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Voici le premier kilogramme d’uranium extrait de l’eau de mer

Réaliser la transition énergétique avec, entre autres, des réacteurs nucléaires ? Cela suppose au préalable d’avoir de l’uranium, pour les alimenter en combustible. Et si le parc mondial actuel semble avoir des ressources disponibles pour sa durée de vie, cela coince dès lors que l’on envisage un parc qui se développe fortement dans le monde entier. Mais la Chine a une solution : l’uranium marin. Et elle a obtenu ses premiers résultats concrets.

Il y a dix-huit mois, nous vous avions parlé de cette étrange plate-forme en mer chinoise ; elle était destinée à mener des recherches sur l’extraction de l’uranium marin. Son existence avait été mise en lumière par Cao Shudong, directeur adjoint du spécialiste chinois de l’uranium CNNC, le 17 mai 2023 lors d’une conférence de la Seawater Uranium Extraction Technology Innovation Alliance (en français : Alliance de l’innovation technologique pour l’extraction de l’uranium marin).

La ressource n’a rien d’anecdotique. Jugeons-en : les océans contiennent naturellement de l’uranium à hauteur de 3 microgrammes par litre. Si cela semble peu, il faut le ramener au volume total des océans, qui est énorme, ce qui conduit à estimer à 4 milliards de tonnes l’uranium présent dans l’eau de mer, soit près de mille fois plus que les gisements conventionnels connus.

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La Chine obtient des résultats concrets

Reste à parvenir à extraire cet uranium. Pour ce faire, l’équipe du professeur Jiang Biao a conçu des systèmes de filtrage spécialisés. En forme de tube d’un mètre de haut, elle contient une membrane repliée dont la surface totale est équivalente à celle d’un terrain de football. Chaque cylindre est conçu pour absorber environ 600 g d’uranium sur sa durée de vie. Ces absorbants ont été placés sur une plate-forme dans le golfe de Bohai.

Quels seraient les résultats ? Pour le savoir, il faut creuser dans la presse chinoise. Il s’avère que Wang Chun, journaliste au « Science and Technology Daily » (journal officiel du ministère des Sciences et de la Technologie) les a rapportés [article en chinois]. L’équipe aurait déjà réussi à extraire 1 kg d’uranium de l’eau de mer. Mieux, elle a annoncé que le coût d’extraction serait d’environ 150 $ par kilogramme, soit de l’ordre du cours actuel de l’uranium (~ 130 $/kg). L’équipe envisage d’arriver à extraire une tonne d’uranium en 2026. Il s’agit bien sûr pour le moment de résultats à l’échelle expérimentale, et qui demanderaient à être confirmés.

Il faut noter que ces expérimentations s’inscrivent dans un plan bien plus vaste. En effet, dans le cadre de sa stratégie énergétique, la Chine prévoit de produire de manière continue de l’uranium marin à partir de la période 2036 – 2050, et ce, pour un prix aussi bas que 100 $/kg. L’uranium de la prochaine décennie sera-t-il chinois ?

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Ces textes énergétiques sauvés ou perdus après la censure

À la hâte, juste avant sa démission, Michel Barnier et son gouvernement ont déposé des textes parus au Journal Officiel. Focus sur les sauvetages de dernière minute ou les textes coulés en attendant un prochain budget et gouvernement.

Alors que les enjeux n’ont jamais été aussi grands, plusieurs textes législatifs liés à l’énergie se retrouvent en suspens ou publiés au dernier moment. Entre reports dus à la censure et décisions prises à la hâte, l’incertitude menace l’efficacité des mesures nécessaires pour répondre aux défis énergétiques actuels.

  • MaPrimeRénov’ : une simplification bien accueillie malgré les turbulences

Parmi les mesures sauvées in extremis, MaPrimeRénov’ figure en bonne place. Le décret et l’arrêté prolongeant la simplification du dispositif en 2025 ont été publiés le 5 décembre. Un décret réduit dès le 1ᵉʳ janvier de 30 % les aides pour les équipements au bois et les rénovations globales des ménages aisés. Un autre prolonge jusqu’au 31 décembre 2025 l’accès aux aides pour travaux monogestes (et non pour un bouquet de travaux), comme l’isolation des combles, sans obligation de diagnostic énergétique avant cette date.

  • Hydrogène et renouvelables : des soutiens gelés par la censure

Le secteur de l’hydrogène, crucial pour la transition énergétique, subit les contrecoups de la censure. Avec 692 millions d’euros de soutien figés dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, plusieurs initiatives comme les électrolyseurs restent en attente. Philippe Boucly, président de France Hydrogène, alerte sur le retard grandissant face à l’Allemagne et aux Pays-Bas​​.

Les énergies renouvelables, elles aussi, voient leur avenir incertain. L’absence de cadre programmatique post-censure inquiète les investisseurs, la programmation pluriannuelle de l’énergie a seulement été soumise à consultation. Jules Nyssen, président du Syndicat des énergies renouvelables, souligne auprès du Figaro que cette situation pourrait freiner les initiatives, alors que la France peine déjà à atteindre ses objectifs climatiques​.

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  • Fiscalité de l’énergie : retour à l’ancien régime de taxe

En attendant la présentation d’une « loi spéciale » sur la fiscalité énergétique, les mécanismes temporaires adoptés durant la crise énergétique ont pris fin. Le retour à la fiscalité d’avant-crise, notamment pour les industries électro-intensives, suscite des critiques. Avec une accise sur l’électricité remontant à 33,78 €/MWh au 1ᵉʳ février 2025, les industriels craignent des répercussions sur leur compétitivité (elle devait rester à 0,5 €/MWh).

  • L’ARENH : l’éléphant dans la pièce

Le débat sur le futur du marché post-ARENH (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique) continue de diviser. Alors que ce dispositif prend fin en 2025, aucune solution n’a été actée, laissant EDF et ses concurrents dans l’expectative.

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  • Le fond vert amputé

La censure a également scellé des coupes dans les fonds dédiés à la transition écologique. Le Fonds vert, initialement doté de 1,5 milliard d’euros, a vu sa dotation réduite de 400 millions. Le gouvernement Barnier entendait amputer d’un milliard et demi supplémentaire dans son budget 2025.

  • Le chèque énergie

Avant sa censure le 4 décembre, le gouvernement a déposé un amendement au PLF visant à automatiser partiellement l’attribution du chèque énergie via un croisement de données fiscales et énergétiques. Il supprime aussi l’usage du chèque travaux pour la rénovation énergétique des logements.

En suspendant plusieurs textes et mesures clés, la censure a ralenti les efforts de transition énergétique. Si certains textes, comme ceux liés à MaPrimeRénov’, ont franchi l’obstacle in extremis, l’incertitude domine sur des sujets aussi variés que la fiscalité, le soutien à l’hydrogène ou la refonte du marché de l’électricité. Ce climat instable freine les investissements nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques.

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Éolien flottant : voici le chantier titanesque du futur méga-port français dédié à la filière

À quelques kilomètres de Narbonne, le port de Port-la-Nouvelle fait régulièrement l’actualité en étant au cœur de la construction des parcs éoliens flottants pilotes EOLMED et EFGL. Depuis 2019, le site est en pleine transformation pour devenir l’un des piliers de la transition énergétique grâce à des investissements s’élevant à près de 800 millions d’euros.

Voilà maintenant 5 ans que Port-la-Nouvelle prépare sa métamorphose pour devenir un port incontournable de la transition écologique. Plus grand projet portuaire français depuis « Port 2000 », au Havre, en 2006, la transformation de Port-la-Nouvelle devrait faire passer sa surface totale de 60 hectares à 210 hectares.

Ces travaux ont débuté par la création d’une digue nord de 2,5 km de long, et l’extension de la digue sud sur plus de 600 mètres. En parallèle, un quai de colis lourd de 250 mètres a été inauguré en 2021, et permet aujourd’hui le stockage et l’assemblage des parcs éoliens flottants pilotes EFGL et Eolmed. Ces travaux ont également nécessité d’importantes opérations de dragage pour augmenter le tirant d’eau et permettre l’assemblage des éoliennes flottantes à quai.

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Ce quai devrait rapidement être complété par un second quai de 300 m de long, non loin du premier. Celui-ci devrait permettre la construction industrielle en série des éoliennes flottantes, et pourrait être inauguré avec la construction des deux parcs de 250 MW résultant de l’appel d’offres AO6. Au total, ce sont près de 44 hectares de terre-plein qui devraient être dédiés aux EMR.

Avec l’objectif de créer une plateforme intermodale performante et respectueuse de l’environnement, Port-la-Nouvelle devrait également créer une plateforme logistique de 70 hectares disposant d’une connexion ferroviaire.

Des éoliennes flottantes et de l’hydrogène

Outre les éoliennes offshore, Port-la-Nouvelle compte peser dans le développement de l’hydrogène dans les années à venir. Cette volonté se traduit d’ores et déjà par l’actuelle construction du projet Hyd’Occ, une usine de production d’hydrogène dotée d’un électrolyseur de 20 MW. Celle-ci devrait produire, dès 2025, près de 3 000 tonnes d’hydrogène vert par an. Cet hydrogène sera stocké sous forme gazeuse dans des containers, pour alimenter des clients industriels dans un rayon de 200 km autour de l’usine. À terme, l’usine devrait atteindre une puissance de 50 MW, et produire 6 000 tonnes d’hydrogène par an.

