Vue lecture

Test Logitech G321 Lightspeed : petit budget, gros intérêt ?

Logitech G a récemment sorti un nouveau casque gaming abordable, il s’agit du G321 Lightspeed et nous l’avons testé. Le petit G321 Lightspeed est commercialisé à sa sortie à 69€ seulement et comme la mention ‘’Lightspeed’’ l’indique pour celles et ceux qui suivre la marque de près, il s’agit d’un casque wireless, auquel le Bluetooth a été rajouté. Conçu pour être un casque ‘’pensé’’ pour tout le monde, en se voulant simple d’’usage, léger (seulement 210 grammes !) et confortable. À prix-là, il est tout de même assez rare d’avoir du sans-fil et, même pour du filaire, il faut s’attendre à quelques concessions pour conserver un tarif aussi serré. Alors qu’a-t-il à proposer en termes de confort et de performances ? Pourra-t-il assurer de longues sessions d’utilisation ou se destine-t-il plutôt à un usage occasionnel ? On vous dit tout dans notre test !
  •  

Mother Describes the Dark Side of Apple's Family Sharing

An anonymous reader quotes a report from 9to5Mac: A mother with court-ordered custody of her children has described how Apple's Family Sharing feature can be weaponized by a former partner. Apple support staff were unable to assist her when she reported her former partner using the service in controlling and coercive ways... [...] Namely, Family Sharing gives all the control to one parent, not to both equally. The parent not identified as the organizer is unable to withdraw their children from this control, even when they have a court order granting them custody. As one woman's story shows, this can allow the feature which allows it to be weaponized by an abusive former partner. Wired reports: "The lack of dual-organizer roles, leaving other parents effectively as subordinate admins with more limited power, can prove limiting and frustrating in blended and shared households. And in darker scenarios, a single-organizer setup isn't merely inconvenient -- it can be dangerous. Kate (name changed to protect her privacy and safety) knows this firsthand. When her marriage collapsed, she says, her now ex-husband, the designated organizer, essentially weaponized Family Sharing. He tracked their children's locations, counted their screen minutes and demanded they account for them, and imposed draconian limits during Kate's custody days while lifting them on his own [...] After they separated, Kate's ex refused to disband the family group. But without his consent, the children couldn't be transferred to a new one. "I wrongly assumed being the custodial parent with a court order meant I'd be able to have Apple move my children to a new family group, with me as the organizer," says Kate. But Apple couldn't help. Support staff sympathized but said their hands were tied because the organizer holds the power." Although users can "abandon the accounts and start again with new Apple IDs," the report notes that doing so means losing all purchased apps, along with potentially years' worth of photos and videos.

Read more of this story at Slashdot.

  •  

Minisforum annonce une hausse des prix liée à la mémoire vive

Des prix à la hausse à cause de la flambée des prix de la mémoire. Après Raspberry Pi et GMKtec, le scénario se répète chez Minisforum qui prévient que tout son catalogue va être bousculé dès ce 4 novembre.

C’est la DDR5 qui est touchée ici et la marque de préciser que la hausse ne concernera que les engins équipés de ce type de composants. Les modèles en DDR4 qui persistent ainsi que les machines au format barebone – c’est-à-dire celles vendues sans mémoire vive – ne seront pas affectées.

Ce sont trois arbres qui cachent la forêt désormais. Les prix des MiniPC, portables, PC et autres composants vont logiquement continuer à augmenter encore et encore ces prochains mois. Certains analystes tirent même la sonnette d’alarme en prédisant une hausse sur des années puisque la demande des serveurs des grandes fermes d’IA ne fait qu’augmenter. Les projections d’investissement dans ces projets sont tellement colossales que de nombreux fabricants de mémoire y voient une assurance de bénéfices à long terme. Ils orientent donc leur production dans le sens des priorités de ces bons clients. Délaissant la production plus commune.

Les produits très « entrée de gamme » devraient paradoxalement être moins affectés. Ils utilisent souvent des composants mémoire de grade inférieur (Grade C avec une latence supérieure) qui sont des « rebuts » des productions destinées au marché haut de gamme qu’est celui des serveurs. Marché qui préfère évidemment les « grades A » à latence plus faible. Si la production de mémoire s’oriente vers les serveurs et que le taux de produits n’atteignant pas les prérequis pour intégrer ce marché reste le même, alors on devrait être inondé de ces mémoires de « seconde zone ».

