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☕️ Grammarly devient Superhuman et se dote d’un assistant IA

En juin dernier, nous rapportions que Grammarly avait levé un milliard de dollars. La société, spécialisée dans la détection des fautes et l’aide à l’écriture, prévoyait alors d’investir largement dans l’IA générative, notamment pour ne pas se faire dépasser dans son domaine de prédilection par ChatGPT, Claude et autre Gemini. Le mois suivant, elle annonçait le rachat de Superhuman, un client e-mail, pour se renforcer sur le terrain de la productivité.

Et voilà que Grammarly se renomme désormais Superhuman. Les produits présents dans le portefeuille, dont surtout l’assistant d’écriture, restent en place sous les mêmes appellations.

La société en profite pour lancer un assistant dopé à l’IA générative et nommé Superhuman Go. Intégré dans l’extension Grammarly, il se propose de fournir des suggestions d’écriture, de faire des commentaires sur des e-mails, etc. Il est bien sûr utilisable dans Superhuman (le client e-mail) mais on peut le connecter à d’autres sources comme Jira, Gmail, Google Drive et Google Agenda pour lui fournir plus de contexte. D’autres sources seront ajoutées prochainement pour élargir ce contexte, notamment des CRM.

Superhuman Go est désactivé par défaut, mais les utilisateurs de l’extension peuvent l’activer par un bouton. L’assistant est pour l’instant fourni sans frais supplémentaires dans toutes les formules payantes. Selon l’entreprise, d’autres fonctions de ce type seront ajoutées bientôt à ses produits, dont Coda, un concurrent de Notion.

Grammarly reste en revanche centré sur la langue anglaise.

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90 % des jeux Windows compatibles Linux ? Oui, mais…

Tout est possible
90 % des jeux Windows compatibles Linux ? Oui, mais…

Les dernières statistiques publiées par Boiling Steam sont étonnantes : 90 % des jeux conçus pour Windows sont compatibles avec Linux. Bien que le chiffre soit impressionnant et témoigne d’une activité intense autour du sujet, il recouvre plusieurs réalités.

Le jeu vidéo sur Linux est devenu un vrai sujet depuis plusieurs années, avec une accélération notable du nombre de titres pouvant bien fonctionner sur la plateforme. Près de 90 % des jeux conçus pour Windows peuvent être lancés sur Linux, relève le site Boiling Steam en s’appuyant sur les chiffres de ProtonDB (qui permet de suivre l’état de compatibilité de chaque titre avec Proton).

Des jeux qui se lancent, mais dans quelles conditions ?

Cette statistique de 90 % représente le pourcentage de jeux qui se lancent sur Linux. Mais se lancent comment ? Le tableau fourni par Boiling Steam analyse la qualité de la prise en charge. De manière générale, l’évolution est plus que positive puisque les jeux en vert foncé (niveau Platine) représentent ceux pouvant être lancés sur Linux sans modification et avec de très bonnes performances, grâce à la couche Proton (basée sur Wine), créée par Valve.

Crédits : Boiling Steam

Viennent ensuite le vert clair (Or) pour ceux ayant besoin de quelques ajustements mineurs, le jaune (Argent) pour les titres jouables mais avec des imperfections, le rouge clair (Bronze) pour les jeux dont le fonctionnement n’est pas garanti, et enfin le rouge sombre pour ceux qui ne fonctionnent tout simplement pas. Les 90 % tiennent compte de toutes les couleurs à l’exception du rouge sombre.

Dans le billet lié, Boiling Steam indique que ces statistiques ne reflètent pas non plus la part des jeux pris officiellement en charge par le Steam Deck de Valve, car la qualification qui va avec prend en compte les performances. Le site considère cependant que le niveau Platine correspondrait aux statuts Verifié ou Jouable du Steam Deck, en fonction seulement du niveau de performances.

