Vue lecture
ONTOS : une nouvelle expérience SF horrifique par les créateurs de SOMA
Si vous avez eu votre dose de FPS durant le Game Awards 2025 et êtes en recherche d’expériences nouvelles, sachez que Frictional Games, le studio derrière la licence Amnesia et SOMA, a dévoilé ONTOS, une aventure aux frontières de la réalité se déroulant sur un avant-poste lunaire. Vous y incarnerez Aditi Amani en quête de réponses sur l’héritage laissé par son père, un esprit brillant érigé en qualité de prophète. Si vous êtes un aficionados du travail dudit studio, vous vous rendrez très vite que quelque chose cloche dans ces lieux. Et pour cause, plus vous progresserez en résolvant des énigmes, plus la réalité se fissurera pour révéler la vérité.
L’ambiance du jeu est particulièrement glauque et dérangeante. La direction artistique est plutôt réussie avec des environnements variés et beaux. Les personnages présentés n’inspirent pas confiance et les choix que vous déciderez de prendre, auront un impact sur l’issue de votre périple.
ONTOS sortira courant 2026. En attendant l’annonce d’une date plus précise, vous pouvez ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, Epic Games Store ou GoG, si vous êtes intéressés.
Divinity broute au démarrage
Decrepit : encore un First Person Souls-like dark fantasy, mais un peu trop propre
Il faut croire que c’est la mode, puisque lors des Game Awards 2025, on a découvert un nouveau Souls-like dark fantasy en vue subjective : Decrepit. Mais passer après Valor Mortis, qui nous avait laissé une très bonne impression en pré-alpha, ne sera pas une mince affaire. La grosse différence est ici le nombre de personnes à travailler sur le projet, parce qu’apparemment, il n’y a qu’un développeur solo derrière le studio Jämmerdal Games. Même si ça n’atteindra certainement pas la qualité du titre de One More Level, le trailer d’annonce est tout de même assez impressionnant. Certes, les environnements semblent très restreints, puisqu’on se trouve dans une sorte de donjon, mais le bestiaire est original, les animations ont l’air correctes et les graphismes ne sont pas dégueu. Cependant, tout paraît trop propre, très aseptisé, presque clinique. Peut-être qu’un petit filtre post-process pour salir l’image suffirait à donner un rendu un peu plus dark fantasy ?
Si l’on jette un œil sur la chaîne YouTube du studio, on peut voir que le développeur travaillait déjà sur le projet début 2023. Ce n’est donc pas un jeu développé à la va-vite pour surfer sur les annonces des copains. Au niveau des mécaniques de gameplay, pas de surprises : on nous promet des morts définitives, de l’équipement à looter, des zones interconnectées, etc. Il y aura aussi quelques éléments de méta-progression comme dans tout bon roguelite, avec des améliorations à trouver dans les niveaux. Mais d’après le développeur, c’est surtout la connaissance du château qui permettra au joueur de s’améliorer, notamment en découvrant des raccourcis, donnait plus rapidement accès au boss qui vous a éclaté au run précédent. Rien de bien original, mais si c’est bien exécuté, ça pourrait être chouette.
Pour l’instant, il est difficile de savoir si le feeling sera bon en se fiant uniquement aux bribes de gameplay du teaser. Mais le projet donne tout de même un peu envie. Decrepit est prévu pour 2026, sans plus de précision. En attendant d’en savoir plus, si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
GPU en 2025 : le drame de l’entrée de gamme
My Little Puppy
Unbeatable
Bulkhead (Battalion 1944, WARDOGS) est revendu par Tencent à un consortium britannique et se rapproche de Team17
Il y a quelques jours, nos confrères de Gamesindustry.biz annonçaient que le chinois Tencent se séparait de Bulkhead (Battalion 1944) et que ce dernier était racheté par un consortium de trois fonds d’investissement. L’un d’eux est la société mère de Team17, qui édite notamment WARDOGS, le prochain jeu du studio britannique. On apprend également qu’un autre de ces fonds est géré par l’équipe dirigeante de Bulkhead. Cela fait beaucoup de rapprochements, qui devraient déboucher sur une forme de collaboration entre studios des différents groupes. Ce ne sera franchement pas du luxe pour le créateur de Battalion 1944, qui n’était clairement pas un pro de la communication, ni même des choix de design. Dans tous les cas, ils semblent confiants quant à une date de sortie en accès anticipé l’année prochaine pour WARDOGS, leur mélange de Battlefield et de construction de bases.
