe, de creuser quand ils trouvent des mystères, de parler de l’actualité. Comme nous. Et qui, faisant cela, peuvent se retrouver à être relativement influents. Les Chroniqueurs de Vaelran utilisent le journalisme pour masquer leurs véritables intentions : manipuler la société et tenter de faire advenir l’Utopie. Ouais. Pas totalement comme nous.
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