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☕️ EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Sorti en 2019, l’action-RPG coopératif en monde ouvert Anthem, disponible sur PS4, Xbox One et PC, n’est plus jouable que pour environ six mois. Son éditeur, EA, a en effet annoncé la mise hors service des serveurs dédiés à ce jeu exclusivement en ligne. « Après mûre réflexion, nous allons mettre fin à Anthem le 12 janvier 2026 ».

Le titre et les devises premium qui constituent la monnaie d’échange pour acquérir des objets en jeu restent accessibles jusqu’à cette date. Il sera par ailleurs toujours possible d’installer le titre, s’il a été ajouté à la bibliothèque d’un compte EA, jusqu’au 12 janvier. En revanche, l’obtention du jeu, via les formules d’abonnement d’EA, n’est possible que jusqu’au 15 août 2025.

Dans sa note d’information, EA rappelle qu’Anthem a été conçu comme un jeu exclusivement dédié au multijoueur en ligne, « donc une fois les serveurs hors ligne, le jeu ne sera plus jouable ».

Alors que la division jeux vidéo de Microsoft est traversée par une nouvelle vague de licenciements, EA prend par ailleurs soin de préciser que l’arrêt programmé d’Anthem « n’a entraîné aucune suppression de postes » au sein de Bioware, le studio responsable de la création du jeu.

Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que la pétition européenne Stop Killing Games, qui vise à mobiliser l’exécutif européen autour des obligations des éditeurs de jeux vidéo en matière de maintenance et de pérennité des titres qu’ils éditent, vient de franchir le seuil cible du million de signatures.

Anthem et son multi coopératif tireront leur révérence le 12 janvier 2026

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L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

For it is the truth that health is the wealth of wealth
L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

L’appel d’offres qui vise à préparer la migration de la Plateforme des données de santé (autrement appelée Health Data Hub) vers un hébergement autre que Microsoft Azure a été lancé. Le marché prévoit une enveloppe de 6,2 millions d’euros sur quatre ans pour mettre en place cette solution qualifiée d’intercalaire, capable d’accueillir une copie de la base principale du Système national des données de santé (SNDS).

Chose promise, chose due ? Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a annoncé mardi le lancement imminent de l’appel d’offres dédié à la sélection d’un hébergeur autre que Microsoft pour la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub (on parle indifféremment de PDS ou de HDH).

Jeudi, le marché public correspondant a bien été publié : il dessine les contours de la fameuse « solution intercalaire », chargée d’offrir une forme de tuilage entre l’hébergement actuel, opéré par Microsoft Azure, et une future infrastructure souveraine…

Une solution intercalaire ?

« L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive », a déclaré mardi Clara Chappaz, citée dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce dernier, publié mardi, indique que la « plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS) ».

Officiellement, il s’agit donc d’une promesse tenue. La ministre du Numérique avait en effet affirmé, en séance à l’Assemblée nationale le 8 avril dernier, que la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub, serait bientôt migrée vers un « hébergeur sécurisé ». Cinq semaines plus tard, la promesse a été renouvelée et précisée par Stéphanie Combes, directrice de la Plateforme des données de santé, lors de son audition devant la commission sénatoriale dédiée à la commande publique.

Face aux sénateurs, Stéphanie Combes a d’abord rappelé que la loi SREN de 2024, qui dispose que les données d’une « sensibilité particulière », dont les données de santé, soient hébergées sur une infrastructure garantissant la protection contre d’éventuelles ingérences étrangères, attendait encore son décret d’application.

« L’idée consiste à anticiper en hébergeant une copie de la base principale du SNDS – aujourd’hui maintenue par l’Assurance maladie – dans une solution souveraine placée sous la maîtrise directe du HDH », expliquait-elle alors. D’où cette idée d’une solution intercalaire, entre la base principale du SNDS, aujourd’hui opérée par la Cnam, et le HDH, chargé de faire le pont avec les projets nécessitant l’accès à ces données de santé.

