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Beelink SER8 : un MiniPC Ryzen 7 8845HS silencieux ?

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le Beelink SER8 vient tout juste d’être lancé sur le marché Chinois et semble clore une phase que nous dirons plus « expérimentale » chez le constructeur.

Un design épuré disponible en deux « couleurs »

Ces derniers temps la marque s’est surtout illustrée avec des tentatives intéressantes de design mais dans des propositions pas forcément très utiles. Son accroche magnétique d’alimentation par exemple n’est pas l’idée la plus pertinente qui soit avec un emploi jugé un peu étrange. Les soucis de refroidissement, vite corrigés, des modèles GTR7 ont également jeté une certaine ombre sur la production de la marque dans un secteur de plus en plus concurrentiel. 

Pour ce Beelink SER8 on retourne donc à des développement plus fondamentaux. Pour intégrer un Ryzen 7 8845HS dans sa minimachine, la marque s’est surtout intéressée à son système de dissipation. Elle revient avec une proposition intéressante.

La mode est aux « Vapor Chambers » qui ne sont rien d’autre que de gros caloducs fonctionnant sur le même principe de changement d’état d’un fluide caloporteur. Beelink en intègre donc un dans son nouveau MiniPC. Un « gros » si on considère l’espace occupé dans le châssis de 13.5 cm de large comme de profondeur pour moins de 5 cm d’épaisseur de la minimachine.

Ce dispositif récupère la chaleur du processeur AMD qu’il coiffe pour venir la transferer à des ailettes. Le tout est réalisé en cuivre avec de larges panneaux internes censés dissiper la température de manière uniforme. Le tout est ensuite refroidit de manière classique avec une circulation d’air frais aspiré de l’extérieur de l’engin et repoussé au travers des ailettes ayant accumulé la chaleur du processeur, vers l’extérieur.

Beelink assure que ce dispositif permet de piloter le Ryzen 7 8845HS et ses 8 cœurs Zen 4 de manière efficace et silencieuse. La puce propose 16 threads et 12 cœurs graphiques RDNA3 avec son circuit Radeon 780M. Elle propose également 16 TOPS de performances AI avec son NPU. Sur ce Beelink SER8 deux modes de fonctionnement sont proposés. Un mode « équilibré » où la puce sera pilotée à 54 Watts  de TDP et un mode « performance » qui la poussera à 65 Watts. Pour rappel, le TDP nominal du 8845HS est de 45 watts et il peut fonctionner de 35 à 54 watts.

Le passer  en 54 watts par défaut est donc un signe d’un niveau de performance maximal que le constructeur promet « silencieux » dans un usage au quotidien. Le mode 65 Watts est donc au delà de la cadence supposée du processeur et indique de meilleures performances au global. Beelink promet un fonctionnement stable dans la durée avec ce mode 65 watts et un processeur qui reste sous les 80 °C. Il faudra voir si cela aura un impact sur le bruit généré par l’engin et dans quelles conditions ce basculement d’un mode à l’autre est possible. Si il s’agit d’un changement logiciel à la volée ou si on doit effectuer une manipulation moins pratique dans le BIOS.

A noter que si l’aspiration se fait du dessous de l’appareil vers les ailettes en circulant autour de la carte mère,  le Beelink SER8 promet ainsi le refroidissement des composants annexes : mémoire vive et stockage. Les températures annoncées sont bonnes : 51°C pour le SSD (lequel ?) et 53°C pour la mémoire vive. Un petit dissipateur est prévu pour les deux SSD ce qui explique la température à leur avanatage.

La marque indique également que son design est pensé pour éviter toute accumulation de poussière avec une grille interne au maillage fin qui évite de la laisser entrer dans l’appareil. Grille qu’il faudra vraisemblablement dépoussiérer de temps en temps pour assurer un bon fonctionnement de l’ensemble.

Pour le reste de son équipement on a des élément standards mais efficace comme deux slots SODIMM DDR5-5600 et deux emplacement M.2 2280 PCIe 4.0 x4. Les constructeurs semblent faire de plus en plus l’impasse sur les solutions proposant une baie 2.5″ SATA. Ce qui semble assez logique puisque leur rapport performance/capacité/prix devient de moins en moins intéressant face aux modèles M.2 NVMe.