Il est rare qu’un composant de mémoire passe de Grade A à Grade B, le choix le plus souvent employé sur le marché grand public. Il est plus généralement dégradé directement vers du Grade C. Aussi, ne vous étonnez pas si certaines marques qui emploient des composants de qualité augmentent leurs prix (Minisforum, Beelink, Geekom…) et que d’autres, moins haut de gamme, ne le font pas. L’explication est justement dans la qualité des produits employés.

Il est également fort possible que tout le monde augmente ses tarifs, par simple effet d’aubaine. Si les marques plus connues augmentent leur prix, les marques moins conçues peuvent très bien suivre le mouvement. Leur positionnement étant savamment calculé par rapport aux autres, toute hausse pourrait être compensée… et la différence empochée.

Le communiqué de presse de la marque :

Notice of Upcoming Price Adjustment

Dear Valued Customers,

Due to rising global raw material costs—especially for memory and storage—which have led to a significant increase in our overall costs, MINISFORUM will implement a modest price adjustment across its product lineup effective November 4, 2025 (PST). Please note that barebone (bare system) models and products without DDR5 memory and/or SSD will not be affected by this adjustment currently.

This adjustment will help us maintain the same high standards of quality, innovation, and service that you have come to expect from MINISFORUM.

If you are planning to purchase or upgrade your device, we recommend completing your order before the price adjustment takes effect.

We sincerely appreciate your understanding and continued support. Our commitment remains steadfast—to deliver high-performance AI Mini workstation, AI Mini PC, Mini Gaming PC, and AI NAS that offer exceptional value for our customers worldwide.

Thank you for being a part of the MINISFORUM community.

Warm regards,
MINISFORUM

 

Minisforum annonce une hausse des prix liée à la mémoire vive © MiniMachines.net. 2025

  •  

☕️ Que-Choisir tire la sonnette d’alarme sur les chargeurs vendus par Shein et Temu

Avec ses homologues allemands, belges et danois, Que-Choisir s’est lancé dans des achats de chargeurs et autres produits sur Shein et Temu pour en analyser le respect des normes européennes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont loin du compte.

Sur les 54 chargeurs achetés (27 sur chaque plateforme), seuls 2 (un de chaque plateforme) respectaient les normes européennes. 21 ne possédaient pas certains marquages obligatoires comme le logo CE ou l’unité de tension. Surtout, 51 n’ont pas résisté aux contraintes mécaniques imposées, avec des résultats variés : broches tordues ou tournées trop facilement, boitier cassé après une chute…

Pour 4 des chargeurs, « les circuits à haute et basse tension étaient trop proches l’un de l’autre, risquant de provoquer des arcs électriques ». La température s’est envolée sur 14 chargeurs, au point de dépasser les températures maximales autorisées de 77 et 87° C. Un modèle a même atteint 102° C.

« Nos tests ont mis en évidence le fait que ces produits d’entrée de gamme étaient souvent mal conçus et fabriqués avec des matériaux de mauvaise qualité, et que beaucoup d’entre eux faisaient courir de réels risques de brûlure, de choc électrique et d’incendie à leurs utilisateurs »

Crédits : Que-Choisir

Les tests réalisés sur des jouets pour enfants et des bijoux renvoient vers le même type de résultats. Pour les premiers, Que-Choisir note, en fonction des modèles, une qualité de fabrication « catastrophique », un niveau de bruit bien trop puissant, des substances dangereuses, une ouverture trop facile du compartiment des piles, etc. Côté bijoux, la plupart de ceux achetés étaient conformes. Mais dans le cas contraire, ils représentaient de vrais dangers pour la santé. « L’un des bijoux achetés sur Shein était même composé à 87 % de cadmium, soit 8 700 fois la norme autorisée de 100 mg/kg », indique Que-Choisir.

Le magazine ajoute avoir contacté les deux plateformes pour expliquer ses trouvailles. Tous les produits ont rapidement été retirés et Shein a lancé une campagne de rappel auprès de la clientèle. « Malgré tout, des produits similaires sont toujours en ligne et rien ne dit que ceux qui ont été retirés ne réapparaîtront pas chez d’autres vendeurs », conclut Que-Choisir.

Rappelons que les deux plateformes sont dans le viseur de l’Europe et de plusieurs États membres. L’Union européenne a officiellement ouvert une enquête contre Temu en octobre 2024 et contre Shein en début d’année, tandis que la France tirait en avril un triste bilan des produits non-conformes qui inondent son marché.

