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Souveraineté numérique : la France et l’Allemagne présentent un front commun

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Souveraineté numérique : la France et l’Allemagne présentent un front commun

Le Sommet sur la souveraineté numérique européenne, qui s’est tenu à Berlin le 18 novembre, a été le théâtre de nombreuses annonces. La France et l’Allemagne semblent enfin s’aligner sur un lot de mesures et d’engagements, avec un changement marqué outre-Rhin pour une préférence européenne. Le Sommet a fait de la souveraineté numérique un axe majeur de développement, au moins sur le papier.

Elle était attendue : la rencontre franco-allemande à Berlin du 18 novembre a montré un moteur européen semblant de nouveau en phase. Car la France et l’Allemagne ont beau être voisines, elles ont chacune des conceptions très différentes sur le numérique, particulièrement sur la souveraineté.

Un fossé qui s’était notamment illustré dans la conception de la directive EUCS, qui devait grader les solutions cloud en matière de sécurité. Le niveau le plus élevé, High+ (basé sur SecNumCloud 3.2) avait disparu, sous pression notamment de l’Allemagne, pour supprimer les prérequis de protection contre l’extraterritorialité des lois étrangères. L’Allemagne est depuis longtemps un allié proche des États-Unis, avec qui elle a de nombreux accords commerciaux. L’European Sovereign Cloud d’Amazon, présenté en juin, va ainsi s’implanter chez nos voisins.

La France cependant, avec des offres comme celles de Bleu et S3ns, ou encore les contrats multiples décrochés par Microsoft dans le domaine de l’éducation, n’est pas nécessairement mieux placée. La stratégie nationale en matière de souveraineté a récemment été épinglée dans un rapport très direct de la Cour des comptes, faisant la liste de tous les errements français dans ce domaine et pointant un manque flagrant de cohésion.

Dans un contexte tendu entre guerre en Ukraine qui s’éternise, ondes de choc d’une Maison-Blanche reprise par Donald Trump et tensions croissantes avec la Chine, le Sommet était attendu.

Simplification, cohérence et souveraineté

Le sommet a réuni « plus de 900 décideurs, industriels, investisseurs, chercheurs et représentants de la société civile provenant des 27 États membres de l’Union européenne (UE) et des institutions européennes », a indiqué l’Élysée.


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American Kids Can't Do Math Anymore

An anonymous reader shares a report: For the past several years, America has been using its young people as lab rats in a sweeping, if not exactly thought-out, education experiment. Schools across the country have been lowering standards and removing penalties for failure. The results are coming into focus. Five years ago, about 30 incoming freshmen at UC San Diego arrived with math skills below high-school level. Now, according to a recent report from UC San Diego faculty and administrators, that number is more than 900 -- and most of those students don't fully meet middle-school math standards. Many students struggle with fractions and simple algebra problems. Last year, the university, which admits fewer than 30 percent of undergraduate applicants, launched a remedial-math course that focuses entirely on concepts taught in elementary and middle school. (According to the report, more than 60 percent of students who took the previous version of the course couldn't divide a fraction by two.) One of the course's tutors noted that students faced more issues with "logical thinking" than with math facts per se. They didn't know how to begin solving word problems. The university's problems are extreme, but they are not unique. Over the past five years, all of the other University of California campuses, including UC Berkeley and UCLA, have seen the number of first-years who are unprepared for precalculus double or triple. George Mason University, in Virginia, revamped its remedial-math summer program in 2023 after students began arriving at their calculus course unable to do algebra, the math-department chair, Maria Emelianenko, told me. "We call it quantitative literacy, just knowing which fraction is larger or smaller, that the slope is positive when it is going up," Janine Wilson, the chair of the undergraduate economics program at UC Davis, told me. "Things like that are just kind of in our bones when we are college ready. We are just seeing many folks without that capability." Part of what's happening here is that as more students choose STEM majors, more of them are being funneled into introductory math courses during their freshman year. But the national trend is very clear: America's students are getting much worse at math. The decline started about a decade ago and sharply accelerated during the coronavirus pandemic. The average eighth grader's math skills, which rose steadily from 1990 to 2013, are now a full school year behind where they were in 2013, according to the National Assessment of Educational Progress, the gold standard for tracking academic achievement. Students in the bottom tenth percentile have fallen even further behind. Only the top 10 percent have recovered to 2013 levels.