La  connectique est très complète avec sur la face avant un port USB 3.2 Type-A, un autre de même type en USB Type-C , un jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. Sur la partie arrière un USB 3.2 Type-A et deux USB 2.0, un port Ethernet 2.5 Gigabit, une sortie DisplayPort 1.4 et un HDMI 2.1, un second jack audio combo 3.5 mm et enfin un USB4. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également intégré avec des antennes probablement pointées vers l’arrière, seule partie plastique du châssis sinon entièrement réalisé dans un bloc d’aluminium.

Je n’ai aucune idée de la disponibilité de ce modèle mais en général les machines qui sortent en Chine sont rapidement mise en vente à l’international chez Beelink. Le prix annoncé pour ce modèle en Barebone sans mémoire, stockage ni système d’exploitation est de 2599 Yuans HT, soit 335€ HT. Tarif qu’il faudra épicer de divers frais de transport et de taxes diverses chez nous.

Beelink SER8 : un MiniPC Ryzen 7 8845HS silencieux ? © MiniMachines.net. 2024.

Test souris Razer Viper V3 Pro : Un cru exceptionnel ?

Ce vendredi, nous vous proposons de découvrir la nouvelle souris à destination des joueurs de Razer, à savoir la Viper V3 Pro. Un modèle sans-fil 8 kHz, avec son capteur Focus Pro Gen-2 et ses Switches Optiques Razer de 3ème génération, accuse seulement 55 g sur la balance. À 179.99 euros, une nouvelle référence débarque ? Réponse ici même : Test souris Razer Viper V3 Pro ou en cliquant sur la source. […]

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GTA IV : deux mods pour la distance LOD et les textures des armes

owny et Pastreaver proposent deux nouveaux mods pour le vénérable jeu GTA IV, ils permettent d'augmenter la distance LOD et d'apporter des textures HD aux armes. Ainsi, vos armes seront plus détaillées et la vision du joueur sera plus précise, le LOD est une technique de développement qui vise à diminuer le nombre de polygones en fonction de la distance d'un objet 3D par rapport au point de vue du joueur, cela permet d'alléger la charge de travail du GPU. Les mods sont téléchargeables ici et là. […]

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Vers une nouvelle console portable ASUS ROG Ally ?

Il y a un an environ, ASUS annonçait et lancait la ROG Ally, une petite console portable pensée pour faire oublier la Steam Deck de Valve. Et nous pouvons le dire, avec son processeur AMD Z1 Extreme, ses 16 Go de mémoire vive, son stockage de 512 Go et son écran de 7 pouces, cette petite console fait grave le travail et avec style. Mais cette ROG Ally que nous connaissons pourrait bien déjà tirer sa révérence. En effet, sur le site d'ASUS, la mention 2023 est apparue à côté du nom de la console, signe qu'une version 2024 est très probablement en développement. […]

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☕️ L’e-commerce européen pâtit de la concurrence de la fast fashion chinoise et du commerce social

un caddie dans un supermarché.

Les principaux acteurs européens du commerce en ligne pâtissent de la concurrence « des marques chinoises émergentes » comme Shein et Temu et ont vu leurs volumes de ventes transfrontaliers baisser de 18 % en 2023 par rapport à 2022, relève l’AFP.

Ces chiffres émanent d’une étude effectuée par Cross-Border Commerce Europe, une plateforme « de réseau et de connaissance » de l’e-commerce européen, auprès des « 500 plus grands acteurs européens du secteur ».

Les « pure players » et les places de marché représentent 42 % de ce TOP 500. La mode, la joaillerie et les chaussures dominent le secteur, avec une part de 39 %, suivies par les produits pour la maison, le jardin et le bricolage (13,3 %).

Le chiffre d’affaires transfrontalier aurait cela dit progressé de 32 % depuis 2022, avec un chiffre d’affaires de 237 milliards d’euros (hors voyages), contre 179 en 2022. Les e-commerçants allemands arrivent en tête avec un CA de 43 milliards (+ 28 %), suivis par les britanniques, qui patissent du Brexit (28 Md, -2 %), des français (32 Md, + 30 %), espagnols (18 Md, +50 %) et des néerlandais (7 Md, + 45 %).

Dix grands acteurs se partagent 19 % des ventes totales, « avec Ikea en numéro 1 pour la troisième année consécutive », suivi par Zalando, H&M, Lego, Zara, Jysk (chaîne de magasins danoise spécialisée dans le mobilier), Lidl, Decathlon, Adidas et Notino (site spécialisé dans la beauté fondé en 2004 en République tchèque).

