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[MAJ] 1299 U+20AC; pour le nouvel écran OLED LG 45GS95QE

Aujourd'hui, nous apprenons l'arrivée de six nouveaux écrans chez LG, allant de 27 à 49 pouces. Nous pouvons vous assurer qu'il y en aura pour tout le monde et tous les goûts. On vous fait donc le point sur ces nouveaux écrans, un à un, histoire de ne pas s'y perdre. Le 32GS9UE : Le 32GS9UE est un écran de 32 pouces capable de commuter entre une définition UHD (3840 x 2160) avec un taux de rafraîchissement de 240 Hz et une définition FHD (1920 x 1080) avec un taux de rafraîchissement de 480 Hz, avec la prise en charge du NVIDIA G-sync compatible et de l'AMD Freesync dans les deux cas. Comme toujours avec l'OLED, nous avons un taux de contraste de 1 500 000:1 et un temps de réponse de 0,03 ms. L'écran est certifié HDR 400 True Black. Il est capable de couvrir 98 % de l'espace colorimétrique DCI-P3. La connectique se compose de deux HDMI 2.1 et d'un DisplayPort 1.4, ainsi qu'une prise jack pour le micro et le casque, compatible DTS. L'écran est réglable en hauteur, en inclinaison, en rotation et propose le mode portrait. […]

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Has Section 230 'Outlived Its Usefulness'?

In an op-ed for The Wall Street Journal, Representatives Cathy McMorris Rodgers (R-Wash.) and Frank Pallone Jr (D-N.J.) made their case for why Section 230 of the 1996 Communications Decency Act has "outlived its usefulness." Section 230 of the Communications Decency Act protects online platforms from liability for user-generated content, allowing them to moderate content without being treated as publishers. "Unfortunately, Section 230 is now poisoning the healthy online ecosystem it once fostered. Big Tech companies are exploiting the law to shield them from any responsibility or accountability as their platforms inflict immense harm on Americans, especially children. Congress's failure to revisit this law is irresponsible and untenable," the lawmakers wrote. The Hill reports: Rodgers and Pallone argued that rolling back the protections on Big Tech companies would hold them accountable for the material posted on their platforms. "These blanket protections have resulted in tech firms operating without transparency or accountability for how they manage their platforms. This means that a social-media company, for example, can't easily be held responsible if it promotes, amplifies or makes money from posts selling drugs, illegal weapons or other illicit content," they wrote. The lawmakers said they were unveiling legislation (PDF) to sunset Section 230. It would require Big Tech companies to work with Congress for 18 months to "evaluate and enact a new legal framework that will allow for free speech and innovation while also encouraging these companies to be good stewards of their platforms." "Our bill gives Big Tech a choice: Work with Congress to ensure the internet is a safe, healthy place for good, or lose Section 230 protections entirely," the lawmakers wrote.

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La DDR3, victime collatérale de la forte demande de HBM chez Samsung et SK Hynix

La mémoire DDR3 ne fait plus les beaux jours de nos PC depuis quelques années, mais des entreprises continuent de produire des modules pour certains produits, tels que des routeurs. En 2024, l’engouement pour le secteur de l’IA, lequel engendre une forte demande de mémoire HBM, va néanmoins sonner le glas de cette mémoire chez deux fabricants sud-coréens : Samsung et SK Hynix... [Tout lire]

Sûreté dans les transports : extension de la vidéosurveillance algorithmique

Mais ce n'est qu'une expérimentation
Dessin de Flock remplaçant les anneaux olympiques par des caméras de vidéosurveillance

Les députés examinent aujourd’hui une proposition de loi sur la sûreté dans les transports, qui vise notamment à autoriser de nouvelles expérimentations en matière de vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un texte critiqué par les ONG de défense des droits numériques.

Ce mercredi 15 mai, en commission, les députés examinent une proposition de loi déposée le 28 décembre par le député Philippe Tarabot (Les Républicains) et relative « à la sûreté dans les transports ».

