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☕️ Firefox 146 supporte la mise à l’échelle fractionnée pour Wayland

La nouvelle mouture de Firefox apporte plusieurs évolutions notables. L’une des plus importantes est l’arrivée de la mise à l’échelle fractionnée pour Wayland. Dans les grandes lignes, c’est l’ensemble de l’affichage qui devrait être plus efficace et réactif sur les sessions Wayland. Un changement important, qui réjouit particulièrement Michael Larabel, de Phoronix.

Firefox 146 présente d’autres améliorations sous le capot. La version Mac contient ainsi désormais un processus GPU dédié, qui servira pour WebGPU, WebGL ainsi que le propre moteur WebRender du navigateur. Mozilla indique dans les notes de version que cet ajout permettra de redémarrer silencieusement le processus GPU en cas d’erreur fatale, plutôt que d’entrainer un plantage du navigateur. Sous Windows, le support de l’ancienne API Direct2D est supprimé (il reste disponible dans la version ESR).

Mozilla a également ajouté un système de sauvegarde sous Windows, à destination en particulier des personnes sous Windows 10. En plus du service de synchronisation habituel, Firefox peut maintenant lancer une sauvegarde une fois par jour. Le fichier comprend notamment les favoris et mots de passe, avec possibilité d’y glisser d’autres catégories de données. Il peut aussi être protégé par un mot de passe et est alors chiffré. Ce fichier peut ensuite servir pour une installation neuve du navigateur, y compris sur un autre appareil.

Parmi les autres nouveautés, signalons la disponibilité des Firefox Labs pour l’ensemble des utilisateurs, l’arrivée dans l’Union européenne d’un widget météo pour la page Nouvel onglet, une nouvelle version de la bibliothèque graphique Skia pour améliorer les performances et la compatibilité, ou encore le masquage automatique des propriétés CSS inutilisées dans l’Inspecteur pour réduire l’encombrement.

Enfin, Firefox 146 corrige treize failles de sécurité, dont cinq de gravité élevée.

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Infomaniak, nouvel acteur sur la scène des chatbots avec Euria

« L’Europe doit investir »
Infomaniak, nouvel acteur sur la scène des chatbots avec Euria

Infomaniak vient de lancer son IA maison. L’entreprise suisse insiste particulièrement sur la dimension souveraine, sécurisée et autonome de son infrastructure, ainsi que sur la récupération de la chaleur générée pour chauffer des logements à Genève.

Infomaniak se présente comme un nouvel acteur dans la cour rapidement grandissante des fournisseurs de solutions IA. Le produit se nomme Euria, un chabot qui entre en concurrence directe avec ChatGPT, Claude et autre Mistral. Le nom est d’ailleurs l’acronyme de « Éthique, Universelle, Responsable, Indépendante et Autonome ». Après un lancement discret en juin dans kDrive, le chatbot prend ses aises.

Un modèle freemium et une tarification agressive

Le nouveau service est disponible via une page web, ou par l’application mobile sur Android et iOS. Comme souvent avec les chatbots, on trouve une version gratuite pour répondre aux questions, bloquée une fois un palier atteint (ce point n’est pas clairement précisé). Après quoi, il faudra l’une des formules payantes de la kSuite (à partir de 19 euros par an).

On note d’ailleurs qu’Infomaniak n’a pas créé de formule payante spécifique pour son nouveau service. On peut en outre utiliser Euria sans créer de compte, mais le chatbot en réclamera rapidement un après quelques requêtes (trois dans notre cas). On note dans l’ensemble des réponses assez rapides.

Euria est multimodal. Les demandes peuvent être faites textuellement ou par la voix, on peut lui envoyer des documents et autres fichiers, lui demander des transcriptions audio, d’interpréter des tableaux et autres graphiques, de lancer des recherches sur le web ou encore des raisonnements plus complexes. Infomaniak explique que le raisonnement et la recherche web sont utilisés automatiquement en fonction du contexte, mais on peut forcer la recherche en la demandant explicitement au chatbot. Des évolutions sont déjà prévues, dont la génération d’images, des agents et de la mémoire pour le contexte.