L’étude avance que les plateformes de commerce social telles que TikTok Shop et Instagram « ne sont pas seulement des tendances », mais représentent « la plus importante perturbation du marché depuis l’avènement de l’internet ». Cross-Border Commerce Europe estime dès lors qu’ « il est impératif que les vendeurs européens adoptent le commerce social pour rester compétitifs dans un paysage commercial en pleine évolution ».

En outre, et face aux prix agressifs et à l’offre pléthorique des plateformes de commerce électronique chinoises, les entreprises européennes doivent également « privilégier la qualité, la fiabilité des délais de livraison, l’engagement communautaire et les services localisés » dans ce contexte de concurrence féroce.

La Tribune relève que l’exécutif européen a ajouté, vendredi dernier, Shein à la liste des très grandes plateformes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) et que Temu, une autre application chinoise d’e-commerce devrait, elle aussi, être prochainement ajoutée à cette liste après avoir annoncé en avril qu’elle comptait environ 75 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne.

App Store et sideloading : Apple revoit sa copie sur les commissions

Under pressure
portrait de Tim Cook façon Steve Jobs

Apple revoit sa copie sur les commissions récupérées suite à la mise en place des nouvelles conditions commerciales suite au lancement, forcé par le DMA, du sideloading. Ceux qui ne gagnent rien avec leur application sont exonérés, tandis que les « petits » développeurs peuvent bénéficier d’une période de clémence pendant trois ans.

Au début de l’année, Apple détaillait le fonctionnement et surtout les conditions tarifaires des boutiques tierces sur iOS. Il était question du sideloading, c’est-à-dire de l’installation d’applications en dehors de la boutique officielle, l’Apple Store.

Apple ouvre son Store, les frais font jaser

Comme nous l’avions alors expliqué, les commissions pour certains développeurs pouvaient s’envoler littéralement. Un exemple : avec un million d’installations et six millions de revenus pour une application (un abonnement de 5,99 dollars par exemple), la redevance serait de 100 000 dollars par mois (1,2 million par an).

Certains développeurs avaient à ce moment-là fait part de leur intention de ne pas publier leur application en Europe. Andy Yen, fondateur et CEO de Proton, fustigeait la position d’Apple : « La prétendue conformité d’Apple au DMA est de mauvaise foi. Le DMA est censé favoriser la concurrence, mais les déclarations […] montrent qu’Apple se bat bec et ongles pour maintenir ses bénéfices et son monopole par toutes les méthodes de manipulation possibles ». Apple en profitait de son côté pour fustiger le DMA.

Un risque pour les petits développeurs

En mars, le développeur Riley Testut était monté au créneau durant un atelier sur le Digital Markets Act, comme le rappelle Macrumors. Il demandait à des responsables d’Apple ce qui se passerait si l’application d’un jeune développeur devenait virale du jour au lendemain. Il parlait en connaissance de cause, son application GBA4iOS avait été téléchargée plus de 10 millions de fois en dehors de l’Apple Store.

Cela pourrait engendrer des centaines de milliers de dollars (voire plus…) de frais. Kyle Andeers, vice-président d’Apple, expliquait alors que l’entreprise travaillait sur une solution. Elle est désormais en ligne.

En mars toujours, la Commission européenne tapait du poing sur table et lançait des procédures d’infraction du DMA contre Google, Apple, Meta et Amazon. Les griefs contre le père de l’iPhone concernent notamment la « nouvelle structure tarifaire d’Apple et les autres conditions générales applicables aux magasins d’applications alternatifs et à la distribution d’applications à partir du web ». Cela pourrait être incompatible avec l’article 6 paragraphe 4 du DMA.

Sideloading : iPadOs suivra le chemin d’iOS cet automne

Hier, Apple a mis à jour sa page expliquant le fonctionnement de sa « Core Technology Fee ». Première nouvelle, on apprend qu’iPadOS aura droit au même traitement qu’iOS « plus tard cet automne ». N‘y voyez pas une bonne action « gratuite » d’Apple, le système d’exploitation vient d’être désigné comme contrôleur d’accès.

Ainsi, il est donc soumis au DMA, comme iOS. Le fabricant a six mois pour se conformer au règlement, ce qui nous emmène à cet automne.

