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[Tuto] Suivre sa consommation électrique en direct avec un Rasbperry Pi et Home Assistant

Maintenant, plus d’excuse pour ne pas vous lancer !
[Tuto] Suivre sa consommation électrique en direct avec un Rasbperry Pi et Home Assistant

Avec un Raspberry Pi, une clé Zigbee et un module TIC nous avons tout ce qu’il faut sous la main pour suivre en direct notre consommation électrique via un tableau de bord. On saute le pas avec Home Assistant et on vous détaille les étapes.

Il y a quelques semaines, nous nous expliquions l’intérêt et le fonctionnement du TIC (Télé-Information Client) du compteur connecté Linky. Il permet aux clients « d’être informés en temps réel des grandeurs électriques mesurées et les données qu’elle contient (périodes tarifaires, contacts virtuels, puissance instantanée…) permettent le pilotage dynamique des usages », avec une mise à jour toutes les deux secondes. Après la théorie, passons à la pratique.

Il existe de multiples possibilités pour récupérer et utiliser les données. Nous avons utilisé une clé USB Zigbee et un module LiXee. Ce matin, nous avons mis en ligne un Nextpresso sur ces deux produits. On vous invite à le lire pour comprendre cette seconde partie.

Nous avons utilisé un Raspberry Pi, un micro-ordinateur largement assez puissant pour une telle utilisation (même trop puissant). Il a l’avantage d’être polyvalent, facile à trouver et accessible. Dans ce tuto, on va aller au plus simple, mais vous pouvez adapter les différentes étapes en fonction de vos besoins. Peu importe la version du Raspberry Pi. Il faudra par contre y brancher une clé USB Zigbee2MQTT, c’est la méthode utilisée dans notre cas.


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☕️ La grogne monte contre VMware (Broadcom) : AT&T, Orange et Thales vont en justice

La grogne monte contre VMware (Broadcom) : AT&T, Orange et Thales vont en justice

Le début de cette histoire remonte à mai 2022, quand Broadcom rachète VMware pour 61 milliards de dollars. Un investissement qu’il faut visiblement rentabiliser au plus vite pour Broadcom, qui passe à l’offensive avec une réorganisation complète des gammes et des hausses importantes de tarifs.

Comme nous l’avons récemment détaillé, AT&T a décidé de contre-attaquer et de déposer une plainte pour que VMware honore ses contrats signés avant son rachat, sans même réclamer de dommages et intérêts.

Thales était aussi passée à l’offensive, comme l’expliquait en août L’Informé. Les reproches sont les mêmes que ceux d’AT&T : de nouvelles offres tarifaires imposées, alors que la société « avait signé un contrat en 2022 avec VMware valide jusqu’en mars 2025 à des conditions différentes ».

Thales avait saisi le tribunal de commerce de Paris en référé pour que l’ancienne offre reste applicable. Toujours selon nos confrères, la société a obtenu gain de cause. Le jugement sur le fond est attendu pour la fin de l’année.

Toujours selon L’Informé, c’est maintenant au tour d’Orange d’assigner « en référé devant le tribunal de commerce de Paris l’éditeur de logiciel ». L’affaire est toujours en cours. Orange « accuse le groupe américain de rupture brutale des relations commerciales », selon nos confrères.

En avril, le Cigref (avec Beltug en Belgique, CIO Platform Nederland aux Pays-Bas et Voice en Allemagne) était déjà monté au créneau pour condamner « fermement le comportement de Broadcom sur le marché ». L’association, qui regroupe de grandes entreprises françaises, appelait « la Commission européenne à prendre les mesures qui s’imposent ».

Le Cigref ne mâchait pas ses mots : « Il est indispensable en effet d’empêcher la ponction financière exorbitante, illégitime et stérile que Broadcom s’apprête à commettre au détriment de l’économie européenne, et de dissuader d’autres fournisseurs de s’engager à l’avenir dans des comportements aussi peu éthiques que ceux de Broadcom ».

☕️ Bleu annonce 12 partenaires et devrait déposer son dossier SecNumCloud à la fin de l’année

Bleu annonce 12 partenaires et devrait déposer son dossier SecNumCloud à la fin de l’année

Au début de l’année, Orange et Capgemini lançaient officiellement leur « cloud de confiance », basé sur Microsoft Azure et 365. La présentation du projet avait été faite en mai 2021, avec l’ambition de proposer « la suite de collaboration et de productivité Microsoft 365 et des services Microsoft Azure, dans un « cloud de confiance » ». Comprendre par là une offre labellisée SecNumCloud par l’ANSSI.

Il y a quelques jours, Bleu a annoncé ses « 12 premiers partenaires de services » : Accenture, Avanade, Capgemini, Cellenza, Claranet, Computacenter, Exakis Nelite groupe Magellan, Experteam, Orange Business, SCC, Sopra Steria, Wavestone. Si on enlève Orange et Capgemini à l’origine du projet, on arrive à 10 nouveaux partenaires.

Ces 12 entreprises vont accompagner les clients de Bleu « vers son futur cloud de confiance, dans le cadre du programme « Départ Lancé » ». Le but est de préparer le passage au « cloud de confiance » quand l’offre sera prête, probablement dans au moins un an.

Sur LinkedIn, Bleu donne quelques précisions sur l’avancement de son projet de certification SecNumCloud. L’entreprise vise « un dépôt de [son] dossier J0 prévu d’ici à la fin de l’année ». Ce jalon 0 est une première étape, mais n’est que le début de l’aventure.

S3NS, un autre « cloud de confiance » mené par Thales et Google, vise lui aussi la certification SecNumCloud. La coentreprise annonce avoir validé « sans réserve » le jalon 0 (ou j0) en juillet de cette année.

Nous expliquions alors que cette étape signifie uniquement que « le commanditaire constitue un dossier de demande de qualification conforme […] qu’il transmet à l’ANSSI, qui désigne alors un chargé de qualification ».

Ce jalon 0 est franchi pour l’ANSSI « lorsque l’ensemble des critères d’acceptation de la demande de qualification […] sont respectés ». Il ne s’agit pas encore pour l’Agence de mettre les mains dans le « cambouis ». Le formulaire se trouve par ici.