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Verizon Cutting More Than 13,000 Jobs As It Restructures

An anonymous reader writes: U.S. wireless carrier Verizon said Thursday it will cut more than 13,000 jobs in its largest single layoff as it works to shrink costs and restructure operations. Verizon also said it plans to convert 179 corporate-owned retail stores into franchised operations and close one store. Verizon's new CEO, Dan Schulman, said in a note to employees the company would reduce its workforce by more than 13,000 employees across the organization, and significantly reduce outsourced and other outside labor expenses. Related: Delayed September report shows U.S. added 119,000 jobs, more than expected; unemployment rate at 4.4%

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Linux 6.19 Slated To Land "mm/cid" Rewrite That Has Very Positive Performance Potential

A set of Linux kernel patches posted back in October for rewriting the kernel's memory-mapped concurrency ID code for some nice performance wins looks like it will land for Linux 6.19. This is the code that prominent Intel engineer Thomas Gleixner found to yield up to an 18% improvement for the PostgreSQL database. My testing of this "mm/cid" code has also shown some nice performance wins too...
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La Cour des comptes pousse l’État à continuer ses investissements dans l’IA

IA des sous pour l'IA
La Cour des comptes pousse l’État à continuer ses investissements dans l’IA

Dans un rapport, la Cour des comptes analyse la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle en place depuis 2018. Elle incite l’État français à ne pas « baisser la garde » et au contraire à amplifier sa politique concernant la recherche. Elle l’exhorte aussi à « renforcer les capacités de calcul » avec des partenariats public-privé d’ampleur et amplifier les transferts vers l’industrie.

Tout en reconnaissant que « la prise de risque [en matière d’investissement] est élevée, la rentabilité des investissements inégale, de même que le rapport entre la valorisation de certaines entreprises de l’IA sur le marché et les revenus générés ou espérés, faisant craindre des effets de bulle qui pourraient conduire à des ajustements d’ampleur, y compris en Europe, dans les prochains mois », la Cour des comptes incite l’État à amplifier la stratégie nationale pour l’IA (SNIA).

La juridiction administrative a rendu son rapport [PDF] mercredi 19 novembre sur cette stratégie. Celui-ci analyse les deux premières phases (2018 - 2022 et 2022 - 2025).

Pour la troisième phase (2025 - 2030), elle affirme que pour « réussir le changement d’échelle qu’exige la révolution de l’intelligence artificielle », l’État doit :

  • « renforcer le pilotage interministériel de la politique publique de l’IA, avec en particulier la constitution d’un véritable secrétariat général à l’IA rattaché au Premier ministre ;
  • mieux intégrer les enjeux de soutenabilité des finances publiques et d’efficacité de la politique de l’IA ;
  • procéder à une évaluation approfondie des résultats des précédentes phases de la stratégie nationale et s’inspirer des meilleures pratiques à l’étranger ;
  • mieux s’articuler avec l’échelon européen ;
  • mieux mobiliser les territoires ;
  • redéfinir le partage des rôles avec le secteur privé ».

Elle incite l’État à ne pas « baisser la garde » et à « renforcer les capacités de calcul » avec des partenariats public-privé d’ampleur et amplifier les transferts vers l’industrie.

Même si la Cour des comptes considère que cette stratégie a « remporté de premiers succès », elle estime que ses deux premières phases « présentent des angles morts dans plusieurs domaines essentiels […] notamment dans des chantiers qui demandent d’impliquer un cercle large d’acteurs et de faire le lien avec d’autres politiques publiques ».

