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Campus IA : que sait-on du mégaprojet de data center à 1,4 GW et 50 milliards d’euros ?

Too much is the same as not enough
Campus IA : que sait-on du mégaprojet de data center à 1,4 GW et 50 milliards d’euros ?

50 milliards d’euros d’investissements, une puissance de calcul dédiée à l’IA représentant à terme l’équivalent d’un réacteur nucléaire, le tout sur un terrain de 70 hectares aux portes de la région parisienne : la France devrait bientôt pouvoir s’enorgueillir d’un centre de données aux capacités superlatives. À l’occasion de l’ouverture d’une phase de consultation publique, plongée dans les entrailles du pharaonique projet « Campus IA » au sein duquel subsistent de nombreuses zones d’ombre.

C’était l’une des annonces phares de l’édition 2025 du sommet Choose France : parmi la débauche de milliards d’euros promis pour soutenir l’économie française, une enveloppe significative venue du fonds d’investissement des Émirats arabes unis, MGX, devait aller à la création du « plus grand campus d’IA d’Europe », avec une puissance de calcul programmée censée représenter, à terme, une puissance cumulée de 1,4 GW.

Si l’on entend désormais parler régulièrement de datacenters capables de consommer l’équivalent de la puissance électrique d’un réacteur nucléaire dans les annonces d’OpenAI, ce « campus » est, par ses dimensions, une première pour la France. À titre de comparaison, le datacenter (généraliste, non dédié à l’IA) Paris Digital Park, inauguré à La Courneuve en 2024, représente une consommation de 120 MW, alors qu’il déploie tout de même 40 000 m² de salles serveurs. Il est actuellement considéré comme le plus grand datacenter de l’Hexagone.

Avec le campus IA, on parle donc d’un facteur 10, ce qui soulève d’innombrables questions relatives à l’alimentation électrique, aux ressources nécessaires au refroidissement, mais aussi aux impacts économiques, sociaux ou sociétaux potentiels. Ces questions se posent de façon d’autant plus criante que le campus IA, dont la construction doit démarrer dès 2026 près de Melun, est censé n’être que le premier d’une longue série d’usines à intelligence artificielle, pour reprendre la terminologie employée par la Commission européenne.

Les premières informations concrètes relatives au projet étaient de ce fait particulièrement attendues, aussi bien par les détracteurs de la course à l’IA que par ses partisans, politiques ou économiques.


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NTFSPLUS Announced: A New Linux Driver For NTFS With Better Performance, More Features

Well this wasn't on my bingo card for 2025... There is now yet another NTFS file-system driver for Linux. There's long been the read-only NTFS driver in the Linux kernel, the more capable NTFS FUSE driver in user-space, and then in recent years the NTFS3 driver that was upstreamed to the Linux kernel by Paragon Software. NTFS3 offers read/write support and other improvements over the prior kernel driver. Now there is "NTFSPLUS" as a new driver with read/write support and claiming to offer better performance and features than NTFS3...
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Initial Intel Xe3P Graphics Support To Be Submitted For Linux 6.19

Earlier this month Intel Linux graphics driver engineers began posting the initial Intel Xe3P graphics enablement code with a focus on the integrated graphics to be found with Nova Lake. Xe3P will also later be found in Intel discrete graphics cards like Crescent Island and more. That very early Intel Xe3P code is now expected to be merged as part of the Linux 6.19 kernel as what will be the first Linux kernel release of 2026...
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Servo 0.0.1 Browser Engine Released

It was to much surprise waking up this morning and seeing the Servo 0.0.1 release for this Rust-based web layout engine that began as a Mozilla project and is now being developed independently via Linux Foundation Europe and other parties...
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Que serait une mise à jour de Windows 11 sans son lot de bugs, hein ? On dit bonjour à la KB5066835

La grande gagnante de ce mois d'octobre 2025 est la mise à jour cumulative KB5066835 chez Microsoft. Destinée à Windows 11 24H2 et Windows 11 25H2, cette mise à jour est censée améliorer la sécurité du système d'exploitation. Du tout bon sur le papier, sauf que de nombreux internautes ont commencé à...