Toujours plus vert

Le graphique montre quoi qu’il en soit une accélération notable en 2022 et 2023 dans le support des jeux, que le site attribue principalement à l’arrivée du Steam Deck et à l’effervescence qui a entouré la console portable de Valve.

Peut-on espérer que tous les jeux finissent par fonctionner un jour sur Linux ? Possible, mais il faudra que les éditeurs envisagent la plateforme comme une véritable cible, car la couche Proton ne peut pas tout faire. Le problème des logiciels anti-triche est toujours présent : avec des mécanismes pensés pour être en espace noyau sur Windows, ils n’ont aucune chance de fonctionner sur Linux. Or, ces titres sont souvent ceux qui tractent un très grand nombre de joueurs, car très compétitifs : Valorant, Fortnite, Overwatch 2, Apex Legends, Counter-Strike 2, la série des Call of Duty

Mais les conséquences de la couche Proton continuent et pourraient à terme engendrer un effet de masse suffisamment important pour que les studios envisagent cette possibilité. Le jeu vidéo est l’un des grands bastions de Windows, mais la fin de support de Windows 10 entraine une interrogation chez une partie des utilisateurs sur la possibilité d’une migration, d’autant que des distributions spécialisées existent, comme GLF OS. Selon les jeux utilisés, un passage à Linux n’a donc plus rien d’un problème.

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☕️ Grammarly devient Superhuman et se dote d’un assistant IA

En juin dernier, nous rapportions que Grammarly avait levé un milliard de dollars. La société, spécialisée dans la détection des fautes et l’aide à l’écriture, prévoyait alors d’investir largement dans l’IA générative, notamment pour ne pas se faire dépasser dans son domaine de prédilection par ChatGPT, Claude et autre Gemini. Le mois suivant, elle annonçait le rachat de Superhuman, un client e-mail, pour se renforcer sur le terrain de la productivité.

Et voilà que Grammarly se renomme désormais Superhuman. Les produits présents dans le portefeuille, dont surtout l’assistant d’écriture, restent en place sous les mêmes appellations.

La société en profite pour lancer un assistant dopé à l’IA générative et nommé Superhuman Go. Intégré dans l’extension Grammarly, il se propose de fournir des suggestions d’écriture, de faire des commentaires sur des e-mails, etc. Il est bien sûr utilisable dans Superhuman (le client e-mail) mais on peut le connecter à d’autres sources comme Jira, Gmail, Google Drive et Google Agenda pour lui fournir plus de contexte. D’autres sources seront ajoutées prochainement pour élargir ce contexte, notamment des CRM.

Superhuman Go est désactivé par défaut, mais les utilisateurs de l’extension peuvent l’activer par un bouton. L’assistant est pour l’instant fourni sans frais supplémentaires dans toutes les formules payantes. Selon l’entreprise, d’autres fonctions de ce type seront ajoutées bientôt à ses produits, dont Coda, un concurrent de Notion.

Grammarly reste en revanche centré sur la langue anglaise.

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90 % des jeux Windows compatibles Linux ? Oui, mais…

Tout est possible
90 % des jeux Windows compatibles Linux ? Oui, mais…

Les dernières statistiques publiées par Boiling Steam sont étonnantes : 90 % des jeux conçus pour Windows sont compatibles avec Linux. Bien que le chiffre soit impressionnant et témoigne d’une activité intense autour du sujet, il recouvre plusieurs réalités.

Le jeu vidéo sur Linux est devenu un vrai sujet depuis plusieurs années, avec une accélération notable du nombre de titres pouvant bien fonctionner sur la plateforme. Près de 90 % des jeux conçus pour Windows peuvent être lancés sur Linux, relève le site Boiling Steam en s’appuyant sur les chiffres de ProtonDB (qui permet de suivre l’état de compatibilité de chaque titre avec Proton).

Des jeux qui se lancent, mais dans quelles conditions ?