Une première phase trop axée sur la recherche pour la Cour

Dans la première phase de cette stratégie (2018 - 2022), la Cour souligne que l’État a investi 1,3 milliard d’euros (contre 1,5 milliard programmés) en ne couvrant qu’une partie des enjeux tout en la faisant reposer « sur une gouvernance complexe et un suivi budgétaire lacunaire ».

Elle reproche à l’exécutif de ne s’être concentré, dans cette phase, que sur la partie recherche, en oubliant la formation supérieure en IA, l’ouverture des données, l’accompagnement des secteurs économiques prioritaires fortement impactés par l’IA, et l’encadrement éthique de l’IA qui étaient tout autant cité dans le rapport de la mission confiée au mathématicien Cédric Villani rendu en mars 2018.

Elle reconnait « les succès du volet « recherche en IA », appréciés avec un recul supplémentaire de deux années ». Néanmoins, elle pointe « le recours par l’État à une succession d’appels à projets ou à manifestation d’intérêt, pour des financements ponctuels avec un horizon de vie limité », ce qui « présente le risque d’accroître la fragmentation au sein de la recherche, au détriment de la cohérence d’ensemble, de la création de masses critiques et de stratégies plus structurelles permettant la coordination, la complémentarité et la responsabilisation des acteurs dans la durée ». Elle regrette aussi que le volet « formation supérieure » n’ait pas été mis en œuvre.

« Dans les autres domaines couverts par la SNIA – la défense et la sécurité, la transformation de l’action publique et la diffusion de l’intelligence artificielle dans l’économie – les avancées ont été moins nettes », déplore-t-elle.

Pas assez de dépenses pour soutenir la demande des entreprises dans la seconde phase

Pour la deuxième phase, « au total, l’État aura programmé 1,1 Md€ sur la période 2023 - 2025, soit un niveau inférieur d’un tiers à ce qui avait été initialement annoncé, et la lenteur du démarrage de la plupart des dispositifs s’est traduite par un faible niveau de consommation des crédits (35 % au 30 juin 2025) », assène la Cour.

Mais elle souligne que « les premiers résultats de cette deuxième phase commencent à se dessiner dans plusieurs directions. Bien qu’il soit encore tôt pour en apprécier pleinement les effets, les initiatives prises pour renforcer la structuration et l’excellence de la recherche et de la formation supérieure en IA produisent de premiers résultats et la place de la France sur ce volet progresse ». Elle ajoute que « efforts sur les infrastructures de calcul se sont poursuivis ».

La Cour reproche à l’exécutif d’avoir « très peu utilisé le levier de la commande publique pour favoriser l’adoption de l’IA dans la sphère publique ». Elle vise « en particulier » la Dinum (auditée en 2024) qui a, selon elle, « privilégié les développements internes avec le risque que les solutions proposées ne soient pas toujours performantes comparativement à l’offre disponible sur le marché, notamment chez les éditeurs logiciels français ».

Elle pousse aussi l’exécutif à dépenser plus sur le sujet de l’IA. « Plusieurs domaines non moins essentiels ont été laissés de côté », estime-t-elle. « L’enjeu de la massification et de l’accompagnement de la diffusion de l’intelligence artificielle au-delà du cercle des spécialistes – entreprises, administrations publiques, étudiants, citoyens – a jusqu’ici trop peu retenu l’attention, alors qu’il était au cœur des ambitions affichées par cette phase de la SNIA et que les années 2023 - 2025 étaient critiques en la matière », précise l’institution. « Ainsi, la priorité que constitue le soutien à la demande des entreprises en solutions d’IA n’a bénéficié que de dispositifs très modestes, et l’accélération et la massification escomptées de la diffusion de l’intelligence artificielle dans l’économie n’a pas eu lieu », ajoute-t-elle encore.

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☕️ Référencement et marketing : Adobe veut s’offrir Semrush pour 1,9 milliard de dollars

Adobe a formulé mercredi une offre de rachat portant sur son compatriote Semrush, également coté à la bourse de New York, pour un montant de 1,9 milliard de dollars, soit une prime de près de 80 % par rapport au cours précédent l’annonce. Cette opération de croissance externe est présentée comme le prolongement stratégique des développements déjà réalisés par Adobe en direction de l’IA à des fins marketing.