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☕️ Google met fin à sa Privacy Sandbox

Le Privacy Sandbox était une initiative lancée en 2019. À l’époque, Google annonçait son intention de répondre aux demandes liées à la vie privée sur les cookies tiers. Il s’agissait alors de remiser ces derniers graduellement, au profit d’une approche basée sur des cohortes. Objectif, obtenir des statistiques permettant de personnaliser les publicités, tout en réduisant les données personnelles absorbées dans l’opération.

Dans un billet publié le 17 octobre, Anthony Chavez, vice-président de Google, annonce que l’initiative s’arrête. C’est tout le projet qui tombe à l’eau, même si certaines technologies développées dans ce cadre, comme CHIPS et FedCM, « ont été largement adoptées ». Selon le responsable, la décision a été prise suite aux retours de l’industrie : « Les commentaires que nous avons reçus nous ont permis de mieux comprendre ce qui peut générer le plus de valeur pour les entreprises, les développeurs et les utilisateurs ».

Photo de rc.xyz NFT gallery sur Unsplash

Si certaines fonctions demeurent, l’essentiel du développement s’arrête : les API de rapport d’attribution, la protection de la propriété intellectuelle, la personnalisation sur l’appareil, l’agrégation privée, l’audience protégée, les signaux d’application protégés ou encore les ensembles de sites associés.

Cet abandon n’est pas vraiment une surprise. Le développement de la Privacy Sandbox a dû affronter de nombreuses critiques, dont des critiques d’instances comme la Competition and Markets Authority (CMA) au Royaume-Uni et le ministère américain de la Justice. En 2024, Google plantait un gros clou dans le cercueil de son initiative en annonçant que les cookies tiers allaient finalement rester en place, mais que Chrome serait modifié pour permettre « un choix éclairé » sur leur comportement. Mais en avril dernier, Google a confirmé que tout continuerait de fonctionner comme aujourd’hui.

Dans son communiqué, Anthony Chavez précise cependant que certains aspects de la Privacy Sandbox vont continuer à infuser au sein de l’éditeur. Google assure par exemple que les commentaires des entreprises qui se sont appuyées sur l’API de rapport d’attribution l’aideront à « éclairer » son travail sur une norme interopérable au sein du W3C.

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☕️ Google met fin à sa Privacy Sandbox

Le Privacy Sandbox était une initiative lancée en 2019. À l’époque, Google annonçait son intention de répondre aux demandes liées à la vie privée sur les cookies tiers. Il s’agissait alors de remiser ces derniers graduellement, au profit d’une approche basée sur des cohortes. Objectif, obtenir des statistiques permettant de personnaliser les publicités, tout en réduisant les données personnelles absorbées dans l’opération.

Dans un billet publié le 17 octobre, Anthony Chavez, vice-président de Google, annonce que l’initiative s’arrête. C’est tout le projet qui tombe à l’eau, même si certaines technologies développées dans ce cadre, comme CHIPS et FedCM, « ont été largement adoptées ». Selon le responsable, la décision a été prise suite aux retours de l’industrie : « Les commentaires que nous avons reçus nous ont permis de mieux comprendre ce qui peut générer le plus de valeur pour les entreprises, les développeurs et les utilisateurs ».

Photo de rc.xyz NFT gallery sur Unsplash

Si certaines fonctions demeurent, l’essentiel du développement s’arrête : les API de rapport d’attribution, la protection de la propriété intellectuelle, la personnalisation sur l’appareil, l’agrégation privée, l’audience protégée, les signaux d’application protégés ou encore les ensembles de sites associés.

