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☕️ Le Parlement européen soutient l’âge minimal de 16 ans pour accéder aux réseaux sociaux

Les parlementaires européens ont voté mercredi en faveur d’un seuil minimal de 16 ans pour accéder aux réseaux sociaux à travers l’Union.

Ils ont aussi voté en faveur de tenir Mark Zuckerberg, Elon Musk et les autres patrons de la tech personnellement responsables si leurs entreprises persistent à ne pas respecter les règles européennes en matière de protection des mineurs en ligne, rapporte Politico.

Drapeau de l'Europe

Ces positions ont été tranchées dans le cadre de la production d’un rapport sur la protection des mineurs en ligne. Les parlementaires y appellent la Commission européenne à harmoniser les limites d’âge à travers l’Union européenne, alors que de nombreux pays travaillent à mettre en place leurs propres seuils, comme la France.

Les décisions du Parlement européen pourraient aussi influencer deux textes européens à venir : la directive sur les services de médias audiovisuels et le règlement sur l’équité numérique (Digital Fairness Act).

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Cookies sans consentement : Condé Nast écope de 750 000 euros d’amende

Le consentement, c’est important !
Cookies sans consentement : Condé Nast écope de 750 000 euros d’amende

La CNIL vient de prononcer une sanction 750 000 euros à l’encontre de la société française Les publications Condé Nast, éditrice de Vanity Fair, Vogue, GQ et AD. En cause, « le non-respect des règles applicables en matière de traceurs (cookies) ». C’est la conclusion d’une très (très) longue procédure, en plusieurs rounds.

L’histoire débute en 2019 par une plainte publique de l’association noyb pour des cookies déposés par le site vanityfair.fr, édité par Les publications Condé Nast. Une mise en demeure est prononcée en septembre 2021 et la procédure est finalement fermée en juillet 2022.

Le consentement c’est important, comme la clarté de l’information

Deux fois en 2023, puis à nouveau en février 2025, la CNIL a effectué des contrôles supplémentaires et constaté que Condé Nast « avait manqué aux obligations prévues par l’article 82 de la loi Informatique et Libertés », en conséquence de quoi elle annonce avoir « prononcé à son encontre une amende de 750 000 euros ».

La CNIL reproche trois principaux griefs : « absence de recueil du consentement des utilisateurs avant dépôt des cookies », « absence de clarté de l’information mise à disposition des utilisateurs » et enfin des « mécanismes de refus et de retrait du consentement défaillants ».

La délibération a été publiée, permettant d’en apprendre davantage sur cette affaire. Tout d’abord, les publications Condé Nast ne conteste pas les observations de la CNIL, à savoir la nécessité de recueillir le consentement dans ce genre de cas ainsi que le dépôt du cookie. Néanmoins, l’entreprise explique « que cette action est due à une erreur technique et avoir procédé à des corrections pour supprimer ce cookie de son site le 12 janvier 2024 ».

Sur le manquement à l’information des personnes, la CNIL pointe du doigt trois cookies « toujours actifs » dont le but est de « mettre en correspondance et combiner des sources de données hors ligne », de « relier différents terminaux » et de « recevoir et utiliser des caractéristiques d’identification d’appareil envoyées automatiquement ».

Ils sont présentés comme des « cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site web » ; il n’est donc pas possible de les supprimer. De son côté, « le rapporteur considère au contraire que ces cookies ne sont pas strictement nécessaires au fonctionnement du site web et que l’information délivrée aux personnes est erronée ».

Condé Nast agite le Transparency and Consent Framework (TCF) de l’Internet Advertising Bureau (IAB) pour justifier son choix. « La société considère qu’en étant liée par le TCF de l’IAB, elle n’a pas le pouvoir de définir les finalités des cookies de fonctionnalités », sous-titre la CNIL.

Argument balayé d’un revers de la main par la Commission : « à supposer que l’adhésion au TCF ait constitué une contrainte professionnelle pour la société, il n’en demeure pas moins que l’information transmise à l’utilisateur restait insuffisante dans la mesure où elle ne renvoyait pas vers les règles de l’IAB ».

