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☕️ Microsoft suggère à des centaines d’employés chinois de se relocaliser

Microsoft a suggéré à plusieurs centaines d’employés de ses départements spécialisés dans le cloud et l’intelligence artificielle en Chine d’envisager de changer de pays, selon les informations du Wall Street Journal.

En pleines tensions entre les États-Unis et la Chine, ces ingénieurs, en majorité de nationalité chinoise, se sont vu proposer des délocalisations en Irlande, en Australie, aux États-Unis et ailleurs.

Auprès de Reuters, l’entreprise déclare que proposer de telles « opportunités internes fait partie intégrant de la gestion de [leurs] activités mondiales ».

Dans ce cadre, elle confirme avoir transmis des opportunités facultatives à un certain nombre d’employés localisés en Chine, sans préciser le nombre de personnes concernées – le Wall Street Journal l’estime entre 700 et 800 personnes.

☕️ Raspberry Pi confirme son intention d’entrer en bourse, à Londres

On en parle depuis des mois maintenant, mais les choses s’accélèrent. La fondation en charge de développer le micro-ordinateur a publié une série de documents sur son site dédié aux investisseurs, confirmant ainsi une information de Reuters.

Raspberry Pi en profite pour faire les comptes : plus de 60 millions de micro-ordinateurs vendus depuis ses débuts en 2012, dont 7,4 millions l’année dernière. Niveau finance, tout va bien : « Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2023, les revenus s’élevaient à 265,8 millions de dollars, avec un bénéfice brut de 66,0 millions de dollars et un résultat opérationnel bénéfice de 37,5 millions de dollars ».

« Pour la Fondation Raspberry Pi, actionnaire patient et solidaire, cette introduction en bourse est l’opportunité de redoubler d’efforts pour permettre aux jeunes de réaliser leur potentiel grâce à la puissance de l’informatique », explique Eben Upton (CEO de Raspberry Pi).

La cotation se ferait au London Stock Exchange. Il est prévu de mettre en vente des actions existantes et d’en introduire de nouvelles. Il n’y a pas de précision sur le tarif visé pour le moment, ni sur la date d’introduction en bourse.

« Raspberry Pi a déclaré qu’elle visait une cotation premium sur le marché principal, ce qui signifie qu’elle pourra être incluse dans les indices FTSE. En raison de sa taille, il est probable qu’elle fasse partie de l’indice FTSE 250 », ajoute ZoneBourse.

☕️ Microsoft suggère à des centaines d’employés chinois de se relocaliser

Microsoft a suggéré à plusieurs centaines d’employés de ses départements spécialisés dans le cloud et l’intelligence artificielle en Chine d’envisager de changer de pays, selon les informations du Wall Street Journal.

En pleines tensions entre les États-Unis et la Chine, ces ingénieurs, en majorité de nationalité chinoise, se sont vu proposer des délocalisations en Irlande, en Australie, aux États-Unis et ailleurs.

Auprès de Reuters, l’entreprise déclare que proposer de telles « opportunités internes fait partie intégrant de la gestion de [leurs] activités mondiales ».

Dans ce cadre, elle confirme avoir transmis des opportunités facultatives à un certain nombre d’employés localisés en Chine, sans préciser le nombre de personnes concernées – le Wall Street Journal l’estime entre 700 et 800 personnes.

Google donne les clés de son moteur de recherche à l’IA générative

Sundar, un ami qui vous veut du bien
Illustration de Flock sur I/O 2024 axé sur l'IA

Google a annoncé de gros changements dédiés à l’activité qui a fait sa célébrité : la recherche. Alors que des rumeurs insistantes veulent qu’OpenAI lance son propre moteur de recherche cette année, l’entreprise de Montain View intègre aux forceps l’IA générative dans les résultats. Après un an de test, la fonctionnalité se lance dans le grand bain.