Cet abandon n’est pas vraiment une surprise. Le développement de la Privacy Sandbox a dû affronter de nombreuses critiques, dont des critiques d’instances comme la Competition and Markets Authority (CMA) au Royaume-Uni et le ministère américain de la Justice. En 2024, Google plantait un gros clou dans le cercueil de son initiative en annonçant que les cookies tiers allaient finalement rester en place, mais que Chrome serait modifié pour permettre « un choix éclairé » sur leur comportement. Mais en avril dernier, Google a confirmé que tout continuerait de fonctionner comme aujourd’hui.

Dans son communiqué, Anthony Chavez précise cependant que certains aspects de la Privacy Sandbox vont continuer à infuser au sein de l’éditeur. Google assure par exemple que les commentaires des entreprises qui se sont appuyées sur l’API de rapport d’attribution l’aideront à « éclairer » son travail sur une norme interopérable au sein du W3C.

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Novembre rimera avec Rallye : Assetto Corsa Rally s'annonce !

Pr�parez-vous, votre mois de novembre devrait �tre d�di� � la discipline du Rallye, �poussetez votre volant, repassez votre paire de gants, en attendant un certain Assetto Corsa Rally ! Le jeu sera �dit� par le studio 505 Games, tandios que le d�veloppement est assur� par un tandem in�dit, compos� des studios Supernova Games Studios et KUNOS Simulazion, le titre se base sur le moteur Unreal Engine 5.Assetto Corsa Rally est une simulation de rallye r�aliste qui capture l'intensit� et la pr�cision du sport. D�velopp� par Supernova, en partenariat technique avec Kunos Simulazioni, le jeu s'appuie sur le moteur physique d'Assetto Corsa, adapt� pour le rallye, et sur une version sp�ciale de l'Unreal Engine 5. Ce nouvel opus introduit un chapitre enti�rement d�di� au rallye dans la franchise Assetto Corsa, offrant une exp�rience exigeante o� la m�t�o, l'�tat de la route et les r�glages du v�hicule influencent chaque instant. Les comp�tences du pilote et la pr�paration m�canique seront essentielles pour triompher sur chaque course. Des routes galloises sur gravier aux sp�ciales alsaciennes sur asphalte, AC Rally propose des trac�s scann�s en 3D, des voitures fid�lement mod�lis�es, un copilote professionnel et une physique r�aliste pour les v�hicules � traction avant, arri�re ou int�grale. Chaque seconde est un d�fi o� adh�rence, m�t�o et luminosit� changent constamment vos rep�res. Disponible en acc�s anticip�, le jeu inclut 10 voitures sous licence, 4 �tapes issues du monde r�el , ainsi que des modes de jeu en ligne et hors ligne. Les joueurs peuvent contribuer � son �volution par leurs retours. Voitures officielles : � Alfa Rom�o GTA 1300 Junior Gr.2 - 1972 � Citroen Xsara WRC - 2001 � Fiat 131 Abarth Gr.4 - 1976 � FIAT 124 Sport Abarth Rally 16V Gr.4 - 1973 � Hyundai i20N Rally2 - 2021 � Lancia Delta HF integrale EVO Gr.A - 1992 � Lancia Stratos Gr.4 - 1976 � Lancia Rally 037 EVO 2 Gr.B - 1984 � Mini Cooper S Gr.2 - 1964 � Peugeot 208 Rally4 - 2020 �tapes authentiques : � Rallye d'Alsace - Munster � Rallye d'Alsace - Saverne � Rallye du pays de Galles - Hafren South � Rallye du pays de Galles - Hafren North Modes de jeu : � �v�nements officiels avec classements en ligne � Essai libre � Week-end rallye � �tape unique � Contre-la-montre […]

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Le jeu The Crew 2 passe à l'hybride : le mode offline officialisé !