Infomaniak promet le respect des données

Côté sécurité et confidentialité, Infomaniak assure que des chiffrements sont appliqués « à toutes les étapes ». Il faut comprendre pendant le transport et au repos, mais Infomaniak peut accéder aux données sur ses serveurs. Point important, l’entreprise ajoute que les données traitées ne sont jamais utilisées « pour entraîner des modèles d’intelligence artificielle, établir des profils ou alimenter des systèmes tiers ».

Un mode éphémère est proposé pour aller plus loin, l’entreprise assurant alors qu’aucune trace n’est laissée et que rien ne peut être récupéré, y compris par Infomaniak. Tous les traitements ont lieu dans le datacenter D4 situé en Suisse, inauguré en début d’année.

Des modèles open source

Infomaniak n’a cependant pas développé de modèle maison. À la place, l’entreprise se sert de plusieurs modèles open source. Si l’annonce n’en parle pas, l’entreprise nous a répondu, par la voix de Thomas Jacobsen, son responsable communication et marketing : elle se sert de Mistral (nous avons demandé des précisions sur le modèle) et Qwen3 (Alibaba) pour la partie texte, et de Whisper d’OpenAI pour l’audio.

« Notre stack évolue en permanence afin d’intégrer les meilleurs modèles open source disponibles au moment où ils deviennent pertinents. Nous contribuons et suivons de près l’évolution d’Apertus, et nous étudions déjà la possibilité d’adopter le prochain modèle de Mistral. Dans nos choix technologiques, l’impact écologique joue également un rôle essentiel : nous cherchons systématiquement le meilleur compromis entre performance et consommation de ressources »

Infomaniak en profite pour lancer un cri d’alarme à ce sujet : « À ce jour, aucun des modèles les plus performants n’est européen. Ce constat doit nous interpeller : l’Europe doit investir pour rattraper son retard et bâtir ses propres modèles d’IA souverains, éthiques et neutres en carbone. Plus les utilisateurs choisiront des acteurs locaux, plus nous aurons les moyens de construire cette indépendance technologique », a déclaré Marc Oehler, CEO d’Infomaniak.

Enfin, Infomaniak met en avant l’aspect écologique de son datacenter, utilisé par Euria, dont la chaleur est récupérée et réinjectée dans le réseau de chauffage urbain. L’objectif est d’atteindre la pleine puissance en 2028 et alors de chauffer jusqu’à 6 000 logements à Genève en hiver, de fournir jusqu’à 20 000 douches chaudes par jour et ainsi d’éviter la combustion de 3 600 tonnes de CO₂ en gaz naturel.

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☕️ Firefox 146 supporte la mise à l’échelle fractionnée pour Wayland

La nouvelle mouture de Firefox apporte plusieurs évolutions notables. L’une des plus importantes est l’arrivée de la mise à l’échelle fractionnée pour Wayland. Dans les grandes lignes, c’est l’ensemble de l’affichage qui devrait être plus efficace et réactif sur les sessions Wayland. Un changement important, qui réjouit particulièrement Michael Larabel, de Phoronix.

Firefox 146 présente d’autres améliorations sous le capot. La version Mac contient ainsi désormais un processus GPU dédié, qui servira pour WebGPU, WebGL ainsi que le propre moteur WebRender du navigateur. Mozilla indique dans les notes de version que cet ajout permettra de redémarrer silencieusement le processus GPU en cas d’erreur fatale, plutôt que d’entrainer un plantage du navigateur. Sous Windows, le support de l’ancienne API Direct2D est supprimé (il reste disponible dans la version ESR).

Mozilla a également ajouté un système de sauvegarde sous Windows, à destination en particulier des personnes sous Windows 10. En plus du service de synchronisation habituel, Firefox peut maintenant lancer une sauvegarde une fois par jour. Le fichier comprend notamment les favoris et mots de passe, avec possibilité d’y glisser d’autres catégories de données. Il peut aussi être protégé par un mot de passe et est alors chiffré. Ce fichier peut ensuite servir pour une installation neuve du navigateur, y compris sur un autre appareil.

