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PUBG suit la tendance en annonçant son extraction shooter PUBG: Black Budget

Alors qu’il n’était évoqué que sous forme de rumeur il y a 2 ans, PUBG Corporation vient d’officialiser son extraction shooter PUBG: Black Budget, sans doute galvanisé par la sortie récente des derniers jeux du genre en vogue (Escape from Tarkov et Arc Raiders en tête).

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Comme dans tout shooter d’extraction, on nous promet un gameplay construit « autour de la tension, de la survie et de l’inconnu ». On y incarnera un Contractor qui a pour mission de récupérer des technologies top-secret depuis des installations abandonnées sur une île de 6,25 km². Petite originalité, on devrait évoluer sur une carte unique découpée en plusieurs biomes, en lieu et place des cartes plus petites qu’on retrouve chez la concurrence. L’expérience se veut tournée autour d’une boucle PvPvE dans des équipes regroupant jusqu’à 3 joueurs, et seule une vue FPS sera proposée (ouf). La page Steam fait également mention d’une zone de jeu qui se réduirait petit à petit, ce qui n’est pas sans rappeler les mécaniques d’un Battle Royale, ou encore de Dark and Darker. Pour le reste, on retrouvera des mécaniques très classiques pour le genre : gestion de planque, perte d’équipement définitive en cas de mort, progression du personnage entre les raids, personnalisation poussée des armes, etc.

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Pas de bande-annonce ni de date de sortie à se mettre sous la dent pour le moment, mais vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire depuis la page Steam de PUBG: Black Budget à son alpha fermée, qui devrait se dérouler en deux phases : la première du 12 au 14 décembre 2025, et la seconde du 19 au 21 décembre.

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Jumpscare du jour : Total Chaos est sorti par surprise

On ne l’avait pas vraiment vu venir, Total Chaos est sorti par surprise dans la journée d’hier, sans doute pendant le Xbox Partner Preview. Pour rappel, il s’agit d’une version stand-alone sous Unity d’un mod horrifique en total conversion pour DOOM II sorti en 2018. Même si à l’époque, les graphismes étaient déjà superbes avec GZDoom, la bascule vers un moteur récent est excellente. Du côté du gameplay, outre les parties de cache-cache ou les poursuites effrénées, il y a également du loot et du craft pour se confectionner des outils et de l’équipement. On était assez enthousiastes depuis les premières annonces, car le studio en charge n’est autre que Trigger Happy Interactive, créateur du meilleur rétro-FPS de 2023, Turbo Overkill. Les premiers joueurs semblent d’ailleurs contents de l’expérience, puisque les avis sont très positifs.

À la rédac, malgré le thème particulièrement horrifique, on était assez curieux de tester la proposition. Heureusement, notre journaliste de l’extrême MathMoite, équipé d’un UbiSlip, s’est porté volontaire pour explorer les couloirs sombres de cette île abandonnée, peuplée de créatures monstrueuses. On vous dira ce qu’on en pense dans les prochaines semaines.

En attendant, si Total Chaos vous fait de l’œil, vous pouvez le retrouver à –15 % sur Steam pour la semaine de sa sortie, soit 21 € jusqu’au 27 novembre.

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Devoid : un jeu indépendant sous forme d’hommage appuyé à Dishonored

Il y a quelques jours, on a découvert l’existence d’un immersive sim indépendant en cours de développement, très fortement inspiré de Dishonored. Il s’agit de Devoid, un jeu réalisé par un petit studio biélorusse. Loin d’être aussi complet que le titre d’Arkane Studios, il nous propose ici une lame, un arc, un bouclier et un unique pouvoir. La direction artistique, très low poly, marche très bien avec l’ambiance un peu sombre, dans un univers peuplé de vampires. Une démo vient d’être mise à disposition, alors on a testé pour voir ce que ça donnait.

