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Longévité : Apple explique certains choix de conception et fait des promesses

Tout est parfait, mais...
iPhone 15

Dans un rare exercice de communication, Apple a tenu à s’expliquer sur ses choix en matière de conception des produits. L’entreprise revient, dans un document intitulé « Longevity, by Design », sur la durabilité de ses produits et les compromis qu’elle fait parfois. Le document contient également une série de mesures, prévues plus tard dans l’année, pour simplifier la réparation.

Face à une volonté politique croissante de faire rentrer de grandes entreprises dans le « droit chemin », que ce soit en Europe ou aux États-Unis, Apple multiplie les actions. On l’a notamment vu avec le DMA, face auquel la firme de Cupertino tantôt se plaint, tantôt assouplit ses règles. On le voit aussi outre-Atlantique. Des États comme le Colorado et l’Oregon ont promulgué des lois pour simplifier la réparation, en interdisant le blocage des pièces de remplacement par des vérifications logicielles.

C’est dans ce contexte, et alors qu’Apple vient d’étendre ses outils de diagnostics à l’Europe, que le document « Longevity, by Design » a été publié. À qui s’adresse-t-il ? On serait tenté de répondre : « à la clientèle intéressée par ce genre d’information ». Mais ce qui s’apparente davantage à un livre blanc (d’une vingtaine de pages) vise aussi les décideurs politiques, en expliquant le bienfondé de la démarche. Car, selon Apple, la réparation en elle-même ne représente pas l’alpha et l’oméga de la longévité des produits.

Un équilibre entre réparation et fiabilité

L’un des points importants abordés par le document est la manière dont les ingénieurs choisissent de privilégier un aspect en particulier. Apple affirme qu’elle « domine le secteur en matière de longévité » face aux smartphones Android. L’iPhone préserverait d’ailleurs 40 % de sa valeur en plus, la différence se faisant plus sensible avec le temps.

Comment ? Par les choix de conception dans les iPhone. L’entreprise explique qu’une mesure peut ainsi être prise pour améliorer la longévité, au détriment de la capacité pure à la réparation. Elle donne un exemple : les iPhone 7 et 7 Plus, disposant d’une protection contre les infiltrations de liquide, ont permis de réduire de 75 % les taux de réparation. En revanche, la protection impliquait de sceller certaines zones, rendant plus complexe la réparation, via l’ajout d’adhésifs et de joints.

Des choix qui ont conduit, selon Apple, à une baisse de 38 % des actes de réparation entre 2015 et 2022 sur ses produits, et plus spécifiquement de 44 % sur les iPhone. En conséquence, Apple évalue à « plusieurs centaines de millions » le nombre d’iPhone ayant plus de cinq ans.

« La réparabilité est un élément essentiel de la longévité, mais l’optimisation de la réparabilité seule peut ne pas donner le meilleur résultat pour nos clients ou pour l’environnement ». En d’autres termes, Apple préfèrerait envoyer le moins possible les clients dans les boutiques pour réparation, plutôt que de faciliter la réparation et avoir une conception moins robuste.

Port de charge, une étude de cas

Le port de charge est cité en exemple dans le document. Pourquoi l’aborder ? Pour justifier que toutes les pièces le composant sont assemblées en un seul bloc.

« Le port de charge de l’iPhone fait partie d’un module à la grande longévité, qui comprend des microphones et d’autres composants qui peuvent être réparés dans leur ensemble, mais qui nécessitent rarement un remplacement. Rendre le port de charge remplaçable individuellement nécessiterait des composants supplémentaires, y compris son propre circuit imprimé flexible, son connecteur et ses fixations, ce qui augmenterait les émissions de carbone nécessaires à la fabrication de chaque appareil », affirme Apple, qui prend un angle d’attaque environnemental dans son argumentation.

Pour l’entreprise, la conception et la réparabilité d’une zone sont à relier aux taux de panne. « L’augmentation des émissions de carbone liées à la fabrication ne se justifie que si le port de charge doit être remplacé dans au moins 10 % des appareils. En fait, le taux de service réel était inférieur à 0,1 %, ce qui signifie que l’approche actuelle d’Apple en matière de conception produit moins d’émissions de carbone pendant la durée de vie de l’appareil », est certaine l’entreprise.

Il faut cependant noter que ce taux de 0,1 % n’a vraisemblablement pu être obtenu que par les boutiques officielles et le réseau CSSA (Centre De Services Agréé Apple) comprenant les enseignées agréées. Les réparations dans la myriade d’autres boutiques « non officielles » ne peuvent avoir été prises en compte. Il aurait fallu pour cela qu’elle interroge la plupart d’entre elles, trop nombreuses pour que l’opération soit rentable.