Ingestion, pseudonymisation, extraction

Le règlement du marché public précise l’ambition. « Cette solution vise à doter la PDS d’une infrastructure autonome, capable de recevoir une copie de la base principale du SNDS afin de lui permettre de réaliser des extractions, ciblages et appariements de manière plus fluide et de décharger la CNAM de cette activité ».

Dans le détail, la solution intercalaire doit notamment permettre de gérer le flux entrant des données provenant du SNDS, puis leur pseudonymisation et la validation de leur conformité. Ensuite, elle a vocation à permettre la « réalisation d’extractions et de ciblages de données pour des projets de recherche précis », mais aussi le transfert des jeux de données vers des environnements tiers, répondant aux exigences de sécurité du SNDS. Enfin, la plateforme doit permettre de gérer les accès et habilitations, imports et exports de données, etc.

À ce stade, aucune information précise n’est donnée quant aux exigences particulières en matière d’infrastructures ou d’environnements logiciels. La PDS réserve en effet le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), document qui présente habituellement tous ses aspects, aux candidats qui auront franchi le premier tour de sélection et signé un accord de confidentialité ou NDA (non disclosure agreement).

L’exposé des critères pris en compte dans l’évaluation des candidats donne toutefois quelques éléments d’éclairage. Les prestataires qui proposent leurs services seront par exemple évalués sur leur maîtrise technique quant à « l’hébergement et l’exploitation d’une base Oracle massive (par ex. plus de 100 To et plusieurs centaines de tables) associée à un système de requêtage des données sur SAS ».

Ce critère de compétence technique, qui représente 35% de la note finale, est mis au même niveau que celui de la prise en compte des exigences liées à la conformité, le candidat devant démontrer son expérience dans la « mise en œuvre de solutions répondant aux exigences du référentiel du SNDS et, s’il s’appuie sur de l’hébergement cloud, dans la mise en œuvre de solutions qualifiées SecNumCloud 3.2 ».

10% de la note portent par ailleurs sur la capacité à « réaliser une prestation de reprise de données massives depuis des fichiers plats vers une base de données de données relationnelles de type Oracle composée d’environ 2000 tables avec 700 structures différentes ».

Une souveraineté implicite

La publication, fin avril, du premier contrat de filière dédié au numérique de confiance rappelle la sensibilité des questions de préférence nationale ou européenne dans la commande publique, puisque la souveraineté ne peut officiellement constituer un critère de sélection dans les marchés publics.

Pour Stéphanie Combes, si Microsoft avait finalement été retenu en 2019, c’est parce que, en dépit de rencontres avec une dizaine d’acteurs, « seule la solution proposée par Microsoft répondait à l’ensemble des prérequis ».

Cette fois, les travaux préparatoires à l’appel d’offres devraient permettre à des acteurs alternatifs de se positionner, et si le dossier a tant traîné, c’est selon elle parce que l’offre n’était pas encore au niveau, même en 2024. « Une dernière étude indépendante de la Dinum a été menée courant 2024. L’ensemble de ces études a confirmé que les offres alternatives restaient pour le moment insuffisantes au regard des exigences de sécurité ».

Les travaux préliminaires à la publication de l’appel d’offres, menés début 2025 auprès de « 10 à 15 acteurs », auraient cependant montré des progrès significatifs. Bleu (Orange, Capgemini et Microsoft) et S3ns (Thales et Google), tous deux candidats à la certification SecNumCloud, étaient-ils du nombre ?

Quel hébergement cible

En attendant la sélection du prestataire chargé de réaliser cette solution intercalaire, et en admettant que les enjeux de souveraineté confirment la nécessité de quitter Microsoft, la question de l’hébergement cible du HDH reste ouverte.

« Un groupe de travail réunissant la DINUM, la PDS, la DNS, et l’ANSSI, avec l’appui d’Inria, et en lien avec les offreurs de cloud de confiance sera mis en place afin d’affiner les besoins de la PDS en services cloud et de définir les exigences minimales permettant un hébergement sur une offre qualifiée SecNumCloud. Cette solution permettra d’héberger tous les services de la PDS, appelée « la solution cible » », indique (PDF) un dossier de presse du ministère de la Santé.

