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☕️ Contrôle parental : l’iPhone 16 épinglé par l’ANFR, Apple corrige le tir

La loi n° 2022 - 300 du 2 mars 2022 renforce le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet (lire notre interview du député Bruno Studer, rapporteur du texte), mais les décrets d’application ont joué la carte du service minimum.

Quoi qu’il en soit, depuis le 13 juillet 2024, le contrôle parental est obligatoire sur tous les appareils connectés. C’est l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui est « chargée de faire respecter les exigences de la loi ». Elle a déjà annoncé qu’elle veillerait au grain.

Dans le cadre de cette mission, l’Agence a contrôlé l’iPhone 16 d’Apple : « Les analyses ont mis en évidence que, dans certains cas d’usage concernant les mineurs de plus de 15 ans, l’appareil ne respectait pas l’exigence réglementaire consistant à proposer l’activation du dispositif de contrôle parental lors de la première mise en service de l’équipement ».

Apple a été mis en demeure de corriger le tir. Le fabricant a pris des mesures correctives « et a diffusé, le 15 septembre 2025, dans sa mise à jour iOS 26, le correctif nécessaire à l’équipement iPhone 16 ». Comme pour les mises en demeure sur le DAS en cas d’expositions trop importantes aux ondes, l’ANFR vérifie l’efficacité des correctifs.

« Les évolutions permettent désormais une activation du contrôle parental lors de l’initialisation de l’équipement, ce qui met fin à la non-conformité identifiée. Les évolutions intégrées à iOS 26 corrigent le défaut constaté sur l’équipement iPhone 16 et devraient également bénéficier aux autres modèles utilisant iOS 26 », ajoute l’Agence nationale des fréquences.

Il y a deux ans, Apple et l’ANFR avaient fait une passe d’armes autour de l’iPhone 12 et d’un DAS trop élevé (niveau d’exposition aux ondes). Le smartphone avait été interdit à la vente avant qu’un correctif ne soit déployé. L’affaire était remontée jusqu’à la Commission européenne, qui avait confirmé que « la mesure prise par la France […] portant sur le retrait du marché de l’iPhone 12 A2403 fabriqué par Apple Inc., est justifiée ». Cette fois-ci, la situation semble moins tendue.

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☕️ Contrôle parental : l’iPhone 16 épinglé par l’ANFR, Apple corrige le tir

La loi n° 2022 - 300 du 2 mars 2022 renforce le contrôle parental sur les moyens d’accès à internet (lire notre interview du député Bruno Studer, rapporteur du texte), mais les décrets d’application ont joué la carte du service minimum.

Quoi qu’il en soit, depuis le 13 juillet 2024, le contrôle parental est obligatoire sur tous les appareils connectés. C’est l’Agence nationale des fréquences (ANFR) qui est « chargée de faire respecter les exigences de la loi ». Elle a déjà annoncé qu’elle veillerait au grain.

Dans le cadre de cette mission, l’Agence a contrôlé l’iPhone 16 d’Apple : « Les analyses ont mis en évidence que, dans certains cas d’usage concernant les mineurs de plus de 15 ans, l’appareil ne respectait pas l’exigence réglementaire consistant à proposer l’activation du dispositif de contrôle parental lors de la première mise en service de l’équipement ».

Apple a été mis en demeure de corriger le tir. Le fabricant a pris des mesures correctives « et a diffusé, le 15 septembre 2025, dans sa mise à jour iOS 26, le correctif nécessaire à l’équipement iPhone 16 ». Comme pour les mises en demeure sur le DAS en cas d’expositions trop importantes aux ondes, l’ANFR vérifie l’efficacité des correctifs.

« Les évolutions permettent désormais une activation du contrôle parental lors de l’initialisation de l’équipement, ce qui met fin à la non-conformité identifiée. Les évolutions intégrées à iOS 26 corrigent le défaut constaté sur l’équipement iPhone 16 et devraient également bénéficier aux autres modèles utilisant iOS 26 », ajoute l’Agence nationale des fréquences.

Il y a deux ans, Apple et l’ANFR avaient fait une passe d’armes autour de l’iPhone 12 et d’un DAS trop élevé (niveau d’exposition aux ondes). Le smartphone avait été interdit à la vente avant qu’un correctif ne soit déployé. L’affaire était remontée jusqu’à la Commission européenne, qui avait confirmé que « la mesure prise par la France […] portant sur le retrait du marché de l’iPhone 12 A2403 fabriqué par Apple Inc., est justifiée ». Cette fois-ci, la situation semble moins tendue.

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Du phishing ciblé directement dans votre boite aux lettres physique, le cas Ledger

Ne pas prendre sa sécurité à la le(d)ger
Du phishing ciblé directement dans votre boite aux lettres physique, le cas Ledger

Des clients Ledger font de nouveau face à des tentatives de phishing, envoyées directement dans leur boite aux lettres. Un QR code renvoie vers un faux site, qui reprend les codes de Ledger et même des éléments graphiques directement sur son site. Le but ? Dérober votre phrase de récupération. Cette histoire rappelle qu’il faut toujours être prudent, aussi bien dans le monde virtuel que physique.

Les fuites de données personnelles sont extrêmement nombreuses en France ces derniers mois, voire années. Il faut avoir beaucoup de chance pour passer entre les gouttes. Les risques sont toujours un peu les mêmes : des tentatives de phishing pour récupérer encore plus d’informations sur vous, des mots de passe, des identifiants, etc. Dans le cas de fuite de données bancaires avec des RIB/IBAN, il faut également surveiller de près ses comptes.