En parallèle, Port-la-Nouvelle a également signé un protocole d’accord avec le groupe norvégien Höegh Evi pour la réalisation d’un terminal hydrogène flottant. L’objectif de cet accord est de permettre l’importation de 210 000 tonnes d’hydrogène par an en provenance du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord et même du continent américain.

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Cette centrale solaire flottante veut compléter les parcs éoliens en mer

Alors qu’elle est installée à plusieurs kilomètres des côtes, cette plateforme solaire flottante ne craint ni la profondeur ni la météo. Son concepteur affirme qu’il s’agirait du premier système de son genre à être capable de tenir face aux vagues.

À l’instar des éoliennes, les panneaux photovoltaïques finiraient-ils aussi par trôner au milieu des océans ? Une entreprise envisage actuellement cette possibilité. Le groupe chinois Huaneng a récemment acheminé une plateforme photovoltaïque flottante au cœur de la mer Jaune, au large de Qingdao, province de Shandong, en Chine. Dans le cadre d’un programme de recherche, le système est installé sur un parc éolien exploité par l’entreprise, à 30 km des côtes, et à 30 mètres de profondeur.

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La plateforme, baptisée « Yellow Sea Nº1 », adopte une forme hexagonale d’une surface de 1 624 mètres carrés. Elle est équipée de 434 panneaux photovoltaïques soutenus par une structure métallique en treillis, et flotte grâce à un « anneau de flotteurs ». Pesant plus de 360 ​​tonnes, le système est ancré au fond marin à l’aide de chaînes.

Le Yellow Sea restera sur site pour une durée d’un an pour subir des tests en conditions réelles. À l’issue de l’essai, l’équipe devrait être en mesure de déterminer le type de module solaire le plus adapté à ce genre d’application. En effet, la plateforme a été équipée de trois différentes technologies photovoltaïques. Leurs performances ainsi que leur capacité d’adaptation à l’environnement seront, entre autres, évaluées.

Compléter les centrales éoliennes ?

Pour les éoliennes, le choix pour un site offshore est un moyen d’optimiser la production d’électricité en raison des vents plus forts au large. Les panneaux solaires, en revanche, ne tirent pas forcément parti (techniquement parlant) de cet environnement. Au contraire, les modules sont davantage exposés à des risques. Un membre de l’équipe de Huaneng reconnaît même le contact avec l’eau de mer pourrait corroder certains composants électriques et que les dépôts de cristaux de sel pourraient altérer l’efficacité de la conversion de l’énergie.

Alors, à quoi servirait cette plateforme installée au beau milieu de la mer ? Selon l’entreprise, Yellow Sea peut principalement être utilisé pour compléter les installations éoliennes offshore en vue de stabiliser leur production. Pour faire face aux conditions environnementales parfois difficiles, le système a été façonné de manière que les modules soient à huit mètres de la surface de l’eau. Grâce à cette configuration, la plateforme flottante résisterait aux vagues de plusieurs mètres de hauteur. Espérons ainsi que le système ne cède pas facilement aux déchaînements de la nature, contrairement à ce qui est arrivé à d’autres centrales flottantes.

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Pourquoi le réseau électrique français commande des milliers de transformateurs ?

Le transporteur RTE (réseau de transport d’électricité) et le distributeur Enedis investissent tous deux pour développer et sécuriser le réseau, en lien, notamment, avec la croissance de l’éolien et du solaire. Les montants sont considérables.

Deux acteurs clés du réseau électrique français, RTE (Réseau de Transport d’Électricité) et Enedis, multiplient les investissements pour répondre aux enjeux de la transition écologique et renforcer l’infrastructure électrique du pays. RTE et Enedis envisagent respectivement 96 et 100 milliards d’euros d’investissement entre 2022 et 2040.

La montée en puissance est concrète. En témoigne les 3,6 milliards d’euros qui devraient être dépensés cette année par Enedis contre une moyenne annuelle de 850 millions jusqu’en 2020. Chez RTE c’est le même son de cloche : le transporteur table sur 2,4 milliards cette année puis passer à 6 milliards par an à partir de 2030.

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Une sous-station en mer géante pour RTE

RTE a récemment signé un contrat majeur avec les Chantiers de l’Atlantique pour la conception, la construction et l’installation de la plateforme électrique du parc éolien offshore de Dunkerque. Ce projet, d’un montant de 320 millions d’euros, s’inscrit dans une série d’initiatives visant à connecter les parcs éoliens en mer au réseau électrique terrestre.

La plateforme permettra de transformer l’électricité produite par les 46 éoliennes du parc, d’une capacité totale de 600 MW, avant son transport vers la terre ferme. Tous les composants essentiels seront fabriqués en France, à Saint-Nazaire pour l’assemblage du topside (partie supérieure de la sous-station), à Fos-sur-Mer pour les fondations et les transformateurs chez GE Vernova à Aix-les-Bains. Le chantier est prévu jusqu’à 2028 et mobilisera de nombreux fournisseurs français pour la fabrication des câbles souterrains et sous-marins nécessaires à ce raccordement​​.

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21 000 transformateurs pour Enedis

De son côté, Enedis a annoncé un programme d’investissement massif de 96 milliards d’euros d’ici 2040, dont 53 milliards spécifiquement dédiés à la transition écologique. Parmi ces initiatives, le gestionnaire de distribution électrique a contractualisé pour 3,6 milliards d’euros de matériel. Ces commandes concernent principalement des transformateurs moyenne/basse tension (21 000 unités par an dès 2025) et des postes de distribution publics. L’objectif est de doubler la capacité installée en quelques années, avec 15 000 km de câbles basse tension souterrains posés annuellement dès 2025​.

Enedis met également l’accent sur la réindustrialisation, en privilégiant des fournisseurs locaux. Sur les 12 sites de production prévus en France, environ 200 emplois seront créés pour soutenir ces projets. Le développement des énergies renouvelables impose des investissements en raison de l’augmentation du nombre de sites de production à connecter et l’électrification des usages.

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Voici le premier panneau solaire souple « en filet » conçu en France, mais à quoi sert-il ?

Ce lundi 18 novembre 2024 avait lieu l’inauguration d’un panneau solaire amovible et repliable à Aulnay-sous-Bois. La startup SOYPV l’érige en démonstrateur de l’efficacité de la technologie CIGS et de leur brevet d’assemblage amovible.

Le 18 novembre 2024, la start-up Soleil-sur-Yvette Photovoltaïque (SOYPV) a inauguré son voilage photovoltaïque démontable et pliable. Ils ont présenté leur innovation en matière de panneau photovoltaïque en présence du Vice-Président de la Métropole du Grand Paris et des représentants de la municipalité. Conception

Un panneau repliable et léger

Installé en façade de la crèche municipale d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ce système unique, déployé sur une surface de plus de 10 m², affiche une puissance de 1,25 kilowatt-crête (kWc). L’installation témoigne de l’intérêt croissant pour les panneaux photovoltaïques souples, légers et performants dans les environnements urbains. Reposant sur la technologie CIGS (alliage cuivre, indium, gallium, sélénium), ces panneaux présentent des avantages particuliers : flexibilité, légèreté (moins d’un kilogramme par mètre carré) et modularité.

Cette inauguration s’inscrit dans le cadre des Quartiers Métropolitains d’Innovation, un programme visant à promouvoir des solutions durables et adaptées aux défis des villes modernes. Après une première expérimentation sur le campus d’Orsay, l’objectif de SOYPV était de valider la technologie du panneau repliable. « Le plus difficile, c’est le repliement et la levée. Il se repliait n’importe comment, car les éléments sont souples et légers. Comme une feuille de papier qu’on essaie de replier. Mais nous avons résolu cet aspect, avec un moteur en bas du filet », explique le cofondateur de la startup, Jean-Michel Lourtioz.

Jean-Michel Lourtioz et Daniel Lincot présentant le module souple (à gauche). La première installation sur la façade de la crèche d’Aulnay-sous-Bois (à droite) / Images : SOYPV.

Une flexibilité qui révolutionne le photovoltaïque

Le système développé par SOYPV se distingue par sa mobilité et sa simplicité d’utilisation. Dépliable et repliable à volonté, il peut être déplacé d’un bâtiment à un autre et offre une grande souplesse d’usage. « Les panneaux amovibles sont pratiques, car ils peuvent être repliés en cas d’intempérie par exemple. Ce système relié à la météo reste encore à programmer, sinon le repliement sur ordre humain fonctionne déjà. Deuxième avantage : il peut fournir temporairement de l’électricité à un endroit donné comme sur un chantier, un concert… Troisième avantage : d’un point de vue juridique, l’installation est plus facile, car on peut passer outre certaines conditions bâtimentaires du fait de l’amovibilité. »

Des perspectives prometteuses

Les applications de cette technologie sont vastes : façades de bâtiments, toitures légères, espaces publics ou même sur des chantiers ou des concerts en extérieur. Avec des rendements pouvant atteindre 15 % aujourd’hui, et potentiellement 30 % grâce à l’intégration de cellules tandem (CIGS-perovskite), SOYPV se positionne sur la conception et l’assemblage.