Parmi les autres nouveautés, signalons la disponibilité des Firefox Labs pour l’ensemble des utilisateurs, l’arrivée dans l’Union européenne d’un widget météo pour la page Nouvel onglet, une nouvelle version de la bibliothèque graphique Skia pour améliorer les performances et la compatibilité, ou encore le masquage automatique des propriétés CSS inutilisées dans l’Inspecteur pour réduire l’encombrement.

Enfin, Firefox 146 corrige treize failles de sécurité, dont cinq de gravité élevée.

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Infomaniak, nouvel acteur sur la scène des chatbots avec Euria

« L’Europe doit investir »
Infomaniak, nouvel acteur sur la scène des chatbots avec Euria

Infomaniak vient de lancer son IA maison. L’entreprise suisse insiste particulièrement sur la dimension souveraine, sécurisée et autonome de son infrastructure, ainsi que sur la récupération de la chaleur générée pour chauffer des logements à Genève.

Infomaniak se présente comme un nouvel acteur dans la cour rapidement grandissante des fournisseurs de solutions IA. Le produit se nomme Euria, un chabot qui entre en concurrence directe avec ChatGPT, Claude et autre Mistral. Le nom est d’ailleurs l’acronyme de « Éthique, Universelle, Responsable, Indépendante et Autonome ». Après un lancement discret en juin dans kDrive, le chatbot prend ses aises.

Un modèle freemium et une tarification agressive

Le nouveau service est disponible via une page web, ou par l’application mobile sur Android et iOS. Comme souvent avec les chatbots, on trouve une version gratuite pour répondre aux questions, bloquée une fois un palier atteint (ce point n’est pas clairement précisé). Après quoi, il faudra l’une des formules payantes de la kSuite (à partir de 19 euros par an).

On note d’ailleurs qu’Infomaniak n’a pas créé de formule payante spécifique pour son nouveau service. On peut en outre utiliser Euria sans créer de compte, mais le chatbot en réclamera rapidement un après quelques requêtes (trois dans notre cas). On note dans l’ensemble des réponses assez rapides.

Euria est multimodal. Les demandes peuvent être faites textuellement ou par la voix, on peut lui envoyer des documents et autres fichiers, lui demander des transcriptions audio, d’interpréter des tableaux et autres graphiques, de lancer des recherches sur le web ou encore des raisonnements plus complexes. Infomaniak explique que le raisonnement et la recherche web sont utilisés automatiquement en fonction du contexte, mais on peut forcer la recherche en la demandant explicitement au chatbot. Des évolutions sont déjà prévues, dont la génération d’images, des agents et de la mémoire pour le contexte.

Infomaniak promet le respect des données

Côté sécurité et confidentialité, Infomaniak assure que des chiffrements sont appliqués « à toutes les étapes ». Il faut comprendre pendant le transport et au repos, mais Infomaniak peut accéder aux données sur ses serveurs. Point important, l’entreprise ajoute que les données traitées ne sont jamais utilisées « pour entraîner des modèles d’intelligence artificielle, établir des profils ou alimenter des systèmes tiers ».

Un mode éphémère est proposé pour aller plus loin, l’entreprise assurant alors qu’aucune trace n’est laissée et que rien ne peut être récupéré, y compris par Infomaniak. Tous les traitements ont lieu dans le datacenter D4 situé en Suisse, inauguré en début d’année.

Des modèles open source

Infomaniak n’a cependant pas développé de modèle maison. À la place, l’entreprise se sert de plusieurs modèles open source. Si l’annonce n’en parle pas, l’entreprise nous a répondu, par la voix de Thomas Jacobsen, son responsable communication et marketing : elle se sert de Mistral (nous avons demandé des précisions sur le modèle) et Qwen3 (Alibaba) pour la partie texte, et de Whisper d’OpenAI pour l’audio.

