On vous en parlait il y a quelques semaines, Gunman Contracts Stand Alone est un jeu VR issu du mod du même nom pour Half-Life: Alyx. S’il est réapparu de nulle part pour nous montrer de bien belles choses, on a été assez surpris de voir une nouvelle vidéo débarquer si vite. Une intensification de la communication pour préparer une sortie ? Malheureusement, c’est plutôt l’inverse, puisque l’unique développeur ANB_SETH a annoncé le report de l’accès anticipé pour le début de l’année 2026. Il en profite néanmoins pour nous montrer d’autres séquences de gameplay, toujours aussi jouissives.
On peut voir un passage dans les docks, entre de gros containers, puis dans un entrepôt. Les combats sont viscéraux et violents, avec des mouvements très inspirés des films de la série John Wick. La nouveauté, c’est qu’on a enfin un petit aperçu de ce que le jeu pourra donner en flat-screen. Et ça a l’air franchement correct, bien que l’arme semble prendre un peu trop de place à l’écran et que le FOV est un peu étriqué. Mais niveau sensations, ça pourrait être pas mal, avec des échanges qui font un peu penser à ceux de Ready Or Not, également très violents. Même si l’intérêt semble se porter principalement sur la partie VR, le « non-VR » pourrait tout de même être intéressant.
En attendant d’avoir une date un peu plus précise qu’un vague « début 2026 » pour l’accès anticipé de Gunman Contracts Stand Alone, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Comme prévu, le walking sim narratif The Berlin Apartment est sorti le 17 novembre. On l’avait repéré lors d’un Steam Néo Fest, et on en avait parlé dans notre dossier sur les walking sim en mars 2025. La direction artistique un peu pastel nous avait bien plu, tout autant que le concept : raconter l’histoire des habitants d’un appartement à Berlin à plusieurs époques différentes.
L’ambiance et la narration semblent être le point fort du jeu, si l’on en croit les premiers retours, presque tous positifs. On est assez tentés à la rédaction, on essaiera de voir ce qu’il donne dans les prochaines semaines. Comme il n’a pas l’air très long (entre quatre et cinq heures), il devrait pouvoir se glisser dans notre emploi du temps surchargé.
Si vous êtes séduits par The Berlin Apartment, vous pouvez bénéficier d’une promo de 10 % sur Steam pour la semaine de sa sortie, soit un prix de 22 € jusqu’au 24 novembre.
Hier, THQ Nordic a publié une nouvelle vidéo pour Fatekeeper, son futur First Person Slasher RPG qui semble s’inspirer de Dark Messiah of Might and Magic. On l’avait découvert cet été, et on nous annonçait un accès anticipé dès cet hiver. Il nous avait déjà pas mal impressionné avec ses graphismes vraiment très réussis. Évidemment, ça ne fait pas tout, et des bribes de gameplay laissaient entendre des combats intéressants. Dans cette nouvelle vidéo, les développeurs nous montrent quelques séquences ininterrompues d’exploration et de combat. On sent que les mouvements y sont très lents, afin de donner un effet cinématique, mais ce n’est pas franchement démonstratif lors des affrontements. Il y a beaucoup de pauses inutiles, et on a l’impression que la palette de coups n’est pas très variée.
D’autre part, même si globalement, le gameplay a l’air plutôt chouette, certaines choses sont un peu bizarres, comme l’absence de feedback lorsque le boss est touché. On voit juste une trace rouge à l’endroit où est passée la lame, mais aucune réaction de l’adversaire. On espère que ce comportement est uniquement dû au fait que le titre est encore en développement, parce que ça brise tout de même pas mal l’immersion. En revanche, on nous montre l’utilisation de pouvoirs, qui ont l’air plutôt sympas, dont un pour repousser les ennemis ou pour les envoyer dans des pics. Une très bonne référence à Dark Messiah, qui n’est pas pour nous déplaire.
Sur l’aspect visuel, hormis la compression YouTube dégueu et la présence d’un rat parlant plutôt mal fait au début, c’est toujours extrêmement beau. Il y a énormément de détails, et les textures et modèles 3D semblent très fins. Il n’y a plus qu’à prier pour que les développeurs pensent à optimiser leur jeu, histoire d’avoir un peu mieux qu’un joli diaporama.
On reste néanmoins très enthousiastes. En attendant d’en savoir plus, si Fatekeeper vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Sauf report, on devrait pouvoir toucher à l’accès anticipé avant la fin du mois de mars 2026.
