Vue lecture
Décès de Vince Zampella (Medal of Honor, Call of Duty, Titanfall, Apex Legends, Battlefield 6…)
C’est par le biais de nos confrères de NBC que l’on a appris le décès de Vince Zampella dimanche, à la suite d’un accident de voiture. On ne fait pas souvent de nécrologies sur NoFrag, mais difficile de l’ignorer au vu de l’impact qu’a eu le bonhomme sur l’histoire des FPS modernes.
On le retrouve dès le début des années 2000 dans le studio 2015 Inc, en tant que lead designer sur Medal of Honor: Allied Assault. Il cofonde ensuite Infinity Ward avec Jason West, et travaille avec Activision sur Call of Duty, Call of Duty 2, Call of Duty 4: Modern Warfare et Call of Duty 6: Modern Warfare 2. Si vous connaissez un peu l’histoire d’Activision, vous savez que Bobby Kotick était dans le coin à ce moment, et a voulu entuber les deux hommes en les virant pour éviter de les payer. Cela n’empêche pas Vince de rebondir chez Electronic Arts avec son nouveau studio Respawn Entertainment, pour créer Titanfall, puis Titanfall 2. Il enchaînera avec Apex Legends, puis deux jeux Star Wars qui ne sont pas des FPS (Jedi: Fallen Order et Jedi: Survivor) entrecoupés par le très décevant titre VR Medal of Honor: Above and Beyond. Enfin, en 2020, pour tenter d’endiguer la débâcle de Battlefield 2042, Vince est placé à la tête du studio DICE Los Angeles, plus tard renommé Ripple Effect. Il y restera pour son dernier projet, Battlefield 6, sorti le 10 octobre dernier.
Toute l’équipe de NoFrag se joint à moi pour lui souhaiter bon courage.
Xbox Game Pass… et puis s’en va ?
Sortie de Metal as Hell, la première mise à jour de Painkiller, pour le plus grand plaisir des 5 joueurs encore présents
Sorti le 21 octobre dernier, Painkiller, le FPS action-coop « revisitant » le cultissime et unique Painkiller des années 2000 cher à nos cœurs, n’a pas connu le succès escompté et sa petite fanbase de joueurs commençait à s’inquiéter de ne pas avoir de nouvelles. Fort heureusement, la semaine dernière, le studio Anshar a publié un billet de blog Steam pour annoncer l’arrivée de la première mise à jour, Metal as Hell. Génial ! Des correctifs et du contenu pour le mode Rogue Angel, mais ne vous y méprenez pas, on a surtout l’impression que c’est une publicité pour vendre le pack de skins minimalistes à 5 €, qui porte le même nom que la mise à jour. Foutu pour foutu, autant continuer à grappiller quelques euros et donner satisfaction aux pigeons de l’édition Deluxe vendue de base à 50 €.
Pour rappel, là où on aurait pu s’attendre à des niveaux pour la coop ou des armes supplémentaires pour relancer le peu d’intérêt accordé au jeu, le season pass (également inclus dans l’édition Deluxe), ne comprend que des éléments cosmétiques pour vos personnages et vos armes. Pour enfoncer le pieu dans le cercueil, deux mois après la sortie du jeu, il y a déjà une promotion à -50 % et des serveurs désertés, ce qui n’augure rien de bon pour la suite. Mais séchez vos larmes et dites-vous qu’il y aura un dernier pack de skins prévu avant la fermeture probable des serveurs.
Si votre kink est de voir vos souvenirs se faire souiller ou que vous souhaitez gaspiller inutilement votre argent dans Painkiller, vous pouvez profiter de la promotion à -50 % jusqu’au 5 janvier sur Steam. Sinon, vous pouvez aussi revivre des moments nostalgiques pour moins de 2 €, en vous procurant le vrai Painkiller.
Xbox et le hardware console : je t’aime, moi non plus
RV There Yet ?
Selaco dévoile un peu plus son chapitre 2
Altered Orbit Studios vient enfin de donner un vrai aperçu de ce qui attend les joueurs dans le chapitre 2 de Selaco. D’après les développeurs, la nouvelle campagne est désormais entièrement jouable en interne, du début à la fin, ce qui leur permet maintenant de se concentrer sur le polish, l’équilibrage et les finitions.
