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☕️ HPE finalise le rachat de Juniper pour 14 milliards de dollars

L’annonce d’un « accord définitif » avait été faite en janvier 2024, pour un montant de 14 milliards de dollars. Mais tout le monde ne voyait pas cette acquisition d’un bon œil, notamment le ministère de la Justice étasunien.

Pour ce dernier, cette opération « consoliderait le marché des équipements sans fil pour les entreprises de trois grands fournisseurs – HPE, Cisco et Juniper – à deux ». La Commission européenne n’y voyait par contre aucune contre-indication et donnait son feu vert sans condition.

Le 28 juin, Hewlett Packard Enterprise et Juniper Networks annonçaient « avoir conclu un accord avec le ministère américain de la Justice ». Pour l’obtenir, HPE a accepté de céder son activité de réseau sans fil Instant On. Selon l’entreprise, cela « répond aux préoccupations du ministère de la Justice tout en préservant la valeur globale de la transaction pour les clients, les partenaires et les actionnaires de HPE ».

Plus rien ne s’opposant à la vente, elle a été finalisée ce 2 juillet, avec comme conséquence le retrait de la bourse des actions Juniper.

Vous n’y couperez pas, voici un chapelet de buzzwords pour vanter les mérites de cette acquisition, qui se produit « alors que nous entrons dans une nouvelle ère de l’informatique définie par la convergence sans précédent des réseaux, du cloud hybride et de l’IA ».

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☕️ HPE finalise le rachat de Juniper pour 14 milliards de dollars

L’annonce d’un « accord définitif » avait été faite en janvier 2024, pour un montant de 14 milliards de dollars. Mais tout le monde ne voyait pas cette acquisition d’un bon œil, notamment le ministère de la Justice étasunien.

Pour ce dernier, cette opération « consoliderait le marché des équipements sans fil pour les entreprises de trois grands fournisseurs – HPE, Cisco et Juniper – à deux ». La Commission européenne n’y voyait par contre aucune contre-indication et donnait son feu vert sans condition.

Le 28 juin, Hewlett Packard Enterprise et Juniper Networks annonçaient « avoir conclu un accord avec le ministère américain de la Justice ». Pour l’obtenir, HPE a accepté de céder son activité de réseau sans fil Instant On. Selon l’entreprise, cela « répond aux préoccupations du ministère de la Justice tout en préservant la valeur globale de la transaction pour les clients, les partenaires et les actionnaires de HPE ».

Plus rien ne s’opposant à la vente, elle a été finalisée ce 2 juillet, avec comme conséquence le retrait de la bourse des actions Juniper.

Vous n’y couperez pas, voici un chapelet de buzzwords pour vanter les mérites de cette acquisition, qui se produit « alors que nous entrons dans une nouvelle ère de l’informatique définie par la convergence sans précédent des réseaux, du cloud hybride et de l’IA ».

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Free Mobile accélère sur la 4G dans les 900 MHz

Tout ça pour des vidéos de chatons mignons ?
Free Mobile accélère sur la 4G dans les 900 MHz

Free Mobile vient de tripler le nombre d’autorisations de sites pour diffuser de la 4G dans la bande des 900 MHz, alors qu’elle est quasi exclusivement utilisée pour de la 3G pour le moment. Aucun site n’est pour le moment en service, mais quand ce sera le cas, Free Mobile pourra étendre sa couverture et ses débits en 4G.

Chaque mois, l’Agence nationale des fréquences tient un décompte des autorisations de déploiement et des mises en services des antennes pour la téléphonie mobile, avec le détail par génération (de la 2G à la 5G). Dans son dernier observatoire, Free Mobile dispose de 923 autorisations pour de la 4G sur les 900 MHz.

Free Mobile passe de 316 à 923 autorisations

Cette bande des 900 MHz est historiquement utilisée pour de la 2G (GSM) – sauf chez Free qui s’appuie exclusivement sur le réseau d’Orange, malgré un début de déploiement rapidement avorté – et de la 3G (UMTS).


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Krackan Point 2 se profile pour les machines milieu de gamme

KRK2 ou Krackan Point 2, c’est une partie du nom de code de la carte mère employée par Acer pour tester un nouveau portable sous Geekbench. Le nom complet de cette carte mère est KRK2 Venue_SKF et elle embarque une puce assez intéressante à analyser.