Étudiants, amateurs et développeurs non commerciaux

Par la suite, le discours change rapidement et la société affirme maintenant proposer « des conditions dans lesquelles de nombreux développeurs ne paient pas de CTF ». En effet, le principe de base – 0,50 euro pour chaque première installation annuelle au-delà d’un seuil de 1 million – reste exactement le même, mais plusieurs exceptions sont ajoutées.

Comme c’était déjà le cas, les applications à moins d’un million de téléchargements annuels sont exemptées, de même que les organisations à but non lucratif, les établissements d’enseignement accrédités et entités gouvernementales bénéficiant de l’exonération des frais de l’Apple Developer Program.

Nouveauté importante : les développeurs qui ne gagnent aucun revenu sont également exonérés du CTF. « Cela inclut l’offre d’une application gratuite sans monétisation d’aucune sorte (physique, numérique, publicitaire ou autre). L’objectif est de donner aux étudiants, aux amateurs et à d’autres développeurs non commerciaux la possibilité de créer une application populaire sans payer la CTF », explique Apple.

« Petits » développeurs : des conditions particulières

Ensuite, concernant les « petits » développeurs, Apple propose un programme de « démarrage » sur trois ans.

Ceux qui généreront moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires (au niveau mondial, toutes activités confondues) et qui n’auront pas encore dépassé le million de premières installations annuelles bénéficieront d’une période de grâce des frais pendant trois ans : « Ils ne paieront pas de CTF pour les premières installations annuelles qui dépassent le seuil tant qu’ils continuent de générer moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires mondial au cours des trois ans ».

Si pendant cette période de trois ans un « petit développeur » voit son chiffre d’affaires passer les 10 millions d’euros, mais rester en dessous de 50 millions (toujours en annuel et au niveau mondial), il paiera des commissions, mais dans une certaine limite : « ils commenceront à payer le CTF après un million de premières installations annuelles, dans la limite d’un million d’euros par an ».

Dans tous les cas, « après trois ans, ils paieront pour chaque première installation annuelle après le million initial d’installations annuelles ». La calculatrice maison d’Apple a été mise à jour pour prendre en compte les changements.

Apple sera très certainement très attentive à ce que les bénéficiaires soient dans les clous. Les développeurs devront ainsi « déclarer chaque année que leurs revenus commerciaux mondiaux se situent dans un niveau éligible ». Il faudra obligatoirement faire la première déclaration avant que l’application dépasse le million.

Sans aucune surprise, Tim Sweeney (patron d’Epic) est toujours autant remonté contre Apple. Ces changements sont, selon lui, « encore un geste pourri et de mauvaise foi ».

La « bonté » d’Apple se limite aux développeurs d’applications. « Les développeurs de place de marché alternative paient les CTF pour chaque première installation annuelle de leur application, y compris les installations effectuées avant un million ».

Comment Apple va compter les installations iOS et iPadOS

Lorsque le sideloading sera disponible sur les tablettes Apple, « les installations sur iPadOS compteront également » pour établir si l’application dépasse ou non le seuil d’un million d’installations annuelles. Néanmoins, « les utilisateurs qui installent la même app sur iOS et iPadOS au cours d’une période de 12 mois ne généreront qu’une seule première installation annuelle pour cette application ».

Les écrans, du temps perdu pour les enfants ?

Du côté de chez Swann (nous aussi, on peut faire du title dropping)

Mardi 30 avril, la Commission sur les écrans et les enfants, composée de personnalités sélectionnées par Emmanuel Macron, lui a remis son rapport. Il contient une liste de 29 propositions plus ou moins applicables. Gabriel Attal considère que l’Éducation nationale doit aussi « balayer devant sa porte », alors que le sujet des usages pédagogiques est celui qui n’a pas « dégagé de consensus général » au sein de la commission.

Titré « À la recherche du temps perdu », ce rapport de 140 pages (pdf) rendu mardi 30 avril à Emmanuel Macron brosse les conditions dans lesquelles les jeunes français sont exposés aux écrans. Il leur avait donné 72 jours en janvier pour « déterminer le bon usage des écrans : il en va de l’avenir de nos démocraties », disait-il.

Contrairement à ce que pourrait faire croire la reprise pompeuse du titre de l’œuvre de Marcel Proust, le contenu ne rejoue pas tant que ça la bataille des Anciens qui aimeraient que les jeunes lisent la Grande littérature contre les Modernes qui soutiendraient le numérique quoi qu’il en coûte.

