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Que Choisir épingle les chargeurs USB de Shein et Temu

Mis en avant pour quelques euros, souvent comme produits d’appels, les chargeurs USB sont des produits star des plateformes de eCommerce Shein et Temu. Pour autant, l’analyse de Que Choisir est sans appel. La très grande majorité des produits sont non conformes aux exigences de sécurité et certains sont même dangereux.

Que Choisir a commandé 54 chargeurs USB sur les plateformes Shein et Temu à des prix variables allant de 2 à presque 19€. Sur cet ensemble, 21 ne proposaient pas le marquage réglementaire minimal : absence de voltage ou de logo de certification CE. Pire, 51 de ces chargeurs n’a pas réussi à passer les tests de résistance mécanique proposés. Broches électriques qui se tordent bien trop facilement, boitier qui casse lors d’un test de chute… Des problèmes qui indiquent une faible durée de vie et des risques déjà problématiques.
Pas moins de quatre chargeurs ont présenté des défauts électriques majeurs à cause d’un design inapproprié pouvant provoquer des arcs électriques. 14 sur les 54 ont atteint des températures supérieures au maximum demandé par la norme. Un des chargeurs aurait même pu faire bouillir de l’eau en dépassant les 100°C.
Que Choisir révèle que la pèche a été bien maigre, finalement seuls deux modèles ont proposé une normalisation et une résistance conforme aux normes européennes. Les autres pouvant provoquer des accidents graves : incendie, brûlure et décharges électriques.

Un effet rebond prévisible
Le marché mobile et tablette s’est drapé d’une nouvelle conscience écologique depuis 20201. Conscience qui leur a soufflé qu’il serait bien meilleur pour la planète de ne plus livrer de chargeurs USB avec leurs produits. Smartphones et tablettes ont ainsi vu leurs boites allégées de ces petits blocs taillés sur mesures pour recharger les appareils. Problème, cette disparition ne s’est pas accompagnée d’une baisse de tarif des matériels.

Le gros avantage qu’avaient ces chargeurs USB de marque était justement dans leur certification. Quand Apple, Samsung, OnePlus ou autre fabricant proposait un smartphone avec un chargeur, il s’assurait de deux éléments importants.
D’abord que ce chargeur serait aux normes, les marques ne veulent pas que leurs cargaisons de précieux smartphones se fassent intercepter en douane à cause d’une réglementation tatillonne. Cela forçait donc à passer par un vrai bureau de contrôle et assurait au client final la qualité des produits livrés.
Ensuite, et surtout, aucun grand fabricant de smartphone ne va intégrer un chargeur bas de gamme présentant un risque pour l’utilisateur final avec son matériel. Le risque de voir son client accidenté et, surtout, son matériel abîmé, étant bien trop grand. On imagine mal Apple ou Samsung livrer un chargeur à 2€ pour un smartphone à 800.