Le contenu déja confirmé donne une bonne idée des ambitions du studio : zones plus ouvertes, refonte de l’IA, améliorations techniques, travail sur la direction artistique et le level design, y compris pour le chapitre 1. On peut aussi compter sur l’arrivée d’armes lourdes, de nouveaux Mutators, de nouveaux ennemis comme un tank, ainsi que des Drop Pods qui amèneront des ennemis directement sous votre nez. L’arsenal s’étoffe, et accueille un drone Sentinel ainsi que des fonctionnalités supplémentaires qu’on vous laisse découvrir par vous même, parce qu’on est dimanche, et qu’on a d’autres priorités, comme ne rien faire.
Le développement avance bien, et le chapitre 2 s’annonce plus long, plus intense, plus varié, et clairement pensé pour pousser encore plus loin ce qui fait le charme de Selaco. Si vous n’avez pas encore craqué, le jeu est actuellement en promotion à –30 % sur Steam, soit environ 17 € à l’occasion des soldes de fin d’année.
Alkahest : un premier devlog qui pose les bases du système de combat
Le studio Push On dévoile enfin son premier Dev Diary consacré à Alkahest, sobrement intitulé Forging the Combat of Alkahest. Le studio y présente les fondations de son système de combat au corps-à-corps, basé sur la physique, sur des ennemis réactifs et des environnements interactifs, le tout dans un RPG médiéval en vue subjective aux inspirations comme Dark Messiah of Might & Magic ou l’œuvre de J.R.R. Tolkien.
Les développeurs en profitent pour expliquer comment ceux-ci souhaitent faire réagir les ennemis de manière cohérente aux coups, en chancelant, en tombant, ou en se défendant selon la situation. Le système de combat semble s’orienter vers la physique plutôt que vers des animations purement scriptées, un peu comme ce que souhaite proposer Ad Mortem, pour notre plus grand bonheur.
Le devlog insiste aussi sur l’importance des environnements : meubles, décors et éléments du niveau ne sont pas qu’ornementaux, mais conçus pour être bousculés, brisés ou exploités pendant les affrontements. L’objectif affiché est très clair : un gameplay viscéral, lisible, et surtout profondément systémique, où chaque coup porté, chaque objet du décor et chaque décision du joueur peut faire basculer un affrontement ou aider à résoudre la situation à la manière d’un immersive sim. Une bien belle promesse.
D’autres devlogs sont prévus sur les environnements, la direction artistique, l’alchimie ou l’exploration. En attendant, si Alkahest vous intéresse, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
[TEST] Transience : décevant et très amateur, mais parfois amusant
S’il y a bien une expression anglophone qui représente Transience, c’est « put your money where your mouth is », à la fois au sens propre et figuré. En effet, BigfryTV, YouTuber de son état, est connu pour ses critiques plutôt virulentes des jeux faits à la va-vite, souvent des asset-flip ou sortis dans un état lamentable, malgré un prix parfois élevé. Mais depuis trois ans, il explique qu’avec son équipe – et sur fonds propres –, ils développent un jeu d’infiltration et d’action en hommage à Project I.G.I., Max Payne et Splinter Cell en faisant tout eux-mêmes. Malheureusement, avoir de la bonne volonté ne suffit pas forcément à faire un excellent jeu. Si ce n’est pas non plus une catastrophe, on s’attendait à une production de bien meilleure qualité.
Genre : Infiltration & action | Développeur : RESURGENT | Éditeur : RESURGENT | Plateforme : Steam | Prix : 19,99 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : Core i7-8700K / Ryzen 5 3600, RTX 2060 / RX 5700 XT, 16 Go de RAM | Date de sortie : 04/12/2025 | Durée : 7 à 8 heures
Test effectué sur une version commerciale.
Mais tu vas la fermer, ta gueule ?