Krackan Point 2 est une nouvelle version de la recette précédente d’AMD. Recette qui consiste à mêler des cœurs Zen 5 et Zen 5c dans une architecture dégradée des solutions Strix Point. On se doute qu’une partie de l’intérêt pour AMD est justement de pouvoir sortir des puces Strix Point qui ne sont pas sorties indemnes de problèmes de gravure. La marque déclasse probablement une partie de sa production de Strix Point défectueuse vers ces produits milieu de gamme. La puce a été relevée par @HXL sur Twitter.

L’AMD Ryzen AI 5 330 a donc été flashé sur un portable Acer et devrait donc se positionner dans cette gamme Krackan Point 2. Il intègre un cœur Zen 5 et trois cœurs Zen 5c associés à un Radeon 820M. Un nouveau circuit graphique assez léger qui n’embarque que deux Compute Units. Avec 8 Mo de cache L3, cette nouvelle puce fonctionnera à une fréquence de base de 2 GHz et à 3.7 GHz de mode Turbo. La puce serait logiquement également gravée en 4 nanomètres toujours par TSMC. 

Dans les tests Geekbench effectués le 2 juillet par Acer, les scores obtenus pour cette puce sont au mieux de 2357 points en simple cœur et 7387 en multicœur. Ce qui permet une comparaison avec d’autres puces AMD de la gamme précédente.

  Coeurs
Threads
Fréquences GPU cTDP Geekbench Single Geekbench Multi
Ryzen AI 5 330 1 Zen 5 & 3 Zen 5c
8 Threads
2 / 3.7 GHz Radeon 820M
2 CU RDNA 3.5
??? 2357 7387
Ryzen AI 7 340 3 Zen 5 & 3 Zen 5c
12 Threads
2 / 4.8 GHz Radeon 840M
4 CU RDNA 3.5
15-54W 2724 10296
Ryzen AI 7 350

4 Zen 5 / 4 Zen 5c
16 Threads

2 / 5 GHz Radeon 860M
8 CU RDNA 3.5
15-54W 2559 11596

Sans être formidables, ces scores se présentent comme une alternative milieu de gamme très intéressante pour construire des portables et des MiniPC aux prix contraints tout en dévoilant des performances correctes. Pour prendre un peu de perspective, un Intel N150 – qui ne joue pas dans les mêmes eaux tarifaires – se situe en général sur un score Geekbench de 1250 en single et 3000 en multi. Ces nouveaux Ryzen Krackan Point 2 pourraient donc proposer une marche supplémentaire dans l’offre actuelle.

Krackan Point 2 se profile pour les machines milieu de gamme © MiniMachines.net. 2025

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☕️ EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Sorti en 2019, l’action-RPG coopératif en monde ouvert Anthem, disponible sur PS4, Xbox One et PC, n’est plus jouable que pour environ six mois. Son éditeur, EA, a en effet annoncé la mise hors service des serveurs dédiés à ce jeu exclusivement en ligne. « Après mûre réflexion, nous allons mettre fin à Anthem le 12 janvier 2026 ».

Le titre et les devises premium qui constituent la monnaie d’échange pour acquérir des objets en jeu restent accessibles jusqu’à cette date. Il sera par ailleurs toujours possible d’installer le titre, s’il a été ajouté à la bibliothèque d’un compte EA, jusqu’au 12 janvier. En revanche, l’obtention du jeu, via les formules d’abonnement d’EA, n’est possible que jusqu’au 15 août 2025.

Dans sa note d’information, EA rappelle qu’Anthem a été conçu comme un jeu exclusivement dédié au multijoueur en ligne, « donc une fois les serveurs hors ligne, le jeu ne sera plus jouable ».

Alors que la division jeux vidéo de Microsoft est traversée par une nouvelle vague de licenciements, EA prend par ailleurs soin de préciser que l’arrêt programmé d’Anthem « n’a entraîné aucune suppression de postes » au sein de Bioware, le studio responsable de la création du jeu.

Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que la pétition européenne Stop Killing Games, qui vise à mobiliser l’exécutif européen autour des obligations des éditeurs de jeux vidéo en matière de maintenance et de pérennité des titres qu’ils éditent, vient de franchir le seuil cible du million de signatures.