Autre grief, sur l’« effectivité du refus par l’utilisateur du dépôt et de la lecture de cookies », puisque retirer son consentement doit être aussi simple que le donner. L’entreprise confirme de nouveau les dépôts malgré le refus, mais explique que c’est encore un problème de paramétrage : : « l’un des cookies a été déposé en raison d’un paramétrage incorrect et a été désactivé en deux semaines. Elle indique pour un deuxième cookie qu’il avait également été désactivé rapidement et n’aborde pas le cas du troisième cookie identifié par le rapporteur ». La CNIL prend acte, mais note tout de même que la société ne tient pas compte du choix de l’utilisateur et « trompe son consentement ».

Des cookies encore lus après retrait du consentement

Enfin dernier point constaté en février 2025 : « des opérations de lecture d’informations dans le terminal de l’utilisateur après que celui-ci a accepté dans un premier temps des opérations de lecture et d’écriture puis retiré son consentement en continuant sa navigation sur le site ».

La CNIL détaille le parcours réalisé par la délégation en charge de l’analyse :

« Elle a d’abord accepté les cookies via le bandeau relatif aux cookies puis s’est rendue, via un lien hypertexte présent sur la page d’accueil, sur la page web comportant l’interface de choix relative aux cookies. Elle a alors constaté l’enregistrement de cinquante cookies sur son navigateur. Puis elle a procédé au retrait de son consentement en cliquant sur le bouton  » Tout refuser  » de l’interface de choix et constaté l’effacement de douze cookies et le maintien de trente-huit cookies sur son terminal ».

Là encore, la société ne conteste pas, mais précise avoir appliqué des changements depuis le contrôle. Notamment, que le cookie _ga_9C8GH73ZS1 « a été désactivé par la société et qu’aucune donnée ne peut être ni collectée ni partagée avec la société Google », indique la Commission.

La CNIL prend note pour Google, mais précise qu’il « ressort de l’instruction que les données continuent d’être associées aux requêtes envoyées vers le domaine de la société, et donc lues par la société, sans qu’elle justifie d’aucune finalité exemptée à ce titre ».

La CNIL retient la gravité du manquement

Dans son délibéré, la formation restreinte de la CNIL retient « la gravité du manquement compte tenu de la nature, de la portée ou de la finalité du traitement, ainsi que du nombre de personnes concernées affectées et du niveau de dommage qu’elles ont subi ». Le site vanityfair.fr revendique, entre juin et octobre 2023, 7,43 millions de visiteurs, dont plus de 6 millions en France.

Autre point important à prendre en compte : la durée des échanges qui ont débuté en 2019, avec encore des manquements début 2025. La formation considère aussi qu’il y a eu négligence aggravée puisque la CNIL a expliqué les règles à l’éditeur à de nombreuses reprises. Si des mesures correctives ont été prises, la formation restreinte ajoute « que cette mise en conformité n’est intervenue qu’après les opérations de contrôle et après échanges avec la délégation, et non de manière autonome et spontanée ».

Enfin, l’avantage financier obtenu suite à ces manquements doit être pris en compte : « la régie publicitaire et l’activité commerciale en vue de la vente d’espaces publicitaires apparaissent comme des activités centrales de la société, au même titre que son activité d’édition. Les cookies font partie de l’écosystème publicitaire sur le web et génèrent ainsi des revenus pour la société ».

Le montant de l’amende tient aussi compte des capacités financières de l’entreprise. Le chiffre d’affaires net de Les publications Condé Nast pour 2023 en France est de 26,4 millions d’euros pour un résultat net de 0,9 million d’euros, contre respectivement 47,6 millions et 3,6 millions d‘euros en 2022.

Au final, le montant de l’amende administrative est de 750 000 euros.

Condé Nast affirme que « la publicité de la sanction n’est pas justifiée », elle ne souhaite ainsi pas que son nom apparaisse. La CNIL n’est pas du même avis : « une telle mesure se justifie compte tenu de la visibilité du site en cause, de la gravité, de la durée des manquements constitués et du nombre de personnes concernées, lesquelles doivent être informées ».

Comme toujours, cette décision peut faire l’objet d’un recours devant le Conseil d’État.

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☕️ Chez Plex, l’accès distant payant sera généralisé en 2026

Fin mars, Plex annonçait à la fois une hausse des prix et un changement d’approche pour la diffusion des contenus médias en dehors de son réseau domestique. En clair, il s’agissait de faire passer les utilisateurs à la caisse.