Annoncé en août dernier, Outlaws + Handful of Missions: Remaster par Nightdive Studio a tout de suite su capter notre attention. Après un remaster de Star Wars: Dark Forceun peu décevant, la suite logique était de remastériser le FPS suivant de LucasArts, utilisant lui aussi le Jedi Engine. Et cette fois-ci, aucun mod pour faire concurrence. Malgré notre enthousiasme, les différentes vidéos de présentation laissaient planer un doute sur le contenu du remaster : aucun tir n’était dirigé vers un ennemi, et on n’y voyait aucune goutte de sang. Au final, même si on aurait aimé des effets un peu plus démonstratifs, Nightdive respecte bien le matériau d’origine.
Genre : Rétro-FPS |Développeurs : LucasArts, Nightdive Studios | Éditeurs : Lucasfilm, Disney, Atari, Nightdive Studios | Plateforme : Steam|Prix : 26,99 €|Langues : Anglais, sous-titres en français |Configuration recommandée : Core i5-2300 2.8 GHz / AMD Phenom II X4 3.0 GHz, carte graphique compatible Vulkan 1.1 ou DX11, 4 Go de RAM |Date de sortie : 20/11/2025 |Durée : 4 heures pour l’histoire principale et 4 heures de plus pour les missions supplémentaires
Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.
Pour une poignée de pixels
En 1997, deux ans après le succès de Star Wars: Dark Force, LucasArts innovait avec Outlaws, un FPS dans l’univers du Far West qui ne reposait sur aucune licence. Fortement inspiré par les westerns spaghetti, il nous mettait dans la peau d’un ancien Marshall à la poursuite du meurtrier de sa femme et ravisseur de sa fille. 28 ans plus tard, le portage sous KEX Engine reprend le titre tel quel, avec une volonté de conserver au maximum les sensations du jeu original. On a de la chance, c’était déjà chouette, alors on prend encore réellement plaisir à défourailler du bandit tout au long de l’histoire principale. C’est cependant avec un certain étonnement que j’ai pu la finir en 4 heures dans sa difficulté intermédiaire (Brute), mais les niveaux proposés dans Handful of Missions, initialement distribués gratuitement en 1998, m’ont permis de doubler le plaisir.
Et pour quelques FPS de plus
Mode multi :
Je n’ai pas pu le tester, ayant joué avant la sortie, mais il y a sans doute de quoi s’amuser, si les cartes sont bien faites.
Comme d’habitude avec Nightdive, on sent leur respect pour l’œuvre originale, tout en proposant des améliorations de qualité de vie. L’aspect graphique est évidemment l’un des points les plus marquants, avec un travail sur les textures, et notamment les armes et personnages. On bénéficie d’une résolution en 4k, d’une compatibilité avec les écrans 16/9 et normalement d’une fréquence de 120 Hz. Je n’ai pas pu le constater, car j’étais bloqué à 69 FPS, mais c’est peut-être lié à la version presse pre-release. Néanmoins, malgré mon habitude de faire tourner la plupart des jeux à 144 PFS, cela ne m’a pas dérangé. Du côté des cinématiques, j’ai l’impression que seul un upscaling a été effectué, mais pas de nouveaux dessins comme l’équipe avait pu le faire pour Dark Forces. Du côté de la musique, j’en ai détesté certaines, tandis que d’autres m’ont beaucoup plu. On sent encore une fois l’influence des films dont le jeu s’inspire, et en particulier du compositeur Ennio Morricone. A priori, elles étaient déjà de cette qualité à l’époque, je n’ai pas trouvé d’élément indiquant que Nightdive les ait retravaillées.
Le bon feeling, la force brute et les truands débiles
C’est bien beau tout ça, mais est-ce qu’un vieux FPS approchant la trentaine vaut encore le coup en 2025, tout clinquant qu’il soit ? Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit : Outlaws + Handful of Missions: Remaster est vraiment bon. Le gunfeel est réussi, même s’il n’y a pas de recul – chose assez classique pour l’époque –, et les déplacements sont plutôt vifs. Les effets visuels et le sound design permettent de bien s’amuser, surtout avec les fusils. Du côté des contrôles, rien à dire, ça fonctionne parfaitement, et pas de visée automatique comme dans Dark Forces. On pourra noter l’ajout d’une roue des armes, pratique même pour les joueurs clavier/souris pour voir nos options possibles. Par contre, on aurait aimé un peu plus d’hémoglobine. C’est tellement discret qu’on ne le voit qu’à bout portant. Mais on ne peut pas non plus le reprocher à Nightdive, qui a tout à fait respecté le jeu original : c’était déjà comme ça en 1997. On pourra cependant parfois pester contre le level design un peu labyrinthique, mais rien de rédhibitoire. En revanche, il m’est souvent arrivé de pouvoir sniper les ennemis sans qu’ils réagissent, car j’étais hors de leur portée de détection. Je n’ai pas réussi à déterminer si c’était un bug introduit par le remaster ou s’il était déjà présent à l’origine. Heureusement, cela n’entache pas l’expérience, d’autant que l’IA n’est déjà pas très futée de base.