Appariement : ça coince

L’approche décrite par Apple laisse penser que tout est parfait en l’état. Ce n’est pas le cas. Preuve en est que l’entreprise elle-même met en avant les améliorations successives avec les nouveaux modèles. L’iPhone 14 avait, par exemple, inauguré une vitre arrière pouvant se remplacer beaucoup plus facilement. Et, si vous vous souvenez, iFixit lui avait même donné un 7/10 encourageant. Avant de se raviser. Une nouvelle grille d’évaluation avait été mise en place, à travers laquelle l’iPhone 14 n’obtenait plus que 4/10. Note à laquelle se maintient l’iPhone 15 actuel, dans toutes ses déclinaisons.

« Nous ne désactiverons pas activement [à distance, ndlr] une pièce tierce conçue pour être fabriquée selon les mêmes spécifications que nos produits, à moins que cela n’ait un impact sur la sécurité et la confidentialité des clients, ce qui est actuellement limité aux pièces biométriques », assure Apple. C’est donc valable pour tout ce qui touche de près ou de loin à Touch ID et Face ID. Et pas seulement, puisque les lasers sont, eux aussi, concernés (LiDAR).

Le constructeur assure qu’il n’existe aujourd’hui qu’un seul scénario dans lequel une pièce sera désactivée : si un capteur Touch ID ou Face ID tiers est installé. L’entreprise insiste sur le danger trop grand de laisser de tels composants être installés, puisque des acteurs malveillants pourraient en profiter pour contourner des protections.

Les autres pièces fonctionneront, avec une notification unique au premier redémarrage. Et de préciser que la moindre réparation d’un composant majeur sur un iPhone entraine l’apparition d’une section « Pièces et historique des réparations » dans les réglages de l’appareil. Les pièces authentiques et ayant fait l’objet d’un étalonnage réussi seront indiquées comme telles. S’il s’agit de pièces tierces, elles seront affublées d’une étiquette « Pièce inconnue ».

Tout va très bien, mais des aménagements sont prévus

Droite dans ses bottes, Apple explique donc sur une vingtaine de pages le bienfondé de son approche. Le document ne manque pas d’intérêt : les explications d’un constructeur sur ses choix de conception sont assez rares et recèlent des éléments importants.

L’entreprise n’a cependant pas la conscience tranquille. Plus on avance dans le document, plus elle répète qu’elle souhaite avant tout protéger la sécurité et la vie privée de sa clientèle. Elle évoque par une étude réalisée l’année dernière par UL Solutions sur des dizaines de batteries lithium-ion de fabricants tiers. Résultats : 88 % d’entre elles auraient pris feu dans un test ou un autre. Une manière bien sûr pour la Pomme de rappeler qu’il vaut mieux acheter des pièces authentiques.

Et pourtant, elle profite du document pour annoncer plusieurs mesures importantes, toutes liées aux réparations avec des pièces tierces. Ainsi, la fonction True Tone, qui équilibre les couleurs de l’écran en fonction de ce que perçoivent les capteurs de lumière, sera étendue aux écrans tiers « au mieux de leurs performances ». Les batteries tierces feront remonter des statistiques, visibles dans Réglages, comme la capacité maximale et le nombre de cycles. Apple précise cependant qu’elle ne sera pas en mesure de garantir que ces informations seront précises ou même exactes.

« Nous rendrons les pièces Apple usagées – prélevées sur un produit existant et installées sur un autre appareil lors d’une réparation – aussi faciles à utiliser que les pièces Apple neuves pour la réparation de certains produits », indique également Apple. Enfin, les pièces du programme de réparation en libre-service d’Apple ne nécessiteront plus le numéro de série de l’appareil pour « la plupart des réparations ».

Toutes ces mesures doivent prendre effet « plus tard dans l’année ». Il est probable qu’Apple attende l’arrivée de ses nouvelles plateformes, tout particulièrement iOS 18, pour prendre en compte ces changements. Des annonces qui, encore une fois, semblent bien plus taillées pour les décideurs politiques que pour la clientèle.

Longévité : Apple explique certains choix de conception et fait des promesses

Tout est parfait, mais...
iPhone 15

Dans un rare exercice de communication, Apple a tenu à s’expliquer sur ses choix en matière de conception des produits. L’entreprise revient, dans un document intitulé « Longevity, by Design », sur la durabilité de ses produits et les compromis qu’elle fait parfois. Le document contient également une série de mesures, prévues plus tard dans l’année, pour simplifier la réparation.

Face à une volonté politique croissante de faire rentrer de grandes entreprises dans le « droit chemin », que ce soit en Europe ou aux États-Unis, Apple multiplie les actions. On l’a notamment vu avec le DMA, face auquel la firme de Cupertino tantôt se plaint, tantôt assouplit ses règles. On le voit aussi outre-Atlantique. Des États comme le Colorado et l’Oregon ont promulgué des lois pour simplifier la réparation, en interdisant le blocage des pièces de remplacement par des vérifications logicielles.

C’est dans ce contexte, et alors qu’Apple vient d’étendre ses outils de diagnostics à l’Europe, que le document « Longevity, by Design » a été publié. À qui s’adresse-t-il ? On serait tenté de répondre : « à la clientèle intéressée par ce genre d’information ». Mais ce qui s’apparente davantage à un livre blanc (d’une vingtaine de pages) vise aussi les décideurs politiques, en expliquant le bienfondé de la démarche. Car, selon Apple, la réparation en elle-même ne représente pas l’alpha et l’oméga de la longévité des produits.

