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La baisse du prix du pétrole est imminente !

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La demande mondiale de pétrole se stabilise, tandis que la production atteint des sommets. Cette situation pourrait entraîner une baisse significative des prix du pétrole dans les années à venir.

Pétrole : une stagnation de la consommation

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une stabilisation de la demande mondiale de pétrole d’ici à la fin de la décennie. Cette situation résulte de plusieurs facteurs : l’essor des énergies renouvelables, l’amélioration de l’efficacité énergétique et l’augmentation des ventes de voitures électriques. Selon l’AIE, la demande mondiale devrait se stabiliser à environ 106 millions de barils par jour d’ici à 2030, contre un peu plus de 102 millions en 2023. Soit une augmentation de 4 %. Les économies émergentes d’Asie, notamment la Chine et l’Inde, continueront de tirer la demande, tandis que les économies avancées enregistreront une baisse de leur consommation.

Parallèlement, la production mondiale de pétrole est en hausse. Les États-Unis, non membres de l’OPEP+, augmentent leur production, entraînant un excédent majeur sur les marchés. La capacité totale d’approvisionnement devrait atteindre près de 114 millions de barils par jour d’ici à 2030. Cela dépasse de 8 millions de barils par jour la demande mondiale estimée. Cet excédent pourrait conduire à un environnement de prix plus bas, poussant les compagnies pétrolières à réviser leurs stratégies.

Les voitures électriques réduisent la dépendance

L’essor des voitures électriques et l’amélioration du rendement énergétique des véhicules conventionnels jouent un rôle important dans cette transformation. La diminution de l’utilisation du pétrole pour la production d’électricité, particulièrement au Moyen-Orient, contribue également à cette tendance. Ces évolutions technologiques et structurelles réduisent progressivement la dépendance au pétrole.

Les analystes anticipent que cette situation d’excédent majeur pourrait maintenir les prix du pétrole à des niveaux bas sur le long terme. La demande de pétrole brut et de carburant continue de montrer des signes positifs, mais la prudence reste de mise face aux fluctuations économiques globales. Cependant, les tensions géopolitiques et les décisions des grands producteurs comme l’OPEP+ influenceront également les prix futurs.

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Une ferme gigantesque vendue pour un projet solaire : les controverses de l’agrivoltaïsme

Une Ferme Gigantesque Vendue Pour Un Projet Solaire Les Controverses De Lagrivoltaisme

Dans la Vienne, un projet de vente de 630 hectares de terres agricoles à des investisseurs riches suscite l’inquiétude. La ferme, la plus grande du village d’Adriers, a été mise en vente pour 4,3 millions d’euros, un montant presque double du prix attendu par les locaux. Ce projet ne se limite pas à l’agriculture : les nouveaux propriétaires prévoient d’installer des panneaux solaires et des éoliennes sur une partie du terrain, une démarche qui soulève de nombreuses questions sur les dérives de l’agrivoltaïsme.

Un projet controversé

Le maire d’Adriers, Thierry Rolle Milaguet, et la Confédération paysanne sont préoccupés par cette vente. Bien que la ferme ait été mal entretenue par le précédent propriétaire, Pascal Giraud, les plans des nouveaux investisseurs, Jean-Luc Bourrelier et Clément Mabire, visent à transformer cette exploitation en une combinaison d’agriculture et de production d’énergie renouvelable.

Jean-Luc Bourrelier, fondateur de Bricorama, et Clément Mabire, consultant en énergies renouvelables, envisagent d’installer deux jeunes agriculteurs sur les terres et de couvrir jusqu’à 40 % des pâturages de panneaux photovoltaïques. Mabire, convaincu de l’avenir des énergies renouvelables, souhaite démontrer que l’agrivoltaïsme peut coexister avec une agriculture productive et respectueuse de l’environnement.

Les préoccupations des locaux

La conversion des terres agricoles en zones de production énergétique inquiète la Confédération paysanne. Selon Nicolas Fortin, porte-parole de l’organisation, un rapport de l’Inrae a montré une baisse significative du rendement agricole lorsque les terres sont utilisées pour la production énergétique. Cette transformation pourrait détourner l’agriculture de sa vocation première, compromettant ainsi la sécurité alimentaire.

Le prix élevé de la terre pose également problème. À près de 4 500 euros l’hectare, ce montant est bien supérieur aux prix habituels dans la région, rendant difficile l’installation de nouveaux agriculteurs. Mathilde, gérante du dernier commerce de la commune, souligne que pour les jeunes agriculteurs, il est impossible de mettre autant d’argent pour acheter des terres.

Une décision imminente

La Safer Nouvelle Aquitaine, organisme chargé de réguler les ventes de terres agricoles, doit rendre son jugement final le 14 juin. Si la vente n’est pas conclue d’ici le 25 juin, la ferme pourrait être saisie par les créanciers, compliquant encore plus la situation.

Les élus locaux, les syndicalistes de la Confédération paysanne et les militants de l’association Les Prés survoltés tentent de monter un Groupement foncier agricole pour contrer cette offre, mais manquent de temps et de fonds. La Safer a estimé qu’elle aurait besoin de 600 000 euros pour bloquer la vente et trouver un projet de reprise viable, une somme qui n’a pas pu être rassemblée à temps.

Conclusion

La vente de cette immense ferme pour un projet d’agrivoltaïsme reflète les défis et les tensions autour de la transformation des terres agricoles en sites de production énergétique. Alors que les énergies renouvelables sont cruciales pour lutter contre le changement climatique, il est essentiel de trouver un équilibre qui respecte les besoins agricoles et les communautés locales.

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Saleen redéfinit la supercar avec un moteur V6 à hydrogène, préparez-vous à être surpris !

Saleen Redefinit La Supercar Avec Un Moteur V6 A Hydrogene Preparez Vous A Etre Surpris

Saleen Automotive a récemment annoncé un partenariat stratégique avec Solution F pour le développement d’une supercar révolutionnaire équipée d’un moteur V6 bi-turbo à hydrogène. Ce partenariat, officialisé lors des célèbres 24 Heures du Mans, marque une étape importante dans l’évolution des véhicules performants et écologiques.