Moteur de recherche : un changement radical pour tous, par défaut

Il y avait déjà des éléments alimentés par l’IA dans les résultats, mais il s’agit cette fois de mettre l’accent sur la fonction. Depuis mai 2023, Google « dynamise la recherche avec l’IA générative », mais uniquement sous forme de test via la Search Generative Experience (SGE) du Search Labs.

En mars de cette année, un premier changement important : cette fonctionnalité poussée par l’IA générative était automatiquement proposée à certains utilisateurs, sans qu’ils aient besoin de s’inscrire au SGE. Cela concernait un « sous-ensemble de requêtes, sur un petit pourcentage du trafic de recherche aux États-Unis », affirmait l’entreprise à Search Engine Land. Désormais, Google passe la seconde : « AI Overview commence à être déployé pour tout le monde aux États-Unis, et d’autres pays seront bientôt disponibles ». C’est à n’en point douter un mouvement mondial, pour l’ensemble des utilisateurs.

Comme montré dans la vidéo de Google, les résultats d’une recherche montreront d’abord le résumé de ce qu’en aura compris le moteur. Les sources seront citées, ce qui signifie que des sites seront mis en avant. La liste classique viendra en dessous. L’ensemble est baptisé AI Overview.

Google rassure, les éditeurs s’inquiètent


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☕️ Raspberry Pi confirme son intention d’entrer en bourse, à Londres

On en parle depuis des mois maintenant, mais les choses s’accélèrent. La fondation en charge de développer le micro-ordinateur a publié une série de documents sur son site dédié aux investisseurs, confirmant ainsi une information de Reuters.

Raspberry Pi en profite pour faire les comptes : plus de 60 millions de micro-ordinateurs vendus depuis ses débuts en 2012, dont 7,4 millions l’année dernière. Niveau finance, tout va bien : « Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2023, les revenus s’élevaient à 265,8 millions de dollars, avec un bénéfice brut de 66,0 millions de dollars et un résultat opérationnel bénéfice de 37,5 millions de dollars ».

« Pour la Fondation Raspberry Pi, actionnaire patient et solidaire, cette introduction en bourse est l’opportunité de redoubler d’efforts pour permettre aux jeunes de réaliser leur potentiel grâce à la puissance de l’informatique », explique Eben Upton (CEO de Raspberry Pi).

La cotation se ferait au London Stock Exchange. Il est prévu de mettre en vente des actions existantes et d’en introduire de nouvelles. Il n’y a pas de précision sur le tarif visé pour le moment, ni sur la date d’introduction en bourse.

« Raspberry Pi a déclaré qu’elle visait une cotation premium sur le marché principal, ce qui signifie qu’elle pourra être incluse dans les indices FTSE. En raison de sa taille, il est probable qu’elle fasse partie de l’indice FTSE 250 », ajoute ZoneBourse.

Test mémoire : Crucial PRO Overclocking 32 Go DDR5-6000 CL36

Voici un kit que nous attendions depuis longtemps. En effet, depuis le début de la mémoire DDR5, Crucial, qui équipe ses kits de puces Micron, se faisait discret. Il y avait bien eu quelques kits vendus sans dissipateur, mais les fréquences étaient assez basses et Crucial n’avait pas cherché à les pousser plus que ça sur le marché. Tout cela vient de changer avec l’arrivée des modèles de la série Pro qui proposent des fréquences entre 5600 MT/s et 6000 MT/s. Le modèle que nous avons entre les mains a même droit à la dénomination Pro overclocking, laissant penser que nous pourrons pousser les fréquences et ajuster les timings pour de meilleures performances. C’est ce que nous allons voir dans ce test. Il est vendu soit en barrette individuelle de 16 Go, soit en kit de deux barrettes de 16 Go pour un total de 32 Go et affichant 6000 CL36 38-38-80. En kit, nous pouvons le trouver dans les alentours de 130 euros. Crucial précise bien que leurs produits sont compatibles avec Intel et AMD.