Auprès du Monde, son rapporteur Clément Beaune ne cache pas que cette proposition de loi s’inscrit dans la droite ligne des lois « sécurité globale » de 2021, Jeux Olympiques de 2023 et Savary (relative à la lutte contre les incivilités, les atteintes à la sécurité publique et les actes terroristes dans les transports collectifs) de 2016.

Alors qu’Amnesty International appelle les parlementaires à ancrer dans la loi une interdiction de recours à la reconnaissance faciale dans l’espace public, l’ancien ministre insiste de son côté sur le fait que ce texte-ci « ne permet pas l’utilisation de la reconnaissance faciale ou d’outils biométriques ». Il permet, en revanche, l’usage de traitements algorithmiques sur les captations de vidéosurveillance réalisées par les agents.

La Quadrature du Net, de son côté, critique autant le fond que la forme : le texte est étudié en procédure accélérée, ce qui signifie qu’il ne fera l’objet que d’une lecture par Chambre. Le but : la rendre opérationnelle avant l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.

Spécialiste des enjeux de surveillance, l’association déclare ne pas avoir été auditionnée et estime que la rapidité du processus empêche les parlementaires d’être correctement informés sur les enjeux posés par les technologies dont il est question.

La technologie pour « sécuriser l’offre de service »

En pratique, c’est le chapitre III du texte, intitulé « une sécurisation de l’offre de service par la technologie », qui concentre le gros des critiques. En l’état, celui-ci prévoit que « dans l’exercice de leurs missions […] et dans le cadre de la prévention des atteintes à l’ordre public, les agents assermentés […] peuvent procéder, au moyen de caméras individuelles, à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident, eu égard aux circonstances de l’intervention ou au comportement des personnes concernées. »

L’enregistrement est déclaré non permanent, et a « pour finalités la prévention des incidents au cours des interventions des agents assermentés […] le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves ainsi que la formation et la pédagogie des agents. Lorsque la sécurité des agents est menacée, les images captées et enregistrées au moyen de caméras individuelles peuvent être transmises en temps réel au poste de commandement du service concerné. »

Les caméras doivent être portées « de façon apparente », un « signal visuel » doit témoigner de l’enregistrement en cours, et les personnes enregistrées en être informées. « Les enregistrements audiovisuels, hors le cas où ils sont utilisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire, sont effacés au bout de trente jours. »

L’article 8 bis donne aussi, « à titre expérimental », l’autorisation pour les « conducteurs des services réguliers de transport public par autobus ou autocars » de recourir aux caméras individuelles, pour les mêmes raisons.

L’article 11 permet par ailleurs aux opérateurs de transport public de « mettre en œuvre un système consistant en la captation, la transmission et l’enregistrement du son dans les véhicules qu’ils utilisent » pour leur service régulier. Et ce, pour les mêmes motifs qu’ils sont autorisés à réaliser des enregistrements audiovisuels.

Craintes durables envers les expérimentations de vidéosurveillance algorithmique

Le traitement algorithmique des flux collectés, de son côté, est encadré par l’article 9 de la proposition de loi. La Quadrature du Net critique un « quasi copié-collé de l’article 10 de la loi relative aux Jeux olympiques », en ce qu’il permet, « à titre expérimental et jusqu’à 1er janvier 2027 », de « mettre en œuvre des logiciels de traitement de données non biométriques pour extraire et exporter les images ainsi réquisitionnées » pour analyser les images recueillies, lorsqu’il existe « une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner » que les personnes enregistrées ont « commis ou tenté de commettre une infraction ».

L’article 10 de la proposition de loi sur la sûreté dans les transports donne aux services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP l’autorisation de « collecter et traiter des données sensibles, à l’exception des données génétiques, biométriques ou concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique ».

En 2023, le Conseil constitutionnel a déclaré l’article 10 du texte précédent (qui permet aussi l’usage de drones) constitutionnel. Cela dit, comme elle le critiquait déjà lors des travaux sur la loi relative aux Jeux olympiques, Amnesty International souligne que de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, « il n’y a qu’un pas ».