Un très bon remaster
Outlaws + Handful of Missions: Remaster est une très belle production de Nightdive Studio. Le feeling de l’époque est conservé, et coup de bol pour nous, c’est encore très bon en 2025. Le gunfeel est vraiment agréable, et on s’amuse beaucoup. Les améliorations graphiques sont, comme d’habitude, de bon aloi : elles respectent le matériau d’origine, mais permettent aux joueurs de maintenant faire tourner le jeu sur un écran 4K avec un framerate décent. On le conseille aussi bien aux vieux nostalgiques qu’aux petits jeunes curieux de tâter du 30 ans d’âge.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.
Selon Activision, le lancement de Call of Duty : Black Ops 7 se passe bien. Selon le reste du monde, c'est plus mitigé. Si les chiffres exacts ne sont encore pas connus, le cabinet d'étude Gfk estime que les ventes de copies physiques du jeu au Royaume-Uni sont inférieures de 61 % à celle de Black Op 6. Côté boutiques en ligne, le pic de fréquentation sur Steam atteint à peine les 100 000 joueurs, là où l'épisode précédent dépassait les 300 000. Il faut dire que les acheteurs se plaignent tout autant de la campagne solo que de certains éléments graphiques générés par IA. Même des médias grand public comme Metro publient des articles expliquant comment se faire rembourser le jeu. Dans la grande guerre des shoots militaro-débiles, il semble donc que Battlefield 6 soit le gagnant de l'année. Bravo à lui. A.
Quel est le point commun entre les blousons Bombers, la filmographie de Russell Crowe, les biscuits Crok’images et le premier Vampire Bloodlines ? Ce sont des objets devenus culte, mais qui, à bien y regarder, n’étaient pas si bons.
Kirby Air Riders est la suite d’un titre GameCube sorti il y a 22 ans. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce dernier a eu une histoire chaotique. Ce qui rend la décision de Masahiro Sakurai (le créateur de Kirby et monsieur Super Smash Bros. si vous ne voyez pas de qui je parle) de sortir cette suite sur Switch 2 particulièrement étonnante.
Hey, vous voulez quoi dans Windows 11 ? Une interface plus moderne ? Une meilleure optimisation pour le jeu vidéo ? Un panneau de configuration mieux organisé ? Ah ah, non, c'est ringard tout ça. On va plutôt vous rajouter de la bonne grosse IA qui tâche. Plus exactement de l'IA « agentique », comme vient de l'annoncer Microsoft. En gros, ce sera un agent qu'on fera tourner dans une sorte de machine virtuelle (afin d'éviter qu'il ne flingue le PC par erreur) et qui contrôlera des applications en ayant accès à un système de fichiers. Il pourra exécuter des tâches comme « mets tous les PDF de 2024 dans tel répertoire » ou « lance tel programme et fais-y telle opération ». C'est bien sûr la première étape avant d'avoir un Windows entièrement sous la coupe d'une IA omnipotente qui installera des malwares à cause d'une hallucination. Écoutez, j'ai hâte. A.
La justice est aveugle, c’est pourquoi il ne faut jamais s’étonner qu’elle avance à tâtons en se cognant dans les meubles. Il aura fallu attendre huit ans de procédure, la saisie de toutes les juridictions possibles et un arrêt de la Cour de cassation pour qu’enfin l’évidence soit admise. Oui, diffuser au sein d’une entreprise des dizaines de photomontages dégradants et insultants représentant des salariés constitue bien un harcèlement discriminatoire.
Pour fêter le premier anniversaire de la publication de Focal Point, le cinquième chapitre de l’excellent mod Black Mesa: Blue Shift, les développeurs de HECU Collective ont décidé de nous offrir une grosse mise à jour : Caretaking Update. C’est aussi l’occasion de se faire pardonner de nous faire attendre le sixième et dernier chapitre, Power Struggle.