Transience est un jeu incroyablement bavard. À un point que vous ne pouvez sans doute pas imaginer. Le jeu est donné pour 8 heures à 12 heures. Pourtant, je l’ai terminé en 7 heures, malgré une pelletée de morts inutiles. Pourquoi cet écart ? J’ai passé tous les dialogues possibles. J’ai essayé de m’intéresser un peu à cette histoire rocambolesque de mercenaire trahi par ses employeurs ou un truc comme ça, mais j’ai vite abandonné. En plus des commentaires à la Max Payne pendant les phases de jeu, il y a des cutscenes dont l’aspect des visages nous fait faire un retour au début des années 2000, et qui sont beaucoup trop longues. Et pareil pour les planches de bande dessinée, là encore comme Max Payne, avec des bulles qui s’ajoutent au fur et à mesure que le narrateur les lit, et qui ne s’arrêtent jamais. Le fait que ce soit en anglais uniquement a sans doute un peu accéléré ma lassitude, mais de nombreuses critiques d’anglophones vont aussi dans ce sens. On notera cependant le très bon travail des doubleurs, que ce soit pour notre héros ou pour les personnages secondaires.
On met la partie à chier au début, comme ça on est débarrassé, non ?
En plus de l’histoire, il y a un mode avec des vagues d’ennemis, qui permet de continuer à jouer en profitant de ce qui est finalement le plus intéressant : le combat. Une bonne idée, même si la progression m’a semblée un peu lente pour avoir de meilleures armes.
Si le premier problème touche au scénario, et peut finalement être contourné par des pressions frénétiques de la touche Entrée, l’introduction du titre, elle, est malheureusement imposée. Bigfry l’a lui-même concédé après avoir vu les vagues d’avis négatifs échouer sur la page Steam, ils n’auraient pas dû ouvrir le jeu sur cette longue partie dans des couloirs sans l’équipement complet, rendant le personnage très fragile. D’autant plus que l’IA, assez mauvaise de manière générale, est encore pire dans ces espaces restreints. Il est assez facile de faire une pile de corps sur le pas d’une porte, les ennemis arrivant tranquillement les uns derrière les autres pour prendre leur balle dans la tête. Une séquence longue, inintéressante et parfois frustrante, surtout quand on crève et qu’il faut se retaper une partie du niveau, parce que le checkpoint est un poil trop loin. Heureusement, l’intérêt arrive avec les zones plus ouvertes, permettant des affrontements beaucoup plus amusants, et laissant enfin l’IA s’exprimer un peu. On notera par exemple des échanges radio indiquant qu’ils vont nous contourner – ce qu’ils font effectivement –, procédé très malin repris directement de F.E.A.R. pour générer un comportement crédible. Ça marche la plupart du temps, mais il arrive que nos adversaires nous perdent de vue et reprennent leur routine, malgré l’amoncellement de corps sur leur chemin. C’est expliqué par l’aspect infiltration, qui serait sans doute beaucoup trop compliquée s’ils avaient une réaction vraiment cohérente. Ils sont donc sourds et aveugles, afin de nous laisser jeter un œil ou aller nous cacher derrière une caisse, alors qu’on se trouvait trois mètres devant eux. Il en résulte un sentiment plutôt mitigé : j’ai trouvé l’infiltration assez peu intéressante, car pas immersive pour un sous, mais les combats plutôt sympas.
Un sound design décevant, pour un feeling tout juste correct
S’il y a bien un sujet sur lequel on était sûrs d’avoir un bon résultat, c’était sur le gunfeel. En effet, c’est un sujet souvent abordé par Bigfry, et il semblait impensable qu’il soit raté. C’est donc avec une certaine déception que j’ai constaté que le sound design des armes n’était pas à la hauteur : même sans « silencieux », elles font un bruit d’agrafeuse ! Incompréhensible. D’autant plus qu’on peut les modder en changeant deux ou trois pièces avec un menu diégétique très bien fait, directement inspiré de Crysis. Heureusement, le feedback visuel et le recul sont très bien réglés, ce qui redresse la barre et donne un bon ressenti. On a tout de même un sentiment d’amateurisme qui vient gâcher le plaisir. Dans le même registre, je n’ai pas adhéré à la mécanique de fouiller les moindres recoins des niveaux pour trouver les équipements à fixer sur les armes. Personnellement, je n’en ai pas découvert beaucoup, ce qui ne m’a pas encouragé à expérimenter toutes les armes. Je suis généralement resté sur ce qu’on me proposait au début du niveau, ou j’ai basculé sur l’AK, qui me semblait avoir un peu plus de punch.
