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RetroSpace, l’immersive sim discopunk, sortira au second trimestre 2026

Plutôt discret durant cette année 2025, RetroSpace, développé par le studio The Wild Gentlemen, a dévoilé sa fenêtre de sortie à l’occasion de l’OTK Winter Games Expo. Ce sera donc dans le courant du second trimestre 2026 que vous pourrez parcourir les couloirs de la station Aurora 5. Dans la peau d’un concierge devenu malgré lui le dernier espoir de l’humanité, vous devrez vous échapper d’un vaisseau spatial, qui après avoir été absorbé par un trou noir, se retrouve peuplé de créatures hybrides mortelles. À l’aide d’armes et de mutagènes, vous pourrez progresser dans les différentes zones comme bon vous semble et la mort ne sera pas une fatalité, puisque vous serez cloné avec quelques effets secondaires en prime.

Avec son univers rétro et son humour noir, RetroSpace s’annonce pour le moins intéressant, d’autant plus qu’en tant qu’immersive sim, il permettra d’aborder les situations de différentes manières. D’ici là, on pourrait espérer avoir une démo pour se faire une idée plus précise du gameplay en début d’année prochaine.

RetroSpace sortira courant du second trimestre 2026. En attendant une date de sortie officielle, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Les devs de Bodycam ne sont toujours pas partis avec la caisse, et persévèrent avec une nouvelle mise à jour majeure

Alors que les mises à jour se faisaient rares sur Bodycam, un FPS « ultraréaliste » sorti en accès beaucoup trop anticipé en juin 2024, les développeurs sortent enfin une grosse update. Déjà, en octobre 2024, ils s’étaient diversifiés en publiant un mode zombie, fortement inspiré du mode éponyme de Call of Duty. Ce n’était certes pas très original, mais on avait trouvé ça plutôt sympa à jouer, et beaucoup plus intéressant que le multi. Cette fois-ci, ce mode est étoffé d’une immense nouvelle carte. On est allés voir ce qu’elle donnait hier soir, et on a été assez surpris de constater qu’on s’y amusait beaucoup. Par contre, malgré l’annonce d’améliorations des performances de la part du studio, le framerate est ridiculement bas. En 4K avec un 7800x3D et une RTX 4090, DLSS Performance, on est tombés sous les 60 FPS dans certaines zones, et on tournait autour des 85 FPS de manière générale. Mais il paraît que c’était pire avant, alors tout va bien !

Du côté multijoueur, on n’a pas noté de différences majeures, hormis l’arrivée de nouvelles cartes. On n’avait pas fait de news pour les précédentes, alors on a découvert Rome, sortie en novembre 2024. Elle est très chouette et assez ramassée, ce qui fait qu’on se trouve plutôt facilement, contrairement à la toute dernière, CQB un peu trop grande, qui pose de gros problèmes de rythme. Il y a également parfois des soucis de spawn, mais on s’est tout de même bien amusés, notamment avec le mode Gun Game, qui nous fait changer d’arme à chaque kill. En bref, si sa machine le permet, on peut passer quelques très bonnes soirées sur le titre.

Bodycam est toujours en accès anticipé. Aucune date de sortie en version finale n’a pour l’instant été évoquée. Si vous voulez tester, vous pouvez profiter d’une promotion de -20 % sur Steam, soit moins de 27 € jusqu’au 2 décembre.

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On achève bien les (hommes tout nus à masques de) chevaux

Le 2 décembre prochain, le jeu d'horreur surréaliste Horses sortira sur itch.io, Epic ou encore GOG – mais pas sur Steam, dont il a été banni, au grand dam du studio Santa Ragione qui y voit la perte de 75 % de ses potentielles ventes sur PC. Fait important à signaler : on y incarne un jeune agriculteur qui passe 14 jours dans une ferme, où il aura notamment l'occasion de croiser des êtres humains à poil qui portent des masques de chevaux et sont traités comme du bétail. Ce dernier point n'a pas exactement plu à Steam, lequel a invoqué le fait que le jeu présentait une scène qui « pourrait représenter une forme de conduite sexuelle impliquant un mineur ». Les indications de Steam sont vagues, mais les développeurs pensent qu'une scène du jeu en cours de développement (depuis supprimée) dans laquelle une jeune femme monte sur les épaules d'une femme nue à masque de cheval pourrait en être la cause – une scène qui « n'était en aucun cas sexuelle », selon l'un des fondateurs du studio. ER.
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Un trailer alléchant pour Valor Mortis

