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Industrie : le gouvernement dévoile les 10 lauréats qui vont ouvrir leur première usine

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À l’occasion du salon Vivatech de 2024, Roland Lescure, ministre de l’Industrie, et Marina Ferrari, secrétaire d’État chargée du Numérique, ont dévoilé les 10 lauréats de la 5e édition du programme d’appel à projets « Première usine ».

 

Première Usine : un programme pour débusquer les pépites françaises

Lors du salon Vivatech 2024, le ministre de l’Industrie Roland Lescure et la secrétaire d’État chargée du Numérique Marina Ferrari ont dévoilé les dix nouvelles entreprises lauréates de l’appel à projets « Première Usine ». Ce programme, intégré au plan France 2030 (enveloppe de 54 milliards d’euros pour cinq ans), vise à financer la création de nouvelles usines innovantes en France.

Lancé en 2022 et piloté par la Direction générale des entreprises (DGE) en partenariat avec BPI France, ce programme attribuera 42 millions d’euros aux lauréats de cette cinquième édition, spécialisés dans divers secteurs stratégiques pour la France : les matériaux, le recyclage, le transport et l’agroalimentaire. À ce jour, l’appel à projets « Première usine » a permis de soutenir 66 projets avec un financement total de 293 millions d’euros.

 

Des projets pour une industrie plus verte

Parmi les projets sélectionnés, plusieurs se distinguent par leur impact direct sur la réduction des émissions de carbone. C’est le cas notamment de l’entreprise My Vosges, avec son projet « Ballons », qui développe la pyrolyse du bois pour produire du biocarbone, un substitut écologique au charbon fossile utilisé dans l’industrie du silicium et de la métallurgie​. Energy Observer Development, via son projet « Defhy », travaillera sur des générateurs électriques à piles à combustible hydrogène pour des applications stationnaires et mobiles, renforçant l’utilisation de l’hydrogène comme énergie propre.

Le projet « Gravithy-Fos » de GravitHy prévoit de produire deux mégatonnes de fer réduit à partir d’hydrogène décarboné, remplaçant ainsi le gaz naturel et le charbon dans la production d’acier​. Deltalys, avec son projet « Puri-Fab », installera une chaîne de production de filtres innovants pour la filtration du biogaz, issus de l’économie circulaire, contribuant ainsi à une gestion plus durable des ressources énergétiques​​.

 

Des secteurs stratégiques pour la France

Les projets lauréats couvrent également d’autres secteurs stratégiques. Par exemple, Huddle Corp, avec son projet « Huddle Factory », cherche à améliorer la formulation d’aliments pour animaux d’élevage, augmentant la qualité des protéines animales et la durabilité des élevages​. Pyromeral Systems, avec le projet « Janus », prévoit la production de pièces composites à matrices céramiques pour la défense et l’aéronautique, offrant une alternative stratégique aux métaux sensibles​.

Ion-X, avec son projet « Produx-ion », mettra en place une ligne de production de moteurs pour petits satellites. Son objectif ? Produire 10 moteurs par mois et atteindre 10 millions d’euros de chiffre d’affaires estimé à 10 millions d’euros, renforçant ainsi la position de la France dans le secteur spatial​​. Expliseat, avec le projet « Puexp », industrialisera la production de sièges de transport en composite.

 

Des aides aussi européennes

Ce n’est pas sans raison que Roland Lescure a choisi le salon Vivatech de 2024 pour présenter la liste des lauréats du programme d’appel à projets « Première usine », ce dernier étant le plus grand rendez-vous européen pour l’industrie et l’innovation.

En effet, comme le révèlent nos confrères d’Euractiv, plusieurs aides financières européennes ont été validées par la Commission européenne : 4 milliards d’euros pour soutenir l’électrification des industries et réduire leurs émissions, et 1,4 milliard d’euros pour Hy2Move, un programme européen axé sur l’hydrogène. En tout, 13 projets européens bénéficieront de cette aide, parmi eux, sept sont France.

 

 

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Pollution : l’Allemagne (aussi) veut enfouir ses émissions de CO2

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Mercredi 29 mai 2024, le gouvernement d’Olaf Scholz a franchi un pas important en approuvant une loi autorisant le captage et le stockage du CO2 (CSC). Envisagée et annoncée depuis le mois de février 2024, cette mesure vise à permettre à l’Allemagne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2045, un objectif ambitieux pour le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de l’Union européenne. Le texte doit encore passer devant le Parlement de la République fédérale avant d’être adopté.

 

L’Allemagne veut stocker 20 millions de tonnes de CO2 par an

« Sans recours au stockage de CO2, les objectifs de protection climatique ne pourront pas être atteints », martèle le ministre de l’Économie et du Climat allemand, Robert Habeck, lui-même écologiste. La technologie CSC permet de capturer le CO2 émis par les processus industriels pour le stocker sous terre et / ou en mer. À travers ce projet de loi, l’Allemagne prévoit de stocker jusqu’à 20 millions de tonnes de CO2 par an, avec des capacités de stockage évaluées entre 1,5 et 8,3 milliards de tonnes.

Cette initiative est essentielle selon le gouvernement allemand pour rattraper le retard par rapport à des pays comme le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas et la Suède, ces derniers travaillant déjà de concert pour le transport transfrontalier de CO2.

 

« Pour un pragmatisme climatique »

Le gouvernement allemand met en avant plusieurs arguments pour justifier cette décision. D’abord, la nécessité de réduire rapidement les émissions de CO2 pour respecter les engagements climatiques de l’Allemagne. Pour le ministre de l’Économie et du Climat, Robert Habeck : le CSC est une technologie « sûre et mature », qui permet de maintenir la compétitivité de l’industrie allemande. « C’est le temps du pragmatisme – et du pragmatisme climatique », a-t-il déclaré, insistant sur le besoin de solutions efficaces pour atteindre les objectifs environnementaux.