Bien connu des spécialistes du SEO (Search Engine Optimization), Semrush édite pour mémoire une suite d’outils dédiés au référencement et à la visibilité des marques sur Internet, et c’est précisément la question de la visibilité des marques au sein des outils d’intelligence artificielle générative qui semble motiver l’opération. En analogie avec le SEO, un acronyme marketing a déjà émergé pour qualifier cette problématique : GEO, pour Generative Engine Optimization.

Logos d’Adobe et de Semrush – crédit Adobe

« La visibilité des marques est en pleine mutation grâce à l’IA générative, et celles qui ne saisissent pas cette nouvelle opportunité risquent de perdre en pertinence et en chiffre d’affaires, déclare Anil Chakravarthy, président de la division Expérience numérique d’Adobe, dans un communiqué. Avec Semrush, nous offrons aux marketeurs la possibilité d’exploiter la géolocalisation comme un nouveau canal de croissance, au même titre que le SEO, pour une visibilité accrue, un engagement client renforcé et des conversions optimisées au sein de l’écosystème. »

Semrush devrait logiquement s’interfacer avec les différents outils marketing d’Adobe, qu’il s’agisse de son système de gestion de contenus numériques (AEM), ou de sa nouvelle offre d’agents conversationnels Adobe Brand Concierge.

L’acquisition a déjà fait l’objet d’une validation de la part du conseil d’administration de Semrush. Adobe indique avoir ainsi déjà recueilli l’approbation de l’équivalent de 75 % des droits de vote combinés de l’actionnariat de sa cible.

Début novembre, lors de la présentation de ses résultats financiers pour le troisième trimestre, Semrush indiquait tabler, pour l’ensemble de son exercice 2025, sur un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 445 millions de dollars, en croissance de 18 % sur un an, principalement grâce à l’appétit de ses clients pour l’IA générative.

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La Cour des comptes pousse l’État à continuer ses investissements dans l’IA

IA des sous pour l'IA
La Cour des comptes pousse l’État à continuer ses investissements dans l’IA

Dans un rapport, la Cour des comptes analyse la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle en place depuis 2018. Elle incite l’État français à ne pas « baisser la garde » et au contraire à amplifier sa politique concernant la recherche. Elle l’exhorte aussi à « renforcer les capacités de calcul » avec des partenariats public-privé d’ampleur et amplifier les transferts vers l’industrie.

Tout en reconnaissant que « la prise de risque [en matière d’investissement] est élevée, la rentabilité des investissements inégale, de même que le rapport entre la valorisation de certaines entreprises de l’IA sur le marché et les revenus générés ou espérés, faisant craindre des effets de bulle qui pourraient conduire à des ajustements d’ampleur, y compris en Europe, dans les prochains mois », la Cour des comptes incite l’État à amplifier la stratégie nationale pour l’IA (SNIA).

La juridiction administrative a rendu son rapport [PDF] mercredi 19 novembre sur cette stratégie. Celui-ci analyse les deux premières phases (2018 - 2022 et 2022 - 2025).

Pour la troisième phase (2025 - 2030), elle affirme que pour « réussir le changement d’échelle qu’exige la révolution de l’intelligence artificielle », l’État doit :

  • « renforcer le pilotage interministériel de la politique publique de l’IA, avec en particulier la constitution d’un véritable secrétariat général à l’IA rattaché au Premier ministre ;
  • mieux intégrer les enjeux de soutenabilité des finances publiques et d’efficacité de la politique de l’IA ;
  • procéder à une évaluation approfondie des résultats des précédentes phases de la stratégie nationale et s’inspirer des meilleures pratiques à l’étranger ;
  • mieux s’articuler avec l’échelon européen ;
  • mieux mobiliser les territoires ;
  • redéfinir le partage des rôles avec le secteur privé ».

Elle incite l’État à ne pas « baisser la garde » et à « renforcer les capacités de calcul » avec des partenariats public-privé d’ampleur et amplifier les transferts vers l’industrie.