Cooler Master passe au BTF et au Project Zero avec le Masterbox 600

Ce jour, nous vous proposons donc de découvrir le dernier boitier moyen tour de Cooler Master, le Masterbox 600. Un modèle plutôt orienté ATX bien que compatible E-ATX, qui propose une face avant en mesh, 3 ventilateurs de 140 mm à l'avant, 1 ventilateur de 120 mm à l'arrière, un panneau en verre trempé, de l'USB Type-C, mais surtout, une compatibilité avec les cartes mères ASUS et MSI qui proposent des connecteurs à l'arrière. Son prix, 114.90 euros pour cette version avec 4 ventilateurs. En partenariat avec GVGMALL : Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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AMD publie les drivers Adrenalin Edition 24.5.1 WHQL

AMD dévoile de nouveaux drivers, les Adrenalin Edition 24.5.1 WHQL, on remarque immédiatement la signature numérique. AMD nous promet des optimisations pour les jeux suivants : - Ghost of Tsushima DIRECTOR'S CUT - Senua's Saga: Hellblade II - F1® 24 AMD a également ajouté le support de l'HYPR-Tune pour les jeux Ghost of Tsushima DIRECTOR'S CUT, Horizon Forbidden West™, Complete Edition, Starfield et The Last of Us™ Part I. Le téléchargement est possible ici. […]

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Le Raspberry Pi M.2 HAT+ désormais disponible, à 12 USD seulement

Besoin de faire passer un Raspberry Pi 5 à la vitesse supérieure ? Bonne nouvelle, l'extension M.2 HAT+ est désormais disponible auprès des revendeurs agréés au tarif recommande 12 USD seulement. Reprenant les dimensions de la carte mère sans la connectique arrière, le PCB est équipé d'un port M.2 compatible 2230 et 2242 pour une prise en charge des SSD en PCI-E. Bien entendu, il ne faudra pas s'attendre à des débits incroyables, mais la connexion en PCI-E Gen2 sur une ligne permet de monter à 500 Mo/s, ce qui est loin d'être négligeable pour une telle machine. […]

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Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : quels sont les enjeux ?

Tik tok tic tac
TikTok

Le blocage du réseau social TikTok est une première pour la France. Mais la situation en Nouvelle-Calédonie est différente de celle en métropole, où mettre en place un tel blocage aurait été plus compliqué. Explications.

Depuis hier 20h, « l’état d’urgence est déclaré sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie », comme en atteste le décret n° 2024-436 du 15 mai 2024. Cette décision est une réponse aux violentes émeutes (qui ont fait plusieurs morts, dont un gendarme) déclenchées suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale et le Sénat, d’une « révision constitutionnelle réformant le corps électoral calédonien, dont les indépendantistes ne veulent pas », explique France Bleu.

Interdiction de TikTok : une mesure « sans précédent »

Le premier ministre, Gabriel Attal, explique que Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (qui est donc dépositaire de l’autorité de l’État dans l’archipel), a « interdit TikTok ». Le réseau social est ciblé, car il est très utilisé par les émeutiers, explique l’AFP.

« Cette mesure d’interdiction intervient également sur fond de craintes d’ingérences et de désinformation sur les réseaux sociaux venant de pays étrangers qui chercheraient à attiser les tensions », détaille le Monde en se basant sur des sources gouvernementales et de sécurité.

Ces dernières évoquent « des pays comme la Chine [ByteDance, le propriétaire de TikTok est chinois, ndlr] ou l’Azerbaïdjan ». Viginum (le service de détection des ingérences numériques étrangères) était déjà monté au créneau pour dénoncer une campagne de déstabilisation des JO de Paris liée à l’Azerbaïdjan Sur le blocage de Twitter, Emmanuel Poinas, vice-président du tribunal de Nouméa, expliquait ce matin à BFM que le réseau social offre « des possibilités de diffuser de l’information qui n’est pas forcément fiable. En l’état, la diffusion d’informations non fiables ne peut que développer des risques de trouble et d’émeutes ». TikTok n’est pas le seul dans ce cas, mais sa forte notoriété auprès des jeunes pourrait en faire une cible de choix. Pour rappel, la question du blocage des réseaux sociaux avait déjà été soulevée par Emmanuel Macron pendant les émeutes en métropole après la mort de Nahel.

