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Énergie : une nouvelle hausse du prix du gaz pour août 2024

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Le prix du gaz continue de grimper en ce début d’août 2024, impactant les foyers français. Après une augmentation substantielle en juillet, cette nouvelle hausse, bien que modérée, n’est pas sans conséquence sur les factures d’énergie des consommateurs. Découvrez les détails de cette évolution et ses répercussions sur votre quotidien.

Stabilisation du prix de l’électricité, mais pas du gaz

Dès ce 1ᵉʳ août 2024, les consommateurs d’électricité peuvent souffler : le prix de l’électricité se stabilise grâce à une décision conjointe du gouvernement et de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Initialement prévue à 1%, la hausse des tarifs a été annulée, épargnant aux ménages une augmentation de 10 à 40 euros sur leur facture annuelle. En revanche, les utilisateurs de gaz ne bénéficient pas de cette bonne nouvelle. Après une flambée de 11,7% en juillet, le prix du gaz augmente de nouveau, bien que de manière plus modérée.

La CRE a publié son prix repère de vente de gaz naturel pour août, servant de guide aux consommateurs souhaitant comparer les offres de fourniture. Ce prix connaît une augmentation de 1,8%. Concrètement, le coût du kilowattheure pour la cuisson et l’eau chaude passe de 0,13159 euro à environ 0,13393 euro, et celui pour le chauffage de 0,10261 euro à 0,10495 euro, soit une hausse de 2,3%. Le prix du mégawattheure s’élève maintenant à 131,53 euros contre 129,20 euros le mois précédent.

Un impact majeur sur les factures des ménages

Pour les ménages, cette hausse représente un nouveau coup durCeux qui utilisent le gaz pour la cuisson et l’eau chaude verront leur coût augmenter, bien que le prix de l’abonnement reste stable à 114,30 euros par an. Les foyers chauffés au gaz, quant à eux, continueront de payer 277,43 euros annuellement pour leur abonnement, mais le coût de la consommation augmentera. Selon le Médiateur national de l’énergie, la plupart des offres de fourniture de gaz sont indexées sur le prix repère, impliquant que cette hausse se répercutera directement sur les factures.

Face à cette nouvelle hausse, il est important pour les consommateurs de comparer les offres des différents fournisseurs pour trouver la plus avantageuse. La CRE encourage les consommateurs à utiliser le comparateur public disponible sur le site du Médiateur national de l’énergie. En changeant de fournisseur et en adoptant des comportements économes, il est possible de réduire sa facture de gaz de 10 à 25%. Il est également important de noter que les tarifs peuvent varier selon les zones desservies par des entreprises locales de distribution (ELD), comme Strasbourg ou Grenoble.

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Vacances en voiture : comment économiser 40% sur votre carburant ?

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Les vacances d’été approchent à grands pas, et pour 68% des Français, la voiture sera le moyen de transport privilégié. Mais saviez-vous qu’il est possible de réduire considérablement votre budget carburant en utilisant le Superéthanol-E85 ? Disponible dans 40% des stations-service de France, ce carburant permet d’économiser plus de 40% par rapport au SP95-E10.

Superéthanol-E85 : un allié pour faire des économies sur le plein de carburant

Avec un prix moyen de 0,83€ par litre, le Superéthanol-E85 est deux fois moins cher que le SP95-E10. Cette différence de prix significative permet de réaliser des économies substantielles sur les longs trajets, comme un aller-retour Paris-Toulouse où vous pouvez économiser jusqu’à 72€. Actuellement, près de 3 700 stations en France proposent ce carburant, dont 40% des stations autoroutières, rendant l’E85 accessible partout.

Le Superéthanol-E85 n’est pas seulement une solution économique, mais aussi écologique. En choisissant ce carburant, vous contribuez à la réduction des émissions de CO2. Les véhicules flex-fuel d’origine ou équipés de boîtiers de conversion homologués peuvent utiliser ce carburant. Les boîtiers E85 coûtent environ 800€ TTC, mais avec les aides régionales comme celle de 500€ en PACA, l’investissement devient rapidement rentable.

Les aides régionales pour encourager la conversion

De nombreuses régions, telles que les Hauts-de-France et la région Sud/PACA, offrent des aides financières pour l’installation de boîtiers E85. Par exemple, les Hauts-de-France proposent une aide couvrant 40% du coût de conversion, plafonnée à 400 €. Ces initiatives locales visent à rendre la conversion accessible à tous, facilitant ainsi l’adoption du Superéthanol-E85.

Pour faciliter l’adoption du Superéthanol-E85, des outils comme l’application « Mes Stations E85 » permettent de localiser facilement les stations proposant ce carburant. De plus, les fabricants de boîtiers offrent des facilités de paiement, permettant de compenser le coût initial avec les économies réalisées sur le carburant.

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Énergie : les tensions au Moyen-Orient font bondir le prix du pétrole

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Le prix du pétrole s’envole alors que les tensions géopolitiques au Moyen-Orient atteignent de nouveaux sommets. La récente frappe sur le chef du Hamas en Iran et la baisse des stocks américains de brut font craindre une escalade des conflits et une instabilité accrue des marchés.

 

Les tensions géopolitiques font exploser le prix du pétrole

Le 31 juillet 2024, le prix du pétrole a grimpé de plus de 2,5 %, atteignant à nouveau les 80 dollars le baril de Brent. La cause principale est la mort d’Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, lors d’une frappe aérienne israélienne en Iran. Téhéran menace de riposter, augmentant ainsi le risque d’un conflit majeur qui pourrait perturber les infrastructures pétrolières et les exportations iraniennes. Avec une production de 1,7 million de barils par jour, l’Iran joue un rôle crucial dans l’approvisionnement mondial et toute perturbation pourrait avoir des répercussions importantes sur les marchés.

Les stocks stratégiques américains de pétrole ont diminué, tombant à 4,5 millions de barils la semaine dernière, selon l’American Petroleum Institute. Cette baisse, la plus longue depuis janvier 2022, alimente les spéculations sur une éventuelle intervention du gouvernement pour stabiliser les prix. Les analystes anticipent une réaction rapide des États-Unis pour reconstituer leurs réserves, ce qui pourrait influencer les cours mondiaux du pétrole.