Ubisoft l'avait pr�sent� lors du The Crew Showcase 2024, le mode offline de son titre The Crew 2 est d�sormais officialis� ! De quoi �viter la d�b�cle de The Crew, premier du nom, concr�tement le studio �voque l'av�nement d'un mode hybride, comprenez l�, que vous aurez l'opportunit� de jouer en ligne ou hors ligne, par choix ou si vous n'avez pas d'acc�s internet, cela s'accompagne de quelques subtilit�s : […]

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Truc de DINGO : Il joue à Battlefield 6 sur l'écran de son AIO Watercooling !!!

Eh oui, vous ne r�vez pas, la chose est bien arriv�e. Et pour cela, rien de plus simple, il suffit d'avoir un watercooling MSI, � savoir le MPG Coreliquid P13 et de dire � son �cran de 2.1 pouces qu'il est un �cran secondaire, car comme ce dernier est de type USB, c'est possible. Du coup, comme par magie, il affiche ce que l'on veut, donc m�me Battlefield 6. […]

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Atari relance l'Intellivision : nostalgie, HDMI et manettes sans fil pour 139 euros

Atari vient d'annoncer une nouvelle version modernis�e de la l�gendaire console Intellivision. Ce mod�le plug-and-play reprend le design embl�matique de la machine originale tout en l'adaptant aux standards d'aujourd'hui. Avec cette nouvelle version, Atari veut s�duire les fans de r�tro-gaming avec une exp�rience pr�te � l'emploi. Vendue au tarif de 139.99 euros, cette nouvelle Intellivision sera �quip�e d'une sortie HDMI, de ports USB-A et de manettes sans fil rechargeables via la console. […]

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Une carte graphique RX 9070 XT Monster Hunter Wilds chez ASRock

ASRock a d�cid� de c�l�brer le titre de l'�diteur Capcom avec un composant aux couleurs de Monster Hunter Wilds. La carte est une Radeon RX 9070 XT et est d�j� r�f�renc�e au tarif de 700 dollars sur le site marchand Newegg, elle reprend le design de la gamme Steel Legend, mais avec des teintes in�dites, une backplate faisant honneur au monstre Arkveld, son nom est �galement mis en valeur sur la tranche sup�rieure. Le Bundle comprend un code du jeu Monster Hunter Wilds. […]

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Les cartes mères NZXT N7 et N9 littérallement bradées, jusqu'à - 54 % !!!

Eh oui, nous l'oublions bien souvent, mais NZXT propose des cartes m�res pour les processeurs AMD et pour les processeurs Intel, via ses s�ries N7 et N9. Des cartes m�res qui sont souvent plut�t haut de gamme, tr�s bien �quip�es et qui ont le droit � un traitement assez particulier qui donne dans la simplicit� et la sobri�t�. Mais voil�, il semblerait que les CM de la marque ne rencontrent pas le succ�s escompt�, du moins c'est ce que laisse supposer cette grosse braderie sur les cartes m�res de la marque aux USA chez Amazon. […]

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Asus ROG NUC : Ryzen 9 9955HX3D et RTX 5070 en héritage d’Intel

L’Asus ROG NUC est annoncé. Sous processeur AMD. Deux ans après la reprise de la marque Next Unit of Computing à Intel, le nouveau MiniPC se dévoile sous processeur AMD Ryzen 9 9955HX3D.

La passation de pouvoir entre Intel et Asus d'octobre 2023

La passation de pouvoir entre Intel et Asus d’octobre 2023

L’Asus ROG NUC sous processeur AMD est une idée qui revient de loin. En 2012, Intel lance son premier NUC autour d’une puce Intel entrée de gamme et jusqu’en 2023 la marque décline son concept d’un PC différent du reste du marché avec des dizaines de références évidemment toujours dans son écurie. Le seul « écart » d’Intel dans cette saga a été l’opportuniste solution NUC8i7HNK sous processeur Kaby lake-G qui embarquaient une puce graphique AMD Vega. En 2025, Asus annonce donc un MiniPC estampillé NUC sous processeur 100% AMD. 