« Notre stack évolue en permanence afin d’intégrer les meilleurs modèles open source disponibles au moment où ils deviennent pertinents. Nous contribuons et suivons de près l’évolution d’Apertus, et nous étudions déjà la possibilité d’adopter le prochain modèle de Mistral. Dans nos choix technologiques, l’impact écologique joue également un rôle essentiel : nous cherchons systématiquement le meilleur compromis entre performance et consommation de ressources »

Infomaniak en profite pour lancer un cri d’alarme à ce sujet : « À ce jour, aucun des modèles les plus performants n’est européen. Ce constat doit nous interpeller : l’Europe doit investir pour rattraper son retard et bâtir ses propres modèles d’IA souverains, éthiques et neutres en carbone. Plus les utilisateurs choisiront des acteurs locaux, plus nous aurons les moyens de construire cette indépendance technologique », a déclaré Marc Oehler, CEO d’Infomaniak.

Enfin, Infomaniak met en avant l’aspect écologique de son datacenter, utilisé par Euria, dont la chaleur est récupérée et réinjectée dans le réseau de chauffage urbain. L’objectif est d’atteindre la pleine puissance en 2028 et alors de chauffer jusqu’à 6 000 logements à Genève en hiver, de fournir jusqu’à 20 000 douches chaudes par jour et ainsi d’éviter la combustion de 3 600 tonnes de CO₂ en gaz naturel.

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'Colleges Oversold Education. Now They Must Sell Connection'

A tenured USC professor is arguing that universities need to fundamentally rethink their value proposition as AI rapidly closes the gap on human instruction and a loneliness epidemic grips the generation most likely to be sitting in their lecture halls. Eric Anicich, an associate professor at USC's Marshall School of Business, wrote in the Los Angeles Times that nearly three-quarters of 16- to 24-year-olds now report feeling lonely, young adults spend 70% less time with friends in person compared to two decades ago, and a growing majority of Gen Z college graduates say their degree was a "waste of money." Anicich points to a recent Harvard study finding that students using an AI tutor learned more than twice as much as those in traditional active-learning classes, and did so in less time. The implication is stark: if instruction becomes abundant and cheap, colleges must sell what remains scarce -- genuine human community. He notes that his doctoral training included zero coursework on teaching, a norm he says persists across academia. His proposal: fund student life as seriously as research labs, hire professional "experience designers," and treat rituals and collaborative projects as core curriculum rather than amenities.

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AMD EPYC Embedded 2005 Series Announced For BGA Zen 5 CPUs

AMD today announced their newest member of their expansive EPYC family: the EPYC Embedded 2005 series. The new AMD EPYC Embedded 2005 Series are intended primarily for networking, storage, and industrial devices while these BGA processors will likely see other interesting thin-server uses as well.
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☕️ Bruxelles soupçonne Google de pratiques anticoncurrentielles concernant l’IA

La Commission européenne a ouvert une enquête sur les pratiques de Google sur le marché de l’IA qui pourraient être considérées comme anticoncurrentielles.

Dans un communiqué publié sur son site, elle explique que « l’enquête examinera notamment si Google fausse la concurrence en imposant des conditions générales abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, ou en s’octroyant un accès privilégié à ce contenu, désavantageant ainsi les développeurs de modèles d’IA concurrents ».

Sont notamment concernés les résumés d’AI Overviews (accessibles dans de nombreux pays, notamment européens, mais pas en France) et l’utilisation des vidéos postées sur YouTube.

La Commission pointe le fait que Google se sert de contenus publiés sur le web pour son service AI Overviews et pour le mode IA de son moteur de recherche « sans rémunération appropriée pour les éditeurs et sans leur offrir la possibilité de refuser une telle utilisation de leurs contenus ». Elle explique qu’elle va enquêter pour déterminer dans quelle mesure ces outils de Google s’appuient sur ces contenus.

En juillet dernier, le réseau nommé « Alliance internationale des éditeurs indépendants » portait plainte devant la Commission contre Google pour ces mêmes raisons.

Mais la Commission va aussi chercher à savoir si Google utilise les vidéos uploadées par les utilisateurs de YouTube pour entrainer ses modèles d’IA sans leur consentement et sans compensation.