Point positif : tous les développeurs du studio restent à leur poste. Ce qui inquiète, en revanche, c’est cette petite phrase : « Super Media Group (ndlr, le fonds dirigé par les chefs de Bulkhead) explore également la possibilité de codévelopper les prochains opus de la franchise Hell Let Loose de Team17. » Mais laissez donc Hell Let Loose: Vietnam tranquille ! Vous avez déjà votre WARDOGS qui a l’air un peu naze, ne venez pas casser le jouet des autres !
Si vous souhaitez plus d’infos, notamment sur qui possède quoi et quelle société a des parts dans qui, n’hésitez pas à consulter l’article d’origine sur Gamesindustry.biz (en anglais). On suivra avec attention les implications du studio dans le développement d’Hell Let Loose: Vietnam, ou dans d’hypothétiques spin-off, comme Hell Let Loose: Black Cab ou Hell Let Loose: Fish & Chips Simulator. Pour WARDOGS, l’engouement est un peu moindre, mais sait-on jamais : ce sera peut-être le premier projet de Bulkhead à ne pas finir encastré dans le mur.
CULTIC vous souhaite de joyeuses fêtes avec Home For Cultmas
CULTIC s’apprête à accueillir un cadeau sous le sapin de nöel, avec Home For Cultmas, une mise à jour gratuite prévue pour le 18 décembre. De quoi occuper vos soirées pendant les fêtes, puisque les cultistes n’ont visiblement pas prévu de vous laisser passer un Noël tranquille.
I’ll Be Home For Cultmas!, la nouvelle carte ajoutée, est présentée comme un hommage à certaines des inspirations de CULTIC. L’occasion pour Jason Smith de s’autoriser un peu plus de liberté que d’habitude. Au programme : un nouvel arsenal, un nouvel ennemi, et évidemment des paquets de cultistes à défoncer au fusil à pompe et à réduire en petits morceaux sanguinolent à la dynamite.
La durée de vie annoncée est comparable à celle d’Interlude, soit environ 60 minutes de jeu. La mise à jour sera également l’occasion d’essayer les modifications de la branche bêta comme l’automap, les ajustements d’équilibrage, le nouveau modèle de dégâts de brûlure, et d’autres améliorations de confort.
Si vous ne possédez pas encore le jeu (on ne le dira pas à Stuka) vous pouvez toujours vous l’acheter sur Steam pour un peu moins de 10 €, ou avec le chapitre 2 pour 19,5 €.
Skarven, un rétro-FPS inspiré d’Half-Life et du folklore danois
La semaine dernière, on a découvert un nouveau rétro-FPS low poly qui a l’air intriguant, Skarven. Il s’agit d’un projet de jeu narratif et d’action développé par le studio Mygind Mathorne, composé d’un certain Mygind (peut-être développeur sur Deep Rock Galactic ?) et Bo Mathorne, un réalisateur de films d’animation, connu pour The Backwater Gospel. Côté direction artistique, c’est très chouette et on sent franchement la filiation, même si les pixels sont ici très apparents.
Pour l’instant, on ne peut se baser que sur les promesses de la page Steam, qui indique que les développeurs se sont « inspirés de [leur] amour commun pour Half-Life et l’âge d’or des FPS narratifs ». L’aventure devrait être linéaire, mais proposera des combats, des énigmes, de l’exploration et de la narration environnementale, le tout dans un monde sans temps de chargement. Le tout sera peuplé de créatures a priori belliqueuses, inspirées du folklore danois. Difficile de se faire une idée pour l’instant, puisque la vidéo ne contient aucun gameplay, et aucune fenêtre de sortie n’a pour l’instant été évoquée. On sait uniquement que le développement a commencé en 2024, comme l’indique Mygind sur la page LinkedIn du studio.
En attendant d’en savoir plus, si Skarven vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits Steam.
[TEST] Blood: Refreshed Supply : un patch buggé vendu au prix fort
Blood est (encore) de retour d’entre les morts, cette fois avec Blood: Refreshed Supply, nouveau remaster officiel du chef d’œuvre de Monolith, signé Nightdive Studios. Sur le papier, tout y est : corrections de niveaux, support 4K, framerate débloqué, intégration des mods, nouvelles campagnes, IA retouchée, et bien plus encore… Mais quelques minutes suffisent à comprendre que quelque chose ne va pas. L’illusion est là tant qu’on ne regarde pas de trop près, mais commence à s’effriter dès qu’on gratte un peu la surface.
Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : Monolith / Nightdive Studios | Éditeur : Warner Bros. Games, Atari, Nightdive Studios | Plateforme : Steam | Prix : 27,99 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU Intel Core i5 / AMD Phenom II, GPU Direct X11 / Vulkan 1.1, 2 GB de RAM | Date de sortie : 04/12/2025 | Durée : environ 20 heures avec les campagnes additionnelles.
Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.
I live… Again!
Le gameplay reste intact, on retrouve Blood, avec son feeling, sa nervosité, et son ambiance qui fonctionnent encore parfaitement aujourd’hui. Côté gameplay et level design, rien n’a changé… ou presque. Le shotgun reste une merveille de brutalité, la dynamite est toujours suicidaire, et les niveaux conservent leur architecture labyrinthique, leurs secrets absurdes et leur humour noir. L’ajout du support des mods, de Marrow, ou encore Deathwish (pas encore disponible) ainsi que la présence de Cryptic Passage, sont appréciables… même si ce dernier reste séparé, comme si intégrer un add‑on de 1997 relevait de l’exploit.
![[TEST] Blood: Refreshed Supply : un patch buggé vendu au prix fort 1 20251213103031 2 scaled](https://nofrag.com/wp-content/uploads/2025/12/20251213103031_2-scaled.jpg)
Un remaster mi-cuit, mi-saignant
Si le gameplay d’origine tient encore admirablement la route, dès qu’on s’intéresse au remaster lui‑même, les ennuis commencent. Les hitboxes, par exemple, sont parfois étranges : j’ai vu des fusées éclairantes et du TNT passer à travers les ennemis comme si de rien n’était. Les animations des armes semblent ralenties, presque molles, comme si Caleb commençait à avoir de l’arthrose. J’ai également remarqué des problèmes de rendu des sprites sur les objets, ou comme par exemple sur les effets de flammes ou d’explosions. Et pour ambiancer le tout, le mixage audio est un désastre : beaucoup de sons se chevauchent, saturent, s’écrasent les uns sur les autres ; cela en devient pénible et m’a agacé à plusieurs reprises pendant les combats un peu chargés. J’ai également rencontré d’autres problèmes désagréables, comme des ennemis qui deviennent parfois invulnérables en tombant au sol, qui apparaissent soudainement à coté de moi, ou des scripts qui se déclenchent quand ils en ont envie. Le nombre de bugs de cette nouvelle édition n’est pas rassurant quand on pense aux nombreux problèmes encore présents dans Blood: Fresh Supply. Et comme si tout cela ne suffisait pas, même les cutscenes censées être améliorées peinent à convaincre. Ce n’est pas nul, mais on n’en a franchement rien à carrer.
![[TEST] Blood: Refreshed Supply : un patch buggé vendu au prix fort 2 20251213132945 1 scaled](https://nofrag.com/wp-content/uploads/2025/12/20251213132945_1-scaled.jpg)
J’ai quand même apprécié quelques petits changements dans cette édition. Les bandes‑son interchangeables, par exemple : pouvoir passer d’une OST à l’autre selon l’humeur, ça donne un petit vent de fraîcheur. Les effets météorologiques ajoutés — ou plutôt réintégrés, puisqu’ils avaient été abandonnés à l’époque — apportent un peu de vie aux environnements, même si ça reste discret. J’ai également aimé les modifications apportées au comportement de quelques ennemis qui modifient légèrement la manière de jouer : les bouchers et les gargouilles de pierre peuvent désormais nous toucher même quand on est accroupi, ce qui casse certaines habitudes. Les gargouilles se permettent même maintenant de jeter des os depuis les airs, ce qui rend leurs attaques plus imprévisibles et oblige à bouger davantage. C’est subtil, mais ça a changé le rythme et ma manière d’affronter ces monstres.