One More Level, le studio derrière Ghostrunner et Ghostrunner 2, continue le développement de leur prochain jeu, Valor Mortis. C’est par le biais d’un trailer qu’on découvre un nouveau lieu ravagé par les flammes et la peste pourpre. Cette bande annonce nous dévoile aussi plusieurs nouveaux ennemis comme des villageois mutants, mais aussi des soldats d’élite appelés les Implacables. Comme leur nom l’indique, ils seront plus rapides, plus agressifs et plus dangereux. 

Comme dans tout Souls-like qui se respecte, il y a toujours un monstre plus gros que les autres. C’est ce qu’on découvre à la fin de la vidéo, avec la présentation du sergent Gaspard Dubois, une espèce de gros furoncle avec un canon obusier à la place de la main, qui donnera certainement du fil à retordre, même aux joueurs aguerris, si on se base sur notre expérience de la précédente démo.

Après un retour très positif des playtests en octobre dernier, les devs de Valor Mortis ont pu recueillir de nombreuses statistiques. Dans le billet de blog de Steam, ils précisent notamment que de nombreux combats ne sont pas menés à terme, ce qu’ils expliquent par une déconnexion, un bug ou une sortie de zone. Mouais… On pense surtout que de nombreux rageux ont utilisé la fameuse compétence « Alt-F4 » après s’être fait littéralement défoncer par un Elite.

Valor Stat

Avec un gameplay et une direction artistique qui donnent franchement envie, on a hâte d’être en 2026. Si comme nous, vous avez été convaincu, vous pouvez ajouter Valor Mortis à votre liste de souhaits sur Steam.

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Rue Valley

Qu’est-ce qui fait la nature d’un jeu ? Au premier coup d’œil, celle de Rue Valley paraît évidente : c’est une fidèle copie de Disco Elysium. Tout y passe, de l’interface avec défilement latéral du texte au récit introspectif, sans combat, centré sur un antihéros dépressif un peu loser.
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Du gameplay mou du cul pour Crisol: Theater of Idols

La semaine dernière, le studio espagnol Vermila Studios, qui développe Crisol: Theater of Idols, a partagé huit minutes de gameplay commenté par la Games Creative Lead et le Game Director. Pour rappel, le concept est plutôt intriguant : c’est un survival horror dans lequel le sang du personnage est utilisé pour recharger son arme. Visuellement, ça paraît correct, mais que serait une présentation de gameplay d’un petit studio sans un framerate au ras des pâquerettes ? Point positif, la démonstration est faite au clavier/souris, mais malheureusement, le joueur vise comme une patate.

Cela donne l’impression d’un jeu extrêmement mou du cul et pas vraiment intéressant. En plus, le pistolet semble ne pouvoir tirer qu’une fois toutes les trois heures, ce qui n’aide pas réellement. La Game Creative Lead est toute contente de nous expliquer que tirer dans la tête des ennemis ne sert à rien, car ils continuent à vous attaquer, ce qui enlève toute satisfaction à faire des headshots. De manière générale, les impacts sur les sortes de mannequins sont assez pitoyables, et le feeling a l’air d’être le gros point faible du jeu.