« Google ne rémunère pas les créateurs de contenu YouTube pour leur contenu et ne leur permet pas non plus de télécharger leur contenu sur YouTube sans autoriser Google à utiliser ces données. Parallèlement, les développeurs concurrents de modèles d’IA sont empêchés par les politiques de YouTube d’utiliser le contenu YouTube pour entraîner leurs propres modèles d’IA », affirme l’institution.

« Si elles sont avérées, les pratiques faisant l’objet de l’enquête pourraient enfreindre les règles de concurrence de l’UE qui interdisent l’abus de position dominante », prévient Bruxelles.

« Une société libre et démocratique repose sur la diversité des médias, le libre accès à l’information et un paysage créatif dynamique. Ces valeurs sont au cœur de notre identité européenne », affirme Teresa Ribera, commissaire européenne à la Concurrence. « L’IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises à travers l’Europe, mais ces progrès ne peuvent se faire au détriment des principes qui sont au cœur de nos sociétés », ajoute-t-elle.

Se prononçant sur la plainte des éditeurs, Google affirmait à Reuters que celle-ci « risque d’étouffer l’innovation dans un marché plus concurrentiel que jamais ». C’est toujours la même excuse servie par les géants américains quand il s’agit de régulation européenne.

« Google a rompu le pacte qui sous-tend l’Internet. L’accord prévoyait que les sites web seraient indexés, récupérés et affichés lorsqu’ils étaient pertinents par rapport à une requête. Tout le monde avait sa chance », proclame de son côté Tim Cowen, l’avocat des éditeurs, à l’agence de presse. « Aujourd’hui, Google donne la priorité à son IA Gemini et ajoute l’insulte à l’injure en exploitant le contenu des sites web pour entraîner Gemini. Gemini est le jumeau maléfique de Search », ajoute-t-il.

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☕️ Bruxelles soupçonne Google de pratiques anticoncurrentielles concernant l’IA

La Commission européenne a ouvert une enquête sur les pratiques de Google sur le marché de l’IA qui pourraient être considérées comme anticoncurrentielles.

Dans un communiqué publié sur son site, elle explique que « l’enquête examinera notamment si Google fausse la concurrence en imposant des conditions générales abusives aux éditeurs et aux créateurs de contenu, ou en s’octroyant un accès privilégié à ce contenu, désavantageant ainsi les développeurs de modèles d’IA concurrents ».

Sont notamment concernés les résumés d’AI Overviews (accessibles dans de nombreux pays, notamment européens, mais pas en France) et l’utilisation des vidéos postées sur YouTube.

La Commission pointe le fait que Google se sert de contenus publiés sur le web pour son service AI Overviews et pour le mode IA de son moteur de recherche « sans rémunération appropriée pour les éditeurs et sans leur offrir la possibilité de refuser une telle utilisation de leurs contenus ». Elle explique qu’elle va enquêter pour déterminer dans quelle mesure ces outils de Google s’appuient sur ces contenus.

En juillet dernier, le réseau nommé « Alliance internationale des éditeurs indépendants » portait plainte devant la Commission contre Google pour ces mêmes raisons.

Mais la Commission va aussi chercher à savoir si Google utilise les vidéos uploadées par les utilisateurs de YouTube pour entrainer ses modèles d’IA sans leur consentement et sans compensation.

« Google ne rémunère pas les créateurs de contenu YouTube pour leur contenu et ne leur permet pas non plus de télécharger leur contenu sur YouTube sans autoriser Google à utiliser ces données. Parallèlement, les développeurs concurrents de modèles d’IA sont empêchés par les politiques de YouTube d’utiliser le contenu YouTube pour entraîner leurs propres modèles d’IA », affirme l’institution.

« Si elles sont avérées, les pratiques faisant l’objet de l’enquête pourraient enfreindre les règles de concurrence de l’UE qui interdisent l’abus de position dominante », prévient Bruxelles.

« Une société libre et démocratique repose sur la diversité des médias, le libre accès à l’information et un paysage créatif dynamique. Ces valeurs sont au cœur de notre identité européenne », affirme Teresa Ribera, commissaire européenne à la Concurrence. « L’IA apporte des innovations remarquables et de nombreux avantages aux citoyens et aux entreprises à travers l’Europe, mais ces progrès ne peuvent se faire au détriment des principes qui sont au cœur de nos sociétés », ajoute-t-elle.