Le projet de loi crée un cadre juridique pour le développement d’une infrastructure de pipeline destinée à transporter le CO2 vers les sites de stockage. Cela facilitera non seulement le stockage domestique, mais aussi l’exportation du CO2 vers des pays partenaires. Les entreprises allemandes pourront ainsi stocker le CO2 dans le fond de la mer du Nord. Toutes les industries ne seront néanmoins pas éligibles au CSC, c’est le cas notamment des centrales au charbon, qui représentent encore 26 % de la production électrique allemande et qui sont vouées à disparaître en Allemagne d’ici à 2030. En revanche, les industries à forte intensité de carbone, telles que celles du ciment et de la chimie. Elles devront néanmoins obtenir l’accord des États fédéraux pour le stockage sur leur territoire.

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Pollution : la France a émis deux fois moins de CO2 en 2023

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Le Premier ministre, Gabriel Attal, a dévoilé les premiers chiffres du Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) concernant la baisse de CO2 de la France en 2023 lors d’un meeting en Mayenne le mercredi 22 mai 2024. Celle-ci s’est avérée meilleure que prévu. 

 

 

La France a réduit ses émissions de CO2 de 5,8 % en 2023

Selon les données du Citepa (Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique), les émissions de CO2 de la France ont diminué de 5,8 % en 2023 par rapport à 2022, année qui enregistrait pour sa part une baisse de 2,7 %. Une bonne nouvelle donc, d’autant plus du fait que le Citepa tablait sur une réduction de 4,8 % en mars 2024.

Selon les déclarations du Premier ministre, cette diminution représente environ 23 millions de tonnes de CO2 en moins par rapport à 2022. Gabriel Attal n’a pas manqué de souligner les actions du gouvernement pour atteindre ses objectifs environnementaux en déclarant que la France n’a « de leçons à recevoir de personne en matière d’efficacité écologique et environnementale ». Si les ONG environnementales ne semblent pas partager l’enthousiasme du gouvernement, ce dernier semble assez confiant dans l’atteinte de ses objectifs environnementaux, qui consistent à réduire de moitié les émissions de CO2 de la France d’ici à 2030, et à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Les secteurs clés de la baisse des émissions de CO2

Plusieurs secteurs ont joué un rôle déterminant dans cette réduction des émissions de CO2 en France en 2023. Tout d’abord, la reprise de la production d’énergie nucléaire, notamment via la remise en service de plusieurs centrales nucléaires, qui a permis de diminuer la dépendance aux énergies fossiles et de produire de l’électricité décarbonnée.

Ensuite, le développement des énergies renouvelables, notamment avec l’expansion des parcs éoliens et solaires, mais aussi les divers programmes de rénovation énergétique qui ont permis d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments. Enfin, le secteur des transports grâce au déploiement progressif des voitures électriques.

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Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Réseau électrique : le Vietnam demande aux industriels de réduire leur consommation

Le Vietnam a demandé, mardi 21 mai 2024, à plusieurs industriels, dont Foxconn, de réduire leur consommation d’électricité pour alléger le réseau national et éviter les coupures pendant les mois de fortes chaleurs.

Le Vietnam veut alléger son réseau électrique

Le Vietnam compte bien profiter du contexte international défavorable à la Chine pour garder, mais aussi attirer un maximum de nouveaux investisseurs sur son sol. Néanmoins, son réseau électrique a essuyé plusieurs coupures au cours de l’année 2023, entraînant des pertes de 1,4 milliard de dollars, ce qui correspond à environ 0,3 % du PIB du Vietnam.

De ce fait, et pour prévenir de prochaines pannes avec l’arrivée des fortes chaleurs, les autorités vietnamiennes ont demandé à plusieurs grands industriels de réduire leur consommation d’électricité. Aucune liste n’a été publiée, mais selon nos confrères de Zonebourse, Foxconn y figure. Le gouvernement vietnamien a demandé, sans obligation, au premier producteur mondial de produits électroniques en sous-traitance de réduire de 30 % sa consommation d’énergie pour ses six usines situées dans le nord du pays.

 

Maintenir son attractivité pour les investisseurs

Le Vietnam attire de plus en plus d’entreprises qui cherchent à diversifier leur production hors de Chine, notamment en raison des tensions commerciales avec les États-Unis. En ce sens, le Premier ministre Pham Minh Chinh a assuré en mars 2024 que les pénuries d’électricité ne se reproduiraient plus. Dans cette optique, il a reporté les travaux de maintenance prévus dans les centrales à charbon et électriques afin d’assurer que le réseau électrique puisse suivre la demande pendant les mois de fortes chaleurs.

Cependant, les chambres de commerce étrangères, notamment la KoCham de Corée du Sud, ont déjà exprimé des inquiétudes quant à la fiabilité de l’approvisionnement en électricité du Vietnam, et signalé des retards dans les investissements en semi-conducteurs. Les autorités vietnamiennes, telles que la Bac Giang Power Company, collaborent avec les industriels pour mettre en œuvre des économies d’énergie et éviter de futures pénuries. Pour répondre à ces défis, le gouvernement mise en grande partie sur une augmentation des importations de charbon pour stabiliser la situation, maintenir l’attractivité du Vietnam pour les investisseurs étrangers, et assurer un réseau électrique stable.

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Hydrogène vert : le gouvernement est hors sol pour l’Académie des sciences

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Le rapport du 9 avril 2024 de l’Académie des sciences s’apparente à une véritable douche froide pour les ambitions du gouvernement pour l’hydrogène vert.

 

Des ambitions démesurées pour l’hydrogène vert

Le gouvernement français avait un plan bien ambitieux pour développer l’hydrogène vert. Emmanuel Macron avait annoncé dès 2021 une enveloppe de 2 milliards d’euros pour accélérer le développement de la filière hydrogène, enveloppe qui a par la suite été augmentée de 9 milliards d’euros dans le cadre du Plan France 2030. 