Des chargeurs USB classés par ventes et quelques inquiétudes…
Le résultat de ce choix a donc eu des conséquences assez simples. Les clients ayant perdu l’avantage du chargeur normé et pris en compte dans le prix global de l’engin se sont mis à les chercher ailleurs. Au moins cher, évidemment. Comme le prix du chargeur n’a pas été retiré du prix du produit et qu’un géant de la tech qui commandait des millions de chargeurs chaque année avait de bien meilleurs tarifs qu’un particulier. Il est impossible de retrouver un produit au même rapport qualité prix. Quand un Xiaomi ou un OnePlus obtenait un excellent chargeur pour quelques euros, Monsieur et Madame tout le monde se doivent de débourser quelques dizaines d’euros de leur côté pour un produit équivalent.
La conséquence logique est ce que l’on connait aujourd’hui. Les gens ne voient pas forcément de différence entre un chargeur USB et un autre chargeur USB. Le fait que l’électronique de l’un soit l’œuvre d’un ingénieur sous la supervision d’un bureau de contrôle n’est pas évident au premier abord. Et, pire que tout, c’est quasiment impossible à expliquer. Face à cela, il est logique qu’un internaute lambda, assailli de publicité pour des plateformes comme Shein et Temu, craque pour la solution dont il estimera le prix le plus juste pour son budget.
Que Choisir épingle les chargeurs USB de Shein et Temu © MiniMachines.net. 2025
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Accusée de piratage de films porno pour ses IA, Meta invoque l’ « usage personnel »
nsfw
Depuis juillet, Meta fait l’objet d’une plainte de deux studios de production de vidéos porno, qui l’accusent d’avoir téléchargé illégalement plus de 2 000 contenus pour entrainer ses IA. L’entreprise de Mark Zuckerberg réplique en invoquant plutôt l’« usage personnel » de ses salariés, sous-traitants ou visiteurs.
De nombreuses entreprises accusent les entreprises d’IA générative d’utiliser leurs contenus illégalement pour entrainer leurs modèles.
Cet été, deux entreprises états-uniennes de production et de distribution de films porno, Strike 3 Holdings et Counterlife Media, ont attaqué Meta, en l’accusant d’avoir téléchargé, via le protocole BitTorrent, 2 396 films. Elles demandent des dommages et intérêts qui pourraient atteindre 350 millions de dollars.
Cette semaine, comme l’explique Torrent Freak, Meta a demandé au tribunal américain en charge de l’affaire de rejeter la plainte en arguant notamment que les téléchargements de ces vidéos étaient pour de l’ « usage personnel ».
47 IP de Meta ayant téléchargé les vidéos de deux studios
Dans leur plainte initiale, les deux studios affirmaient que Meta avait téléchargé leurs contenus « à partir de sources pirates dans le but d’acquérir du contenu pour former son Meta Movie Gen, son modèle linguistique à grande échelle (« LLaMA »), ainsi que divers autres modèles d’IA Meta qui s’appuient sur du contenu vidéo pour l’entraînement ». Et d’évoquer la possibilité que Meta les concurrence en créant un modèle qui puisse générer des films en reproduisant la « qualité hollywoodienne » technique de leurs films.
Strike 3 Holdings et Counterlife Media expliquent avoir découvert 47 IP appartenant à Meta dans les bases de données qu’elles ont mises en place pour repérer les utilisateurs de BitTorrent s’échangeant leurs contenus. Elles affirment avoir fait cette recherche suite à l’affaire opposant Meta à l’autrice Andrea Bartz et aux auteurs Charles Graeber et Kirk Wallace Johnson, dans laquelle l’entreprise a aussi été accusée d’utiliser le protocole de transfert de données pair-à-pair.
Meta se décharge sur l’ « usage personnel » de ses salariés, sous-traitants et visiteurs
Les avocats de l’entreprise de Mark Zuckerberg font remarquer, dans leur document envoyé au juge [PDF], que Strike 3 Holdings a déjà « intenté des milliers de poursuites judiciaires » et « a été qualifié par certains de « troll des droits d’auteur » qui intente des poursuites judiciaires abusives ».
Ils qualifient le téléchargement de « sporadique » en faisant remarquer que les premiers fichiers incriminés datent de 2018, « soit plusieurs années avant que Meta n’ait prétendument « commencé à faire des recherches sur les modèles multimodaux et la vidéo générative » en 2022 » et pointent le fait que les deux studios ne montrent pas comment ce téléchargement « aurait pu avoir pour objectif « d’acquérir du contenu pour entraîner » ces modèles ».
Mais Meta va plus loin. L’entreprise semble se dédouaner de toute responsabilité en affirmant que les téléchargements étaient « tout au plus » le fait de « sous-traitants, visiteurs ou employés de Meta […] à des fins personnelles ».
Les studios accusaient justement Meta d’avoir utilisé des IP en dehors de son infrastructure pour dissimuler ses activités sur BitTorrent. Ils avaient présenté des corrélations entre les différentes activités des IP pour justifier cette association et affirmaient que « ces corrélations quantifient également le fait que les adresses IP « hors infrastructure » et celles de Meta agissent de manière cohérente selon des modèles non humains et que l’acquisition de ce contenu est destinée à l’entraînement de l’IA et non à un usage personnel ».
De son côté, Meta réfute la méthode qui permettrait aux studios d’affirmer qu’il y a une corrélation entre les téléchargements depuis son réseau et en dehors. Elle ajoute que les moments où se passaient les téléchargements ne correspondent pas à un plan de téléchargements établi mais plutôt à de l’ « usage personnel ».
Enfin, l’entreprise pose la question : « pourquoi Meta chercherait-elle à « dissimuler » certains téléchargements présumés de contenus appartenant aux plaignants et à des tiers, mais utiliserait des adresses IP de Meta facilement traçables pour plusieurs centaines d’autres, dont 157 œuvres des plaignants ? ». Meta demande donc à la justice états-unienne d’abandonner ce cas.