Anthem et son multi coopératif tireront leur révérence le 12 janvier 2026

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L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

For it is the truth that health is the wealth of wealth
L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

L’appel d’offres qui vise à préparer la migration de la Plateforme des données de santé (autrement appelée Health Data Hub) vers un hébergement autre que Microsoft Azure a été lancé. Le marché prévoit une enveloppe de 6,2 millions d’euros sur quatre ans pour mettre en place cette solution qualifiée d’intercalaire, capable d’accueillir une copie de la base principale du Système national des données de santé (SNDS).

Chose promise, chose due ? Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a annoncé mardi le lancement imminent de l’appel d’offres dédié à la sélection d’un hébergeur autre que Microsoft pour la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub (on parle indifféremment de PDS ou de HDH).

Jeudi, le marché public correspondant a bien été publié : il dessine les contours de la fameuse « solution intercalaire », chargée d’offrir une forme de tuilage entre l’hébergement actuel, opéré par Microsoft Azure, et une future infrastructure souveraine…

Une solution intercalaire ?

« L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive », a déclaré mardi Clara Chappaz, citée dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce dernier, publié mardi, indique que la « plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS) ».

Officiellement, il s’agit donc d’une promesse tenue. La ministre du Numérique avait en effet affirmé, en séance à l’Assemblée nationale le 8 avril dernier, que la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub, serait bientôt migrée vers un « hébergeur sécurisé ». Cinq semaines plus tard, la promesse a été renouvelée et précisée par Stéphanie Combes, directrice de la Plateforme des données de santé, lors de son audition devant la commission sénatoriale dédiée à la commande publique.

Face aux sénateurs, Stéphanie Combes a d’abord rappelé que la loi SREN de 2024, qui dispose que les données d’une « sensibilité particulière », dont les données de santé, soient hébergées sur une infrastructure garantissant la protection contre d’éventuelles ingérences étrangères, attendait encore son décret d’application.

« L’idée consiste à anticiper en hébergeant une copie de la base principale du SNDS – aujourd’hui maintenue par l’Assurance maladie – dans une solution souveraine placée sous la maîtrise directe du HDH », expliquait-elle alors. D’où cette idée d’une solution intercalaire, entre la base principale du SNDS, aujourd’hui opérée par la Cnam, et le HDH, chargé de faire le pont avec les projets nécessitant l’accès à ces données de santé.

Ingestion, pseudonymisation, extraction

Le règlement du marché public précise l’ambition. « Cette solution vise à doter la PDS d’une infrastructure autonome, capable de recevoir une copie de la base principale du SNDS afin de lui permettre de réaliser des extractions, ciblages et appariements de manière plus fluide et de décharger la CNAM de cette activité ».

Dans le détail, la solution intercalaire doit notamment permettre de gérer le flux entrant des données provenant du SNDS, puis leur pseudonymisation et la validation de leur conformité. Ensuite, elle a vocation à permettre la « réalisation d’extractions et de ciblages de données pour des projets de recherche précis », mais aussi le transfert des jeux de données vers des environnements tiers, répondant aux exigences de sécurité du SNDS. Enfin, la plateforme doit permettre de gérer les accès et habilitations, imports et exports de données, etc.

À ce stade, aucune information précise n’est donnée quant aux exigences particulières en matière d’infrastructures ou d’environnements logiciels. La PDS réserve en effet le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), document qui présente habituellement tous ses aspects, aux candidats qui auront franchi le premier tour de sélection et signé un accord de confidentialité ou NDA (non disclosure agreement).

L’exposé des critères pris en compte dans l’évaluation des candidats donne toutefois quelques éléments d’éclairage. Les prestataires qui proposent leurs services seront par exemple évalués sur leur maîtrise technique quant à « l’hébergement et l’exploitation d’une base Oracle massive (par ex. plus de 100 To et plusieurs centaines de tables) associée à un système de requêtage des données sur SAS ».

Ce critère de compétence technique, qui représente 35% de la note finale, est mis au même niveau que celui de la prise en compte des exigences liées à la conformité, le candidat devant démontrer son expérience dans la « mise en œuvre de solutions répondant aux exigences du référentiel du SNDS et, s’il s’appuie sur de l’hébergement cloud, dans la mise en œuvre de solutions qualifiées SecNumCloud 3.2 ».

10% de la note portent par ailleurs sur la capacité à « réaliser une prestation de reprise de données massives depuis des fichiers plats vers une base de données de données relationnelles de type Oracle composée d’environ 2000 tables avec 700 structures différentes ».