  •  

☕️ Que-Choisir tire la sonnette d’alarme sur les chargeurs vendus par Shein et Temu

Avec ses homologues allemands, belges et danois, Que-Choisir s’est lancé dans des achats de chargeurs et autres produits sur Shein et Temu pour en analyser le respect des normes européennes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont loin du compte.

Sur les 54 chargeurs achetés (27 sur chaque plateforme), seuls 2 (un de chaque plateforme) respectaient les normes européennes. 21 ne possédaient pas certains marquages obligatoires comme le logo CE ou l’unité de tension. Surtout, 51 n’ont pas résisté aux contraintes mécaniques imposées, avec des résultats variés : broches tordues ou tournées trop facilement, boitier cassé après une chute…

Pour 4 des chargeurs, « les circuits à haute et basse tension étaient trop proches l’un de l’autre, risquant de provoquer des arcs électriques ». La température s’est envolée sur 14 chargeurs, au point de dépasser les températures maximales autorisées de 77 et 87° C. Un modèle a même atteint 102° C.

« Nos tests ont mis en évidence le fait que ces produits d’entrée de gamme étaient souvent mal conçus et fabriqués avec des matériaux de mauvaise qualité, et que beaucoup d’entre eux faisaient courir de réels risques de brûlure, de choc électrique et d’incendie à leurs utilisateurs »

Crédits : Que-Choisir

Les tests réalisés sur des jouets pour enfants et des bijoux renvoient vers le même type de résultats. Pour les premiers, Que-Choisir note, en fonction des modèles, une qualité de fabrication « catastrophique », un niveau de bruit bien trop puissant, des substances dangereuses, une ouverture trop facile du compartiment des piles, etc. Côté bijoux, la plupart de ceux achetés étaient conformes. Mais dans le cas contraire, ils représentaient de vrais dangers pour la santé. « L’un des bijoux achetés sur Shein était même composé à 87 % de cadmium, soit 8 700 fois la norme autorisée de 100 mg/kg », indique Que-Choisir.

Le magazine ajoute avoir contacté les deux plateformes pour expliquer ses trouvailles. Tous les produits ont rapidement été retirés et Shein a lancé une campagne de rappel auprès de la clientèle. « Malgré tout, des produits similaires sont toujours en ligne et rien ne dit que ceux qui ont été retirés ne réapparaîtront pas chez d’autres vendeurs », conclut Que-Choisir.

Rappelons que les deux plateformes sont dans le viseur de l’Europe et de plusieurs États membres. L’Union européenne a officiellement ouvert une enquête contre Temu en octobre 2024 et contre Shein en début d’année, tandis que la France tirait en avril un triste bilan des produits non-conformes qui inondent son marché.

  •  

Rabbit 2.0 : le retour de la vengeance de l’IA bancale

Alors que tout être humain avec un cerveau fonctionnel ne toucherait même pas son premier gadget avec un bâton, Jesse Lyu tease ce qui serait le retour du lagomorphe avec un Rabbit 2.0.

Je ne reviendrais pas sur les errements technologiques du premier gadget couleur carotte de la marque mais juste faire le point sur son détail le plus croustillant : son économie. Le Rabbit premier du nom fonctionnait comme une pyramide de Ponzi. Les nouveaux acheteurs finançant les serveurs des anciens acheteurs. Schéma fonctionnel tant qu’il y a des acheteurs mais qui s’épuise rapidement quand il n’y a plus d’entrées. Avec un accès illimité à une IA d’un côté et un prix de vente sans abonnement de l’autre c’est un peu comme si vous pouviez acheter une carte de cinéma illimitée une bonne fois pour toutes. Au bout d’un moment, les entrées d’argent des derniers abonnés ne suffisent plus à faire tourner la machine.

D’un point de vue technique, tout ce qu’a promis le Rabbit a été un échec : IA malhabile, services inopérants, fonctionnalités basiques mal maitrisées. L’interface proposée, un Android mal maquillé, limitait les usages. La machine faisait des choses qu’elle n’était pas censée faire, comme vous géolocaliser et vous mentait par la suite. Et son PDG lui-même, dans un drôle moment d’honnêteté, précisait que l’objet n’avait pas d’autre raison d’être que le fait d’être plus facile à vendre qu’une application classique.