Détails de la centrale solaire / Images : SOYPV.

Le directeur de recherche du CNRS et cofondateur de SOYPV, Daniel Lincot, regrette n’avoir pu utiliser les modules fabriqués par son entreprise à Aulnay. « On aurait aimé voir nos cellules en façade, mais nous ne sommes pas allés assez vite. Nous avons réalisé l’assemblage et c’est bien le système que nous avons breveté. » D’où l’enjeu de maîtriser la connexion électrique entre les cellules souples du fabricant Miasolé. « Chaque module est séparé du suivant par une séparation d’air avec le filet et une connexion électrique se fait par l’intermédiaire d’une connexion souple. Cette connexion balaie le panneau de haut en bas. »

En choisissant Aulnay-sous-Bois pour cette installation, SOYPV met en lumière le potentiel des solutions énergétiques locales et adaptables, contribuant à la décarbonation des territoires et à une électricité moins chère. C’est souvent le prisme et l’intérêt des mairies qui escomptent des économies sur leurs factures d’énergie. La récente hausse des prix du gaz et de l’électricité les poussent à se tourner vers des solutions plus économes.

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Ce pays construit une gigantesque centrale éolienne et solaire de 30 GW : délire ou génie ?

On pourrait y insérer cinq fois la ville de Paris. La nouvelle zone de production d’électricité renouvelable combinant éolien et solaire, en construction dans le nord-ouest de l’Inde, sera, une fois achevée en 2030, la plus puissante du monde. À terme, elle atteindra 30 gigawatts (GW), et surpassera largement les gigantesques centrales presque devenues emblématiques de la Chine.

L’Inde, qui dépend encore du charbon pour plus de 60 % de son mix électrique, s’est fixé comme objectif de parvenir à la neutralité carbone dans les 45 ans à venir. Le pays mise largement sur les renouvelables, et à court terme, compte doubler la puissance renouvelable actuelle en atteignant les 500 GW installés. Un pari énorme qui explique les investissements massifs actuels dans les énergies vertes. Rien que pour cette centrale de Khavda, située dans le désert de Gujarat, près de la frontière indo-pakistanaise, la somme investie s’élève à près de 18 milliards de dollars. Ce qui sera le plus grand parc énergétique du monde est un projet mené par le groupe indien Adani, avec la collaboration du Français TotalEnergies (détenant une part de 20 %). Il comprendra des installations solaires et éoliennes, et devrait alimenter l’équivalent de près de 16 millions de foyers indiens.

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Des millions de panneaux solaires et des centaines d’éoliennes

S’étendant sur plus de 530 km², le site est déjà transformé en un véritable océan de panneaux solaires avec, par endroits, des éoliennes qui se dressent. Les chiffres donnent le tournis. En effet, la centrale sera constituée de 60 millions de modules solaires bifaciaux, ainsi que de 770 éoliennes de 200 mètres de hauteur. Le tout devrait fournir 30 GW d’ici cinq ans, mais en attendant, une partie de la centrale (1,7 GW) est déjà entrée en service.

Pour optimiser le rendement du parc, les panneaux sont montés sur des suiveurs solaires. Au total, le système devrait inclure 578 000 de ces traqueurs. De plus, le site bénéficie du deuxième meilleur taux d’ensoleillement du pays. Concernant la vitesse du vent pour alimenter les éoliennes, celle-ci atteindrait les 8 mètres par seconde. Lorsqu’elle sera pleinement opérationnelle, la centrale devrait, selon un représentant du groupe Adani, éviter l’émission de « plusieurs millions » de tonnes de CO2, l’Inde étant le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au niveau mondial.

Rappelons que l’actuelle centrale électrique la plus puissante au monde est celle des Trois-Gorges. C’est une centrale hydroélectrique de plus de 22 GW, et elle est située à Sandouping, dans la province de l’Hubei en Chine.

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La première méga-usine de batteries lithium-soufre du monde se trouvera en Californie

Aviez-vous entendu parler des batteries lithium-soufre ? Cette technologie encore peu connue est pourtant appelée à entrer massivement dans le marché. Et cela notamment grâce aux gigantesques investissements de la start-up californienne Lyten.

Lyten poursuit à plein régime son aventure industrielle. Fondée en 2021, la start-up vient d’annoncer la construction d’une gigafactory près de Reno, dans le Nevada. Il s’agit d’un investissement de plus d’un milliard d’euros, qui créera plus d’un millier d’emplois. La capacité de production sera à terme de 10 GWh/an, et la première tranche de l’usine est prévue pour démarrer en 2027.

Le lithium-soufre ? On peut s’en douter : c’est une autre variante du lithium-ion. Un accumulateur lithium soufre contient une anode composée de lithium, et une cathode constituée d’un composite contenant du soufre, en l’occurrence, pour Lyten, il s’agit de graphite nanostructuré. Comme pour toutes les autres batteries lithium-ion, le principe de fonctionnement repose sur l’échange d’ion lithium (Li+) entre la cathode et l’électrode. Lors de la décharge, les ions lithium viennent s’accumuler dans l’électrode contenant le soufre ; inversement, lors de la charge, les ions lithium se séparent du soufre et viennent retrouver l’électrode constituée de lithium.

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Une technologie performante et permettant un approvisionnement plus local

La technologie lithium-soufre permet une importante densité d’énergie ; en effet ses composants, lithium, carbone et soufre, sont tous des éléments très légers. Lyten avance ainsi une masse 92 kg pour une batterie de 100 kWh, ce qui conduirait, toujours d’après le constructeur, à des batteries 75 % plus légères que les batteries LFP et 60 % plus légères que les autres types batteries lithium-ion.

La technologie permet également d’utiliser une plus grande part de matériaux abondants localement, à la différence des technologies utilisant par exemple du nickel, du cobalt ou du manganèse. Ce facteur, additionné à la stratégie industrielle de la start-up, permet à Lyten de s’affirmer comme étant le leader mondial de l’approvisionnement local. En outre, le soufre étant peu coûteux, les batteries pourraient être vendues à un prix plus faible que les technologies concurrentes. À noter toutefois que Lyten n’affiche pas beaucoup d’informations sur la durée de vie de ses batteries, laquelle est un probable point faible de cette technologie.

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Le marché du lithium-soufre est en pleine expansion

Lyten fabrique déjà des composants dans son installation de San Jose en Californie, depuis mai 2023. Ses batteries lithium-soufre ont trouvé des applications dans les marchés de la micromobilité, de l’espace, des drones et de la défense, pour la période 2024-2025. La construction de la gigafactory va permettre d’accompagner la croissance de la demande.

Chrysler envisage d’utiliser les batteries de l’entreprise dans sa réédition de son modèle Halcyon ; cette solution leur permettrait de réduire de 60 % l’empreinte carbone de son concept. Rappelons en outre que Stellantis a également investi dans Lyten, au moment de sa levée de fonds de 425 millions de dollars en 2015.

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L’éolienne la plus puissante du monde ne sera pas chinoise (pour l’instant)

Des composants hors norme ont été vus sur les routes du Danemark. Siemens Gamesa semble se préparer à tester celle qui pourrait devenir la plus puissante éolienne du monde. Un engin de 21 mégawatts (MW), qui surpasse de très peu la tenante du titre actuellement testée en Chine.

Depuis le début de cette année 2024, la rumeur enflait. Des informations fuitaient. Notamment par le biais de documentations publiées par la Commission européenne concernant des fonds d’innovation de 30 millions d’euros attribués à un projet baptisé Highly Innovative Prototype of the most Powerful Offshore Wind turbine generator (HIPPOW). Par le biais de discussions informelles également. Mais Siemens Gamesa n’avait toujours pas confirmé son ambition de développer une nouvelle éolienne hors norme. Un engin appelé à devenir l’éolienne la plus puissante du monde, un petit mégawatt au-dessus de l’actuelle.

Une nouvelle éolienne hors norme

Et le 6 décembre, la société germano-espagnole est finalement sortie du bois de façon assez spectaculaire. En lançant des pièces de son prototype sur les routes. Un convoi de plusieurs camions transportant la nacelle, le moyeu et le générateur à entraînement direct de celle qui pourrait être baptisée SG21-276 DD a été vu quittant le centre de R&D de Siemens Gamesa à Brande (Danemark) direction le port. Les pièces ont alors été chargées sur une barge qui les a emportées au plus près du centre d’essais d’Østerild (Danemark). Puis, elles ont fini le trajet par la route. Un découpage imposé par leurs dimensions colossales. La nacelle pourrait faire 10 mètres de haut. C’est l’équivalent d’un immeuble de trois étages !

La tour de l’éolienne semble déjà avoir été installée sur le centre d’essais d’Østerild. Depuis plusieurs mois, peut-être. La presse danoise rapporte qu’elle mesure entre 160 et 170 mètres. Pour le reste, Siemens Gamesa n’ayant toujours pas divulgué d’informations officielles au sujet du prototype que les ingénieurs s’apprêtent visiblement à tester, il n’est pas possible de proposer plus que des détails quant à ses spécifications techniques.