Un marché incertain

Les tensions internationales combinées à la baisse des stocks américains exacerbent les incertitudes économiquesLa demande mondiale de pétrole devrait croître de 1 % en 2024 et en 2025, selon l’Agence internationale de l’énergie. Cependant, la demande chinoise, un facteur clé pour le marché, reste incertaine. Les prévisions à court terme sont marquées par des risques de baisse, accentués par une demande plus faible en Chine et une augmentation potentielle de la production de l’Opep+.

Malgré la hausse des prix, les perspectives économiques mondiales demeurent incertaines. Les marchés intègrent une prime de risque liée aux tensions géopolitiques, et la demande reste modérée. Selon Emril Jamil, analyste chez LSEG, « le marché est plus enclin à voir des risques de baisse à court terme, alourdis par une demande toujours faible en Chine et une augmentation potentielle de la production dans certains pays de l’Opep + ». Les investisseurs surveilleront de près l’évolution des tensions au Moyen-Orient pour anticiper les mouvements futurs des cours du pétrole.

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Nucléaire : trop chaud, la centrale de Golfech coupe un de ses réacteurs

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L’été est enfin là, mais petit hic, les fortes chaleurs ne sont pas sans conséquence pour les centrales nucléaires. Lundi 29 juillet 2024, EDF a annoncé devoir arrêter temporairement l’un des deux réacteurs de sa centrale de Golfech, située dans le Tarn-et-Garonne.

 

Un réacteur arrêté pour maintenir la Garonne à une température acceptable

Au soir du lundi 29 juillet 2024, EDF a réduit la production de la centrale nucléaire de Golfech en Tarn-et-Garonne pour éviter de réchauffer excessivement les eaux de la Garonne. Cette décision a été motivée par l’épisode caniculaire en cours, la première pour cette année 2024. Le réacteur Golfech 2 a été mis à l’arrêt peu avant minuit pour deux jours, tandis que la puissance de Golfech 1 a été limitée à 280 mégawatts, contre 1 300 mégawatts habituellement.

Cette réduction préventive vise à protéger l’environnement, notamment la faune et la flore aquatiques, en limitant le réchauffement des eaux rejetées dans la Garonne. Elle a également pour objet d’assurer la sécurité et le bon refroidissement des réacteurs de la centrale. EDF a précisé que des restrictions de production pourraient affecter le site de Golfech jusqu’au 7 août 2024 en raison des prévisions de températures élevées.

 

4ᵉ arrêt temporaire pour la centrale de Golfech depuis le début de l’année

Les centrales nucléaires, telles que celle de Golfech, utilisent l’eau des rivières pour leur refroidissement avant de la rejeter plus chaude. La réglementation impose depuis un arrêté de 2006 des limites strictes sur la température de l’eau rejetée afin de protéger l’écosystème aquatique.

Pour ne pas impacter le réseau électrique, EDF a pris ses dispositions pour que ses autres centrales compensent la production de la centrale de Golfech pendant l’arrêt de son 2ᵉ réacteur. C’est la quatrième fois que Golfech doit arrêter temporairement l’un de ses réacteurs depuis le début de l’année 2024. Les fois précédentes, les suspensions étaient dues à une production d’électricité supérieure à la demande.

 

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Hydrogène vert : on peut en fabriquer avec de l’eau salée et du café !

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Les chercheurs du MIT ont récemment fait une découverte étonnante : il est possible de produire de l’hydrogène vert à partir d’eau salée, de café et d’une canette de soda. Cette avancée promet de révolutionner le domaine de l’énergie durable en offrant une méthode innovante et accessible de production d’hydrogène.

Une réaction chimique inattendue

Deux ingénieurs du MIT, Aly Kombargi et Niko Tsakiris, ont fait une découverte étonnante. En traitant de l’aluminium avec un alliage de gallium-indium et en le plongeant dans de l’eau salée, ils ont réussi à produire de l’hydrogène. Cette réaction chimique, accélérée par l’ajout de marc de café, pourrait révolutionner la production d’énergie verte.

Au cœur de cette découverte se trouve l’aluminium des canettes de soda, traité pour éliminer la couche d’oxyde qui empêche normalement la réaction avec l’eau. En plongeant l’aluminium traité dans l’eau salée, les chercheurs ont observé une production d’hydrogène. L’ajout de café, grâce à son composé actif, l’imidazole, a accéléré la réaction, réduisant le temps nécessaire de deux heures à seulement cinq minutes.

Hydrogène : une alternative propre aux carburants fossiles

Cette découverte a des applications potentielles dans le domaine maritime. Les moteurs de bateaux pourraient utiliser cette méthode pour générer de l’hydrogène directement à partir de l’eau de mer, sans nécessiter de réservoirs d’hydrogène. Comme l’explique Aly Kombargi, « nous transporterions de l’aluminium comme ‘carburant’ et ajouterions simplement de l’eau pour produire l’hydrogène dont nous avons besoin. »

L’hydrogène est considéré comme une alternative propre aux carburants fossiles. La capacité de produire de l’hydrogène à partir de sources abondantes et accessibles, comme l’eau salée et l’aluminium, pourrait jouer un rôle important dans la transition vers une économie énergétique durable. Cette découverte pourrait non seulement réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi soutenir des innovations dans les transports maritimes et peut-être même au-delà.

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Nucléaire : EDF veut construire des EPR2 plus vite que les Chinois

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Vendredi 26 juillet 2024, EDF a présenté ses résultats financiers pour le premier semestre 2024 : ces derniers sont en hausse de 21 % par rapport à l’année 2023. Luc Rémont, PDG du groupe, en a profité pour exposer la nouvelle stratégie d’EDF : son plan Ambitions 2035, avec une attention particulière accordée à la construction de ses prochains EPR2, comme le soulignent nos confrères d’Euractiv.

 

EDF présente ses résultats et sa stratégie pour 2035

EDF qui croule sous une dette de 54,2 milliards d’euros, a dévoilé ses résultats financiers positifs pour le premier semestre 2024 : +21 % par rapport à 2023, affichant ainsi un bénéfice net de 7 milliards d’euros. Toutefois, comme l’a indiqué Luc Rémont, cette rentabilité risque d’être de courte durée. EDF prévoit en effet des bénéfices moindres pour le second semestre de 2024 en raison de la baisse du prix de l’électricité sur les marchés. 