Les prédictions émises lors de la sortie du produit ont été suivies à la lettre : le projet d’une LLM capable de surfer à votre place pour réserver vos billets d’avions ou envoyer des fleurs à votre place n’ont jamais fonctionné. Le schéma d’un serveur qui pourrait surfer sur l’intégralité du web pour apprendre à utiliser toutes les plateformes de services existantes via une petite startup dont l’unique expérience passée était un pot-pourri entre jeu vidéo et NFT, n’a bizarrement pas tenu.

Jesse Lyu

Jesse Lyu

Rabbit 2.0, une nouvelle expérience ?

Aujourd’hui, on apprend que Jesse Lyu veut remettre le couvert. Une interview du PDG chez Tomsguide nous confirme qu’une nouvelle version de son lapin serait en préparation. Un projet « trois-en-un » comme les tablettes de lave vaisselle, serait dans les cartons. Certes il faut nettoyer l’image de marque désastreuse du lièvre qui a voulu aller trop vite et que les tortues Apple et Google ont depuis dépassé. Mais on voit mal comment la marque pourrait y parvenir.


Dans un éclair de génie pourtant, Jesse Lyu a compris que l’idée de proposer un second appareil médiocre en plus d’un smartphone n’était pas une bonne idée. « Personne n’en a envie » confie-t-il à l’interviewer. No Shit, Sherlock, a-t-on entendu résonner à l’unisson. Le roi a fini par voir qu’il était nu. Le premier Rabbit était une application enfermée dans du plastique orange. Un ersatz de mauvais smartphone Android premier prix maquillé dans un joli boitier dessiné par Teenage Engineering. Le plus drôle étant tout de même de pouvoir dire « En fait, nous ne nous attendions pas à ce que vous transportiez le [Rabbit] R1 avec vous » sans trembler du menton. C’est un peu comme si vous étiez le vendeur d’une jolie montre qui ne donne pas l’heure exacte et que vous vous étonniez que les gens les porte tout de même au poignet.

Difficile de voir où cela mène. Une application ? Du Tech-a-porter ? Ou même un smartphone Rabbit ? Dans tous les cas on se rend compte que le problème reste le même. Rabbit 2.0 n’aura pas plus de viabilité économique. La boite ne sera qu’un intermédiaire entre des serveurs d’IA qui ne lui appartiennent pas et une clientèle non limitée en usages. Un mode de fonctionnement qui commence également à se fissurer comme nous avons pu le voir récemment.

Le plus drôle dans tout cela est peut-être la naïveté du PDG puisqu’il condamne tout seul sa boite en fin d’interview. Il déclare simplement qu’il lui semble qu’il faudra encore un an ou un an et demi à Apple pour transformer ses iPhones en smartphone « Agentiques », c’est-à-dire capable de laisser une IA y exécuter des actions. Ce qui ne laisse que 12 à 18 mois de vie à ce Rabbit 2.0 pour finir son développement, être commercialisé et dépasser Apple en termes d’image et d’usages. Bon courage petit lapin.

Rabbit 2.0 : le retour de la vengeance de l’IA bancale © MiniMachines.net. 2025

  •  

Un bug dans Chromium peut faire planter les navigateurs et jusqu’à l’ordinateur

Siphon
Un bug dans Chromium peut faire planter les navigateurs et jusqu’à l’ordinateur

Un chercheur en sécurité, Jose Pino, a trouvé un important problème dans Chrome, qui peut rejaillir dans tous les navigateurs basés sur Chromium. Il ne peut pas en l’état être utilisé pour pirater une machine, mais il peut occasionner un plantage complet du navigateur, voire de la machine selon la configuration utilisée.

Le chercheur expose ses travaux sur une page dédiée d’un dépôt GitHub et n’a révélé sa trouvaille dans un premier temps qu’à The Register. Il indique avoir prévenu Google le 28 aout puis à nouveau le 30, sans réponse jusqu’à très récemment. Il a donc décidé de dévoiler les détails de sa découverte, jusqu’à publier la manière d’exploiter le bug ainsi qu’un proof of concept (PoC) sous forme d’un site qui fera immanquablement planter le navigateur en 15 à 60 secondes.

Une API sans limitation de ressources

Le problème réside dans l’API document.title. Le chercheur a découvert qu’elle ne possède aucune limitation de débit sur les mises à jour, ce qui « permet d’injecter des millions de mutations DOM par seconde, et lors de cette tentative d’injection, cela sature le thread principal, perturbant la boucle d’événements et provoquant l’effondrement de l’interface ».