Du phishing livré directement chez vous, par La Poste

Les attaques se déplacent désormais du monde numérique au monde physique. Les courriers papier sont envoyés en plus des hordes d’emails pour essayer de toucher de nouvelles cibles. Le phénomène n’est pas nouveau, mais un lecteur nous signale avoir reçu un faux courrier postal à son adresse – dans une enveloppe à fenêtre, sans précision de l’expéditeur, mais avec un « joli timbre » comme ceux vendus en bureaux de poste, pas un affranchissement imprimé par une entreprise.

La lettre se fait passer pour une communication de Ledger rappelant que « Transaction Check deviendra bientôt un élément obligatoire de Ledger Live ». C’est évidemment faux, mais nous avons quand meme regardé ce qu’il se cache derrière.


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Singapore Orders Apple, Google To Prevent Government Spoofing on Messaging Platforms

An anonymous reader shares a report: Singapore's police have ordered Apple and Google to prevent the spoofing of government agencies on their messaging platforms, the home affairs ministry said on Tuesday. The order under the nation's Online Criminal Harms Act came after the police observed scams on Apple's iMessage and Google Messages purporting to be from companies such as the local postal service SingPost. While government agencies have registered with a local SMS registry so only they can send messages with the "gov.sg" name, this does not currently apply to the iMessage and Google Messages platforms.

Read more of this story at Slashdot.

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AGON By AOC CS24A : 610 Hz pour mieux camper ?

Dans l’univers du gaming compétitif, la vitesse d’affichage peut faire toute la différence, et AGON by AOC semble bien décidé à repousser les limites avec le CS24A. Fruit d’un partenariat avec Counter-Strike 2, ce moniteur se présente comme une véritable arme de précision taillée pour les joueurs e-sport. Son objectif ? Offrir la fluidité la plus extrême du marché grâce à une dalle FHD de type TN capable d’atteindre une fréquence vertigineuse de 610 Hz. Côté performances, l’écran prend en charge l’Adaptive Sync ainsi que la compatibilité NVIDIA G-Sync, assurant une expérience sans déchirures ni saccades. Il couvre 16,7 millions de couleurs, affiche un taux de contraste de 1000:1 et peut atteindre une luminosité maximale de 500 cd/m². Certifié HDR 400, il promet des images plus dynamiques et un rendu plus précis, même dans les scènes les plus lumineuses. La réactivité n’est pas en reste avec un temps de réponse annoncé de 0,3 ms en MPRT et de 0,5 ms en GtG, des valeurs pensées pour les réflexes les plus affûtés. Proposé à 700 €, le CS24A s’adresse clairement aux joueurs compétitifs qui recherchent une performance brute avant tout. Reste maintenant à vérifier si cette débauche de chiffres se traduit réellement par un avantage concret en jeu.
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AYANEO Pocket Vert : une autre Gameboy-like sous Android

Nous n’avons toujours pas le détail de cette console Pocket Vert un peu particulière. Pas assez d’infos du moins pour se forger un avis complet mais quelques éléments rassemblés et des précisions techniques qui ont été égrenées au fil des mois. Une pratique habituelle du serial développeur qu’est Ayaneo.

AYANEO Pocket Vert

On sait par exemple que le châssis de cette console AYANEO Pocket Vert sera entièrement en métal avec une feuille de verre posée par-dessus la face supérieure. Cela propose un aspect très classe à la machine mais semble contraindre quelque peu ses contrôles avec une croix directionnelle et des boutons comme engoncés dans la surcouche de verre. Difficile de voir a priori si la jouabilité sera ici aussi exemplaire qu’avec la Gameboy d’origine. L’ensemble des boutons sera paramétrable promet AYAneo, de telle sorte que l’on puisse configurer ses contrôles préférés pour chaque jeu.

La AYANEO Pocket Vert annonce un écran exceptionnel. La diagonale est classique avec un écran de 3.5″ mais il s’agit d’une dalle LTPS en 1600 x 1400 pixels. Un ratio assez fou de 615 pixels par pouce et une luminosité de 450 nits pour faire face à la lumière extérieure. Des spécifications impressionnantes même si elles peuvent faire un peu peur. En effet il faudra alimenter ces pixels à la fois en énergie et en données. Ce qui pourrait impacter l’autonomie de la solution. 

C’est tout de même beaucoup plus de pixels que pour la Gameboy d’origine. sans parler de la technologie d’écran embarquée qui permettait à Nintendo de ne pas trop tirer sur les piles. Une batterie de 6000 mAh est pressentie dans l’objet sans que l’on sache vraiment combien d’heures de jeu, elle apportera. Elle serait accompagnée par un SoC et des composants internes qui n’ont pas encore été révélés. On sait que l’engin tournera sous Android sans avoir d’informations sur la version embarquée pour le moment. L’ajout d’oïes de dissipation de chaleur à l’arrière comme au*dessus de la petite console laisse supposer une puce assez performante.

AYANEO Pocket Vert

La Pocket Vert cache de petites surprises ergonomiques

Parmi les informations annoncées comme sûres par la marque, une recharge en USB Type-C, des dimensions de 14.3 cm de haut pour 8.64 cm de large et 2.05 cm d’épaisseur, quatre gâchettes à l’arrière et… quelques surprises.

La Pocket Vert cache en effet sur sa face avant une sorte de pavé tactile. La zone libre entre les contrôles et les boutons du bas agit en effet comme une surface capacitive. Ce qui permettra de piloter un curseur sur le système Android à l’écran. Une bonne idée qui permettra un contrôle fin dans un affichage de ce niveau. Les menus et options des différents émulateurs pouvant être difficiles à manipuler en 1600 x 1400 pixels.