Avec une production d’électricité totale de près de 229 TWh au premier semestre de cette année (+19,4 TWh d’origine nucléaire, +10 TWh d’origine hydraulique, et +13 % pour l’éolien et le solaire), EDF table sur une production nucléaire comprise entre 315 et 345 TWh pour 2024, et entre 335 et 365 TWh pour les années 2025 et 2026. Luc Rémont, PDG d’EDF, a profité de la présentation des résultats du groupe pour révéler sa nouvelle stratégie : Ambition 2035. Cette dernière sera structurée autour de quatre axes : fidélisation des clients, production d’énergie bas-carbone, modernisation des infrastructures et flexibilité du réseau.

 

Concurrencer la Chine avec ses EPR2

EDF ambitionne de réduire le délai de construction de ses réacteurs EPR2 à 70 mois, soit un peu moins de six ans. Initialement, le groupe prévoyait une livraison comprise entre sept et neuf ans pour ses premiers réacteurs, comme le précisent nos confrères d’Euractiv. À titre de comparaison, la Chine a réussi à construire ses cinq derniers réacteurs en cinq à sept ans, rappellent nos confrères.

Pour tenir ses objectifs, EDF a annoncé son intention de simplifier les plans de conception de ses réacteurs EPR2, plans qui devaient initialement être livrés à l’automne 2023 et qui doivent encore être validés avant qu’EDF et le gouvernement ne puissent conclure un plan de financement. Un premier retard qui n’augure rien de bon, même si EDF a assuré que celui-ci ne remettait pas en question la date de lancement de ses chantiers. En témoigne l’EPR de Flamanville, mis en service en mai 2024, soit 17 ans plus tard que sa date de livraison initiale et avec un dépassement budgétaire de 16 milliards d’euros…

 

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Comment connaître le cours actuel du fioul ?

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Le marché du fioul domestique se caractérise par sa volatilité, avec des fluctuations de prix fréquentes qui peuvent impacter significativement votre budget énergétique. Pour optimiser vos achats et prendre des décisions éclairées, il est judicieux de vous tenir informé des tarifs en vigueur. Voici quelques méthodes efficaces pour rester au fait des évolutions tarifaires de ce combustible.

Prix du fioul : consultez les sites spécialisés dans les informations énergétiques

Pour obtenir des renseignements fiables, internet est une ressource précieuse. Des plateformes proposent généralement des mises à jour quotidiennes des tarifs, vous permettant ainsi d’avoir une vision claire et précise de l’état du secteur. Elles offrent souvent des outils de comparaison qui vous aident à visualiser le cours du mazout sur différentes périodes. Vous pouvez donc observer les tendances à court et moyen terme, ce qui s’avère utile pour anticiper les moments propices à l’achat.

Un avantage notable de ces portails réside dans leur capacité à livrer des données localisées. Le prix du fioul peut en effet varier d’une région à une autre en fonction de divers paramètres tels que les coûts de transport ou la concurrence locale. En saisissant votre code postal, vous accédez à des renseignements spécifiques à votre zone géographique. Vous avez parfois accès à des fonctionnalités additionnelles comme des calculateurs de consommation ou des systèmes d’alerte personnalisables. Il est recommandé de consulter plusieurs de ces sites pour croiser les analyses et obtenir une vue d’ensemble complète du marché. Cette approche contribue à vérifier la cohérence des informations.

Abonnez-vous aux bulletins d’information des fournisseurs de fioul

En vous inscrivant à ces services, vous recevez régulièrement dans votre boîte mail des mises à jour sur les cours du mazout. Certains opérateurs vont au-delà de la simple communication des prix en incluant des conseils pour optimiser vos habitudes de chauffage ou des nouvelles sur réglementations énergétiques récentes. Cette solution vous donne la possibilité de profiter de renseignements personnalisés. De nombreux distributeurs adaptent le contenu de leurs newsletters en fonction de votre profil de consommation et de votre localisation géographique. Ces bulletins peuvent également vous informer sur les offres promotionnelles ponctuelles. Des tarifs préférentiels sont en effet proposés lors de périodes creuses ou pour des commandes groupées. En étant abonné, vous serez parmi les premiers à être prévenu de ces opportunités, ce qui vous aide à réaliser des économies substantielles.

Suivez les actualités économiques pour les annonces liées au pétrole et à l’énergie

Le prix du fioul étant étroitement relié à celui du pétrole, les événements géopolitiques et les décisions des grands producteurs de l’or noir ont un impact sur les tarifs. Les médias spécialisés dans l’économie et la finance offrent une couverture détaillée des marchés énergétiques. En consultant souvent ces sources, vous pouvez repérer les tendances émergentes et comprendre les causes qui influencent les coûts. Les résolutions de l’OPEP concernant les quotas de production sont un exemple de facteurs susceptibles d’affecter le cours de ce combustible.

Les chaînes d’information en continu constituent également une ressource précieuse. Elles diffusent en temps réel les cotations des matières premières, y compris du pétrole, et proposent des analyses d’experts sur les perspectives. Vous développez ainsi une compréhension plus fine des mécanismes qui régissent les cours de l’énergie en suivant ces programmes. N’oubliez pas de prêter attention aux politiques nationales et internationales. Les décisions gouvernementales comme la taxation des produits pétroliers ou les engagements pris lors des sommets sur le climat peuvent avoir des répercussions significatives sur le prix du fioul.

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Défis et Solutions pour l’Intégration au Réseau des Stations de Recharge pour Véhicules Électriques à Haute Puissance

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Avec la croissance rapide du marché des véhicules électriques (VE), les stations de recharge à haute puissance deviennent cruciales. Cependant, leur intégration au réseau présente des défis significatifs. Cet article explore ces défis et propose des solutions pour une transition harmonieuse vers un avenir plus durable.

Les Défis de l’Intégration au Réseau

Capacité et Stabilité du Réseau

L’augmentation de la demande de charge entraîne une pression accrue sur l’infrastructure du réseau électrique. Les VE nécessitent de grandes quantités d’énergie en peu de temps, ce qui peut provoquer des pics de demande importants. Ces pics peuvent compromettre la stabilité du réseau, causant des pannes ou des fluctuations de tension.

Les réseaux électriques modernes doivent être robustes et résilients. Toutefois, dans de nombreuses régions, l’infrastructure actuelle n’est pas encore prête pour une adoption massive des VE. Les investissements dans le renforcement des réseaux et l’optimisation des méthodes de gestion des charges s’avèrent donc essentiels.