Une direction artistique quelconque qui s’améliore jusqu’au bouquet final
Dans un monde absurde, on pourrait mélanger tous les niveaux de Transience dans un grand mixeur, et cela donnerait une direction artistique correcte, sans plus. Avec son très léger cel shading, parfois presque imperceptible, certains environnements ne sont franchement pas très beaux, tandis que d’autres flattent la rétine. Encore une fois, l’amateurisme vient mettre à mal le titre, puisque les premiers niveaux sont clairement les plus moches. On passe donc plusieurs heures dans des zones neutres, sans âme, avant d’arriver sur des choses plus surprenantes. Le clou du spectacle est évidemment la boîte de nuit, avec toutes ses couleurs et lumières, vraiment très réussie. Il arrive, de temps à autre, que l’on se balade dans des zones où l’on ne peut pas sortir son arme, dans lesquelles on croisera des PNJ. Mais leur rendu est très amateur, notamment à cause des animations et des positions des personnages qui nous renvoient quinze à vingt ans en arrière. Du côté des performances, le jeu propose un framerate très acceptable quasiment partout. C’est certainement expliqué par l’utilisation de l’Unreal Engine 4 qui peut encore proposer de jolies choses. Le seul endroit où j’ai constaté une chute (à 60 FPS en 4K avec ma RTX 4090) était un passage assez court dans une zone très peuplée, dans laquelle on n’avait pas d’arme.
Des bonnes idées gâchées par un certain amateurisme
Transience est une déception. Ce n’est pas un jeu raté, mais plutôt un jeu gâché par de grosses erreurs de game design et une IA parfois nulle. L’intro est trop longue et chiante, tout comme les dialogues parfaitement inintéressants. Mais une fois passé un cap, on arrive à ce qui fait le sel du jeu : les combats. Même si le sound design est lui aussi décevant, le gunfeel est assez bon, et on s’amuse bien à éclater la tête de nos adversaires qui parviennent à nous contourner. La partie infiltration a le mérite d’exister et ne fonctionne que par l’inaptitude des ennemis, mais c’est quand même moins marrant que de truffer tout le monde de plomb. Visuellement, on alterne encore une fois entre de l’amateurisme – notamment dans les cutscenes – et des coups d’éclat, prouvant que l’Unreal Engine 4 en a encore sous le capot. En définitive, un jeu très imparfait, mais avec des séquences sympas. Difficile de dire de quel côté de la balance il penchera pour vous.
Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.
PIONER est sorti en accès anticipé, mais il est toujours aussi nul que pendant ses phases de test
Alors qu’il sortait à peine d’une phase de bêta test, PIONER est arrivé en accès anticipé sur Steam le 16 décembre dernier. Une décision assez surprenante pour quiconque doté de ses facultés visuelles, car des défauts étaient toujours présents depuis les premières phases de test en mars 2025. Sans surprise, l’accès anticipé ne corrige pas les problèmes, notamment l’intro, qui dure près de deux heures et qui est bourrée de dialogues incessants, interminables et parfaitement inintéressants avec des dizaines de PNJ. Une horreur. Si vous voulez un petit exemple, le YouTuber BigfryTV en a fait une vidéo. Il montre des séquences strictement similaires à celles qu’on avait vécues dans la preview, sans le moindre changement. Parmi les autres soucis, il y a évidemment eu pas mal de déconnexions avec les serveurs faisant perdre la progression, des crashs, l’animation des ennemis toujours absolument ridicule, le feeling des armes à chier et les graphismes en retard d’une quinzaine d’années.
Si les premières heures ont vu la majorité des avis être négatifs, en partie à cause des serveurs, on est surpris que la tendance se soit légèrement inversée. Trois jours après la sortie, il y a presque 60 % d’avis positifs sur Steam, ce qui montre que les gens sont beaucoup trop indulgents quand le prix des jeux n’est pas excessif. Ce qui rassure cependant, c’est qu’il n’y a pas tant de monde à parcourir les déserts moches de PIONER, puisqu’on a vu un pic de 1 300 joueurs seulement. Il faudra voir l’évolution dans les prochains jours pour savoir si le terme MMOFPS était bien pertinent pour décrire le titre de GFAGAMES.