Une souveraineté implicite

La publication, fin avril, du premier contrat de filière dédié au numérique de confiance rappelle la sensibilité des questions de préférence nationale ou européenne dans la commande publique, puisque la souveraineté ne peut officiellement constituer un critère de sélection dans les marchés publics.

Pour Stéphanie Combes, si Microsoft avait finalement été retenu en 2019, c’est parce que, en dépit de rencontres avec une dizaine d’acteurs, « seule la solution proposée par Microsoft répondait à l’ensemble des prérequis ».

Cette fois, les travaux préparatoires à l’appel d’offres devraient permettre à des acteurs alternatifs de se positionner, et si le dossier a tant traîné, c’est selon elle parce que l’offre n’était pas encore au niveau, même en 2024. « Une dernière étude indépendante de la Dinum a été menée courant 2024. L’ensemble de ces études a confirmé que les offres alternatives restaient pour le moment insuffisantes au regard des exigences de sécurité ».

Les travaux préliminaires à la publication de l’appel d’offres, menés début 2025 auprès de « 10 à 15 acteurs », auraient cependant montré des progrès significatifs. Bleu (Orange, Capgemini et Microsoft) et S3ns (Thales et Google), tous deux candidats à la certification SecNumCloud, étaient-ils du nombre ?

Quel hébergement cible

En attendant la sélection du prestataire chargé de réaliser cette solution intercalaire, et en admettant que les enjeux de souveraineté confirment la nécessité de quitter Microsoft, la question de l’hébergement cible du HDH reste ouverte.

« Un groupe de travail réunissant la DINUM, la PDS, la DNS, et l’ANSSI, avec l’appui d’Inria, et en lien avec les offreurs de cloud de confiance sera mis en place afin d’affiner les besoins de la PDS en services cloud et de définir les exigences minimales permettant un hébergement sur une offre qualifiée SecNumCloud. Cette solution permettra d’héberger tous les services de la PDS, appelée « la solution cible » », indique (PDF) un dossier de presse du ministère de la Santé.

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Ce que les cités-États des leaders de la tech disent du moment politique

C'est moi Simba, c'est moi le roi
Ce que les cités-États des leaders de la tech disent du moment politique

La Silicon Valley conservatrice veut remplacer l’État. Des projets de cités-États d’apparence anecdotique à l’influence de la tech dans le gouvernement États-unien actuel, un fil idéologique permet d’éclairer le moment politique.

À Boca Chica, au Texas, une nouvelle ville est née début mai. Son nom ? Starbase. Sa surface ? Quatre kilomètres carrés. Son maire ? Un dirigeant d’entreprise, plutôt : le vice-président de SpaceX, Bobby Peden, élu à 97,7 % des 283 voix exprimées.

Car Starbase est une ville d’un genre particulier. Rêvée par Elon Musk au moins depuis 2021, la ville a été construite sur le site de son entreprise d’astronautique. Elle s’inscrit dans une mouvance plus large, populaire dans certains milieux technophiles ou proches des milieux des cryptoactifs, de création de cités, voire d’États indépendants, aux marges des cadres légaux préexistants.

Derrière ces projets ? De nombreux hommes implantés dans ou liés à l’écosystème de la Silicon Valley. Parmi eux : l’investisseur et désormais éminence grise du gouvernement des États-Unis Peter Thiel, l’influenceur des cryptoactifs Balaji Srinavasan, ou encore le penseur de la « néoréaction » Curtis Yarvin. Leurs utopies de villes indépendantes se sont multipliées au fil de la décennie.

En 2021, Balaji Srinavasan, par ailleurs investisseur et promoteur du concept d’État-réseau, citait Starbase aux côtés de Prospéra, créée et contestée au Honduras ; de Culdesac, une communauté dédiée au travail à distance installée en Arizona ; ou encore de Praxis, cette start-up qui cherche à implanter une ville libertarienne au Groenland.


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☕️ EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Sorti en 2019, l’action-RPG coopératif en monde ouvert Anthem, disponible sur PS4, Xbox One et PC, n’est plus jouable que pour environ six mois. Son éditeur, EA, a en effet annoncé la mise hors service des serveurs dédiés à ce jeu exclusivement en ligne. « Après mûre réflexion, nous allons mettre fin à Anthem le 12 janvier 2026 ».