Le convoi transportant les pièces du prototype vers le centre d’essais d’Østerild / Images : Windletter.

Quelles spécifications pour l’éolienne la plus puissante du monde ?

Côté puissance, l’éolienne devrait pouvoir varier entre 21 et 23 mégawatts (MW) grâce à la fonction Power Boost développée par Siemens pour ses éoliennes offshore. C’est plus de 50 % de plus que ce dont est capable aujourd’hui la plus puissante éolienne de la société germano-espagnole. Pour une production annuelle qui augmenterait de 30 à 35 %.

Les pales de la nouvelle éolienne Siemens Gamesa seraient longues de 135 mètres et le rotor aurait un diamètre de 276 mètres. Et pour la première fois, une éolienne pourrait utiliser un niveau de tension typique des sous-stations et des lignes de transmission à haute tension avec 132 kilovolts (kV) entrevus du côté haute tension des transformateurs situés dans la nacelle. Affaire à suivre avec de premiers essais qui ne sont tout de même pas attendus avant plusieurs semaines.

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Comment ce réacteur au kérosène va réduire de 80 % ses émissions de gaz à effet de serre

Très critiqué pour sa consommation énergétique, le secteur de l’aviation n’est pas en reste concernant les économies d’énergie. En témoigne ce programme, qui ouvre la porte à l’aviation du futur, économe et compatible avec des carburants durables.

Une diminution de 20 % de la consommation de carburant et une baisse équivalente des émissions de CO2, cela ressemble à une promesse intéressante pour un nouveau moteur d’avion. Et c’est d’autant plus intéressant lorsque la promesse va encore plus loin : une diminution de plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre, en assurant que le moteur soit compatible avec des carburants dits durables, à savoir le SAF* et l’hydrogène. Et s’il en fallait plus, le moteur est aussi prévu pour être compatible avec une hybridation électrique.

Telles sont les promesses du programme Rise (pour Revolutionary Innovation for Sustainable Engines, soit en français innovation révolutionnaire pour des moteurs durables). Rise est développé par CFM International, une joint-venture franco-américaine qui réunit Safran et General Electric Aviation (GE). Un programme bien doté, de plus de 10 milliards d’euros, et qui implique, chez Safran, plus de mille ingénieurs.

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Une architecture révolutionnaire

Pour parvenir à ces performances, sans dégrader pour autant la vitesse de l’avion, les concepteurs se sont basés sur une architecture de type « open fan ». Dans ce concept, les soufflantes sont de beaucoup plus gros diamètre et ne sont pas carénées ; cette technologie avait été utilisée dans les années 80 par GE et depuis 2017 par Safran. Par ailleurs, d’importantes innovations concernant les matériaux permettront d’améliorer les performances (aubes de soufflante en composites, alliages métalliques ou composites à matrice céramique…).

C’est un programme tout à fait concret, puisque Safran a dévoilé mercredi 27 novembre son premier démonstrateur de compresseur basse-pression. Le programme a débuté en 2021. Les essais au sol et en vol sont prévus pour 2025 et 2027, avec notamment le lancement, en 2022, d’un programme de démonstration en vol d’un A380 équipé d’un moteur Open Fan, et d’un démonstrateur hydrogène. Par ailleurs, une vaste campagne d’essais est programmée à l’ONERA, le centre français d’études aérospatiales, pour des tests en soufflerie entre 2023 et 2028 (campagne appelée EcoEngine). L’entrée en service commercial n’est toutefois pas prévue pour demain : c’est en effet 2035 qui est en ligne de mire.

* Le SAF est un acronyme anglais pour Sustainable aviation fuel, soit en français Carburant d’aviation durable ou CAD. Ces carburants viennent de différentes sources : conversion des graisses usagées, agrocarburants, ou combustibles de synthèse, dont notamment les e-carburants, produits à partir d’électricité.

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Perte de contrôle d’une mine d’uranium destinée aux centrales nucléaires françaises

Orano, le français spécialisé dans la chaîne de valeur du combustible, vient de perdre sa filiale minière au Niger.

Le 4 décembre dernier, le groupe français Orano, spécialisé dans l’uranium, a annoncé la perte du contrôle opérationnel de la Somaïr, sa filiale minière au Niger. La junte militaire est au pouvoir dans le pays depuis juillet 2023.

Orano détenait jusqu’alors 63,4 % du capital de la Somaïr, contre 36,6 % pour l’État nigérien. Pourtant, malgré cette participation majoritaire, le groupe français affirme que « les décisions prises lors des conseils d’administration ne sont plus appliquées », selon son dernier communiqué. Les autorités nigériennes auraient « pris le contrôle opérationnel » de l’entreprise, refusant notamment d’exporter l’uranium produit sur le site d’Arlit, une mesure réaffirmée lors du conseil du 3 décembre. Ce blocage empêche l’écoulement de stocks estimés à 300 millions d’euros, compromettant gravement la situation financière de la mine.

La confrontation est alimentée par des accusations mutuelles. Un conseiller du gouvernement nigérien, cité par Le Monde, a déclaré : « Orano se gave depuis cinquante ans sur les ressources de notre pays en dictant ses conditions. C’est terminé. » De son côté, Orano évoque des « ingérences » nuisibles et prévoit de « défendre ses droits » devant les instances compétentes.

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Une crise d’ampleur pour Orano

Les conséquences économiques de ce conflit sont lourdes pour Orano, dont le Niger représentait en 2023 près de 16 % de sa production mondiale d’uranium. Depuis le coup d’État de 2023, l’État français a dû injecter 300 millions d’euros pour soutenir l’entreprise. En parallèle, l’agence de notation S&P a relevé ses perspectives pour Orano à « positif », estimant que la relance mondiale de l’industrie nucléaire pourrait compenser ces pertes.

Cependant, la fermeture des frontières avec le Bénin, traditionnel corridor d’exportation, et le retrait par le Niger du permis d’exploitation de la mine d’Imouraren en juin dernier, aggravent la situation. Le gouvernement nigérien cherche par ailleurs à attirer de nouveaux partenaires, notamment russes, iraniens et chinois, pour exploiter ses ressources naturelles.

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Implications géopolitiques

En Europe, la France et l’Union européenne comptent sur des approvisionnements stables en uranium. Cependant, cette perte ne compromet pas immédiatement l’approvisionnement des centrales françaises, grâce à des stocks et à d’autres sources d’importation.

Pour Orano, la perte d’un site emblématique comme la Somaïr révèle les risques inhérents à une stratégie fortement concentrée sur des pays politiquement volatils, bien que dépendante des sous-sols exploitables. Alors que les autorités nigériennes réaffirment leur souveraineté, le sort d’Orano au Niger reste en suspens, sous l’ombre des ambitions grandissantes d’autres puissances.

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Voici la consommation réelle des guirlandes lumineuses de noël

Indispensables à la féérie des fêtes de fin d’année, les guirlandes lumineuses consomment nécessairement de l’électricité. Mais qui sait vraiment quelle quantité ? Nous avons mesuré précisément la consommation de deux guirlandes, l’une équipée de LEDS et l’autre de vieilles ampoules à incandescence. Rassurez-vous, leur utilisation, même prolongée, n’aura aucun impact significatif, ni sur votre facture, ni sur votre bilan carbone.

Clignotantes, fixes, blanches ou multicolores : les guirlandes lumineuses font partie des décorations de Noël désormais incontournables. Certains en profitent pour transformer leur habitation en véritable attraction temporaire, quand la plupart d’entre nous se contente de quelques guirlandes autour du sapin ou le long d’un balcon.

S’il existe une très large variété de guirlandes lumineuses dotées de fonctionnalités et technologies d’ampoules différentes, et donc de consommations différentes, nous avons souhaité nous faire une idée de l’ordre de grandeur. Pour cela, nous avons branché deux guirlandes sur un compteur de précision.

Quelle consommation pour la ville la plus illuminée d’Europe à Noël ?

Avec son célèbre marché de Noël, Strasbourg serait la ville d’Europe déployant la plus grande densité d’illuminations durant les fêtes. Si elle a remplacé l’ensemble de ses éclairages par des modèles à LEDS en 2010, la puissance installée des illuminations gérées par la municipalité atteindrait tout de même 125 kW, dont environ 0,5 kW pour le grand sapin. C’est l’équivalent de 83 radiateurs électriques de salon : finalement assez peu au regard de la trentaine de kilomètres de guirlandes et du millier de sites mis en lumière. En 2018, la consommation des illuminations s’est élevée à 56 565 kWh sur toute la période des fêtes, soit à peu-près l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une dizaine de Français.

Guirlande LED vs guirlande à incandescence : les relevés de consommation

La première est une guirlande longue de 30 mètres équipée de 1 000 LEDS blanches fixes, achetée en 2024 pour une vingtaine d’euros. Sa puissance est indiquée pour seulement 7 W. La seconde est un vieux modèle de guirlande longue de 4 mètres, dotée de 42 ampoules clignotantes à incandescence, qui vous rappellera probablement votre enfance si vous avez grandi dans les années 1980 ou 1990. Sa puissance nominale n’est pas connue.