À la rédac, on n’avait pas envie de se plonger dans l’accès anticipé dès maintenant, car ce qu’on en avait vu laissait supposer encore plusieurs années de travail avant d’avoir une expérience agréable et fonctionnelle. Les retours confirment qu’on a bien fait de ne pas perdre de temps dessus. Mais ça ne veut pas dire que le jeu est perdu. Si les développeurs se sortent les doigts et bossent notamment sur le feeling et l’immersion, ils pourraient en faire quelque chose d’intéressant.
En attendant, relisez notre preview de la démo solo de mars : c’est l’intro de cet accès anticipé. On vous déconseille donc fortement de vous lancer dans PIONER, actuellement à -10 % pour la sortie sur Steam, soit 27 € jusqu’au 30 décembre.
Comment les consoles sont devenues des PC comme les autres
Finalement, 2026 s’annonce plutôt bien
Formidable Farm
Call of Duty : Black Ops 7
Du cul, du gore, de l’horreur : les devs de Clive Barker’s Hellraiser: Revival parlent de leur jeu
Moins d’un mois après une vidéo de gameplay, Saber Interactive continue sa communication autour de Clive Barker’s Hellraiser: Revival en publiant un dev diary. Différents membres de l’équipe se succèdent pour dire à quel point c’est cool de travailler sur un jeu issu de la licence, et que la violence, le gore, l’horreur et le sexe, c’est trop cool – mais jamais gratuit ! Si ça vous intéresse, vous pouvez regarder la vidéo qui dure un peu plus de 7 minutes :

Entre le blabla du Narrative Director et du Game Director, on peut voir quelques images exclusives du jeu d’horreur. Il paraît toujours très soigné visuellement, et le gameplay semble alterner entre des phases d’action au corps-à-corps et des phases de walking sim dans ces décors assez grandioses. De nombreux extraits de cutscenes montrent aussi des actes sexuels, pour émoustiller l’ado qui sommeille en vous, mais pas sûr qu’ils osent en faire des scènes jouables.
Quoi qu’il en soit, Clive Barker’s Hellraiser: Revival est plutôt bien parti pour être un digne représentant des jeux horrifiques. En attendant sa sortie, prévue pour 2026 sans plus de précisions, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.
Un mode rétro pour Beneath afin de coller à son gameplay d’un autre âge
En octobre dernier, on vous annonçait la sortie de Beneath, le FPS lovecraftien sous-marin qui nous avait autant enthousiasmés qu’une huître avariée. Visiblement conscients que leur jeu ressemblait à une murène accidentée de la route, les développeurs de Camel 101 viennent de sortir une mise à jour ajoutant un mode rétro. L’idée : coller un bon vieux filtre avec de gros pixels et un effet VHS sur les textures et les modèles 3D, afin de transformer les graphismes ratés en choix artistique assumé. Malin. L’autre avantage, c’est qu’il n’y a plus de dissonance avec le gameplay, digne du début des années 2000.
Force est de constater que ça fonctionne presque, et si on n’avait que ça à faire, on aurait bien lancé le jeu pour voir ce qu’il donne. Si vous aviez acheté le jeu à sa sortie et que vous l’aviez immédiatement remisé dans un coin de votre bibliothèque Steam, c’est peut-être l’occasion de lui redonner une chance. Comme ça, vous pourrez nous faire un retour !
Pour les autres qui auraient l’envie saugrenue d’acheter Beneath, vous pouvez le retrouver à –20 %, soit 16 € sur Steam et l’Epic Games Store, ou 15 € sur GoG.