Malgré le peu d’équipement mis à disposition, la mission proposée est très plaisante à parcourir. Les mouvements sont agréables, et le pouvoir, qui permet de voler pendant quelques secondes, est bien pratique sans pour autant être abusé. Il est possible de jouer sur la discrétion, en s’infiltrant un peu partout, en passant par les nombreux chemins alternatifs et en volant tout ce qui traîne. Cependant, quand on se rend compte que les affrontements sont assez faciles, il est tout aussi pratique d’exterminer tout le monde en quelques coups d’épée. On peut aussi noter que les ennemis sont sourds, aveugles et cons comme des branches, puisqu’on peut les transpercer de flèches sans que leurs potes à deux mètres ne réagissent. Malgré cela, l’expérience est plutôt bonne, et il suffira sans doute d’un peu d’équilibrage pour forcer à se cacher et éviter les combats, afin de rendre le jeu intéressant.

Si vous voulez tester la démo de Devoid, rendez-vous sur la page Steam du jeu. Pour l’instant, aucune fenêtre de sortie n’a été évoquée. Vous pouvez cependant l’ajouter à votre liste de souhaits Steam en attendant, si vous êtes convaincus.

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Noël : la fête des micro-transactions

Moi, quand j'étais minot, à Noël, j'avais une mandarine et un poster de François Mitterrand. Ça ne m'empêchait pas d'être heureux. Mais les jeunes d'aujourd'hui, ça ne leur suffit plus. D'après l'ESA, 43 % des enfants américains comptent, cette année, demander au père Noël de l'argent virtuel à dépenser dans leur jeu vidéo favori. J'imagine que ce sera pour tout claquer en skins Fortnite ou en t-shirts NBA 2K. La même enquête indique que 58 % des gamins souhaiteraient jouer plus souvent aux jeux vidéo avec leurs parents, ce qui est vraiment mignon. Si vous avez un gosse qui demande de l'argent virtuel pour Noël, je vous conseille donc de le défoncer en LAN sur Europa Univeralis V tous les mercredis pour lui faire comprendre que non, Mattéo, claquer des piécettes virtuelles dans Roblox n'est pas un projet de vie. A.
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La Steam Machine sera-t-elle le salut du joueur PC fauché ?

Enhardi par le succès du Steam Deck, Valve va lancer en début d'année 2026 une nouvelle version de la Steam Machine, son mini-PC de jeu aux allures de console de salon. L'enjeu, outre laver l'échec cuisant une décennie plus tôt des premières machines de ce nom, sera de combler le vide qui s'est formé ces dernières années sur le marché du hardware d'entrée de gamme... si la conjoncture le permet.
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The Berlin Apartment

Moi aussi, comme dans The Berlin Apartment, j’aimerais connaître l’histoire des personnes qui ont habité cet appartement avant moi. Non, pas par curiosité historique. Juste pour savoir à qui je dois ces joints de baignoire faits avec le gros orteil, et ce chat tout sec derrière le frigo.
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Gunman Contracts Stand Alone est reporté à 2026, mais reste très alléchant

On vous en parlait il y a quelques semaines, Gunman Contracts Stand Alone est un jeu VR issu du mod du même nom pour Half-Life: Alyx. S’il est réapparu de nulle part pour nous montrer de bien belles choses, on a été assez surpris de voir une nouvelle vidéo débarquer si vite. Une intensification de la communication pour préparer une sortie ? Malheureusement, c’est plutôt l’inverse, puisque l’unique développeur ANB_SETH a annoncé le report de l’accès anticipé pour le début de l’année 2026. Il en profite néanmoins pour nous montrer d’autres séquences de gameplay, toujours aussi jouissives.

On peut voir un passage dans les docks, entre de gros containers, puis dans un entrepôt. Les combats sont viscéraux et violents, avec des mouvements très inspirés des films de la série John Wick. La nouveauté, c’est qu’on a enfin un petit aperçu de ce que le jeu pourra donner en flat-screen. Et ça a l’air franchement correct, bien que l’arme semble prendre un peu trop de place à l’écran et que le FOV est un peu étriqué. Mais niveau sensations, ça pourrait être pas mal, avec des échanges qui font un peu penser à ceux de Ready Or Not, également très violents. Même si l’intérêt semble se porter principalement sur la partie VR, le « non-VR » pourrait tout de même être intéressant.