Le titre et les devises premium qui constituent la monnaie d’échange pour acquérir des objets en jeu restent accessibles jusqu’à cette date. Il sera par ailleurs toujours possible d’installer le titre, s’il a été ajouté à la bibliothèque d’un compte EA, jusqu’au 12 janvier. En revanche, l’obtention du jeu, via les formules d’abonnement d’EA, n’est possible que jusqu’au 15 août 2025.

Dans sa note d’information, EA rappelle qu’Anthem a été conçu comme un jeu exclusivement dédié au multijoueur en ligne, « donc une fois les serveurs hors ligne, le jeu ne sera plus jouable ».

Alors que la division jeux vidéo de Microsoft est traversée par une nouvelle vague de licenciements, EA prend par ailleurs soin de préciser que l’arrêt programmé d’Anthem « n’a entraîné aucune suppression de postes » au sein de Bioware, le studio responsable de la création du jeu.

Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que la pétition européenne Stop Killing Games, qui vise à mobiliser l’exécutif européen autour des obligations des éditeurs de jeux vidéo en matière de maintenance et de pérennité des titres qu’ils éditent, vient de franchir le seuil cible du million de signatures.

Anthem et son multi coopératif tireront leur révérence le 12 janvier 2026

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L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

For it is the truth that health is the wealth of wealth
L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

L’appel d’offres qui vise à préparer la migration de la Plateforme des données de santé (autrement appelée Health Data Hub) vers un hébergement autre que Microsoft Azure a été lancé. Le marché prévoit une enveloppe de 6,2 millions d’euros sur quatre ans pour mettre en place cette solution qualifiée d’intercalaire, capable d’accueillir une copie de la base principale du Système national des données de santé (SNDS).

Chose promise, chose due ? Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a annoncé mardi le lancement imminent de l’appel d’offres dédié à la sélection d’un hébergeur autre que Microsoft pour la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub (on parle indifféremment de PDS ou de HDH).

Jeudi, le marché public correspondant a bien été publié : il dessine les contours de la fameuse « solution intercalaire », chargée d’offrir une forme de tuilage entre l’hébergement actuel, opéré par Microsoft Azure, et une future infrastructure souveraine…

Une solution intercalaire ?

« L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive », a déclaré mardi Clara Chappaz, citée dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce dernier, publié mardi, indique que la « plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS) ».

Officiellement, il s’agit donc d’une promesse tenue. La ministre du Numérique avait en effet affirmé, en séance à l’Assemblée nationale le 8 avril dernier, que la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub, serait bientôt migrée vers un « hébergeur sécurisé ». Cinq semaines plus tard, la promesse a été renouvelée et précisée par Stéphanie Combes, directrice de la Plateforme des données de santé, lors de son audition devant la commission sénatoriale dédiée à la commande publique.

Face aux sénateurs, Stéphanie Combes a d’abord rappelé que la loi SREN de 2024, qui dispose que les données d’une « sensibilité particulière », dont les données de santé, soient hébergées sur une infrastructure garantissant la protection contre d’éventuelles ingérences étrangères, attendait encore son décret d’application.

« L’idée consiste à anticiper en hébergeant une copie de la base principale du SNDS – aujourd’hui maintenue par l’Assurance maladie – dans une solution souveraine placée sous la maîtrise directe du HDH », expliquait-elle alors. D’où cette idée d’une solution intercalaire, entre la base principale du SNDS, aujourd’hui opérée par la Cnam, et le HDH, chargé de faire le pont avec les projets nécessitant l’accès à ces données de santé.

Ingestion, pseudonymisation, extraction

Le règlement du marché public précise l’ambition. « Cette solution vise à doter la PDS d’une infrastructure autonome, capable de recevoir une copie de la base principale du SNDS afin de lui permettre de réaliser des extractions, ciblages et appariements de manière plus fluide et de décharger la CNAM de cette activité ».

Dans le détail, la solution intercalaire doit notamment permettre de gérer le flux entrant des données provenant du SNDS, puis leur pseudonymisation et la validation de leur conformité. Ensuite, elle a vocation à permettre la « réalisation d’extractions et de ciblages de données pour des projets de recherche précis », mais aussi le transfert des jeux de données vers des environnements tiers, répondant aux exigences de sécurité du SNDS. Enfin, la plateforme doit permettre de gérer les accès et habilitations, imports et exports de données, etc.