Il y a ensuite les jalons J1 (acceptation de la stratégie d’évaluation), J2 (acceptation des travaux d’évaluation) et J3 (décision de qualification) avant de terminer la procédure. Avec le j0 validé en juillet 2024, S3NS prévoit « une qualification à l’été 2025 ». Si on applique ce calendrier à Bleu, l’offre pourrait arriver fin 2025, si les exigences de l’ANSSI sont validées.

☕️ La grogne monte contre VMware (Broadcom) : AT&T, Orange et Thales vont en justice

La grogne monte contre VMware (Broadcom) : AT&T, Orange et Thales vont en justice

Le début de cette histoire remonte à mai 2022, quand Broadcom rachète VMware pour 61 milliards de dollars. Un investissement qu’il faut visiblement rentabiliser au plus vite pour Broadcom, qui passe à l’offensive avec une réorganisation complète des gammes et des hausses importantes de tarifs.

Comme nous l’avons récemment détaillé, AT&T a décidé de contre-attaquer et de déposer une plainte pour que VMware honore ses contrats signés avant son rachat, sans même réclamer de dommages et intérêts.

Thales était aussi passée à l’offensive, comme l’expliquait en août L’Informé. Les reproches sont les mêmes que ceux d’AT&T : de nouvelles offres tarifaires imposées, alors que la société « avait signé un contrat en 2022 avec VMware valide jusqu’en mars 2025 à des conditions différentes ».

Thales avait saisi le tribunal de commerce de Paris en référé pour que l’ancienne offre reste applicable. Toujours selon nos confrères, la société a obtenu gain de cause. Le jugement sur le fond est attendu pour la fin de l’année.

Toujours selon L’Informé, c’est maintenant au tour d’Orange d’assigner « en référé devant le tribunal de commerce de Paris l’éditeur de logiciel ». L’affaire est toujours en cours. Orange « accuse le groupe américain de rupture brutale des relations commerciales », selon nos confrères.

En avril, le Cigref (avec Beltug en Belgique, CIO Platform Nederland aux Pays-Bas et Voice en Allemagne) était déjà monté au créneau pour condamner « fermement le comportement de Broadcom sur le marché ». L’association, qui regroupe de grandes entreprises françaises, appelait « la Commission européenne à prendre les mesures qui s’imposent ».

Le Cigref ne mâchait pas ses mots : « Il est indispensable en effet d’empêcher la ponction financière exorbitante, illégitime et stérile que Broadcom s’apprête à commettre au détriment de l’économie européenne, et de dissuader d’autres fournisseurs de s’engager à l’avenir dans des comportements aussi peu éthiques que ceux de Broadcom ».

☕️ Bleu annonce 12 partenaires et devrait déposer son dossier SecNumCloud à la fin de l’année

Bleu annonce 12 partenaires et devrait déposer son dossier SecNumCloud à la fin de l’année

Au début de l’année, Orange et Capgemini lançaient officiellement leur « cloud de confiance », basé sur Microsoft Azure et 365. La présentation du projet avait été faite en mai 2021, avec l’ambition de proposer « la suite de collaboration et de productivité Microsoft 365 et des services Microsoft Azure, dans un « cloud de confiance » ». Comprendre par là une offre labellisée SecNumCloud par l’ANSSI.

Il y a quelques jours, Bleu a annoncé ses « 12 premiers partenaires de services » : Accenture, Avanade, Capgemini, Cellenza, Claranet, Computacenter, Exakis Nelite groupe Magellan, Experteam, Orange Business, SCC, Sopra Steria, Wavestone. Si on enlève Orange et Capgemini à l’origine du projet, on arrive à 10 nouveaux partenaires.

Ces 12 entreprises vont accompagner les clients de Bleu « vers son futur cloud de confiance, dans le cadre du programme « Départ Lancé » ». Le but est de préparer le passage au « cloud de confiance » quand l’offre sera prête, probablement dans au moins un an.

Sur LinkedIn, Bleu donne quelques précisions sur l’avancement de son projet de certification SecNumCloud. L’entreprise vise « un dépôt de [son] dossier J0 prévu d’ici à la fin de l’année ». Ce jalon 0 est une première étape, mais n’est que le début de l’aventure.

S3NS, un autre « cloud de confiance » mené par Thales et Google, vise lui aussi la certification SecNumCloud. La coentreprise annonce avoir validé « sans réserve » le jalon 0 (ou j0) en juillet de cette année.

Nous expliquions alors que cette étape signifie uniquement que « le commanditaire constitue un dossier de demande de qualification conforme […] qu’il transmet à l’ANSSI, qui désigne alors un chargé de qualification ».

Ce jalon 0 est franchi pour l’ANSSI « lorsque l’ensemble des critères d’acceptation de la demande de qualification […] sont respectés ». Il ne s’agit pas encore pour l’Agence de mettre les mains dans le « cambouis ». Le formulaire se trouve par ici.

Il y a ensuite les jalons J1 (acceptation de la stratégie d’évaluation), J2 (acceptation des travaux d’évaluation) et J3 (décision de qualification) avant de terminer la procédure. Avec le j0 validé en juillet 2024, S3NS prévoit « une qualification à l’été 2025 ». Si on applique ce calendrier à Bleu, l’offre pourrait arriver fin 2025, si les exigences de l’ANSSI sont validées.

#Nextpresso : module TIC Linky et clé Zigbee pour suivre en direct sa consommation électrique

La TAC TIC du Linky passe par Zigbee
#Nextpresso : module TIC Linky et clé Zigbee pour suivre en direct sa consommation électrique

L’hiver approche, les factures d’électricités risquent de s’envoler pour certains. Que ce soit pour des enjeux économiques et/ou écologiques, vous avez envie d’essayer de maitriser votre consommation ? On vous propose dans cette première partie de découvrir le matériel nécessaire pour récupérer les données du Linky : une clé USB et un module TIC.

Aujourd’hui, on ne vous propose pas juste un Nextpresso (notre format de petits tests plus ou moins rapides), mais un Nextpresso et un tuto pour mettre en pratique notre découverte de deux produits : une clé USB Zigbee2mqtt et un module TIC de LiXee. Le premier coûte moins de 15 euros, le second 50 euros.