Une mesure proportionnée ?

Nicolas Hervieu (spécialiste du droit public et européen), explique que « cette mesure (sans précédent…) est liée au régime de l'état d'urgence ». Il ajoute néanmoins que « la légalité de cette décision du ministère de l’Intérieur annoncée par Gabriel Attal est discutable. Car le lien avec le terrorisme est plus que douteux… ». En effet, le décret du 15 mai s’appuie sur la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, qui stipule : « Le ministre de l'Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l'interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie ». De son côté, Maitre « Eolas » (un pseudo, mais un vrai avocat) explique que « c’est une interdiction provisoire, dans le cadre de l’état d’urgence. S’il s’avérait que les émeutiers utilisent TikTok pour provoquer à la rébellion armée et se coordonner, c’est une mesure qui peut être proportionnée à la nécessité de rétablir l’ordre et la sécurité publique ». Cela laisse donc une ouverture aux citoyens de Nouvelle-Calédonie pour contester cette décision, en se basant « sur l’illégalité manifeste de cette décision compte tenu du fait que le blocage n’est possible qu’en cas de provocation ou apologie du terrorisme au sens stricte », explique Nicolas Hervieu au Figaro.

Le droit de l’Union européenne reste à distance

Alexandre Archambault, également avocat et spécialiste du numérique, ajoute que cette interdiction est « envisageable (en théorie) sur toute portion du territoire non soumise au droit de l'Union », mais qu’elle est « inopérante sur toute autre partie soumise au droit de l'Union ». Il explique en effet que les services de la Commission européenne estiment « que des troubles à l'ordre public dans un seul État ne peuvent fonder blocage VLOP ». Ce terme désigne les Très grandes plateformes en ligne, dont fait partie TikTok, qui sont soumises au DSA. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy sont en effet des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). Ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne, mais ils bénéficient d’un régime d’association », explique Vie-publique.fr. Une différence qui a donc toute son importance. De leur côté, Saint-Martin, la Martinique, La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, et la Guyane sont des régions ultrapériphériques (RUP). Elles « font partie intégrante de l’UE et sont assujetties au droit communautaire, au même titre que les autres régions européennes », explique la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne. La situation serait donc différente si les émeutes se déroulaient à la Réunion ou en métropole, par exemple, et que le gouvernement souhaitait bloquer TikTok.

Un blocage « opérationnel » sur les mobiles

Toujours est-il que « c’est en vigueur et ça fonctionne opérationnellement (uniquement sur les téléphones). C’est l’office des postes et des télécommunications de Nouvelle-Calédonie qui intervient depuis hier pour bloquer les accès à l’application TikTok », confirme le cabinet du premier ministre à BFM. La méthode utilisée (blocage DNS, par IP, autres…) n’est pas précisée. Le blocage est d’autant plus simple à mettre en place, qu’en Nouvelle-Calédonie il y a un « unique régulateur et opérateur local, l'Office des Postes et Télécommunications de Nouvelle-Calédonie, l'OPT-NC », ajoute Alexandre Archambault à nos confrères. En métropole, la multiplication des opérateurs (fixes et mobiles) et la réglementation européenne auraient compliqué les choses. Reste maintenant la question de l’efficacité de cette mesure. Le blocage mis en place peut-il facilement être contourné ? Les émeutiers vont-ils rapidement changer de réseaux sociaux ? Combien de temps cette mesure va-t-elle rester en place ? Aucune réponse à ces questions n'a été formulée pour le moment. Concernant la Nouvelle-Calédonie, Gabriel Attal va présider une nouvelle cellule de crise ce matin à 8h30. Emmanuel Macron a de son côté proposé aux élus calédoniens un « échange par visioconférence », après une réunion de crise prévue à 11h. Rappelons enfin que le décalage horaire est important avec Paris, puisqu’il y a neuf heures de plus à Nouméa.

Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : quels sont les enjeux ?

Tik tok tic tac
TikTok

Le blocage du réseau social TikTok est une première pour la France. Mais la situation en Nouvelle-Calédonie est différente de celle en métropole, où mettre en place un tel blocage aurait été plus compliqué. Explications.

Depuis hier 20h, « l’état d’urgence est déclaré sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie », comme en atteste le décret n° 2024-436 du 15 mai 2024. Cette décision est une réponse aux violentes émeutes (qui ont fait plusieurs morts, dont un gendarme) déclenchées suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale et le Sénat, d’une « révision constitutionnelle réformant le corps électoral calédonien, dont les indépendantistes ne veulent pas », explique France Bleu.

Interdiction de TikTok : une mesure « sans précédent »

Le premier ministre, Gabriel Attal, explique que Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (qui est donc dépositaire de l’autorité de l’État dans l’archipel), a « interdit TikTok ». Le réseau social est ciblé, car il est très utilisé par les émeutiers, explique l’AFP.

« Cette mesure d’interdiction intervient également sur fond de craintes d’ingérences et de désinformation sur les réseaux sociaux venant de pays étrangers qui chercheraient à attiser les tensions », détaille le Monde en se basant sur des sources gouvernementales et de sécurité.

Ces dernières évoquent « des pays comme la Chine [ByteDance, le propriétaire de TikTok est chinois, ndlr] ou l’Azerbaïdjan ». Viginum (le service de détection des ingérences numériques étrangères) était déjà monté au créneau pour dénoncer une campagne de déstabilisation des JO de Paris liée à l’Azerbaïdjan Sur le blocage de Twitter, Emmanuel Poinas, vice-président du tribunal de Nouméa, expliquait ce matin à BFM que le réseau social offre « des possibilités de diffuser de l’information qui n’est pas forcément fiable. En l’état, la diffusion d’informations non fiables ne peut que développer des risques de trouble et d’émeutes ». TikTok n’est pas le seul dans ce cas, mais sa forte notoriété auprès des jeunes pourrait en faire une cible de choix. Pour rappel, la question du blocage des réseaux sociaux avait déjà été soulevée par Emmanuel Macron pendant les émeutes en métropole après la mort de Nahel.

Une mesure proportionnée ?

Nicolas Hervieu (spécialiste du droit public et européen), explique que « cette mesure (sans précédent…) est liée au régime de l'état d'urgence ». Il ajoute néanmoins que « la légalité de cette décision du ministère de l’Intérieur annoncée par Gabriel Attal est discutable. Car le lien avec le terrorisme est plus que douteux… ». En effet, le décret du 15 mai s’appuie sur la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, qui stipule : « Le ministre de l'Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l'interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie ». De son côté, Maitre « Eolas » (un pseudo, mais un vrai avocat) explique que « c’est une interdiction provisoire, dans le cadre de l’état d’urgence. S’il s’avérait que les émeutiers utilisent TikTok pour provoquer à la rébellion armée et se coordonner, c’est une mesure qui peut être proportionnée à la nécessité de rétablir l’ordre et la sécurité publique ». Cela laisse donc une ouverture aux citoyens de Nouvelle-Calédonie pour contester cette décision, en se basant « sur l’illégalité manifeste de cette décision compte tenu du fait que le blocage n’est possible qu’en cas de provocation ou apologie du terrorisme au sens stricte », explique Nicolas Hervieu au Figaro.