Cette statistique de 90 % représente le pourcentage de jeux qui se lancent sur Linux. Mais se lancent comment ? Le tableau fourni par Boiling Steam analyse la qualité de la prise en charge. De manière générale, l’évolution est plus que positive puisque les jeux en vert foncé (niveau Platine) représentent ceux pouvant être lancés sur Linux sans modification et avec de très bonnes performances, grâce à la couche Proton (basée sur Wine), créée par Valve.

Crédits : Boiling Steam

Viennent ensuite le vert clair (Or) pour ceux ayant besoin de quelques ajustements mineurs, le jaune (Argent) pour les titres jouables mais avec des imperfections, le rouge clair (Bronze) pour les jeux dont le fonctionnement n’est pas garanti, et enfin le rouge sombre pour ceux qui ne fonctionnent tout simplement pas. Les 90 % tiennent compte de toutes les couleurs à l’exception du rouge sombre.

Dans le billet lié, Boiling Steam indique que ces statistiques ne reflètent pas non plus la part des jeux pris officiellement en charge par le Steam Deck de Valve, car la qualification qui va avec prend en compte les performances. Le site considère cependant que le niveau Platine correspondrait aux statuts Verifié ou Jouable du Steam Deck, en fonction seulement du niveau de performances.

Toujours plus vert

Le graphique montre quoi qu’il en soit une accélération notable en 2022 et 2023 dans le support des jeux, que le site attribue principalement à l’arrivée du Steam Deck et à l’effervescence qui a entouré la console portable de Valve.

Peut-on espérer que tous les jeux finissent par fonctionner un jour sur Linux ? Possible, mais il faudra que les éditeurs envisagent la plateforme comme une véritable cible, car la couche Proton ne peut pas tout faire. Le problème des logiciels anti-triche est toujours présent : avec des mécanismes pensés pour être en espace noyau sur Windows, ils n’ont aucune chance de fonctionner sur Linux. Or, ces titres sont souvent ceux qui tractent un très grand nombre de joueurs, car très compétitifs : Valorant, Fortnite, Overwatch 2, Apex Legends, Counter-Strike 2, la série des Call of Duty

Mais les conséquences de la couche Proton continuent et pourraient à terme engendrer un effet de masse suffisamment important pour que les studios envisagent cette possibilité. Le jeu vidéo est l’un des grands bastions de Windows, mais la fin de support de Windows 10 entraine une interrogation chez une partie des utilisateurs sur la possibilité d’une migration, d’autant que des distributions spécialisées existent, comme GLF OS. Selon les jeux utilisés, un passage à Linux n’a donc plus rien d’un problème.

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AMD Radeon AI PRO R9700 Performance For OpenCL Workloads

On Monday the AMD Radeon AI PRO R9700 officially arrived at Internet retailers and is successfully selling at the $1299 price point. Some models have sine sold out but as of writing two days later some Radeon AI PRO R9700 graphics cards remain available at that competitive price point. On Monday I provided some initial benchmarks of the AMD Radeon AI PRO R9700 for vLLM AI inferencing with more AI benchmarks on the way... While the craze is all about AI in 2025, the Radeon AI PRO R9700 does work for other non-AI workloads too and in this article is a look at its competitive OpenCL performance with great value compared to the NVIDIA RTX competition.
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DeepCool PN1000M : une bonne alimentation 80 Plus Gold

Disparue il y a un petit moment, la gamme GamerStorm fait doucement son retour chez DeepCool, mais sans les artifices extravagants qu'il y avait avant. Avec l'alimentation PN1000M, certifiée 80 PLUS Gold, on reste sur du sobre en noir avec un discret logo vert. Un design sage qui cache un modèle efficace, comme on peut le voir avec notre nouveau test ici : DeepCool PN1000M ou sur la source. […]

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Razer présente une collection complète en cuir de Sneki Snek