On n’est donc pas franchement pressés de le voir arriver. Pour l’instant, Crisol: Theater of Idols est prévu pour le début de l’année 2026. Si contrairement à nous, il vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Dispatch

Écoutez-moi bien : le genre « jeu narratif » est un abus de langage. La plupart des jeux sont narratifs, et mauvais en narration la plupart du temps. Le simple fait d’avoir un semblant de scénario – même un truc tenant sur un Post-it – et de raconter une histoire les rend narratifs. Ce qui a permis de créer la formule des développeurs de feu Telltale ; ce sont des séries plus ou moins interactives, à la frontière du jeu vidéo.
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Q-UP

Ça y est, on a enfin trouvé. Après des décennies de recherches, on a découvert la solution miracle qui va faire de l’e-sport un phénomène mondial et incontournable : le pile ou face. Le postulat a l’air idiot, mais, quand on sait que Q-UP est issu des cerveaux taquins et incrémentaux des créateurs d’Universal Paperclips, on comprend qu’on est parti pour un vrai ride.
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Génération générative

Comment se démarquer dans une industrie où des jeux sortent à la pelle, et où tous les studios cherchent tant bien que mal à attirer l'attention de joueurs qui ont tous pour point commun d'avoir un backlog de plusieurs kilomètres et seulement 24 heures dans une journée ? Pour plusieurs développeurs indépendants récemment interviewés par The Verge, la réponse est toute trouvée : préciser, à l'aide d'un sceau officiel, qu'aucun élément de leur jeu n'a été réalisé à l'aide d'une IA générative – ce qui, il faut bien l'avouer, se fait de plus en plus rare aujourd'hui (l'article revient également sur la position de Nexon, Ubisoft et Krafton, qu'on pourrait grossièrement résumer à « l'IA générative est une révolution pour le jeu vidéo et ce serait tout de même dommage de se poser des questions éthiques avant d'y recourir »). ER.
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[TEST] Call of Duty 22: Black Ops 7 : banane éteinte de déchèterie hollandaise +1

Après un épisode plutôt correct en 2024, on ne s’était plus vraiment intéressés à Call of Duty. Noyés dans l’effervescence du retour en force de la série Battlefield, les trailers de Call of Duty 22: Black Ops 7 nous avaient fait à peine lever un sourcil. Ah, encore un Black Ops comme l’année passée ? Malgré sa cinématique complètement déjantée, qui semblait proposer au moins quelque chose d’original, on l’avait un peu ignoré jusqu’à sa sortie. Pourtant, au moment de l’ouverture des serveurs le 14 novembre dernier, une lueur d’espoir était revenue. Peut-être avaient-ils capitalisé sur la réussite de l’opus précédent pour nous proposer encore mieux ? Rassurez-vous, cette lueur s’est rapidement éteinte quand on a constaté le résultat affligeant : c’est un épisode fainéant et parfaitement inutile, à la limite de l’insulte.

Genre : Call of Duty | Développeurs : Treyarch, Raven Software, Beenox, High Moon Studios, Activision Shanghai, Sledgehammer Games, Infinity Ward, Demonware | Éditeur : Activision | Plateforme : SteamBattle.netGame Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 1600X / Core i7-6700K, 12 Go de RAM, RX 6600XT / RTX 3060 / ARC B580 | Langues : Français | Date de sortie : 14/11/2025 | Durée : 5 à 9 heures pour la coop (il paraît), des dizaines pour le multi et le mode zombie

Test effectué sur la version Xbox Game Pass.