Cependant, l’Académie des sciences a sévèrement critiqué ce plan. Selon Marc Fontecave, professeur au Collège de France et co-auteur du rapport, celui-ci est tout simplement « irréalistes » déclare-t-il dans un entretien accordé au Point, notamment du fait que la production d’hydrogène propre nécessite une quantité colossale d’électricité. Comme le rappelle l’institution scientifique française : pour produire un million de tonnes d’hydrogène vert, il faut environ 55 TWh d’électricité, soit l’équivalent de 5 réacteurs nucléaires EPR de 1 600 MW chacun. Partant de ce constat, atteindre l’objectif de 4 millions de tonnes d’hydrogène vert en 2035 tel que fixé par le Plan France 2030 nécessiterait 20 réacteurs supplémentaires. Si la production d’hydrogène vert s’appuyant sur l’éolien offshore, celle-ci exigerait la création de 36 à 40 nouveaux parcs d’ici 2035 pour répondre à l’objectif du gouvernement. Sans objectifs crédibles, et qui de fait, risquent de ne pas être atteints, le citoyen pourrait être amené à « considérer que les gens à la tête des affaires sont soit des incompétents, soit des menteurs », avertit Marc Fontecave.

 

Des défis qui nécessitent pragmatisme et priorisation

Outre les défis techniques, le rapport souligne les contraintes économiques que pose la fabrication d’hydrogène décarboné. Aujourd’hui, l’hydrogène est majoritairement produit à partir de méthane, un procédé polluant mais économiquement viable avec un coût qui avoisine 1 à 2 euros par kilogramme. A contrario, l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau, coûte entre 4 et 8 euros par kilogramme, ce qui constitue, de fait, le principal frein pour les investisseurs.

L’Académie des sciences recommande donc de recentrer les efforts sur des objectifs réalistes et prioritaires. Les milliards alloués au plan hydrogène manquent d’arbitrage, déplorent les scientifiques. Marc Fontecave va même plus loin. Pour reprendre ses propos tenus dans les colonnes du Point, selon lui, « aujourd’hui, les milliards du plan France Relance se dispersent sur des dizaines de projets sans avenir, dont l’impact climatique sera ridicule ». Pour un développement crédible et cohérent de la filière hydrogène, l‘Académie des sciences préconise au gouvernement de prioriser ses actions vers la décarbonation de l’hydrogène gris actuel et de cibler les secteurs où l’hydrogène est indispensable, comme la production d’acier et de ciment, ainsi que certains transports lourds. Le conseil des scientifiques enjoint par ailleurs l’exécutif à soutenir les projets d’exploration d’hydrogène naturel, à augmenter les capacités de production d’électricité bas carbone et à continuer à investir dans la recherche pour améliorer les technologies existantes.

 

 

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Pétrole : l’AIE revoit ses prévisions à la baisse pour 2024

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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a ajusté à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, citant une série de facteurs économiques et environnementaux.

Pétrole : un ralentissement de la demande en Europe

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé une révision à la baisse de ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024, principalement due à un ralentissement observé dans les pays de l’OCDE, particulièrement en Europe. En effet, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,1 million de barils par jour (mb/j) en 2024. Soit 140 000 barils par jour de moins que prévu dans le précédent rapport de l’AIE. Ce repli s’explique par une baisse de la consommation de gazole, en raison du déclin des voitures diesel et de la faiblesse de l’activité industrielle.

Un autre facteur clé dans la révision des prévisions de l’AIE est lié aux conditions climatiques et aux gains en efficacité énergétique. Un hiver doux a réduit la demande de chauffage, diminuant ainsi la consommation de gazole. De plus, les progrès continus en matière d’efficacité énergétique ont contribué à une utilisation plus rationnelle du pétrole. L’AIE souligne que ces éléments combinés ont suffi à inverser la tendance de la demande de pétrole au premier trimestre de 2024.

Une croissance de l’offre hors membres de l’OPEP+

Parallèlement, l’offre mondiale de pétrole devrait augmenter de 580 000 barils par jour. Grâce notamment à la production des pays non membres de l’OPEP+Les États-Unis, la Guyane, le Canada et le Brésil figurent parmi les principaux contributeurs à cette hausse, bien que la croissance de l’offre américaine ait ralenti. En revanche, l’OPEP+ prévoit une réduction de 840 000 barils par jour de son offre pour 2024.

Pour 2025, l’AIE prévoit une croissance de la demande de pétrole de 1,2 mb/j, légèrement supérieure à celle de 2024. Cependant, l’écart entre les prévisions de l’AIE et celles de l’OPEP se creuse. Alors que l’AIE anticipe une augmentation modérée, l’OPEP maintient une prévision de croissance de la demande mondiale de 2,25 mb/j pour 2024. Cette divergence s’explique en partie par des perspectives différentes concernant la transition énergétique mondiale. L’AIE, basée à Paris, note que la transition vers des carburants plus propres et les politiques de réduction des émissions influencent fortement la demande de pétrole.

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Pétrole : l’Antarctique cacherait des milliards de barils

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La Russie, par le biais de son organisme public RosGeo, vient de découvrir une méga-réserve de pétrole en Antarctique après plusieurs années de recherches scientifiques.

 

Une réserve de 551 milliards de barils de pétrole en Antarctique

La Russie a récemment découvert des réserves de pétrole et de gaz en Antarctique estimées à environ 511 milliards de barils. Cette découverte, effectuée par RosGeo, l’organisme public russe chargé des études géologiques, pourrait bouleverser les équilibres énergétiques mondiaux. Pour mettre cette découverte en perspective, ce volume représente dix fois la production pétrolière de la mer du Nord au cours des cinquante dernières années et le double de la production de pétrole de l’Arabie saoudite.

Cependant, cette trouvaille ne manque pas de susciter des préoccupations. Le Traité de l’Antarctique de 1959, signé par la Russie, interdit toute exploitation pétrolière et minière pour préserver l’environnement unique de cette région reconnue comme« bien commun de l’humanité ».

Une découverte qui suscite les craintes de la communauté internationale

L’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 a profondément modifié le paysage énergétique en Europe. Les pays occidentaux cherchent activement à réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, alors que cette dernière a réduit drastiquement ses approvisionnements en gaz vers l’Europe, provoquant des pénuries et une hausse des prix de l’énergie. Le rapport de la commission de la Chambre des communes du Parlement britannique de janvier 2023 indique qu’en 2021, « un peu moins d’un cinquième du diesel britannique provenait de Russie ». Cette situation a poussé le Royaume-Uni et d’autres pays européens à réévaluer leurs stratégies de sécurité énergétique.