Des propositions à la pelle

Il rassemble 29 propositions (listées ci-dessous) allant de la mise en place d’audits réguliers des plateformes à la promotion des lieux et des temps « déconnectés » et sans écran, en passant par la reconnaissance d’un nouveau « droit au paramétrage » sur les réseaux sociaux.

Nous reviendrons sur quelques-unes d’entre elles.

Notre société est numérique

Mais il fait d’abord un état des lieux sur l’exposition des enfants et des adolescents aux écrans. « La présence des écrans dans notre quotidien, et dans celui des jeunes notamment […] s’est tout particulièrement accélérée depuis l’arrivée sur la période récente des appareils individuels et mobiles, tablettes et smartphones en particulier », constate comme nous la Commission.


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☕️ L’e-commerce européen pâtit de la concurrence de la fast fashion chinoise et du commerce social

un caddie dans un supermarché.

Les principaux acteurs européens du commerce en ligne pâtissent de la concurrence « des marques chinoises émergentes » comme Shein et Temu et ont vu leurs volumes de ventes transfrontaliers baisser de 18 % en 2023 par rapport à 2022, relève l’AFP.

Ces chiffres émanent d’une étude effectuée par Cross-Border Commerce Europe, une plateforme « de réseau et de connaissance » de l’e-commerce européen, auprès des « 500 plus grands acteurs européens du secteur ».

Les « pure players » et les places de marché représentent 42 % de ce TOP 500. La mode, la joaillerie et les chaussures dominent le secteur, avec une part de 39 %, suivies par les produits pour la maison, le jardin et le bricolage (13,3 %).

Le chiffre d’affaires transfrontalier aurait cela dit progressé de 32 % depuis 2022, avec un chiffre d’affaires de 237 milliards d’euros (hors voyages), contre 179 en 2022. Les e-commerçants allemands arrivent en tête avec un CA de 43 milliards (+ 28 %), suivis par les britanniques, qui patissent du Brexit (28 Md, -2 %), des français (32 Md, + 30 %), espagnols (18 Md, +50 %) et des néerlandais (7 Md, + 45 %).

Dix grands acteurs se partagent 19 % des ventes totales, « avec Ikea en numéro 1 pour la troisième année consécutive », suivi par Zalando, H&M, Lego, Zara, Jysk (chaîne de magasins danoise spécialisée dans le mobilier), Lidl, Decathlon, Adidas et Notino (site spécialisé dans la beauté fondé en 2004 en République tchèque).

L’étude avance que les plateformes de commerce social telles que TikTok Shop et Instagram « ne sont pas seulement des tendances », mais représentent « la plus importante perturbation du marché depuis l’avènement de l’internet ». Cross-Border Commerce Europe estime dès lors qu’ « il est impératif que les vendeurs européens adoptent le commerce social pour rester compétitifs dans un paysage commercial en pleine évolution ».

En outre, et face aux prix agressifs et à l’offre pléthorique des plateformes de commerce électronique chinoises, les entreprises européennes doivent également « privilégier la qualité, la fiabilité des délais de livraison, l’engagement communautaire et les services localisés » dans ce contexte de concurrence féroce.

La Tribune relève que l’exécutif européen a ajouté, vendredi dernier, Shein à la liste des très grandes plateformes en ligne soumises à des contrôles renforcés dans le cadre de la nouvelle législation sur les services numériques (DSA) et que Temu, une autre application chinoise d’e-commerce devrait, elle aussi, être prochainement ajoutée à cette liste après avoir annoncé en avril qu’elle comptait environ 75 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne.

App Store et sideloading : Apple revoit sa copie sur les commissions

Under pressure
portrait de Tim Cook façon Steve Jobs

Apple revoit sa copie sur les commissions récupérées suite à la mise en place des nouvelles conditions commerciales suite au lancement, forcé par le DMA, du sideloading. Ceux qui ne gagnent rien avec leur application sont exonérés, tandis que les « petits » développeurs peuvent bénéficier d’une période de clémence pendant trois ans.

Au début de l’année, Apple détaillait le fonctionnement et surtout les conditions tarifaires des boutiques tierces sur iOS. Il était question du sideloading, c’est-à-dire de l’installation d’applications en dehors de la boutique officielle, l’Apple Store.