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Ce que les cités-états des leaders de la tech disent du moment politique

C'est moi Simba, c'est moi le roi
Ce que les cités-états des leaders de la tech disent du moment politique

La Silicon Valley conservatrice veut remplacer l’État. Des projets de cités-états d’apparence anecdotique à l’influence de la tech dans le gouvernement états-unien actuel, un fil idéologique permet d’éclairer le moment politique.

À Boca Chica, au Texas, une nouvelle ville est née début mai. Son nom ? Starbase. Sa surface ? Quatre kilomètres carrés. Son maire ? Un dirigeant d’entreprise, plutôt : le vice-président de SpaceX, Bobby Peden, élu à 97,7 % des 283 voix exprimées.

Car Starbase est une ville d’un genre particulier. Rêvée par Elon Musk au moins depuis 2021, la ville a été construite sur le site de son entreprise d’astronautique. Elle s’inscrit dans une mouvance plus large, populaire dans certains milieux technophiles ou proches des milieux des cryptoactifs, de création de cités, voire d’États indépendants, aux marges des cadres légaux préexistants.

Derrière ces projets ? De nombreux hommes implantés dans ou liés à l’écosystème de la Silicon Valley. Parmi eux : l’investisseur et désormais éminence grise du gouvernement des États-Unis Peter Thiel, l’influenceur des cryptoactifs Balaji Srinavasan, ou encore le penseur de la « néoréaction » Curtis Yarvin. Leurs utopies de villes indépendantes se sont multipliées au fil de la décennie.

En 2021, Balaji Srinavasan, par ailleurs investisseur et promoteur du concept d’État-réseau, citait Starbase aux côtés de Prospéra, créée et contestée au Honduras ; de Culdesac, une communauté dédiée au travail à distance installée en Arizona ; ou encore de Praxis, cette start-up qui cherche à implanter une ville libertarienne au Groenland.


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☕️ EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Sorti en 2019, l’action-RPG coopératif en monde ouvert Anthem, disponible sur PS4, Xbox One et PC, n’est plus jouable que pour environ six mois. Son éditeur, EA, a en effet annoncé la mise hors service des serveurs dédiés à ce jeu exclusivement en ligne. « Après mûre réflexion, nous allons mettre fin à Anthem le 12 janvier 2026 ».

Le titre et les devises premium qui constituent la monnaie d’échange pour acquérir des objets en jeu restent accessibles jusqu’à cette date. Il sera par ailleurs toujours possible d’installer le titre, s’il a été ajouté à la bibliothèque d’un compte EA, jusqu’au 12 janvier. En revanche, l’obtention du jeu, via les formules d’abonnement d’EA, n’est possible que jusqu’au 15 août 2025.

Dans sa note d’information, EA rappelle qu’Anthem a été conçu comme un jeu exclusivement dédié au multijoueur en ligne, « donc une fois les serveurs hors ligne, le jeu ne sera plus jouable ».

Alors que la division jeux vidéo de Microsoft est traversée par une nouvelle vague de licenciements, EA prend par ailleurs soin de préciser que l’arrêt programmé d’Anthem « n’a entraîné aucune suppression de postes » au sein de Bioware, le studio responsable de la création du jeu.

Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que la pétition européenne Stop Killing Games, qui vise à mobiliser l’exécutif européen autour des obligations des éditeurs de jeux vidéo en matière de maintenance et de pérennité des titres qu’ils éditent, vient de franchir le seuil cible du million de signatures.

Anthem et son multi coopératif tireront leur révérence le 12 janvier 2026

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L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

For it is the truth that health is the wealth of wealth
L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

L’appel d’offres qui vise à préparer la migration de la Plateforme des données de santé (autrement appelée Health Data Hub) vers un hébergement autre que Microsoft Azure a été lancé. Le marché prévoit une enveloppe de 6,2 millions d’euros sur quatre ans pour mettre en place cette solution qualifiée d’intercalaire, capable d’accueillir une copie de la base principale du Système national des données de santé (SNDS).