Et c’est très logique au vu de la clientèle visée. Avec le même pragmatisme qui a fait choisir à Intel une puce graphique AMD dans ses propres processeurs, Asus choisi ici de séduire les joueurs et utilisateurs à la recherche de performances en leur offrant une puce AMD. La marque proposait des MiniPC chez les deux principaux fondeurs avant son acquisition de la marque NUC et distribuait des clones de NUC équipés de puces Ryzen sous un autre nom de gamme depuis. Il est juste logique que le constructeur fasse fructifier du mieux qu’il peut ses possibilités.

Tu es sûr qu'on a mis assez de LEDs dans l'image ?

Tu es sûr qu’on a mis assez de LEDs dans l’image ?

Le Asus ROG NUC embarque ainsi un Ryzen 9 9955HX3D qui vient se placer un peu mieux devant les puces Intel Core Ultra 9 275HX. Je soupçonne également que le désamour des gamers pour les puces Intel en ce moment soit une raison de ce choix. Si on analyse en effet les performances brutes des deux puces, l’écart entre leurs résultats en benchs est vraiment très faible. De 2 à 3% en général. Et c’est d’autant plus vrai ici que la partie graphique des puces est suppléée par un circuit AMD. Mais le moment n’est pas le meilleur pour Intel. Une bonne partie de la presse a passé son temps à dire que la marque qui dispose encore de 70% de parts de marché sur son segment, était morte ou sur le point de mourir. À force, les clients ont fini par retenir cette leçon. 

Enfin, il est également possible que cet Asus ROG NUC signe la fin d’un accord entre Intel et le constructeur. La date officielle de transfert de la division NUC d’Intel vers Asus date du 3 octobre 2023. Deux ans d’exclusivité d’Intel et de partenariat direct ont-ils été négociés à l’époque ? Certaines de mes sources me l’indiquaient alors. Il est donc possible qu’en octobre 2025 Asus ne soit plus tenu de proposer des NUC exclusivement chez Intel. Et, à l’inverse, qu’Intel ne soit plus obligé de proposer des puces à des prix plus attractifs à Asus pour faciliter la transition. La question du tarif des processeurs est donc à envisager même s’il est difficile de savoir combien Asus a payé ses puces.

D’un point de vue plus pragmatique, ce nouveau NUC est clairement construit à destination des joueurs. Sa ligne, son design et les choix techniques qui sont faits visent avant tout une clientèle à la recherche d’un petit monstre de performances en jeu. Pour le moment réservé au marché intérieur chinois, il se positionne tout en hauteur avec un design angulaire assez classique chez le constructeur. Le tout saupoudré de LEDs RGB sous l’interface Asus AURA.

A l’intérieur donc, la puce AMD Fire Range Ryzen 9 9955HX3D qui développe 16 cœurs et 32 Threads de génération Zen 5. Une puce qui fonctionne de 2.5 à 5.4 GHz et qui embarque pas moins de 128 Mo de cache L3. Son TDP grimpe à 55 watts et il est configurable de 55 à 75 watts. On ne sait pas comment il sera positionné dans la machine. Son circuit graphique embarqué est assez faible comparé à l’état de l’art chez AMD. Un Radeon 610M avec 2 cœurs à 2.2 GHz. Une puce qui assurera les services classiques d’un système d’exploitation et tous les travaux 2D et vidéo de manière correcte. Mais une puce surtout pensée pour laisser le processeur consommer le minimum et laisser le constructeur de la machine employé un circuit graphique secondaire de son choix.

C’est chose faite ici avec un circuit graphique Nvidia RTX 5070 mobile épaulé par 8 Go de mémoire vive GDDR6 dédiés. Le TDP de cette puce secondaire sera de 115 watts et devrait amener la petite station à d’excellents résultats en termes de puissance 3D. Le tout est servi avec un minimum de 32 Go de mémoire SODIMM en DDR5-5600 pouvant évoluer vers 96 Go au maximum grâce à ses deux slots. La partie stockage est confiée à un double port M.2 2280 NVMe PCIe 5.0. La machine de base aura droit à une solution de 1 To à ce format qui pourra donc évoluer vers 8 To maximum.