À ce stade, aucune information précise n’est donnée quant aux exigences particulières en matière d’infrastructures ou d’environnements logiciels. La PDS réserve en effet le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), document qui présente habituellement tous ses aspects, aux candidats qui auront franchi le premier tour de sélection et signé un accord de confidentialité ou NDA (non disclosure agreement).

L’exposé des critères pris en compte dans l’évaluation des candidats donne toutefois quelques éléments d’éclairage. Les prestataires qui proposent leurs services seront par exemple évalués sur leur maîtrise technique quant à « l’hébergement et l’exploitation d’une base Oracle massive (par ex. plus de 100 To et plusieurs centaines de tables) associée à un système de requêtage des données sur SAS ».

Ce critère de compétence technique, qui représente 35% de la note finale, est mis au même niveau que celui de la prise en compte des exigences liées à la conformité, le candidat devant démontrer son expérience dans la « mise en œuvre de solutions répondant aux exigences du référentiel du SNDS et, s’il s’appuie sur de l’hébergement cloud, dans la mise en œuvre de solutions qualifiées SecNumCloud 3.2 ».

10% de la note portent par ailleurs sur la capacité à « réaliser une prestation de reprise de données massives depuis des fichiers plats vers une base de données de données relationnelles de type Oracle composée d’environ 2000 tables avec 700 structures différentes ».

Une souveraineté implicite

La publication, fin avril, du premier contrat de filière dédié au numérique de confiance rappelle la sensibilité des questions de préférence nationale ou européenne dans la commande publique, puisque la souveraineté ne peut officiellement constituer un critère de sélection dans les marchés publics.

Pour Stéphanie Combes, si Microsoft avait finalement été retenu en 2019, c’est parce que, en dépit de rencontres avec une dizaine d’acteurs, « seule la solution proposée par Microsoft répondait à l’ensemble des prérequis ».

Cette fois, les travaux préparatoires à l’appel d’offres devraient permettre à des acteurs alternatifs de se positionner, et si le dossier a tant traîné, c’est selon elle parce que l’offre n’était pas encore au niveau, même en 2024. « Une dernière étude indépendante de la Dinum a été menée courant 2024. L’ensemble de ces études a confirmé que les offres alternatives restaient pour le moment insuffisantes au regard des exigences de sécurité ».

Les travaux préliminaires à la publication de l’appel d’offres, menés début 2025 auprès de « 10 à 15 acteurs », auraient cependant montré des progrès significatifs. Bleu (Orange, Capgemini et Microsoft) et S3ns (Thales et Google), tous deux candidats à la certification SecNumCloud, étaient-ils du nombre ?

Quel hébergement cible

En attendant la sélection du prestataire chargé de réaliser cette solution intercalaire, et en admettant que les enjeux de souveraineté confirment la nécessité de quitter Microsoft, la question de l’hébergement cible du HDH reste ouverte.

« Un groupe de travail réunissant la DINUM, la PDS, la DNS, et l’ANSSI, avec l’appui d’Inria, et en lien avec les offreurs de cloud de confiance sera mis en place afin d’affiner les besoins de la PDS en services cloud et de définir les exigences minimales permettant un hébergement sur une offre qualifiée SecNumCloud. Cette solution permettra d’héberger tous les services de la PDS, appelée « la solution cible » », indique (PDF) un dossier de presse du ministère de la Santé.

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Test Kiwi Ears Spark : Un bon challenger

On teste aujourd’hui les Spark de chez Kiwi Ears, des écouteurs Bluetooth ouverts ! C’est très trendy, ce genre d’écouteurs. Les premiers que nous avions découverts, c’était l’année dernière, avec les Nothing Ear Open, qui s’imposaient déjà comme une référence dans le domaine. Depuis, bon nombre de constructeurs sont arrivés sur ce marché, dont Kiwi Ears, avec son modèle entrée de gamme : les Spark. Positionnés à 99€, ils sont compatibles avec les classiques codecs SBC et AAC, mais aussi l’aptX, ce qui peut, à ce tarif, être un facteur différenciant intéressant. Souvent critiqués pour leur son forcément dénaturé par leur conception ouverte, certains modèles peuvent néanmoins tirer leur épingle du jeu. Est-ce que ce sera le cas avec les Kiwi Ears Spark ? Nous vous proposons de découvrir notre test !
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Ocypus lance ses kits AIO Sigma PRO, avec un design original et réussi