Nous avons fait fonctionner les deux modèles durant deux heures. Sans surprise, la guirlande LED obtient la consommation la plus faible : elle est 2,5 fois inférieure à son homologue à incandescence, malgré 24 fois plus de points lumineux et un éclairage fixe. Utilisée 6 heures par jour pendant 30 jours, la guirlande LED consommera seulement 1,3 kWh contre 3,2 kWh pour le modèle à incandescence.

Guirlande récente

(1 000 LED fixes)

Guirlande ancienne

(42 ampoules à incandescence clignotantes)

Consommation sur 2 h

14,58 Wh

35,7 Wh

Puissance moyenne

7,29 W

17,85 W

Consommation totale pour une utilisation 6 h/jour pendant 30 jours

1 312,2 Wh

3 213,2 Wh

Coût pour une utilisation 6 h/jour pendant 30 jours (tarif bleu base)

0,33 €

0,81 €

Consommation totale si 20 % des logements en France utilisent une guirlande lumineuse (soit 7,44 millions de logements)

9 762,77 MWh

23 906,21 MWh

Soit l’équivalent de la production d’un réacteur nucléaire de palier CP pendant :

10 h 51

26 h 34

Dans les deux cas, leur coût d’utilisation total sur la période des fêtes est bien inférieur à 1 euro. Il n’est donc pas indispensable de remplacer vos vieilles guirlandes à incandescence, si elles fonctionnent toujours, par un modèle à LEDS, sauf pour des raisons de sécurité. En effet, en générant plus de chaleur que des LEDS, les ampoules à incandescence ont un risque un peu plus élevé d’incendie, notamment au contact de certaines décorations et flocages appliqués sur les sapins.

Nous avons également estimé la consommation des deux guirlandes à grande échelle. En se basant sur un taux d’équipement en illuminations de 20 % du total des logements français, soit 7,44 millions de logements, la différence est bien plus significative. Alors que la guirlande LED impliquerait une hausse de la consommation de 9 763 MWh durant les fêtes, la guirlande à incandescence atteindrait 23 906 MWh. Pour générer autant d’électricité, il faudrait mobiliser un réacteur nucléaire de palier CP (900 MWe) pendant près de 11 h pour la première, contre plus de 26 heures pour la seconde.

Mobiliser une petite centrale hydroélectrique

L’appel de puissance est estimé à 54,2 MW pour les LEDS, mais 132,8 MW pour les ampoules rétro. Ce n’est pas grand-chose à l’échelle du réseau national, qui dispose de 87 600 MW de puissance installée pour le nucléaire et l’hydroélectricité à eux seuls. Ces illuminations mobiliseraient toutefois l’équivalent d’une petite centrale hydroélectrique, comme celle de Sainte-Tulle II (55 MW) pour les LEDS ou celle de Sainte-Croix (141 MW) pour les guirlandes à incandescence.

Dans tous les cas, l’impact des guirlandes de Noël est très faible et ne pourrait motiver aucune restriction sérieuse pour raisons environnementales ou d’économie d’énergie. Profitez-en !

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Pourquoi ce géant du pétrole ne veut plus investir dans l’éolien en mer ?

Le groupe Shell a confirmé l’information selon laquelle il mettait un terme au développement de nouveaux projets d’éoliens en mer. Un coup d’arrêt qui s’explique par une nouvelle stratégie énergétique du groupe britannique.

Depuis plusieurs années, sous la pression des enjeux climatiques, les grands groupes pétroliers tentent de verdir leur image en investissant dans les énergies renouvelables. Déjà en 2019, les cinq grands groupes pétroliers européens, dont Shell fait partie, ont investi ensemble à hauteur de 5 milliards de dollars dans des projets d’énergie renouvelable. Mais le mouvement tend à ralentir depuis l’an dernier.

Plus de nouveau projet d’éolien offshore pour Shell

En effet, en 2023, le pourcentage des financements de Shell en faveur des énergies renouvelables a diminué par rapport à l’année précédente. Et jeudi 5 décembre, le groupe pétrolier britannique a confirmé une information diffusée la veille selon laquelle il cessait de développer de nouveaux projets d’éoliennes en mer.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie énergétique qui a donné lieu à de nombreuses suppressions d’emplois dans plusieurs branches de ses activités. Le porte-parole de la firme a précisé à l’AFP « nous nous concentrons sur la maximisation de la valeur de nos plateformes de production d’énergie renouvelable existantes » avant de tenter de rassurer le marché en affirmant que « nous restons intéressés par des prises de participation lorsque les conditions commerciales sont acceptables et nous sommes prudemment ouverts aux prises de participation s’il existe un argument d’investissement convaincant ». On notera cependant les propos très prudents du groupe en matière de nouvel investissement dans le secteur.

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Le pétrole et le gaz privilégiés par Shell

Shell va focaliser ses actions sur le pétrole et le gaz, comme le justifie le directeur gaz et upstream du groupe, « la production domestique de gaz et de pétrole jouera un rôle significatif dans le futur du système énergétique britannique ». Enfin, le groupe a également annoncé fusionner ses actifs offshore au Royaume-Uni avec ceux de l’entreprise norvégienne Equinor. Cette décision va mener à la création d’une nouvelle entité qui a vocation à devenir « le plus gros producteur indépendant » dans les eaux britanniques de la mer du Nord.

À noter que Shell n’est pas le seul groupe pétrolier à adopter cette nouvelle posture en matière d’énergies renouvelables puisque BP a annoncé emprunter la même voie en réduisant « de manière significative » ses investissements dans les énergies renouvelables, jusqu’à la fin de la décennie.

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Cette société veut créer une centrale nucléaire flottante pour décarboner les zones insulaires

Pour faciliter l’industrialisation et le déploiement des centrales nucléaires, pourquoi ne pas les rendre flottantes, et ainsi pouvoir les tracter un peu partout dans le monde ? C’est, dans les grandes lignes, ce qu’essaient de mettre au point deux entreprises, anglaises et américaines. Si elle se concrétisait, cette solution pourrait notamment aider à résoudre le casse-tête de la décarbonation des territoires insulaires.  

Est-ce que le réacteur nucléaire « eVinci », conçu par Westinghouse, vous dit quelque chose ? Souvenez-vous, il y a quelques mois, on vous présentait les potentiels avantages de ce microréacteur à cœur solide. Celui-ci se distingue notamment par le recours à un caloduc, une technique qui permet de se passer de liquide de refroidissement grâce à l’utilisation de dispositifs de transport de chaleur passif, améliorant ainsi la sûreté de l’ensemble.

Conçu comme une batterie, ce réacteur de 5 MWe doit être capable de fonctionner à pleine puissance pendant 8 ans, avant d’être entièrement remplacé. Déjà, lors de sa présentation, le eVinci s’adressait à de nombreuses applications : réseaux de chaleur urbains, sites industriels, alimentation de raffinerie ou data center.

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Mais pour aller encore plus loin, Westinghouse s’est associé à Core Power, société spécialisée dans le nucléaire maritime. Ensemble, les deux entreprises travaillent à la mise au point d’une centrale nucléaire flottante (Nuclear Floating Power Plant), qui permettrait la décarbonation de régions spécifiques comme les ports, certaines industries ainsi que les territoires insulaires.

Les russes ont un temps d’avance

En matière de centrale nucléaire flottante, la Russie a une petite longueur d’avance. Depuis 2019, le pays compte une centrale nucléaire flottante de 70 MWe, portant le nom de Akademik Lomonosov. Ses deux réacteurs sont dérivés de ceux que l’on retrouve sur les brise-glaces nucléaires. Située à Pevyek, en Sibérie, elle alimente la ville ainsi que les activités industrielles locales, en particulier l’exploitation minière. Au total, la barge recevant la centrale mesure 144 mètres de long et pèse 21 000 tonnes.

Les centrales nucléaires flottantes : atout principal pour la décarbonation des zones insulaires ?

Et si ces centrales flottantes étaient la clé de la décarbonation des territoires maritimes ? Actuellement, la plupart des îles sont hautement dépendantes d’énergies fossiles comme le diesel et le fioul. Leur isolement géographique nécessite le recours à des équipements parfaitement pilotables, tout en maintenant des coûts d’investissements réduits. De plus, le manque de surface disponible freine le déploiement massif de moyens de production renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque.

Côté français, EDF mise sur la biomasse liquide pour décarboner des îles comme La Réunion ou la Corse. Mais ce type d’infrastructure a ses limites. La centrale du Ricanto, en cours de construction en Corse, nécessitera 60 000 hectares de culture de colza par an pour fournir les 130 MW de la centrale.

De potentielles centrales nucléaires flottantes, sous réserve que leur niveau de sécurité soit suffisant, pourraient être un atout important pour la transformation de leur mix énergétique. D’ailleurs, cette piste est également creusée du côté de l’Indonésie, qui travaille avec la société danoise Seaborg pour installer des réacteurs SMR sur des barges. Le projet de Seaborg est, en revanche, nettement plus conséquent avec 2 à 8 réacteurs de 100 MWe chacun.