Sans toucher à la diffusion domestique, il était proposé deux manières de payer, selon le contexte. Pour la personne ayant le serveur et les contenus, une formule Plex Pass (6,99 dollars par mois ou 69,99 dollars par an) déverrouillait la possibilité de streamer vers des personnes extérieures au réseau, par internet donc. Dans l’autre sens, une personne peut payer 1,99 dollar par mois (ou 19,99 dollars par an) pour un Remote Watch Pass, permettant l’accès à un serveur Plex distant, sans que son possesseur ait besoin d’un Plex Pass.

Il était prévu que ces règles entrent en vigueur à compter du 29 avril, mais l’application ne se fait réellement que cette semaine, en commençant par l’application Roku. L’équipe a confirmé le changement dans un message dans son forum le 20 novembre et repéré par How-To Geek le 25.

Si cette obligation est limitée pour l’instant, elle sera généralisée l’année prochaine à toutes les autres applications (Android TV, Apple TV, FireTV…) « ainsi qu’à tout client tiers utilisant l’API pour proposer le streaming à distance ».

Rappelons que ces changements concernent l’accès distant pour les serveurs Plex. Les personnes utilisant cette solution de streaming pour de la diffusion locale ne sont pas concernées.

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Les parlementaires européens ont voté mercredi en faveur d’un seuil minimal de 16 ans pour accéder aux réseaux sociaux à travers l’Union.

Ils ont aussi voté en faveur de tenir Mark Zuckerberg, Elon Musk et les autres patrons de la tech personnellement responsables si leurs entreprises persistent à ne pas respecter les règles européennes en matière de protection des mineurs en ligne, rapporte Politico.

Drapeau de l'Europe

Ces positions ont été tranchées dans le cadre de la production d’un rapport sur la protection des mineurs en ligne. Les parlementaires y appellent la Commission européenne à harmoniser les limites d’âge à travers l’Union européenne, alors que de nombreux pays travaillent à mettre en place leurs propres seuils, comme la France.

Les décisions du Parlement européen pourraient aussi influencer deux textes européens à venir : la directive sur les services de médias audiovisuels et le règlement sur l’équité numérique (Digital Fairness Act).

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Cookies sans consentement : Condé Nast écope de 750 000 euros d’amende

Le consentement, c’est important !
Cookies sans consentement : Condé Nast écope de 750 000 euros d’amende

La CNIL vient de prononcer une sanction 750 000 euros à l’encontre de la société française Les publications Condé Nast, éditrice de Vanity Fair, Vogue, GQ et AD. En cause, « le non-respect des règles applicables en matière de traceurs (cookies) ». C’est la conclusion d’une très (très) longue procédure, en plusieurs rounds.

L’histoire débute en 2019 par une plainte publique de l’association noyb pour des cookies déposés par le site vanityfair.fr, édité par Les publications Condé Nast. Une mise en demeure est prononcée en septembre 2021 et la procédure est finalement fermée en juillet 2022.

Le consentement c’est important, comme la clarté de l’information

Deux fois en 2023, puis à nouveau en février 2025, la CNIL a effectué des contrôles supplémentaires et constaté que Condé Nast « avait manqué aux obligations prévues par l’article 82 de la loi Informatique et Libertés », en conséquence de quoi elle annonce avoir « prononcé à son encontre une amende de 750 000 euros ».

La CNIL reproche trois principaux griefs : « absence de recueil du consentement des utilisateurs avant dépôt des cookies », « absence de clarté de l’information mise à disposition des utilisateurs » et enfin des « mécanismes de refus et de retrait du consentement défaillants ».

La délibération a été publiée, permettant d’en apprendre davantage sur cette affaire. Tout d’abord, les publications Condé Nast ne conteste pas les observations de la CNIL, à savoir la nécessité de recueillir le consentement dans ce genre de cas ainsi que le dépôt du cookie. Néanmoins, l’entreprise explique « que cette action est due à une erreur technique et avoir procédé à des corrections pour supprimer ce cookie de son site le 12 janvier 2024 ».

Sur le manquement à l’information des personnes, la CNIL pointe du doigt trois cookies « toujours actifs » dont le but est de « mettre en correspondance et combiner des sources de données hors ligne », de « relier différents terminaux » et de « recevoir et utiliser des caractéristiques d’identification d’appareil envoyées automatiquement ».