Un moteur bi-carburation innovant

Le moteur V6 biturbo, conçu par Solution F, se distingue par sa capacité à fonctionner non seulement à l’hydrogène, mais aussi avec des carburants de synthèse. Cette innovation technologique vise à offrir des performances exceptionnelles tout en répondant aux exigences écologiques. Un premier démonstrateur, équipé du moteur V8 hydrogène déjà utilisé dans la Foenix H2, sera mis à l’épreuve aux États-Unis dès la fin de l’année.

L’avenir des transports selon Saleen

Steve Saleen, président de Saleen Automotive, a exprimé sa conviction que l’avenir des transports reposera sur de multiples solutions énergétiques. Selon lui, les moteurs à hydrogène et les carburants synthétiques joueront un rôle central en matière d’écologie, tout en offrant des performances ultimes et une facilité de ravitaillement comparable aux moteurs traditionnels. Ce partenariat avec Solution F illustre cet engagement vers un futur plus durable.

Une tendance globale

Saleen n’est pas le seul constructeur à explorer les moteurs à combustion hydrogène. La marque franco-marocaine NamX a également opté pour cette technologie pour son futur SUV NamX HUS. Ce choix souligne une tendance croissante parmi les constructeurs à chercher des alternatives plus écologiques aux moteurs à combustion internes traditionnels.

Conclusion

Le développement de la supercar à moteur V6 bi-turbo à hydrogène par Saleen Automotive et Solution F est une avancée majeure dans le secteur des véhicules de haute performance écologiques. En combinant innovation technologique et engagement écologique, ce partenariat promet de redéfinir les standards de l’industrie automobile. Avec des tests prévus dès la fin de l’année, cette supercar pourrait bien devenir une référence pour les véhicules du futur.

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Incroyable : découvrez comment les camions hydrogène de Hyundai ont parcouru 10 millions de km !

Incroyable Decouvrez Comment Les Camions Hydrogene De Hyundai Ont Parcouru 10 Millions De Km

En Suisse, la flotte de poids lourds à pile à combustible de Hyundai vient de franchir une étape remarquable en parcourant 10 millions de kilomètres. Ce record a été atteint par le Hyundai XCient Fuel Cell, le premier camion hydrogène du constructeur sud-coréen, en seulement trois ans et huit mois après la mise en service des premiers exemplaires en octobre 2020.

Performances du Hyundai XCient Fuel Cell

Le Hyundai XCient Fuel Cell se distingue par son autonomie maximale de plus de 400 km avec un plein. Cette performance est rendue possible grâce à deux systèmes de pile à combustible de 90 kW chacun, soit un total de 180 kW, et un moteur électrique de 350 kW. Les réservoirs de 350 bars, qui alimentent le camion en hydrogène vert produit de manière renouvelable, sont logés derrière la cabine. Actuellement, 48 exemplaires de ce poids lourd à hydrogène sont en service en Suisse, témoignant de l’engagement du pays en faveur des énergies renouvelables.

Un déploiement international

Le succès du XCient Fuel Cell ne se limite pas à la Suisse. Ce camion à pile à combustible a été déployé dans 10 pays à travers le monde, incluant les États-Unis, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Corée, Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. En France, il est notamment utilisé par Jacky Perrenot pour desservir les magasins du groupe Lidl, démontrant ainsi la polyvalence et la fiabilité de cette technologie dans divers environnements et marchés.

L’avenir de la mobilité hydrogène

L’accomplissement des 10 millions de kilomètres par la flotte de Hyundai en Suisse marque une étape importante dans l’adoption de la technologie hydrogène pour les poids lourds. Alors que de plus en plus de pays et d’entreprises cherchent à réduire leur empreinte carbone, le succès du Hyundai XCient Fuel Cell pourrait servir de modèle pour l’avenir de la mobilité durable. La combinaison de performances robustes et d’une alimentation en hydrogène vert positionne ce camion comme une solution viable et écologique pour le transport de marchandises à grande échelle.

L’atteinte des 10 millions de kilomètres par les camions hydrogène de Hyundai en Suisse est un témoignage impressionnant de la fiabilité et de l’efficacité de cette technologie. En s’étendant à travers le monde, le Hyundai XCient Fuel Cell démontre que l’hydrogène pourrait bien être une clé de la transition énergétique dans le secteur du transport. Avec de tels records, l’avenir de la mobilité hydrogène semble prometteur, offrant une alternative durable aux carburants fossiles traditionnels.

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Énergies : l’avenir du solaire et de l’éolien menacé en France ?

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Les bouleversements politiques en cours pourraient avoir des conséquences sur certaines énergies. En cas d’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, l’avenir est sombre pour l’éolien et le solaire. Le parti d’extrême droite reste opposé à ces derniers.

Des énergies en sursis après les élections législatives ?

Les spécialistes du climat sont inquiets pour le futur de certaines énergies. Le Rassemblement national (RN), en cas de victoire aux prochaines élections législatives, pourrait freiner le développement de l’éolien et du solaire. C’est en tout cas l’inquiétude de nombreux scientifiques et des associations de défense de l’environnement. En effet, lors de la campagne de 2022, Marine Le Pen souhaitait un moratoire sur l’éolien. Mais aussi, elle envisage de limiter les panneaux solaires.

De fait, ces mesures vont à l’encontre des objectifs de la transition énergétique pour les défenseurs de l’environnement. Ainsi, la France pourrait connaître un arrêt du développement de certaines énergies renouvelables. L’éolien et le solaire sont cruciaux pour la transition énergétique. En 2022, ces deux sources représentaient 13 % de la production électrique française. Stopper leur développement mettrait en péril l’objectif de 40 % de renouvelables d’ici 2030.

Un retour en arrière pour la France

Freiner l’éolien et le solaire pourrait aussi avoir des conséquences économiques. Le secteur des énergies renouvelables est en plein essor et représente de nombreux emplois. En effet, il employait près de 100 000 personnes en France en 2020. En clair, réduire les investissements dans ce secteur risquerait de perdre des emplois. Mais surtout, d’affaiblir la compétitivité internationale de la France dans ce domaine.

Par ailleurs, le RN mise sur le nucléaire avec la promesse de construire de nouveaux réacteurs. Cependant, les délais et coûts de construction paraissent irréalistes pour les industriels et les experts de l’environnement. En 2022, Marine Le Pen souhaitait construire 10 nouveaux réacteurs d’ici 2030.