Une molette sur le côté de la pocket Vert agira comme un « Jog-dial » pour ceux qui ont connu les machines de Sony. Ce sera un moyen de navigation classique en tournant la molette dans un sens ou dans l’autre pour piloter le son. Un appui assurera la mise en pause. Mais un appui long permettra de réveiller un menu en surcouche avec les différents outils de contrôle de la console.

Trois coloris sont attendus avec du blanc, du noir et un bordeaux-rouge assez original. Pas de date ni de prix annoncés. L’engin sera probablement proposé en 2026.

La marque AYANeo continue d’annoncer des solutions en série, remplaçant sans cesse ses modèles par de nouveaux. Sur le papier c’est une créativité formidable mais dans le cas des solutions Android, cela me fait toujours un peu peur. Je n’ai pas l’impression que la marque soit la plus prolixe en termes de mises à jour techniques de ses systèmes Android. Plutôt que chaque nouveau projet châsse l’autre. Cette nouvelle console ne sera assurément pas un produit « premier prix ». Avoir l’assurance de mises à jour de son système dans le temps serait assurément une bonne idée pour rassurer les clients éventuels.

AYANEO Pocket Vert : une autre Gameboy-like sous Android © MiniMachines.net. 2025

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Psychoses induites par IA : le défi de sortir les internautes de leur « spirale » mentale

Spirale infernale
Psychoses induites par IA : le défi de sortir les internautes de leur « spirale » mentale

Pour faire face aux psychoses générées chez certaines internautes par l’usage d’IA, des internautes canadiens et états-uniens s’organisent.

Comment faire face aux psychoses générées par l’utilisation intensive d’outils d’intelligence artificielle générative ? Alors que les plaintes pour incitation au suicide contre les constructeurs de ChatGPT, Gemini ou Replika s’accumulent, déposées par les proches de personnes qui se sont donné la mort après de longs échanges avec les robots conversationnels, la question se pose de manière toujours plus urgente.

En ligne, et depuis les États-Unis et le Canada, un groupe informel s’est construit en quelques mois pour apporter des réponses, aussi bien aux personnes victimes de ces fantasmes alimentés par les machines génératives que pour leurs proches. Son nom : « groupe de soutien Spirale » (Spiral Support Group), en référence aux « spirales » d’échanges dans lesquelles tombent certains internautes (le terme a émergé au creux des échanges en ligne, sur divers forums ou subreddit). En quelques mois, le groupe de soutien s’est formalisé, pour être administré par la récente ONG canadienne The Human Line Project, dont nous avions déjà parlé dans un précédent article.

Un serveur Discord pour « spiralers » et proches de « spiralers »

À l’origine, le groupe a été créé par quatre personnes, dont Allan Brooks, un Canadien lui-même tombé dans une spirale d’IA dont il a publiquement témoigné. À ses côtés, le Québécois Étienne Brisson a été poussé à l’action après qu’un de ses proches a vécu une chute suffisamment violente dans des échanges avec ChatGPT pour se retrouver hospitalisé pendant plusieurs semaines sur ordre de la Justice.

Auprès de Futurism, les deux hommes témoignent de l’évolution de ce groupe informel vers une organisation plus officielle réunissant désormais plus de 200 personnes, dont l’essentiel échange quotidiennement sur un serveur Discord.

Parmi elles, d’anciens « spiralers », voire des personnes hésitant encore entre croire leurs échanges avec les chatbots d’IA générative et en sortir ; la « famille et les amis », des proches de personnes tombées dans ce genre de trou du lapin (rabbit hole) d’échanges si crédibles, avec les robots, qu’ils s’en isolent du monde extérieur ; et quelques scientifiques ou professionnels de la santé mentale.

Dans un sens, l’initiative ressemble à celle de QAnon Casulaties, cette communauté Reddit dédiée au soutien entre proches de personnes tombées dans la théorie QAnon. Comme du côté des mécaniques complotistes, des récits de familles déchirées par la chute progressive d’un de leurs membres dans des échanges avec un outil d’IA émergent, des proches cherchent de l’aide pour tenter de percer la carapace de récits faux ou fantasmagoriques de leurs partenaires, enfants, amis.

Dans ce contexte-ci, cela dit, difficile de ne pas penser aux récits des proches d’Adam Reine, qui s’est suicidé à 16 ans après avoir passé des semaines à échanger avec ChatGPT, de ce chercheur belge en proie à l’écoanxiété, qui, de même, s’est donné la mort après plusieurs semaines d’échanges avec la machine, ou de Sophie Riley, qui s’est suicidée à 29 ans sans qu’aucun signe avant-coureur n’ait été détecté par ses proches, mais dont les échanges avec la machine ont révélé un profond mal-être.

Psychoses orientées sciences ou spiritualité

Ces quelques exemples le dévoilent déjà : n’importe qui peut tomber dans une spirale inquiétante d’échanges avec un robot génératif, quels que soient son genre, son âge, sa catégorie socioprofessionnelle. Le plus souvent, l’internaute utilise d’abord Claude, Gemini ou ChatGPT à des fins utilitaires, puis la discussion évolue, jusqu’à ce que la machine devienne une sorte de confident.

À force d’accueillir les naufragés de ces drames psychologiques, les modérateurs du groupe de soutien Spirale discernent deux grands types de récits chez ceux qui se retrouvent emprisonnés dans leurs échanges.