Ils sont présentés comme des « cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site web » ; il n’est donc pas possible de les supprimer. De son côté, « le rapporteur considère au contraire que ces cookies ne sont pas strictement nécessaires au fonctionnement du site web et que l’information délivrée aux personnes est erronée ».

Condé Nast agite le Transparency and Consent Framework (TCF) de l’Internet Advertising Bureau (IAB) pour justifier son choix. « La société considère qu’en étant liée par le TCF de l’IAB, elle n’a pas le pouvoir de définir les finalités des cookies de fonctionnalités », sous-titre la CNIL.

Argument balayé d’un revers de la main par la Commission : « à supposer que l’adhésion au TCF ait constitué une contrainte professionnelle pour la société, il n’en demeure pas moins que l’information transmise à l’utilisateur restait insuffisante dans la mesure où elle ne renvoyait pas vers les règles de l’IAB ».

Autre grief, sur l’« effectivité du refus par l’utilisateur du dépôt et de la lecture de cookies », puisque retirer son consentement doit être aussi simple que le donner. L’entreprise confirme de nouveau les dépôts malgré le refus, mais explique que c’est encore un problème de paramétrage : : « l’un des cookies a été déposé en raison d’un paramétrage incorrect et a été désactivé en deux semaines. Elle indique pour un deuxième cookie qu’il avait également été désactivé rapidement et n’aborde pas le cas du troisième cookie identifié par le rapporteur ». La CNIL prend acte, mais note tout de même que la société ne tient pas compte du choix de l’utilisateur et « trompe son consentement ».

Des cookies encore lus après retrait du consentement

Enfin dernier point constaté en février 2025 : « des opérations de lecture d’informations dans le terminal de l’utilisateur après que celui-ci a accepté dans un premier temps des opérations de lecture et d’écriture puis retiré son consentement en continuant sa navigation sur le site ».

La CNIL détaille le parcours réalisé par la délégation en charge de l’analyse :

« Elle a d’abord accepté les cookies via le bandeau relatif aux cookies puis s’est rendue, via un lien hypertexte présent sur la page d’accueil, sur la page web comportant l’interface de choix relative aux cookies. Elle a alors constaté l’enregistrement de cinquante cookies sur son navigateur. Puis elle a procédé au retrait de son consentement en cliquant sur le bouton  » Tout refuser  » de l’interface de choix et constaté l’effacement de douze cookies et le maintien de trente-huit cookies sur son terminal ».

Là encore, la société ne conteste pas, mais précise avoir appliqué des changements depuis le contrôle. Notamment, que le cookie _ga_9C8GH73ZS1 « a été désactivé par la société et qu’aucune donnée ne peut être ni collectée ni partagée avec la société Google », indique la Commission.

La CNIL prend note pour Google, mais précise qu’il « ressort de l’instruction que les données continuent d’être associées aux requêtes envoyées vers le domaine de la société, et donc lues par la société, sans qu’elle justifie d’aucune finalité exemptée à ce titre ».

La CNIL retient la gravité du manquement

Dans son délibéré, la formation restreinte de la CNIL retient « la gravité du manquement compte tenu de la nature, de la portée ou de la finalité du traitement, ainsi que du nombre de personnes concernées affectées et du niveau de dommage qu’elles ont subi ». Le site vanityfair.fr revendique, entre juin et octobre 2023, 7,43 millions de visiteurs, dont plus de 6 millions en France.

Autre point important à prendre en compte : la durée des échanges qui ont débuté en 2019, avec encore des manquements début 2025. La formation considère aussi qu’il y a eu négligence aggravée puisque la CNIL a expliqué les règles à l’éditeur à de nombreuses reprises. Si des mesures correctives ont été prises, la formation restreinte ajoute « que cette mise en conformité n’est intervenue qu’après les opérations de contrôle et après échanges avec la délégation, et non de manière autonome et spontanée ».

Enfin, l’avantage financier obtenu suite à ces manquements doit être pris en compte : « la régie publicitaire et l’activité commerciale en vue de la vente d’espaces publicitaires apparaissent comme des activités centrales de la société, au même titre que son activité d’édition. Les cookies font partie de l’écosystème publicitaire sur le web et génèrent ainsi des revenus pour la société ».