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Découvrez comment la guerre en Ukraine a pollué plus que 175 pays en 2 ans

Decouvrez Comment La Guerre En Ukraine A Pollue Plus Que 175 Pays En 2 Ans

Depuis le début du conflit en Ukraine il y a deux ans, les émissions de CO2 générées par cette guerre ont atteint des niveaux alarmants. Selon un rapport de l’Initiative sur la comptabilisation des gaz à effet de serre dans les guerres (Iggaw), la guerre a émis 175 millions de tonnes de CO2, équivalentes aux émissions annuelles d’un pays industrialisé comme les Pays-Bas.

Impact des activités militaires

Un tiers des émissions provient directement des activités militaires. La fabrication d’explosifs et de munitions, ainsi que l’utilisation de carburant par les troupes russes, ont contribué de manière significative à cette pollution. En seule, l’utilisation de carburant par les troupes russes a généré 35 millions de tonnes de CO2. Ces chiffres témoignent de l’énorme impact environnemental des opérations militaires en cours.

Reconstruction des infrastructures

Un autre tiers des émissions est attribué aux besoins futurs de reconstruction. Les quantités massives d’acier et de béton nécessaires pour rebâtir les écoles, maisons, ponts, usines, barrages et stations d’épuration de l’eau détruits ou endommagés par le conflit vont entraîner une importante production de CO2. Ce processus de reconstruction sera un défi environnemental majeur pour l’Ukraine.

Autres sources de pollution

Le dernier tiers des émissions de CO2 est généré par une combinaison de facteurs. Les incendies provoqués par les combats, le détournement des avions commerciaux, les frappes sur les infrastructures énergétiques, et le déplacement de près de 7 millions d’Ukrainiens et de Russes ont tous contribué à cette pollution massive. La destruction des forêts et le bouleversement du trafic aérien sont d’autres éléments aggravants.

Coût des dommages climatiques

Selon le rapport, les dommages climatiques causés par la guerre en Ukraine représentent un coût de 32 milliards de dollars (30 milliards d’euros) pour les vingt-quatre premiers mois du conflit. Une résolution de l’ONU, votée en novembre 2022, stipule que la Russie devra payer pour ces réparations climatiques. Toutefois, même si les avoirs russes gelés pourraient être utilisés pour financer ces réparations, cela ne suffira pas à résoudre les dégâts écologiques profonds causés par la guerre.

Conséquences humanitaires

Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) souligne que la pollution causée par la guerre est contraire au droit humanitaire. Frédéric Joli, porte-parole du CICR, rappelle que les pratiques de guerre telles que l’utilisation de défoliants pour rendre les terres improductives ou la pollution des eaux sont interdites. Ces actions ont des conséquences durables sur l’environnement et la santé des populations locales.

La guerre en Ukraine a mis en lumière l’énorme impact environnemental des conflits armés. Les 175 millions de tonnes de CO2 émises en deux ans sont un rappel brutal des effets globaux de la guerre sur le climat. Alors que les efforts internationaux se concentrent sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, les conflits armés comme celui en Ukraine représentent un défi supplémentaire dans la lutte contre le changement climatique. Les réparations climatiques et les efforts de reconstruction seront essentiels pour atténuer ces impacts, mais la priorité doit également être donnée à la prévention de tels conflits à l’avenir pour protéger notre planète.

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Ce puissant panneau solaire est un autocollant !

La pose de panneaux solaires en toiture est en passe de devenir un vrai jeu d’enfant, ou presque. Une entreprise propose, en effet, un panneau solaire qu’il suffit de coller sur l’étanchéité d’un bâtiment. Cette solution, qui permet de diversifier les usages des panneaux photovoltaïques, pourrait contribuer à accélérer l’installation de systèmes de production d’électricité solaire. 

Le spécialiste de l’étanchéité Iko propose un nouveau type d’installation photovoltaïque dont la particularité réside dans l’absence de cadre rigide. Les panneaux sont fins, souples et légers avec un poids de 2,5 kg/m² seulement. De ce fait, ils sont particulièrement adaptés aux travaux de rénovation, lorsque les capacités de reprise de charge de la structure sont limitées. Cette solution, baptisée Iko Excel Solar, consiste ainsi à coller des panneaux de tailles variables (entre 100 Wc et 520 Wc) directement sur le complexe d’étanchéité. Outre un poids restreint, cette solution a l’avantage de n’avoir aucune prise au vent. Les cellules de type silicium cristallin, fabriquées en Asie, affichent un rendement de 18,3 %.

Cette solution technique présente toutefois un inconvénient majeur : il est impossible de régler l’inclinaison des cellules pour en améliorer le rendement. En revanche, elle autorise la solarisation de couvertures complexes et incurvées, et d’installer des panneaux sur des structures qui ne pourraient normalement pas supporter une telle installation. La technologie a déjà fait ses preuves sur des chantiers d’envergure, comme l’usine de nougat Chabert, à Montélimar. Sur la toiture en tôles d’acier nervurées, ce sont près de 275 kWc de panneaux qui ont été installés avec 2 000 panneaux de 125 Wc et 50 panneaux de 520 Wc.

Nous ignorons cependant si les performances sont affectées par la chaleur accumulée par le revêtement d’étanchéité et l’absence de circulation d’air sous le panneau collé. Aucun détail n’a été communiqué concernant la méthode de décollage du panneau en fin de vie et sa recyclabilité.

Le panneau solaire autocollant et étanchéifiant Excel Solar / Images : Iko.

Les spécialistes de la couverture se mettent au photovoltaïque

Iko n’est pas la seule entreprise spécialisée dans l’étanchéité de toiture à se lancer dans l’installation de fermes photovoltaïques. Soprema, autre grand nom de l’étanchéité dans le secteur du BTP, a lancé une filiale afin de proposer des solutions complètes intégrant la mise en œuvre de l’étanchéité ainsi que l’installation de panneaux photovoltaïques. Cette présence des étancheurs dans le domaine de la production solaire témoigne d’une intégration de plus en plus récurrente de systèmes photovoltaïques en toiture, et de la nécessité de faciliter le déploiement de ce type d’équipement, tant pour le maître d’ouvrage que pour les entreprises de travaux.

Depuis le 1ᵉʳ juillet 2023, à partir d’une certaine surface, il est obligatoire de recouvrir au moins 30 % des toitures par un système de production d’énergie renouvelable ou par un complexe végétalisé pour tout bâtiment neuf ou rénovation lourde. Ce pourcentage devrait passer à 40 % en 2026 et 50 % en 2027.