Certains internautes tombent plutôt dans des délires très axés vers les sciences, technologies et mathématiques. Les discussions avec les chatbots les rendent obsédés par de potentielles découvertes mathématiques et scientifiques, qu’ils ou elles seraient seuls à avoir identifiées. Les internautes sont renforcés dans cette idée par le ton aussi affirmatif que flagorneur des machines utilisées, dont le langage mêle par ailleurs propos plausibles et références supposément savantes.

Si ce type de thèses peuvent être réfutées, l’autre grand axe de délires récurrent est plus complexe à manipuler, dans la mesure où il repose plutôt sur des mécaniques d’ordre spirituel, religieux, voire conspirationniste.

Dans tous les cas, les membres les plus actifs du groupe de soutien ont monté un groupe de discussion. L’une de leurs convictions : les personnes qui tombent dans ce type de psychoses vivent une grande solitude – et dans la plupart des cas, les retours qu’ils ou elle reçoivent en ligne tendent, trop facilement, à les décrire comme « stupides » ou « malades mentaux », ce qui n’aide pas à recréer le moindre lien.

Ni le serveur The Spiral ni son organisation mère The Human Line Project ne proposent de soutien psychologique en tant que tel. À force de travailler sur la question de ces comportements psychotiques produits par l’exposition aux IA génératives, en revanche, ils collectent des récits, des outils concrets, des articles scientifiques aussi, qui permettent, peu à peu, d’améliorer leurs réponses et leur argumentaire.

« Nous voulons simplement nous assurer que [les robots conversationnels] sont conçus de manière à ce que la sécurité, la protection et le bien-être de l’utilisateur priment sur l’engagement et la monétisation », indique Etienne Brisson.

Poursuivi en justice par plusieurs proches de personnes qui se sont donné la mort, OpenAI a indiqué plusieurs mesures et mises à jour dédiées à améliorer la sécurité des utilisateurs depuis la fin de l’été. D’après les propres chiffres de l’entreprise, au moins 0,07 de ses usagers hebdomadaires montrent des signes de comportement maniaque ou de crise psychotique dans leurs échanges avec la machine – rapporté à ses 800 millions d’utilisateurs, un tel pourcentage équivaut à 560 000 personnes.

Vous ou vos proches rencontrez des problématiques de santé mentale liés à l’usage de ChatGPT ou d’autres outils d’IA ? Écrivez-nous à mathilde@next.ink ou actu@next.ink


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Mission Genesis : Trump confie la recherche américaine à l’IA

What could go wrong?
Mission Genesis : Trump confie la recherche américaine à l’IA

Après avoir attaqué le financement des agences scientifiques états-uniennes avec le DOGE, Donald Trump annonce le lancement d’une « Mission Genesis » pour « utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour transformer la manière dont la recherche scientifique est menée et accélérer le rythme des découvertes scientifiques ».

Donald Trump a signé ce lundi 24 novembre un décret créant une mission nommée Genesis visant à pousser les laboratoires scientifiques états-uniens à utiliser massivement l’IA. La Maison-Blanche affirme que cette mission doit « accroître considérablement la productivité et l’impact de la recherche et développement fédérale au cours de la prochaine décennie ».

Le dirigeant états-unien, qui a massivement désorganisé les agences scientifiques américaines avec le DOGE, les a poussées à supprimer des données scientifiques et à baisser drastiquement leur budget, prétend maintenant « accélérer le rythme des découvertes » en investissant dans la « science basée sur l’IA ».

Encore une comparaison au projet Manhattan

Dans son décret, Donald Trump compare l’ambition de cette Mission Genesis à celle du Projet Manhattan, considérant que nous sommes « à un moment charnière » où « les défis auxquels nous sommes confrontés » exigent un effort national historique pour les États-Unis. Rappelons qu’il y a un an, Donald Trump comparait déjà un autre projet au fameux plan états-unien dont l’objectif était de produire une bombe atomique au cours de la Seconde Guerre mondiale : c’était le DOGE, qui vient d’être officiellement démantelé.

Le texte du décret présente cette mission comme « un effort national coordonné et dédié visant à ouvrir une nouvelle ère d’innovation et de découvertes accélérées par l’IA, capables de résoudre les problèmes les plus complexes de ce siècle ». Si cette comparaison et l’emphase du texte suggèrent un investissement colossal de son pays dans l’IA utilisée dans la recherche, le dirigeant états-unien n’indique aucun chiffre concernant le budget qu’il souhaiterait investir dans cette mission.

Il ajoute que la Mission Genesis « permettra de créer une plateforme d’IA intégrée afin d’exploiter les jeux de données scientifiques fédéraux — qui constituent la plus grande collection au monde de ce type de données développée grâce à des décennies d’investissements fédéraux — pour entrainer des modèles scientifiques de fondation et créer des agents d’IA afin de tester de nouvelles hypothèses, d’automatiser les flux de travail de recherche et d’accélérer les avancées scientifiques ».

Le département de l’Énergie des États-Unis aux manettes

Donald Trump confie la responsabilité de la mission au directeur de son Bureau de la politique scientifique et technologique, Michael Kratsios. Le secrétaire d’État à l’Énergie, Chris Wright, doit en assurer la maîtrise d’œuvre, le décret précisant qu’il doit « mettre en place et exploiter » ce que le texte appelle « la plateforme américaine pour la science et la sécurité ».

NBC souligne que cette annonce suit celle faite fin octobre par le département de l’Énergie états-unien de la création de deux supercalculateurs (Discovery et Lux) pour son laboratoire Oak Ridge en collaboration avec AMD et HPE (Hewlett Packard Enterprise). « En collaboration avec AMD et HPE, nous mettons en ligne de nouvelles capacités plus rapidement que jamais, transformant l’innovation partagée en force nationale et prouvant que l’Amérique est en tête lorsque les partenaires privés et publics travaillent ensemble », affirmait Chris Wright à cette occasion.