Coût d’Infrastructure

Développer une infrastructure de recharge rapide est coûteux. Les stations de recharge à haute puissance nécessitent des transformateurs de haute capacité, des câbles spéciaux et des dispositifs de gestion de l’énergie sophistiqués. Ceci implique des coûts initiaux élevés et une maintenance coûteuse.

Ces coûts peuvent être un obstacle pour les opérateurs borne recharge voiture électrique. Trouver des moyens de financer ces infrastructures, que ce soit par des subventions gouvernementales, des partenariats public-privé ou des modèles de tarification innovants, est crucial pour assurer leur développement.

Gestion de la Demande Énergétique

Gérer la demande énergétique est un autre défi majeur. À mesure que le nombre de VE augmente, coordonner les périodes de charge pour éviter les pics devient essentiel. Sans une gestion efficace, les pics de demande pourraient dépasser la capacité maximale du réseau, entraînant des interruptions de service.

Pour répondre à ce défi, des technologies comme les systèmes de gestion de l’énergie (SGE) qui équilibrent les charges en temps réel sont nécessaires. De plus, encourager les utilisateurs à recharger leurs véhicules en dehors des heures de pointe peut également contribuer à une gestion plus équilibrée de la demande.

Solutions pour une Intégration Efficace

Investissement dans les Réseaux Électriques

Pour faire face aux défis d’infrastructure, des investissements majeurs dans les réseaux électriques sont nécessaires. La modernisation du réseau, incluant l’ajout de nouvelles lignes de transmission et la mise à niveau des transformateurs existants, est impérative.

Les gouvernements et les entreprises privées doivent collaborer pour financer ces améliorations. Des initiatives telles que des fonds publics dédiés, des crédits d’impôt et des incitations financières pour les investissements privés dans l’infrastructure électrique peuvent jouer un rôle clé.

Les stations de recharge peuvent également être équipées de panneaux solaires pour produire leur propre énergie, réduisant ainsi leur dépendance au réseau principal et contribuant à une énergie plus verte.

Technologies de Gestion de l’Énergie

Les SGE jouent un rôle crucial dans l’intégration des stations de recharge à haute puissance. Ces systèmes surveillent et gèrent la consommation d’énergie en temps réel, équilibrant la demande et l’offre pour prévenir les surcharges du réseau.

Tarification Dynamique

La tarification dynamique est une autre solution efficace. En ajustant les tarifs en fonction de la demande, les opérateurs de réseaux peuvent inciter les utilisateurs à recharger leurs VE pendant les périodes de faible demande. Par exemple, proposer des tarifs réduits la nuit peut encourager les conducteurs à recharger après les heures de pointe.

Ces systèmes de tarification aident non seulement à répartir plus uniformément la demande énergétique mais aussi à maximiser l’utilisation de l’infrastructure existante, retardant ainsi la nécessité d’investissements coûteux dans de nouvelles capacités.

Partenariats Stratégiques

Les partenariats entre les entreprises de fourniture d’énergie, les constructeurs automobiles, et les opérateurs de stations de recharge sont essentiels. Ces collaborations peuvent faciliter le partage de données, améliorer la coordination et créer des synergies pour optimiser l’intégration au réseau.

Des exemples de tels partenariats incluent des accords de partage de réseau où différentes entreprises harmonisent leurs infrastructures pour offrir un service de recharge plus uniforme et fiable. De plus, ces collaborations peuvent mener à des innovations en matière de technologie de recharge et de gestion de l’énergie, accélérant ainsi le développement du secteur.

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Une nouvelle méthode pour recycler quasiment tous les matériaux des batteries

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Des chercheurs américains ont mis au point une méthode de recyclage des batteries lithium-ion avec un rendement impressionnant de 98 %. Cette avancée promet de transformer la gestion des déchets électroniques et de contribuer à la production durable de véhicules électriques.

Recyclage des batteries : l’urgence d’une solution durable

Avec la croissance rapide de l’utilisation des batteries lithium-ion, en particulier dans les véhicules électriques (VE), le besoin de méthodes de recyclage efficaces et durables devient important. Les procédés actuels de recyclage sont énergivores, coûteux et nuisent à l’environnement. L’équipe de l’Université Rice, dirigée par James Tour, a relevé ce défi en développant une technique innovante qui utilise le chauffage par effet Joule (FJH) pour séparer et purifier les matériaux des batteries usagées.

La méthode de chauffage par effet Joule sans solvant (FJH) consiste à faire passer un courant électrique à travers un matériau moyennement résistant pour le chauffer rapidement à 2 500 Kelvin. Cette chaleur intense permet de transformer les déchets de batteries en substances aux propriétés uniques, facilitant ainsi leur séparation magnétique. Grâce à cette technique, les chercheurs ont réussi à obtenir un rendement de récupération des métaux de 98 %, tout en maintenant la structure des batteries intacte.

Une production plus écologique des batteries à venir ?

Cette nouvelle méthode présente des avantages significatifs par rapport aux techniques de recyclage traditionnelles. Elle réduit non seulement la consommation d’énergie, mais minimise également les coûts financiers et les impacts environnementaux. Les cathodes de batteries à base de cobalt, souvent utilisées dans les voitures électriques, peuvent être séparées facilement grâce à leur magnétisation unique, réduisant ainsi les coûts et les problèmes liés à l’extraction et au traitement du cobalt.

Les résultats de cette recherche ouvrent la voie à une production de batteries plus écologique. En préservant la structure et la fonctionnalité des matériaux recyclés, cette méthode pourrait révolutionner la fabrication de nouvelles batteries. Comme l’a souligné James Tour, « les impuretés métalliques ont été significativement réduites après la séparation, tout en préservant la structure et la fonctionnalité des matériaux ».

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Bourse : le bénéfice de TotalEnergies en chute libre !

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Le géant pétrolier TotalEnergies affiche des résultats mitigés pour le deuxième trimestre 2024. Bien que le prix du pétrole soit en hausse, le groupe enregistre un recul de ses bénéfices en raison de la baisse des marges de raffinage et des ventes de gaz.