Chose promise, chose due ? Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a annoncé mardi le lancement imminent de l’appel d’offres dédié à la sélection d’un hébergeur autre que Microsoft pour la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub (on parle indifféremment de PDS ou de HDH).

Jeudi, le marché public correspondant a bien été publié : il dessine les contours de la fameuse « solution intercalaire », chargée d’offrir une forme de tuilage entre l’hébergement actuel, opéré par Microsoft Azure, et une future infrastructure souveraine…

Une solution intercalaire ?

« L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive », a déclaré mardi Clara Chappaz, citée dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce dernier, publié mardi, indique que la « plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS) ».

Officiellement, il s’agit donc d’une promesse tenue. La ministre du Numérique avait en effet affirmé, en séance à l’Assemblée nationale le 8 avril dernier, que la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub, serait bientôt migrée vers un « hébergeur sécurisé ». Cinq semaines plus tard, la promesse a été renouvelée et précisée par Stéphanie Combes, directrice de la Plateforme des données de santé, lors de son audition devant la commission sénatoriale dédiée à la commande publique.

Face aux sénateurs, Stéphanie Combes a d’abord rappelé que la loi SREN de 2024, qui dispose que les données d’une « sensibilité particulière », dont les données de santé, soient hébergées sur une infrastructure garantissant la protection contre d’éventuelles ingérences étrangères, attendait encore son décret d’application.

« L’idée consiste à anticiper en hébergeant une copie de la base principale du SNDS – aujourd’hui maintenue par l’Assurance maladie – dans une solution souveraine placée sous la maîtrise directe du HDH », expliquait-elle alors. D’où cette idée d’une solution intercalaire, entre la base principale du SNDS, aujourd’hui opérée par la Cnam, et le HDH, chargé de faire le pont avec les projets nécessitant l’accès à ces données de santé.

Ingestion, pseudonymisation, extraction

Le règlement du marché public précise l’ambition. « Cette solution vise à doter la PDS d’une infrastructure autonome, capable de recevoir une copie de la base principale du SNDS afin de lui permettre de réaliser des extractions, ciblages et appariements de manière plus fluide et de décharger la CNAM de cette activité ».

Dans le détail, la solution intercalaire doit notamment permettre de gérer le flux entrant des données provenant du SNDS, puis leur pseudonymisation et la validation de leur conformité. Ensuite, elle a vocation à permettre la « réalisation d’extractions et de ciblages de données pour des projets de recherche précis », mais aussi le transfert des jeux de données vers des environnements tiers, répondant aux exigences de sécurité du SNDS. Enfin, la plateforme doit permettre de gérer les accès et habilitations, imports et exports de données, etc.

À ce stade, aucune information précise n’est donnée quant aux exigences particulières en matière d’infrastructures ou d’environnements logiciels. La PDS réserve en effet le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), document qui présente habituellement tous ses aspects, aux candidats qui auront franchi le premier tour de sélection et signé un accord de confidentialité ou NDA (non disclosure agreement).

L’exposé des critères pris en compte dans l’évaluation des candidats donne toutefois quelques éléments d’éclairage. Les prestataires qui proposent leurs services seront par exemple évalués sur leur maîtrise technique quant à « l’hébergement et l’exploitation d’une base Oracle massive (par ex. plus de 100 To et plusieurs centaines de tables) associée à un système de requêtage des données sur SAS ».

Ce critère de compétence technique, qui représente 35% de la note finale, est mis au même niveau que celui de la prise en compte des exigences liées à la conformité, le candidat devant démontrer son expérience dans la « mise en œuvre de solutions répondant aux exigences du référentiel du SNDS et, s’il s’appuie sur de l’hébergement cloud, dans la mise en œuvre de solutions qualifiées SecNumCloud 3.2 ».

10% de la note portent par ailleurs sur la capacité à « réaliser une prestation de reprise de données massives depuis des fichiers plats vers une base de données de données relationnelles de type Oracle composée d’environ 2000 tables avec 700 structures différentes ».