Si le vert est la couleur du logo de Razer, la marque spécialiste du gaming mise essentiellement sur des périphériques en noir. Bonne nouvelle, ce vert chatoyant arrive sur plusieurs produits iconiques de la marque, et ça claque fort la rétine. Dénommé eSport Green, ce nouveau coloris ne passe pas inaperçu et s'incruste sur une très large sélection de produits. Mais pas les sièges, dommage... […]

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Nvidia Becomes World's First $5 Trillion Company

Nvidia became the world's first $5 trillion company on Wednesday after its stock climbed 5% in early Wall Street trading to push its market capitalization to $5.13 trillion. The Silicon Valley chipmaker reached the milestone three months after hitting $4 trillion and three years after it was valued at roughly $400 billion before the debut of ChatGPT. Nvidia chief executive Jensen Huang said Tuesday that Nvidia had secured half a trillion dollars in orders for its AI chips over the next five quarters. The stock had already gained 5% on Tuesday and added more than $200 billion to its market value. President Donald Trump said Wednesday he planned to discuss Nvidia's Blackwell chip with China's President Xi Jinping when the two leaders meet later this week. Nvidia's latest generation of graphics processing units is not currently available in China because of US export controls. The company's shares have risen more than 85% in the past six months.

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Deepcool PN1000M : une bonne alimentation 80 Plus Gold

On vous propose, ce jour, le test d'une alimentation pour nos PC. Cette dernière est en ATX 3.1 et PCIe Gen 5.1, elle propose une certification 80 Plus Gold, 1000 watts de puissance, un ventilateur de 135 mm, des condensateurs principaux japonais et des câbles modulaires. Le tout a le droit à une garantie de 10 ans et le tarif affiché est de 159 euros pour ce modèle. Alors que vaut cette Deepcool Gamerstorm PN1000M ? Réponse dans ces quelques pages.
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Gates Retreats From 'Doomsday' Climate View, Prioritizes Aid To Poorest Countries

Bill Gates is retreating from his earlier warnings about climate change. The Microsoft co-founder now argues that what he called the "doomsday view of climate change" has caused the climate community to focus too heavily on near-term emissions goals and divert resources from addressing poverty and disease in the world's poorest countries. In a blog post, Gates wrote that climate change will have serious consequences but will not lead to humanity's demise. He acknowledges that some climate advocates will call him a hypocrite given his own carbon footprint and his 2021 book warning that climate change could be as deadly as COVID-19 by mid-century and five times as deadly by 2100. The poorest countries receive less than 1% of rich countries' budgets at their highest level and that this share is shrinking as wealthy nations cut aid and low-income countries struggle with debt, he wrote. Rising temperatures are now inevitable and that the current consensus suggests Earth's average temperature will be between two and three degrees Celsius higher than 1850 levels by 2100.

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Les nouveaux AMD Ryzen 10 et Ryzen 100 en détails

Sans surprise, les puces Ryzen 100 et Ryzen 10 sont bel et bien des reprises de versions précédentes. On retrouve à quelques détails près des processeurs Rembrandt-R et Mendocino en Zen 3+ et Zen 2. 

 

La gamme Ryzen 100 est quasi un copié-collé des processeurs Rembrandt-R annoncés en janvier 2023 et eux même des optimisations des puces AMD 6000 de 2022. Le Ryzen 7 170 est ainsi l’équivalent du Ryzen 7 7735HS : même nombre de cœurs, mêmes fréquences, même mémoire cache, même cTDP et circuit graphique identique. Ce changement de nom est donc probablement purement cosmétique.