La hausse du pétrole n’a pu empêcher des résultats décevants

TotalEnergies a enregistré une baisse de 7 % de son bénéfice au deuxième trimestre 2024, atteignant 3,8 milliards d’euros, en dessous des prévisions des analystes. Ce recul s’explique par la diminution des marges de raffinage et la baisse des ventes de gaz naturel liquéfié (GNL). Ce sont des secteurs clés de l’entreprise. Malgré des bons résultats dans l’exploration-production grâce à la hausse du prix du pétrole, les divisions raffinage-chimie et GNL ont vu leurs performances opérationnelles chuter respectivement de 36 % et de 13 %.

La division raffinage-chimie de TotalEnergies a vu une baisse de ses marges en Europe et au Moyen-Orient. Cette situation a été aggravée par une demande réduite et des coûts opérationnels élevés, malgré une utilisation accrue des raffineries. Le flux de trésorerie des opérations a également diminué de 8 % à 7,8 milliards de dollars, contre un consensus de 7,9 milliards de dollars. Les analystes de RBC jugent ces résultats décevants, reflétant les défis auxquels le groupe fait face dans le raffinage.

TotalEnergies : la transition énergétique au cœur de la stratégie

Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a souligné la résilience de l’entreprise malgré les défis actuels, affirmant que le groupe continue à générer des résultats financiers solides. TotalEnergies maintient son plan d’investissement de 17 à 18 milliards de dollars pour 2024, dont 5 milliards dédiés aux énergies renouvelables. Cette stratégie de transition équilibrée vise à renforcer la position du groupe dans le secteur pétrolier et gazier tout en développant des projets dans l’électricité verte, comme les centrales à gaz et les éoliennes offshore.

Malgré un environnement de marché difficile, TotalEnergies reste confiant pour le futur. Le groupe prévoit un taux d’utilisation de ses raffineries de 85 % au troisième trimestre, bénéficiant du redémarrage de son site de Donges. Par ailleurs, la poursuite des rachats d’actions jusqu’à 2 milliards de dollars au troisième trimestre témoigne de la solidité financière de l’entreprise.

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Transition énergétique : Air Liquide investit en Bulgarie et en Allemagne pour la fourniture du gaz

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Air Liquide investit 100 millions d’euros pour un partenariat renouvelé avec Aurubis, leader de la production de métaux non ferreux, visant à fournir du gaz de manière plus durable en Bulgarie et en Allemagne.

Air Liquide : modernisation et développement de nouvelles unités

Air Liquide prévoit la construction d’une nouvelle Unité de Séparation des gaz de l’Air (ASU) en Bulgarie et la modernisation de quatre unités en Allemagne. Ces installations fourniront de l’oxygène et de l’azote à Aurubis pour soutenir la production croissante de cuivre et d’autres métaux. Ils sont essentiels à la transition énergétique. L’ASU bulgare, opérationnelle en 2027, consommera 7 % d’énergie de moins et une partie du site sera alimentée en électricité renouvelable. Cela réduit ainsi les émissions de CO2.

Le cuivre, crucial pour l’urbanisation, la mobilité bas carbone et la numérisation, voit sa demande augmenter. Air Liquide et Aurubis collaborent pour une production plus durable, intégrant des processus de recyclage qui améliorent l’empreinte carbone. Cette démarche s’inscrit dans une logique d’économie circulaire, réduisant les déchets et optimisant l’utilisation des ressources.

Un partenariat solide et une vision commune

Emilie Mouren-Renouard, membre du Comité Exécutif d’Air Liquide et Directrice du Pôle Europe, se réjouit de ce partenariat de plus de 25 ans avec Aurubis. Elle souligne l’importance de fournir des gaz industriels fiables pour le développement d’une industrie essentielle à la transition énergétique. Ulf Gehrckens d’Aurubis met en avant les efforts de l’entreprise pour une production décarbonée et la réutilisation de la chaleur générée, affirmant que la coopération avec Air Liquide est importante pour l’approvisionnement durable en gaz industriels.

L’investissement de 100 millions d’euros d’Air Liquide ne se limite pas à des améliorations technologiques. Il représente une vision pour l’avenir de la transition énergétique en Europe. En s’engageant à fournir des gaz industriels de manière plus écologique et en collaborant avec des partenaires comme Aurubis, Air Liquide joue un rôle clé dans la construction d’un avenir énergétique plus durable.

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Eau : Nestlé accusée d’exploitation illégale pendant des années

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Nestlé Waters est sous le coup d’une nouvelle enquête pour exploitation illégale de forages, un scandale qui vient s’ajouter à des accusations de tromperie. Cette affaire pourrait ébranler la confiance des consommateurs dans les eaux minérales du géant français.

Nestlé sous surveillance

Nestlé Waters, célèbre pour ses marques comme Vittel, Contrex et Hépar, se trouve à nouveau dans l’œil du cyclone. Une seconde enquête, après celle pour tromperie, a été ouverte par le parquet d’Épinal pour exploitation de forages sans autorisation. Entre 1992 et 2019, l’entreprise aurait illégalement prélevé et vendu plus de 19 milliards de litres d’eau. Les autorités se penchent sur ces pratiques qui pourraient bien secouer encore davantage le géant de l’eau minérale.

Selon Mediapart, neuf forages, dont cinq pour les eaux Contrex et Vittel dans les Vosges, auraient été exploités sans autorisation. Les autres servaient à des usages thermaux et d’arrosage. Des documents de l’Office français de la biodiversité (OFB) révèlent que ces forages illégaux ont permis à Nestlé de puiser une quantité d’eau considérable. En 2012 déjà, des divergences significatives avaient été relevées entre les déclarations de Nestlé et la réalité de leur patrimoine aquifère.

Le groupe assure que ses forages dans les Vosges sont connus et autorisés

Face à ces accusationsNestlé Waters assure que tous ses forages dans les Vosges sont connus et autorisés par l’administration. L’entreprise affirme coopérer pleinement avec les autorités et souligne que tous les prélèvements d’eau sont déclarés et les taxes payées. Cependant, des « éléments administratifs » vieux de plusieurs décennies sont actuellement réexaminés, ce qui pourrait expliquer certaines irrégularités perçues.

En parallèle, une enquête pour tromperie continue d’enquêter sur l’utilisation de traitements interdits, comme les lampes UV et le charbon actif, pour la purification des eaux. Fin janvier 2024, Nestlé avait reconnu ces pratiques, en arguant de la « sécurité alimentaire ». Ce double scandale pourrait bien affecter la réputation de Nestlé Waters auprès des consommateurs.