Se prononçant sur la plainte des éditeurs, Google affirmait à Reuters que celle-ci « risque d’étouffer l’innovation dans un marché plus concurrentiel que jamais ». C’est toujours la même excuse servie par les géants américains quand il s’agit de régulation européenne.

« Google a rompu le pacte qui sous-tend l’Internet. L’accord prévoyait que les sites web seraient indexés, récupérés et affichés lorsqu’ils étaient pertinents par rapport à une requête. Tout le monde avait sa chance », proclame de son côté Tim Cowen, l’avocat des éditeurs, à l’agence de presse. « Aujourd’hui, Google donne la priorité à son IA Gemini et ajoute l’insulte à l’injure en exploitant le contenu des sites web pour entraîner Gemini. Gemini est le jumeau maléfique de Search », ajoute-t-il.

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Microsoft Excel Turns 40, Remains Stubbornly Unkillable

Microsoft Excel, the 40-year-old spreadsheet application that helped establish personal computers as essential workplace tools and contributed to Microsoft's current valuation of nearly $4 trillion, has weathered both the rise of cloud computing and the current AI boom largely unscathed. In its most recent quarter, commercial revenue for Microsoft 365 -- the bundle including Excel, Word, and PowerPoint -- increased 17% year over year, and consumer revenue rose 28%. The software traces its origins to a 1983 Microsoft offsite under the code name Odyssey, where engineers set out to clone Lotus 1-2-3. That program had itself cloned VisiCalc, the first computerized spreadsheet, created by Dan Bricklin for the Apple II in the late 1970s. Bricklin never patented VisiCalc. "Financially it would have been great if we'd have been able to patent it," he told Bloomberg. "And there would be a Bricklin Building at MIT, instead of a Gates Building." Excel now counts an estimated 500 million paying users. The Pentagon pays for 2 million Microsoft 365 licenses. Google's free Sheets product, launched in 2006, captured casual use cases like potluck sign-ups but failed to dislodge Excel from enterprise work. AI chatbots present the latest challenge, but venture capitalists say nearly every AI spreadsheet startup they meet builds on top of Excel rather than replacing it.

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LIAN LI SX1200P : du très bon bloc Platinum en 140 mm

LIAN LI revient avec de nouvelles alimentations via une nouvelle gamme : les SX Series. Au programme, trois blocs en 850 watts, 1000 watts et 1200 watts, tous certifiés 80 Plus Platinum et surtout compatibles ATX 3.1 et PCIe Gen 5.1. C’est la version 1200 watts que nous testons ce jour. Une alimentation qui propose un rendement pouvant grimper jusqu’à 92 %, un rail +12 V haute intensité, des condensateurs 100 % japonais 105 °C, un connecteur PCIe Gen 5.1 12V-2x6 capable d’envoyer 600 W directement à votre GPU, le tout dans un bloc de 140 mm intégrant un ventilateur semi-passif. Le tout bénéficie d’une garantie de 10 ans et le tarif annoncé est de 159,99 euros.
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LIAN LI SX1200P : du très bon bloc Platinum en 140 mm

Notre second test porte sur un bloc d'alimentation, signé LIAN LI, il s'agit du SX1200P, 1200 Watts donc, pourvu d'un rail 12 Volts, d'un ventilateur de 140 mm, semi-passif et au format full modulaire. Alors que penser de ce bloc d'alimentation certifié 80 Plus Platinum, compatible ATX 3.1 et PCIe Gen 5.1, proposé au tarif de 159.99 euros ?Réponse ici : LIAN LI SX1200P ou sur la source. […]

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La RTX 5090 ROG Matrix nécessitait une petite amélioration, mais ses livraisons reprennent

En début de mois, nous faisions état de livraisons retardées pour la RTX 5090 ROG Matrix ; une carte graphique pourtant fer de lance de la marque et qui faisait office de cadeau d'anniversaire pour ses 30 ans. Plusieurs clients allemands et suédois non servis rapportaient que leur détaillant favori les avait informés d’un ajournement causé par un « problème de qualité »... [Tout lire]
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Une page va se tourner chez Moore Threads dans 10 jours !