Ryzen 100 Coeurs / Threads Fréquences Cache
L1 + L2
cTDP GPU
Ryzen 7 170 8 / 16 Zen 3+ 3.2 GHz / 4.75 GHz 4 + 16 Mo 35 – 54 W Radeon 680M
(12 x RDNA 2 à 2.2 GHz)
Ryzen 7 160 8 / 16 Zen 3+ 2.7 GHz / 4.75 GHz 4 + 16 Mo 15 – 30 W Radeon 680M
(12 x RDNA 2 à 2.2 GHz)
Ryzen 5 150 6 / 12 Zen 3+ 3.3 GHz / 4.55 GHz 3 + 16 Mo 35 – 54 W Radeon 660M
(6 x RDNA 2 à 1.9 GHz)
Ryzen 5 130 6 / 12 Zen 3+ 2.9 GHz/ 4.55 GHz 3 + 16 Mo 15 – 30 W Radeon 660M
(6 x RDNA 2 à 1.9 GHz)
Ryzen 3 110 4 / 8 Zen3+ 3 GHz / 4.3 GHz 2 + 8 Mo 15 – 30 W Radeon 660M
(4 x RDNA 2 à 1.8 GHz)

Il se pourrait qu’AMD se décide à proposer ces processeurs à des prix plus abordables, ce qui les rendrait très intéressants pour construire des gammes de MiniPC et de portables aux compétences assez larges à petit prix.

Je ne dirais pas que Mendocino est un échec, cela n’a pas marché

Les Ryzen 10 sont bel et bien un reboot de Mendocino. Là encore, il faut plisser les yeux fort fort pour voir des différences entre les gammes. Il s’agit des mêmes puces avec les mêmes capacités. Le Ryzen 5 40, par exemple, est un clone pur et dur du Ryzen 5 7550U. AMD ne s’en cache pas et intègre ses puces dans le même nom de code.

Ryzen 10 Coeurs / Threads Fréquences Cache L1 + L2  cTDP GPU
Ryzen 5 40 4 / 8 Zen 2 2.8 GHz / 4.3 GHz 2 + 4 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )
Ryzen 3 30 4 / 8 Zen 2 2.4 GHz / 4.1 GHz 2 + 4 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )
Athlon Gold 20 2 / 4 Zen 2 2.4 GHz / 3.7 GHz 1 + 4 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )
Athlon Silver 10 2 / 2 Zen 2 2.4 GHz / 3.5 GHz 1 + 2 Mo 15W Radeon 610M
(2 x RDNA 2 à 1.9 GHz )

En plus des raisons évoquées dans le billet précédent concernant le calendrier de réservation d’AMD chez son fondeur TSMC, on peut imaginer que la marque est restée sur sa faim avec cette gamme de processeurs. Pensée pour intégrer le Low Cost mobile, la génération Mendocino a été un échec avec fort peu de machines de marque proposées. A tel point qu’AMD a relancé la gamme avec des versions pour Chromebooks dont la différence technique était invisible. La probable nuance devait se sentir au niveau des lignes budgétaires pour des achats en volume.

La sortie de ces puces AMD Ryzen 100 et Ryzen 10 semble donc être une énième tentative de pénétrer un marché low-cost où Intel continue de régner en maitre avec ses solutions Alder Lake-N et Twin Lake.

Qu’est ce qui n’a pas marché avec les AMD Mendocino ?

Les nouveaux AMD Ryzen 10 et Ryzen 100 en détails © MiniMachines.net. 2025

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En Autriche, un ministère se débarrasse en grande partie de Microsoft pour Nextcloud

Nächste Wolke
En Autriche, un ministère se débarrasse en grande partie de Microsoft pour Nextcloud

Le ministère fédéral autrichien de l’Économie, de l’Énergie et du Tourisme (BMWET) a migré une grande partie de son infrastructure sur Nextcloud pour gérer la collaboration interne et le stockage des données. Interrogé sur les raisons de cette transition, le ministère a notamment cité des craintes de conformité au RGPD et à la directive NIS2.