La découverte en Antarctique intervient donc à un moment critique où les prix du pétrole et du gaz en Europe restent élevés à cause des tensions géopolitiques. La Russie étant en guerre contre l’Ukraine, elle pourrait être tentée de violer le Traité de l’Antarctique afin d’exploiter cette réserve de pétrole et de relancer son économie. Une telle découverte pourrait également influencer le comportement des autres pays à l’égard de ces territoires. La Chine a d’ailleurs annoncé avoir ouvert sa cinquième base scientifique sur le Continent Blanc. Néanmoins, et comme l’a rappelé David Rutley, sous-secrétaire d’État parlementaire pour les Amériques et les Caraïbes, la Russie a « récemment réaffirmé son engagement envers les points clés du traité ». Claire Christian, directrice exécutive de la Coalition pour l’Antarctique et l’océan Austral (ASOC), n’a pas hésité à exprimer cette crainte quant à une telle éventuelle violation dudit traité : « Il serait extrêmement regrettable de mettre en danger l’Antarctique à un moment où les conflits géopolitiques sont si nombreux ».

 

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Rénovation énergétique : le gouvernement rétropédale sur MaPrimeRénov’

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Le secteur de la rénovation énergétique est en perpétuel mouvement. À compter de ce mercredi 15 mai, de nouveaux changements concernent MaPrimeRénov’. Le gouvernement fait marche arrière.

La rénovation énergétique évolue encore

Depuis le début de l’année, l’intérêt pour les aides à la rénovation énergétique a chuté drastiquement. Conséquence directe de la décision du gouvernement de limiter les subventions aux rénovations d’envergure. Cette approche a dissuadé de nombreux propriétaires, causant une baisse de 65 % des demandes auprès de l’Anah, l’agence distribuant ces aides. Ainsi, face à la nécessité de maintenir le chantier de la rénovation énergétique, le gouvernement revoit sa copie. Dès le 15 mai 2024, MaPrimeRénov’ redevient accessible pour des travaux de moindre ampleur. Par exemple, isoler une pièce ou changer un système de chauffage peut désormais être subventionné.

Les effets de ce changement sont non négligeables. Par exemple, pour un propriétaire souhaitant isoler les murs de sa maison de 100 m², il peut désormais prétendre à des aides. Jusqu’à 7 500 euros d’économisés depuis le 15 mai 2024. Avant cette date, il ne pouvait prétendre qu’aux Certificats d’Économie d’Énergie, laissant une charge considérable de sa poche.

Attention aux délais

Cependant, il est crucial d’agir rapidement. La politique de financement pour des gestes simples n’est confirmée que jusqu’à la fin de l’année 2024. De plus, les règles changent régulièrement. Autrement dit, retarder vos travaux pourrait vous coûter cher. De plus, une attention particulière est accordée aux propriétaires de « passoires thermiques », les logements classés F ou G. Bien que précédemment exclus du financement pour des gestes simples, ces propriétés sont désormais éligibles à nouveau.

Selon Imodirect, pour améliorer significativement l’efficacité énergétique de ces logements, il est souvent nécessaire d’effectuer plusieurs améliorations. Cependant, pour près d’un quart des cas, un seul changement, comme l’installation de robinets thermostatiques, peut induire une réduction de la consommation d’énergie de 3 à 5 %.

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Gaz : ENGIE annonce une forte hausse des tarifs

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Le secteur de l’énergie est en constante évolution, mais la récente annonce d’une hausse significative des tarifs du gaz par ENGIE a particulièrement capté l’attention, notamment après que l’information a été publiée par certains clients sur les réseaux sociaux.

De combien va augmenter le gaz chez ENGIE ?

Selon le courrier envoyé par l’énergéticien français ENGIE a ses clients, à partir de juillet 2024, les abonnés au service Gaz Passerelle verront leur abonnement augmenter de 20,24%, tandis que le prix par kWh augmentera de 9,65%.

La raison principale invoquée par ENGIE pour cette hausse tarifaire est l’augmentation des coûts liés à l’acheminement du gaz. Ces coûts incluent la maintenance et le développement de l’infrastructure nécessaire pour transporter le gaz des points de production aux utilisateurs finaux. La nécessité d’investir dans des infrastructures résilientes est indéniable, surtout dans un contexte où la sécurité et l’efficacité énergétique sont prioritaires.

Une hausse des factures : que faire ?

L’augmentation des tarifs représente un fardeau financier supplémentaire pour les ménages français. Pour ceux qui sont déjà sous pression économique, cette hausse pourrait avoir des conséquences significatives, réduisant leur pouvoir d’achat et augmentant le coût global de la vie.

Face à cette hausse, ENGIE rappelle que les clients peuvent résilier leur contrat sans frais à tout moment. De fait, ils peuvent chercher d’autres offres moins chères, en profitant de la libre concurrence du marché. Mais il faudra faire attention aux conditions des offres, et notamment les risques d’envolées du prix du kWh.

 

Merci qui ?
Augmentation du gaz #Engie@ENGIEpartFR pic.twitter.com/gO8tfwkWLS

— CHAUVIN Yves (@FestimagesNatur) April 30, 2024

Quid des autres énergéticiens ?

Cette initiative d’ENGIE pourrait inciter d’autres fournisseurs à ajuster leurs tarifs, ce qui aurait un impact sur la dynamique compétitive du marché. La réponse des autres acteurs du marché et l’évolution des prix permettront de déterminer les tendances à moyen et long terme dans le secteur de l’énergie.

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Gaz : le prix repère va augmenter au 1er mai 2024

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C’est une première depuis le mois de décembre 2023 : le prix repère du gaz va augmenter. L’annonce a été faite par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

 

Gaz : une hausse de 1,48 euros par mégawattheure

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) a annoncé une augmentation de 1,4% du prix repère du gaz qui sera effective dès le 1er mai 2024. Le prix du kilowattheure hors taxes pour les consommateurs résidentiels raccordés à Gaz Réseau Distribution France (GRDF) passera ainsi à 0,0483 euros. Cela correspond à une hausse de 1,23 euro par mégawattheure (MWh) pour les usages domestiques tels que la cuisson et le chauffage, et une hausse de 1,48 euro par MWh TTC, soit 111,19 €/MWh contre 109,71 € au mois d’avril 2024.