Terminator: Survivors est finalement reporté à une date ultérieure et ne sera plus multijoueur
Initialement prévu pour le 24 octobre 2024, puis reporté en 2025 sans plus de précisions, la sortie de l’accès anticipé de Terminator: Survivors, le FPS d’action solo, coop et multi se déroulant dans l’univers de la licence Terminator, a été finalement reportée. Ça n’étonnera personne, étant donné que plus aucunes nouvelles n’avaient été communiquées depuis le dernier trimestre 2024. Ainsi, en ce début de semaine, le studio Nacon Milan a publié un billet de blog Steam pour officialiser cette annonce et informer que le jeu sera désormais une aventure uniquement solo. Cette fois-ci, les devs jouent la carte de la sécurité en précisant qu’une date de sortie sera annoncée ultérieurement (il faut en déduire que c’est peut-être déjà râpé pour 2026). Pour terminer sur une note positive, des playtests fermés seront prochainement organisés et si vous souhaitez y participer, il vous suffit de vous inscrire en cliquant sur ce lien.
En attendant des news plus rassurantes (une première vidéo de gameplay, par exemple) et l’accès aux playtests, vous pouvez toujours ajouter Terminator: Survivors à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes emballés par la nouvelle proposition du studio.
Premiers retours de l’alpha de PUBG: Black Budget : il y a encore du boulot
Le week-end dernier, les tests alpha de PUBG: Black Budget se sont déroulés. Si la plupart des influenceurs consciencieux se sont précipités pour tester ça, à la rédac, on a préféré attendre les retours. Pour rappel, il s’agit d’un projet d’extraction shooter de Krafton, qui tente de s’immiscer sur le territoire d’Escape from Tarkov. En plus des mécaniques classiques de loot et d’extraction, ils rajoutent une zone qui rétrécit, comme dans les battle royale. Sur le papier, le jeu ne manque pas d’idées intéressantes : une carte 3D diégétique honteusement copiée sur celle de Beautiful Light, des clés universelles par niveau de sécurité, un drone d’extraction qu’on peut améliorer (et qui peut se faire dégommer en plein vol), et une planque personnalisable pour les fans des Sims.
Mais du côté du gamefeel et du gameplay, c’est pour l’instant une autre histoire. D’après le YouTuber belge SixOneZil, qu’on cite souvent chez NoFrag, l’exécution n’est vraiment pas ouf. Il décrit même le gunplay comme « extrêmement mauvais » ; génial pour un FPS ! Côté technique, malgré des visuels qui ne casseront pas trois pattes à un canard, le jeu propose a priori des performances dégueulasses et de nombreux crashs. Certes, c’est de l’alpha, mais la partie sur le feeling fait tout de même un peu peur. Espérons que les développeurs se sortent les doigts, pour qu’on puisse profiter des bonnes idées de mécaniques dans des conditions correctes.
Une nouvelle phase d’alpha fermée va se dérouler le week-end prochain. Si vous voulez participer, vous pourrez sans doute récupérer une clef en regardant un stream pendant 30 minutes, comme la semaine dernière. Et si PUBG: Black Budget vous intéresse, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
STALKER 2 se paie une nouvelle mise à jour de contenu avec Stories Untold
Les développeurs de GSC Gameworld semblent bien en forme pour cette fin d’année, puisqu’ils continuent d’enchaîner les mises à jour de contenu pour S.T.A.L.K.E.R. 2: Hearth of Chornobyl. Un mois après la publication de leur patch 1.7 qui se concentrait sur l’équilibrage et l’ajout de nouvelles fonctionnalités, c’est au tour de la mise à jour Stories Untold d’ajouter 5 à 6 heures de contenu via une suite de missions. Cette nouvelle intrigue promet d’enrichir les régions existantes de la Zone de 7 nouveaux emplacements, mais également d’une nouvelle arme dérivée du GP37 (le G36, pour nos amis gunfreaks). Cette mise à jour apporte également son lot de modifications aux modes de difficulté « Master » et « Expedition », jugés trop punitifs par la communauté. Pour la liste complète des modifications, c’est par ici.
GSC Gameworld recommande malgré tout la désactivation des mods pour le moment. Et c’est bien dommage, tant S.T.A.L.K.E.R. 2 semble toujours dépendre d’eux, aussi bien pour des raisons de stabilité que d’équilibrage. Notre recommandation : attendez une à deux semaines que les différents mods soient mis à jour avant de vous (re)lancer dans l’aventure.
![[TEST] Transience : décevant et très amateur, mais parfois amusant 9 Transience 02](https://nofrag.com/wp-content/uploads/2025/12/Transience-02.jpg)
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