Une souveraineté implicite

La publication, fin avril, du premier contrat de filière dédié au numérique de confiance rappelle la sensibilité des questions de préférence nationale ou européenne dans la commande publique, puisque la souveraineté ne peut officiellement constituer un critère de sélection dans les marchés publics.

Pour Stéphanie Combes, si Microsoft avait finalement été retenu en 2019, c’est parce que, en dépit de rencontres avec une dizaine d’acteurs, « seule la solution proposée par Microsoft répondait à l’ensemble des prérequis ».

Cette fois, les travaux préparatoires à l’appel d’offres devraient permettre à des acteurs alternatifs de se positionner, et si le dossier a tant traîné, c’est selon elle parce que l’offre n’était pas encore au niveau, même en 2024. « Une dernière étude indépendante de la Dinum a été menée courant 2024. L’ensemble de ces études a confirmé que les offres alternatives restaient pour le moment insuffisantes au regard des exigences de sécurité ».

Les travaux préliminaires à la publication de l’appel d’offres, menés début 2025 auprès de « 10 à 15 acteurs », auraient cependant montré des progrès significatifs. Bleu (Orange, Capgemini et Microsoft) et S3ns (Thales et Google), tous deux candidats à la certification SecNumCloud, étaient-ils du nombre ?

Quel hébergement cible

En attendant la sélection du prestataire chargé de réaliser cette solution intercalaire, et en admettant que les enjeux de souveraineté confirment la nécessité de quitter Microsoft, la question de l’hébergement cible du HDH reste ouverte.

« Un groupe de travail réunissant la DINUM, la PDS, la DNS, et l’ANSSI, avec l’appui d’Inria, et en lien avec les offreurs de cloud de confiance sera mis en place afin d’affiner les besoins de la PDS en services cloud et de définir les exigences minimales permettant un hébergement sur une offre qualifiée SecNumCloud. Cette solution permettra d’héberger tous les services de la PDS, appelée « la solution cible » », indique (PDF) un dossier de presse du ministère de la Santé.

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Test Kiwi Ears Spark : Un bon challenger

On teste aujourd’hui les Spark de chez Kiwi Ears, des écouteurs Bluetooth ouverts ! C’est très trendy, ce genre d’écouteurs. Les premiers que nous avions découverts, c’était l’année dernière, avec les Nothing Ear Open, qui s’imposaient déjà comme une référence dans le domaine. Depuis, bon nombre de constructeurs sont arrivés sur ce marché, dont Kiwi Ears, avec son modèle entrée de gamme : les Spark. Positionnés à 99€, ils sont compatibles avec les classiques codecs SBC et AAC, mais aussi l’aptX, ce qui peut, à ce tarif, être un facteur différenciant intéressant. Souvent critiqués pour leur son forcément dénaturé par leur conception ouverte, certains modèles peuvent néanmoins tirer leur épingle du jeu. Est-ce que ce sera le cas avec les Kiwi Ears Spark ? Nous vous proposons de découvrir notre test !
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Ocypus lance ses kits AIO Sigma PRO, avec un design original et réussi

La marque Ocypus enclenche la seconde et commence à sortir les produits présentés lors du COMPUTEX, avec dans un premier temps la partie refroidissement. Place au nouveaux kits AIO Sigma PRO, qui se distinguent de la concurrence avec la conception flottante de l'écran de monitoring. C'est original et bien réalisé, et ce n'est que le début puisque d'autres styles sont prévus, avec un effet plus prononcé. Cet écran, de type carré (mais rectangulaire avec un affichage en 640 x 480) avec une diagonale de 3.5", va permettre d'avoir différentes informations à propos de la configuration en un coup d'oeil, avec de la personnalisation sur le fond d'écran via des images et vidéos. Simple et efficace, comme de plus en plus souvent désormais. […]

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Le jeu RoboCop: Rogue City - Unfinished Business se dévoile toujours plus dans un nouveau trailer avec un peu de gameplay