En attendant d’avoir une date un peu plus précise qu’un vague « début 2026 » pour l’accès anticipé de Gunman Contracts Stand Alone, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Sortie de The Berlin Apartment, un walking sim dans un appartement au travers des époques

Comme prévu, le walking sim narratif The Berlin Apartment est sorti le 17 novembre. On l’avait repéré lors d’un Steam Néo Fest, et on en avait parlé dans notre dossier sur les walking sim en mars 2025. La direction artistique un peu pastel nous avait bien plu, tout autant que le concept : raconter l’histoire des habitants d’un appartement à Berlin à plusieurs époques différentes.

L’ambiance et la narration semblent être le point fort du jeu, si l’on en croit les premiers retours, presque tous positifs. On est assez tentés à la rédaction, on essaiera de voir ce qu’il donne dans les prochaines semaines. Comme il n’a pas l’air très long (entre quatre et cinq heures), il devrait pouvoir se glisser dans notre emploi du temps surchargé.

Si vous êtes séduits par The Berlin Apartment, vous pouvez bénéficier d’une promo de 10 % sur Steam pour la semaine de sa sortie, soit un prix de 22 € jusqu’au 24 novembre.

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Du gameplay pour Fatekeeper, une suite spirituelle de Dark Messiah, mais plus posée

Hier, THQ Nordic a publié une nouvelle vidéo pour Fatekeeper, son futur First Person Slasher RPG qui semble s’inspirer de Dark Messiah of Might and Magic. On l’avait découvert cet été, et on nous annonçait un accès anticipé dès cet hiver. Il nous avait déjà pas mal impressionné avec ses graphismes vraiment très réussis. Évidemment, ça ne fait pas tout, et des bribes de gameplay laissaient entendre des combats intéressants. Dans cette nouvelle vidéo, les développeurs nous montrent quelques séquences ininterrompues d’exploration et de combat. On sent que les mouvements y sont très lents, afin de donner un effet cinématique, mais ce n’est pas franchement démonstratif lors des affrontements. Il y a beaucoup de pauses inutiles, et on a l’impression que la palette de coups n’est pas très variée.

D’autre part, même si globalement, le gameplay a l’air plutôt chouette, certaines choses sont un peu bizarres, comme l’absence de feedback lorsque le boss est touché. On voit juste une trace rouge à l’endroit où est passée la lame, mais aucune réaction de l’adversaire. On espère que ce comportement est uniquement dû au fait que le titre est encore en développement, parce que ça brise tout de même pas mal l’immersion. En revanche, on nous montre l’utilisation de pouvoirs, qui ont l’air plutôt sympas, dont un pour repousser les ennemis ou pour les envoyer dans des pics. Une très bonne référence à Dark Messiah, qui n’est pas pour nous déplaire.

Sur l’aspect visuel, hormis la compression YouTube dégueu et la présence d’un rat parlant plutôt mal fait au début, c’est toujours extrêmement beau. Il y a énormément de détails, et les textures et modèles 3D semblent très fins. Il n’y a plus qu’à prier pour que les développeurs pensent à optimiser leur jeu, histoire d’avoir un peu mieux qu’un joli diaporama.

On reste néanmoins très enthousiastes. En attendant d’en savoir plus, si Fatekeeper vous intéresse, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Sauf report, on devrait pouvoir toucher à l’accès anticipé avant la fin du mois de mars 2026.