La Quadrature du Net considère par ailleurs qu’un projet d’expérimentation sur trois ans comme celui proposé par le texte ne sert qu’à « banaliser et légitimer » des technologies testées illégalement, et dont l’usage ultime consiste à « augmenter le contrôle de l’espace public, réduisant ainsi l’anonymat et les libertés qu’on y exerce ». Et d’illustrer comment, même sans reconnaissance faciale ou biométrique, l’étendue des contrôles déjà rendue possible par les technologies de VSA est large.

Sans compter qu’au sujet de la reconnaissance faciale, des expérimentations sont déjà réalisées, encore une fois de manière illégale.

Sûreté dans les transports : extension de la vidéosurveillance algorithmique

Mais ce n'est qu'une expérimentation
Dessin de Flock remplaçant les anneaux olympiques par des caméras de vidéosurveillance

Les députés examinent aujourd’hui une proposition de loi sur la sûreté dans les transports, qui vise notamment à autoriser de nouvelles expérimentations en matière de vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un texte critiqué par les ONG de défense des droits numériques.

Ce mercredi 15 mai, en commission, les députés examinent une proposition de loi déposée le 28 décembre par le député Philippe Tarabot (Les Républicains) et relative « à la sûreté dans les transports ».

Auprès du Monde, son rapporteur Clément Beaune ne cache pas que cette proposition de loi s’inscrit dans la droite ligne des lois « sécurité globale » de 2021, Jeux Olympiques de 2023 et Savary (relative à la lutte contre les incivilités, les atteintes à la sécurité publique et les actes terroristes dans les transports collectifs) de 2016.

Alors qu’Amnesty International appelle les parlementaires à ancrer dans la loi une interdiction de recours à la reconnaissance faciale dans l’espace public, l’ancien ministre insiste de son côté sur le fait que ce texte-ci « ne permet pas l’utilisation de la reconnaissance faciale ou d’outils biométriques ». Il permet, en revanche, l’usage de traitements algorithmiques sur les captations de vidéosurveillance réalisées par les agents.

La Quadrature du Net, de son côté, critique autant le fond que la forme : le texte est étudié en procédure accélérée, ce qui signifie qu’il ne fera l’objet que d’une lecture par Chambre. Le but : la rendre opérationnelle avant l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.

Spécialiste des enjeux de surveillance, l’association déclare ne pas avoir été auditionnée et estime que la rapidité du processus empêche les parlementaires d’être correctement informés sur les enjeux posés par les technologies dont il est question.

La technologie pour « sécuriser l’offre de service »

En pratique, c’est le chapitre III du texte, intitulé « une sécurisation de l’offre de service par la technologie », qui concentre le gros des critiques. En l’état, celui-ci prévoit que « dans l’exercice de leurs missions […] et dans le cadre de la prévention des atteintes à l’ordre public, les agents assermentés […] peuvent procéder, au moyen de caméras individuelles, à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident, eu égard aux circonstances de l’intervention ou au comportement des personnes concernées. »

L’enregistrement est déclaré non permanent, et a « pour finalités la prévention des incidents au cours des interventions des agents assermentés […] le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves ainsi que la formation et la pédagogie des agents. Lorsque la sécurité des agents est menacée, les images captées et enregistrées au moyen de caméras individuelles peuvent être transmises en temps réel au poste de commandement du service concerné. »

Les caméras doivent être portées « de façon apparente », un « signal visuel » doit témoigner de l’enregistrement en cours, et les personnes enregistrées en être informées. « Les enregistrements audiovisuels, hors le cas où ils sont utilisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire, sont effacés au bout de trente jours. »

L’article 8 bis donne aussi, « à titre expérimental », l’autorisation pour les « conducteurs des services réguliers de transport public par autobus ou autocars » de recourir aux caméras individuelles, pour les mêmes raisons.