La campagne coop est une insulte au genre humain

« Badibadou ! L’éléphant ouvert rigole dans sa flamboyance. J’enfile une crevette extrudée et souffle vertement sur le soleil algal, pour enfin m’assoir dans l’analyse applaudie. » C’est sans doute la description la plus sensée que vous pourrez lire sur la campagne coop de Call of Duty 22: Black Ops 7. Mais il suffit de voir le studio en charge de cette partie pour comprendre : c’est Treyarch qui s’en est occupé. S’ils avaient enfin réussi à faire quelque chose de correct pour le multi de Call of Duty 21: Black Ops 6, c’était tout de même un sacré exploit. Pour l’épisode suivant, un débile de chez Activision a jugé bon de leur confier la partie scénarisée du titre. Quelle erreur ! C’est un gloubi-boulga de choses incohérentes faussement déjantées, qui nous crient à la gueule « LOLILOL, G FÉ UNE GROSSE MACHETTE QUI TOMBE SUR LES MÉCHANS 111!!§§1 CÉTROPROFON », comme si c’était une vision artistique. En réalité, c’est tellement naze qu’il ne serait vraiment pas étonnant que tout le scénario ait été écrit par ChatGPT, avec un prompt du genre « fais en sorte qu’on ne voie pas que c’est fait par une IA, en rajoutant un peu d’excentricité ». Niveau gameplay, rien à dire, c’est OK-tier. Du tir au pigeon franchement pas passionnant, et une utilisation fainéante du monde ouvert vide et mort prévu pour Warzone. C’est évidemment un peu mieux en coop, parce qu’on peut se moquer des ennemis cons comme des balais avec ses potes. En solo, c’est de la pure perte : il n’y a strictement rien à en retirer.

Le multi n’apporte rien, mais enlève des modes au fur et à mesure

La technique est assez déplorable : ce n’est pas plus beau que les précédents titres de la licence, et en plus, il faut faire des concessions sur les options graphiques pour avoir un bon framerate en 4K, même avec des appareils très haut de gamme. Mais qu’est-ce qu’ils branlent avec leur moteur ?

Si vous voulez profiter du mode multi, il va falloir se bouger le fion : à la sortie, il y avait cinq modes différents. La semaine dernière, plus que quatre. Hier, seulement trois, dont un qui est Nuketown en Domination 24h/24h, une minuscule carte amusante cinq minutes, pas plus. Dans deux jours, ils ferment le service ? On est où, là ? Ou alors c’est parce que je n’ai pas payé les 80 putains d’euros demandés sur Steam et que j’utilise le Game Pass qui est tout de même à 28 €/mois ? Avec un peu de chance, vous pourrez tomber sur l’un des modes qui était présent sur les précédents opus, comme Team Deathmatch, Domination ou Élimination Confirmée, via Moshpit Standard. Si vous avez la malchance de cliquer sur le mode à 20v20 dont j’ai oublié le nom, vous pourrez expérimenter l’une des créations d’Activision les plus nulles de ces dernières années : on apparaît dans les airs avec sa wingsuit à quelques mètres du sol, façon écureuil volant prêt à s’écraser sur l’autoroute, et on rush des points à capturer, dans des cartes qui ressemblent à des endroits de la future map de Warzone (encore une fois). C’est absolument nul. L’autre exclusivité, c’est une sorte de Capture The Flag. Quelle originalité. Mais étonnamment, ce n’est pas le plus pourri. Le plus amusant, c’est finalement l’Escarmouche, du 2v2 à partager exclusivement avec quelqu’un sur Discord, pour éviter de finir la partie tout seul, 0 points à 6 pour les adversaires. Bon point cependant, l’admirable sound design du titre, à base de « fils de pute », « vazy, connard » et autre « sniper noob ». N’oubliez pas d’activer les communications vocales pour en profiter en Surround 7.1.

Les zombies, c’est la vie

Je n’ai pas eu le courage de tester, mais il paraît que c’est comme le précédent. Ceux qui aiment devraient aimer. Moi, je préfère autant me cogner chaque orteil contre une table basse, et puis j’ai la flemme, alors allez voir ailleurs.

À quoi bon ?

Ne vous fatiguez pas à vouloir jouer à Call of Duty 22: Black Ops 7, car Treyarch ne s’est pas fatigué à le faire. La campagne coop est une insulte à l’intelligence humaine, dont le scénario est sans doute créé par l’IA, tellement c’est naze. Côté multi, c’est d’une fainéantise affligeante : les nouveautés sont anecdotiques, voire nulles, avec un gameplay presque similaire au précédent titre, mais dans de nouvelles maps. Personnellement, je préfère celles de Call of Duty 21: Black Ops 6, donc c’est un mauvais point de plus. Je ne me prononcerai pas sur le mode zombie, parce que je n’ai pas testé, par pure flemme, dans l’optique de me mettre dans les mêmes dispositions que les studios en charge de la réalisation de leur machin. Le seul truc amusant, ce sont les adversaires qui nous insultent quand on les défonce en Escarmouche, le mode 2v2. Enfin, pour ceux que ça importe, certains visuels ont été générés par IA et le jeu coûte 80 €.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Le règne Reanimal