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[TEST] Le monde se divise en deux catégories, et Outlaws + Handful of Missions: Remaster ne creuse certainement pas

Annoncé en août dernier, Outlaws + Handful of Missions: Remaster par Nightdive Studio a tout de suite su capter notre attention. Après un remaster de Star Wars: Dark Force un peu décevant, la suite logique était de remastériser le FPS suivant de LucasArts, utilisant lui aussi le Jedi Engine. Et cette fois-ci, aucun mod pour faire concurrence. Malgré notre enthousiasme, les différentes vidéos de présentation laissaient planer un doute sur le contenu du remaster : aucun tir n’était dirigé vers un ennemi, et on n’y voyait aucune goutte de sang. Au final, même si on aurait aimé des effets un peu plus démonstratifs, Nightdive respecte bien le matériau d’origine.

Genre : Rétro-FPS | Développeurs : LucasArts, Nightdive Studios | Éditeurs : Lucasfilm, Disney, Atari, Nightdive Studios Plateforme : Steam | Prix : 26,99 € | Langues : Anglais, sous-titres en français | Configuration recommandée : Core i5-2300 2.8 GHz / AMD Phenom II X4 3.0 GHz, carte graphique compatible Vulkan 1.1 ou DX11, 4 Go de RAM  | Date de sortie : 20/11/2025 | Durée : 4 heures pour l’histoire principale et 4 heures de plus pour les missions supplémentaires

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

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Pour une poignée de pixels

En 1997, deux ans après le succès de Star Wars: Dark Force, LucasArts innovait avec Outlaws, un FPS dans l’univers du Far West qui ne reposait sur aucune licence. Fortement inspiré par les westerns spaghetti, il nous mettait dans la peau d’un ancien Marshall à la poursuite du meurtrier de sa femme et ravisseur de sa fille. 28 ans plus tard, le portage sous KEX Engine reprend le titre tel quel, avec une volonté de conserver au maximum les sensations du jeu original. On a de la chance, c’était déjà chouette, alors on prend encore réellement plaisir à défourailler du bandit tout au long de l’histoire principale. C’est cependant avec un certain étonnement que j’ai pu la finir en 4 heures dans sa difficulté intermédiaire (Brute), mais les niveaux proposés dans Handful of Missions, initialement distribués gratuitement en 1998, m’ont permis de doubler le plaisir.

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Et pour quelques FPS de plus

Mode multi :
Je n’ai pas pu le tester, ayant joué avant la sortie, mais il y a sans doute de quoi s’amuser, si les cartes sont bien faites.

Comme d’habitude avec Nightdive, on sent leur respect pour l’œuvre originale, tout en proposant des améliorations de qualité de vie. L’aspect graphique est évidemment l’un des points les plus marquants, avec un travail sur les textures, et notamment les armes et personnages. On bénéficie d’une résolution en 4k, d’une compatibilité avec les écrans 16/9 et normalement d’une fréquence de 120 Hz. Je n’ai pas pu le constater, car j’étais bloqué à 69 FPS, mais c’est peut-être lié à la version presse pre-release. Néanmoins, malgré mon habitude de faire tourner la plupart des jeux à 144 PFS, cela ne m’a pas dérangé. Du côté des cinématiques, j’ai l’impression que seul un upscaling a été effectué, mais pas de nouveaux dessins comme l’équipe avait pu le faire pour Dark Forces. Du côté de la musique, j’en ai détesté certaines, tandis que d’autres m’ont beaucoup plu. On sent encore une fois l’influence des films dont le jeu s’inspire, et en particulier du compositeur Ennio Morricone. A priori, elles étaient déjà de cette qualité à l’époque, je n’ai pas trouvé d’élément indiquant que Nightdive les ait retravaillées.