La nouvelle a été annoncée le 23 octobre pendant la conférence Nextcloud Enterprise Day, qui se tenait à Copenhague et dont elle constituait l’un des points d’orgue. On a ainsi appris que le BMWET (ministère fédéral autrichien de l’Économie, de l’Énergie et du Tourisme) avait fini une migration concernant 1 200 fonctionnaires et visant à réduire considérablement la dépendance à Microsoft, améliorer la collaboration interne et assurer le stockage sécurisé des données.

L’annonce a été faite par Martin Ollrom, CIO (Chief Information Officer) du ministère, et Florian Zinnagl CISO (Chef Information Security Officer). Dans une vidéo publiée par Nextcloud, les deux responsables indiquent que le projet est parti d’une réflexion sur la modernisation de l’infrastructure, ainsi que d’un travail sur la réduction des risques juridiques et de sécurité, notamment en regard du RGPD et de la directive NIS2.

Approche hybride

Le projet de l’Autriche n’était pas une coupure nette. Comme le ministère l’explique, une partie du BMWET était en train d’adopter Microsoft 365 et Teams au moment où la question d’un remplacement a été abordée. Pas question donc d’arrêter en plein milieu. Le ministère a donc choisi une approche hybride : garder Teams comme outil de communication externe et partiellement Outlook, puis confier le reste à Nextcloud.

Le ministère a travaillé avec deux entreprises pour la mise en œuvre : Atos Autriche et Sendent, partenaire de Nextcloud, qui s’est notamment occupé d’une intégration dans Outlook pour préserver certains flux de travail, particulièrement les e-mails et agendas. L’équipe de Nextcloud a également participé au projet.

Selon les deux responsables, tout s’est passé étonnamment vite. Il n’aurait ainsi fallu que quatre mois entre la preuve de concept au déploiement complet, un temps très court quand on considère l’ampleur de la migration et les défis d’un tel projet.

Les deux responsables ont ajouté qu’un montant significatif avait été investi dans la formation des fonctionnaires. « Une vaste campagne d’information, une communication claire, des sessions de formation et une transition progressive ont permis d’assurer une forte acceptation et un processus sans. Grâce à l’intégration avec les systèmes existants, nous avons été en mesure de moderniser considérablement notre portefeuille de services numériques et, en fin de compte, la collaboration, sans perturber les flux de travail établis des employés », a assuré Martin Ollrom.

Souveraineté et approche en douceur

Comme d’autres projets avec celui-ci, la migration du BMWET est intéressante dans les problématiques qu’elle soulève, mais qui ne sont pas neuves : souveraineté, refus d’une dépendance à une société américaine, etc. En revanche, l’expression claire de doutes sur la conformité au RGPD et surtout à la directive NIS2 n’est pas courante.

L’approche plus en douceur de la migration est en outre mise en avant par Nextcloud dans sa propre communication. Une manière de dire qu’une transition peut se faire progressivement et encourager d’autres institutions et émanations diverses d’États à tenter l’aventure. Nextcloud prêche bien sûr pour sa paroisse, mais ce n’est pas la première fois que l’Autriche adopte cette approche.

Il y a quelques semaines, on apprenait ainsi que l’armée autrichienne avait abandonné la suite Office de Microsoft pour LibreOffice (pdf). 16 000 ordinateurs étaient concernés et il s’agissait alors de l’aboutissement d’une longue réflexion, car la planification avait commencé en 2020. L’armée avait indiqué s’être notamment inquiétée d’une dépendance toujours croissante d’Office à des services distants. La migration s’était faite par étapes : utilisation volontaire de LibreOffice en 2022, obligation de l’utiliser dans certains départements en 2023, puis obligation générale et suppression d’Office en septembre dernier. L’armée autrichienne a également contribué au code de LibreOffice.

Ces migrations partielles sont autant de portes ouvertes vers des migrations complètes vers l’open source. Si l’applicatif peut se passer de Microsoft, Windows finit par ne plus être nécessaire. Un mouvement lent mais assez général en Europe, avec d’autres cas de migrations comme en Allemagne et au Danemark.