The Register dit avoir testé le PoC sur Edge sur un PC Windows 11. Résultat ? 18 Go de mémoire aspirés par l’onglet, un plantage du navigateur puis celui de la machine.

Jose Pino a nommé cette vulnérabilité Brash et elle n’affecte que le moteur Blink, principalement utilisé par Chrome. Gecko (Mozilla) et WebKit (Apple) ne sont pas concernés. Comme on peut le voir dans les explications sur GitHub, le temps nécessaire pour faire planter le navigateur varie légèrement, mais le résultat est toujours le même.

Chronologie d’un plantage

Le chercheur donne même la méthode pour aboutir au proof of concept, ainsi que le code qui va avec. Le processus se fait en trois étapes, dont la première consiste à préparer et à charger en mémoire 100 chaines hexadécimales uniques de 512 caractères. Vient ensuite la phase de burst (rafale) qui, dans une configuration par défaut, aboutit à 24 millions de mises à jour par seconde à faire ingérer à l’API document.title. Puisque celle-ci ne limite pas sa consommation de ressources, le navigateur puise autant qu’il peut dans le CPU et la mémoire. Les mises à jour sont si fréquentes que le processus principal du navigateur devient saturé, empêchant le fonctionnement de l’interface et entrainant finalement le plantage.

Jose Pino donne les temps moyens pour chaque étape : entre 5 et 10 secondes pour que les onglets se bloquent, entre 10 et 15 secondes pour provoquer un blocage complet ou l’apparition d’une boite de dialogue « Page sans réponse », et entre 15 et 60 secondes. Bien qu’il ne s’agisse pas directement d’un problème de sécurité, il peut donner lieu à des plantages et donc à des pertes de travail selon le contexte.

The Register indique de son côté avoir contacté les entreprises derrière Chrome, Edge, Vivaldi, Arc, Dia, Opera, Perplexity Comet, ChatGPT Atlas et Brave. Sept n’ont pas répondu, Google a indiqué qu’elle se penchait sur le problème et Brave qu’elle attendrait que le souci soit corrigé dans Chromium.

  •  

Un bug dans Chromium peut faire planter les navigateurs et jusqu’à l’ordinateur

Siphon
Un bug dans Chromium peut faire planter les navigateurs et jusqu’à l’ordinateur

Un chercheur en sécurité, Jose Pino, a trouvé un important problème dans Chrome, qui peut rejaillir dans tous les navigateurs basés sur Chromium. Il ne peut pas en l’état être utilisé pour pirater une machine, mais il peut occasionner un plantage complet du navigateur, voire de la machine selon la configuration utilisée.

Le chercheur expose ses travaux sur une page dédiée d’un dépôt GitHub et n’a révélé sa trouvaille dans un premier temps qu’à The Register. Il indique avoir prévenu Google le 28 aout puis à nouveau le 30, sans réponse jusqu’à très récemment. Il a donc décidé de dévoiler les détails de sa découverte, jusqu’à publier la manière d’exploiter le bug ainsi qu’un proof of concept (PoC) sous forme d’un site qui fera immanquablement planter le navigateur en 15 à 60 secondes.

Une API sans limitation de ressources

Le problème réside dans l’API document.title. Le chercheur a découvert qu’elle ne possède aucune limitation de débit sur les mises à jour, ce qui « permet d’injecter des millions de mutations DOM par seconde, et lors de cette tentative d’injection, cela sature le thread principal, perturbant la boucle d’événements et provoquant l’effondrement de l’interface ».

The Register dit avoir testé le PoC sur Edge sur un PC Windows 11. Résultat ? 18 Go de mémoire aspirés par l’onglet, un plantage du navigateur puis celui de la machine.

Jose Pino a nommé cette vulnérabilité Brash et elle n’affecte que le moteur Blink, principalement utilisé par Chrome. Gecko (Mozilla) et WebKit (Apple) ne sont pas concernés. Comme on peut le voir dans les explications sur GitHub, le temps nécessaire pour faire planter le navigateur varie légèrement, mais le résultat est toujours le même.

Chronologie d’un plantage

Le chercheur donne même la méthode pour aboutir au proof of concept, ainsi que le code qui va avec. Le processus se fait en trois étapes, dont la première consiste à préparer et à charger en mémoire 100 chaines hexadécimales uniques de 512 caractères. Vient ensuite la phase de burst (rafale) qui, dans une configuration par défaut, aboutit à 24 millions de mises à jour par seconde à faire ingérer à l’API document.title. Puisque celle-ci ne limite pas sa consommation de ressources, le navigateur puise autant qu’il peut dans le CPU et la mémoire. Les mises à jour sont si fréquentes que le processus principal du navigateur devient saturé, empêchant le fonctionnement de l’interface et entrainant finalement le plantage.