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Compteur Linky : ces milliards d’euros qu’il fait économiser au gestionnaire du réseau électrique

La Cour des comptes salue le déploiement du compteur intelligent Linky. Les gains financiers sont au rendez-vous pour le distributeur français Enedis, mais la valorisation du changement des habitudes de consommation, permise par ses fonctionnalités, a du mal à séduire.

Le déploiement du compteur communicant Linky en France, lancé il y a dix ans, fait aujourd’hui l’objet d’une évaluation par la Cour des comptes. Dans un rapport publié le 29 novembre, les sages saluent un succès industriel réalisé dans les délais impartis et pour un coût maîtrisé, tout en pointant des résultats mitigés sur le volet consommation par exemple.

Un déploiement moins coûteux que prévu

Avec 34 millions de compteurs installés dans les foyers et les petites entreprises, le programme Linky est une prouesse logistique et financière. Enedis a réussi à respecter les échéances et à contenir les coûts à 4,6 milliards d’euros, soit 18 % de moins que prévu initialement. Cette réduction aurait été obtenue grâce à une bonne planification et à des innovations dans le processus de déploiement.

Les gains financiers sont également notables pour Enedis, qui a économisé jusque-là 700 millions d’euros grâce aux relevés à distance et un milliard d’euros pour les interventions techniques, devenues pour la plupart téléopérables.

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Pour le consommateur, les économies promises n’ont pas encore été atteintes

Mais le bilan de la Cour des comptes n’est pas tout blanc : les économies espérées pour les consommateurs, estimées à 9,7 milliards d’euros, tardent à se matérialiser. Les gains attendus de 2 milliards d’euros grâce à une meilleure maîtrise de la consommation n’ont pas été au rendez-vous. Malgré un accès amélioré aux données de consommation, les habitudes des particuliers peinent à changer, comme le décalage la nuit du chauffage du ballon d’eau chaude.

De même, le volet commercial n’a pas tenu ses promesses. Les offres attendues des fournisseurs d’électricité, comme les heures creuses solaires ou éoliennes, se heurtent à la préférence des consommateurs pour des tarifs fixes ou prévisibles, comme les tarifs réglementés. Par ailleurs, les pertes liées à la fraude n’ont pas significativement diminué, bien que la détection des fraudes ait été facilitée et que la recrudescence soit un phénomène européen.

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Les indéniables avantages du compteur Linky

Le système Linky apporte toutefois des avantages substantiels au fonctionnement du réseau. La collecte en temps réel des données de consommation améliore la gestion de l’équilibre entre offre et demande, réduisant les coûts pour les producteurs et les fournisseurs d’électricité. La Cour évalue ces économies à un milliard d’euros entre 2021 et 2024, puis à 350 millions d’euros par an jusqu’en 2028.

Cependant, des interrogations subsistent concernant le financement de ce programme. La Cour critique le taux de rémunération jugé trop généreux accordé à Enedis par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui pourrait à terme alourdir la facture des consommateurs.

Malgré ses limites, le compteur Linky semble avoir contribué à apaiser la relation client-fournisseur. Les réclamations des utilisateurs équipés ont significativement diminué, grâce notamment à une facturation plus précise et à des économies de temps pour les interventions. Les récalcitrants à l’adoption du Linky devront, eux, s’acquitter d’un forfait pour relève manuelle.

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Chauffage au bois : aides et subventions, ce qui change en 2025

Le chauffage au bois permet de produire de la chaleur à partir de ressources locales (les forêts françaises sont relativement bien portantes), renouvelables et en principe neutres en carbone – même si ce point fait l’objet de nuances. La conversion d’un système de chauffage aux énergies fossiles vers le bois implique toutefois des coûts significatifs, que les aides publiques peuvent considérablement réduire. Ces aides sont nombreuses et complexes, et changent souvent ; nous faisons sur les évolutions prévues en 2025.

Pour commencer, présentons les conditions nécessaires pour bénéficier des aides financières. Tout d’abord, l’appareil de chauffage au bois doit montrer une bonne performance environnementale ; pour ce faire, il doit bénéficier du label Flamme verte, un label lancé en 2010 par l’Ademe (Agence de la transition énergétique), ou afficher une performance égale ou supérieure. En deuxième lieu, l’installation doit être réalisée par un professionnel RGE (Reconnu garant de l’environnement).

Ces conditions ouvrent plusieurs types d’aides, sous trois formes : MaPrimeRénov’, les Certificats d’économie d’énergie (CEE) et sa bonification (le Coup de pouce chauffage), l’éco-prêt à taux zéro et enfin les autres aides (notamment locales).

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🪵 MaPrimeRénov’ : incertitudes pour 2025

MaPrimeRénov’ est une subvention versée par l’Anah (Agence nationale de l’habitat). Mise en place au 1ᵉʳ janvier 2020, il s’agit aujourd’hui d’une des principales aides à la rénovation énergétique de logements construits depuis au moins 15 ans. Depuis 2024, MaPrimeRénov a évolué, et est déclinée, pour le logement individuel, sous la forme de deux parcours : le « Parcours par geste » (destiné à des travaux limités), et le « Parcours accompagné » (destiné aux rénovations dites « d’ampleur », c’est-à-dire permettant de gagner deux classes énergétiques).

En ce qui concerne le bois énergie et le parcours par geste, la liste des appareils concernés par les aides font l’objet d’une liste définie par le gouvernement : poêle et cuisinière à bûches, poêles et cuisinière à granulés, chaudière bois à alimentation manuelle ou automatique, foyer fermé et insert à bûches ou à granulés. Le montant de la subvention est notamment dépendant de conditions de ressources et du nombre de personnes qui constituent le ménage (conduisant à un classement par couleurs, par ordre de revenu croissant : bleu, jaune, violet et rose). Selon les revenus et la nature chauffage au bois installé, les subventions peuvent aller aujourd’hui de 600 € à 7 000 €.

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En cette fin 2024, le gouvernement Barnier a annoncé de sévères réductions du budget de MaPrimeRénov’. Toutefois, si l’on en croit les propos des ministres, cet ajustement de budget est une adaptation à l’usage, et elle ne devrait donc pas affecter l’enveloppe réellement utilisée en pratique. Ainsi, les règles d’attribution des subventions pour les subventions MaPrimeRénov’ par geste devraient être sensiblement identiques en 2025, par rapport à fin 2024. Il est difficile d’être tout à fait affirmatif sur les modalités qui seront définitivement retenues l’année prochaine.

🪵 Les certificats d’économie d’énergie (CEE) en 2025

Ces certificats sont des aides financières proposées par les fournisseurs d’énergie pour des travaux de rénovation énergétiques ; tous les fournisseurs d’énergie sont concernés : électricité, gaz, GPL, fioul domestique, chaleur et froid. Ces aides sont définies par décrets, au cours de cycles de quatre ans. Le régime applicable aujourd’hui est celui dit « P5 », c’est-à-dire la cinquième période. Il couvre la période allant du 1ᵉʳ janvier 2022 jusqu’à fin 2025.

Les CEE sont destinées aux propriétaires ou locataires d’une maison individuelle construite depuis plus de 2 ans. Leur montant est dépendant des fournisseurs d’énergie et peuvent dépendre des revenus ; il est donc recommandé de mettre en concurrence plusieurs fournisseurs. Ces primes sont cumulables avec MaPrimeRénov’. Le gouvernement décrit les conditions d’octroi sur une page dédiée. En ce qui concerne le chauffage au bois, les CEE peuvent être octroyés pour l’installation d’une chaudière biomasse individuelle ou d’un appareil indépendant de chauffage au bois (poêle, foyer fermé ou insert, cuisinière).

Les CEE sont applicables jusqu’à fin 2025, elles ne devraient donc pas changer entre 2024 et 2025.

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🪵 La prime coup de pouce énergie en 2025

La prime Coup de pouce est une bonification des CEE et elle s’applique pour le remplacement d’une vieille chaudière au charbon, fioul ou gaz par une chaudière biomasse performante, ou un équipement indépendant de chauffage au charbon par un appareil de chauffage au bois dit très performant. Son montant est au minimum de 4 000 € dans le premier cas, et de 800 € dans le second cas ; le montant définitif dépend du niveau de revenus du ménage, et est destinée aux propriétaires ou locataires d’une maison individuelle construite depuis plus de 2 ans. Les opérations doivent être engagées avant le 31 décembre 2025 et achevés au plus tard le 31 décembre 2026.

Les conditions d’application de cette prime sont détaillées par le gouvernement, mais il est à noter que les pages officielles sont en cours de mise à jour à la suite de la publication de l’arrêté du 18 novembre 2024 ; ce nouvel arrêté ne semble pas toutefois concerner le chauffage au bois.

Note : la prime Coup de boost Fioul, qui s’appliquait au remplacement d’une chaudière au fioul par un système plus performant n’est plus applicable depuis le 30 juin 2023.