C’est quoi Zigbee et MQTT ?

Ne fuyez pas, on va décortiquer ces barbarismes. Dans l’ordre, une clé USB Zigbee2mqtt permet, comme son nom l’indique, de récupérer des informations via Zigbee et de les diffuser avec le protocole MQTT. Tel Cobb dans Inception, on va plonger plus bas pour atteindre un autre niveau de connaissance.

Zigbee est un protocole pour les objets connectés, développé par la Zigbee Alliance, devenue il y a quelques années la Connectivity Standards Alliance (CSA). Selon cette dernière, les débits peuvent atteindre 250 kb/s sur la bande des 2,4 GHz et 100 kb/s sur les 868 MHz. Il s’agit d’un réseau maillé, pouvant contenir jusqu’à 65 000 objets connectés ou nœuds. On a de la marge, que ce soit niveau débit (le Linky communique à moins de 1 kb/s) ou nombre d’objets.

Maintenant, passons à MQTT. Il s’agit d’un protocole de messagerie pour les communications entre machines. C’était initialement l’acronyme de Message Queuing Telemetry Transport, mais cela fait plus de 10 ans que ce n’est plus le cas car « aucun mécanisme de file n’est mis en place dans le protocole », rappelle Wikipédia.

Il a été inventé en 1999 et possède plusieurs avantages selon Amazon Web Services : léger, efficace, évolutif, fiable et sécurisé. Un combo gagnant qui explique sa grande présence dans l’Internet des objets. MQTT est aussi largement utilisé en domotique.

Ce protocole MQTT fonctionne sur la base d’un modèle publication/abonnement : « Dans la communication réseau traditionnelle, les clients et les serveurs communiquent directement entre eux […] Cependant, MQTT utilise un modèle de publication/abonnement pour découpler l’expéditeur du message (éditeur) du récepteur du message (abonné). Au lieu de cela, un troisième composant, appelé agent de messagerie [ou broker, ndlr], gère la communication entre les éditeurs et les abonnés. La tâche de l’agent est de filtrer tous les messages entrants des éditeurs et de les distribuer correctement aux abonnés », explique Amazon.

Pour résumer : Zigbee assure la connectivité sans fil, MQTT est le protocole de diffusion des informations. La clé Zigbee2MQTT permet donc de récupérer des informations diffusées via le protocole sans fil Zigbee et de les transmettre à un broker MQTT, auquel des clients peuvent s’abonner pour les récupérer. La clé fait office de passerelle.

Dans notre cas, le compteur Linky va envoyer des données, que nous allons récupérer sur notre Raspberry Pi à l’aide de la clé USB. Sachez que les informations TIC (Télé-Information Client) sont celles que l’on peut directement consulter sur l’écran du Linky. Nous avons d’ailleurs un dossier sur ce sujet. Quoi qu’il en soit, il est quand même plus simple de ne pas avoir toujours le nez collé à son Linky dans le cadre d’une installation domotique ou d’une surveillance de sa consommation.

Clé Zigbee Jiotty CC2531, avec une antenne externe

Revenons à notre Nextpresso et à la découverte des deux produits du jour. Nous avons acheté notre clé il y a quelques mois sur Amazon, pour moins de 15 euros (mais elle est aujourd’hui à 24 euros). Il s’agit d’une Jiotty CC2531. D’autres clés CC2531 existent sur le marché, avec les mêmes fonctionnalités.


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[Tuto] Intelligence artificielle : les dangers du surapprentissage, comment l’éviter

Quantité vs qualité !
[Tuto] Intelligence artificielle : les dangers du surapprentissage, comment l’éviter

Au début de l’été, on s’était dit que c’était une bonne idée de vous donner un maximum de clés pour bien comprendre l’intelligence artificielle. Elle a fait un bond avec les IA génératives, on en parle souvent, mais on ne cerne pas toujours son fonctionnement.

Pour cela, rien de mieux que mettre les mains dans le cambouis. Cela tombe bien, développer et entrainer une IA ne demande pas plus de 10 lignes de codes. On a ensuite regardé l’influence de la quantité de données et des couches de neurones sur les performances de notre IA. Penchons-nous aujourd’hui sur un phénomène bien connu : le surentrainement ou surapprentissage.

Petit rappel pour les retardataires. Nous utilisons le jeu de données du MNIST qui contient 60 000 images de 28 x 28 pixels représentant un chiffre. Chaque image est étiquetée : on sait à quel chiffre elle correspond. 10 000 images, également étiquetées, permettent ensuite de tester le modèle.

Comme nous l’avons déjà expliqué, lors de la phase d’entrainement nous faisons tourner notre algorithme plusieurs fois sur le même jeu de données – on parle d’epoch ou époques – pour améliorer ses performances. En l’occurrence, pour ajuster au mieux les (dizaines/centaines) milliers de paramètres – poids et biais – de chaque neurone.

Surentrainement, surapprentissage, surajustements… Késako ?

On pourrait être tenté de multiplier les époques pour affiner correctement le modèle, mais ce n’est pas un pari toujours gagnant. On arrive même parfois au résultat inverse avec un modèle qui devient « trop bon » sur les données d’entrainement, sans être capable de généraliser son résultat lorsqu’il est confronté à de nouvelles données.


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☕️ #LIDD : le bullshitron, ou le paroxysme de l’IA disruptive

#LIDD : le bullshitron, ou le paroxysme de l’IA disruptive

On connaissait déjà le Pipotron, mais bien évidemment l’intelligence artificielle est venue disrupter le domaine. Vous manquez d’inspiration pour excuse ou répondre à un email ? Voici le bullshitron : « Brille en réunion, épate tes boss, fait le Grand Sot », on apprécie le jeu de mot !

Un exemple (bon j’ai peut-être poussé le bouchon un peu trop loin) :

« En redéfinissant les paradigmes du future-proofing par une intégration native de l’IA quantique et des systèmes cyberphysiques autonomes, on déclenche une synergie infinie entre l’edge AI et la cryptographie homomorphique. L’idée, c’est d’opérer une fractalisation des processus métier via des interfaces neuronales directes, pour générer des micro-écosystèmes dynamiques en réalité hyper-augmentée. Le tout va s’intégrer dans une boucle de feedback bio-cybernétique optimisée par des jumeaux numériques réticulaires fonctionnant en mode full-stack neural ».