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Transition énergétique : Toyota mise sur ses nouveaux moteurs… thermiques !

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En vue d’atteindre la neutralité carbone, le constructeur automobile japonais Toyota ne mise pas sur le 100 % électrique ! Celui-ci prépare de nouveaux moteurs thermiques, se mettant ainsi à contre-courant de la plupart des fabricants de l’industrie automobile. 

 

Des moteurs innovants au service de l’environnement

 

Toyota annonce une nouvelle génération de moteurs thermiques multicarburants. Ces moteurs, en versions 1,5 litre et 2 litres, sont capables de fonctionner avec de l’essence, des biocarburants, de l’hydrogène et des carburants synthétiques.

 

Cette flexibilité énergétique permet à Toyota de répondre aux exigences environnementales croissantes, notamment avec l’arrivée de la norme Euro 7 en 2030. Ces nouveaux moteurs seraient également de 10 à 20 % plus petits que ceux que le constructeur japonais fabrique actuellement, comme l’indiquent nos confrères de Cnews.

 

L’avenir de Toyota sera plutôt hybride qu’électrique

 

Toyota ne mise pas son futur sur le 100 % électrique, bien au contraire. Ses nouveaux moteurs seront en effet intégrés sur les modèles hybrides, de quoi offrir une alternative écologique aux moteurs thermiques traditionnels tout en garantissant aux automobilistes les mêmes performances que ces derniers. Outre le fait que les véhicules hybrides soient en progression, tandis que celui de l’électrique est en recul, Toyota, craignant une pénurie en métaux critiques, tels que le lithium pour les batteries, cherche à s’assurer un avenir en dehors de toutes contraintes d’approvisionnement.

 

En faisant le pari de l’hybride, Toyota s’est engagé à réduire de 90 % les émissions de CO2 de sa flotte d’ici 2050. Les nouveaux moteurs multicarburants sont donc au cœur de sa stratégie. Par cette approche, Toyota démontre qu’elle privilégie une transition progressive et flexible, alliant innovation technologique et respect de l’environnement. Les premiers véhicules équipés de ces moteurs devraient arriver sur le marché d’ici 2027.

 

 

 

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Ce paradis des énergies renouvelables veut revenir aux énergies fossiles

La Nouvelle-Zélande visait un mix électrique 100 % renouvelable pour la fin de la décennie. Mais le gouvernement vient d’annoncer son souhait de mettre fin à une interdiction d’exploration des ressources fossiles offshore. Jugeant le gaz, notamment, « essentiel » au pays.

En matière de production d’électricité renouvelable, la Nouvelle-Zélande a, depuis longtemps, semblé vouloir montrer la voie. En 2022, le pays a produit et consommé quelque 86 % d’une électricité bas-carbone, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Grâce à ses centrales hydroélectriques — pour quasiment 60 % de l’électricité produite —, à ses parcs éoliens et fermes solaires, mais aussi à ses systèmes géothermiques — dans près de 20 % des cas. Et l’ambition affichée était bel et bien de proposer, d’ici la fin de la décennie, un mix électrique 100 % renouvelable.

Pour la Nouvelle-Zélande, « le gaz est essentiel »

Mais, coup de tonnerre il y a quelques jours. Le gouvernement néo-zélandais a annoncé sa volonté de lever une interdiction sur les explorations pétrolière et gazière en vigueur depuis 2018. Parce que, selon lui, cette interdiction, au-delà de seulement mettre un terme aux possibilités d’identification de nouvelles ressources, a eu pour effet de réduire les investissements dans le développement des gisements connus. Des investissements pourtant jugés nécessaires au maintien des niveaux actuels de consommation d’énergies fossiles en Nouvelle-Zélande. Et sans lesquels le gouvernement s’attend à ce que le pays soit confronté bientôt à un problème de sécurité d’approvisionnement. « Le gaz est essentiel pour maintenir nos lumières allumées et notre économie en marche, en particulier pendant les pics de demande d’électricité et lorsque la production diminue en raison de sources plus intermittentes comme l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique », explique Shane Jones, le ministre des Ressources.

La proposition sera présentée au Parlement dans le courant du second semestre 2024. S’y ajoutera, pour compléter les dispositions prises par le Crown Minerals Act pour restaurer la confiance des industriels des énergies fossiles, une simplification des formalités administratives pour ouvrir droit à des projets dans toute la Nouvelle-Zélande. Et l’idée a été accueillie à bras ouverts par les industriels. « Nous nous félicitons d’un retour à des cadres politiques sensés et pragmatiques qui gèrent équitablement le secteur pétrolier et gazier en amont au bénéfice de tous les Néo-Zélandais. » L’opposition, en revanche, estime qu’elle fera reculer le pays qui pourrait « disposer d’une économie plus durable et plus efficace en donnant la priorité aux énergies propres ».

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Les projets d’énergies renouvelables à l’arrêt

Rappelons qu’alors qu’elle était encore au pouvoir, ladite opposition avait appelé, en août dernier, à un investissement de 1,2 milliard de dollars pour accélérer les productions éoliennes et solaires et les adosser à du stockage par batteries et à de la production d’hydrogène vert, justement pour réussir le pari du 100 % renouvelable.

Un immense projet de stockage d’électricité par pompage-turbinage (STEP) avait aussi été lancé sur le lac Onslow pour sécuriser l’approvisionnement en électricité de la Nouvelle-Zélande et éviter de faire appel à la centrale à charbon d’Huntly lorsque le soleil ou le vent viendraient à manquer. Une STEP d’une capacité de 1 200 mégawatts (MW). Pas moins de 12 % de la capacité crête du pays. Les chercheurs y voyaient en plus un moyen de stabiliser les prix de l’électricité en Nouvelle-Zélande pour la centaine d’années à venir. Des doutes avaient tout de même été formulés quant à l’impact environnemental de la structure. En fin d’année dernière, le nouveau gouvernement a abandonné le projet avant même que les études n’aient pu être menées à terme.

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Nucléaire : Atos va vendre ses systèmes de contrôle pour des millions d’euros !

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Atos, le géant de l’informatique, a trouvé un repreneur pour ses systèmes de contrôle des centrales nucléaires : Alten.