Ces ajustements tarifaires sont principalement motivés par une légère remontée des prix sur le marché international de gros du gaz naturel, qui avait connu une baisse significative à la fin de l’année 2023. Comme le souligne en effet la CRE, « les prix du gaz restent extrêmement volatils et sont fortement influencés par les coûts d’approvisionnement et la situation géopolitique internationale »,

 

Utiliser le prix repère comme boussole

Alors que les consommateurs s’adaptent à un marché du gaz sans tarif réglementé, comprendre ces fluctuations devient essentiel. En effet, la hausse du prix repère, comme évoqué plus haut, concerne directement les consommateurs qui sont desservis par Gaz Réseau Distribution France. Néanmoins, avec la fin du tarif réglementé de vente du gaz (TRGV) depuis juillet 2023, les autres fournisseurs de gaz ont le champ libre pour fixer leurs propres tarifs. Et si cette mesure est censée les inciter à rester compétitifs, certains d’entre eux pourraient en profiter pour revoir à la hausse leurs tarifs.

Il est donc fort probable que cette réévaluation du prix repère impacte la facture de 10,6 millions de Français abonnés au gaz. Restez donc vigilant et n’hésitez pas à comparer régulièrement les offres disponibles sur le marché. Pour rappel, la CRE recalcule chaque mois le prix repère du gaz.

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Automobile : pratiquez l’écoconduite pour économiser du carburant !

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Imaginez faire des économies notables sur votre budget carburant tout en adoptant un style de conduite qui respecte davantage l’environnement. L’écoconduite se révèle être une méthode efficace pour réduire vos dépenses et votre empreinte carbone.

Carburant : baisser un peu la vitesse va vous faire économiser !

Réduire votre vitesse de seulement 10 km/h sur autoroute peut vous faire économiser jusqu’à 4,5 litres de carburant sur 500 km. Cette pratique, recommandée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), affecte à peine le temps de trajet. Par exemple, sur un trajet Lyon-Paris, cela représente seulement 18 minutes supplémentaires, un petit sacrifice pour une économie conséquente à réaliser.

Le démarrage en douceur est très important, surtout lors des premiers kilomètres où le moteur est encore froid. Poussez votre moteur trop rapidement peut augmenter sa consommation de carburant de 45 % au premier kilomètre. L’Ademe suggère d’éviter les accélérations brusques et de ne pas faire chauffer le moteur à l’arrêt, une habitude encore commune, mais inutile avec les véhicules modernes.

Couper le moteur : quand et pourquoi ?

Arrêter le moteur lors d’arrêts de 10 à 20 secondes, comme dans les bouchons, peut économiser 10 à 15 % de carburant. Avec l’introduction des systèmes « Stop & Start » sur les véhicules récents, cette pratique est devenue automatique, réduisant le gaspillage de carburant et les émissions polluantes sans effort supplémentaire de la part du conducteur.

Maintenir une vitesse constante et éviter les à-coups sont des méthodes éprouvées pour réduire la consommation de carburant jusqu’à 20 %. Anticiper les ralentissements et utiliser efficacement le frein moteur améliorent l’économie de carburant, mais aussi la sécurité et le confort de conduite. De plus, des pneus bien gonflés et sans surcharge inutile contribuent à une meilleure efficacité énergétique. Au total, toutes ces pratiques peuvent vous faire économiser environ 500 euros par an !

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Pompes à chaleur : le gouvernement veut accélérer la production

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Bercy vise à installer un million de pompes à chaleur d’ici à 2027, promettant une réduction significative de la dépendance aux énergies fossiles et un élan pour l’emploi avec la création de 47 000 postes.

Les aides pour les pompes à chaleur ne prennent pas

Le déploiement massif des pompes à chaleur représente une superbe avancée vers la réduction des émissions de CO2, en permettant de diminuer significativement l’utilisation de combustibles fossiles pour le chauffage des bâtiments. Selon le plan de Bercy, cette initiative devrait entraîner des économies annuelles substantielles pour les ménages français, qui pourraient voir leur facture d’énergie réduite grâce à ces dispositifs plus efficients. Toutefois, le coût initial, d’environ 14 700 euros, demeure un défi, malgré les aides telles que MaPrimeRénov’ et l’éco-PTZ qui visent à le rendre plus abordable.

L’objectif de produire un million de pompes à chaleur en France d’ici à 2027 est également un moteur potentiel de croissance économique. La nécessité d’augmenter la production nationale promet de revitaliser l’industrie locale et de créer environ 30 000 emplois pour les installateurs, sans compter les autres postes indirects. Ce projet est ambitieux, car il implique de multiplier par dix la production actuelle, un véritable défi industriel qui nécessite une augmentation significative des capacités de production et de l’expertise technique.

Privilégier les PAC françaises

Le succès de ce plan ne repose pas uniquement sur la capacité de production, mais aussi sur l’acceptation du marché. Les défis incluent la réticence due aux coûts initiaux élevés et à la complexité de l’installation, en particulier dans le cadre des rénovations. En outre, la compétition avec des produits importés, souvent moins chers, pose une menace significative. L’éco-conditionnalité annoncée par Bruno Le Maire vise à privilégier les pompes à chaleur performantes et locales, mais cette stratégie nécessitera une communication et des incitations efficaces pour convaincre les consommateurs.

Le cadre réglementaire, notamment la nouvelle réglementation RE2020, incite fortement à l’utilisation des pompes à chaleur dans les constructions neuves et les rénovations thermiques. Le plan d’action inclut diverses mesures pour stimuler ce marché, comme l’augmentation des aides à l’achat et une stratégie d’achats publics ciblés. Le soutien gouvernemental apparaît donc comme un pilier essentiel pour atteindre les objectifs de 2027.

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Chèque énergie 2024 : la 3e vague de versement arrive

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La troisième vague d’envoi du chèque énergie débute ce mardi 16 avril 2024. Voici la liste des départements qui sont concernés.

 

Une vingtaine de départements concernés

Le chèque énergie se présente comme une bouffée d’oxygène pour de nombreux foyers français. Pour l’année 2024, 5,6 millions de Français y sont éligibles, et son montant varie de 48 à 277 euros. Cette initiative, mise en place depuis 2018 par le gouvernement, vise à alléger la charge financière des dépenses énergétiques des ménages les plus modestes.