Jose Pino donne les temps moyens pour chaque étape : entre 5 et 10 secondes pour que les onglets se bloquent, entre 10 et 15 secondes pour provoquer un blocage complet ou l’apparition d’une boite de dialogue « Page sans réponse », et entre 15 et 60 secondes. Bien qu’il ne s’agisse pas directement d’un problème de sécurité, il peut donner lieu à des plantages et donc à des pertes de travail selon le contexte.

The Register indique de son côté avoir contacté les entreprises derrière Chrome, Edge, Vivaldi, Arc, Dia, Opera, Perplexity Comet, ChatGPT Atlas et Brave. Sept n’ont pas répondu, Google a indiqué qu’elle se penchait sur le problème et Brave qu’elle attendrait que le souci soit corrigé dans Chromium.

  •  

AMD ROCm 7.1 Release Appears Imminent

AMD continues with their aggressive efforts to enhance their GPU software compute ecosystem with ROCm. The fire under them has been lit and they have been taking their software efforts more expeditiously in recent times to better compete with NVIDIA's CUDA ecosystem and ensuring their Instinct hardware is properly primed to compete. The release dance has begun for ROCm 7.1...
  •  

Thermaltake décline le TR100 Matcha Green en WS, et... Franchement... Voilà

La série WS de Thermaltake avec du bois prend de plus en plus de place au sein du catalogue et c'est aujourd'hui au tour du petit TR100 de s'offrir une petite touche de bois en façade. Au-dessus d'un coloris Matcha Green. C'est spécial, et chacun aura son avis sur la question. Mais, certainement, la question, elle est vite répondue. Le boitier est livré nu, avec possibilité d'ajouter le fameux écran de monitoring de la marque en façade. Parfait pour mettre une vidéo avec des boules de tapioca ? […]

Lire la suite
  •  

AMD publie les drivers Adrenalin 25.10.2 WHQL

AMD vient de publier de nouveaux drivers, les Adrenalin 25.10.2 WHQL, on note la présence de la signature numérique, la page dédiée au téléchargement se trouve ici. AMD promet des optimisations pour les jeux Batltefield 6 et Vampire: The Masquerade - Bloodlines 2, ainsi que la prise en charge du Ryzen AI 5 330, pour sa partie graphique (Radeon 820M). […]

Lire la suite
  •  

PGW 2025 : Retour sur le surprenant MasterFrame 360 Stage Mirror de Cooler Master

Les différentes versions du boitier MasterFrame 360 se mettent en place, mais Cooler Master a visiblement procédé à quelques ajustements dans les références. A l'occasion de la Paris Games Week, qui a ouvert ses portes hier soir, il y avait un MasterFrame 360 Stage Mirror à voir, avec une superbe figurine de Vegeta. Le principe est simple et reprend la tendance très présente en Asie d'avoir un emplacement pour une figurine dans le boitier, avec ici un espace très important. Cooler Master voit grand et l'idée devrait séduire de nombreux amateurs, d'autant plus que ce le châssis en lui-même est fort intéressant avec une impression d'avoir la configuration qui flotte. […]

Lire la suite
  •  

Bilan des performances depuis la GTX 660 jusqu'à la RTX 5060, le midrange à l'honneur !

Dans la gamme NVIDIA, la série x60 a toujours occupé le segment variable d'entrée de gamme/ bas du milieu de gamme gaming. Souvent, ces cartes ont représenté le bon ration performance/prix. Ces dernières années, la finesse de gravure ayant ralenti sa marche triomphale, nous avons eu droit à des saut...

  •  

MSI INSPIRE ITX, une GeForce RTX 5050 au format mini

Ce ne sera pas la carte graphique la plus puissante, mais sa longueur minimale font de la INSPIRE ITX de MSI une solution parfaite pour un boitier… Mini-ITX. 

Avec 14.7 cm de long pour 12 cm de haut et 4.5 cm d’épaisseur, la MSI INSPIRE ITX est pensée pour intégrer des boitiers compacts. Sa largeur est un peu inhabituelle puisqu’elle fait un peu plus d’un double slot d’épaisseur. Pas un gros souci pour la majorité des configurations mais un détail qu’il faudra prendre en compte lors du choix de sa carte mère.