Moore Threads, ce n'est pas forcément cette chaine YouTube souvent fantaisiste, ou la seconde génération de la "loi" de Moore, mais bel et bien un constructeur chinois de GPU. Son fleuron, le MTT S80 sorti en 2022 a connu des débuts difficiles, les équipes de développement ont appris à leurs dépends...

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India's Aviation Crisis Is All About Too Big to Tame

India's dominant airline IndiGo has cancelled roughly 3,000 flights since last week after new pilot fatigue regulations collided with technical issues and the seasonal schedule shift, stranding more than half a million passengers and forcing aviation authorities to reverse course on the safety rules they had just implemented. InterGlobe Aviation, IndiGo's parent company, told regulators that stricter requirements for night flying and weekly rest periods created an acute crew shortage. The Airline Pilots Association of India called the regulatory rollback a "dangerous precedent," noting that management had known about the requirements since early last year. IndiGo controls 65.6% of India's domestic aviation market as of October 2025 and briefly became the world's most valuable airline in April. The crisis arrives as India's second-largest carrier, Air India, remains under investigation following a June crash that killed 241 passengers and crew. Authorities have imposed temporary price caps to prevent gouging.

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Le Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro FullHD certifié à 129€ (?)

Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro 1920 x 1080 pixels natif – écran de 40 à 100″ – 600 lumens ANSI – décodage UktraHD – Certification GoogltTV avec prise en charge Netflixx – HBO – Prime Vidéo – Disney+ – Youtube – Mise au point et correction trapézoïdale automatique – zoom numérique 50/100% – optique hermétique – 2 haut parleurs 10W – Module Wi-Fi5 et Bluetooth  – fonction Chromecast + contrôle à la voix via la télécommande – Entrée HDMI – Port USB – sortie audio Jack + entrée AV.

ETOE E3 Pro

ETOE E3 Pro

Le ETOE E3 Pro est un petit vidéoprojecteur simple à utiliser, de préférence en soirée ou rideaux tirés. Parfait pour des projections streaming classiques ou pour piloter des films sur une clé USB. Très bien pour le film de Noël avec toute la famille et pour toute l’année : pour regarder un match tranquille dans une autre pièce, un film dans sa chambre ou un dessin animé un dimanche trop pluvieux. 

code promo ETOE E3 Pro

Geekbuying stocke le ETOE E3 Pro en Pologne pour une livraison sous une semaine, largement avant Noël donc. Le vidéoprojecteur est proposé à 159€ mais baisse à 129€ avec le code NNNFRE3P.

Voir l’offre sur Geekbuying

Le Vidéoprojecteur ETOE E3 Pro FullHD certifié à 129€ (🍮) © MiniMachines.net. 2025

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États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

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États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

La pomme pressée
États-Unis : procès contre les pressions sur Apple pour enlever ICEBlock de l’App Store

Le créateur de ICEBlock attaque en justice l’administration Trump. Il l’accuse d’avoir mis la pression sur Apple pour supprimer de l’App Store l’application qui permet de signaler la présence de l’ICE, les services d’immigration étatsuniens qui font des interventions musclées dans le pays. Au point que l’entreprise de Tim Cook s’est exécutée.

Il y a deux mois, Apple et Google retiraient plusieurs applications collaboratives permettant de signaler la présence des agents de l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) dans les quartiers des villes américaines. Joshua Aaron, le développeur d’ICEBlock, la plus connue d’entre elles mais seulement développée pour iOS, vient de déposer une plainte contre les pressions de l’administration Trump sur Apple pour enlever son application de l’App Store.

Une pression assumée par l’administration Trump à la TV

Il avait déjà affiché sa confiance dans ses capacités de défendre son application en justice en expliquant qu’il disposait « d’une équipe juridique formidable, et il serait absurde qu’ils essaient de faire quoi que ce soit pour mettre fin à cette affaire ». Mais Apple avait finalement cédé et supprimé l’application de l’App Store, en affirmant l’avoir fait « sur la base des informations que nous avons reçues des forces de l’ordre ».