Apple ouvre son Store, les frais font jaser

Comme nous l’avions alors expliqué, les commissions pour certains développeurs pouvaient s’envoler littéralement. Un exemple : avec un million d’installations et six millions de revenus pour une application (un abonnement de 5,99 dollars par exemple), la redevance serait de 100 000 dollars par mois (1,2 million par an).

Certains développeurs avaient à ce moment-là fait part de leur intention de ne pas publier leur application en Europe. Andy Yen, fondateur et CEO de Proton, fustigeait la position d’Apple : « La prétendue conformité d’Apple au DMA est de mauvaise foi. Le DMA est censé favoriser la concurrence, mais les déclarations […] montrent qu’Apple se bat bec et ongles pour maintenir ses bénéfices et son monopole par toutes les méthodes de manipulation possibles ». Apple en profitait de son côté pour fustiger le DMA.

Un risque pour les petits développeurs

En mars, le développeur Riley Testut était monté au créneau durant un atelier sur le Digital Markets Act, comme le rappelle Macrumors. Il demandait à des responsables d’Apple ce qui se passerait si l’application d’un jeune développeur devenait virale du jour au lendemain. Il parlait en connaissance de cause, son application GBA4iOS avait été téléchargée plus de 10 millions de fois en dehors de l’Apple Store.

Cela pourrait engendrer des centaines de milliers de dollars (voire plus…) de frais. Kyle Andeers, vice-président d’Apple, expliquait alors que l’entreprise travaillait sur une solution. Elle est désormais en ligne.

En mars toujours, la Commission européenne tapait du poing sur table et lançait des procédures d’infraction du DMA contre Google, Apple, Meta et Amazon. Les griefs contre le père de l’iPhone concernent notamment la « nouvelle structure tarifaire d’Apple et les autres conditions générales applicables aux magasins d’applications alternatifs et à la distribution d’applications à partir du web ». Cela pourrait être incompatible avec l’article 6 paragraphe 4 du DMA.

Sideloading : iPadOs suivra le chemin d’iOS cet automne

Hier, Apple a mis à jour sa page expliquant le fonctionnement de sa « Core Technology Fee ». Première nouvelle, on apprend qu’iPadOS aura droit au même traitement qu’iOS « plus tard cet automne ». N‘y voyez pas une bonne action « gratuite » d’Apple, le système d’exploitation vient d’être désigné comme contrôleur d’accès.

Ainsi, il est donc soumis au DMA, comme iOS. Le fabricant a six mois pour se conformer au règlement, ce qui nous emmène à cet automne.

Étudiants, amateurs et développeurs non commerciaux

Par la suite, le discours change rapidement et la société affirme maintenant proposer « des conditions dans lesquelles de nombreux développeurs ne paient pas de CTF ». En effet, le principe de base – 0,50 euro pour chaque première installation annuelle au-delà d’un seuil de 1 million – reste exactement le même, mais plusieurs exceptions sont ajoutées.

Comme c’était déjà le cas, les applications à moins d’un million de téléchargements annuels sont exemptées, de même que les organisations à but non lucratif, les établissements d’enseignement accrédités et entités gouvernementales bénéficiant de l’exonération des frais de l’Apple Developer Program.

Nouveauté importante : les développeurs qui ne gagnent aucun revenu sont également exonérés du CTF. « Cela inclut l’offre d’une application gratuite sans monétisation d’aucune sorte (physique, numérique, publicitaire ou autre). L’objectif est de donner aux étudiants, aux amateurs et à d’autres développeurs non commerciaux la possibilité de créer une application populaire sans payer la CTF », explique Apple.

« Petits » développeurs : des conditions particulières

Ensuite, concernant les « petits » développeurs, Apple propose un programme de « démarrage » sur trois ans.

Ceux qui généreront moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires (au niveau mondial, toutes activités confondues) et qui n’auront pas encore dépassé le million de premières installations annuelles bénéficieront d’une période de grâce des frais pendant trois ans : « Ils ne paieront pas de CTF pour les premières installations annuelles qui dépassent le seuil tant qu’ils continuent de générer moins de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires mondial au cours des trois ans ».