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Le bon feeling, la force brute et les truands débiles

C’est bien beau tout ça, mais est-ce qu’un vieux FPS approchant la trentaine vaut encore le coup en 2025, tout clinquant qu’il soit ? Il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit : Outlaws + Handful of Missions: Remaster est vraiment bon. Le gunfeel est réussi, même s’il n’y a pas de recul – chose assez classique pour l’époque –, et les déplacements sont plutôt vifs. Les effets visuels et le sound design permettent de bien s’amuser, surtout avec les fusils. Du côté des contrôles, rien à dire, ça fonctionne parfaitement, et pas de visée automatique comme dans Dark Forces. On pourra noter l’ajout d’une roue des armes, pratique même pour les joueurs clavier/souris pour voir nos options possibles. Par contre, on aurait aimé un peu plus d’hémoglobine. C’est tellement discret qu’on ne le voit qu’à bout portant. Mais on ne peut pas non plus le reprocher à Nightdive, qui a tout à fait respecté le jeu original : c’était déjà comme ça en 1997. On pourra cependant parfois pester contre le level design un peu labyrinthique, mais rien de rédhibitoire. En revanche, il m’est souvent arrivé de pouvoir sniper les ennemis sans qu’ils réagissent, car j’étais hors de leur portée de détection. Je n’ai pas réussi à déterminer si c’était un bug introduit par le remaster ou s’il était déjà présent à l’origine. Heureusement, cela n’entache pas l’expérience, d’autant que l’IA n’est déjà pas très futée de base.

Un très bon remaster

Outlaws + Handful of Missions: Remaster est une très belle production de Nightdive Studio. Le feeling de l’époque est conservé, et coup de bol pour nous, c’est encore très bon en 2025. Le gunfeel est vraiment agréable, et on s’amuse beaucoup. Les améliorations graphiques sont, comme d’habitude, de bon aloi : elles respectent le matériau d’origine, mais permettent aux joueurs de maintenant faire tourner le jeu sur un écran 4K avec un framerate décent. On le conseille aussi bien aux vieux nostalgiques qu’aux petits jeunes curieux de tâter du 30 ans d’âge.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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Black Ops 7 : l’épisode de trop

Selon Activision, le lancement de Call of Duty : Black Ops 7 se passe bien. Selon le reste du monde, c'est plus mitigé. Si les chiffres exacts ne sont encore pas connus, le cabinet d'étude Gfk estime que les ventes de copies physiques du jeu au Royaume-Uni sont inférieures de 61 % à celle de Black Op 6. Côté boutiques en ligne, le pic de fréquentation sur Steam atteint à peine les 100 000 joueurs, là où l'épisode précédent dépassait les 300 000. Il faut dire que les acheteurs se plaignent tout autant de la campagne solo que de certains éléments graphiques générés par IA. Même des médias grand public comme Metro publient des articles expliquant comment se faire rembourser le jeu. Dans la grande guerre des shoots militaro-débiles, il semble donc que Battlefield 6 soit le gagnant de l'année. Bravo à lui. A.
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Vampire : The Masquerade Bloodlines 2

Quel est le point commun entre les blousons Bombers, la filmographie de Russell Crowe, les biscuits Crok’images et le premier Vampire Bloodlines ? Ce sont des objets devenus culte, mais qui, à bien y regarder, n’étaient pas si bons.
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Kirby Air Riders

Kirby Air Riders est la suite d’un titre GameCube sorti il y a 22 ans. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ce dernier a eu une histoire chaotique. Ce qui rend la décision de Masahiro Sakurai (le créateur de Kirby et monsieur Super Smash Bros. si vous ne voyez pas de qui je parle) de sortir cette suite sur Switch 2 particulièrement étonnante.
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Il faut vraiment que je réinstalle Linux

Hey, vous voulez quoi dans Windows 11 ? Une interface plus moderne ? Une meilleure optimisation pour le jeu vidéo ? Un panneau de configuration mieux organisé ? Ah ah, non, c'est ringard tout ça. On va plutôt vous rajouter de la bonne grosse IA qui tâche. Plus exactement de l'IA « agentique », comme vient de l'annoncer Microsoft. En gros, ce sera un agent qu'on fera tourner dans une sorte de machine virtuelle (afin d'éviter qu'il ne flingue le PC par erreur) et qui contrôlera des applications en ayant accès à un système de fichiers. Il pourra exécuter des tâches comme « mets tous les PDF de 2024 dans tel répertoire » ou « lance tel programme et fais-y telle opération ». C'est bien sûr la première étape avant d'avoir un Windows entièrement sous la coupe d'une IA omnipotente qui installera des malwares à cause d'une hallucination. Écoutez, j'ai hâte. A.
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Affaire des photomontages : condamnation de Quantic Dream en cassation