Conçu pour favoriser l’accès à une énergie abordable tout en encourageant la transition énergétique, ce dispositif permet de régler une partie des factures d’énergie du logement, mais aussi de financer des travaux de rénovation énergétique. La prochaine et dernière vague d’envois est prévue du 22 au 25 avril 2024.

Liste des départements de la 3ᵉ vague d’envois :
Auvergne-Rhône-Alpes 73 – Savoie
63 – Puy-de-Dôme
Bourgogne-Franche-Comté 39 – Jura
21 – Côte-d’Or
25 – Doubs
Bretagne 29 – Finistère
35 – Ille-et-Vilaine
56 – Morbihan
Centre-Val de Loire 37 – Indre-et-Loire
45 – Loiret
28 – Eure-et-Loir
Grand Est 54 – Meurthe-et-Moselle
57 – Moselle
67 – Bas-Rhin *
Hauts-de-France 60 – Oise
Île-de-France 95 – Val-d’Oise
Nouvelle-Aquitaine 64 – Pyrénées-Atlantiques
33 – Gironde
Normandie 27 – Eure
Pays de la Loire 44 – Loire-Atlantique
Provence-Alpes-Côte d’Azur 13 – Bouches-du-Rhône
06 – Alpes-Maritimes
83 – Var

 

 

Comment utiliser son chèque énergie ?

  • Règlement des factures énergétiques : Le chèque peut être utilisé pour payer les factures de gaz, d’électricité, de fioul, de bois, ou tout autre source d’énergie utilisée pour le chauffage.
  • Travaux de rénovation énergétique : faites-vous accompagnez par un professionnel reconnu par l’état.
  • Paiement en ligne ou directement auprès des fournisseurs : de nombreux fournisseurs acceptent le chèque énergie directement sur leur site internet.

 

Et si je ne reçois pas mon chèque énergie ?

Pas de panique ! Si votre chèque énergie n’a pas été réceptionné dans les temps prévus, il est conseillé de patienter quelques jours pour tenir compte des délais postaux. Il est également possible de vérifier son éligibilité via le simulateur disponible sur le site officiel chequeenergie.gouv.fr.

En cas de problème persistant, l’assistance utilisateurs est là pour répondre à toutes vos questions via ce numéro : 0.805.204.805 (appel et service gratuits).

 

 

 

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Énergie : une nouvelle flambée des prix après l’attaque de l’Iran

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Le Moyen-Orient s’embrase une nouvelle fois. L’attaque de l’Iran sur Israël déstabilise encore un peu plus la région. Des conséquences sur le prix de l’énergie sont à craindre.

Une flambée des prix de l’énergie à venir ?

Le baril de Brent vient de frôler son plus haut niveau annuel, s’approchant dangereusement des 100 dollars. Certes, il s’agit d’une barre psychologique mais elle est importante pour le marché. Cette montée soudaine s’explique principalement par les tensions accrues au Moyen-Orient, notamment à cause des récents affrontements entre l’Iran et Israël. En réponse à ces hostilités, le prix du pétrole connaît une hausse rapide, reflétant l’inquiétude des investisseurs quant à la stabilité de l’approvisionnement en pétrole. Les analystes prévoient une semaine agitée, soulignant l’importance stratégique du détroit d’Ormuz, par lequel transite une part significative du pétrole mondial.

Les actions de l’Iran, incluant la menace de fermeture du détroit d’Ormuz et la saisie de navires, influencent les cours du pétrole. La fermeture de ce passage clé pourrait sévèrement perturber l’approvisionnement mondial en pétrole. De fait, les prix pourraient s’envoler. Les marchés restent attentifs à la suite des événements entre Téhéran et Jérusalem.

Le gaz également sous pression

Les tensions géopolitiques ont aussi des répercussions sur le marché du gaz. Le TTF, principal indice européen du gaz, voit son prix bondir de plus de 7 %. Là aussi, il s’agit d’une réaction immédiate à l’attaque de Téhéran. Cette volatilité reste alimentée par les conflits en Ukraine et les possibles répercussions des affrontements entre l’Iran et Israël. La production de gaz en Israël, essentielle pour plusieurs pays européens via l’Égypte, pourrait être affectée, surtout si les infrastructures gazières israéliennes sont endommagées ou perturbées.

L’impact ne se limite pas seulement à l’approvisionnement immédiat. Les investisseurs et les compagnies énergétiques réévaluent leurs positions et leurs stratégies à long terme, redoutant une instabilité prolongée. Des négociations cruciales sont suspendues et des plans d’expansion sont remis en question. Néanmoins, l’arrivée d’une nouvelle crise de l’énergie semble peu probable pour le moment.

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Hydrogène : Hysetco prends les devants avec 200 millions d’euros ?

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HysetCo, la start-up française spécialisée dans les transports urbains à hydrogène, vient de franchir une étape décisive pour le développement de ses activités grâce à une levée de fonds de 200 millions d’euros, menée par Hy24, son principal actionnaire.

Hy24 investi 200 millions d’euros sur HysetCo

HysetCo s’inscrit comme un acteur prépondérant dans le paysage de la mobilité durable urbaine (VTC, transport de personnes à mobilité réduite) parisienne, et son principal actionnaire, Hy24, compte bien l’aider à passer à la vitesse supérieure. Ce dernier vient de lui accorder un financement à hauteur de 200 millions d’euros. Cette initiative financière reflète une confiance marquée dans le potentiel de l’hydrogène à redéfinir les normes de la mobilité urbaine. « En seulement trois ans et demi d’existence opérationnelle, HysetCo s’est positionné en chef de file de la mobilité hydrogène, un secteur lui-même en hypercroissance », affirme Loïc Voisin, président de HysetCo.

« Avec l’entrée d’un actionnaire majoritaire partageant notre vision, nous sommes confortés dans notre ambition et obtenons les moyens de réussir notre développement », a tenu à souligner Loïc Voisin. L’investissement de Hy24 permettra ainsi à Hysetco de déployer 10 nouvelles stations d’hydrogène d’ici à 2025 en Île-de-France (4 existantes pour le moment) avant de s’étendre dans d’autres grandes villes françaises.