Pour le reste c’est, une carte graphique très classique dans cette gamme chez Nvidia. On retrouve un GeForce RTX 5050 avec 8 Go de mémoire dédiée en GDDR6 sur 128 bits. Pas du haut de gamme donc, un moteur qui n’en demeurera pas moins largement suffisant pour piloter des applications avancées ainsi que des jeux avec des performances raisonnables en définition moyenne. Le gros intérêt ici est de pouvoir glisser la carte dans un boitier de salon ou une solution vraiment compacte.

Bien entendu, MSI ne communique pas sur les caractéristiques acoustiques de la carte, ce qui pourra avoir une incidence sur son usage dans un dispositif multimédia. On sait par contre que la INSPIRE ITX pourra piloter quatre affichages avec trois sorties vidéo DisplayPort 2.1b et un HDMI 2.1b. Elle réclamera une alimentation de 550 watts pour satisfaire ses 130 w de consommation.

Pas encore de disponibilité ni d’informations sur le prix.

Caractéristique Détail
Marketing Name GeForce RTX™ 5050 8G INSPIRE ITX
Model Name G5050-8II
Graphics Processing Unit NVIDIA® GeForce RTX™ 5050
Interface PCI Express® Gen 5 x16 (uses x8)
Core Clocks Extreme Performance: 2587 MHz (MSI Center) / Boost: 2572 MHz
CUDA® Cores 2560 Units
Memory Speed 20 Gbps
Memory 8GB GDDR6
Memory Bus 128-bit
Output DisplayPort x3 (v2.1b), HDMI™ x1 (2.1b, jusqu’à 4K 480Hz ou 8K 120Hz avec DSC, Gaming VRR, HDR)
HDCP Support Oui
Power Consumption 130 W
Power Connectors 8-pin x1
Recommended PSU 550 W
Card Dimension (mm) 147 x 120 x 45 mm
Weight (Card / Package) 551 g / 869 g
DirectX Version Support 12 Ultimate
OpenGL Version Support 4.6
Maximum Displays 4
G-SYNC® Technology Oui
Digital Maximum Resolution 7680 x 4320

Nvidia RTX 5050 : une puce graphique très pragmatique

MSI INSPIRE ITX, une GeForce RTX 5050 au format mini © MiniMachines.net. 2025

  •  

☕️ Ubuntu Unity lance un appel à l’aide

La variante Unity d’Ubuntu est dans la panade. Le manque de développeurs dans l’équipe met la distribution en danger, au point qu’elle pourrait disparaitre.

Maik Adamietz, modérateur et administrateur de la communauté, fait partie du projet depuis 2020. Dans un message publié sur Discourse, il rend compte d’une situation devenue très compliquée. Il indique notamment que Rudra, chef du projet, est accaparé par ses études universitaires et les examens qui en découlent.

Le ralentissement a commencé à se faire sentir à la publication d’Ubuntu 25.04 en avril dernier. Maik ajoute qu’il a dû lui aussi s’éloigner, citant des raisons personnelles. Circonstance aggravante, les deux développeurs ont fortement ralenti leur participation à peu près au même moment, amplifiant le problème.

Même si les commits ont amplement diminué, l’infrastructure du projet a continué de produire des builds journalières, via un processus automatique. Sans réelles corrections, révisions du code et tests en mains propres, les défaillances ont prospéré au point d’aboutir à nombre de bugs considérés comme critiques.

Résultat : aucune version Unity n’est apparue pour Ubuntu 25.10, alors que le système est disponible depuis plusieurs semaines et que toutes les autres variantes (Kubuntu, Xubuntu…) ont suivi dans la foulée.

Maik dit s’être entretenu de la situation avec Tobiyo Kuujikai, un autre développeur et modérateur du projet. La conclusion de la discussion était cependant qu’aucun des deux n’estimait avoir les connaissances techniques suffisantes pour la maintenance d’une distribution entière ou même pour résoudre les bugs critiques qui émaillent la mouture actuelle.

Il lance donc un appel aux bonnes volontés, cherchant en priorité des personnes ayant assez de bagages techniques pour s’atteler à la tâche et ramener Ubuntu Unity dans l’état de fiabilité que la distribution avait à la version 24.04. Il espère au moins pouvoir résoudre les problèmes les plus importants d’ici la version 26.04.