Le bullshitron est une application sur ChatGPT et nécessite un compte pour l’utiliser. Sur ce, je vous laisse car c’est bientôt l’heure du « break stratégique pour recharger les batteries et revenir avec une perspective renouvelée. Une bonne gestion du work-life balance est un levier sous-exploité pour optimiser notre productivité », bref le week-end.

☕️ #LIDD : une conférence sur « les évolutions rapides des technologies utilisées au quotidien »

#LIDD : une conférence sur « les évolutions rapides des technologies utilisées au quotidien »

L’université de Lausanne a mis en ligne une vidéo sur YouTube d’une petite heure baptisée « Technologies d’hier et d’aujourd’hui », avec Thomas Souvignet, vice-directeur de l’École des Sciences Criminelles à l’Université de Lausanne (UNIL).

Cette conférence « a pour but de faire découvrir aux participants les évolutions rapides des technologies utilisées au quotidien. L’atelier transgénérationnel a permis aux participants de redécouvrir divers objets technologiques, avec des mises en œuvre pratiques pour les plus audacieux. Enfin, un parallèle a été établi entre ces découvertes et les pratiques des spécialistes en investigation numérique ».

☕️ #LIDD : une conférence sur « les évolutions rapides des technologies utilisées au quotidien »

#LIDD : une conférence sur « les évolutions rapides des technologies utilisées au quotidien »

L’université de Lausanne a mis en ligne une vidéo sur YouTube d’une petite heure baptisée « Technologies d’hier et d’aujourd’hui », avec Thomas Souvignet, vice-directeur de l’École des Sciences Criminelles à l’Université de Lausanne (UNIL).

Cette conférence « a pour but de faire découvrir aux participants les évolutions rapides des technologies utilisées au quotidien. L’atelier transgénérationnel a permis aux participants de redécouvrir divers objets technologiques, avec des mises en œuvre pratiques pour les plus audacieux. Enfin, un parallèle a été établi entre ces découvertes et les pratiques des spécialistes en investigation numérique ».

☕️ #LIDD : le bullshitron, ou le paroxysme de l’IA disruptive

#LIDD : le bullshitron, ou le paroxysme de l’IA disruptive

On connaissait déjà le Pipotron, mais bien évidemment l’intelligence artificielle est venue disrupter le domaine. Vous manquez d’inspiration pour excuse ou répondre à un email ? Voici le bullshitron : « Brille en réunion, épate tes boss, fait le Grand Sot », on apprécie le jeu de mot !

Un exemple (bon j’ai peut-être poussé le bouchon un peu trop loin) :

« En redéfinissant les paradigmes du future-proofing par une intégration native de l’IA quantique et des systèmes cyberphysiques autonomes, on déclenche une synergie infinie entre l’edge AI et la cryptographie homomorphique. L’idée, c’est d’opérer une fractalisation des processus métier via des interfaces neuronales directes, pour générer des micro-écosystèmes dynamiques en réalité hyper-augmentée. Le tout va s’intégrer dans une boucle de feedback bio-cybernétique optimisée par des jumeaux numériques réticulaires fonctionnant en mode full-stack neural ».

Le bullshitron est une application sur ChatGPT et nécessite un compte pour l’utiliser. Sur ce, je vous laisse car c’est bientôt l’heure du « break stratégique pour recharger les batteries et revenir avec une perspective renouvelée. Une bonne gestion du work-life balance est un levier sous-exploité pour optimiser notre productivité », bref le week-end.

☕️ RED by SFR informe ses clients d’une nouvelle fuite, avec une ribambelle de données

La semaine dernière était classée noire au niveau des fuites de données : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe) ainsi que l’Assurance retraite. Après une petite accalmie, les affaires reprennent chez RED by SFR, la marque « low cost » de SFR.

Un email a été envoyé aux clients concernés : « Le 3 septembre dernier, SFR a détecté un incident de sécurité portant sur un outil de gestion de commandes de ses clients. Cet incident a entrainé un accès externe non autorisé à des données personnelles vous concernant ».

Bonjour @SFR,

Quelles sont les mesures que vous avez mises en place ?
"Exclusivement des données suivantes" y'a TOUTES mes données perso dedans ! Votre communication est lacunaire. #DataProtection #rgpd @CNIL pic.twitter.com/ESyj8p421Q

— rBarrat (@Davtux) September 19, 2024

La marque au carré rouge joue du sarcasme (enfin, on espère…) en expliquant que le périmètre concerne « exclusivement des données suivantes », comme si c’était une bonne nouvelle : nom, prénom, coordonnées, données contractuelles (type de forfait, contenu de la commande), IBAN, numéro d’identification du smartphone et de la carte SIM… excusez du peu.

SFR affirme qu’aucune autre donnée n’est concernée, comme le mot de passe, le « détail de vos appels et le contenu de vos SMS ». Encore heureux ! On se demanderait bien pourquoi un « outil de gestion de commandes » des clients aurait accès à de telles informations personnelles.

L’incident est clos, les « procédures d’authentification pour toute demande de modification de coordonnées de contact » ont été renforcées. La CNIL a été informée, comme la loi l’y oblige. Une plainte a aussi été déposée, affirme la société.

Selon l’expert en cybersécurité SaxX. sur X, cette fuite pourrait être celle révélée le 4 septembre. La chronologie des faits pourrait correspondre en tout cas. Le pirate revendiquait le vol des données de 50 000 clients, un chiffre à confirmer. Nous avons évidemment contacté Altice France afin de savoir combien de clients étaient concernés, que ce soit chez RED by SFR ou chez SFR en direct le cas échéant, mais sans réponse pour l’instant.

Toujours selon SaxX., qui écume les forums spécialisés, « 1,4 million de données de SFR » auraient été mises en vente en juillet de cette année.