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🪵 Les autres aides

Un chantier de rénovation énergétique bénéficie d’un taux de TVA réduit, à savoir 5,5 %. À ce jour, cet avantage n’est pas remis en cause par le gouvernement. À noter que le dispositif des chèques énergie, destiné à aider les ménages modestes à faire face à la flambée des prix des combustibles en 2022, a pris fin le 31 mai 2023.

Enfin, certaines collectivités territoriales peuvent distribuer des aides locales, par exemple, pour financer le remplacement d’un vieux chauffage au bois par un système plus moderne.

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Bientôt des centrales solaires aériennes accrochées à des ballons d’hélium ?

Certains ont imaginé monter des panneaux solaires sur des cerfs-volants. Aujourd’hui, des chercheurs présentent un ballon photovoltaïque gonflé à l’hélium qui pourrait aider à alimenter en électricité surtout les régions reculées.

Certaines régions du monde ne sont pas les plus adaptées à la production d’énergie solaire. Les régions du nord, par exemple, où de la neige peut se déposer sur les panneaux photovoltaïques. C’est notamment pour contourner ce problème que des chercheurs de l’université de Mälardalen, en Suède, soutenus par d’autres en Chine, ont développé une solution innovante : le balloon-integrated photovoltaic system (BIPVS).

Le ballon — qui ressemble plus à un dôme — est rempli d’un mélange d’air et d’hélium qui permet de l’envoyer dans les airs. Juste assez haut pour l’affranchir de l’ombre des arbres et des bâtiments. Constitué d’un matériau transparent, le ballon capte la lumière du soleil qui lui arrive de toutes les directions et commence à la concentrer. Le socle du dôme est, quant à lui, composé d’un matériau réellement conçu pour concentrer cette lumière afin de limiter la taille de la cellule solaire à suspendre en dessous sans sacrifier l’efficacité de l’ensemble.

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Des ballons qui produisent de l’électricité en altitude

Installées sur le socle du ballon, les cellules photovoltaïques en tellurure de cadmium (CdTe) à couche mince sont protégées de la pluie, de la neige, du grésil ou encore de la grêle. Et les chercheurs ont ajouté au système des modules de stockage et de contrôle pour gérer le flux d’énergie. Le tout est stabilisé grâce à 4 câbles. Mais aussi, relié au sol par un câble électrique.

En cas de surexposition au soleil, le ballon est équipé d’un système d’échappement qui permet d’éviter les surpressions. Il peut également automatiquement atterrir lorsque la météo se gâte. Pour éviter les dommages. Lorsque les températures sont trop basses — et le rayonnement solaire trop faible —, les chercheurs conseillent de maintenir le BIPVS au sol.

Illustration du concept issue de l’étude.

Pour évaluer l’efficacité que leur balloon-integrated photovoltaic system pourrait avoir dans 5 grandes villes du monde — Vasteras (Suède), Vancouver (Canada), New York (États-Unis), Shanghai (Chine) et Hong Kong (Chine) —, les chercheurs ont utilisé des simulations. Ils ont aussi mené quelques tests réels. Et ils rapportent que la production mensuelle moyenne — pendant les mois de production effective, soit en dehors du plus fort de l’hiver — d’un de leurs ballons se situe entre 3,3 et 4,2 gigawattheures (GWh) d’électricité. Au total, sur sa durée de vie, elle se situe entre 480 et 710 GWh. Les chercheurs notent également que plusieurs ballons pourraient être envoyés dans les airs pour générer autant d’énergie que nécessaire pour un site donné.

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Les raffineries de pétrole plus polluantes que les centrales nucléaires en France ?

La raffinerie de Donges vient de subir son troisième incident notable en moins de deux ans, avec la fuite de 15 m³ de pétrole qui se sont déversés dans la Loire. Cette situation, commune à de nombreuses raffineries françaises, pose question sur l’avenir de ces installations et leur rôle dans la transition énergétique. 

C’est aux alentours de 23 heures, que des techniciens de la raffinerie de Donges ont constaté, le 23 novembre dernier, une importante fuite de pétrole brut au niveau de l’appontement n° 6. Au total, près de 15 000 litres se sont déversés dans la Loire, irisant 500 m² de surface.

Selon les autorités, qui sont parvenues à contenir partiellement le pétrole grâce à un système de double confinement, les eaux irisées « devraient en partie se disperser naturellement et se reporter, par l’action du vent, sur les berges ». Néanmoins, cette situation interroge. En l’espace de deux ans, c’est la troisième fois qu’un incident majeur touche la troisième raffinerie française, qui traite chaque année 11 millions de tonnes de pétrole. En février dernier, l’ensemble de la raffinerie avait été mise à l’arrêt pour réaliser des réparations consécutives à des problèmes de corrosion. Surtout, en décembre 2022, une fuite avait provoqué l’écoulement de presque 800 000 litres de naphta. Cet accident aura causé une pollution au benzène sur le sud de la ville de Donges pendant 4 jours. Il aura également fallu excaver pas moins de 11 000 tonnes de terre au niveau de la fuite pour dépolluer le site.

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Des dégâts environnementaux réguliers

La raffinerie de Donges n’est pas le seul théâtre d’accidents dans l’industrie pétrolière française. Sur les dix dernières années, on peut citer de nombreux incidents relatifs à des sites similaires. À Feyzin, par exemple, une fuite d’hydrocarbures a entraîné un incendie en 2021. L’année suivante, un court-circuit a même provoqué un départ d’incendie, et entraîné l’arrêt du site.

Dans le Nord, la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine a connu une fuite de propane en novembre 2023, puis un incendie en mars 2024. De manière générale, les fuites de pétrole issues de problèmes techniques sur les sites industriels pétroliers sont régulières, en témoigne la libération de 2 millions de litres de pétrole brut dans la réserve naturelle du Crau près de Fos-sur-Mer, suite à une négligence de l’entretien du pipeline SPSE. Ce type d’évènement inquiète tant du point de vue de la sécurité que du point de vue environnemental.

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Pour expliquer ces évènements, d’éventuels problèmes de maintenance ou d’entorses à la sécurité sont souvent écartés par les principaux intéressés. Néanmoins, les professionnels du secteur, et en particulier les représentants du personnel, dénoncent un vaste processus désinvestissement industriel.

De fait, les raffineries font face à un contexte beaucoup moins favorable que par le passé. La demande de produits pétroliers est en recul avec la perte de vitesse du chauffage au fioul et l’électrification progressive des moyens de transports. En parallèle, le coût de l’énergie nécessaire au fonctionnement des raffineries ne fait, lui, que d’augmenter.

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Investir dans la modernisation des installations, ou accélérer la transition ?

Dans ce contexte, difficile, pour les industriels, de trouver des financements nécessaires à la modernisation des installations. Seule une conversion, à terme, de ces raffineries en bioraffineries permettrait de maintenir ces équipements en place. C’est, par exemple, ce qui a été décidé pour la raffinerie de La Mède, située dans les Bouches-du-Rhône. Mise en service en 1935, celle-ci a été convertie pour permettre la production de biogazole et de biojet.

D’un point de vue plus global, il apparaît aujourd’hui de plus en plus cohérent d’encourager le déploiement massif de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable et de nouvelles centrales nucléaires, pour permettre la fermeture de ces équipements vieillissants, et en finir avec les risques associés. Reste cependant la question de notre souveraineté concernant la production de produits pétroliers non énergétiques, comme les molécules utilisées pour l’élaboration de médicaments, les matériaux plastiques, polymères, etc.

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Batterie externe USB-C de grande capacité : notre sélection des modèles les plus performants

Dans les transports ou pendant une longue randonnée, la batterie USB externe est devenue un accessoire incontournable du technophile nomade et du travailleur connecté. Voici notre sélection de 3 modèles bien différents…

La batterie externe USB est un petit accessoire nomade bien pratique pour étendre l’autonomie d’un smartphone, d’une tablette, d’une console ou d’un ordinateur portable lorsque l’on se déplace pendant longtemps loin d’une prise de courant (transports, randonnée…). D’ailleurs, en parlant de transport, faites attention si vous prenez l’avion. Elles ne sont autorisées qu’en cabine (interdite en soute) et chaque voyageur ne peut emporter plus de deux batteries, dans une limite totale de 27 000 mAh.

À la maison, pensez aussi à la batterie externe en cas de besoin ponctuel loin d’une prise de courant, par exemple pour éviter de sortir une grande rallonge pour alimenter une enceinte portable à l’autre bout du jardin.

Capacité annoncée et capacité réelle

Mieux vaut opter pour un modèle qui présente au moins un connecteur USB-C, aujourd’hui la norme, et bien pratique pour sa circulation bidirectionnelle (il permet généralement de recharger la batterie externe ou de recharger l’appareil qui y est connecté).
Quant à la capacité de la batterie, elle dépendra de vos besoins, les capacités les plus classiques étant celles de 5 000, 10 000, 15 000, 20 000 mAh. Seules les batteries de plus de 10 000 mAh permettent de charger au moins deux fois un gros smartphone. En plus de la capacité, prenez également garde à la puissance maximale proposée. Cette dernière doit correspondre a minima à la puissance de votre appareil nomade le plus puissant. En dessous, certains appareils passent en charge lente, tandis que d’autres refusent de se charger (particulièrement certains ordinateurs portables).