One Unit Whole Fresh Supply 1.5
J’avais espéré, lors de l’annonce au PC Gaming Show Tokyo Direct, une mise à jour avec un travail de préservation sur le jeu lui même, et un making‑of à la hauteur de ce monument du FPS. Certes, quelques ajouts sont appréciables, mais ils ne suffisent vraiment pas à compenser le reste. Blood: Refreshed Supply n’est pas la version définitive attendue par la communauté, mais bel et bien un patch payant, avec quelques options en plus et une poignée de bugs offerts. Quand on fait payer ce prix-là pour une mise à jour de Blood, il faut vraiment aimer les bains de sang, d’autant plus avec des alternatives gratuites qui font beaucoup mieux comme NBlood. La communauté l’a compris et les joueurs ont sorti les fourches… et les ont plantées directement dans le cadavre encore tiède de Blood: Refreshed Supply.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
Qui d’autre que Windows pour réparer votre Windows ?
La barre de son, de la télévision à votre PC
Highguard, le free-to-play PvP par d’anciens devs de Titanfall et d’Apex Legends, à peine dévoilé et déjà condamné
Censé être le pinacle du Game Awards 2025, le dernier reveal du showcase a été amené par un Geoff Keighley enflammé, fidèle à sa réputation d’homme sandwich. Avec un enthousiasme proportionnel au nombre de zéro figurants sur le chèque (a priori plutôt élevé), celui-ci nous a survendu le clou spectacle : l’annonce de Highguard. Il n’aura fallu que quelques secondes aux joueurs du monde entier pour constater avec stupeur ce qu’on leur montrait et à peine plus pour qu’ils expriment leur immense déception face au énième hero-shooter générique développé par le studio Wildlight composé d’anciens devs de Titanfall et d’Apex Legends (ça vend du rêve, tout même). Les plus radicaux n’ont pas mâché leurs mots en qualifiant même le jeu de Concord 2, rien que ça !
En dehors de cette mise au pilori que n’avaient certainement pas prévu les devs, Highguard se présente comme un free-to-play PvP où des équipes de trois joueurs mènent une lutte sans merci pour la prise de contrôle d’un continent mythique. Pour ce faire, il vous faudra récupérer le brise-bouclier vous permettant de casser la défense de la base adverse, puis la détruire. Qui dit hero-shooter, dit forcément des personnages avec des capacités spéciales et un ultime comme dans Overwatch, donc attendez-vous à découvrir probablement différentes classes.
Concernant la direction artistique, il est vrai que ça a l’air peu inspiré et très générique, à l’instar de ce qui se fait sur le marché du free-to-play. Du côté du gunplay, ça paraît plutôt mou même si l’action présentée est nerveuse et rapide. À la rédac, ce genre de jeux n’est pas trop notre came, mais on sait reconnaître de bonnes idées. Ici, ce n’est franchement pas le cas, et on aurait pu espérer mieux de la part de vétérans de l’industrie vidéoludique.
Ubisoft à pas de géant
Silksong ne s’arrêtera pas de chanter
Le jeu Horses a-t-il fait l’objet d’une « censure » ?
Romero Games bricole un jeu indé à partir des morceaux de son défunt précédent projet
En juillet dernier, Romero Games voyait son FPS annoncé en 2022 partir à la benne, Microsoft lâchant le projet comme une vieille merde en même temps que 9 000 de ses salariés. Cela s’était accompagné par le départ de la quasi-totalité des employés du studio irlandais, mais apparemment, il restait tout de même un petit noyau composé des directeurs des différents départements et de John Romero, bien sûr. Il y a quelques jours, nos confrères d’Eurogamer ont rapporté que le cocréateur de DOOM avait accordé une interview, révélant qu’un nouveau titre était en cours de développement.
En effet, le studio est redevenu indépendant et travaille sur un jeu de bien plus petite envergure. John explique que le travail réalisé pour le projet annulé est partiellement sauvé, car ils en réutilisent de nombreux éléments. Les développeurs ne repartent donc pas de zéro. Pour autant, on nous dit que ce nouveau jeu n’aura « rien à voir » avec le précédent. On apprend par ailleurs que ce dernier avait englouti environ 50 millions de dollars jusqu’à son annulation. Comme on ne sait pas ce que c’était avant, on n’est pas plus avancés, mais on suppose que ce sont au moins des briques de gameplay. Apparemment, le design est complètement différent, et les développeurs seraient très enthousiastes. Au cours de l’interview, John affirme qu’il n’a « jamais joué à un jeu comme celui-là », mais on se gardera bien de le croire sur parole. Il nous avait fait le coup pour Daikatana, et a priori, nous ne sommes toujours pas ses putes.