Strike 3 Holdings et Counterlife Media ont deux semaines pour donner leurs arguments contre cet abandon. Dans leur plainte, elles affirmaient que « Meta a le droit et la capacité de superviser et/ou de contrôler ses propres adresses IP d’entreprise, ainsi que les adresses IP hébergées dans des centres de données hors infrastructure, et les actes de ses employés et agents qui enfreignent les œuvres des plaignants via leurs adresses IP résidentielles » en passant par des outils fournis par Meta.
Après Vimeo, Bending Spoons se prépare à racheter AOL pour 1,5 milliard de dollars
You've got mail
Déjà propriétaire d’Evernote, de WeTransfer et bientôt de Vimeo, le groupe italien Bending Spoons annonce l’acquisition d’AOL, avec son portail Web et son webmail, auprès de Yahoo et de son actionnaire, le fonds Apollo Global Management. La transaction est évaluée à 1,5 milliard de dollars, financée par la dette.
AOL devrait à nouveau changer de main dans les prochains mois. Le célèbre portail américain, que d’aucuns ont découvert en France comme fournisseur d’accès à Internet au début des années 2000 (ah, les fameux kits de connexion distribués sur CD dans les magazines et les boîtes aux lettres), fait en effet l’objet d’une offre d’achat formulée par le groupe italien Bending Spoons.
Annoncée jeudi 29 octobre, celle-ci valorise AOL à hauteur de 1,5 milliard de dollars, principalement en raison des audiences toujours significatives du portail AOL.com et de sa messagerie en ligne. « Selon nos estimations, AOL est l’un des dix fournisseurs de messagerie électronique les plus utilisés au monde, avec une clientèle très fidèle comptant environ 8 millions d’utilisateurs actifs quotidiens et 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels », déclare Luca Ferrari, cofondateur et CEO de Bending Spoons.
L’acquéreur promet qu’il n’a pas l’intention de se contenter de capitaliser sur la notoriété historique de la marque. « Nous avons l’intention d’investir de manière significative pour contribuer à l’essor du produit et de l’entreprise », affirme encore le CEO, se targuant de n’avoir jamais vendu l’une des sociétés rachetées par son groupe.
Bending Spoons : une stratégie agressive de « build-up »
Si le nom AOL éveille forcément quelques souvenirs chez celles et ceux dont les cheveux grisonnent, Bending Spoons est totalement inconnu du grand public. Fondé en 2013 et basé à Milan, Bending Spoons repose sur une stratégie plutôt simple, expliquée par son cofondateur à Sifted en 2024 : racheter, de préférence à bon prix, des services ou des applications mobiles qui ont déjà fait leur preuve de marché puis les améliorer, ou en optimiser le fonctionnement, de façon à les rendre rentables.
Les bénéfices sont ensuite réinvestis sous forme de nouvelles acquisitions qui, à leur tour, sont censées autoriser de nouvelles optimisations, par le biais notamment des synergies. Dans le monde de la finance, on qualifie cette stratégie de build-up (littéralement accumulation). Elle suppose généralement de recourir à la dette pour financer les nouvelles acquisitions, et se traduit parfois par des efforts de rationalisation drastiques au niveau des entreprises rachetées.
Chez Bending Spoons, cette stratégie de croissance externe s’est considérablement accélérée à partir de 2022. Le groupe italien vient alors de réaliser sa première levée de fonds majeure. Et sa vision s’incarne à chaque fois par des plans de restructuration qui conduisent au licenciement de la majorité des effectifs de l’entreprise concernée.
Fin 2022, Bending Spoons s’offre l’application iPhone FiLMiC et son pendant payant FiLMiC Pro, puis l’outil de notes partagées Evernote début 2023. Les deux équipes sont licenciées, au nom d’un développement repris en interne au siège italien du groupe.
En 2024, Bending Spoons a de la même façon mis la main sur le studio mobile Mosaic Group, puis sur l’application de rencontres sociales Meetup, avant de s’offrir le service de partage de fichiers WeTransfer, puis la plateforme vidéo Brightcove pour quelque 230 millions de dollars. Chez WeTransfer, le changement de propriétaire se traduit par le départ de 75 % des salariés historiques.
En 2025, nouvelle fringale : le groupe met la main sur Komoot, l’outil allemand de création d’itinéraires et de promenades, pour 300 millions d’euros. Quelques semaines plus tard, les 150 salariés sont remerciés. Qu’adviendra-t-il des salariés de Vimeo ? La plateforme vidéo, un temps concurrente de YouTube, est en cours d’acquisition par Bending Spoons, qui a formulé une offre à 1,38 milliard de dollars.
710 millions de dollars levés et 2,8 milliards de dollars de dette
Le groupe italien peut maintenant se targuer de jouer dans la cour des grands. Début 2024, il lève 155 millions de dollars (en capital) auprès de plusieurs fonds d’investissement. Ce 30 octobre 2025, il annonce un nouveau tour de table, mais à hauteur de 710 millions de dollars cette fois, sur la base d’une valorisation préalable à 11 milliards de dollars.
En parallèle de ces capitaux, Bending Spoons indique avoir sécurisé une enveloppe de 2,8 milliards de dollars sous forme de dette bancaire. Celle-ci est destinée notamment à financer l’acquisition de Vimeo, et maintenant celle d’AOL, dont le nom n’évoquera décidément plus son positionnement marketing originel, America Online.
Une nouvelle page européenne pour AOL ?
Bending Spoons, qui revendique 300 millions d’utilisateurs mensuels sur ses applications et services, raisonne sans surprise sur un périmètre mondial. Le groupe met cependant un pied particulier aux États-Unis avec AOL puisque c’est là que l’ancien FAI compte le plus d’utilisateurs.
Rappelons qu’AOL, un temps présent en France, a connu des fortunes diverses depuis sa séparation avec le groupe Time Warner, en 2009. Un temps indépendant, le groupe a d’abord été racheté par l’opérateur Verizon en 2015 (pour 4,4 milliards de dollars), chez qui il sera rejoint l’année suivante par Yahoo. En 2021, nouveau changement de mains : Verizon cède le contrôle de ses activités média, auxquelles appartiennent AOL et Yahoo, au fonds Apollo Global Management.
D’après le Wall Street Journal, AOL générait chez Apollo un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 500 millions de dollars.
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