Le contenu de cette mise à jour est principalement dédié à l’amélioration de Focal Point, que ce soit au niveau de la narration (nouvelles scènes, audiologs), qu’au niveau du gameplay et de l’aspect visuel. On nous parle notamment de l’amélioration des textures, des éclairages, de l’atmosphère, des performances, mais aussi des combats. Il y a quelques autres choses décrites dans le billet sur ModDB, et vous pouvez même avoir la liste complète des changements dans le patch note. Si vous voulez tester tout ça, les cinq premiers chapitres sont sur la page ModDB du projet ou sur la page workshop de Black Mesa.
Les développeurs en profitent également pour montrer leur progression sur la partie artistique du futur et ultime chapitre, qui contiendra à la fois Power Struggle, Leap of Faith et Deliverance.
Enfin, ils nous partagent le projet d’une autre équipe, Black BoX, qui travaille actuellement à la remastérisation d’un mod créé par HECU Collective, et dont nous avions parlé lors de sa sortie en 2019 : Black Mesa: Azure Sheep. C’était, à l’époque, déjà le remaster d’un mod du même nom pour le vénérable Half-Life, mais porté pour Black Mesa, dans lequel on incarnait déjà Barney. L’objectif de ce nouveau groupe de modders, qui s’appuie sur l’expertise de HECU Collective, est d’apporter des améliorations visuelles et de gameplay, ainsi qu’approfondir le lore. Ils ont également pour projet d’intégrer des productions d’autres fans et d’harmoniser le tout en un ensemble cohérent avec l’univers de Black Mesa. Une démo devrait être disponible au cours du mois de novembre. Pour plus d’infos, vous pouvez consulter la page ModDB dédiée à Black Mesa: Azure Sheep Reborn.
À noter que pour Black Mesa: Blue Shift ou Black Mesa: Azure Sheep, vous devrez posséder Black Mesa, actuellement à 19,50 € sur Steam.
Si la licence Persona, son esthétique et son appétence à faire coexister la vie estudiantine avec le surnaturel, n’a pas fini de donner de l’inspiration aux développeurs, c’est généralement du côté de l’ère « moderne » de la saga (comprendre les épisodes 3, 4 et 5) que ces derniers viennent piocher. Ce n’est manifestement pas le cas pour les Californiens de Necrosoft qui ont plutôt décidé d’invoquer Persona 1 et 2 pour Demonschool, leur proposition tactique en milieu universitaire.
Prévu pour le 4 décembre prochain, ROUTINE, le jeu d’horreur se déroulant dans une base lunaire abandonnée avec des robots tueurs, a bénéficié d’une preview de la part de nos confrères d’IGN qui semblent conquis. En n’oubliant pas de souligner les vibes d’Alien: Isolationau passage, les environnements présentés sont plutôt beaux, mais le gameplay paraît plutôt convenu. L’IA ennemie ne semble pas très fûtée puisqu’il suffit de se glisser derrière un rideau de fer pour ne pas être repéré. Il est également présenté le C.A.T, un outil multifonction et améliorable, permettant d’accéder aux terminaux, de découvrir des indices via le mode ultraviolet depuis l’écran de l’appareil, ou encore de tirer une munition électrique pour paralyser l’adversaire. Bien entendu, des puzzles seront à résoudre pour progresser, mais vu que l’on ne montre toujours rien, il est difficile de se faire un avis.
Entretemps, les devs du studio Lunar Software ont publié une nouvelle FAQ sur Steam pour les plus curieux d’entre vous. Pour l’essentiel, on y apprend ce qui suit :
l’aventure durera entre 6 et 8 heures environ avec une fin unique (déjà que ça a pris 12 ans de développement pour voir le jour, il faut pas trop en demander)
le joueur pourra voyager entre les différentes stations via un tramway
l’IU sera minimaliste pour ne pas casser l’immersion, mais vous pourrez toujours bidouiller le menu des options du jeu pour y remédier vu que ça a l’air d’être un gameplay très exigeant
Si vous êtes tout aussi hypés que l’espace commentaires sous la vidéo preview d’IGN, on vous rappelle que ROUTINE est toujours prévu pour le 4 décembre. En attendant, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam si ce n’est pas déjà fait.