Coïncidence avec l’insistance de l’industrie de l’IA à comparer ses modèles au niveau des chercheurs

Le décret demande au secrétaire d’État à l’Énergie d’identifier d’ici deux mois une liste d’ « au moins 20 challenges scientifiques et technologiques d’importance nationale » qui relèveraient de la mission et qui concerneraient notamment « la fabrication de pointe, les biotechnologies, les matériaux « critiques », la fission et la fusion nucléaire, l’information quantique et la microélectronique (entre autres les semi-conducteurs) ».

Cette « Mission Genesis » remet ainsi en perspective la course des entreprises d’IA générative pour annoncer que leurs modèles sont capables d’ « accélérer la science ». Récemment, Anthropic a ainsi annoncé « Claude for Life Sciences » mais OpenAI a été jusqu’à transformer son opération de marketing en pseudo article scientifique. Cet été, Elon Musk avait affirmé que Grok 4 était « plus intelligent que presque tous les docteurs, dans toutes les disciplines, simultanément ».

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Psychoses induites par IA : le défi de sortir les internautes de leur « spirale » mentale

Spirale infernale
Psychoses induites par IA : le défi de sortir les internautes de leur « spirale » mentale

Pour faire face aux psychoses générées chez certaines internautes par l’usage d’IA, des internautes canadiens et états-uniens s’organisent.

Comment faire face aux psychoses générées par l’utilisation intensive d’outils d’intelligence artificielle générative ? Alors que les plaintes pour incitation au suicide contre les constructeurs de ChatGPT, Gemini ou Replika s’accumulent, déposées par les proches de personnes qui se sont donné la mort après de longs échanges avec les robots conversationnels, la question se pose de manière toujours plus urgente.

En ligne, et depuis les États-Unis et le Canada, un groupe informel s’est construit en quelques mois pour apporter des réponses, aussi bien aux personnes victimes de ces fantasmes alimentés par les machines génératives que pour leurs proches. Son nom : « groupe de soutien Spirale » (Spiral Support Group), en référence aux « spirales » d’échanges dans lesquelles tombent certains internautes (le terme a émergé au creux des échanges en ligne, sur divers forums ou subreddit). En quelques mois, le groupe de soutien s’est formalisé, pour être administré par la récente ONG canadienne The Human Line Project, dont nous avions déjà parlé dans un précédent article.

Un serveur Discord pour « spiralers » et proches de « spiralers »

À l’origine, le groupe a été créé par quatre personnes, dont Allan Brooks, un Canadien lui-même tombé dans une spirale d’IA dont il a publiquement témoigné. À ses côtés, le Québécois Étienne Brisson a été poussé à l’action après qu’un de ses proches a vécu une chute suffisamment violente dans des échanges avec ChatGPT pour se retrouver hospitalisé pendant plusieurs semaines sur ordre de la Justice.

Auprès de Futurism, les deux hommes témoignent de l’évolution de ce groupe informel vers une organisation plus officielle réunissant désormais plus de 200 personnes, dont l’essentiel échange quotidiennement sur un serveur Discord.

Parmi elles, d’anciens « spiralers », voire des personnes hésitant encore entre croire leurs échanges avec les chatbots d’IA générative et en sortir ; la « famille et les amis », des proches de personnes tombées dans ce genre de trou du lapin (rabbit hole) d’échanges si crédibles, avec les robots, qu’ils s’en isolent du monde extérieur ; et quelques scientifiques ou professionnels de la santé mentale.

Dans un sens, l’initiative ressemble à celle de QAnon Casulaties, cette communauté Reddit dédiée au soutien entre proches de personnes tombées dans la théorie QAnon. Comme du côté des mécaniques complotistes, des récits de familles déchirées par la chute progressive d’un de leurs membres dans des échanges avec un outil d’IA émergent, des proches cherchent de l’aide pour tenter de percer la carapace de récits faux ou fantasmagoriques de leurs partenaires, enfants, amis.

Dans ce contexte-ci, cela dit, difficile de ne pas penser aux récits des proches d’Adam Reine, qui s’est suicidé à 16 ans après avoir passé des semaines à échanger avec ChatGPT, de ce chercheur belge en proie à l’écoanxiété, qui, de même, s’est donné la mort après plusieurs semaines d’échanges avec la machine, ou de Sophie Riley, qui s’est suicidée à 29 ans sans qu’aucun signe avant-coureur n’ait été détecté par ses proches, mais dont les échanges avec la machine ont révélé un profond mal-être.

Psychoses orientées sciences ou spiritualité

Ces quelques exemples le dévoilent déjà : n’importe qui peut tomber dans une spirale inquiétante d’échanges avec un robot génératif, quels que soient son genre, son âge, sa catégorie socioprofessionnelle. Le plus souvent, l’internaute utilise d’abord Claude, Gemini ou ChatGPT à des fins utilitaires, puis la discussion évolue, jusqu’à ce que la machine devienne une sorte de confident.

À force d’accueillir les naufragés de ces drames psychologiques, les modérateurs du groupe de soutien Spirale discernent deux grands types de récits chez ceux qui se retrouvent emprisonnés dans leurs échanges.

Certains internautes tombent plutôt dans des délires très axés vers les sciences, technologies et mathématiques. Les discussions avec les chatbots les rendent obsédés par de potentielles découvertes mathématiques et scientifiques, qu’ils ou elles seraient seuls à avoir identifiées. Les internautes sont renforcés dans cette idée par le ton aussi affirmatif que flagorneur des machines utilisées, dont le langage mêle par ailleurs propos plausibles et références supposément savantes.