« Vraie 5G » en France : comment profiter de la 5G StandAlone

Vivement la 5G+++ Ultra Advanced Max Prime Turbo
« Vraie 5G » en France : comment profiter de la 5G StandAlone

Maintenant que la 5G SA est une réalité pour certains clients du grand public (chez Free, sur les 3,5 GHz), plusieurs questions se posent. Quels sont les terminaux compatibles, sous quelles conditions peut-on en profiter, chez quels opérateurs, quelles sont les nouveautés ? On répond à toutes ces questions.

Coup sur coup, Free (hier matin) et Orange (hier après-midi) ont annoncé une évolution de leur réseau 5G, avec la 5G SA ou 5G StandAlone. La grosse différence avec la 5G actuelle, c’est que la 5G SA peut fonctionner sans avoir besoin d’un cœur de réseau 4G. Chez Orange, le discours commercial/marketing présente cela comme de la 5G+.

Chez Orange, la 5G SA sera assez restrictive au lancement puisqu’il faudra attendre le 10 octobre et souscrire à l’offre 5G+ Home. Il s’agit pour rappel uniquement des box 5G à domicile pour le fixe (à la place de la fibre ou du xDSL). Chez Free, c’est plus large et des clients mobiles peuvent en profiter dès à présent. La 5G SA est en effet disponible pour l’ensemble des clients du forfait Free 5G, mais sur la bande des 3,5 GHz seulement. Il faut aussi activer l’option dans l’espace client, ce n’est pas automatique.

Des dizaines de smartphones compatibles chez Free Mobile

Pour profiter de la 5G SA, il faut évidemment avoir un smartphone compatible. L’opérateur a mis à jour sa page d’assistance (merci SebDel71) sur les technologies prises en charge par les smartphones sur son réseau. En plus de la VoLTE (appels en 4G) et du VoWiFi (appels en Wi-Fi), on retrouve également des indications sur la prise en charge de la 5G SA et du VoNR. Le Voice over New Radio est l’équivalent de la VoLTE, mais sur la 5G.

Pour les iPhone, ça va aller vite : aucun modèle n’est compatible. Passons donc aux terminaux Android, avec une liste bien plus longue. On retrouve de nombreuses références chez Samsung et Xiaomi :

  • Asus Zenfone 9 : 5G SA
  • Honor 200 5G, Lite et Pro : 5G SA
  • Honor Magic 6 Lite et Pro : 5G SA
  • Motorola G34 : 5G SA et VoNR
  • Motorola Razr 50 : 5G SA
  • Motorola Razr 50 Ultra : 5G SA et VoNR
  • Nokia G42 : 5G SA et VoNR
  • Nokia X30 : 5G SA et VoNR
  • Nokia XR21 : 5G SA et VoNR
  • Nothing Phone 2a : 5G SA et VoNR
  • Samsung A13 5G, A14 et A15 : 5G SA et VoNR
  • Samsung A23 5G et A25 5G : 5G SA et VoNR
  • Samsung A33 5G, A34 et A35 : 5G SA et VoNR
  • Samsung A52 5G, A52 s, A53G, A54 et A55 : 5G SA et VoNR
  • Samsung M23 5G, M33 5G et M53 5G : 5G SA et VoNR
  • Samsung S21, S22, S23 et S24 (Fe, Plus, Ultra) : 5G SA et VoNR
  • Samsung X Cover 5, 6 Pro et 7 : 5G SA et VoNR
  • Samsung Z Flip 3 5G, 4 5G, 5, 5G et 6 : 5G SA et VoNR
  • Samsung Z Fold 2 5G, 3 5G, 4 5G, 5 et 6 : 5G SA et VoNR
  • TCL 50 5G : 5G SA et VoNR
  • Xiaomi 11, 11T, 12 5G, 12 Lite 5G, 12 Pro 5G : 5G SA
  • Xiaomi 12T Pro : 5G SA et VoNR
  • Xiaomi Mo 11, 11 Lite, 11 Ultra et 11e : 5G SA
  • Xiaomi Poco F5 Pro : 5G SA et VoNR

Qualcomm et MediaTek prêt depuis des années pour la 5G SA

Passons maintenant du côté des deux principaux fabricants de SoC pour smartphones : Qualcomm et MediaTek.


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☕️ RED by SFR informe ses clients d’une nouvelle fuite, avec une ribambelle de données

La semaine dernière était classée noire au niveau des fuites de données : Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe) ainsi que l’Assurance retraite. Après une petite accalmie, les affaires reprennent chez RED by SFR, la marque « low cost » de SFR.

Un email a été envoyé aux clients concernés : « Le 3 septembre dernier, SFR a détecté un incident de sécurité portant sur un outil de gestion de commandes de ses clients. Cet incident a entrainé un accès externe non autorisé à des données personnelles vous concernant ».

Bonjour @SFR,

Quelles sont les mesures que vous avez mises en place ?
"Exclusivement des données suivantes" y'a TOUTES mes données perso dedans ! Votre communication est lacunaire. #DataProtection #rgpd @CNIL pic.twitter.com/ESyj8p421Q

— rBarrat (@Davtux) September 19, 2024

La marque au carré rouge joue du sarcasme (enfin, on espère…) en expliquant que le périmètre concerne « exclusivement des données suivantes », comme si c’était une bonne nouvelle : nom, prénom, coordonnées, données contractuelles (type de forfait, contenu de la commande), IBAN, numéro d’identification du smartphone et de la carte SIM… excusez du peu.

SFR affirme qu’aucune autre donnée n’est concernée, comme le mot de passe, le « détail de vos appels et le contenu de vos SMS ». Encore heureux ! On se demanderait bien pourquoi un « outil de gestion de commandes » des clients aurait accès à de telles informations personnelles.

L’incident est clos, les « procédures d’authentification pour toute demande de modification de coordonnées de contact » ont été renforcées. La CNIL a été informée, comme la loi l’y oblige. Une plainte a aussi été déposée, affirme la société.

Selon l’expert en cybersécurité SaxX. sur X, cette fuite pourrait être celle révélée le 4 septembre. La chronologie des faits pourrait correspondre en tout cas. Le pirate revendiquait le vol des données de 50 000 clients, un chiffre à confirmer. Nous avons évidemment contacté Altice France afin de savoir combien de clients étaient concernés, que ce soit chez RED by SFR ou chez SFR en direct le cas échéant, mais sans réponse pour l’instant.