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Carburant durable (SAF) : Airbus chef de file d’un fonds d’investissement pour en produire

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Dans un communiqué publié mercredi 23 juillet 2024, Airbus a annoncé une initiative majeure pour l’aviation : la création du fonds d’investissement SAFFA (Sustainable Aviation Fuel Financing Alliance). Créé avec sept autres partenaires, celui-ci vise à accélérer la production de carburant durable, plus connu sous le nom de SAF.

 

 

Airbus lance le fonds SAFFA

En tête de cette alliance, le constructeur européen Airbus a lancé le fonds Sustainable Aviation Fuel Financing Alliance (SAFFA) avec un capital de 200 millions de dollars américains (environs 184 millions d’euros). Ce fonds regroupe des acteurs influents tels que le groupe Air France-KLM, Associated Energy Group, LLC, BNP Paribas, Burnham Sterling, Mitsubishi HC Capital Inc., et Qantas Airways Limited.

Le SAFFA vise à investir dans des projets qui visent à produire du carburant durable, le SAF. L’objectif de ce fonds tel que précisé dans le communiqué d’Airbus, est de diversifier les filières de production et de couvrir différentes régions du globe. Chaque partenaire de ce fonds apporte une expertise unique, maximisant ainsi l’efficacité des investissements. Airbus, en tant qu’investisseur principal, joue un rôle central dans la coordination et la direction stratégique de ces initiatives. Le premier investissement du SAFFA s’est porté sur Chrysalis Biosciences, une entreprise américaine qui a récemment rénové l’usine Monarch à Sauget, Illinois, dédiée à la production de SAF à faible intensité carbone.

Accélérer la production de carburant durable (SAF)

Actuellement, les aéroports européens ont l’obligation depuis 2024, selon les exigences de l’Union européenne, d’utiliser au moins 1,5 % de carburant durable. Petit hic : la production de SAF est ridicule, voire inexistante en Europe, alors que le taux d’incorporation obligatoire du SAF doit passer  à 2 % en 2025, 6 % en 2030, 20 % en 2035, 34 % en 2040, 42 % en 2045 et 70 % en 2050. Cette législation s’inscrit dans le cadre du plan Fit for 55 de l’Union européenne. Ce dernier vise à réduire de plus de la moitié (55 %) les émissions de carbone du Vieux Continent d’ici à 2030 (par rapport au niveau de 1990).

Les compagnies aériennes ont appelé à maintes reprises l’UE à inciter les pays membres à produire davantage de SAF, condition sine qua non pour que les aéroports puissent respecter le calendrier imposé par l’UE. La création du SAFFA par Airbus et ses partenaires est une réponse proactive à ce défi. En investissant dans des projets de production de SAF conformes aux certifications RefuelEU Aviation et CORSIA, le fonds vise à accroître la disponibilité de ce carburant essentiel. Les partenaires du fonds peuvent ainsi conclure des contrats prioritaires pour sécuriser les prélèvements de SAF sur les différents projets, assurant une chaîne d’approvisionnement stable et fiable pour le carburant vert.

 

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Électricité : quand les data centers installés en ville consomment plus.. que les habitants !

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Le centre de statistiques irlandais a publié ses derniers chiffres concernant la consommation d’électricité de l’île. Alors que les data centers n’utilisaient que 5 % de l’électricité irlandaise en 2015, leur consommation est désormais supérieure à celle des habitants de l’île au drapeau tricolore.

Les data centers ont consommé 21% de l’électricité irlandaise en 2023

En 2023, les data centers en Irlande ont consommé 21 % de l’électricité totale du pays. Ce chiffre était de seulement 5 % en 2015 et a atteint 18 % en 2022. À titre de comparaison, la consommation des habitations, comme l’indique le centre de statistiques irlandais, reste stable. Celle-ci oscille généralement d’un ou deux points selon les années : 19 % de la consommation d’électricité irlandaise en 2022, 18 % en 2023 (dont 10 % provient des maisons de campagne).

 

Electricity consumption by data centres increased by 20% in 2023 href="https://twitter.com/hashtag/CSOIreland?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#CSOIreland #Ireland #Environment #Buildings #EnergyRatings #Energy #EnvironmentalAccounts #Electricity #ElectricityConsumption #Climate pic.twitter.com/M1lApMlspR

— Central Statistics Office Ireland (@CSOIreland) July 23, 2024

 

Qu’est-ce qui explique une telle progression de la part de consommation des data centers ? Les technologies avancées. En effet, avec le développement des services cloud des GAFAM (Google, Apple, Amazon, Facebook (Meta), Microsoft) et de ceux des autres plateformes numériques telles que TikTok, Twitter, etc., les centres de données voient leur besoin en électricité grandir à vitesse grand V pour être en capacité de sauvegarder leurs milliards de données. Autre explication, non des moindres, et qui s’ajoute à la précédente : l’arrivée de l’intelligence artificielle générative qui a réellement été introduite auprès du grand public en 2022 avec ChatGPT. Du fait de leurs capacités à apprendre « d’elles-mêmes », les besoins de ces IA génératives seront, si rien ne les arrête, infinis.

 

Des défis pour l’environnement et les réseaux électriques

L’Irlande compte actuellement 86 centres de données, ce qui la place en tête en Europe. Parmi ces derniers, 80 sont utilisés par les GAFAM. Il faut rappeler en effet que le gouvernement irlandais a mis en place une politique fiscale avantageuse pour les data centers afin d’attirer les GAFAM et autres grandes entreprises numériques sur son sol. Le problème, comme le démontrent les chiffres du centre de statistiques irlandais, est que l’augmentation de la consommation électrique des data centers exerce une pression de plus en plus forte sur le réseau irlandais. D’ici 2028, ces installations pourraient représenter près de 30 % de la consommation totale d’électricité de l’île. L’opérateur EirGrid anticipe d’ailleurs des pannes et des manques d’approvisionnement dans les prochaines années.

Dylan Murphy, de l’association Not Here Not Anywhere, appelle à ce que le gouvernement irlandais mette en place une régulation stricte de l’expansion des data centers, estimant que leur nombre est disproportionné par rapport à la population. Barry McMullin, professeur à l’École de génie électronique de Dublin, de son côté, avertit sur l’impact des data centers sur l’environnement. Quoi qu’il en soit, le débat sur les data centers ne fait que commencer. Il est tout de même assez paradoxal que les data centers irlandais consomment davantage d’électricité que la propre population de l’île…

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Industrie : de l’acier décarboné au nucléaire en Italie ?