Le tout entre dans un boitier de 28.14 cm de haut pour 18.77 cm de profondeur et 5.65 cm d’épaisseur. Si vous avez du mal à imaginer ce volume, c’est en gros ce que représentent trois briques de lait superposées sur la tranche. Assez de place pour embarquer un dispositif de refroidissement composé d’un système de caloducs et de deux ventilateurs expulsant l’air vers l’arrière de la machine au travers d’ailettes.

La minimachine comprend un dispositif classique de connecteurs. Outre un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 très probablement monté sur un port M.2 2230, on retrouve en façade le bouton de démarrage, un jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Gen 2 Type-C et deux USB 3.2 Gen2 Type-A. Sur la tranche arrière, on note la présence de quatre ports USB 3.2 Gen2 Type-A, un un USB4, un port Ethernet 2.5 Gigabit et un Antivol type Kensington Lock. Les sorties vidéo sont au nombre de quatre avec deux HDMI 2.1 et deux DisplayPort 2.1. On distingue également un port d’alimentation pour un chargeur externe à la machine qui annonce 330w en 19.5 volts. J’aimerais beaucoup voir son encombrement, je suppose qu’il s’agit d’une quatrième brique de lait…

Pour le moment réservée à la Chine, je ne serais pas surpris que les antennes locales tentent de se procurer quelques pièces pour le marché Européen pour les fêtes de fin d’année. Le tarif demandé par Asus sur le marché local chinois est pour le moment de 14 999 Yuans pour une version 32 Go / 1 To sous Windows 11. Tarif qui se qui se convertit en 1804 €. Un prix Hors Taxes qui se convertirait en 2164 € avec 20% de TVA. Il s’agit d’un prix d’appel pour l’engin qui sera distribué dès le 20 octobre pour 1000 Yuans de plus soit 120 € HT.

Sources : Videocardz, Weibo et Liliputing

Asus ROG NUC : Ryzen 9 9955HX3D et RTX 5070 en héritage d’Intel © MiniMachines.net. 2025

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☕️ Une panne chez AWS, avec de multiples conséquences

La région Virginie du Nord rencontre actuellement de gros problèmes chez Amazon Web Services. Sur le site dédié, on peut lire effectivement :

« Nous pouvons confirmer des taux d’erreur significatifs pour les demandes adressées au point de terminaison DynamoDB dans la région US-EAST-1. Ce problème affecte également d’autres services AWS dans la région US-EAST-1. Pendant ce temps, les clients peuvent ne pas être en mesure de créer ou de mettre à jour des demandes d’assistance. Les ingénieurs ont été immédiatement mobilisés et travaillent activement à atténuer le problème et à en comprendre pleinement la cause profonde »

Comme on s’en doute, cette panne chez AWS entraine de multiples défaillances, tant les entreprises et autres organisations recourent massivement aux services cloud d’Amazon. C’est le cas par exemple chez Signal, dont le service est inaccessible pour de nombreux utilisateurs. Meredith Whittaker a confirmé le problème sur Bluesky et sur Mastodon.

Confirmation également pour Perplexity, dont les services IA ne sont plus disponibles. Selon les régions, Alexa, Asana, Snapchat, Fortnite, Epic Games Store et même ChatGPT sont également en panne.

Un problème est également signalé chez Cloudflare, sans que l’on sache pour le moment si les deux situations sont liées. Sur son site, l’entreprise indique que le problème a été identifié et qu’un correctif est en préparation, là où Amazon précise dans son bulletin que ses équipes cherchent la cause profonde.