Le montant de l’amende tient aussi compte des capacités financières de l’entreprise. Le chiffre d’affaires net de Les publications Condé Nast pour 2023 en France est de 26,4 millions d’euros pour un résultat net de 0,9 million d’euros, contre respectivement 47,6 millions et 3,6 millions d‘euros en 2022.

Au final, le montant de l’amende administrative est de 750 000 euros.

Condé Nast affirme que « la publicité de la sanction n’est pas justifiée », elle ne souhaite ainsi pas que son nom apparaisse. La CNIL n’est pas du même avis : « une telle mesure se justifie compte tenu de la visibilité du site en cause, de la gravité, de la durée des manquements constitués et du nombre de personnes concernées, lesquelles doivent être informées ».

Comme toujours, cette décision peut faire l’objet d’un recours devant le Conseil d’État.

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☕️ Chez Plex, l’accès distant payant sera généralisé en 2026

Fin mars, Plex annonçait à la fois une hausse des prix et un changement d’approche pour la diffusion des contenus médias en dehors de son réseau domestique. En clair, il s’agissait de faire passer les utilisateurs à la caisse.

Sans toucher à la diffusion domestique, il était proposé deux manières de payer, selon le contexte. Pour la personne ayant le serveur et les contenus, une formule Plex Pass (6,99 dollars par mois ou 69,99 dollars par an) déverrouillait la possibilité de streamer vers des personnes extérieures au réseau, par internet donc. Dans l’autre sens, une personne peut payer 1,99 dollar par mois (ou 19,99 dollars par an) pour un Remote Watch Pass, permettant l’accès à un serveur Plex distant, sans que son possesseur ait besoin d’un Plex Pass.

Il était prévu que ces règles entrent en vigueur à compter du 29 avril, mais l’application ne se fait réellement que cette semaine, en commençant par l’application Roku. L’équipe a confirmé le changement dans un message dans son forum le 20 novembre et repéré par How-To Geek le 25.

Si cette obligation est limitée pour l’instant, elle sera généralisée l’année prochaine à toutes les autres applications (Android TV, Apple TV, FireTV…) « ainsi qu’à tout client tiers utilisant l’API pour proposer le streaming à distance ».

Rappelons que ces changements concernent l’accès distant pour les serveurs Plex. Les personnes utilisant cette solution de streaming pour de la diffusion locale ne sont pas concernées.

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FSP MEGA TI 1350 : de l'alimentation comme on aime

Place, ce jour, à une grosse alimentation signée FSP avec la MEGA TI dans sa version 1350 watts. Un bloc ATX 3.1 et PCIe Gen 5.1 qui a le droit à la plus haute certification 80 Plus, à savoir la Titanium. Nous avons aussi des condensateurs full japonais, un ventilateur de 135 mm semi-passif, des câbles canons et même deux connecteurs 12V-2x6 de 600 watts. Avec sa garantie de 10 ans et son tarif de 349 euros, a-t-elle de quoi s'imposer ? Réponse dans ces quelques pages.
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Intel Nova Lake-S : en fait 4 monstres de CPU avec un gros cache L3, jusqu'à 288 Mo !!!

Bon, OK, OK, OK, nous sommes sur de la rumeur, mais clairement, nous avons envie d'y croire. À quoi donc ? Au retour d'Intel sur le marché des processeurs Desktop. Et comme nous le disons depuis maintenant un certain temps, cela passerait par Panther Lake pour les CPU Laptop et par Nova Lake-S pour les processeurs Desktop. Et déjà hier, on peut le dire, nous avons fondé de grands espoirs sur le Core Ultra 400K et son Big LLC. En effet, il a été question d'un processeur embarquant 16 cœurs P, 32 cœurs E et 4 cœurs LPE, pour un total de 52 cœurs, le tout accompagné d'un Big LLC de 144 Mo. […]

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World of Warcraft: MIDNIGHT se trouve une date de sortie !