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Après 35 ans d’absence, le nucléaire fait son grand retour en Italie grâce à un accord historique signé par EDF. Ce partenariat stratégique vise à décarboner l’industrie de l’acier italienne, marquant une étape clé vers une production plus verte et compétitive.

Un accord historique pour une énergie propre

EDF, leader européen de l’électricité, a annoncé la signature d’un accord de coopération nucléaire en Italie avec la fédération des industries de l’acier. Ce partenariat inclut des acteurs majeurs comme Edison, Ansaldo Energia et Federacciai. Cet accord, décrit comme un “mémorandum de coopération”, vise à promouvoir l’utilisation de l’énergie nucléaire pour décarboner le secteur sidérurgique italien. Ce secteur est l’un des plus grands émetteurs de gaz à effet de serre.

L’accord met l’accent sur le développement de petits réacteurs modulaires (SMR). EDF, avec son expertise technologique et ses partenaires italiens, s’engage à explorer les possibilités de co-investissement dans la construction de ces réacteurs en Italie au cours de la prochaine décennie. Les SMR, grâce à leur taille réduite et à leur modularité, sont adaptés aux besoins spécifiques de l’industrie sidérurgique, offrant une solution flexible et efficace.

L’Italie et le nucléaire : un nouveau chapitre 

L’Italie, qui avait abandonné le nucléaire en 1987 après l’accident de Tchernobyl, voit en ce nouvel accord une opportunité de revenir à l’atome. Nicola Monti, directeur général d’Edison, a déclaré que cet accord “marque un nouveau jalon dans l’établissement d’une feuille de route pour la relance de l’option nucléaire en Italie”. Cette initiative est soutenue par le gouvernement Meloni, qui estime le nucléaire indispensable pour atteindre l’objectif zéro émission nette d’ici à 2050.

Selon Antonio Gozzi, président de Federacciai, cet accord pourrait permettre à l’Italie de devenir le premier pays au monde à produire de l’acier entièrement décarboné. Ce projet ambitieux repose sur l’utilisation prioritaire de l’interconnexion entre l’Italie et la France pour l’approvisionnement en énergie nucléaire. EDF et ses partenaires s’engagent à explorer toutes les possibilités pour assurer un avenir durable à l’industrie sidérurgique italienne.

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Transport en commun : la Corée du Sud poursuit son chemin vers l’hydrogène

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La Corée du Sud avance pas à pas vers la décarbonation de ses transports en commun. Comme le relaient Automobile Propre et H2 Today, en juillet 2024, le pays a franchi le cap des 1 000 bus à hydrogène.

 

13 fois plus de bus hydrogène en quatre

Depuis 2019, la Corée du Sud se dirige vers l’adoption des bus à hydrogène. En 2020, le pays en comptait 77. Ils étaient 992 au début du mois de juillet 2024, et le cap des 1 000 bus à hydrogène aurait depuis été franchi, comme le rapportent nos confrères de l’Automobile Propre et H2 Today. Autrement dit, leur nombre a été multiplié par 13 en l’espace de quatre ans seulement.

Une telle progression a été possible grâce au soutien du gouvernement coréen, en particulier du ministère de l’Environnement sud-coréen, qui a lancé un programme de 300 millions de wons (198 545,69 euros) destiné au renouvellement de ses flottes de bus vers l’hydrogène.

 

Être plus autonome

L’acteur principal de la décarbonation des bus sud-coréens est Hyundai. Suite aux aides financières de l’État, le constructeur s’est donné pour objectif de produire au minimum 3 000 bus à hydrogène par an à compter de 2024, soit six fois plus qu’au début de 2023. À l’avenir, la Corée du Sud souhaite que ces bus représentent 70 % de sa flotte, et que les 30 % restants soient électriques.

La Corée du Sud dispose de 192 stations de recharge à hydrogène et le pays est capable de liquéfier 90 tonnes d’hydrogène par jour, précisaient Les Echos en mai 2024. À titre de comparaison, Solaris, le leader européen, a mis en circulation seulement 220 bus à hydrogène. La France, pour sa part, compte 58 bus en 2024 et espère dépasser les 720 bus d’ici 2033. Une différence qui s’explique surtout par le mix énergétique entre l’Europe et la Corée du Sud. Cette dernière dépend en effet très largement des importations de charbon ou de celles d’électricité d’origine nucléaire. Le développement de l’hydrogène serait donc une manière pour la Corée du Sud de devenir plus autonome.

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Transition énergétique : la fin des moteurs thermiques, ce ne sera pas en 2035 pour le patron de Renault

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Le patron de Renault, Luca de Meo, exprime ses réserves face au calendrier imposé par l’Union européenne pour l’abandon des moteurs thermiques d’ici à 2035. Il réclame plus de souplesse pour permettre à l’industrie automobile de s’adapter efficacement aux nouvelles exigences de décarbonisation.

Fin des voitures thermiques en 2035 : une transition trop rapide ?

Le passage de 10 % à 100 % de véhicules électriques en seulement douze ans pose un défi considérable. Luca de Meo, dans une interview pour Les Échos, qualifie ce calendrier de « très compliqué ». Actuellement, la majorité des pays européens n’ont pas encore atteint les 7 % de parts de marché pour les véhicules électriques. De Meo souligne que la transition nécessite une approche plus graduelle pour éviter de fragiliser l’industrie automobile européenne.

Selon Luca de Meo, atteindre l’objectif de 2035 sans nuire à l’industrie est un pari risqué. « Nous avons besoin d’un peu plus de souplesse dans le calendrier », insiste-t-il. Il rappelle que la position de Renault et de la France a toujours été de viser 2040 plutôt que 2035. Cette flexibilité permettrait à l’écosystème automobile de progresser de manière synchronisée et d’éviter des perturbations majeures.

Le patron de Renault veut diversifier les solutions

Renault, comme beaucoup d’autres constructeurs, a investi des milliards d’euros dans la transition vers l’électrique. Abandonner cet objectif serait une « grave erreur stratégique ». Luca de Meo souligne que l’électrification est un élément essentiel du progrès. Cependant, il avertit que la cadence imposée doit être réaliste pour permettre à l’industrie de suivre sans heurts.