L’article 11 permet par ailleurs aux opérateurs de transport public de « mettre en œuvre un système consistant en la captation, la transmission et l’enregistrement du son dans les véhicules qu’ils utilisent » pour leur service régulier. Et ce, pour les mêmes motifs qu’ils sont autorisés à réaliser des enregistrements audiovisuels.

Craintes durables envers les expérimentations de vidéosurveillance algorithmique

Le traitement algorithmique des flux collectés, de son côté, est encadré par l’article 9 de la proposition de loi. La Quadrature du Net critique un « quasi copié-collé de l’article 10 de la loi relative aux Jeux olympiques », en ce qu’il permet, « à titre expérimental et jusqu’à 1er janvier 2027 », de « mettre en œuvre des logiciels de traitement de données non biométriques pour extraire et exporter les images ainsi réquisitionnées » pour analyser les images recueillies, lorsqu’il existe « une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner » que les personnes enregistrées ont « commis ou tenté de commettre une infraction ».

L’article 10 de la proposition de loi sur la sûreté dans les transports donne aux services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP l’autorisation de « collecter et traiter des données sensibles, à l’exception des données génétiques, biométriques ou concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique ».

En 2023, le Conseil constitutionnel a déclaré l’article 10 du texte précédent (qui permet aussi l’usage de drones) constitutionnel. Cela dit, comme elle le critiquait déjà lors des travaux sur la loi relative aux Jeux olympiques, Amnesty International souligne que de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, « il n’y a qu’un pas ».

La Quadrature du Net considère par ailleurs qu’un projet d’expérimentation sur trois ans comme celui proposé par le texte ne sert qu’à « banaliser et légitimer » des technologies testées illégalement, et dont l’usage ultime consiste à « augmenter le contrôle de l’espace public, réduisant ainsi l’anonymat et les libertés qu’on y exerce ». Et d’illustrer comment, même sans reconnaissance faciale ou biométrique, l’étendue des contrôles déjà rendue possible par les technologies de VSA est large.

Sans compter qu’au sujet de la reconnaissance faciale, des expérimentations sont déjà réalisées, encore une fois de manière illégale.

Le projet Minecraft: New Vegas poursuit sa route

ProjectMCNV nous fait part des avancées de son mod Minecraft: New Vegas, le projet, dantesque, propose "tout simplement" de recréer la carte de Fallout: New Vegas, à l'échelle 1:1, dans Minecraft ! Une façon originale de redécouvrir le jeu Fallout: New Vegas, ainsi qu'une manière inattendue de parcourir Minecraft, le point de vue est de type fps et les armes semblent flotter dans l'espace, mais le rendu global est plutôt convaincant, pour peu que l'on adhère à l'aspect cubique de Minecraft. La version Beta 29.3 du mod est téléchargeable ici. […]

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IA : Google présente Trillium, ses TPU de 6e génération

T là ou TPU là ?

Les Tensor Processing Unit sont des puces développées par Google pour l’intelligence artificielle, de l’entraînement à l’inférence. La société vient d’annoncer sa sixième génération, qu’elle présente comme 4,7x plus performante que la génération précédente.

Hier, lors de la keynote d‘ouverture de la conférence I/O, Google a tiré tous azimuts sur l’intelligence artificielle (nous y reviendrons). La société s’en amuse elle-même avec un décompte officiel : durant son discours, Sundar Pichai y a fait référence pas moins de 121 fois, c’est du moins le décompte fait par… une IA.

Mais pour utiliser des intelligences artificielles, il faut des machines capables de les entrainer et de les faire tourner. Si NVIDIA et ses GPU règnent en maitres sur le haut du panier dans le monde des datacenters, de nombreuses autres sociétés développent leurs propres puces. C’est le cas de Google avec ses Tensor Processing Unit (TPU). Il s’agit d’ASIC (circuits intégrés spécifiques aux applications) conçus « pour accélérer les charges de travail de machine learning ».