Même si la Cour des comptes considère que cette stratégie a « remporté de premiers succès », elle estime que ses deux premières phases « présentent des angles morts dans plusieurs domaines essentiels […] notamment dans des chantiers qui demandent d’impliquer un cercle large d’acteurs et de faire le lien avec d’autres politiques publiques ».

Une première phase trop axée sur la recherche pour la Cour

Dans la première phase de cette stratégie (2018 - 2022), la Cour souligne que l’État a investi 1,3 milliard d’euros (contre 1,5 milliard programmés) en ne couvrant qu’une partie des enjeux tout en la faisant reposer « sur une gouvernance complexe et un suivi budgétaire lacunaire ».

Elle reproche à l’exécutif de ne s’être concentré, dans cette phase, que sur la partie recherche, en oubliant la formation supérieure en IA, l’ouverture des données, l’accompagnement des secteurs économiques prioritaires fortement impactés par l’IA, et l’encadrement éthique de l’IA qui étaient tout autant cité dans le rapport de la mission confiée au mathématicien Cédric Villani rendu en mars 2018.

Elle reconnait « les succès du volet « recherche en IA », appréciés avec un recul supplémentaire de deux années ». Néanmoins, elle pointe « le recours par l’État à une succession d’appels à projets ou à manifestation d’intérêt, pour des financements ponctuels avec un horizon de vie limité », ce qui « présente le risque d’accroître la fragmentation au sein de la recherche, au détriment de la cohérence d’ensemble, de la création de masses critiques et de stratégies plus structurelles permettant la coordination, la complémentarité et la responsabilisation des acteurs dans la durée ». Elle regrette aussi que le volet « formation supérieure » n’ait pas été mis en œuvre.

« Dans les autres domaines couverts par la SNIA – la défense et la sécurité, la transformation de l’action publique et la diffusion de l’intelligence artificielle dans l’économie – les avancées ont été moins nettes », déplore-t-elle.

Pas assez de dépenses pour soutenir la demande des entreprises dans la seconde phase

Pour la deuxième phase, « au total, l’État aura programmé 1,1 Md€ sur la période 2023 - 2025, soit un niveau inférieur d’un tiers à ce qui avait été initialement annoncé, et la lenteur du démarrage de la plupart des dispositifs s’est traduite par un faible niveau de consommation des crédits (35 % au 30 juin 2025) », assène la Cour.

Mais elle souligne que « les premiers résultats de cette deuxième phase commencent à se dessiner dans plusieurs directions. Bien qu’il soit encore tôt pour en apprécier pleinement les effets, les initiatives prises pour renforcer la structuration et l’excellence de la recherche et de la formation supérieure en IA produisent de premiers résultats et la place de la France sur ce volet progresse ». Elle ajoute que « efforts sur les infrastructures de calcul se sont poursuivis ».

La Cour reproche à l’exécutif d’avoir « très peu utilisé le levier de la commande publique pour favoriser l’adoption de l’IA dans la sphère publique ». Elle vise « en particulier » la Dinum (auditée en 2024) qui a, selon elle, « privilégié les développements internes avec le risque que les solutions proposées ne soient pas toujours performantes comparativement à l’offre disponible sur le marché, notamment chez les éditeurs logiciels français ».

Elle pousse aussi l’exécutif à dépenser plus sur le sujet de l’IA. « Plusieurs domaines non moins essentiels ont été laissés de côté », estime-t-elle. « L’enjeu de la massification et de l’accompagnement de la diffusion de l’intelligence artificielle au-delà du cercle des spécialistes – entreprises, administrations publiques, étudiants, citoyens – a jusqu’ici trop peu retenu l’attention, alors qu’il était au cœur des ambitions affichées par cette phase de la SNIA et que les années 2023 - 2025 étaient critiques en la matière », précise l’institution. « Ainsi, la priorité que constitue le soutien à la demande des entreprises en solutions d’IA n’a bénéficié que de dispositifs très modestes, et l’accélération et la massification escomptées de la diffusion de l’intelligence artificielle dans l’économie n’a pas eu lieu », ajoute-t-elle encore.