J'ai été un peu déçue par le Little Nightmares III de Supermassive, mais dans mon cœur, le vrai Little Nightmares III est en réalité Reanimal, le prochain jeu des développeurs de Tarsier Studios, qui étaient à l'origine de la licence avant de devoir la céder à la suite de leur rachat par THQ Nordic. Ce dernier vient enfin d'avoir une date de sortie : le 13 février 2026, et si vous êtes trop impatient, sachez qu'il y a déjà une démo disponible sur Steam, PS5 et Xbox Series. On peut y découvrir les 30 premières minutes de ce jeu d'aventure en coop' à l'ambiance horrifique ultra prometteuse, ce qui m'a suffi pour avoir trois jumpscares. Le premier, en découvrant que les deux personnages principaux pouvaient parler, ce qui est quasiment une première pour le studio ; le deuxième, en me faisant courser par une espèce d'homme-limace à un endroit où je pensais être en sécurité ; le troisième, en foirant une phase d'infiltration face à un gigantesque Slender Man à chapeau. Autant dire que ça promet. ER.
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Télex

Dès que je vois une actu tomber au sujet d'Avatar, mon petit cœur frémit, car je me dis que ça y est, on a peut-être enfin le droit à un troisième sketch du SNL avec Ryan Gosling qui incarne un type obnubilé par le fait que la franchise utilise la typographie Papyrus pour son logo. Désolée de vous décevoir, mais non, c'est juste le jeu Frontiers of Pandora qui aura le droit à un autre DLC intitulé « D'entre les cendres », prévu pour le 17 décembre. ER.
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Citystate Metropolis

Point de la situation « modern city-building » au 15/11/2025 à 12:32 GMT : c'est toujours la merde, la hess, la chienlit, le zbeul. Cities : Skylines II, malgré une série de patchs et de DLC, n'a pas rempli ses promesses, et il est raisonnable de penser qu'il ne le fera jamais. Si vous voulez construire une cité contemporaine, il faut retourner sur le premier épisode, qui date quand même d'il y a dix ans.
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FEROCIOUS libérera ses dinosaures le 4 décembre et proposera d’en faire des amis pour la vie

Durant l’OTK Winter Games Expo qui s’est déroulé le 22 novembre, OMYOG, le studio derrière le développement du FEROCIOUS, a dévoilé que leur FPS d’action et de dinosaures apprivoisables sortira le 4 décembre. À la rédac, on restait un peu dubitatif par cette annonce, car on aurait parié que les devs auraient préféré s’accorder plus temps pour peaufiner leur jeu, vu la dernière vidéo de gameplay. Finalement, il n’en est rien. Pour marquer l’occasion, une nouvelle bande-annonce a été diffusée et on y découvre un nouvel équipement de haute technologie, le DCD, pour transformer les dinosaures en super alliés. Ici, c’est de la science, pas comme un certain Far Cry où on balance de la viande avariée et des câlins pour faire ami-ami avec les prédateurs de la nature.

De plus, il y a des séquences de gunfight nerveux avec une IA débile, des explosions, un ragdoll marrant et des dinosaures qui sont de véritables bulldozers. Difficile d’être hype par ce trailer, à moins que vous soyez fans de grosses dindes. Si on baisse drastiquement nos attentes et en faisant abstraction de quelques défauts comme la modélisation de ce bras par exemple, l’expérience pourrait être sympa malgré tout. Et voir des dinos bouffer des gens, c’est trop marrant !

Préparez vos bagages et votre kit de survie pour le voyage exotique dans le monde de FEROCIOUS prévu ce 4 décembre. En attendant sa sortie, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé. À la rédac, on ne l’est pas du tout : la démo était nulle à chier.