Atos n’a pas misé sur EDF

Atos, dans le cadre de sa restructuration financière, a décidé de céder Worldgrid, sa filiale spécialisée dans les systèmes de contrôle-commande des centrales nucléaires. Cette vente s’inscrit dans un plan plus large de désendettement du groupe. Worldgrid, avec ses 1 100 employés, génère un chiffre d’affaires annuel de 170 millions d’euros et conçoit des systèmes pour 70 réacteurs nucléaires à travers le monde. Ce transfert à Alten, un leader de l’ingénierie avec 57 000 collaborateurs, valorise Worldgrid à 270 millions d’euros.

Le choix d’Alten comme repreneur a surpris de nombreux observateurs. Alten, bien que moins connu dans le secteur nucléaire que des acteurs comme Assystem ou EDF, s’impose par son expertise en ingénierie. Le groupe, fondé par Simon Azoulay, valorise cette acquisition à 1,6 fois le chiffre d’affaires de Worldgrid, témoignant de son ambition de renforcer sa présence dans le secteur énergétique. Alten et Atos sont actuellement en discussions exclusives, soulignant la volonté d’Atos de trouver un partenaire solide pour assurer la continuité et la qualité des services de Worldgrid.

Une vente qui pourrait arranger les deux parties

Alten devra maintenant démontrer sa capacité à intégrer Worldgrid sans perturber les opérations. Les systèmes de Worldgrid couvrent 15 % du parc nucléaire mondial, y compris les EPR 2 de Penly, un projet emblématique de l’avenir énergétique de la France.

Cette transaction pourrait redéfinir les dynamiques du secteur nucléaire. Alten, avec son acquisition, se positionne comme un acteur clé de la modernisation des infrastructures nucléaires. Pour Atos, la vente représente une opportunité de se recentrer sur ses activités principales tout en allégeant sa dette.

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Carburants : le prix à la pompe va baisser… pendant 5 ans !

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L’Agence internationale de l’énergie vient de dévoiler ses prévisions sur la production de pétrole dans le monde jusqu’en 2030. Elle alerte sur une surproduction mondiale. De fait, les prix des carburants à la pompe pourraient baisser et rester bas plus longtemps que prévu.

Une surproduction du pétrole à l’horizon 2030

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de publier son dernier rapport concernant ses prévisions pour les années prochaines. Il en ressort plusieurs points. Premier enseignement, le monde pourrait être confronté à un excédent massif de pétrole d’ici 2030. En effet, contrairement aux prévisions de l’OPEP+, l’AIE anticipe une production bien supérieure à la demande. Les États-Unis, en particulier, augmentent leur production de manière significative.

Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, explique que la production de pétrole en Amérique (États-Unis, Canada, Brésil, Guyana) dépasse les besoins mondiaux. Ainsi, cette surproduction, combinée à l’essor des énergies renouvelables et des véhicules électriques, entraîne un ralentissement de la demande mondiale de pétrole. En conséquence, les prix à la pompe pourraient baisser de manière notable au cours des prochaines années.

Une baisse durable du prix des carburants ?

L’excédent de pétrole prévu par l’AIE pourrait avoir des conséquences directes sur les prix du carburant. En effet, avec une offre excédentaire, les prix à la pompe sont susceptibles de baisser, offrant un répit aux automobilistes. Par ailleurs, cette baisse des prix pourrait être particulièrement bénéfique dans un contexte économique où les coûts de l’énergie jouent un rôle crucial dans les dépenses hebdomadaires des ménages.

En parallèle, la transition vers des énergies plus propres et l’efficacité énergétique continuent de progresser. Par exemple, l’AIE prévoit que la demande mondiale de pétrole atteindra son maximum d’ici 2030, avant de commencer à décliner. Ce changement structurel dans la demande énergétique mondiale pourrait donc également stabiliser les prix à long terme.

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Pourquoi la promesse de TVA à 5,5 % sur l’énergie pourrait ne jamais se réaliser

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La Commission de régulation de l’énergie a annoncé une augmentation de 11,7 % du prix du gaz en juillet, en raison de la revalorisation du coût d’acheminement du gaz par GRDF. Pour les particuliers, cela se traduit par une facture annuelle moyenne de gaz passant de 1 060 euros en juin à 1 184 euros en juillet, soit une augmentation de 124 euros.

Propositions du Rassemblement national (RN)

Le RN propose de stopper la hausse du prix du gaz et de réduire la TVA sur l’énergie à 5,5 %, au lieu de 20 %. Cependant, cette mesure aurait un coût estimé à 10 milliards d’euros par an, selon l’Institut Montaigne. Cette baisse de TVA concerne actuellement l’abonnement à l’électricité et au gaz, mais l’extension de cette réduction à tous les produits énergétiques pourrait entraîner une baisse significative des recettes fiscales.

Réactions et analyse

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a exprimé des doutes sur la faisabilité des propositions du RN, notamment en ce qui concerne l’entretien du réseau de gaz sans les hausses de tarifs prévues. Antoine Autier, responsable des études à l’UFC-Que Choisir, soutient la réduction de la TVA sur l’électricité en tant qu’énergie décarbonée, mais critique l’idée de l’appliquer au gaz, une énergie fortement carbonée.

Promesse de baisse des prix de l’électricité

Bruno Le Maire a annoncé une baisse de 10 à 15 % des prix de l’électricité pour février 2025, en raison de la relance du nucléaire et des investissements dans les énergies renouvelables. Cependant, cette promesse est en partie liée à une formule de calcul prenant en compte les prix de marché, qui ont baissé en 2023 et 2024. Selon Antoine Autier, cette promesse comporte une part d’aléatoire, car les prix de marché pourraient encore fluctuer d’ici là.

La baisse de 10 % des prix de l’électricité et la TVA à 5,5 % sur l’énergie sont des promesses attrayantes, mais elles doivent être évaluées avec prudence. Les fluctuations des prix de marché et les implications fiscales des réductions de TVA posent des défis significatifs. Les consommateurs doivent rester vigilants et informés sur l’évolution de ces mesures et leur impact réel sur les factures d’énergie.