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☕️ Une infrastructure de 1 200 appareils SIM-box démantelée en Lettonie

Dans un communiqué daté du 17 octobre, Europol avertit du démantèlement d’une infrastructure comprenant 1 200 appareils de type SIM-box, qui géraient un total de 40 000 cartes SIM. Ce réseau pouvait être utilisé pour des activités criminelles comme le phishing et le smishing (contraction de SMS et phishing).

L’opération, baptisée SIMCARTEL, a été menée par les polices autrichienne, estonienne et lettone, soutenues par Europol et Eurojust. Elle a donné lieu à 26 perquisitions et à l’arrestation de 7 personnes, dont 5 lettones. Les 1 200 appareils ont été saisis, de même que les 40 000 cartes SIM qu’ils contenaient et plusieurs centaines de milliers d’autres cartes qui attendaient d’être utilisées.

Les forces de l’ordre ont également saisi cinq serveurs, pris le contrôle de deux domaines (gogetsms.com et apisim.com), gelé 431 000 euros sur des comptes bancaires et 333 000 dollars en cryptomonnaies, et saisi quatre véhicules de luxe.

« Le service en ligne créé par le réseau criminel offrait des numéros de téléphone enregistrés à des personnes de plus de 80 pays pour les utiliser dans des activités criminelles. Il a permis aux auteurs de créer de faux comptes sur les réseaux sociaux et les plateformes de communication, qui ont ensuite été utilisés pour des cybercrimes tout en masquant leur véritable identité et leur emplacement », explique Europol.

Parmi les activités criminelles citées, on trouve la fraude, l’extorsion, le passage de clandestins et la distribution de matériel pédopornographique. Europol donne plusieurs exemples de fraudes : faux comptes sur le marché de la seconde main, escroqueries fille-fils (votre enfant vous annonce avoir changé de numéro de téléphone et prétexte des problèmes urgents pour se faire envoyer de l’argent), des fraudes à l’investissement, de fausses boutiques, de faux sites bancaires, etc.

La structure est décrite comme sophistiquée avec un haut niveau d’organisation. Toujours selon Europol, elle est responsable de 1 700 cas de fraude en Autriche et 1 500 en Lettonie. Dans la seule Autriche, le montant des pertes financières s’élève à 4,5 millions d’euros. Europol indique cependant que l’ampleur exacte du réseau criminel reste à déterminer.

Ce type d’opération est courant, comme on avait pu le voir fin septembre aux États-Unis.

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☕️ Une panne chez AWS, avec de multiples conséquences

La région Virginie du Nord rencontre actuellement de gros problèmes chez Amazon Web Services. Sur le site dédié, on peut lire effectivement :

« Nous pouvons confirmer des taux d’erreur significatifs pour les demandes adressées au point de terminaison DynamoDB dans la région US-EAST-1. Ce problème affecte également d’autres services AWS dans la région US-EAST-1. Pendant ce temps, les clients peuvent ne pas être en mesure de créer ou de mettre à jour des demandes d’assistance. Les ingénieurs ont été immédiatement mobilisés et travaillent activement à atténuer le problème et à en comprendre pleinement la cause profonde »

Comme on s’en doute, cette panne chez AWS entraine de multiples défaillances, tant les entreprises et autres organisations recourent massivement aux services cloud d’Amazon. C’est le cas par exemple chez Signal, dont le service est inaccessible pour de nombreux utilisateurs. Meredith Whittaker a confirmé le problème sur Bluesky et sur Mastodon.

Confirmation également pour Perplexity, dont les services IA ne sont plus disponibles. Selon les régions, Alexa, Asana, Snapchat, Fortnite, Epic Games Store et même ChatGPT sont également en panne.

Un problème est également signalé chez Cloudflare, sans que l’on sache pour le moment si les deux situations sont liées. Sur son site, l’entreprise indique que le problème a été identifié et qu’un correctif est en préparation, là où Amazon précise dans son bulletin que ses équipes cherchent la cause profonde.