Alex Murphy sera de retour sur nos écrans le 17 juillet prochain dans RoboCop: Rogue City - Unfinished Business, et il n'est pas content du tout ! Enfin, difficile à dire puisqu'il s'agit d'un androïde théoriquement dépourvu de toute émotion, mais... Les actions qu'il met en place dans la nouvelle vidéo dévoilée par Nacon hier laissent peu de place au doute : ça va barder ! Surprise néanmoins, cette vidéo reste vraiment concentrée sur le policier de métal et non sur l'officier Murphy, alors même que celui-ci sera jouable. Deux approches très différentes du gameplay, assurément. Sauf si on veut devenir plus rapidement RoboCop, mais ça, c'est une autre histoire... Sur PC, il faudra passer par Steam. […]

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Non, ce n'est pas une bonne idée d'utiliser un câble 12-pin sur un connecteur 12VHPWR !

Car oui, techniquement, un câble 12-pin peut très bien entrer dans un connecteur 12VHPWR, mais cela a-t-il une incidence de se contenter d'une telle solution ? Posons les bases de ce fait relaté par un acheteur chinois, la carte graphique ASUS RTX 3060 Ti G6X Megalodon V2 avait surpris son monde, avec l'intronisation d'un connecteur 12VHPWR, rappelons que classiquement les cartes graphiques basées sur l'architecture Ampére se "contentait" d'un connecteur 12-pin, l'ancêtre du 12VHPWR, les 4-pin supplémentaires apportent leur lot de nouveauté, mais techniquement la RTX 3060 Ti fut pensée, initialement sans. […]

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L'emblématique Wing Gundam Zero arrive chez HYTE

La série Mobile Suit Gundam Wing fête ses trente ans et quoi de mieux qu'une collaboration avec un des spécialistes en la matière ? HYTE dévoile donc une gamme aux couleurs du Wing Gundam Zero, ou XXXG-00W0 pour les intimes. Le plus puissant des robots grâce à son interface neuronale sur le plus classe des boitiers de la marque ? Car oui, c'est bien le superbe Y70, en version Touch s'il vous plait, qui sert de support ! A côté, on retrouve un set de keycaps pour son clavier ANSI, un tapis de souris format XL et une décoration murale. Trop la classe pour les fans, à condition qu'ils habitent dans les bonnes régions du monde : Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud. Avec un peu de chance, les distributeurs auront le droit de gérer sa diffusion dans les autres régions. […]

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☕️ Qsync 6.0 bêta : QNAP ajoute la sauvegarde à son application de synchronisation

Le fabricant de NAS présente cette nouvelle mouture comme une « mise à niveau majeure » de son application. En plus de la synchronisation entre un NAS et des appareils numériques, cette version propose des « fonctionnalités de sauvegarde avancée de fichiers et dossiers ».

Cette application supporte « la sauvegarde multi-version et la récupération instantanée. […] Les utilisateurs peuvent configurer de manière flexible des sauvegardes en temps réel, planifiées ou manuelles ». Pour télécharger Qsync 6.0 bêta, c’est par là.

Dans Qsync 6.0, la sauvegarde depuis des appareils Windows est possible, mais il faudra encore attendre pour avoir le client macOS. De plus, « la sauvegarde de fichiers Qsync n’est actuellement pas prise en charge sur les systèmes d’exploitation QuTS hero ou QuTScloud ». Il faut avoir Qsync Central 5.0 minimum sur son NAS.

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Cette application supporte « la sauvegarde multi-version et la récupération instantanée. […] Les utilisateurs peuvent configurer de manière flexible des sauvegardes en temps réel, planifiées ou manuelles ». Pour télécharger Qsync 6.0 bêta, c’est par là.

Dans Qsync 6.0, la sauvegarde depuis des appareils Windows est possible, mais il faudra encore attendre pour avoir le client macOS. De plus, « la sauvegarde de fichiers Qsync n’est actuellement pas prise en charge sur les systèmes d’exploitation QuTS hero ou QuTScloud ». Il faut avoir Qsync Central 5.0 minimum sur son NAS.