Si ce type de thèses peuvent être réfutées, l’autre grand axe de délires récurrent est plus complexe à manipuler, dans la mesure où il repose plutôt sur des mécaniques d’ordre spirituel, religieux, voire conspirationniste.

Dans tous les cas, les membres les plus actifs du groupe de soutien ont monté un groupe de discussion. L’une de leurs convictions : les personnes qui tombent dans ce type de psychoses vivent une grande solitude – et dans la plupart des cas, les retours qu’ils ou elle reçoivent en ligne tendent, trop facilement, à les décrire comme « stupides » ou « malades mentaux », ce qui n’aide pas à recréer le moindre lien.

Ni le serveur The Spiral ni son organisation mère The Human Line Project ne proposent de soutien psychologique en tant que tel. À force de travailler sur la question de ces comportements psychotiques produits par l’exposition aux IA génératives, en revanche, ils collectent des récits, des outils concrets, des articles scientifiques aussi, qui permettent, peu à peu, d’améliorer leurs réponses et leur argumentaire.

« Nous voulons simplement nous assurer que [les robots conversationnels] sont conçus de manière à ce que la sécurité, la protection et le bien-être de l’utilisateur priment sur l’engagement et la monétisation », indique Etienne Brisson.

Poursuivi en justice par plusieurs proches de personnes qui se sont donné la mort, OpenAI a indiqué plusieurs mesures et mises à jour dédiées à améliorer la sécurité des utilisateurs depuis la fin de l’été. D’après les propres chiffres de l’entreprise, au moins 0,07 de ses usagers hebdomadaires montrent des signes de comportement maniaque ou de crise psychotique dans leurs échanges avec la machine – rapporté à ses 800 millions d’utilisateurs, un tel pourcentage équivaut à 560 000 personnes.

Vous ou vos proches rencontrez des problématiques de santé mentale liés à l’usage de ChatGPT ou d’autres outils d’IA ? Écrivez-nous à mathilde@next.ink ou actu@next.ink


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Mission Genesis : Trump confie la recherche américaine à l’IA

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Mission Genesis : Trump confie la recherche américaine à l’IA

Après avoir attaqué le financement des agences scientifiques états-uniennes avec le DOGE, Donald Trump annonce le lancement d’une « Mission Genesis » pour « utiliser l’intelligence artificielle (IA) pour transformer la manière dont la recherche scientifique est menée et accélérer le rythme des découvertes scientifiques ».

Donald Trump a signé ce lundi 24 novembre un décret créant une mission nommée Genesis visant à pousser les laboratoires scientifiques états-uniens à utiliser massivement l’IA. La Maison-Blanche affirme que cette mission doit « accroître considérablement la productivité et l’impact de la recherche et développement fédérale au cours de la prochaine décennie ».

Le dirigeant états-unien, qui a massivement désorganisé les agences scientifiques américaines avec le DOGE, les a poussées à supprimer des données scientifiques et à baisser drastiquement leur budget, prétend maintenant « accélérer le rythme des découvertes » en investissant dans la « science basée sur l’IA ».

Encore une comparaison au projet Manhattan

Dans son décret, Donald Trump compare l’ambition de cette Mission Genesis à celle du Projet Manhattan, considérant que nous sommes « à un moment charnière » où « les défis auxquels nous sommes confrontés » exigent un effort national historique pour les États-Unis. Rappelons qu’il y a un an, Donald Trump comparait déjà un autre projet au fameux plan états-unien dont l’objectif était de produire une bombe atomique au cours de la Seconde Guerre mondiale : c’était le DOGE, qui vient d’être officiellement démantelé.

Le texte du décret présente cette mission comme « un effort national coordonné et dédié visant à ouvrir une nouvelle ère d’innovation et de découvertes accélérées par l’IA, capables de résoudre les problèmes les plus complexes de ce siècle ». Si cette comparaison et l’emphase du texte suggèrent un investissement colossal de son pays dans l’IA utilisée dans la recherche, le dirigeant états-unien n’indique aucun chiffre concernant le budget qu’il souhaiterait investir dans cette mission.

Il ajoute que la Mission Genesis « permettra de créer une plateforme d’IA intégrée afin d’exploiter les jeux de données scientifiques fédéraux — qui constituent la plus grande collection au monde de ce type de données développée grâce à des décennies d’investissements fédéraux — pour entrainer des modèles scientifiques de fondation et créer des agents d’IA afin de tester de nouvelles hypothèses, d’automatiser les flux de travail de recherche et d’accélérer les avancées scientifiques ».

Le département de l’Énergie des États-Unis aux manettes

Donald Trump confie la responsabilité de la mission au directeur de son Bureau de la politique scientifique et technologique, Michael Kratsios. Le secrétaire d’État à l’Énergie, Chris Wright, doit en assurer la maîtrise d’œuvre, le décret précisant qu’il doit « mettre en place et exploiter » ce que le texte appelle « la plateforme américaine pour la science et la sécurité ».

NBC souligne que cette annonce suit celle faite fin octobre par le département de l’Énergie états-unien de la création de deux supercalculateurs (Discovery et Lux) pour son laboratoire Oak Ridge en collaboration avec AMD et HPE (Hewlett Packard Enterprise). « En collaboration avec AMD et HPE, nous mettons en ligne de nouvelles capacités plus rapidement que jamais, transformant l’innovation partagée en force nationale et prouvant que l’Amérique est en tête lorsque les partenaires privés et publics travaillent ensemble », affirmait Chris Wright à cette occasion.