Dans le courant de la semaine dernière, Pixel Maniacs, le studio derrière le développement du puzzle-game ChromaGun 2: Dye Hard, a dévoilé la date de sortie de leur en jeu en diffusant un nouveau trailer sur la chaîne officielle YouTube de leur éditeur PM. Ce sera donc le 12 février 2026 que vous pourrez vous plonger dans cette nouvelle aventure remplie d’énigmes liées à l’utilisation de couleurs aimantées. Pour rappel, vous incarnerez une personne choisie par l’entreprise ChromaLabs ayant pour objectif de remplir une batterie de tests avec la nouvelle version du ChromaGun. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu et vous vous retrouverez projeté dans une autre dimension, de laquelle vous devrez vous échapper.
Le jeu a l’air plutôt beau avec un univers peuplé d’ennemis étranges et d’énigmes toutes plus tordues les unes que les autres. En tout cas, il va falloir se creuser les méninges plus que d’habitude pour découvrir les secrets derrière ChromaLabs et cette dimension surréaliste.
Si vous êtes intéressé par ce nouvel opus, il vous faudra attendre le 12 février 2026 pour pouvoir mettre la main dessus. Pour patienter, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits et jouer à la démo depuis sa page Steam.
Je me surprends, parfois, à rêvasser en me demandant ce que ça ferait de revivre mon enfance avec mes connaissances actuelles, comme le héros de Quartier lointain. Goodnight Universe m’en a donné une petite idée : on y incarne une créature vraisemblablement adulte, qui se retrouve coincée dans le corps d’un bébé et condamnée à regarder un dessin animé insipide à longueur de journée, sans même pouvoir se lever sur ses deux jambes pour fuir. Je crois que vais rêvasser d’autre chose, désormais.
GSC Gameworld vient de publier le patch 1.7 pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl. Le studio Ukrainien promet avoir revu en profondeur plusieurs systèmes clés: l’A-Life a bénéficié de quelques améliorations, en permettant aux factions de se faire la guerre pour des territoires (tant que ça ne touche pas aux principaux hubs de l’aventure principale), et l’IA en combat a été revue. Côté difficulté, un nouveau mode « Master » a été ajouté, ainsi qu’un mode « Expedition » qui limite le nombre de sauvegardes et diminue la quantité de consommables et de munitions. De nouvelles anomalies font leur apparition, et le système de sprint a été revu (si ça peut nous éviter de boire une canette de boisson énergisante tous les 20 mètres, on prend avec grand plaisir). Et pour les quelques malheureux qui s’infligent S.T.A.L.K.E.R. 2 au pad… l’aim-assist a été amélioré. Merci pour eux. C’est certainement pour préparer l’arrivée du jeu sur PS5 le 20 novembre 2025 prochain.
Pour la liste complète des nouveautés, c’est par ici. On notera l’absence de la migration vers l’Unreal Engine 5.5.4 qui avait été évoquée dans leur roadmap, et qui serait la bienvenue tant les performances en jeu sont en dent-de-scie à l’heure actuelle.
On note la volonté de GSC Gameworld d’aller dans la bonne direction : ils semblent intégrer les retours des joueurs pour améliorer leur dernier né. En effet, lors de notre dernière aventure au sein de la Zone (en version 1.6), l’IA était globalement très inégale, en alternant entre omniscience et stupidité confondante. L’équilibrage général n’est pas catastrophique, mais il faut tout de même compter sur une bonne dose de mods pour bénéficier d’une expérience vaguement équivalente à ce qu’on peut trouver, au hasard, sur S.T.A.L.K.E.R. Anomaly (qui est lui-même gratuit). On vous recommande tout de même de tenter l’expérience S.T.A.L.K.E.R. 2, ne serait-ce que pour la beauté de son monde ouvert et son ambiance, et parce que le projet s’améliore de mois en mois.
La mise à jour s’accompagne, une fois n’est pas coutume, d’un sympathique trailer :
Si vous ne l’avez pas encore, vous pouvez profiter d’une réduction de –30 % sur les différentes éditions de S.T.A.L.K.E.R. 2 sur Steam jusqu’au 1er décembre.