Toujours selon SaxX., qui écume les forums spécialisés, « 1,4 million de données de SFR » auraient été mises en vente en juillet de cette année.

5G StandAlone : Orange « répond » à Free avec sa 5G+ home

En quatre lettres : S.E.U.M
5G StandAlone : Orange « répond » à Free avec sa 5G+ home

Il ne s’est même pas passé 12 h pour qu’Orange réponde à Free sur l’arrivée de la 5G SA pour les clients. Si Free la propose à ses clients mobiles sur la bande des 3,5 GHz au niveau national, Orange se limite aux box 5G, avec une nouvelle offre « 5G+ home » qui sera lancée le 10 octobre.

Hier, Free revendiquait être le « 1ᵉʳ opérateur à proposer la 5G SA à l’échelle nationale », avec quelques précisions tout de même : cela ne concerne que la 5G sur la bande de fréquence 3,5 GHz (Free déploie massivement son réseau 5G dans les 700 Mhz) et il faut activer une option dans son interface client. La 5G SA (StandAlone) peut fonctionner seule, tandis que la 5G NSA (Non StandAlone) nécessite un cœur de réseau 4G. Depuis 2020, les opérateurs proposent de la 5G NSA, dont le nom commercial est pour tous les opérateurs 5G.

De la 5G à toutes les sauces : 5G NSA, 5G SA, 5G+, 5G-

Nous expliquions hier que d’autres opérateurs pourraient rapidement se lancer, notamment Orange qui a déjà fait plusieurs expérimentations et qui avait donné rendez-vous en 2024. L’attente ne fut pas longue puisque le jour même, l’opérateur historique annonce son offre « 5G+ home ». Le communiqué a été publié en début de soirée si l’on en croit le compte X du Service Presse Orange (19h31).

Avant d’entrer dans le vif du sujet, Orange commence par rappeler qu’elle « a eu l’occasion d’utiliser massivement son réseau 5G SA – nommé réseau 5G+ – et de développer son savoir-faire, dans des conditions hors du commun et inédites, pendant les Jeux Olympiques ».

C’était à prévoir, Orange a décidé d’appeler « 5G+ » la 5G SA, c’est-à-dire la 5G capable de fonctionner seule, sans 4G. En 4G aussi la 4G+ existe, mais ce n’est pas la même chose : « La 4G+ est une évolution du réseau 4G qui permet d’agréger 2 ou 3 bandes de fréquence et ainsi d’améliorer les débits descendants », explique Orange.

On apprécie que Free reste sur le terme 5G SA, qui a le mérite d’être factuel. Pour rappel, des évolutions de la 5G sont actées, avec la 5G Advanced (ou 5.5G) déjà validée par la 3GPP. Pour reprendre la remarque de brupala sur l’annonce de la 5G SA de Free, « c’est plutôt la 5G actuelle qui est de la 5G- ». Nous expliquions en effet que certains en profiteraient certainement pour parler de « 5G+», plus vendeuse.

Les promesses d’Orange sur la 5G SA ou « 5G+ »

Toujours selon Orange, la 5G SA a permis « des débits importants et stables dans le sens remontant, indispensables au transport des images en haute définition, des temps de latences garantis ultra faibles pour un envoi quasi en temps réel de ces images, et les bénéfices d’une sécurisation supérieure intrinsèque à la technologie ».

Des avantages déjà mis en avant par les opérateurs avec l’arrivée de la 5G de base (5G NSA, sur un cœur de réseau 4G vous suivez ?). Ce n’est pas la première fois que les opérateurs dénigrent les générations précédentes pour vanter leurs nouveautés.

« Orange lancera une nouvelle offre « 5G+ home » le 10 octobre. L’offre 5G+ Home rendra l’expérience internet à la maison plus fluide et plus performante, que ce soit pour partager, en simultané, la connexion avec toute la famille, regarder la TV ou jouer en ligne ». Bref, la même promesse à chaque nouvelle offre ou presque.

De la 5G SA uniquement pour les box 5G

Il faut encore attendre trois semaines pour le lancement de la 5G+, et uniquement à la maison. En effet, les offres « Home » de l’opérateur correspondent aux 4G/5G Box, utilisées à la place d’une connexion fibre ou xDSL sur le fixe. Rien n’est précisé concernant la mise en place de la 5G SA pour les clients mobiles.

Les conditions et petites lignes de l’offre ne sont pas encore disponibles pour comparer cette 5G+ Home à la 5G Home et 4G Home, proposées respectivement à 42,99 et 38,99 euros par mois. Sur les débits, Orange annonce jusqu’à 300 Mbit/s en 4G+ et jusqu’à 1 Gb/s en 5G, en téléchargement dans les deux cas. Aucune précision sur l’upload. Pour rappel, la 5G SA doit, selon Orange, permettre « des débits importants et stables dans le sens remontant ».

3,5 GHz vs 700 MHz : round 2

Nous avons ensuite droit à l’habituel discours d’Orange sur son réseau et ses choix techniques : « La 5G+ s’appuiera ainsi sur le plus grand réseau 5G en 3,5 GHz de France, soit 10 401 sites opérationnels [contre 6 950 sites pour Free, ndlr], Orange ayant fait le choix, dès le lancement de la 5G, d’investir massivement dans le 3,5 GHz pour répondre à l’exigence des nouveaux usages. La 5G d’Orange, qui couvre désormais 70 % de la population métropolitaine ».

Free pour rappel déploie massivement dans les 700 MHz, permettant de couvrir plus largement (95 % de la population au dernier décompte). Les débits sont moins élevés puisqu’il y a moins de spectres et donc de bande passante disponible. Nous avons déjà longuement détaillé les différences entre les deux approches.

Rendez-vous en 2025 pour la suite

Orange en profite enfin pour envoyer un message à son cœur de cible pour sa 5G SA, les professionnels : « L’une des promesses de la 5G+ est aussi de proposer des services différenciés, en particulier pour le B2B. Les clients Entreprise peuvent dès à présent commencer à tester la 5G+ et bénéficier d’un service mobile différencié premium : avec un meilleur accès au réseau, des débits préservés, la priorisation de leur flux mobile. C’est fort de cette expérience avec les entreprises qu’Orange prépare d’autres offres à venir, sur le marché grand-public comme B2B, en 2025 ». Rendez-vous donc l’année prochaine.