Coïncidence avec l’insistance de l’industrie de l’IA à comparer ses modèles au niveau des chercheurs

Le décret demande au secrétaire d’État à l’Énergie d’identifier d’ici deux mois une liste d’ « au moins 20 challenges scientifiques et technologiques d’importance nationale » qui relèveraient de la mission et qui concerneraient notamment « la fabrication de pointe, les biotechnologies, les matériaux « critiques », la fission et la fusion nucléaire, l’information quantique et la microélectronique (entre autres les semi-conducteurs) ».

Cette « Mission Genesis » remet ainsi en perspective la course des entreprises d’IA générative pour annoncer que leurs modèles sont capables d’ « accélérer la science ». Récemment, Anthropic a ainsi annoncé « Claude for Life Sciences » mais OpenAI a été jusqu’à transformer son opération de marketing en pseudo article scientifique. Cet été, Elon Musk avait affirmé que Grok 4 était « plus intelligent que presque tous les docteurs, dans toutes les disciplines, simultanément ».

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Microsoft To Preload File Explorer in Background For Faster Launch in Windows 11

In the latest Windows Insider beta update, Microsoft has announced that it is exploring preloading File Explorer in the background to improve launch performance. The feature will load File Explorer silently before users click on it and can be toggled off for those who prefer not to use it. Microsoft introduced a similar capability earlier this year for Office called Startup Boost that loads parts of Word in the background so the application launches more quickly. The company is also removing elements from the File Explorer context menu in the same update.

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Minisforum G1 Pro : le MiniPC sous RTX 5060 dispo en janvier

Prévu pour une disponibilité en janvier 2026, le Minisforum AtomMan G1 Pro est un peu plus encombrant qu’un MiniPC classique. Il mesure 31.5 cm de large pour 21.5 cm de profondeur et 5.7 cm d’épaisseur. Pensé pour être positionné debout, il occupe un volume de 3.8 litres. On l’avait croisé en avril sans plus de précisions techniques sur son prix et sa disponibilité. Ces éléments sont plus clairs aujourd’hui.

Minisforum AtomMan G1 Pro

Minisforum AtomMan G1 Pro

 

Ce format particulier permet à l’AtomMan G1 Pro d’embarquer une formule de composants assez complète puisque la minimachine propose un processeur AMD Ryzen 9 8945HX et un circuit graphique secondaire. Une carte graphique Nvidia GeForce RTX 5060 de bureau classique est en effet intégrée au châssis. Reliée en PCIe au reste des composants, elle apportera des capacités graphiques supérieures au système.

Le dispositif mis en place est assez impressionnant, on retrouve la carte graphique tout en haut qui évacuera la chaleur par l’arrière et le dessus du G1 Pro. Le circuit de refroidissement du processeur qui semble énorme et profite d’un large dispositif de caloducs pour souffler vers l’arrière au milieu. Et, tout en bas, le circuit d’alimentation 350 W de l’engin également ventilé.

Le tout étant piloté dans trois modes distincts d’alimentation. Un mode « Office » qui limitera le TDP des composants pour éviter tout bruit et apporter un usage classique. Un mode « Gaming » intermédiaire et un mode « Beast » qui devrait lâcher les chevaux en débridant toutes les performances. Évidemment, ce dernier mode mettra en route la ventilation de l’ensemble. La carte graphique pouvant monter à elle seule à 145 watts, le G1 Pro grimpera alors à 245 watts au total. 

Le Ryzen 9 8945HX est un processeur très impressionnant, il additionne pas moins de 16 cœurs Zen4 pour 32 Threads au total. Avec 80 Mo de cache, cette puce propose des fréquences de 2.5 à 5.4 GHz, et un TDP oscillant entre 55 et 75 watts. Cette débauche se fait au prix du sacrifice de son circuit graphique embarqué. Un simple double cœur Radeon 610M à 2.2 GHz clairement pensé pour être relayé par un circuit graphique secondaire. 

Ce rôle sera joué par le circuit graphique Nvidia qui proposera 3840 cœurs CUDA et ses 8 Go de mémoire vive dédiée en GDDR7. Une solution qui pourra également développer jusqu’à 614 TOPs pour des travaux liés à l’IA. Le processeur sera donc poussé au-delà des capacités annoncées par AMD avec un overclocking à 100 watts en mode gaming, uniquement possible grâce à un refroidissement, probablement assez bruyant.

Minisforum promet que son AtomMan G1 Pro développera en échange assez de muscles pour des tâches lourdes. Du jeu 3D fluide en FullHD ou 1440P suivant les titres. De l’animation 3D, du montage et du rendu vidéo, des travaux graphiques ou sonores et autres travaux demandant beaucoup de ressources. Pour supporter tout cela, la machine sera livrée avec un minimum de 32 Go de DDR5-5200 en double canal et pourra évoluer vers 96 Go au maximum. Le stockage sera confié de base à une solution NVMe PCIe 4.0 x4 de 1 To en M.2 2280 et un emplacement identique libre sera disponible. Les deux pourront évoluer vers des SSD de 4 To pour 8 To embarqués au total. 

La connectique est complète avec en façade un bouton de démarrage, Un USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C et un jack audio combo 3.5 mm. À l’arrière, on retrouvera d’abord les sorties vidéo de la carte graphique avec deux DisplayPort 2.1 et un HDMI 2.1. Plus bas un USB 3.2 Type-C, deux USB 3.2 Type-A, la sortie HDMI 2.1 du circuit graphique Radeon de la puce AMD. Un Ethernet 5 Gigabit est présent pour des débits réseau rapides, un DisplayPort 1.4a toujours dépendant de la puce Ryzen et la prise d’alimentation tripolaire surmontant un interrupteur. On retrouvera également à bord un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 pour des débits sans fil élevés.