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Pourquoi les émissions de protoxyde d’azote explosent (et comment cela vous affecte vraiment)

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Du fait du recours aux engrais chimiques, les émissions de protoxyde d’azote ont augmenté de 40 % en 40 ans à travers le monde. Bien que moins connu que le dioxyde de carbone, ce gaz entraîne un potentiel de réchauffement de la planète près de 300 fois supérieur et peut rester un siècle dans l’atmosphère. Cette situation est préoccupante car elle menace directement les objectifs climatiques mondiaux visant à limiter le réchauffement planétaire. Les chercheurs du Boston College ont mis en évidence que le protoxyde d’azote s’est répandu à un rythme plus rapide qu’à n’importe quelle autre période de l’histoire.

L’agriculture, principale responsable

La principale source de ce gaz est le secteur agricole. En effet, 74 % des émissions de protoxyde d’azote proviennent de l’utilisation d’engrais chimiques et du fumier d’origine animale. Entre 1980 et 2020, les émissions de ce gaz dues aux activités agricoles ont augmenté de 67 %. Cette augmentation est principalement due à l’intensification de l’agriculture pour répondre à la demande alimentaire mondiale croissante. Le protoxyde d’azote, également connu sous le nom de « gaz hilarant » en raison de ses effets psychoactifs, est donc loin de faire sourire la planète.

Les dix principaux pays producteurs de protoxyde d’azote sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil, la Russie, le Pakistan, l’Australie, l’Indonésie, la Turquie et le Canada. Ces pays contribuent de manière significative aux émissions mondiales de ce gaz, rendant la situation encore plus alarmante. Aucune solution n’ayant été trouvée pour éliminer ce gaz efficacement, la réduction des émissions demeure la seule option viable selon les scientifiques.

Les défis pour réduire les émissions

La lutte contre les émissions de protoxyde d’azote est complexe. Les efforts pour réduire ces émissions sont encore infimes, bien que certains progrès aient été réalisés dans des pays comme la Corée, le Japon et plusieurs nations européennes. Ces pays ont réussi à diminuer leurs émissions grâce à des politiques agricoles plus durables et à l’adoption de technologies moins polluantes.

Cependant, ces efforts ne suffisent pas à compenser l’augmentation des émissions dans d’autres régions du monde. Il est crucial que les gouvernements et les industries agricoles collaborent pour trouver des solutions innovantes et durables. Des alternatives aux engrais chimiques, comme les engrais organiques ou les techniques de culture moins intensives, doivent être explorées et adoptées à plus grande échelle.

Les émissions de protoxyde d’azote représentent une menace sérieuse pour les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. Ce gaz, bien que moins connu que le dioxyde de carbone, possède un potentiel de réchauffement global extrêmement élevé et une durée de vie dans l’atmosphère pouvant atteindre un siècle. L’agriculture est la principale source de ces émissions, en particulier à travers l’utilisation d’engrais chimiques et de fumier animal.

Pour relever ce défi, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles plus durables et de mettre en place des politiques efficaces pour réduire les émissions de protoxyde d’azote. La coopération internationale sera essentielle pour atteindre ces objectifs et protéger notre planète des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Les solutions existent, mais elles nécessitent une volonté politique forte et une action concertée à l’échelle mondiale.

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Découvrez comment transformer votre maison en batterie géante en utilisant du ciment et du carbone !

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Des chercheurs du MIT ont mis au point un supercondensateur innovant en utilisant des matériaux simples et couramment disponibles : du ciment, de l’eau, et du noir de carbone. Ce dispositif pourrait transformer les fondations des bâtiments et les routes en sources de stockage d’énergie, apportant des solutions écologiques et économiques pour l’avenir.

La magie du ciment et du carbone

Le supercondensateur fonctionne en utilisant des réactions électrostatiques plutôt que chimiques. Deux électrodes en ciment mélangé avec du noir de carbone sont séparées par une membrane isolante et immergées dans une solution d’électrolytes. Le noir de carbone, en formant des structures filaires à travers le ciment, augmente la surface disponible pour le stockage d’énergie, améliorant ainsi la capacité du supercondensate

Des routes et des maisons transformées en batteries géantes

Cette technologie présente des applications variées et prometteuses :

  • Routes en béton rechargeables : Les routes pourraient stocker l’énergie produite par des panneaux solaires et recharger les véhicules électriques par induction.
  • Bâtiments autosuffisants : Les fondations des maisons pourraient stocker de l’énergie solaire pour une utilisation ultérieure, rendant les bâtiments moins dépendants du réseau électrique.
  • Stabilisation des énergies renouvelables : En stabilisant les fluctuations de production des énergies renouvelables, ce dispositif pourrait rendre leur utilisation plus fiable et efficace.

Un défi entre robustesse et efficacité énergétique

L’utilisation de matériaux courants comme le ciment et le noir de carbone rend cette technologie potentiellement très économique et facile à déployer. Cependant, un compromis doit être trouvé entre la capacité de stockage et la résistance structurelle du ciment. Une trop grande quantité de noir de carbone pourrait fragiliser les structures, ce qui n’est pas idéal pour des applications nécessitant une grande résistance, comme les routes ou les fondations de bâtiments.

Un avenir durable grâce au ciment

Le développement de supercondensateurs à base de ciment représente une avancée majeure vers des solutions énergétiques durables et abordables. Cette innovation pourrait non seulement améliorer l’efficacité des systèmes de stockage d’énergie, mais aussi contribuer à réduire l’empreinte carbone des matériaux de construction. Les chercheurs continuent de peaufiner cette technologie pour maximiser son potentiel et envisager de nouvelles applications pratiques dans notre transition vers les énergies renouvelables.

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Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Canicule : Ce Climatiseur écologique consomme 5x moins et sauve la planète

Les climatiseurs, bien qu’essentiels pour contrer les effets du réchauffement climatique, posent un problème environnemental majeur. Rémi Pérony, ingénieur en génie énergétique, a ressenti cette contradiction lors de son séjour en Inde entre 2014 et 2017. Malgré la nécessité de se rafraîchir, il savait que son climatiseur contribuait à aggraver le problème climatique.

Fonctionnement traditionnel des climatiseurs

Un climatiseur fonctionne de manière similaire à un réfrigérateur. Il utilise des fluides frigorigènes qu’il compresse et décompresse pour produire du froid d’un côté et du chaud de l’autre. Ce processus, bien qu’efficace pour refroidir les intérieurs, rejette de la chaleur à l’extérieur, augmentant la température urbaine. En 2012, une étude du CNRS et de Météo France a révélé que les rejets de chaleur des climatiseurs augmentaient de 0,5°C la température des rues de Paris. Si leur usage venait à doubler, cette augmentation pourrait atteindre 2°C.