5G StandAlone : Orange « répond » à Free avec sa 5G+ home

En quatre lettres : S.E.U.M
5G StandAlone : Orange « répond » à Free avec sa 5G+ home

Il ne s’est même pas passé 12 h pour qu’Orange réponde à Free sur l’arrivée de la 5G SA pour les clients. Si Free la propose à ses clients mobiles sur la bande des 3,5 GHz au niveau national, Orange se limite aux box 5G, avec une nouvelle offre « 5G+ home » qui sera lancée le 10 octobre.

Hier, Free revendiquait être le « 1ᵉʳ opérateur à proposer la 5G SA à l’échelle nationale », avec quelques précisions tout de même : cela ne concerne que la 5G sur la bande de fréquence 3,5 GHz (Free déploie massivement son réseau 5G dans les 700 Mhz) et il faut activer une option dans son interface client. La 5G SA (StandAlone) peut fonctionner seule, tandis que la 5G NSA (Non StandAlone) nécessite un cœur de réseau 4G. Depuis 2020, les opérateurs proposent de la 5G NSA, dont le nom commercial est pour tous les opérateurs 5G.

De la 5G à toutes les sauces : 5G NSA, 5G SA, 5G+, 5G-

Nous expliquions hier que d’autres opérateurs pourraient rapidement se lancer, notamment Orange qui a déjà fait plusieurs expérimentations et qui avait donné rendez-vous en 2024. L’attente ne fut pas longue puisque le jour même, l’opérateur historique annonce son offre « 5G+ home ». Le communiqué a été publié en début de soirée si l’on en croit le compte X du Service Presse Orange (19h31).

Avant d’entrer dans le vif du sujet, Orange commence par rappeler qu’elle « a eu l’occasion d’utiliser massivement son réseau 5G SA – nommé réseau 5G+ – et de développer son savoir-faire, dans des conditions hors du commun et inédites, pendant les Jeux Olympiques ».

C’était à prévoir, Orange a décidé d’appeler « 5G+ » la 5G SA, c’est-à-dire la 5G capable de fonctionner seule, sans 4G. En 4G aussi la 4G+ existe, mais ce n’est pas la même chose : « La 4G+ est une évolution du réseau 4G qui permet d’agréger 2 ou 3 bandes de fréquence et ainsi d’améliorer les débits descendants », explique Orange.

On apprécie que Free reste sur le terme 5G SA, qui a le mérite d’être factuel. Pour rappel, des évolutions de la 5G sont actées, avec la 5G Advanced (ou 5.5G) déjà validée par la 3GPP. Pour reprendre la remarque de brupala sur l’annonce de la 5G SA de Free, « c’est plutôt la 5G actuelle qui est de la 5G- ». Nous expliquions en effet que certains en profiteraient certainement pour parler de « 5G+», plus vendeuse.

Les promesses d’Orange sur la 5G SA ou « 5G+ »

Toujours selon Orange, la 5G SA a permis « des débits importants et stables dans le sens remontant, indispensables au transport des images en haute définition, des temps de latences garantis ultra faibles pour un envoi quasi en temps réel de ces images, et les bénéfices d’une sécurisation supérieure intrinsèque à la technologie ».

Des avantages déjà mis en avant par les opérateurs avec l’arrivée de la 5G de base (5G NSA, sur un cœur de réseau 4G vous suivez ?). Ce n’est pas la première fois que les opérateurs dénigrent les générations précédentes pour vanter leurs nouveautés.

« Orange lancera une nouvelle offre « 5G+ home » le 10 octobre. L’offre 5G+ Home rendra l’expérience internet à la maison plus fluide et plus performante, que ce soit pour partager, en simultané, la connexion avec toute la famille, regarder la TV ou jouer en ligne ». Bref, la même promesse à chaque nouvelle offre ou presque.

De la 5G SA uniquement pour les box 5G

Il faut encore attendre trois semaines pour le lancement de la 5G+, et uniquement à la maison. En effet, les offres « Home » de l’opérateur correspondent aux 4G/5G Box, utilisées à la place d’une connexion fibre ou xDSL sur le fixe. Rien n’est précisé concernant la mise en place de la 5G SA pour les clients mobiles.

Les conditions et petites lignes de l’offre ne sont pas encore disponibles pour comparer cette 5G+ Home à la 5G Home et 4G Home, proposées respectivement à 42,99 et 38,99 euros par mois. Sur les débits, Orange annonce jusqu’à 300 Mbit/s en 4G+ et jusqu’à 1 Gb/s en 5G, en téléchargement dans les deux cas. Aucune précision sur l’upload. Pour rappel, la 5G SA doit, selon Orange, permettre « des débits importants et stables dans le sens remontant ».

3,5 GHz vs 700 MHz : round 2

Nous avons ensuite droit à l’habituel discours d’Orange sur son réseau et ses choix techniques : « La 5G+ s’appuiera ainsi sur le plus grand réseau 5G en 3,5 GHz de France, soit 10 401 sites opérationnels [contre 6 950 sites pour Free, ndlr], Orange ayant fait le choix, dès le lancement de la 5G, d’investir massivement dans le 3,5 GHz pour répondre à l’exigence des nouveaux usages. La 5G d’Orange, qui couvre désormais 70 % de la population métropolitaine ».

Free pour rappel déploie massivement dans les 700 MHz, permettant de couvrir plus largement (95 % de la population au dernier décompte). Les débits sont moins élevés puisqu’il y a moins de spectres et donc de bande passante disponible. Nous avons déjà longuement détaillé les différences entre les deux approches.

Rendez-vous en 2025 pour la suite

Orange en profite enfin pour envoyer un message à son cœur de cible pour sa 5G SA, les professionnels : « L’une des promesses de la 5G+ est aussi de proposer des services différenciés, en particulier pour le B2B. Les clients Entreprise peuvent dès à présent commencer à tester la 5G+ et bénéficier d’un service mobile différencié premium : avec un meilleur accès au réseau, des débits préservés, la priorisation de leur flux mobile. C’est fort de cette expérience avec les entreprises qu’Orange prépare d’autres offres à venir, sur le marché grand-public comme B2B, en 2025 ». Rendez-vous donc l’année prochaine.