TPU v6 : 4,7x plus performantes que les v5e

La sixième génération a été annoncée hier. Elle devrait logiquement s’appeler TPU v6, mais Google n’utilise pas cette appellation dans son communiqué. L’entreprise se contente d’un nom de code : Trillium. Comme nous l’avions déjà détaillé, la précédente génération comportait deux versions : v5e et v5p. Les premières visent le meilleur rapport performances/prix, tandis que les secondes (lancées plus tard) misent tout sur les performances.

Bien évidemment, Google compare sa sixième génération de TPU aux v5e, pas aux V5p. Il est ainsi question d’un maximum de « 4,7 fois plus » de performances par puce, sans savoir à quoi cela correspond exactement.

Si on se base sur les 197 TFLOP du v5e en blfoat16, on arriverait à un maximum théorique de 926 TFLOP, soit deux fois plus que les performances du v5p. Mais le 4.7x pourrait aussi renvoyer à un cas particulier, impossible donc en l’état d’en savoir plus.

Quoi qu’il en soit, pour arriver à cette hausse des performances, Google explique avoir augmenté la taille de ses unités de multiplication matricielle (MXU) et la fréquence d’horloge de sa puce, sans préciser dans quelles mesures.

Bande passante HBM et ICI doublée

Google annonce aussi avoir « doublé la capacité et la bande passante de la mémoire HBM, ainsi que la bande passante Interchip Interconnect (ICI) par rapport au TPU v5e ». On passerait ainsi à 1 638 Go/s sur la mémoire (en prenant 819 Go/s pour le v5e) , ce qui reste en dessous des 2 765 Go/s du v5p.

La bande passante de l’ICI est de 1 600 Gb/s sur v5e, on doit donc arriver à 3 200 Gb/s sur Trillium (TPU v6), contre 4 800 Gb/s sur v5p.

Pour en terminer avec les chiffres, Google affirme que son TPU Trillium est « plus de 67 % plus économe en énergie que le v5e ». Mais comme l’entreprise ne donne pas de chiffre sur la consommation, impossible d’en savoir plus.

« Trillium est équipé de la troisième génération de SparseCore », un accélérateur permettant « d’accélérer l’intégration de charges de travail lourdes ». Google affirme que ses TPU Trillium « permettent de former plus rapidement la prochaine vague de modèles et de servir les modèles avec une latence réduite et un coût moindre ». Une phrase que l’on peut ressortir à chaque nouvelle génération.

Jusqu’à 256 TPU Trillium par pod

Ces TPU de la génération Trillium peuvent être assemblée par paquet de 256 pour former un pod, exactement comme les v5e. Les v5p peuvent s’agglutiner par paquet de 8 960 pour rappel, contre 4 096 pour les v4 et 1 024 pour les v3. Des centaines de pods peuvent s’interconnecter pour former un système capable de délivrer plusieurs péta-opérations par seconde.

Sundar Pichai a indiqué durant la conférence que Trillium sera disponible pour les clients d’ici à la fin de l’année, tout comme le CPU maison Axion d’ailleurs. Il faudra attendre début 2025 pour les GPU Blackwell de NVIDIA.

IA : Google présente Trillium, ses TPU de 6e génération

T là ou TPU là ?

Les Tensor Processing Unit sont des puces développées par Google pour l’intelligence artificielle, de l’entraînement à l’inférence. La société vient d’annoncer sa sixième génération, qu’elle présente comme 4,7x plus performante que la génération précédente.

Hier, lors de la keynote d‘ouverture de la conférence I/O, Google a tiré tous azimuts sur l’intelligence artificielle (nous y reviendrons). La société s’en amuse elle-même avec un décompte officiel : durant son discours, Sundar Pichai y a fait référence pas moins de 121 fois, c’est du moins le décompte fait par… une IA.

Mais pour utiliser des intelligences artificielles, il faut des machines capables de les entrainer et de les faire tourner. Si NVIDIA et ses GPU règnent en maitres sur le haut du panier dans le monde des datacenters, de nombreuses autres sociétés développent leurs propres puces. C’est le cas de Google avec ses Tensor Processing Unit (TPU). Il s’agit d’ASIC (circuits intégrés spécifiques aux applications) conçus « pour accélérer les charges de travail de machine learning ».