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☕️ Référencement et marketing : Adobe veut s’offrir Semrush pour 1,9 milliard de dollars

Adobe a formulé mercredi une offre de rachat portant sur son compatriote Semrush, également coté à la bourse de New York, pour un montant de 1,9 milliard de dollars, soit une prime de près de 80 % par rapport au cours précédent l’annonce. Cette opération de croissance externe est présentée comme le prolongement stratégique des développements déjà réalisés par Adobe en direction de l’IA à des fins marketing.

Bien connu des spécialistes du SEO (Search Engine Optimization), Semrush édite pour mémoire une suite d’outils dédiés au référencement et à la visibilité des marques sur Internet, et c’est précisément la question de la visibilité des marques au sein des outils d’intelligence artificielle générative qui semble motiver l’opération. En analogie avec le SEO, un acronyme marketing a déjà émergé pour qualifier cette problématique : GEO, pour Generative Engine Optimization.

Logos d’Adobe et de Semrush – crédit Adobe

« La visibilité des marques est en pleine mutation grâce à l’IA générative, et celles qui ne saisissent pas cette nouvelle opportunité risquent de perdre en pertinence et en chiffre d’affaires, déclare Anil Chakravarthy, président de la division Expérience numérique d’Adobe, dans un communiqué. Avec Semrush, nous offrons aux marketeurs la possibilité d’exploiter la géolocalisation comme un nouveau canal de croissance, au même titre que le SEO, pour une visibilité accrue, un engagement client renforcé et des conversions optimisées au sein de l’écosystème. »

Semrush devrait logiquement s’interfacer avec les différents outils marketing d’Adobe, qu’il s’agisse de son système de gestion de contenus numériques (AEM), ou de sa nouvelle offre d’agents conversationnels Adobe Brand Concierge.

L’acquisition a déjà fait l’objet d’une validation de la part du conseil d’administration de Semrush. Adobe indique avoir ainsi déjà recueilli l’approbation de l’équivalent de 75 % des droits de vote combinés de l’actionnariat de sa cible.

Début novembre, lors de la présentation de ses résultats financiers pour le troisième trimestre, Semrush indiquait tabler, pour l’ensemble de son exercice 2025, sur un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 445 millions de dollars, en croissance de 18 % sur un an, principalement grâce à l’appétit de ses clients pour l’IA générative.

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[Bon plan] Carte mère GIGABYTE B850M AORUS ELITE WIFI6E ICE à 149,99€

Nous ne vous proposons pas souvent de Bons plans sur les cartes mères sur H&Co pour une raison assez simple et complexe à la fois : il y a tellement de modèles que nous ne voulons pas prendre le risque de vous conseiller un modèle "pas si bien que cela pour son prix". Nous cherchons donc vraimen...

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Microsoft Exec Asks: Why Aren't More People Impressed With AI?

An anonymous reader shares a report: A Microsoft executive is questioning why more people aren't impressed with AI, a week after the company touted the evolution of Windows into an "agentic OS," which immediately triggered backlash. "Jeez there so many cynics! It cracks me up when I hear people call AI underwhelming," tweeted Mustafa Suleyman, the CEO for Microsoft's AI group. Suleyman added that he grew up playing the old-school 2D Snake game on a Nokia phone. "The fact that people are unimpressed that we can have a fluent conversation with a super smart AI that can generate any image/video is mindblowing to me," he wrote.

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Test Logitech A20 X : Un G522 en mieux ?