☕️ « $Hacked » : vaste vague de piratage de comptes sur X

Hier soir, des dizaines de comptes ont été piratés et diffusaient le même message : « THIS IS A HACKED ACCOUNT! INTRODUCING $HACKED ON SOLANA », avec l’adresse d’un portefeuille électronique. Solana est une crypto-monnaie.

Plusieurs de nos confrères dressent un inventaire de quelques comptes les plus marquants. Chez Numerama, il est question du footballeur Alexandre Lacazette, du site de Neymar, du réalisateur Oliver Stone, du compte d’un ambassadeur, d’une agence de l’Union européenne… BleepingComputer parle de MoneyControl et People Magazine.

Selon The Guardian, c’est également le cas du compte officiel de Shabana Mahmood, secrétaire d’État à la Justice au Royaume-Uni, Chris Elmore et Carolyn Harris, deux membres du Parlement du Royaume-Uni, ainsi que l’Organisation mondiale de la Santé et la branche indienne de Lenovo.

La méthode utilisée par les pirates n’est pas connue. Étant donné la diversité des comptes, il ne s’agit probablement pas d’une attaque individuelle sur chaque compte, mais d’un passage en force par une faille sur X ou sur un service tiers. Dans tous les cas, pensez à vérifier vos paramètres de sécurité (activez la double authentification et vérifier la liste des applications connectées (et des autorisations accordées en lecture et/ou écriture de messages).

Community Alert: A number of large accounts on X currently have their account compromised and are posting a meme coin scam. pic.twitter.com/8Bvaq59re5

— ZachXBT (@zachxbt) September 18, 2024

☕️ « $Hacked » : vaste vague de piratage de comptes sur X

Hier soir, des dizaines de comptes ont été piratés et diffusaient le même message : « THIS IS A HACKED ACCOUNT! INTRODUCING $HACKED ON SOLANA », avec l’adresse d’un portefeuille électronique. Solana est une crypto-monnaie.

Plusieurs de nos confrères dressent un inventaire de quelques comptes les plus marquants. Chez Numerama, il est question du footballeur Alexandre Lacazette, du site de Neymar, du réalisateur Oliver Stone, du compte d’un ambassadeur, d’une agence de l’Union européenne… BleepingComputer parle de MoneyControl et People Magazine.

Selon The Guardian, c’est également le cas du compte officiel de Shabana Mahmood, secrétaire d’État à la Justice au Royaume-Uni, Chris Elmore et Carolyn Harris, deux membres du Parlement du Royaume-Uni, ainsi que l’Organisation mondiale de la Santé et la branche indienne de Lenovo.

La méthode utilisée par les pirates n’est pas connue. Étant donné la diversité des comptes, il ne s’agit probablement pas d’une attaque individuelle sur chaque compte, mais d’un passage en force par une faille sur X ou sur un service tiers. Dans tous les cas, pensez à vérifier vos paramètres de sécurité (activez la double authentification et vérifier la liste des applications connectées (et des autorisations accordées en lecture et/ou écriture de messages).

Community Alert: A number of large accounts on X currently have their account compromised and are posting a meme coin scam. pic.twitter.com/8Bvaq59re5

— ZachXBT (@zachxbt) September 18, 2024

☕️ #LIDD : allons-nous devenir une espèce hybride ?

#LIDD : allons-nous devenir une espèce hybride ?

France Culture propose un podcast sur une question existentielle, d’autant plus présente avec l’importance prise par l’intelligence artificielle : « Serons-nous un jour tentés d’abandonner notre idéal d’autonomie en déléguant une partie de nos choix à des machines toujours plus parfaites, capables de choisir et de décider à notre place ? ».

Pour y répondre, nos confrères en discutent avec Raphaël Gaillard, Professeur de psychiatrie à l’Université Paris-Descartes et responsable du pôle psychiatrie de l’hôpital Saint-Anne. Il vient de publier le livre « L’homme augmenté » aux éditions Grasset et « vient d’être élu à l’Académie française, succédant ainsi au président de la République, Valéry Giscard d’Estaing au fauteuil numéro 16 ».

Si le sujet des podcast et de l’intelligence artificielle vous intéresse, nous venons de publier un teaser pour Algorithmique. On se retrouve la semaine prochaine, le 25 septembre pour la version complète du premier épisode.

Le matin, la rédaction vous propose quelques Liens Intelligents Du Dimanche en avance pour bien commencer la journée. Le but est de vous partager des trouvailles de l’équipe et/ou de la communauté. Nous publierons un récap le dimanche, avec d’autres LIDD.

☕️ #LIDD : Dans les dédales du web, un peu de lecture en ligne

#LIDD : Dans les dédales du web, un peu de lecture en ligne

Il s’agit d’un livre paru en 2019, en version papier aux Éditions de la Sorbonne. Il est maintenant accessible librement sur Internet. Petites précisions : le texte seul est sous licence CC BY-NC-ND 4.0, tandis que les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

Voici son résumé :

« Depuis l’émergence du web il y a désormais trente ans, les historiens déambulent dans la Toile, arpentant ses dédales comme ils le feraient dans un espace public où sont formulés et circulent des discours, notamment sur leur propre discipline. Si ces discours révèlent les rapports que la société entretient avec son passé, ils structurent également celui des jeunes générations de chercheurs ou de ceux qui ne sont pas, vis-à-vis de la pratique historique, les dépositaires d’une légitimité académique.

Comment les historiens interrogent-ils ces transformations et se saisissent-ils de ces documents ? Au moyen de quels outils ? Quelles sont les nouvelles figures d’autorité qui émergent de cette mutation du système communicationnel ? ».

Le matin, la rédaction vous propose quelques Liens Intelligents Du Dimanche en avance pour bien commencer la journée. Le but est de vous partager des trouvailles de l’équipe et/ou de la communauté. Nous publierons un récap le dimanche, avec d’autres LIDD.

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