Le droit de l’Union européenne reste à distance

Alexandre Archambault, également avocat et spécialiste du numérique, ajoute que cette interdiction est « envisageable (en théorie) sur toute portion du territoire non soumise au droit de l'Union », mais qu’elle est « inopérante sur toute autre partie soumise au droit de l'Union ». Il explique en effet que les services de la Commission européenne estiment « que des troubles à l'ordre public dans un seul État ne peuvent fonder blocage VLOP ». Ce terme désigne les Très grandes plateformes en ligne, dont fait partie TikTok, qui sont soumises au DSA. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy sont en effet des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). Ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne, mais ils bénéficient d’un régime d’association », explique Vie-publique.fr. Une différence qui a donc toute son importance. De leur côté, Saint-Martin, la Martinique, La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, et la Guyane sont des régions ultrapériphériques (RUP). Elles « font partie intégrante de l’UE et sont assujetties au droit communautaire, au même titre que les autres régions européennes », explique la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne. La situation serait donc différente si les émeutes se déroulaient à la Réunion ou en métropole, par exemple, et que le gouvernement souhaitait bloquer TikTok.

Un blocage « opérationnel » sur les mobiles

Toujours est-il que « c’est en vigueur et ça fonctionne opérationnellement (uniquement sur les téléphones). C’est l’office des postes et des télécommunications de Nouvelle-Calédonie qui intervient depuis hier pour bloquer les accès à l’application TikTok », confirme le cabinet du premier ministre à BFM. La méthode utilisée (blocage DNS, par IP, autres…) n’est pas précisée. Le blocage est d’autant plus simple à mettre en place, qu’en Nouvelle-Calédonie il y a un « unique régulateur et opérateur local, l'Office des Postes et Télécommunications de Nouvelle-Calédonie, l'OPT-NC », ajoute Alexandre Archambault à nos confrères. En métropole, la multiplication des opérateurs (fixes et mobiles) et la réglementation européenne auraient compliqué les choses. Reste maintenant la question de l’efficacité de cette mesure. Le blocage mis en place peut-il facilement être contourné ? Les émeutiers vont-ils rapidement changer de réseaux sociaux ? Combien de temps cette mesure va-t-elle rester en place ? Aucune réponse à ces questions n'a été formulée pour le moment. Concernant la Nouvelle-Calédonie, Gabriel Attal va présider une nouvelle cellule de crise ce matin à 8h30. Emmanuel Macron a de son côté proposé aux élus calédoniens un « échange par visioconférence », après une réunion de crise prévue à 11h. Rappelons enfin que le décalage horaire est important avec Paris, puisqu’il y a neuf heures de plus à Nouméa.

Geekerwan bat le record sous Geekbench 6 avec un Ipad grâce à un OC de 10 MHz sous Azote...

Nous ne sommes pas vendredi, mais cette histoire mériterait de passer un vendredi. Geekerwan, un overclockeur sur tablette, vient de battre le record du monde sous Geekbench 6, avec une puce M4, qui a été OC de 10 MHz, grâce à un refroidissement sous Azote liquide, qui clairement ne sert strictement à rien, mais pour le style, on peut le dire, c'est grave mieux. Le proco de la pomme fonctionnait ainsi à 4.41 GHz contre 4.40 GHz de base. Mais avec les 10 MHz de plus, la puce M4 est capable de délivrer plus de 4000 points sous Geekbench 6, ce qui est un record du monde. […]

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Des ventilateurs classiques et en reverse chez ASUS avec les TUF Gaming TR120

La gamme TUF Gaming s'enrichit de nouveaux ventilateurs avec l'annonce des TR120, des modèles qui permettent à ASUS de s'attaquer à un marché désormais très prisé : celui des ventilateurs avec une conception reverse, soit avec des pales inversées pour que le stator soit caché selon le sens de l'installation. Mais ce n'est pas tout et ASUS entend également jouer la carte de la performance grâce à un cadre qui passe de 25 mm à 28 mm, ce qui permet d'avoir des pales avec une plus grande surface. Bien entendu, l'éclairage RGB est également important avec des diodes au niveau du moteur, plus un éclairage qui vient se répéter sur le côté. Pour le reste, ASUS se veut classique et ne propose pas de système spécifique pour le chaînage, tandis que le roulement est de type hydrodynamique. […]

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Encore un ASUS annoncé avec le MQ16AHE : un écran OLED FHD transportable.