La justice est aveugle, c’est pourquoi il ne faut jamais s’étonner qu’elle avance à tâtons en se cognant dans les meubles. Il aura fallu attendre huit ans de procédure, la saisie de toutes les juridictions possibles et un arrêt de la Cour de cassation pour qu’enfin l’évidence soit admise. Oui, diffuser au sein d’une entreprise des dizaines de photomontages dégradants et insultants représentant des salariés constitue bien un harcèlement discriminatoire.
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Caretaking Update : une grosse mise à jour pour Black Mesa: Blue Shift en attendant la finalisation du mod

Pour fêter le premier anniversaire de la publication de Focal Point, le cinquième chapitre de l’excellent mod Black Mesa: Blue Shift, les développeurs de HECU Collective ont décidé de nous offrir une grosse mise à jour : Caretaking Update. C’est aussi l’occasion de se faire pardonner de nous faire attendre le sixième et dernier chapitre, Power Struggle.

Le contenu de cette mise à jour est principalement dédié à l’amélioration de Focal Point, que ce soit au niveau de la narration (nouvelles scènes, audiologs), qu’au niveau du gameplay et de l’aspect visuel. On nous parle notamment de l’amélioration des textures, des éclairages, de l’atmosphère, des performances, mais aussi des combats. Il y a quelques autres choses décrites dans le billet sur ModDB, et vous pouvez même avoir la liste complète des changements dans le patch note. Si vous voulez tester tout ça, les cinq premiers chapitres sont sur la page ModDB du projet ou sur la page workshop de Black Mesa.

Les développeurs en profitent également pour montrer leur progression sur la partie artistique du futur et ultime chapitre, qui contiendra à la fois Power Struggle, Leap of Faith et Deliverance.

Enfin, ils nous partagent le projet d’une autre équipe, Black BoX, qui travaille actuellement à la remastérisation d’un mod créé par HECU Collective, et dont nous avions parlé lors de sa sortie en 2019 : Black Mesa: Azure Sheep. C’était, à l’époque, déjà le remaster d’un mod du même nom pour le vénérable Half-Life, mais porté pour Black Mesa, dans lequel on incarnait déjà Barney. L’objectif de ce nouveau groupe de modders, qui s’appuie sur l’expertise de HECU Collective, est d’apporter des améliorations visuelles et de gameplay, ainsi qu’approfondir le lore. Ils ont également pour projet d’intégrer des productions d’autres fans et d’harmoniser le tout en un ensemble cohérent avec l’univers de Black Mesa. Une démo devrait être disponible au cours du mois de novembre. Pour plus d’infos, vous pouvez consulter la page ModDB dédiée à Black Mesa: Azure Sheep Reborn.

À noter que pour Black Mesa: Blue Shift ou Black Mesa: Azure Sheep, vous devrez posséder Black Mesa, actuellement à 19,50 € sur Steam.

Merci à Alex_du597 pour l’info. Il nous conseille aussi de jeter un œil à FUBAR, un mod pour Half-Life 2: Episode 2, qui est un projet de remake d’Opposing Force.