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En Autriche, un ministère se débarrasse en grande partie de Microsoft pour Nextcloud

Nächste Wolke
En Autriche, un ministère se débarrasse en grande partie de Microsoft pour Nextcloud

Le ministère fédéral autrichien de l’Économie, de l’Énergie et du Tourisme (BMWET) a migré une grande partie de son infrastructure sur Nextcloud pour gérer la collaboration interne et le stockage des données. Interrogé sur les raisons de cette transition, le ministère a notamment cité des craintes de conformité au RGPD et à la directive NIS2.

La nouvelle a été annoncée le 23 octobre pendant la conférence Nextcloud Enterprise Day, qui se tenait à Copenhague et dont elle constituait l’un des points d’orgue. On a ainsi appris que le BMWET (ministère fédéral autrichien de l’Économie, de l’Énergie et du Tourisme) avait fini une migration concernant 1 200 fonctionnaires et visant à réduire considérablement la dépendance à Microsoft, améliorer la collaboration interne et assurer le stockage sécurisé des données.

L’annonce a été faite par Martin Ollrom, CIO (Chief Information Officer) du ministère, et Florian Zinnagl CISO (Chef Information Security Officer). Dans une vidéo publiée par Nextcloud, les deux responsables indiquent que le projet est parti d’une réflexion sur la modernisation de l’infrastructure, ainsi que d’un travail sur la réduction des risques juridiques et de sécurité, notamment en regard du RGPD et de la directive NIS2.

Approche hybride

Le projet de l’Autriche n’était pas une coupure nette. Comme le ministère l’explique, une partie du BMWET était en train d’adopter Microsoft 365 et Teams au moment où la question d’un remplacement a été abordée. Pas question donc d’arrêter en plein milieu. Le ministère a donc choisi une approche hybride : garder Teams comme outil de communication externe et partiellement Outlook, puis confier le reste à Nextcloud.

Le ministère a travaillé avec deux entreprises pour la mise en œuvre : Atos Autriche et Sendent, partenaire de Nextcloud, qui s’est notamment occupé d’une intégration dans Outlook pour préserver certains flux de travail, particulièrement les e-mails et agendas. L’équipe de Nextcloud a également participé au projet.

Selon les deux responsables, tout s’est passé étonnamment vite. Il n’aurait ainsi fallu que quatre mois entre la preuve de concept au déploiement complet, un temps très court quand on considère l’ampleur de la migration et les défis d’un tel projet.

Les deux responsables ont ajouté qu’un montant significatif avait été investi dans la formation des fonctionnaires. « Une vaste campagne d’information, une communication claire, des sessions de formation et une transition progressive ont permis d’assurer une forte acceptation et un processus sans. Grâce à l’intégration avec les systèmes existants, nous avons été en mesure de moderniser considérablement notre portefeuille de services numériques et, en fin de compte, la collaboration, sans perturber les flux de travail établis des employés », a assuré Martin Ollrom.

Souveraineté et approche en douceur

Comme d’autres projets avec celui-ci, la migration du BMWET est intéressante dans les problématiques qu’elle soulève, mais qui ne sont pas neuves : souveraineté, refus d’une dépendance à une société américaine, etc. En revanche, l’expression claire de doutes sur la conformité au RGPD et surtout à la directive NIS2 n’est pas courante.

L’approche plus en douceur de la migration est en outre mise en avant par Nextcloud dans sa propre communication. Une manière de dire qu’une transition peut se faire progressivement et encourager d’autres institutions et émanations diverses d’États à tenter l’aventure. Nextcloud prêche bien sûr pour sa paroisse, mais ce n’est pas la première fois que l’Autriche adopte cette approche.