Augmentation de l’utilisation des climatiseurs en France

En France, l’usage des climatiseurs reste moins fréquent qu’aux États-Unis, où 90% des logements en sont équipés. Cependant, leur utilisation croît rapidement. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), en 2020, 25% des ménages français possédaient un climatiseur, contre 16% en 2016.

Innovation de Caeli Energie

Face à ces défis, l’entreprise française Caeli Energie a développé un système de climatisation innovant et écologique. Ce système n’utilise pas de gaz frigorigène et consomme moins d’énergie, représentant une avancée significative pour réduire l’empreinte environnementale des climatiseurs.

Les climatiseurs traditionnels, malgré leur utilité, aggravent le réchauffement climatique. Les innovations comme celle de Caeli Energie offrent une solution prometteuse pour rafraîchir nos intérieurs sans réchauffer la planète.

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Les hydroliennes sont-elles intermittentes ?

Les énergies renouvelables sont régulièrement critiquées pour leur intermittence, ce qui représenterait un risque de déséquilibre du réseau électrique. Qu’en est-il précisément s’agissant des hydroliennes ? Leur production est en réalité plus prévisible qu’il n’y paraît.

La production d’électricité en France est principalement décarbonée. Après le nucléaire qui en assure la majeure partie avec près de 65 % de la production (chiffre RTE 2023), vient l’hydraulique avec environ 12 % et l’éolien pour plus de 10 %. Le solaire atteint 4,4 % du mix électrique. Hormis le nucléaire qui est une source de production décarbonée, mais pilotable, les autres relèvent de la catégorie des énergies renouvelables. Leur particularité est de fonctionner grâce à des éléments naturels : l’eau, le soleil et le vent.

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Qu’est-ce que l’intermittence des énergies renouvelables ?

Or, ces ressources naturelles ne sont pas constantes dans le temps. Le soleil brille de façon variable et uniquement en journée, le vent n’a pas la même force partout et tout le temps et l’eau peut subir des sècheresses à certaines périodes. On entend souvent à ce titre que les énergies renouvelables sont intermittentes. En réalité, le terme est mal choisi puisqu’il laisse supposer que la production renouvelable s’arrête subitement puis redémarre sans prévenir. En fait, les météorologues peuvent prévoir la force des vents et la météo qu’il fera plusieurs jours à l’avance. Mais il est clair qu’on ne peut pas anticiper précisément la production renouvelable puisque dans une journée, il peut y avoir par exemple plus ou moins de nuages qui vont avoir un impact sur la production des centrales photovoltaïques ou des rafales de vent plus ou moins fortes qui vont avoir un effet sur les parcs éoliens.

C’est la raison pour laquelle il est indispensable que le mix électrique composé d’énergies renouvelables contienne également des moyens de production pilotables. C’est le cas du nucléaire par exemple ou des centrales au gaz, au charbon ou celles qui fonctionnent grâce à la biomasse. Ces sources de production pilotables permettent d’ajuster l’offre à la demande et de maintenir l’équilibre du réseau. Elles sont donc complémentaires aux sources de production issues des énergies renouvelables.

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L’hydrolien : une intermittence relative

Une des énergies renouvelables dont on entend peu parler est l’hydrolien. Il s’agit d’une technologie qui utilise les courants marins ou fluviaux pour produire de l’électricité. Des turbines installées sous l’eau sont mises en mouvement grâce aux courants aquatiques, ce qui permet de produire de l’énergie. Contrairement à l’éolien en mer, l’hydrolien présente l’avantage d’être invisible depuis le littoral puisque les turbines sont immergées. Il n’y a donc pas d’impact visuel sur le paysage, contrairement aux autres énergies renouvelables qui sont souvent critiquées à ce niveau. En outre, l’hydrolien présente un fort potentiel de production, dès lors qu’elle est placée dans les courants marins réputés les plus forts, comme en France, au niveau du raz Blanchard, dans une zone située au sud-ouest du Cotentin.

Mais peut-on considérer que l’hydrolien est intermittent ? Les hydroliennes dépendent des marées pour produire de l’électricité, on pourrait donc en déduire qu’elles sont intermittentes. Toutefois, on a vu précédemment que le terme n’était pas le plus adapté aux énergies renouvelables et il en va de même pour l’hydrolien. En effet, la production hydrolienne est beaucoup plus prévisible et stable que l’éolien ou le solaire par exemple puisque les marées sont un phénomène stable qui intervient deux fois par jour de façon immuable même si la force des courants n’est pas toujours la même. L’hydrolien est finalement une source de production qui est beaucoup plus prévisible que d’autres énergies renouvelables.

Enfin, si la filière de l’hydrolien n’est pas très développée dans le monde, c’est parce qu’elle fait face à des défis techniques et économiques. Toutefois, la situation pourrait évoluer et des projets sont en cours, notamment en France, avec le projet Flowatt qui sera installé au large de la Normandie. Le chantier de construction, soutenu par l’État, devrait débuter l’an prochain et le site devrait atteindre une puissance de 17,5 mégawatts (MW).

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Avec ses 18 MW de puissance, la nouvelle éolienne la plus puissante du monde est entrée en service

Investissant massivement dans les énergies renouvelables, la Chine est de loin le leader mondial en matière d’éoliennes en mer. Elle détient, à elle seule, plus de 58 % de la puissance nouvellement installée dans le monde en 2023. Déjà détenteur du record de la plus puissante éolienne en mer, le pays a récemment mis en service une installation encore plus colossale, battant ainsi son propre record.

Alors que l’exploitation de l’éolien terrestre est limitée en termes d’espace, les opérateurs de projets se tournent de plus en plus vers un gisement d’énergie qui commence à peine à être exploité : l’éolien en mer. Pour capter efficacement l’énergie des vents océaniques, les entreprises intensifient leurs efforts en recherche et développement en visant à créer des technologies toujours plus performantes. En Chine, la stratégie semble privilégier l’augmentation de la taille des appareils pour multiplier leur puissance. Par ailleurs, le pays a récemment mis en service une gigantesque éolienne de 18 MW, devenue la plus puissante du monde en service à ce jour.