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The Mall, une nouvelle mise à jour pour PIGFACE

En octobre dernier, le développeur de PIGFACE a publié sa roadmap, annonçant de nouveaux ajouts dès le mois de novembre. Dans cette mise à jour, on découvre l’ajout d’une nouvelle map, The Mall. Ce grand centre commercial sera l’occasion pour Exit de faire un petit tour de montagnes russes, tout en dézinguant les gangs qui se sont appropriés le lieu. Pour ceux qui découvre PIGFACE, il s’agit d’un rétro-FPS ultra violent et nerveux, où votre protagoniste doit exécuter des contrats reçus par téléphone sous peine de se faire exploser la tronche par le biais d’une bombe implantée dans le crâne.

Avec cette première mise à jour, le jeu s’étoffe également de nouvelles armes comme une tronçonneuse, une crosse de hockey ou encore un USAS-12. De nouveaux ennemis et un nouveau masque axé sur le combat au corps à corps ont aussi été ajoutés. Une bonne excuse pour retourner sur le jeu, qui malgré une durée de vie beaucoup trop courte, procure de bonnes sensations de de tir old-school avec un gameplay simple, mais efficace. Notre test vous en dira un peu plus. S vous souhaitez découvrir l’intégralité du cette MAJ, c’est par ici.

PIGFACE est toujours en accès anticipé sur Steam et récolte de très bon avis. Pour moins de 10 €, pourquoi s’en priver ? Si vous êtes une personne pingre, la démo est toujours disponible.

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Wrack Remake change son nom en Wrack: Reclamation juste avant sa sortie pour être sûr de faire un plus gros bide

Sorti dans l’indifférence générale ce 23 novembre, Wrack: Reclamation, anciennement le remake du rétro-FPS Wrack de 2014, a eu un démarrage bien difficile avec un pic de 10 joueurs. En premier lieu, vous aurez remarqué qu’il n’est plus de question de Wrack Remake. En effet, en ce début de mois, les devs ont eu une illumination en publiant un billet de blog Steam qui était passé sous nos radars, pour annoncer que les deux projets bien distincts, Wrack: Reclamation et Wrack Remake, deviendraient un unique jeu Wrack: Reclamation. En deuxième lieu, à l’instar du jeu d’origine, Wrack: Reclamation sera composé de trois épisodes dont le deuxième est en cours de production et l’avenir du troisième est plus qu’incertain.

Notre expert Bulincette avait pu faire une preview sur une build de ce que fut Wrack Remake et l’avait plutôt apprécié, même si quelques défauts devaient être encore corrigés (équilibrage des armes et de l’IA). Le jeu a l’air plutôt sympa avec un style graphique emprunté aux comics et un gunplay qui a l’air assez nerveux. Mais vu l’engouement actuel, le studio aura fort à faire pour convaincre les joueurs avec l’épisode deux qui n’a pas de date de sortie.

Si vous êtes malgré tout emballé et nostalgique de cette licence, Wrack: Reclamation bénéficie actuellement d’une promotion de lancement de -10 % jusqu’au 29 novembre sur Steam, soit un peu moins de 14 €.

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Le salon Discord de la discorde

Le collectif People Make Games vient de sortir une vidéo édifiante, dans laquelle leur journaliste Chris Bratt s’est entretenu avec certains des 34 employés de Rockstar qui viennent d’être licenciés – pour « faute grave » selon le studio, qui estime que les salariés ont fait fuiter des informations confidentielles sur GTA VI ; pour « répression antisyndicale » selon les concernés, qui faisaient tous partie d’un salon Discord privé dédié aux activités syndicales de l’entreprise. On y voit une partie des messages ayant été portés à l’attention de Rockstar, dans lesquels aucun détail confidentiel en relation avec GTA VI ne semble avoir été révélé : la majorité des discussions concernent leurs conditions de travail (ce qui paraît plutôt important au sein d'un studio qui a déjà été épinglé sur sa culture du crunch). On y apprend aussi que Rockstar a fait supprimer un canal de discussion sur le Slack de l’entreprise, simplement parce qu’il était considéré comme un frein à la productivité de ses employés. Rendez-vous compte : les gens pouvaient y échanger autour de sujets divers comme leur animal de compagnie, les dernières sorties ciné ou leurs loisirs. C'est quoi l'étape suivante ? Une machine à café autour de laquelle les employés pourront discuter d'autre chose que de leur boulot ? Ce monde marche vraiment sur la tête. ER.
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[TEST] Darkenstein 3D, un hommage probablement dispensable