Mais la voiture électrique n’est pas la seule solution pour décarboner le secteur automobile, selon De Meo. Il propose d’accélérer la rénovation du parc existant et d’explorer de nouveaux types de carburants. Pour lui, la diversification des approches est cruciale, car miser exclusivement sur une seule technologie, comme les véhicules électriques, pourrait s’avérer insuffisant pour atteindre les objectifs de décarbonisation à court terme.

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Essence à prix coûtant, mais de moindre qualité ? “Des centaines d’automobilistes ont signalé des pannes de moteur”

Essence A Prix Coutant Mais De Moindre Qualite Des Automobilistes Ont Signale Des Pannes De Moteur

Les enseignes de grande distribution telles que E. Leclerc, Intermarché et Système U attirent les consommateurs avec des opérations à prix coûtant pour le carburant. Alors que ces initiatives sont appréciées pour leurs économies, une polémique persiste autour de la qualité de l’essence vendue par ces enseignes. Est-elle réellement de moins bonne qualité que celle des stations indépendantes ?

La composition du carburant

L’essence vendue dans les stations-service des supermarchés et des stations indépendantes provient généralement des mêmes dépôts. Cependant, c’est lors du transport et du remplissage que les différences apparaissent. Les stations indépendantes ajoutent des additifs spécifiques à leur carburant pour améliorer la combustion et la performance des moteurs. Ces additifs permettent de rouler plus longtemps et de protéger les moteurs contre la détérioration.

Francis Pousse, Président de la branche distributeurs carburants et énergies nouvelles chez Mobilians, explique que si les carburants des grandes surfaces répondent aux normes européennes, leur qualité peut fluctuer. À long terme, l’utilisation de carburant sans ces additifs peut mener à une détérioration des moteurs, surtout pour les véhicules plus anciens.

Incidents et controverses

Des incidents récents ont alimenté la polémique sur la qualité du carburant des grandes surfaces. En Gironde, des automobilistes ont signalé des pannes de moteur après s’être approvisionnés dans des stations E.Leclerc et Intermarché, évoquant la présence d’eau dans le gazole. Bien que les enseignes aient démenti toute anomalie dans leurs cuves, ces incidents ont semé le doute parmi les consommateurs.

Malgré ces préoccupations, les stations-service des grandes surfaces sont soumises à des contrôles réguliers effectués par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac). Ces contrôles visent à garantir que tous les carburants vendus respectent les normes de qualité.

La réponse des distributeurs

Les porte-paroles des enseignes concernées réfutent les accusations de mauvaise qualité. Thierry Desouches, porte-parole de Coopérative U, affirme que le carburant des grandes surfaces reste un produit d’appel pour attirer les consommateurs vers les rayons du magasin. Il souligne que le prix du carburant est un indicateur de performance tarifaire pour l’enseigne.

La qualité de l’essence vendue par les supermarchés comme E. Leclerc, Intermarché et Système U reste un sujet de débat. Bien que des incidents isolés aient été signalés, il est important de noter que toutes les stations-service, qu’elles soient indépendantes ou rattachées à des supermarchés, sont soumises à des contrôles stricts pour garantir la qualité du carburant. Les consommateurs doivent rester vigilants, surtout pour les véhicules plus anciens, et vérifier régulièrement la pression du moteur pour éviter les mauvaises surprises.

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Voiture électrique : Electra bradera le prix de sa recharge rapide pendant les JO si….

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Coup de pouce pour les propriétaires de voitures électriques : dans un communiqué publié le 18 juillet 2024, Electra, la start-up française spécialisée dans les bornes de recharge rapide, a annoncé qu’elle baisserait le prix de sa recharge à chaque fois qu’un athlète français remportera une médaille d’or aux JO de 2024.

 

Electra lance des réductions pour les JO de 2024

Electra, la start-up spécialisée dans les bornes de recharge rapide, frappe fort pour les JO de 2024. Dans un communiqué du 18 juillet 2024, elle a annoncé qu’à chaque médaille d’or remportée par les athlètes français, le prix de la recharge dans ses stations diminuera de 1 centime par kWh. Ces promotions seront disponibles durant toute la durée des Jeux Olympiques et Paralympiques, soit du 26 juillet au 11 août pour les premiers, puis du 28 août au 8 septembre 2024 pour les seconds. Comme le précise le communiqué d’Electra, la start-up ajustera le prix de la recharge en fonction du nombre de médailles remportées la veille par les délégations françaises.

 

crédit photo : Electra

Cette initiative vise à encourager l’électromobilité tout en célébrant les victoires françaises. Aurélien de Meaux, CEO d’Electra, souligne : « Nous sommes fiers de soutenir nos athlètes et de promouvoir la transition écologique. » Ces promotions exceptionnelles seront disponibles sur l’ensemble du réseau de bornes de recharge rapide de la start-up, soit dans les 9 pays où cette dernière est présente.

 

Un prix divisé par deux pour 29 médailles d’or

 

Le prix de la recharge d’une voiture électrique pour 100 km dans une borne rapide d’Electra coûte en moyenne 9 euros, soit environ 0,52 €/kWh, comme le précise le communiqué d’Electra. En comparaison, le coût pour une voiture thermique est d’environ 12 euros pour la même distance, avec un prix de l’essence à 1,90 €/L et une consommation de 6 L/100 km. Pour pousser son coup de pouce encore plus loin, la start-up française promet de réduire de moitié le prix de son électricité sur l’ensemble des bornes rapides si les athlètes français réussissent à obtenir 29 médailles d’or aux JO de 2024. Autrement dit, si ces derniers réussissent à atteindre cet objectif, une recharge pour 100 km ne coûtera plus que 4,50 euros dans une borne rapide d’Electra.

Une petite pression pour les athlètes français, qui vise avant tout à les soutenir, mais aussi à faire la promotion de l’électromobilité en mettant en avant ses avantages financiers par rapport à leurs homologues thermiques. Depuis son lancement en 2021, Electra a réussi à lever près de 600 millions d’euros, dont 304 millions d’euros au mois de janvier 2024. Avec ces financements, l’entreprise prévoit d’installer 15 000 points de recharge d’ici 2030 et de les déployer dans les 9 pays où elle est déjà présente.

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