Autre point qui doit retenir votre attention : il ne suffit pas de diviser la capacité de la batterie externe par celle de l’appareil pour connaître le nombre de charges. Il faut tenir compte du rendement du processus de charge qui dissipe une partie de l’énergie sous forme de chaleur. Ainsi, on estime qu’une batterie externe ne fournit qu’environ 85 % de sa capacité norminale à la recharge externe. Par exemple, on ne pourra exploiter réellement que 17 000 mAh d’une batterie de 20 000 mAh (20 000 × 0,85), ce qui permet de recharger environ 4,25 fois (17 000 / 4 000 mAh) un grand smartphone de type Galaxy S20 (batterie de 4 000 mAh).

En avion : pas plus de deux batteries par voyageur, capacité maximale totale de 27 000 mAh et interdiction en soute © Valentin Lebrun / Révolution Énergétique

Varta Power Bank Energy 20 000 : grosse autonomie et nombreux connecteurs

Idéale pour technophiles nomades, la batterie externe Power Bank Energy 20000 du spécialiste Varta peut recharger jusqu’à 3 appareils simultanément. Elle dispose pour cela de deux ports USB-A pour recevoir n’importe quel câble adaptateur, et d’un port USB Type C bidirectionnel, utilisable à la fois pour recharger un appareil récent ou pour recharger la batterie elle-même (qui peut aussi se recharger via un connecteur Micro-USB indépendant). Notez qu’elle peut se recharger pendant qu’elle charge un appareil. Et pour connaître son niveau de charge, il suffit de regarder les 4 leds qui indiquent le niveau d’autonomie.

Sa forte capacité de 20 000 mAh est évidemment un atout lors des longs déplacements loin d’une prise de courant. Elle peut ainsi recharger environ cinq fois un smartphone de type Samsung Galaxy S20, et elle le fera vite, puisque son port USB-C assure jusqu’à 3 A en sortie.
Ce modèle se décline aussi en capacités de 5 000, 10 000 et 15 000 mAh.

  • Capacité : 20 000 mAh (à 3,7 V)
  • Dimensions : 7,9 × 15,7 × 2,2 cm
  • Poids : 435 g

Xiaomi Power Bank 33W Pocket Edition Pro : petite et pratique

Spécialiste des appareils électroniques mobiles, et donc des batteries qui vont avec, le constructeur chinois Xiaomi (prononcez “Chiaomi”, ça fait toujours savant en soirée) propose à son catalogue plusieurs batteries externes, dont cette petite Power Bank 33W. Petite, mais bien conçue. Elle se limite à deux ports (un USB-A et un USB-C), mais qui sont utilisables simultanément. L’USB-C (compatible charge rapide à 3 A) est aussi utilisé pour la recharge de la batterie. Et pour recharger un appareil USB-C en même temps que la recharge de la batterie, le câble de recharge livré est fort bien conçu, puisqu’il intègre un adaptateur USB-C vers USB-A qui laisse la liberté de recharger la Power Bank 33W tout en disposant d’un câble USB-C pour un appareil externe.

On apprécie également le bouton et les témoins lumineux de charge particulièrement bien intégrés et le design épuré de l’ensemble. Attention, sa capacité de 10 000 mAh ne permet de recharger qu’une fois et demie un gros smartphone, ce qui s’avère déjà pas mal, mais elle sera beaucoup moins efficace avec de gros appareils (console portable, ordinateur portable…).
Notez que la Xiaomi Power Bank 33W Pocket Edition Pro se décline en bleu et en blanc.

  • Capacité réelle : 10 000 mAh (à 3,7 V)
  • Dimensions : 10,5 × 5,6 × 2,6 cm
  • Poids : 212 g

Baseus Batterie Externe 22,5 W 20 000 mAh : avec affichage numérique

En plus de proposer 3 sorties USB (deux Type A et une Type C) pour la recharge des appareils, la batterie externe Baseus 22,5 W est dotée d’un afficheur numérique qui permet de savoir si elle se recharge, si elle recharge un appareil, et à quelle vitesse elle le recharge. Pratique pour savoir si elle fonctionne en mode normal (5 W), rapide (15 W) ou très rapide (22,5 W). Cet afficheur indique également l’autonomie disponible. Si vous comptez quatre ports sur cette batterie, c’est parce que le quatrième (le Micro-USB) sert à la recharger. Le port USB-C est quant à lui bidirectionnel et permet également de recharger la batterie.

Enfin, elle se présente dans un solide boîtier en aluminium qui la rend robuste, mais alourdit sans doute un peu l’ensemble pour approcher le demi-kilogramme.

  • Capacité : 20 000 mAh (à 3,7 V)
  • Dimensions : 19,9 × 11,1 × 3,9 cm
  • Poids : 480 g

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Beem On : voici comment on a installé cette station solaire en 15 minutes !

Avec sa Beem On, le fabricant français Beem propose une station solaire clé en main très simple d’installation. Nous allons la tester sur plusieurs mois et, en attendant notre verdict final, nous ne pouvions pas nous empêcher de partager notre ressenti sur la mise en place enfantine de cette solution.

Ce n’est pas la première fois que nous testons un produit de la marque française Beem sur Révolution Énergétique. Par exemple, nous avions déjà réalisé un test complet du Beem Kit, un autre système prêt à poser. Avec le Beem On, Beem va encore plus loin en proposant un dispositif solaire encore plus intuitif. Conçu et assemblé à Nantes, ce kit reflète un savoir-faire local.

Le concept est simple : un panneau solaire de 460 Wc, prêt à brancher sur une simple prise électrique. Grâce à son support inclinable, le panneau peut être posé sur le sol, fixé à un mur ou même installé sur un toit de cabanon. Le kit de départ, modulable, peut accueillir jusqu’à six panneaux pour une puissance totale de 2760 Wc.

Des caractéristiques techniques robustes

Le panneau est équipé de cellules monocristallines TOPcon bifaciales, protégées par un verre trempé de 2 mm et encadrées d’aluminium anodisé. Beem garantit 80 % de la puissance nominale sur 25 ans, un gage de qualité et de durabilité.

Attention au transport, cependant : le carton du Beem On est volumineux (2 m × 1,3 m) et pèse environ 35 kg. Mieux vaut opter pour une livraison à domicile. De notre côté, nous avons utilisé les galeries d’une Tesla Model Y pour acheminer le kit jusqu’au lieu de test. Petite déception : impossible de brancher le kit sur la voiture pour la recharger pendant le trajet.

Une installation ultra-simple, même pour les débutants

Trêve de plaisanterie, si le carton est imposant, bonne nouvelle : le support du panneau est déjà pré-monté, et les câbles des deux parties du panneau sont branchés au micro-onduleur Hoymiles HMS-400BM inclus.

Nous avons choisi de tester le kit sur une terrasse en bois, l’installation la plus simple. Après avoir extrait le matériel du carton, il suffit de placer le panneau, de régler l’inclinaison (30°, 40° ou 45°), puis de visser le micro-onduleur derrière le panneau et d’y connecter le câble d’alimentation.

Là, il convient alors de choisir la méthode de fixation pour assurer un parfait maintient au sol en cas de coup de vent. Le support peut ainsi être vissé au sol ou lesté. Nous avons opté pour cette seconde solution qui nécessite simplement de fixer, via deux vis, de petites palettes en métal. Quelques parpaings plus loin, voilà notre kit solaire parfaitement ancré.

Il ne reste alors plus qu’à brancher le boîtier Beem Box fixé au câble de 10 m (des rallonges sont proposées en option si la longueur est insuffisante) sur une prise de courant extérieure classique et de fixer ce petit boîtier blanc au mur au besoin (vis et cheville fournies). Et voilà, le système entre dès à présent en production et vous délivre gratuitement de l’énergie ! L’opération nous auras pris moins de 15 minutes, déballage du carton compris.

C’est diablement simple et à la portée de tous. Le montage sur mur sera nécessairement un peu plus long, mais toujours aussi simple. L’opération nécessite seulement de percer quelques trous afin de fixer le kit avec des vis et chevilles adaptées.

Une application pour suivre la production

Une fois le kit branché, il faut installer l’application Beem sur votre smartphone (Android ou iOS). Là encore, le processus est fluide : création d’un compte, scan du QR code au dos de la Beem Box, connexion au wifi et c’est tout.

L’application demande ensuite des informations sur l’emplacement et l’orientation du panneau. Petite frustration : l’absence d’un outil d’aide au positionnement basé sur la réalité augmentée, par exemple, qui aurait permis d’optimiser l’inclinaison pour un rendement maximal.

Une fois l’installation terminée, l’application affiche les données de production énergétique. En associant le kit au compteur Linky, vous pouvez également suivre votre consommation globale, directement depuis l’interface.

L’avis de Révolution Énergétique

Le Beem On est une solution solaire vraiment clé en main. Sans déclaration de travaux ni abonnement spécifique, il offre une simplicité qui séduira les novices en énergie solaire. Nous reviendrons dans quelques mois avec un test complet pour vous donner notre avis sur ses performances et son application. Stay tuned !

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