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☕️ Une infrastructure de 1 200 appareils SIM-box démantelée en Lettonie

Dans un communiqué daté du 17 octobre, Europol avertit du démantèlement d’une infrastructure comprenant 1 200 appareils de type SIM-box, qui géraient un total de 40 000 cartes SIM. Ce réseau pouvait être utilisé pour des activités criminelles comme le phishing et le smishing (contraction de SMS et phishing).

L’opération, baptisée SIMCARTEL, a été menée par les polices autrichienne, estonienne et lettone, soutenues par Europol et Eurojust. Elle a donné lieu à 26 perquisitions et à l’arrestation de 7 personnes, dont 5 lettones. Les 1 200 appareils ont été saisis, de même que les 40 000 cartes SIM qu’ils contenaient et plusieurs centaines de milliers d’autres cartes qui attendaient d’être utilisées.

Les forces de l’ordre ont également saisi cinq serveurs, pris le contrôle de deux domaines (gogetsms.com et apisim.com), gelé 431 000 euros sur des comptes bancaires et 333 000 dollars en cryptomonnaies, et saisi quatre véhicules de luxe.

« Le service en ligne créé par le réseau criminel offrait des numéros de téléphone enregistrés à des personnes de plus de 80 pays pour les utiliser dans des activités criminelles. Il a permis aux auteurs de créer de faux comptes sur les réseaux sociaux et les plateformes de communication, qui ont ensuite été utilisés pour des cybercrimes tout en masquant leur véritable identité et leur emplacement », explique Europol.

Parmi les activités criminelles citées, on trouve la fraude, l’extorsion, le passage de clandestins et la distribution de matériel pédopornographique. Europol donne plusieurs exemples de fraudes : faux comptes sur le marché de la seconde main, escroqueries fille-fils (votre enfant vous annonce avoir changé de numéro de téléphone et prétexte des problèmes urgents pour se faire envoyer de l’argent), des fraudes à l’investissement, de fausses boutiques, de faux sites bancaires, etc.

La structure est décrite comme sophistiquée avec un haut niveau d’organisation. Toujours selon Europol, elle est responsable de 1 700 cas de fraude en Autriche et 1 500 en Lettonie. Dans la seule Autriche, le montant des pertes financières s’élève à 4,5 millions d’euros. Europol indique cependant que l’ampleur exacte du réseau criminel reste à déterminer.

Ce type d’opération est courant, comme on avait pu le voir fin septembre aux États-Unis.

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SpaceX a envoyé 10 000 satellites Starlink en orbite, plus de 2 300 rien qu’en 2025

Avis de bouchon dans l’espace
SpaceX a envoyé 10 000 satellites Starlink en orbite, plus de 2 300 rien qu’en 2025

Le premier satellite en orbite remonte à 1957 avec Spoutnik (1965 pour le premier Français, Asterix). Le nombre d’objets artificiels placés en orbite augmentait doucement au fil des ans, mais SpaceX est venu bouleverser cet équilibre. L’entreprise américaine dépasse désormais les 10 000 satellites en orbite… une part importante de l’ensemble des satellites lancés par les humains.

Cet été, nous faisions le point sur le nombre de lancements de satellites Starlink par SpaceX. Ils servent pour rappel de relais de communication afin de proposer un accès à Internet à des clients équipés d’une petite parabole maison, ou directement à des smartphones.

SpaceX continue d’augmenter la cadence

Entre 2019, année du premier lancement, et 2021, le rythme a augmenté doucement, mais surement. En 2021, un peu moins de 1 000 satellites étaient placés en orbite via 19 lancements. La course s’est accélérée par la suite avec plus de 1 700 satellites en 2022, puis près de 2 000 en 2023, mais avec quasiment deux fois plus de lancements.

Nous avons regroupé dans le tableau ci-dessous le nombre de lancements par an, avec le nombre de satellites envoyés sur l’année :


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