Si pendant cette période de trois ans un « petit développeur » voit son chiffre d’affaires passer les 10 millions d’euros, mais rester en dessous de 50 millions (toujours en annuel et au niveau mondial), il paiera des commissions, mais dans une certaine limite : « ils commenceront à payer le CTF après un million de premières installations annuelles, dans la limite d’un million d’euros par an ».

Dans tous les cas, « après trois ans, ils paieront pour chaque première installation annuelle après le million initial d’installations annuelles ». La calculatrice maison d’Apple a été mise à jour pour prendre en compte les changements.

Apple sera très certainement très attentive à ce que les bénéficiaires soient dans les clous. Les développeurs devront ainsi « déclarer chaque année que leurs revenus commerciaux mondiaux se situent dans un niveau éligible ». Il faudra obligatoirement faire la première déclaration avant que l’application dépasse le million.

Sans aucune surprise, Tim Sweeney (patron d’Epic) est toujours autant remonté contre Apple. Ces changements sont, selon lui, « encore un geste pourri et de mauvaise foi ».

La « bonté » d’Apple se limite aux développeurs d’applications. « Les développeurs de place de marché alternative paient les CTF pour chaque première installation annuelle de leur application, y compris les installations effectuées avant un million ».

Comment Apple va compter les installations iOS et iPadOS

Lorsque le sideloading sera disponible sur les tablettes Apple, « les installations sur iPadOS compteront également » pour établir si l’application dépasse ou non le seuil d’un million d’installations annuelles. Néanmoins, « les utilisateurs qui installent la même app sur iOS et iPadOS au cours d’une période de 12 mois ne généreront qu’une seule première installation annuelle pour cette application ».

Razer Viper V3 Pro : Un nouveau standard pour l’eSport ?

On avait pu l'apercevoir entre les mains de joueurs professionnels Counter-Strike et Valorant depuis quelques mois, la Razer Viper V3 Pro est finalement disponible. Ce modèle se veut être le flagship de la marque. 8 kHz en wireless, un poids plume de 54 grammes, une shape symétrique passe partout pour tous les types de grips, le dernier capteur de Razer (le Focus Pro de deuxième génération) et des améliorations logicielles bien senties, rien n’est laissé au hasard pour une souris qui a pour objectif de plaire aux amateurs de jeux compétitifs. Cru réussi pour la souris emblématique de la marque au serpent ? On vous en parle dans notre test !

Quel PC pour jouer à Sand Land ? 8 cartes testées !

Le site DSO Gaming vient de tester les 8 cartes graphiques suivantes, dans le jeu Sand Land : AMD Radeon RX580, RX Vega 64, RX 6900 XT, RX 7900 XTX, NVIDIA GTX 980 Ti, RTX 2080 Ti, RTX 3080 et RTX 4090. Le jeu est basé sur le moteur graphique Unreal Engine 4, toutefois John Papadopoulos souligne que ce dernier est loin d'être poussé dans ses retranchements, heureusement le style graphique de Sand Land le sauve de l'anonymat, mais les problèmes de stuter semblent toujours omniprésents... Le dossier se nomme SAND LAND Benchmarks et PC Performance Analysis, il faut une RX 580 pour atteindre les 60 fps en 1080p, une RTX 2080 Ti en 1440p et 2160p. […]

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Back From the Dead: Amarok 3.0 Music Player Released

"Aamrok 3.0, ported to Qt5/KDE Frameworks 5, has been released," writes Slashdot reader serafean. "With the heavy lifting being done, the Qt6/KF6 version is expected later in the year." Originally developed for Linux as part of the KDE desktop environment, Amarok is a free, cross-platform music player that supports various audio formats and a user interface that can be tailored to individual preferences. These are the main features/changes, as highlighted in a KDE blog post: FEATURES: - Added a visual hint that context view applets can be resized in edit mode. - Display missing metadata errors in Wikipedia applet UI. - Add a button to stop automatic Wikipedia page updating. (BR 485813) CHANGES: - Replace defunct lyricwiki with lyrics.ovh as lyrics provider for now. (BR 455937) - Show only relevant items in wikipedia applet right click menu (BR 323941), use monobook skin for opened links and silently ignore non-wikipedia links. - Don't show non-functional play mode controls in dynamic mode (BR 287055) The changelog is available here. You can find the package on download.kde.org.