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En juillet, 20 nouveaux jeux GeForce NOW font monter la température du Cloud !

Ce GFN Thursday, nous montons un peu plus la température avec une nouvelle série de jeux, 20 nouveaux titres arriveront dans le cloud tout au long du mois de juillet, avec 6 disponibles dès cette semaine. Préparez-vous à une vaste sélection de jeux disponibles dès leur sortie, avec Mycopunk (Nouvelle sortie sur Steam, le 10 juillet), HUNTER×HUNTER NEN×IMPACT (Nouvelle sortie sur Steam, le 15 juillet), Killing Floor 3 (Nouvelle sortie sur Steam, le 24 juillet), Wuchang: Fallen Feathers (Nouvelle sortie sur Steam et Epic Games Store, le 23 juillet) et bien d'autres. Avec une bibliothèque de plus de 2 000 jeux, les membres peuvent se mettre dans des conditions parfaites pour des marathons de jeux en juillet. Ne manquez pas la section "Steam Summer Sale" dans l'application GeForce NOW, présentant plus de 1 300 jeux supportés dans le cloud que vous pouvez obtenir à prix réduit. Combinez votre sélection avec la vente d'été de GeForce NOW, qui se termine dimanche 6 juillet. C'est votre dernière chance de passer à un abonnement Performance de 6 mois pour seulement 32,99 U+20AC. […]

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ZALMAN change tout avec le CNPS9X ECO DS

Sans dire que les radiateurs se suivent et se ressemblent chez ZALMAN, ce qui serait totalement faux, on retrouve un point commun avec des ventilateurs dits Shark Blade. Des pales orientées flux d'air avec des appendices pour réduire les turbulences, qui sont aujourd'hui remplacées par un format plus agressif sur le CNPS9X ECO DS. Au format 120 mm, le ventilateur de ce nouveau radiateur a en effet des pales qui semblent plus tournées pour produire une grosse pression statique, et les chiffres sont ainsi de 2.41 mmAq et 57.1 CFM pour une vitesse de rotation maximale de 2100 rpm. Avec un départ à 600 rpm, la page PWM est très large et conviendra à ceux qui aiment le silence quand le PC n'est pas très sollicité. Et pour vérifier ce point, il suffit de jeter un oeil au radiateur. […]

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SilverStone Frost Mage 600, vers une disponibilité en Europe

Nous attendions le Frost Mage 620, et nous aurons le Frost Mage 600. Une tour de moins donc, mais un radiateur qui s'offre logiquement une plus grande compatibilité avec les composants autour du socket. Désormais référencé sur le site global de la marque, le Frost Mage 600 affiche un signe très simple avec une ailette supérieure en noir qui est traversée par les caloducs. Au nombre de six, ces derniers sont d'un diamètre de 6 mm, partent d'une base en Direct Touch et profitent d'une finition nickelée qui va de pair avec les ailettes en aluminium. Du moins pour la version noire, puisqu'une déclinaison entièrement blanche est également prévue même si pas encore référencée. […]

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You Can Now Rent a Flesh Computer Grown In a British Lab

alternative_right shares a report from ScienceAlert: The world's first commercial hybrid of silicon circuitry and human brain cells will soon be available for rent. Marketed for its vast potential in medical research, the biological machine, grown inside a British laboratory, builds on the Pong-playing prototype, DishBrain. Each CL1 computer is formed of 800,000 neurons grown across a silicon chip, and their life-support system. While it can't yet match the mind-blowing capabilities of today's most powerful computers, the system has one very significant advantage: it only consumes a fraction of the energy of comparable technologies. AI centers now consume countries' worth of energy, whereas a rack of CL1 machines only uses 1,000 watts and is naturally capable of adapting and learning in real time. [...] When neuroscientist Brett Kagan and colleagues pitted their creation against equivalent levels of machine learning algorithms, the cell culture systems outperformed them. Users can send code directly into the synthetically supported system of neurons, which is capable of responding to electrical signals almost instantly. These signals act as bits of information that can be read and acted on by the cells. But perhaps the greatest potential for this biological and synthetic hybrid is as an experimental tool for learning more about our own brains and their abilities, from neuroscience to creativity. The first CL1 units will reportedly ship soon for $35,000 each. Remote access can apparently be rented for $300 per week.