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Demonschool

Si la licence Persona, son esthétique et son appétence à faire coexister la vie estudiantine avec le surnaturel, n’a pas fini de donner de l’inspiration aux développeurs, c’est généralement du côté de l’ère « moderne » de la saga (comprendre les épisodes 3, 4 et 5) que ces derniers viennent piocher. Ce n’est manifestement pas le cas pour les Californiens de Necrosoft qui ont plutôt décidé d’invoquer Persona 1 et 2 pour Demonschool, leur proposition tactique en milieu universitaire.
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ROUTINE, le jeu d’horreur rétrofuturiste des années 80, semble avoir convaincu IGN

Prévu pour le 4 décembre prochain, ROUTINE, le jeu d’horreur se déroulant dans une base lunaire abandonnée avec des robots tueurs, a bénéficié d’une preview de la part de nos confrères d’IGN qui semblent conquis. En n’oubliant pas de souligner les vibes d’Alien: Isolation au passage, les environnements présentés sont plutôt beaux, mais le gameplay paraît plutôt convenu. L’IA ennemie ne semble pas très fûtée puisqu’il suffit de se glisser derrière un rideau de fer pour ne pas être repéré. Il est également présenté le C.A.T, un outil multifonction et améliorable, permettant d’accéder aux terminaux, de découvrir des indices via le mode ultraviolet depuis l’écran de l’appareil, ou encore de tirer une munition électrique pour paralyser l’adversaire. Bien entendu, des puzzles seront à résoudre pour progresser, mais vu que l’on ne montre toujours rien, il est difficile de se faire un avis.

Entretemps, les devs du studio Lunar Software ont publié une nouvelle FAQ sur Steam pour les plus curieux d’entre vous. Pour l’essentiel, on y apprend ce qui suit :

  • l’aventure durera entre 6 et 8 heures environ avec une fin unique (déjà que ça a pris 12 ans de développement pour voir le jour, il faut pas trop en demander)
  • le joueur pourra voyager entre les différentes stations via un tramway
  • l’IU sera minimaliste pour ne pas casser l’immersion, mais vous pourrez toujours bidouiller le menu des options du jeu pour y remédier vu que ça a l’air d’être un gameplay très exigeant

Si vous êtes tout aussi hypés que l’espace commentaires sous la vidéo preview d’IGN, on vous rappelle que ROUTINE est toujours prévu pour le 4 décembre. En attendant, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam si ce n’est pas déjà fait.

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ChromaGun 2: Dye Hard, le puzzle-game très coloré et surréaliste, sortira le 12 février 2026

Dans le courant de la semaine dernière, Pixel Maniacs, le studio derrière le développement du puzzle-game ChromaGun 2: Dye Hard, a dévoilé la date de sortie de leur en jeu en diffusant un nouveau trailer sur la chaîne officielle YouTube de leur éditeur PM. Ce sera donc le 12 février 2026 que vous pourrez vous plonger dans cette nouvelle aventure remplie d’énigmes liées à l’utilisation de couleurs aimantées. Pour rappel, vous incarnerez une personne choisie par l’entreprise ChromaLabs ayant pour objectif de remplir une batterie de tests avec la nouvelle version du ChromaGun. Malheureusement, tout ne se passera pas comme prévu et vous vous retrouverez projeté dans une autre dimension, de laquelle vous devrez vous échapper.

Le jeu a l’air plutôt beau avec un univers peuplé d’ennemis étranges et d’énigmes toutes plus tordues les unes que les autres. En tout cas, il va falloir se creuser les méninges plus que d’habitude pour découvrir les secrets derrière ChromaLabs et cette dimension surréaliste.

Si vous êtes intéressé par ce nouvel opus, il vous faudra attendre le 12 février 2026 pour pouvoir mettre la main dessus. Pour patienter, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits et jouer à la démo depuis sa page Steam.

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Goodnight Universe

Je me surprends, parfois, à rêvasser en me demandant ce que ça ferait de revivre mon enfance avec mes connaissances actuelles, comme le héros de Quartier lointain. Goodnight Universe m’en a donné une petite idée : on y incarne une créature vraisemblablement adulte, qui se retrouve coincée dans le corps d’un bébé et condamnée à regarder un dessin animé insipide à longueur de journée, sans même pouvoir se lever sur ses deux jambes pour fuir. Je crois que vais rêvasser d’autre chose, désormais.
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