Quand on prononce Darkenstein 3D, difficile de ne pas penser aux titres dont il s’inspire. Wolfenstein 3D, DOOM, ces FPS devenus cultes auxquels la grande majorité des lecteurs de NoFrag a joué avant, pendant et après les cours sur un écran à tube cathodique. Afin de leur rendre hommage, l’unique développeur, Rowye, nous offre gratuitement une lettre d’amour pixelisée et old-school qui, malgré son aspect amateur, mérite qu’on se penche dessus.

Genre : Rétro-FPS | Développeur : Rowye | Éditeur : MicroProse Software | Plateforme : Steam | Prix : Gratuit | Langues : Anglais | Configuration recommandée : i5-9600K / Ryzen 5 3600, RTX 3070 / Radeon RX 6700 XT, 32 GB de RAM | Date de sortie : 21/10/2025 | Durée : 4-5 heures.

Test effectué sur la version Steam.

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Vous n’avez pas vu Gunther ?

Vous incarnez un sans-abri américain qui, suite à une attaque des forces de l’Axe, a vu son chien Gunther se faire capturer. Bon, le titre a été développé pendant 4 ans et on se doute bien que ce n’est pas l’histoire qui a pris le plus de temps. Certes, il y a des jeux qui nous touchent par leur écriture, mais a-t-on franchement besoin d’un scénario pour aller buter du nazi et des extraterrestres ? Donc débranchez votre cerveau et anéantissez la vermine SS jusqu’à Hitler en personne. Durant l’aventure, des phases de dialogue auront lieu et certaines notes seront simplement posées sur les tables. Inutile de vous dire que c’est inintéressant. De plus, la police d’écriture était tellement immonde que je n’ai pas voulu m’y attarder. Vous rencontrerez à plusieurs reprises, des PNJ aux styles parfois douteux qui vous aideront vers la fin du jeu.

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Un gameplay qui sent la choucroute

Il y a environ une dizaine de chapitres au total. La plupart sont assez courts, et la progression fonctionne par l’intermédiaire de checkpoints. Un système qui ne fait pas vraiment l’unanimité, surtout quand on meurt juste avant la fin du niveau et que l’on doit se retaper la moitié de la map. Les premières missions ne sont clairement pas les meilleures. J’ai dû m’accrocher un peu pour ne pas faire comme la majorité des joueurs qui ont découvert le titre : y jouer trente minutes et puis c’est tout, faute à un level-design qui peine à convaincre sur les premiers niveaux. J’avais de temps en temps l’impression d’être dans un labyrinthe où tout se ressemblait. Il faudra avancer un peu dans l’aventure pour parcourir des lieux un peu plus ouverts et variés. Par conséquent j’ai passé énormément de temps à trouver mon chemin dans les couloirs vides où spawn occasionnellement de nouveaux ennemis.

C’est après avoir parcouru plusieurs lieux et s’être équipé d’un arsenal assez conséquent qu’on s’amuse plutôt bien. Le gameplay reste cependant très classique. En général, vous devrez trouver des clés de couleur pour déverrouiller des portes et tuer tout ce qui se trouve devant vous. C’est par l’intermédiaire de bière, de saucisson et de tourte que vous vous soignez tel un B. J. Blazkowicz en plein Oktoberfest au castle Wolfenstein. Bien qu’elles soient présentes en grandes quantités, les armes ne donnent pas toutes le même plaisir clavier-souris en main. Le fusil à pompe et l’arbalète procurent un sentiment de puissance, contrairement aux armes de type électrique qui font parfois trop cheap. Durant les combats, passer d’une Maschinenpistole 40 à une mitrailleuse rotative ou un lance-roquettes cassera complètement votre course et vous serez beaucoup plus vulnérables aux dégâts puisque la vitesse de déplacement du personnage change selon le type d’arme. Comme on ne peut ni courir, ni sauter, vous serez donc obligé de vous équiper d’une petite arme pour vous déplacer rapidement pour vous mettre à l’abri.