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Sterilized Flies To Be Released In Order To Stop Flesh-Eating Maggot Infestation

Beeftopia shares a report from CBS News: The U.S. government is preparing to breed billions of flies and dump them out of airplanes over Mexico and southern Texas to fight a flesh-eating maggot. That sounds like the plot of a horror movie, but it is part of the government's plans for protecting the U.S. from a bug that could devastate its beef industry, decimate wildlife and even kill household pets. This weird science has worked well before. The targeted pest is the flesh-eating larva of the New World Screwworm fly. The U.S. Department of Agriculture plans to ramp up the breeding and distribution of adult male flies -- sterilizing them with radiation before releasing them. They mate with females in the wild, and the eggs laid by the female aren't fertilized and don't hatch. There are fewer larvae, and over time, the fly population dies out. It is more effective and environmentally friendly than spraying the pest into oblivion, and it is how the U.S. and other nations north of Panama eradicated the same pest decades ago. Sterile flies from a factory in Panama kept the flies contained there for years, but the pest appeared in southern Mexico late last year. [...] The USDA expects a new screwworm fly factory to be up and running in southern Mexico by July 2026. It plans to open a fly distribution center in southern Texas by the end of the year so that it can import and distribute flies from Panama if necessary. The New World screwworm fly is a tropical species, unable to survive Midwestern or Great Plains winters, so it was a seasonal scourge. Still, the U.S. and Mexico bred and released more than 94 billion sterile flies from 1962 through 1975 to eradicate the pest, according to the USDA. The numbers need to be large enough that females in the wild can't help but hook up with sterile males for mating. One biological trait gives fly fighters a crucial wing up: Females mate only once in their weekslong adult lives. "A similar approach to certain species of mosquito is being debated," adds Beeftopia. "The impact on ecosystems is unclear."

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Wells Fargo Scandal Pushed Customers Toward Fintech, Says UC Davis Study

BrianFagioli shares a report from NERDS.xyz: A new academic study has found that the 2016 Wells Fargo scandal pushed many consumers toward fintech lenders instead of traditional banks. The research, published in the Journal of Financial Economics, suggests that it was a lack of trust rather than interest rates or fees that drove this behavioral shift. Conducted by Keer Yang, an assistant professor at the UC Davis Graduate School of Management, the study looked closely at what happened after the Wells Fargo fraud erupted into national headlines. Bank employees were caught creating millions of unauthorized accounts to meet unrealistic sales goals. The company faced $3 billion in penalties and a massive public backlash. Yang analyzed Google Trends data, Gallup polls, media coverage, and financial transaction datasets to draw a clear conclusion. In geographic areas with a strong Wells Fargo presence, consumers became measurably more likely to take out mortgages through fintech lenders. This change occurred even though loan costs were nearly identical between traditional banks and digital lenders. In other words, it was not about money. It was about trust. That simple fact hits hard. When big institutions lose public confidence, people do not just complain. They start moving their money elsewhere. According to the study, fintech mortgage use increased from just 2 percent of the market in 2010 to 8 percent in 2016. In regions more heavily exposed to the Wells Fargo brand, fintech adoption rose an additional 4 percent compared to areas with less exposure. Yang writes, "Therefore it is trust, not the interest rate, that affects the borrower's probability of choosing a fintech lender." [...] Notably, while customers may have been more willing to switch mortgage providers, they were less likely to move their deposits. Yang attributes that to FDIC insurance, which gives consumers a sense of security regardless of the bank's reputation. This study also gives weight to something many of us already suspected. People are not necessarily drawn to fintech because it is cheaper. They are drawn to it because they feel burned by the traditional system and want a fresh start with something that seems more modern and less manipulative.

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