De son côté, l’administration Trump avait clamé victoire. « Nous avons contacté Apple aujourd’hui pour leur demander de retirer l’application ICEBlock de leur App Store, et Apple l’a fait », affirmait la procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, à Fox Business.

Dans sa plainte [PDF] relevée par Gizmodo, c’est notamment cette affirmation qui est visée par Joshua Aaron. « Avec cet aveu, la procureure général Bondi a clairement indiqué que le gouvernement américain avait utilisé son pouvoir réglementaire pour contraindre une plateforme privée à supprimer une expression protégée par le premier amendement », affirme le document.

Apple a cédé pour la première fois face à une demande de suppression de l’App Store du gouvernement américain

Les avocats de Joshua Aaron écrivent qu’il « a développé ICEBlock en réponse à la campagne sans précédent menée par l’administration Trump pour arrêter, détenir et expulser les immigrants ». Et ils ajoutent qu’il « craignait que les propos incendiaires de Trump sur l’immigration ne conduisent à une application agressive et aveugle des lois sur l’immigration, exposant les immigrants et les citoyens à la violence et à des violations flagrantes de leurs libertés civiles. Aaron avait raison ».

« Pour la première fois en près de cinquante ans d’existence, Apple a supprimé une application américaine à la demande du gouvernement américain », souligne la plainte.

Le document ne se focalise pas seulement sur la pression mise sur Apple. Les avocats de Joshua Aaron attaquent aussi des menaces directes de Pam Bondi mais aussi du directeur par intérim de l’ICE Todd Lyons et d’un des hommes de la Maison-Blanche, Tom Homan. « Ces menaces visaient à dissuader Aaron et d’autres personnes de s’engager dans des activités d’expression — en particulier le partage d’informations sur les actions des forces de l’ordre observables publiquement — et à dissuader les entreprises technologiques et les institutions journalistiques de soutenir, d’amplifier ou de faciliter ce type de discours », estiment-ils.

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Science Journal Retracts Study On Safety of Monsanto's Roundup

An anonymous reader quotes a report from the Guardian: The journal Regulatory Toxicology and Pharmacology has formally retracted a sweeping scientific paper published in 2000 that became a key defense for Monsanto's claim that Roundup herbicide and its active ingredient glyphosate don't cause cancer. Martin van den Berg, the journal's editor in chief, said in a note accompanying the retraction that he had taken the step because of "serious ethical concerns regarding the independence and accountability of the authors of this article and the academic integrity of the carcinogenicity studies presented." The paper, titled Safety Evaluation and Risk Assessment of the Herbicide Roundup and Its Active Ingredient, Glyphosate, for Humans, concluded that Monsanto's glyphosate-based weed killers posed no health risks to humans -- no cancer risks, no reproductive risks, no adverse effects on development of endocrine systems in people or animals. Regulators around the world have cited the paper as evidence of the safety of glyphosate herbicides, including the Environmental Protection Agency (EPA) in this assessment (PDF). [...] In explaining the decision to retract the 25-year-old research paper, Van den Berg wrote: "Concerns were raised regarding the authorship of this paper, validity of the research findings in the context of misrepresentation of the contributions by the authors and the study sponsor and potential conflicts of interest of the authors." He noted that the paper's conclusions regarding the carcinogenicity of glyphosate were solely based on unpublished studies from Monsanto, ignoring other outside, published research. "The retraction of this study is a long time coming," said Brent Wisner, one of the lead lawyers in the Roundup litigation and a key player in getting the internal documents revealed to the public. Wisner said the study was the "quintessential example of how companies like Monsanto could fundamentally undermine the peer-review process through ghostwriting, cherrypicking unpublished studies, and biased interpretations." "This garbage ghostwritten study finally got the fate it deserved,â Wisner added. "Hopefully, journals will now be more vigilant in protecting the impartiality of science on which so many people depend."

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