La marque Ocypus enclenche la seconde et commence à sortir les produits présentés lors du COMPUTEX, avec dans un premier temps la partie refroidissement. Place au nouveaux kits AIO Sigma PRO, qui se distinguent de la concurrence avec la conception flottante de l'écran de monitoring. C'est original et bien réalisé, et ce n'est que le début puisque d'autres styles sont prévus, avec un effet plus prononcé. Cet écran, de type carré (mais rectangulaire avec un affichage en 640 x 480) avec une diagonale de 3.5", va permettre d'avoir différentes informations à propos de la configuration en un coup d'oeil, avec de la personnalisation sur le fond d'écran via des images et vidéos. Simple et efficace, comme de plus en plus souvent désormais. […]

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Le jeu RoboCop: Rogue City - Unfinished Business se dévoile toujours plus dans un nouveau trailer avec un peu de gameplay

Alex Murphy sera de retour sur nos écrans le 17 juillet prochain dans RoboCop: Rogue City - Unfinished Business, et il n'est pas content du tout ! Enfin, difficile à dire puisqu'il s'agit d'un androïde théoriquement dépourvu de toute émotion, mais... Les actions qu'il met en place dans la nouvelle vidéo dévoilée par Nacon hier laissent peu de place au doute : ça va barder ! Surprise néanmoins, cette vidéo reste vraiment concentrée sur le policier de métal et non sur l'officier Murphy, alors même que celui-ci sera jouable. Deux approches très différentes du gameplay, assurément. Sauf si on veut devenir plus rapidement RoboCop, mais ça, c'est une autre histoire... Sur PC, il faudra passer par Steam. […]

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Simon the Sorcerer Origins, le point-and-click n'est pas mort !

Mai 2022, nous entendions parler d'un nouveau jeu Simon the Sorcerer, puis plus rien. Bonne nouvelle pour les amateurs du genre, le jeu Simon the Sorcerer Origins est toujours en développement et se montre via une petite vidéo. Mais ce n'est pas tout ! La page Steam nous donne même une date de sortie, le 28 octobre prochain. Les vacances d'automne devraient être bonnes ! […]

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ZALMAN se la joue GE9X avec le ZET 5

Lors de l'avant-dernier COMPUTEX, ZALMAN faisait vibrer notre corde nostalgeek avec un prototype de ventirad au style vintage. Le grand retour de la gamme CNPS avec des formes uniques était en marche, et celle-ci s'est accélérée avec le dernier COMPUTEX : la série était présentée avec les modèles définitifs, et c'est le ZET 5 qui est le premier à sortir. Pas le plus excitant puisque sa structure reste classique avec des caloducs bien droits qui traversent des ailettes en aluminium, mais son carénage en plastique suffit à faire chavirer nos petits coeurs. Avec son style réacteur, il envoie du très lourd visuellement et on espère qu'il sera aussi performant que séduisant. Bien que ce dernier adjectif soit très subjectif. […]

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Non, ce n'est pas une bonne idée d'utiliser un câble 12-pin sur un connecteur 12VHPWR !

Car oui, techniquement, un câble 12-pin peut très bien entrer dans un connecteur 12VHPWR, mais cela a-t-il une incidence de se contenter d'une telle solution ? Posons les bases de ce fait relaté par un acheteur chinois, la carte graphique ASUS RTX 3060 Ti G6X Megalodon V2 avait surpris son monde, avec l'intronisation d'un connecteur 12VHPWR, rappelons que classiquement les cartes graphiques basées sur l'architecture Ampére se "contentait" d'un connecteur 12-pin, l'ancêtre du 12VHPWR, les 4-pin supplémentaires apportent leur lot de nouveauté, mais techniquement la RTX 3060 Ti fut pensée, initialement sans. […]

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L'emblématique Wing Gundam Zero arrive chez HYTE

La série Mobile Suit Gundam Wing fête ses trente ans et quoi de mieux qu'une collaboration avec un des spécialistes en la matière ? HYTE dévoile donc une gamme aux couleurs du Wing Gundam Zero, ou XXXG-00W0 pour les intimes. Le plus puissant des robots grâce à son interface neuronale sur le plus classe des boitiers de la marque ? Car oui, c'est bien le superbe Y70, en version Touch s'il vous plait, qui sert de support ! A côté, on retrouve un set de keycaps pour son clavier ANSI, un tapis de souris format XL et une décoration murale. Trop la classe pour les fans, à condition qu'ils habitent dans les bonnes régions du monde : Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud. Avec un peu de chance, les distributeurs auront le droit de gérer sa diffusion dans les autres régions. […]

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☕️ Qsync 6.0 bêta : QNAP ajoute la sauvegarde à son application de synchronisation

Le fabricant de NAS présente cette nouvelle mouture comme une « mise à niveau majeure » de son application. En plus de la synchronisation entre un NAS et des appareils numériques, cette version propose des « fonctionnalités de sauvegarde avancée de fichiers et dossiers ».