Annoncée comme compatible avec Windows 11 qui est livrée avec et Linux, le Minisforum AtomMan G1 Pro est listé sur le site Français de la marque à… 1559€ TTC dans sa version 32 Go / 1 To. La disponibilité est prévue pour janvier 2026 avec une livraison depuis l’Allemagne. Je suis assez circonspect quant au prix de cet engin. Il n’a certes pas vraiment d’équivalent sur le marché avec un châssis compact et la possibilité de monter une carte graphique plein format. Mais cela reste tout de même assez cher et peu évolutif, finalement. Je ne suis vraiment pas certain que le boitier comme l’alimentation puissent accepter une autre carte graphique que celle livrée, par exemple.

Si je regarde sur le marché des PC Tour classiques, on retrouve par exemple ce PCcom Ready sous Core i7-14700KF avec 32 Go de RAM, 2 To de SSD et une GeForce RTX 5060 8Go à 1232€ dès aujourd’hui. Ou un PC tour MSI MAG Infinite S3 14NVP7-2801ES Core i7-14700F, 32 Go de RAM, 1 To de stockage NVMe et une GeForce RTX 5070 avec 12 Go de GDDR7. Je suis évidemment un fan des formats compacts mais pour certains usages cela peut être finalement contre productif, notamment en terme d’évolutivité. Difficile alors de rester aveuglé par l’encombrement sur ce type d’engin avant tout pensé pour la performance.

 

Catégorie Minisforum AtomMan G1 Pro
CPU AMD Ryzen 9 8945HX (16 Cores / 32 Threads, max 5.4 GHz)
GPU NVIDIA GeForce RTX 5060
Mémoire DDR5 jusqu’à 5200 MHz (Dual Channel), prise en charge jusqu’à 96 Go
Stockage 2× M.2 2230/2280 NVMe SSD (jusqu’à 4 TB chacun, PCIe 4.0 x4)
Contrôleur Ethernet LAN 5 Gigabit (RJ45)
Sans fil Wi-Fi 7, Bluetooth 5.4
Sortie vidéo HDMI 2.1 ×2 (1 carte mère, 1 GPU)
DP 1.4 ×1 (jusqu’à 8K@60Hz / 4K@144Hz, GPU)
DP 2.1 ×2 (jusqu’à 8K@120Hz / 4K@144Hz, GPU)
Sortie audio HDMI 2.1 ×2 (1 carte mère, 1 GPU)
DP 1.4 ×1 (GPU) DP 2.1 ×2 (GPU)
Jack combo 3,5 mm 4-en-1 ×1
Ports — Avant Power Button ×1
Jack audio combo 3,5 mm ×1
USB-A (USB 3.2 Gen2) ×1
USB-C (USB 3.2 Gen2, data only) ×1
Ports — Arrière RJ45 5G (RTL8126) ×1
USB-A (USB 3.2 Gen2) ×2
USB-C (data only) ×1
HDMI 2.1 (8K@60Hz) ×2
DP 2.1b ×2
DP 1.4a ×1
Interne PCIe 4.0 ×16
Ventilateur CPU ×1
Ventilateur système ×1
Ventilateur SSD ×1
Connecteur frontal (USB 3.2 ×1, USB-C ×1, jack combo ×1)
Bouton de démarrage 
Boutons / Éléments Bouton de démarrage 
Reset BIOS
Dimensions 215 × 57 × 315 mm
Puissance 350 W
Système Windows 11 / Linux
Poids 3.81 kg

Minisforum G1 Pro : le MiniPC sous RTX 5060 dispo en janvier © MiniMachines.net. 2025

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Lenovo Stockpiling PC Memory Due To 'Unprecedented' AI Squeeze

An anonymous reader quotes a report from Bloomberg: Lenovo is stockpiling memory and other critical components to navigate a supply crunch brought on by the boom in artificial intelligence. The world's biggest PC maker is holding on to component inventories that are roughly 50% higher than usual, Chief Financial Officer Winston Cheng told Bloomberg TV on Monday. The frenzy to build and fill AI data centers with advanced hardware is raising prices for producers of consumer electronics, but Lenovo also sees opportunity in this to capitalize on its stockpile. "The price is going very, very high, of course, and I think it's been unprecedented in terms of this rate driven by the AI demand," Cheng said. His company has long-term contracts in place and the benefit of scale, he added, and "those that have the supply actually would be able to have a position in the market." Beijing-based Lenovo will aim to avoid passing on rising costs to its customers in the current quarter, as it wants to sustain this year's strong sales growth, according to the CFO. He said the company will strike a balance between price and availability in 2026. Lenovo said last week that it has enough memory chips for all of 2026 and it can navigate any shortages better than its competitors.

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X.Org Server 21.1.21 Released To Fix Several Regressions

For those continuing to make use of the X.Org Server, a new point release is now available in the 21.1 series. While most often X.Org Server stable releases these days are driven by shipping new security fixes, the X.Org Server 21.1.21 release is to fix several regressions introduced for various functional issues...
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Intel LLM Scaler vLLM Update Supports More Models

Intel software engineers continue to be hard at work on LLM-Scaler as their solution for running vLLM on Intel GPUs in a Docker containerized environment. A new beta release of LLM-Scaler built around vLLM was released overnight with support for running more large language models...
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