Produire et rendre l’hydrogène plus accessible

HysetCo s’engage également dans la production d’hydrogène renouvelable issu de biométhane. Pour ce faire, la start-up a annoncé l’installation d’électrolyseurs, notamment à la station de la Porte de Saint-Cloud. Cette orientation est stratégique pour l’entreprise, qui cherche à minimiser son impact environnemental tout en rendant sa technologie plus accessible. « Compte tenu des accompagnements de l’État, le kilo d’hydrogène coûte 18 euros, ce qui permet de parcourir une centaine de kilomètres. Nous visons un prix autour des 10 euros du kilogramme », explique Luc Voisin, PDG d’HysetCo.

À noter par ailleurs que la force d’Hysetco réside dans son modèle économique « vehicle as a service ». Celui-ci offre ainsi un service complet à ses clients, qui sont principalement des artisans taxis. Une approche innovante qui vise à réduire l’empreinte carbone de ce type de transport urbain et qui est « réplicable dans toutes les grandes agglomérations qui souhaitent basculer vers des modèles de transports propres et efficaces », comme a tenu à le souligner Pierre-Etienne Franc, co-fondateur et directeur général de Hy24. « Les convertir à l’hydrogène permettrait ainsi d’économiser entre 650.000 et 700.000 tonnes de CO2 par an en Île-de-France ».

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Climat : 60 ONG appellent à couper les financements bancaires de TotalEnergies

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Face au dérèglement du climat, 60 ONG lancent un nouvel appel. Cette fois, elles veulent inciter les organismes bancaires et financiers à ne plus soutenir les projets de TotalEnergies.

Un nouvel appel pour la préservation du climat

L’alarme est sonnée par un collectif international de près de soixante ONG, unissant leurs voix contre TotalEnergies. Elles accusent une nouvelle fois le géant français de contribuer significativement au changement climatique. Ces organisations estiment que le géant de l’énergie continue de perpétuer la dépendance aux énergies fossiles. À travers une lettre ouverte, elles exhortent une trentaine de géants bancaires et des fonds d’investissement mondiaux à retirer leur soutien financier. En effet, ces fonds jouent un rôle crucial dans la réalisation des projets pétroliers et gaziers de l’entreprise.

La démarche de ces défenseurs de l’environnement met en évidence la responsabilité des institutions financières dans le dérèglement du climat. De fait, en facilitant l’accès de TotalEnergies aux marchés obligataires, ces banques et gestionnaires d’actifs participent indirectement à la mise en œuvre de projets énergétiques fortement émetteurs de CO2. Le message est clair : il est temps de reconsidérer où placer l’argent.

 

Une stratégie financière sous le feu des critiques

L’offensive des ONG cible également la stratégie de financement de TotalEnergies, mettant en lumière son recours massif aux marchés financiers. Avec 45 emprunts en cours et dix arrivant à échéance sous peu, la firme se trouve à un carrefour financier. En effet, elle doit trouver des liquidités pour rembourser les sommes empruntées. Autre solution, creuser son endettement auprès des organismes financiers.

Cet appel des ONG est un signal d’alarme pour l’industrie énergétique et ses financeurs. Ainsi, elles rappellent l’urgence de transitionner vers des sources d’énergie renouvelables pour atténuer les effets du changement climatique. Malgré tout, un problème majeur subsiste. Financer les projets de TotalEnergies reste très rentable pour les organismes financiers.

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Carburant à 1,50 euro max : la pétition lancée par 40 millions d’automobilistes

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Face à l’envolée des prix du carburant, l’association “40 millions d’automobilistes” prend les devants en lançant une pétition pour un plafond de 1,50 euro par litre. Elle interpelle aussi directement l’État sur la nécessité d’une réforme fiscale urgente.

Carburant : l’association exige aussi une réforme sur la fiscalité 

« Un surcoût insupportable pour les ménages », voici comment l’association “40 millions d’automobilistes” décrit la flambée des prix du carburant depuis le début de l’année 2024. En réponse, elle lance une pétition exigeant de l’État une action immédiate : le plafonnement du prix du carburant à 1,50 euro le litre. Ce mouvement trouve un écho particulier chez les conducteurs français, pour qui le tarif actuel du sans-plomb et du gazole pèse lourd sur le budget familial. La pétition en ligne sur le site de l’association témoigne de l’urgence de la situation et du désir collectif d’une mobilité plus abordable.

La démarche de “40 millions d’automobilistes” n’est pas sans rappeler le succès retentissant de la pétition de Priscillia Ludosky en 2018, véritable catalyseur du mouvement des Gilets jaunes. À l’époque, la contestation contre la hausse du prix du carburant avait mobilisé la signature de plus d’un million de Français et avait significativement impacté le débat public.

Le contexte géopolitique n’aide pas à la hausse des prix

Derrière cette hausse des prix, plusieurs facteurs clés ne font qu’aggraver la situation comme une surconsommation américaine et les répercussions économiques de la guerre en Ukraine. Ces éléments contribuent à une volatilité des prix qui affecte directement le quotidien des automobilistes français.

L’appel à une réforme de la fiscalité sur les carburants lancé par “40 millions d’automobilistes” soulève une question fondamentale : quelles alternatives peuvent être envisagées pour garantir à la fois la mobilité des Français et la soutenabilité environnementale ?

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Chèque énergie 2024 : top départ pour la seconde vague d’envois

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Le chèque énergie, cette aide financière gouvernementale, continue de soutenir les foyers français dans la gestion de leurs dépenses énergétiques. Après une première vague de versements au début de la première semaine du mois d’avril 2024, c’est au tour des bénéficiaires de 43 départements de recevoir leur versement entre ce lundi 8 et vendredi 12 avril 2024.

 

Les départements concernés par la seconde vague d’envois du chèque énergie pour 2024

Le chèque énergie continue de soutenir de nombreux foyers français dans la gestion de leurs dépenses énergétiques. 5,8 millions de personnes y sont éligibles pour cette année 2024. Ces derniers ont jusqu’au 31 mars 2025 pour l’utiliser pour leur facture d’énergie ou pour des travaux de rénovation énergétique dans leur logement.