Rappelons qu’Unity était un environnement développé par Canonical, quand l’entreprise rêvait de proposer une interface unique pour toutes les plateformes. En avril 2017, elle avait cependant annoncé l’abandon d’Unity au profit d’un retour sur GNOME. Ubuntu 17.10 avait inauguré cette bascule. Unity a fini par être repris par la communauté. Cet environnement ne manquait pas d’intérêt et avait la préférence d’une partie des utilisateurs.

  •  

☕️ Ubuntu Unity lance un appel à l’aide

La variante Unity d’Ubuntu est dans la panade. Le manque de développeurs dans l’équipe met la distribution en danger, au point qu’elle pourrait disparaitre.

Maik Adamietz, modérateur et administrateur de la communauté, fait partie du projet depuis 2020. Dans un message publié sur Discourse, il rend compte d’une situation devenue très compliquée. Il indique notamment que Rudra, chef du projet, est accaparé par ses études universitaires et les examens qui en découlent.

Le ralentissement a commencé à se faire sentir à la publication d’Ubuntu 25.04 en avril dernier. Maik ajoute qu’il a dû lui aussi s’éloigner, citant des raisons personnelles. Circonstance aggravante, les deux développeurs ont fortement ralenti leur participation à peu près au même moment, amplifiant le problème.

Même si les commits ont amplement diminué, l’infrastructure du projet a continué de produire des builds journalières, via un processus automatique. Sans réelles corrections, révisions du code et tests en mains propres, les défaillances ont prospéré au point d’aboutir à nombre de bugs considérés comme critiques.

Résultat : aucune version Unity n’est apparue pour Ubuntu 25.10, alors que le système est disponible depuis plusieurs semaines et que toutes les autres variantes (Kubuntu, Xubuntu…) ont suivi dans la foulée.

Maik dit s’être entretenu de la situation avec Tobiyo Kuujikai, un autre développeur et modérateur du projet. La conclusion de la discussion était cependant qu’aucun des deux n’estimait avoir les connaissances techniques suffisantes pour la maintenance d’une distribution entière ou même pour résoudre les bugs critiques qui émaillent la mouture actuelle.

Il lance donc un appel aux bonnes volontés, cherchant en priorité des personnes ayant assez de bagages techniques pour s’atteler à la tâche et ramener Ubuntu Unity dans l’état de fiabilité que la distribution avait à la version 24.04. Il espère au moins pouvoir résoudre les problèmes les plus importants d’ici la version 26.04.

Rappelons qu’Unity était un environnement développé par Canonical, quand l’entreprise rêvait de proposer une interface unique pour toutes les plateformes. En avril 2017, elle avait cependant annoncé l’abandon d’Unity au profit d’un retour sur GNOME. Ubuntu 17.10 avait inauguré cette bascule. Unity a fini par être repris par la communauté. Cet environnement ne manquait pas d’intérêt et avait la préférence d’une partie des utilisateurs.

  •  

Inno3D passe aussi à la RTX 5060 LP et elle est trop canon

Eh oui, Inno3D y va également de sa petite RTX 5060 LP, pour Low Profile. Une carte graphique qui donne dans le "petit petit" avec ses 178 x 69 x 41 mm, mais qui reste pourtant hautement désirable. En effet, cette carte 1080p qui pourra facilement s'installer dans un tout "petit petit" boitier, s'offre tout de même un système de refroidissement à base de caloducs, d'ailettes en aluminium et de trois ventilateurs. On a même une backplate, cette carte à donc presque tout d'une grande. […]

Lire la suite
  •  

16 nouveaux jeux intègrent le programme de préservation GOG !

GOG poursuit sa belle initiative de préservation des jeux, avec 16 nouveaux titres qui intègrent son fameux programme de préservation ! "Le programme de préservation GOG A small gamepad img assure que les classiques resteront compatibles avec des systèmes modernes, même après que leurs développeurs aient cessé de les supporter. En conservant ces titres emblématiques, GOG vous aide à A small shield img protéger et à revivre les souvenirs qui vous ont façonné, A small padlock img sans DRM et avec une assistance technique dédiée." Ledt programme comprend, donc, désormais 248 jeux, les équipes s'affairent à patcher les jeux, afin de les rendre compatible avec les écrans 16/9, un maximum de contrôleurs, ajouter un limiteur d'images, dans le but d'éliminer les erreurs de physique... […]

Lire la suite
  •