TPU v6 : 4,7x plus performantes que les v5e

La sixième génération a été annoncée hier. Elle devrait logiquement s’appeler TPU v6, mais Google n’utilise pas cette appellation dans son communiqué. L’entreprise se contente d’un nom de code : Trillium. Comme nous l’avions déjà détaillé, la précédente génération comportait deux versions : v5e et v5p. Les premières visent le meilleur rapport performances/prix, tandis que les secondes (lancées plus tard) misent tout sur les performances.

Bien évidemment, Google compare sa sixième génération de TPU aux v5e, pas aux V5p. Il est ainsi question d’un maximum de « 4,7 fois plus » de performances par puce, sans savoir à quoi cela correspond exactement.

Si on se base sur les 197 TFLOP du v5e en blfoat16, on arriverait à un maximum théorique de 926 TFLOP, soit deux fois plus que les performances du v5p. Mais le 4.7x pourrait aussi renvoyer à un cas particulier, impossible donc en l’état d’en savoir plus.

Quoi qu’il en soit, pour arriver à cette hausse des performances, Google explique avoir augmenté la taille de ses unités de multiplication matricielle (MXU) et la fréquence d’horloge de sa puce, sans préciser dans quelles mesures.

Bande passante HBM et ICI doublée

Google annonce aussi avoir « doublé la capacité et la bande passante de la mémoire HBM, ainsi que la bande passante Interchip Interconnect (ICI) par rapport au TPU v5e ». On passerait ainsi à 1 638 Go/s sur la mémoire (en prenant 819 Go/s pour le v5e) , ce qui reste en dessous des 2 765 Go/s du v5p.

La bande passante de l’ICI est de 1 600 Gb/s sur v5e, on doit donc arriver à 3 200 Gb/s sur Trillium (TPU v6), contre 4 800 Gb/s sur v5p.

Pour en terminer avec les chiffres, Google affirme que son TPU Trillium est « plus de 67 % plus économe en énergie que le v5e ». Mais comme l’entreprise ne donne pas de chiffre sur la consommation, impossible d’en savoir plus.

« Trillium est équipé de la troisième génération de SparseCore », un accélérateur permettant « d’accélérer l’intégration de charges de travail lourdes ». Google affirme que ses TPU Trillium « permettent de former plus rapidement la prochaine vague de modèles et de servir les modèles avec une latence réduite et un coût moindre ». Une phrase que l’on peut ressortir à chaque nouvelle génération.

Jusqu’à 256 TPU Trillium par pod

Ces TPU de la génération Trillium peuvent être assemblée par paquet de 256 pour former un pod, exactement comme les v5e. Les v5p peuvent s’agglutiner par paquet de 8 960 pour rappel, contre 4 096 pour les v4 et 1 024 pour les v3. Des centaines de pods peuvent s’interconnecter pour former un système capable de délivrer plusieurs péta-opérations par seconde.

Sundar Pichai a indiqué durant la conférence que Trillium sera disponible pour les clients d’ici à la fin de l’année, tout comme le CPU maison Axion d’ailleurs. Il faudra attendre début 2025 pour les GPU Blackwell de NVIDIA.

Bientôt des SoC MediaTek avec un iGPU NVIDIA ?

Si NVIDIA rencontre du succès dans de nombreux domaines, celui des consoles n'est plus le cas depuis quelques temps. NVIDIA a perdu Sony avec la PS4, qui a rejoint Microsoft dans le giron d'AMD, et Nintendo utilise désormais un SoC Tegra vieillissant pour la Switch. Et c'est bien ce qui semble déranger NVIDIA, alors même qu'AMD commence à faire son bonhomme dans un nouveau domaine : celui des consoles portables en x86. Les rouges travaillant également avec Samsung et potentiellement Qualcomm, c'est vrai MediaTek que les verts souhaiteraient se tourner pour s'attaquer au marché des consoles portables, en ARM. […]

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