Blizzard vient de dévoiler une date de sortie pour World of Warcraft : MIDNIGHT, le rendez-vous est fixé au 3 mars 2026 ! Trois éditions sont prévues, base édition, heroic édition et epic edition, aux tarifs de 49.99, 69.99 et 89.99 euros, qui offrent un accès anticipé dès le 5 décembre au Logis, en cas de précommande. L'aventure vous rappelle chez vous Le deuxième chapitre de The Worldsoul Saga™, la saga de l'Âme-monde, commence. Retournez dans le royaume légendaire de Quel'Thalas puis explorez des régions inédites et revisitées afin d'établir de nouvelles alliances dans la lutte contre Xal'atath. Explorez les zones réinventées du bois des Chants éternels et de Zul'Aman, où vous retrouverez des décors familiers, mais transformés. Aventurez-vous à Harandar, une jungle primordiale bioluminescente située à la jonction des imposantes racines des Arbres-Mondes. Partez ensuite à la découverte d'un monde distant et inhospitalier dévasté par le Vide, où la loi du plus fort prédomine et où des dangers vous guettent dans les moindres recoins. Préachetez¹ World of Warcraft®: Midnight et débloquez des avantages pour vous aider dans vos prochaines aventures ! Toutes les éditions comprennent un Sésame amélioré pour le niveau 80, l'accès anticipé au système de logis et l'extension The War Within acclamée par la critique. De plus, l'Epic Edition comprend un accès à la bêta et un accès anticipé à Midnight³. Tous ces objets en jeu sont disponibles immédiatement, sauf indication contraire. […]

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CHIEFTEC Stealth, deux nouveaux blocs en 80 PLUS Platinum

Nouvelle série Stealth chez CHIEFTEC, qui passe sur une certification 80 PLUS Platinum avec des puissances de 1000 W et 1200 W. Des blocs pour des configurations haut de gamme donc, avec l'intégration d'un ventilateur de 135 mm malgré une profondeur de 140 mm seulement. A l'intérieur, CHIEFTEC intègre des condensateurs japonais et pas moins de huit protections (AFC, OPP, OTP, OVP, SCP, UVP, SIP et OCP), mais ne propose qu'une garantie de cinq ans. En revanche, la marque suit la tendance avec des câbles modulaires texturés pour permettre une organisation facile. […]

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Une fuite suggère l'arrivée de la technologie WOLED de LG chez SAMSUNG

On pense qu'on a presque tout dit dans le titre, mais nous allons essayer d'étayer un peu, une fuite relayée par Channel Gate suggère que SAMSUNG prévoit un moniteur basé sur la technologie WOLED de chez LG en 2026. Le modèle, non annoncé officiellement, répondrait au doux nom de S27HG702WC, et nous serions sur une dalle de 27 pouces capable de monter jusqu'à 165 Hz sur une définition UHD (3840 x 2160), mais aussi jusqu'à 330 Hz sur une définition FHDF (1920 x 1080). […]

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Apres les Crocs Xbox, voici les Nike Air Max 90 Nintendo !

Hier, nous vous annoncions l'arrivée de Crocs en édition Xbox, mais on ne s'arrête pas là. Et si ça continue, nous finirons nos tests à la halle aux chaussures, car aujourd'hui nous vous présentons une chaussure à l'effigie de Nintendo. Et mieux encore : celle-ci intègre une SNES fonctionnelle à l'intérieur. Voici donc la AIR SNES, une paire reprenant le style des Air Max 90 de Nike, dans laquelle un designer de Singapour, Gustavo Bonzanini, a ajouté la console de Nintendo. […]

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Machenike F1, une manette hautement personnalisable avec des switches en hot-swap

Attendue depuis plusieurs semaines, la nouvelle manette F1 de Machenike semble sur le point d'arriver, du moins en Chine. Et avec elle, la marque entend bien mettre en place un nouveau standard sur la personnalisation avec la mise en place d'interrupteurs en hot-swap pour le D-pad et les boutons ABXY. De quoi changer la sensation en fonction des besoins, mais ce n'est tout pas puisque les deux joysticks peuvent être configurés sur la tension / résistance, de 40 gf à 100 gf. De même sur les gâchettes à l'arrière avec possibilité de passer d'une course classique à une course courte, avec une résistance de 70 gf, 90 gf ou 110 gf pour la première. […]

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Bon Plan : le Black Friday débarque chez Steam !

La plateforme dématérialisée de Valve est passée en mode Black Friday ! Steam propose de nombreuses promotions sur sa page, les rabais demeureront actifs jusqu'au 1et#7497;et#691; décembre. Débutons par la partie hardware, la Steam Deck 256 Go LCD bénéficie d'un rabais de 20% et s'affiche à 335.20 euros. […]

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Razer Cobra HyperSpeed : Une Viper Mini Wireless ?