Après une sortie calamiteuse puis deux années de patchs et d'extension qui n'en ont toujours pas fait un bon city-builder, Cities : Skylines II est devenu l'enfant maudit du mariage entre l'éditeur suédois Paradox et le studio finlandais Colossal Order. Du coup, hop, divorce. Les deux entités viennent d'annoncer leur séparation. Colossal Order part sur de nouveaux projets, dont on ne sait rien du tout, tandis que Paradox, qui détient les droits de la franchise, refourgue le développement de Cities : Skylines II à un autre de ses studios, lui aussi finlandais, Icelake. Après avoir sorti le petit city-builder post-apo Surviving the Aftermath en 2023, cette équipe va se concentrer sur de nouveaux correctifs et DLC. S'ils font des miracles et rendent enfin le jeu digne de ce qu'il aurait dû être, soyez certains que nous vous tiendrons au courant. A.
La semaine dernière, Offworld Industries a poussé le patch 10.0 pour Squad, son milsim orienté jeu en équipe. Il s’intitule Trident Strike et apporte les forces ukrainiennes. On peut voir toute une série de véhicules plus ou moins blindés et une sélection d’armes provenant « d’un mélange d’équipements ukrainiens produits localement et d’équipements modernisés datant de l’ère soviétique ».
Pour accompagner la sortie, les développeurs proposent des packs payants de skins, a priori plutôt cohérents avec l’ambiance du jeu, comme à leur habitude lors de grosses mises à jour. Mais ce que vous attendiez tous, car c’est évidemment le plus important, ce sont les nouvelles emotes ! Pour une meilleure immersion dans cette simulation militaire en escouade, vous pourrez enfin casser une plaque de béton avec la tête, comme le font régulièrement les forces spéciales ukrainiennes sur le champ de bataille.
D’autre part, le SDK pour les mods a été mis à jour. Comme il change de version majeure, Offworld prévient qu’il faudra repasser sur tous les mods déjà créés pour qu’ils soient compatibles avec le jeu mis à jour, ce qui nous semble vraiment merdique. Il n’y a plus qu’à prier pour que les mods que vous utilisez régulièrement soient toujours bien suivis par leurs créateurs, sinon vous l’aurez bien profond. Enfin, l’update 10.0 – Trident Strike embarque évidemment des corrections de bugs et des ajustements, dont vous pourrez retrouver la liste complète sur le patch note présent sur Steam.
Depuis la sortie de la 9.0, qui a apporté la bascule vers l’Unreal Engine 5, le nombre de joueurs a légèrement baissé. La mise à jour 10.0 n’a pas l’air de spécialement améliorer la chose : elle n’a même pas provoqué de gros pic à la sortie, comme il est habituellement observé. C’est sans doute expliqué par les nombreux commentaires qui se plaignent toujours des pertes en performances, notamment avec des cartes graphiques plus anciennes que les séries 4000 de Nvidia.
En revanche, si vous avez une machine récente et que vous voulez profiter des forces ukrainiennes, vous pouvez retrouver Squad sur Steam à 49 €, ou chez notre partenaire Gamesplanet pour 44 €.
Pour ceux qui ne le savent pas, GoG applique une politique de retour bien plus généreuse que les deux heures chrono de Steam. La plateforme rembourse en effet n'importe quel jeu, sans poser de question, jusqu'à 30 jours après l'achat. On pourrait imaginer qu'un paquet de crevards exploite ce système pour acheter des jeux et les rincer en deux ou trois semaines. Que nenni. D'après GoG, qui donne le chiffre sur Twitter, seuls 0,03 % de ses utilisateurs ont abusé de cette largesse en octobre. Dans un monde idéal, Steam verrait ça et se dirait « oh, bah on va faire la même chose alors », mais nous ne sommes pas dans un monde idéal, et Gabe Newell vient tout juste de réceptionner son nouveau super-yacht (le Leviathan, 500 millions de dollars pour 111 mètres avec un garage à sous-marin intégré). A.
Il fallait bien que ça arrive. À force de mettre toujours plus de savoir-faire et d’application à reproduire les costumes de personnages de mangas, de jeux vidéo ou de films, le monde du cosplay se professionnalise. Au point que certains, et surtout certaines, font le pari d’en tirer un revenu. Nous avons rencontré quelques-uns de ces cosplayeurs acharnés, dont nulle prose ne saurait retranscrire la prodigieuse sympathie.
Tonda Ros, le cerveau derrière Blue Prince, ne compte pas en faire une suite un jour. « Je suis moi-même cinéaste. Avant de me lancer dans le développement de jeux vidéo, l’un de mes rêves était de réaliser un long-métrage. J’ai beaucoup d’ambitions dans ce domaine, mais je pense que chacun de mes projets sera complètement indépendant », déclare-t-il à PC Gamer. Une porte qui se ferme... P.