Cette application supporte « la sauvegarde multi-version et la récupération instantanée. […] Les utilisateurs peuvent configurer de manière flexible des sauvegardes en temps réel, planifiées ou manuelles ». Pour télécharger Qsync 6.0 bêta, c’est par là.

Dans Qsync 6.0, la sauvegarde depuis des appareils Windows est possible, mais il faudra encore attendre pour avoir le client macOS. De plus, « la sauvegarde de fichiers Qsync n’est actuellement pas prise en charge sur les systèmes d’exploitation QuTS hero ou QuTScloud ». Il faut avoir Qsync Central 5.0 minimum sur son NAS.

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☕️ Qsync 6.0 bêta : QNAP ajoute la sauvegarde à son application de synchronisation

Le fabricant de NAS présente cette nouvelle mouture comme une « mise à niveau majeure » de son application. En plus de la synchronisation entre un NAS et des appareils numériques, cette version propose des « fonctionnalités de sauvegarde avancée de fichiers et dossiers ».

Cette application supporte « la sauvegarde multi-version et la récupération instantanée. […] Les utilisateurs peuvent configurer de manière flexible des sauvegardes en temps réel, planifiées ou manuelles ». Pour télécharger Qsync 6.0 bêta, c’est par là.

Dans Qsync 6.0, la sauvegarde depuis des appareils Windows est possible, mais il faudra encore attendre pour avoir le client macOS. De plus, « la sauvegarde de fichiers Qsync n’est actuellement pas prise en charge sur les systèmes d’exploitation QuTS hero ou QuTScloud ». Il faut avoir Qsync Central 5.0 minimum sur son NAS.

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En juillet, 20 nouveaux jeux GeForce NOW font monter la température du Cloud !

Ce GFN Thursday, nous montons un peu plus la température avec une nouvelle série de jeux, 20 nouveaux titres arriveront dans le cloud tout au long du mois de juillet, avec 6 disponibles dès cette semaine. Préparez-vous à une vaste sélection de jeux disponibles dès leur sortie, avec Mycopunk (Nouvelle sortie sur Steam, le 10 juillet), HUNTER×HUNTER NEN×IMPACT (Nouvelle sortie sur Steam, le 15 juillet), Killing Floor 3 (Nouvelle sortie sur Steam, le 24 juillet), Wuchang: Fallen Feathers (Nouvelle sortie sur Steam et Epic Games Store, le 23 juillet) et bien d'autres. Avec une bibliothèque de plus de 2 000 jeux, les membres peuvent se mettre dans des conditions parfaites pour des marathons de jeux en juillet. Ne manquez pas la section "Steam Summer Sale" dans l'application GeForce NOW, présentant plus de 1 300 jeux supportés dans le cloud que vous pouvez obtenir à prix réduit. Combinez votre sélection avec la vente d'été de GeForce NOW, qui se termine dimanche 6 juillet. C'est votre dernière chance de passer à un abonnement Performance de 6 mois pour seulement 32,99 U+20AC. […]

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ZALMAN change tout avec le CNPS9X ECO DS

Sans dire que les radiateurs se suivent et se ressemblent chez ZALMAN, ce qui serait totalement faux, on retrouve un point commun avec des ventilateurs dits Shark Blade. Des pales orientées flux d'air avec des appendices pour réduire les turbulences, qui sont aujourd'hui remplacées par un format plus agressif sur le CNPS9X ECO DS. Au format 120 mm, le ventilateur de ce nouveau radiateur a en effet des pales qui semblent plus tournées pour produire une grosse pression statique, et les chiffres sont ainsi de 2.41 mmAq et 57.1 CFM pour une vitesse de rotation maximale de 2100 rpm. Avec un départ à 600 rpm, la page PWM est très large et conviendra à ceux qui aiment le silence quand le PC n'est pas très sollicité. Et pour vérifier ce point, il suffit de jeter un oeil au radiateur. […]

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