Petite souris à la Ferme aujourd'hui avec la Cobra HyperSpeed en provenance de chez Razer. Un modèle sans fil au design bien connu, ou presque, qui s'avance à 120 U+20AC avec une triple connexion. Un positionnement plutôt haut de gamme, mais une fiche technique qui fait l'impasse sur quelques détails comme une connexion à 8000 Hz. Un handicap ? Pas forcément, voyons tout ça ici : Razer Cobra HyperSpeed ou sur la source. […]

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Tor renforce son chiffrement avec le Counter Galois Onion

Coup de balai
Tor renforce son chiffrement avec le Counter Galois Onion

Dans un billet publié ce 24 novembre, l’équipe du réseau d’anonymisation Tor a annoncé un changement important pour la sécurité de son infrastructure. Elle va ainsi remplacer l’ancienne méthode de chiffrement « pour chiffrer les données utilisateur au fur et à mesure de son parcours » entre les relais, au profit d’une approche beaucoup plus sécurisée.

L’ancienne méthode, nommée « tor1 », comporte plusieurs problèmes. Créée en 2002, elle n’est plus adaptée aux attaques plus modernes, notamment par marquage. Celles-ci permettent à un acteur malveillant de tracer le trafic en le modifiant à un endroit du réseau et en observant des changements prévisibles à un autre endroit.

Des briques de 2002

Cet ancien système utilise AES-128-CTR comme algorithme de chiffrement. Considéré comme malléable, il peut permettre à cet acteur malveillant de modifier un contenu chiffré de manière prévisible, sans connaitre la clé. S’il parvient à contrôler plusieurs nœuds du réseau, il peut insérer un motif dans les données chiffrées d’un côté et le retrouver de l’autre, permettant de démasquer une personne immédiatement (trouver son identifiant unique), plutôt que de s’appuyer sur des méthodes probabilistes.

Dans le billet, l’équipe de Tor évoque deux autres problèmes. D’une part, tor1 n’offre pas de confidentialité persistante immédiate, les mêmes clés AES étant utilisées pendant toute la durée de vie du circuit (jusqu’à plusieurs jours). D’autre part, cette infrastructure utilise actuellement des authentificateurs de 4 octets (32 bits) utilisant SHA-1, « qui affiche son âge, c’est le moins que l’on puisse dire », note l’équipe.

Cet authentificateur est une valeur cryptographique permettant de vérifier que les données n’ont pas été modifiées pendant leur transmission. Quand un client Tor envoie des données, il doit s’assurer en effet que personne ne les a altérées en chemin. L’authentificateur fonctionne comme une empreinte digitale des données : le client la calcule en utilisant les données elles-mêmes et une clé secrète partagée avec le relai destinataire. Quand ce dernier reçoit les données, il recalcule l’empreinte de son côté et la compare avec celle reçue. Si les deux correspondent, les données n’ont pas été modifiées.

La solution Counter Galois Onion

L’équipe est donc en train de déployer un changement majeur pour le chiffrement des informations de l’utilisateur entre les relais. Nommée Counter Galois Onion (CGO), cette solution se base sur une construction cryptographique baptisée Rugged Pseudorandom Permutation par ses quatre auteurs : Jean-Paul Degabriele, Alessandro Melloni, Jean-Pierre Münch et Martijn Stam.

Ces chercheurs ont soumis à ce sujet deux rapports. Dans l’un, on remarque que le besoin d’un renforcement de la sécurité sur le cheminement des données entre les relais avait été exprimé par Tor dès 2012. La seule solution envisagée alors était couteuse en opérations de chiffrement. CGO a été présenté comme une alternative « minimaliste et modulaire », avec plusieurs avantages. Dans l’autre, les chercheurs détaillent en quoi CGO est une méthode robuste.

La nouvelle méthode est censée garantir que toute altération d’une partie des données chiffrées rende le reste du message (ou cellule) irrécupérable, y compris les messages suivants. L’authentificateur passe à 16 octets (128 bits) et les clés cryptographiques sont transformées de manière irréversible après chaque cellule envoyée ou reçue, éliminant la possibilité de déchiffrer les cellules antérieures. Ce changement assure une confidentialité persistante immédiate et l’utilisation de grands blocs de données doit prémunir le réseau contre les attaques par marquage.