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Une puissance suffisante pour alimenter 36 000 foyers

Ces dernières années, une véritable course au gigantisme des éoliennes en mer s’est enchaînée en Chine. En 2023, plusieurs entreprises ont annoncé des projets pour construire pour la première fois des turbines de 18 MW ou plus. Parmi elles, la société Dongfang Electric Corporation a été la première à mettre en service un modèle de cette puissance. Ce dernier est déjà en phase de test dans la base d’essai côtière de Shantou, dans la province de Guangdong.

Connectée au réseau le 5 juin, cette éolienne est désormais la plus puissante du monde. Elle surpasse ainsi le précédent record de 16 MW détenu par le modèle « MySE 16-260 » de l’entreprise Mingyang Smart Energy, qui était entré en service l’été dernier. Elle est munie d’un rotor de 260 mètres de diamètre, dont les pales balayent une surface équivalente à 7,4 terrains de football. En termes de capacité, l’appareil devrait fournir en moyenne 72 GWh par an, assurant ainsi le besoin de 36 000 foyers et permettant une économie annuelle de 22 000 tonnes en charbon.

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Un titre de courte durée ?

Le titre de l’éolienne la plus puissante du monde détenu par ce modèle de Dongfang Electric pourrait être de courte durée, compte tenu de l’intense compétition dans le secteur en Chine. Par exemple, la société chinoise Haizhuang Wind Power prévoit aussi de développer une turbine de 18 MW avec un rotor de 260 mètres (bien qu’aucune date de lancement du projet n’ait été publiée).

De son côté, l’entreprise Mingyang Smart Energy compte également développer un modèle doté d’une puissance de 18 à 20 MW en fonction du besoin, avec un rotor allant jusqu’à 292 mètres, couvrant l’équivalent de 9 terrains de football. La construction de la nacelle a déjà commencé dans le sud-est de la Chine. De plus, d’ici à 2025, Mingyang envisage également de produire une éolienne encore plus puissante, équipée d’un rotor de 310 mètres pour une puissance de 22 MW.

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Nucléaire : 8 nouveaux EPR2 vont voir le jour, annonce Emmanuel Macron

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À l’occasion de sa conférence de presse suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macron fait des annonces sur le nucléaire. Ainsi, 8 nouveaux réacteurs EPR vont bientôt voir le jour en France.

De nouveaux réacteurs nucléaires

Emmanuel Macron réaffirme son engagement envers l’énergie nucléaire. Lors de sa conférence de presse sur la feuille de route législative, le président annonce la construction de huit nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR2. Attention, ces réacteurs sont encore à l’étude jusqu’à présent. Cependant, ils sont jugés essentiels pour la transition écologique de la France. De fait, ils doivent compléter les trois paires de réacteurs déjà prévues et en cours de développement.

Cette initiative vise à réindustrialiser le pays tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Emmanuel Macron insiste sur une « écologie à la Française » qui génère des richesses et soutient les plus vulnérables. Ainsi, ces nouveaux réacteurs doivent également renforcer la sécurité énergétique de la France. Mais surtout, limiter la dépendance aux énergies fossiles importées.

Une vision politique sur le nucléaire

Le président Macron ne manque pas de critiquer les contradictions des oppositions politiques sur la question énergétique. En effet, il pointe du doigt l’extrême droite qui oppose écologie et économie, qualifiant cela de renoncement au projet écologique. De l’autre côté du spectre politique, les avis sont partagés. Les communistes soutiennent l’énergie nucléaire, mais les insoumis et les écologistes s’y opposent fermement.

Cette division politique met en lumière les défis à surmonter pour parvenir à un consensus national sur la transition énergétique. Pourtant, Emmanuel Macron reste ferme sur sa vision d’un mix énergétique incluant fortement le nucléaire, soulignant son importance pour une transition écologique réussie en France. Un vrai choix politique pour le président de la République.

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Le fournisseur d’électricité Octopus se lance dans l’installation de panneaux solaires

Pour répondre à la demande croissante en matière d’autoconsommation solaire, le fournisseur d’électricité verte Octopus propose une offre portant sur l’installation de centrales solaires chez les particuliers.

Depuis quelques années, les fournisseurs d’électricité se diversifient pour faire face à l’évolution du marché de l’énergie. Les clients sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à l’autoconsommation solaire et souhaitent investir dans des panneaux photovoltaïques. Mais l’offre est foisonnante et le marché subit son lot d’arnaques, si bien qu’il peut paraître intéressant de se faire accompagner par son fournisseur d’électricité pour mener à bien son projet solaire.

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Une offre solaire avec un accompagnement de A à Z du client

Après EDF, Eni ou encore Ekwateur, c’est au tour d’Octopus Energy de se lancer dans l’installation de panneaux solaires. Fournisseur d’électricité britannique fondé en 2015, Octopus Energy propose une offre d’électricité verte à prix fixe. Pour compléter son catalogue, l’opérateur vient d’annoncer le lancement d’une offre solaire. Concrètement, le client est accompagné de A à Z dans son projet solaire, du dimensionnement du parc à l’installation des panneaux. L’offre est évidemment ouverte à tous les consommateurs, qu’ils soient clients ou non d’Octopus pour la fourniture d’électricité. Toutefois, seuls ceux qui ont signé un contrat de fourniture pourront bénéficier d’un accompagnement personnalisé après la fin du chantier pour maximiser leur autoconsommation.

Octopus se distingue ici de la plupart de ses concurrents par le fait qu’il a internalisé cette nouvelle prestation, c’est-à-dire que l’opération est réalisée par ses équipes et non par un prestataire externe, comme c’est souvent le cas. Ce choix a pour but de maîtriser l’activité et de raccourcir les délais d’installation, qui ont tendance à rallonger ces dernières années en raison du manque de personnel qualifié dans le secteur pour répondre à la demande croissante. Octopus Energy vise l’installation de 2 000 panneaux par mois d’ici la fin 2024 et plus de 70 000 panneaux solaires d’ici fin 2026.

Pour développer cette nouvelle filière, le fournisseur va ouvrir un premier entrepôt qui sera également un centre de formation à Amiens. À la clef, ce sont 70 professionnels qui seront recrutés en 2024 par l’entreprise et jusqu’à 125 personnes en 2025 pour faire fonctionner cette nouvelle branche d’activité. Et les clients qui passeront par cette offre pourront prétendre aux aides de l’État puisque l’entreprise a reçu la qualification RGE (reconnu garant de l’environnement).

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