Il y a quelques semaines, on apprenait ainsi que l’armée autrichienne avait abandonné la suite Office de Microsoft pour LibreOffice (pdf). 16 000 ordinateurs étaient concernés et il s’agissait alors de l’aboutissement d’une longue réflexion, car la planification avait commencé en 2020. L’armée avait indiqué s’être notamment inquiétée d’une dépendance toujours croissante d’Office à des services distants. La migration s’était faite par étapes : utilisation volontaire de LibreOffice en 2022, obligation de l’utiliser dans certains départements en 2023, puis obligation générale et suppression d’Office en septembre dernier. L’armée autrichienne a également contribué au code de LibreOffice.

Ces migrations partielles sont autant de portes ouvertes vers des migrations complètes vers l’open source. Si l’applicatif peut se passer de Microsoft, Windows finit par ne plus être nécessaire. Un mouvement lent mais assez général en Europe, avec d’autres cas de migrations comme en Allemagne et au Danemark.

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Marre de l'Unreal Engine 5 ? Prenons le temps de gambader dans Red Dead Redemption 2 moddé en 8k, ça détend !

Vu que l'on mange de l'Unreal Engine 5, que ce moteur plait à certains et pas à d'autres et que c'est légitime d'avoir son propre avis sans vouloir imposer aux autres sa propre vision des choses, nous allons revenir sur le Rage Engine utilisé par Rockstar pour son jeu Red Dead Redemption 2. Beaucoup...

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Senator Blocks Trump-Backed Effort To Make Daylight Saving Time Permanent

An anonymous reader quotes a report from Politico: Sen. Tom Cotton wasn't fast enough in 2022 to block Senate passage of legislation that would make daylight saving time permanent. Three years later, he wasn't about to repeat that same mistake. The Arkansas Republican was on hand Tuesday afternoon to thwart a bipartisan effort on the chamber floor to pass a bill that would put an end to changing the clocks twice a year, including this coming Sunday. [...] A cross-party coalition of lawmakers has been trying for years to make daylight saving time the default, which would result in more daylight in the evening hours with less in the morning, plus bring to a halt to biannual clock adjustments. President Donald Trump endorsed the concept this spring, calling the changing of the clocks "a big inconvenience and, for our government, A VERY COSTLY EVENT!!!" His comments coincided with a hearing, then a markup, of Scott's legislation in the Senate Commerce Committee. It set off an intense lobbying battle in turn, pitting the golf and retail industries -- which are advocating for permanent daylight saving time -- against the likes of sleep doctors and Christian radio broadcasters -- who prefer standard time. "If permanent Daylight Savings Time becomes the law of the land, it will again make winter a dark and dismal time for millions of Americans," said Cotton in his objection to a request by Sen. Rick Scott (R-Fla.) to advance the bill by unanimous consent. "For many Arkansans, permanent daylight savings time would mean the sun wouldn't rise until after 8:00 or even 8:30am during the dead of winter," Cotton continued. "The darkness of permanent savings time would be especially harmful for school children and working Americans."

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☕️ Truth Social lance un service de pronostics avec Crypto.com

Le réseau social de Donald Trump, Truth Social, lance un service de pronostics en ligne avec la plateforme de cryptoactifs Crypto.com.

Nommé Truth Predict, le service permettra de parier sur les résultats d’événements variés, allant de compétitions sportives à des élections en passant par les variations de l’économie.

Avec ce projet, le groupe Trump Media and Technology Group (TMTG) joue sur le succès des services de pronostics (predictions en anglais), qui ne sont pas considérés comme des acteurs du pari en ligne par les autorités locales.

En l’occurrence, Truth Predict cherche à concurrencer Polymarket, le leader du domaine. 


En amont des élections présidentielles de 2024, note Wired, ce type de services de pronostics était présenté par leurs promoteurs comme une meilleure manière de mesurer l’opinion publique que les sondages.

Certains acteurs du monde financier les décrivaient même comme une meilleure « source de vérité » (truth en anglais, qui est aussi le nom des plateformes de Trump), quand bien même la validité de paris et leur représentativité de l’opinion générale peuvent être débattus.

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