Une fois reçu, l’utilisation du chèque énergie est souple. Les bénéficiaires peuvent soit le présenter directement à leur fournisseur d’énergie (électricité, bois, gaz naturel, fioul domestique) sous format papier, soit l’utiliser en ligne via le portail dédié. Le montant varie entre 48 et 277 euros et est alors déduit des factures à venir.

 

Voici la liste des 43 départements concernés par la seconde vague d’envois : 

 

Auvergne-Rhône-Alpes
  • 03 – Allier
  • 15 – Cantal
  • 26 – Drôme
  • 42 – Loire
  • 07 – Ardèche
  • 43 – Haute-Loire
Bourgogne-Franche-Comté 
  • 58 – Nièvre
  • 70 – Haute-Saône
  • 89 – Yonne
  • 71 – Saône-et-Loire
  • 90 – Territoire de Belfort
Bretagne 
  • 22 – Côtes-d’Armor
Centre-Val de Loire
  • 41 – Loir-et-Cher
  • 18 – Cher
Corse
  • 20 – Corse
Grand Est
  • 88 – Vosges
  • 10 – Aube
  • 51 – Marne
  • 55 – Meuse
Hauts de France
  • 80 – Somme
Nouvelle-Aquitaine
  • 86 – Vienne
  • 19 – Corrèze
  • 79 – Deux-Sèvres (partagé entre les semaines du 8 au 12 et du 22 au 26 avril 2024)
  • 87 – Haute-Vienne
  • 17 – Charente-Maritime
  • 40 – Landes
  • 16 – Charente
Normandie
  • 76 – Seine-Maritime
  • 14 – Calvados
  • 50 – Manche
Occitanie
  • 48 – Lozère
  • 65 – Hautes-Pyrénées
  • 81 – Tarn
  • 34 – Hérault
  • 12 – Aveyron
  • 46 – Lot
  • 32 – Gers
Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • 04 – Alpes de Haute Provence
  • 05 – Hautes-Alpes
Pays de la Loire 
  • 53 – Mayenne
  • 72 – Sarthe
  • 85 – Vendée
  • 49 – Maine-et-Loire

 

Qui est éligible au chèque énergie ?

L’éligibilité au chèque énergie repose sur des critères bien définis, essentiellement centrés autour du revenu fiscal de référence par unité de consommation (RFR/UC) du foyer. Le système d’unités de consommation ajuste le revenu fiscal en fonction de la taille et de la composition du ménage, le but étant d’assurer une distribution équitable de cette aide financière.

Pour être éligible, les plafonds de revenus varient ainsi :

  • Une personne seule (1 UC) ne doit généralement pas dépasser un RFR d’environ 11 000 euros.
  • Un couple sans enfant (1,5 UC) voit ce seuil ajusté aux alentours de 16 500 euros.
  • Le plafond de revenus s’élève ensuite suivant le nombre d’enfants ou de personne à charge supplémentaire.

Quand auront lieu les prochaines vagues d’envois ?

Vague du 16-19 avril 2024 :

  • Oise, Val-d’Oise, Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Ille-et-Vilaine, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Indre-et-Loire, Puy-de-Dôme, Savoie, Jura, Doubs, Côte-d’Or, Bas-Rhin, Moselle, Meurthe-et-Moselle, Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Atlantiques, Gironde.

Vague du 22- 25 avril 2024 :

  • Paris, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Yvelines, Seine-et-Marne, Essonne, Deux-Sèvres, Haut-Rhin, Ain, Rhône, Haute-Savoie, Isère, Haute-Garonne.

Aucune démarche n’est à effectuer pour recevoir le chèque énergie, celui-ci est envoyé par voie postale ou de manière dématérialisée sur le site officiel. Néanmoins, les ménages éligibles sont encouragés à vérifier leur situation via le simulateur en ligne en cas de non-réception de leur versement, et à faire une réclamation si besoin via le numéro dédié : 0.805.204.805 (appel et service gratuits)

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Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz

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Le gaz renouvelable est depuis le 29 mars 2024 ouvert à l’autoconsommation collective, une initiative du gouvernement visant à encourager de nouveaux projets de production de biogaz.

 

Le gaz renouvelable désormais ouvert à l’autoconsommation collective

Avec les décrets et l’arrêté du 29 mars 2024, la France marque un tournant décisif dans son engagement vers une énergie plus verte. L’autoconsommation collective, jusqu’alors cantonnée à l’électricité, ouvre ses portes au gaz renouvelable. Les consommateurs ont désormais la possibilité de consommer du gaz renouvelable produit par des infrastructures (entreprises agricoles, ménages ou collectivités) proches de chez eux.

Les règles sont précises : les participants doivent être connectés au réseau public de gaz naturel et la distance séparant les installations de production des consommateurs ne doit pas excéder deux kilomètres, avec la possibilité d’étendre ce périmètre à dix, voire vingt kilomètres en zone rurale, sous certaines conditions. À noter par ailleurs, que ces opérations sont limitées à une production annuelle de 25 GWh, un plafond qui vise à encourager les petits producteurs de biogaz et à garantir une distribution équitable.

 

Encourager de nouveaux projets de biogaz

Si l’autoconsommation étendue au gaz renouvelable permet aux consommateurs de réduire leur facture énergétique, ainsi que leur empreinte carbone, elle vise surtout à encourager de nouveaux projets de production de biogaz. Celui-ci est fabriqué à partir de la méthanisation. Il s’agit d’un procédé qui permet non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de valoriser les déchets agricoles et ménagers. En 2023, 1 046 installations servaient à la production d’électricité, tandis que 591 installations alimentaient le réseau de gaz naturel.

Les applications du biogaz sont multiples : chauffage, production d’électricité, carburant pour les transports. Une polyvalence qui fait du biogaz une énergie particulièrement intéressante pour le mix énergétique de la France. Le gouvernement vise à intégrer 10 % de gaz renouvelable dans le réseau de gaz d’ici à 2030, un objectif qui ne semble pas hors de portée avec cette nouvelle extension de l’autoconsommation collective.

 

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