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Geekworm X1011 : Jusqu’à 4 ports M.2 NVMe pour Raspberry Pi 5

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

La mode des cartes d’extension PCIe pour Raspberry Pi 5 s’est un peu calmée après l’avalanche de modèles plus tôt dans l’année. Et après les solutions de tout type permettant de proposer un ou deux SSD M.2 NVMe, il a surtout existé des modèles proposant différentes manières de les embarquer. Le précédent Geekworm X1004 proposait par exemple 2 emplacements M.2. Le nouveau GeekWorm X1011 en supporte 4.

La Geekworm X1011 arrive donc un peu plus tard mais propose de doubler le nombre de ports M.2 2280 exploitables par les anciennes extensions HAT. On avait bien eu un modèle de Pineberry qui offrait la possibilité de monter plusieurs unités en cascade l’une sur l’autre mais rien d’aussi direct. Vendue une petite soixantaine d’euro, la carte transforme littéralement votre carte de développement en une plateforme de support de SSD. 

L’interface PCIe est connectée à une carte « mère » située en dessous du Pi5 par sa fameuse nappe  souple. Cette carte d’extension va quasiment doubler l’encombrement d’un Raspberry Pi 5 ordinaire. Passant de 8.5 x 5.6 cm pour le Pi à 10.9 x 8.7 cm pour la Geekworm X1011. L’extension gère une alimentation des SSD qui pourra être pilotée de deux manières. Des Pins POGO viennent effleurer la carte Raspberry Pi pour venir récupérer du 5 volts directement sur la carte afin de faire fonctionner le tout. Je n’aime pas trop cette solution mais elle sera dans tous les cas nécessaire si vous voulez utiliser ce HAT.

Un port Jack avec une petite régulation permet également d’alimenter l’ensemble en 5 volts. Cela demande un chargeur spécifique mais assurera une alimentation probablement plus adaptée aux besoins de l’ensemble. Malheureusement, les deux éléments ne sont pas compatibles entre eux. Soit vous alimentez la Raspberry Pi 5 avec son port USB Type-C et elle alimentera le HAT via ces pins POGO. Soit c’est l’inverse avec une l’entré Jack qui alimentera la carte Pi5 avec ces mêmes pins POGO. Il est interdit de connecter deux sources d’alimentation et de compter sur celles-ci pour alimenter chaque élément à part.

A noter également la présence bienvenue de quatre LEDs témoin permettant de savoir si les SSD fonctionnent, si ils sont bien alimentés et si ils gèrent des transferts. 

En retournant la carte Geekworm X1011 on découvre les quatre emplacements M.2 PCIe et les espaces nécessaires pour pouvoir y placer des SSD en différents formats. Du 2280 au 2230 en passant par le 2242 il sera possible de mélanger les formats. Attention, si il est possible de monter tout type de SSD, seul le format PCIe 2.0 est  disponible par défaut, les PCIe 3.0 peuvent être débridés mais il est certain que ce déploiement amène à un goulet d’étranglement ne justifiant pas le montage de SSD très rapides. La carte Raspberry Pi n’arrivera pas a gérer 4 SSD PCIe 3.0 ou 4.0 dans tout leur potentiel.

Cela fait un outil de plus dans la panoplie des cartes de ce type. Pas le plus courant bien sûr mais une solution intéressante d’autant qu’elle laisse libre les broches d’extension de la carte de base pour ajouter une autre extension. A noter qu’il est pour le moment impossible de démarrer sur un des SSD NVMe du HAT et qu’il faudra donc compter sur un démarrage annexe de la carte Pi. C’st un problème récurrent chez les cartes de ce type et c’est lié à un soucis logiciel plus que materiel. On peut donc s’attendre à ce qu’il soit réglé… un jour ? Ce n’est pas gagné parce que les précédents modèles de cette marque ont le même soucis depuis le mois de février et qu’aucune correction n’est apparue pour y remédier.

Enfin, vous avez également pu voir que la mention SupTronics est présente sur la carte, Geekworm étant la marque commerciale de ce fabricant. Comme pour la x1004 il est donc plus que probable de voir cette Geekworm X1011 déployée par d’autres marques et différents revendeur à court terme.

En attendant que la carte débarque sur la boutique Amazon de Geekworm en Francela X1004 y est présente – la X1011 est disponible sur AliExpress en import à 58.24€ sans frais de port.

Source : Tomshardware

Geekworm X1011 : Jusqu’à 4 ports M.2 NVMe pour Raspberry Pi 5 © MiniMachines.net. 2024.

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