La nouvelle méthode cryptographique a déjà été intégrée dans Arti, l’implémentation de Tor en Rust. Elle est en cours dans la version classique (en C). En revanche, l’équipe n’a rien dit sur une date d’arrivée dans Tor Browser.

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Tor renforce son chiffrement avec le Counter Galois Onion

Coup de balai
Tor renforce son chiffrement avec le Counter Galois Onion

Dans un billet publié ce 24 novembre, l’équipe du réseau d’anonymisation Tor a annoncé un changement important pour la sécurité de son infrastructure. Elle va ainsi remplacer l’ancienne méthode de chiffrement « pour chiffrer les données utilisateur au fur et à mesure de son parcours » entre les relais, au profit d’une approche beaucoup plus sécurisée.

L’ancienne méthode, nommée « tor1 », comporte plusieurs problèmes. Créée en 2002, elle n’est plus adaptée aux attaques plus modernes, notamment par marquage. Celles-ci permettent à un acteur malveillant de tracer le trafic en le modifiant à un endroit du réseau et en observant des changements prévisibles à un autre endroit.

Des briques de 2002

Cet ancien système utilise AES-128-CTR comme algorithme de chiffrement. Considéré comme malléable, il peut permettre à cet acteur malveillant de modifier un contenu chiffré de manière prévisible, sans connaitre la clé. S’il parvient à contrôler plusieurs nœuds du réseau, il peut insérer un motif dans les données chiffrées d’un côté et le retrouver de l’autre, permettant de démasquer une personne immédiatement (trouver son identifiant unique), plutôt que de s’appuyer sur des méthodes probabilistes.

Dans le billet, l’équipe de Tor évoque deux autres problèmes. D’une part, tor1 n’offre pas de confidentialité persistante immédiate, les mêmes clés AES étant utilisées pendant toute la durée de vie du circuit (jusqu’à plusieurs jours). D’autre part, cette infrastructure utilise actuellement des authentificateurs de 4 octets (32 bits) utilisant SHA-1, « qui affiche son âge, c’est le moins que l’on puisse dire », note l’équipe.

Cet authentificateur est une valeur cryptographique permettant de vérifier que les données n’ont pas été modifiées pendant leur transmission. Quand un client Tor envoie des données, il doit s’assurer en effet que personne ne les a altérées en chemin. L’authentificateur fonctionne comme une empreinte digitale des données : le client la calcule en utilisant les données elles-mêmes et une clé secrète partagée avec le relai destinataire. Quand ce dernier reçoit les données, il recalcule l’empreinte de son côté et la compare avec celle reçue. Si les deux correspondent, les données n’ont pas été modifiées.

La solution Counter Galois Onion

L’équipe est donc en train de déployer un changement majeur pour le chiffrement des informations de l’utilisateur entre les relais. Nommée Counter Galois Onion (CGO), cette solution se base sur une construction cryptographique baptisée Rugged Pseudorandom Permutation par ses quatre auteurs : Jean-Paul Degabriele, Alessandro Melloni, Jean-Pierre Münch et Martijn Stam.

Ces chercheurs ont soumis à ce sujet deux rapports. Dans l’un, on remarque que le besoin d’un renforcement de la sécurité sur le cheminement des données entre les relais avait été exprimé par Tor dès 2012. La seule solution envisagée alors était couteuse en opérations de chiffrement. CGO a été présenté comme une alternative « minimaliste et modulaire », avec plusieurs avantages. Dans l’autre, les chercheurs détaillent en quoi CGO est une méthode robuste.

La nouvelle méthode est censée garantir que toute altération d’une partie des données chiffrées rende le reste du message (ou cellule) irrécupérable, y compris les messages suivants. L’authentificateur passe à 16 octets (128 bits) et les clés cryptographiques sont transformées de manière irréversible après chaque cellule envoyée ou reçue, éliminant la possibilité de déchiffrer les cellules antérieures. Ce changement assure une confidentialité persistante immédiate et l’utilisation de grands blocs de données doit prémunir le réseau contre les attaques par marquage.

La nouvelle méthode cryptographique a déjà été intégrée dans Arti, l’implémentation de Tor en Rust. Elle est en cours dans la version classique (en C). En revanche, l’équipe n’a rien dit sur une date d’arrivée dans Tor Browser.

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Apple Asks Indian Court to Block Antitrust Law Allowing $38 Billion Fine

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