ASUS ne délaisse pas non plus les besoins des baroudeurs en nous proposant le MQ16AHE, un écran transportable de type OLED. Il propose une définition FHD (1920 x 1080) et affiche 1,07 milliards de couleurs avec un taux de contraste de 1 000 000:1 et un taux de rafraîchissement de 60 Hz. Il propose aussi un temps de réponse de 1 ms (étrange pour de l'OLED, à prendre avec des pincettes…) et une luminance de 400 cd/m². Il est capable de couvrir 100 % de l'espace colorimétrique DCI-P3. […]

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ASUS annonce également le ROG Strix XG27ACG : un Fast IPS avec ELMB-Sync.

ASUS lance un nouvel écran de la série ROG, mais avec un socle au look distinctif qui dévie de l'esthétique habituelle, mais qui permet maintenir son smartphone. Malgré ce changement esthétique, la dalle reste inchangée. Sur le XG27ACG, dont le support ressemble davantage à celui des TUF, nous trouvons une dalle de 27 pouces capable d'atteindre jusqu'à 180 Hz avec une résolution QHD (2560 x 1440). Il prend bien entendu en charge le G-Sync Compatible de NVIDIA et le FreeSync d'AMD, avec un temps de réponse de 1 ms. L'écran affiche 1,07 milliard de couleurs, couvrant 125 % de l'espace colorimétrique et 95 % du DCI-P3, le tout avec une luminance maximale de 400 cd/m² et un taux de contraste de 1000:1. Comme on peut s'y attendre, avec ces caractéristiques techniques, il s'agit bien d'une dalle de type IPS. […]

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Microsoft's AI Push Imperils Climate Goal As Carbon Emissions Jump 30%

Microsoft's ambitious goal to be carbon negative by 2030 is threatened by its expanding AI operations, which have increased its carbon footprint by 30% since 2020. To meet its targets, Microsoft must quickly adopt green technologies and improve efficiency in its data centers, which are critical for AI but heavily reliant on carbon-intensive resources. Bloomberg reports: Now to meet its goals, the software giant will have to make serious progress very quickly in gaining access to green steel and concrete and less carbon-intensive chips, said Brad Smith, president of Microsoft, in an exclusive interview with Bloomberg Green. "In 2020, we unveiled what we called our carbon moonshot. That was before the explosion in artificial intelligence," he said. "So in many ways the moon is five times as far away as it was in 2020, if you just think of our own forecast for the expansion of AI and its electrical needs." [...] Despite AI's ravenous energy consumption, this actually contributes little to Microsoft's hike in emissions -- at least on paper. That's because the company says in its sustainability report that it's 100% powered by renewables. Companies use a range of mechanisms to make such claims, which vary widely in terms of credibility. Some firms enter into long-term power purchase agreements (PPAs) with renewable developers, where they shoulder some of a new energy plant's risk and help get new solar and wind farms online. In other cases, companies buy renewable energy credits (RECs) to claim they're using green power, but these inexpensive credits do little to spur new demand for green energy, researchers have consistently found. Microsoft uses a mix of both approaches. On one hand, it's one of the biggest corporate participants in power purchase agreements, according to BloombergNEF, which tracks these deals. But it's also a huge purchaser of RECs, using these instruments to claim about half of its energy use is clean, according to its environmental filings in 2022. By using a large quantity of RECs, Microsoft is essentially masking an even larger growth in emissions. "It is Microsoft's plan to phase out the use of unbundled RECs in future years," a spokesperson for the company said. "We are focused on PPAs as a primary strategy." So what else can be done? Smith, along with Microsoft's Chief Sustainability Officer Melanie Nakagawa, has laid out clear steps in the sustainability report. High among them is to increase efficiency, which is to use the same amount of energy or computing to do more work. That could help reduce the need for data centers, which will reduce emissions and electricity use. On most things, "our climate goals require that we spend money," said Smith. "But efficiency gains will actually enable us to save money." Microsoft has also been at the forefront of buying sustainable aviation fuels that has helped reduce some of its emissions from business travel. The company also wants to partner with those who will "accelerate breakthroughs" to make greener steel, concrete and fuels. Those technologies are starting to work at a small scale, but remain far from being available in commercial quantities even if expensive. Cheap renewable power has helped make Microsoft's climate journey easier. But the tech giant's electricity consumption last year rivaled that of a small European country -- beating Slovenia easily. Smith said that one of the biggest bottlenecks for it to keep getting access to green power is the lack of transmission lines from where the power is generated to the data centers. That's why Microsoft says it's going to increase lobbying efforts to get governments to speed up building the grid. If Microsoft's emissions remain high going into 2030, Smith said the company may consider bulk purchases of carbon removal credits, even though it's not "the desired course." "You've got to be willing to invest and pay for it," said Smith. Climate change is "a problem that humanity created and that humanity can solve."