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Achtung, ich bin dumm

Bien qu’il soit graphiquement assez simple et au style d’antan, ne vous attendez pas à faire tourner le jeu avec un PC d’époque. Si vous avez de la chance, le jeu ne plantera pas. J’ai eu quelques crashs et des problèmes de clipping au cours de ma progression, m’obligeant à recommencer au dernier checkpoint, ce qui est franchement pénible.

Dans Darkenstein 3D, le développeur n’a pas utilisé de sprite pour la modélisation des personnages. Le style reste toujours rétro avec des personnages en 3D inspirés de Return to Castle Wolfenstein. Les limites techniques sautent vite aux yeux : le jeu porte la marque d’un développement amateur. Rowye l’a conçu par passion, pour le plaisir, sans prétention ni pression professionnelle — et ça se ressent autant dans ses qualités que dans ses faiblesses. Les IA, par exemple, sont complètement à l’ouest et on se demande même parfois si ce n’est pas fait exprès tellement leurs comportements sont désespérants. Les animations sont plutôt bien réalisées, parfois même drôle, voire ridicules, en particulier les chiens et les SS en feu. Les musiques rappellent elles aussi les grands classiques du genre. Certaines sont plutôt bonnes, mais se déclenchent trop aléatoirement. Ainsi, dans un couloir vide, il suffira de tirer dans une caisse pour entendre la musique arriver et repartir aussitôt. Les doublages sont vraiment nazes et le sound design manque aussi de justesse.

Heureusement c’est gratuit !

Darkenstein 3D, est une déclaration d’amour en hommage aux boomer-shooter qu’on aime tant. Malheureusement, il s’en inspire trop au point d’en devenir une copie bon marché sans grande originalité. L’humour – bien que volontaire – est parfois trop mis en avant avec des easter egg qui feront sourire les vieux gamers, mais ceux qui ne comprennent pas le second degré ne tiendront pas cinq minutes. Malgré les bugs, les problèmes techniques et une intelligence artificielle catastrophique, l’expérience reste tout de même divertissante. Son plus bel atout, c’est d’être totalement gratuit, donc pourquoi pas se faire plaisir, surtout que le développeur continue de faire des mises à jour. Une bonne raison pour vous faire un avis. Et n’oubliez pas : « un bon nazi et un nazi mort ».

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Riyad et l’e-sport : un grain de sable dans la machine ?

L’annonce sonne comme un coup de semonce : le Comité international olympique a rompu son accord avec l’Arabie saoudite pour organiser les Jeux olympiques de l'e-sport. La raison ? Un mélange de contrôle étatique assumé et de refus catégorique de respecter les règles fondamentales de l'olympisme. Un aveu d’échec cuisant pour la stratégie de sportswashing du royaume. Rêvons : l’argent ne peut peut-être pas tout acheter à chaque fois ?
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Les Saoudiens rachètent tout le monde

Si l’actualité de l’industrie du jeu vidéo n’est pas très calme en ce moment, il y a quand même des coups de tonnerre qui retentissent plus fort que d’autres. En l’occurrence, le vainqueur au VU-mètre de ces dernières semaines est sans conteste le rachat d’Electronic Arts (EA) pour 55 milliards de dollars par un triumvirat pas piqué des hannetons : Silver Lake, Affinity Partners et, surtout, le fonds d’investissement souverain saoudien, également connu sous le sobriquet de PIF, pour « Public Investment Fund ».
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