Après le récent test du G522 de chez Logitech, nous nous attaquons ce jour au test du A20 X. La comparaison entre les deux casques va être immédiate : il s’agit du même, trait pour trait, avec les mêmes caractéristiques techniques (design, poids, électronique) … Sauf que le A20 X est commercialisé à sa sortie à 199€, contre 169€ pour le très convaincant G522. Alors, elle est où l’arnaque ? Il n’y en a pas. Le A20 X a un élément en plus qui explique la différence : il est doté d’un récepteur sans-fil double entrée, permettant de switcher entre deux sources en USB : PC, Xbox ou autres (Nintendo Switch par exemple). Bref, un seul casque pour deux dispositifs, en tout cas en wireless 2.4 GHz, sans compter le Bluetooth à côté. On vous raconte tout dans notre test !
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[Bon plan] GeForce RTX 5070 Ti à 764,99€ et RTX 5080 à 984,99€

Ce ne sont pas des prix à se décrocher la mâchoire, mais nous vous les proposons car ce sont tout de même les plus bas que nous avons pu jusqu'à présent en France d'une part, avec la possibilité en plus de se faire livrer gratuitement en point retrait pour ne pas payer davantage au final. Alors qu'o...

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Who is OpenAI's Auditor?

OpenAI won't say who audits its books. The company, which projects to hit an ARR of $20 billion this year and is valued at $500 billion, has committed to spending about $1.4 trillion on data centers over the next decade. It accounts for roughly two-thirds of unfulfilled contracts at Oracle and two-fifths at CoreWeave. Microsoft alone holds around $375 billion in unfulfilled contracts with OpenAI. Reuters reported the company may target a $1 trillion valuation for a potential IPO in coming years. Most companies at this scale use one of the Big Four accounting firms: Deloitte, EY, KPMG or PwC. OpenAI declined to comment to Financial Times. A person close to the organization told the publication the company has "an industry standard audit with one of the Big Four firms." The company's latest Form 990 filing lists Fontanello, Duffield, & Otake -- a small San Francisco accountancy firm -- as the paid preparer. The form does say an independent accountant audited the statements. Michael Burry, last night: "Can anyone name [OpenAI's] auditor?"

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Le Flexispot E7 Flow, rapide, stable et bien rangé !

Cela fait quelques années que les bureaux assis-debout sont en vogue et que nous en voyons de plus en plus dans les espaces productifs et pour cause : la sédentarité est un aspect problématique du travail moderne. Nous nous retrouvons donc aujourd’hui pour le test du Flexispot E7 Flow, dernière sortie en date de la série de bureaux ergonomiques E7. Design à deux pieds en C, nouveaux moteurs allant jusqu’à 50 mm/s, 180 kg de charge maximale, montage très aisé, options de câble management incluses, hauteur maximale de 128,5 cm, design épuré : cet E7 Flow est très complet. L’addition est de 799 €, plateau inclus. Nous ne sommes pas sur un prix entrée de gamme. C’est 200 € de plus qu’un E7 classique avec un plateau, mais avec de bien meilleurs moteurs et de belles options de câble management, ce qui, selon nous, justifie un prix plus élevé (d’autant plus que les produits Flexispot sont presque toujours en promotion). Cet E7 Flow arbore un vrai aspect tout-en-un qui n’est pas pour nous déplaire, avec une certaine attention au détail. Notre regret principal sera de ne pas avoir plus d’options de personnalisation, en plus de ne pas avoir la possibilité de l’acheter sans plateau pour pouvoir y mettre son propre plateau. Décortiquons tout cela dans notre test !
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[Bon plan] Les SSD Samsung 990 PRO 1To, 2To et 4To tous à très bons prix

Les prix que nous allons vous présenter dans ce Bon plan ne sont pas forcément "extraordinaires", mais il n'en demeurent pas moins excellents et sur l'un des SSD (peut-être même "le" SSD) les plus populaires et surtout les plus performants jamais vu à la norme PCIe 4.0 : le Samsung 990 PRO. Alors qu...

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NVIDIA s'offre son plus gros trimestre financier, la bulle IA est encore loin d'exploser !

NVIDIA va bien, très bien même, malgré les feuilletons liés à l'hyperactivité de Trump et des Chinois, tantôt ses "amis", tantôt ses "ennemis". En tout cas, pour le 3e trimestre de l'année fiscale 2026 (on parle d'année fiscale liée à la création de l'entreprise et pas d'année calendaire), la firme...

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