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Wallet Recovery Firms Buzz as Locked-out Crypto Investors Panic in Bitcoin Boom

The recent surge in bitcoin prices has the phones at crypto wallet recovery firms ringing off the hook, as retail investors locked out of their digital vaults make frantic calls to regain access to their accounts. From a report: Cryptocurrencies exist on a decentralized digital ledger known as blockchain and investors may opt to access their holdings either through a locally stored software wallet or a hardware wallet, to avoid risks related to owning crypto with an exchange, as in the case of the former FTX. Losing access to a crypto wallet is a well-known problem. Investors forgetting their intricate passwords is a primary reason, but loss of access to two-factor authentication devices, unexpected shutdowns of cryptocurrency exchanges and cyberattacks are also common. Wallet passwords are usually alphanumeric and the wallet provider also offers a set of randomized words, known as "seed phrases," for additional security - both these are known only to the user. If investors lose the passwords and phrases, access to their wallets is cut off. With bitcoin prices regaining traction since last October and hitting a record high of $73,803.25 in March, investors seem to be suffering from a classic case of FOMO, or the fear of missing out. Reuters spoke to nearly a dozen retail investors who had lost access to their crypto wallets. Six of them contacted a recovery services firm and managed to regain access to their holdings.

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MIT Students Stole $25 Million In Seconds By Exploiting ETH Blockchain Bug, DOJ Says

An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: Within approximately 12 seconds, two highly educated brothers allegedly stole $25 million by tampering with the ethereum blockchain in a never-before-seen cryptocurrency scheme, according to an indictment that the US Department of Justice unsealed Wednesday. In a DOJ press release, US Attorney Damian Williams said the scheme was so sophisticated that it "calls the very integrity of the blockchain into question." "The brothers, who studied computer science and math at one of the most prestigious universities in the world, allegedly used their specialized skills and education to tamper with and manipulate the protocols relied upon by millions of ethereum users across the globe," Williams said. "And once they put their plan into action, their heist only took 12 seconds to complete." Anton, 24, and James Peraire-Bueno, 28, were arrested Tuesday, charged with conspiracy to commit wire fraud, wire fraud, and conspiracy to commit money laundering. Each brother faces "a maximum penalty of 20 years in prison for each count," the DOJ said. The indictment goes into detail explaining that the scheme allegedly worked by exploiting the ethereum blockchain in the moments after a transaction was conducted but before the transaction was added to the blockchain. To uncover the scheme, the special agent in charge, Thomas Fattorusso of the IRS Criminal Investigation (IRS-CI) New York Field Office, said that investigators "simply followed the money." "Regardless of the complexity of the case, we continue to lead the effort in financial criminal investigations with cutting-edge technology and good-ol'-fashioned investigative work, on and off the blockchain," Fattorusso said.

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