Un équilibre entre réparation et fiabilité

L’un des points importants abordés par le document est la manière dont les ingénieurs choisissent de privilégier un aspect en particulier. Apple affirme qu’elle « domine le secteur en matière de longévité » face aux smartphones Android. L’iPhone préserverait d’ailleurs 40 % de sa valeur en plus, la différence se faisant plus sensible avec le temps.

Comment ? Par les choix de conception dans les iPhone. L’entreprise explique qu’une mesure peut ainsi être prise pour améliorer la longévité, au détriment de la capacité pure à la réparation. Elle donne un exemple : les iPhone 7 et 7 Plus, disposant d’une protection contre les infiltrations de liquide, ont permis de réduire de 75 % les taux de réparation. En revanche, la protection impliquait de sceller certaines zones, rendant plus complexe la réparation, via l’ajout d’adhésifs et de joints.

Des choix qui ont conduit, selon Apple, à une baisse de 38 % des actes de réparation entre 2015 et 2022 sur ses produits, et plus spécifiquement de 44 % sur les iPhone. En conséquence, Apple évalue à « plusieurs centaines de millions » le nombre d’iPhone ayant plus de cinq ans.

« La réparabilité est un élément essentiel de la longévité, mais l’optimisation de la réparabilité seule peut ne pas donner le meilleur résultat pour nos clients ou pour l’environnement ». En d’autres termes, Apple préfèrerait envoyer le moins possible les clients dans les boutiques pour réparation, plutôt que de faciliter la réparation et avoir une conception moins robuste.

Port de charge, une étude de cas

Le port de charge est cité en exemple dans le document. Pourquoi l’aborder ? Pour justifier que toutes les pièces le composant sont assemblées en un seul bloc.

« Le port de charge de l’iPhone fait partie d’un module à la grande longévité, qui comprend des microphones et d’autres composants qui peuvent être réparés dans leur ensemble, mais qui nécessitent rarement un remplacement. Rendre le port de charge remplaçable individuellement nécessiterait des composants supplémentaires, y compris son propre circuit imprimé flexible, son connecteur et ses fixations, ce qui augmenterait les émissions de carbone nécessaires à la fabrication de chaque appareil », affirme Apple, qui prend un angle d’attaque environnemental dans son argumentation.

Pour l’entreprise, la conception et la réparabilité d’une zone sont à relier aux taux de panne. « L’augmentation des émissions de carbone liées à la fabrication ne se justifie que si le port de charge doit être remplacé dans au moins 10 % des appareils. En fait, le taux de service réel était inférieur à 0,1 %, ce qui signifie que l’approche actuelle d’Apple en matière de conception produit moins d’émissions de carbone pendant la durée de vie de l’appareil », est certaine l’entreprise.

Il faut cependant noter que ce taux de 0,1 % n’a vraisemblablement pu être obtenu que par les boutiques officielles et le réseau CSSA (Centre De Services Agréé Apple) comprenant les enseignées agréées. Les réparations dans la myriade d’autres boutiques « non officielles » ne peuvent avoir été prises en compte. Il aurait fallu pour cela qu’elle interroge la plupart d’entre elles, trop nombreuses pour que l’opération soit rentable.

Appariement : ça coince

L’approche décrite par Apple laisse penser que tout est parfait en l’état. Ce n’est pas le cas. Preuve en est que l’entreprise elle-même met en avant les améliorations successives avec les nouveaux modèles. L’iPhone 14 avait, par exemple, inauguré une vitre arrière pouvant se remplacer beaucoup plus facilement. Et, si vous vous souvenez, iFixit lui avait même donné un 7/10 encourageant. Avant de se raviser. Une nouvelle grille d’évaluation avait été mise en place, à travers laquelle l’iPhone 14 n’obtenait plus que 4/10. Note à laquelle se maintient l’iPhone 15 actuel, dans toutes ses déclinaisons.

« Nous ne désactiverons pas activement [à distance, ndlr] une pièce tierce conçue pour être fabriquée selon les mêmes spécifications que nos produits, à moins que cela n’ait un impact sur la sécurité et la confidentialité des clients, ce qui est actuellement limité aux pièces biométriques », assure Apple. C’est donc valable pour tout ce qui touche de près ou de loin à Touch ID et Face ID. Et pas seulement, puisque les lasers sont, eux aussi, concernés (LiDAR).

Le constructeur assure qu’il n’existe aujourd’hui qu’un seul scénario dans lequel une pièce sera désactivée : si un capteur Touch ID ou Face ID tiers est installé. L’entreprise insiste sur le danger trop grand de laisser de tels composants être installés, puisque des acteurs malveillants pourraient en profiter pour contourner des protections.

Les autres pièces fonctionneront, avec une notification unique au premier redémarrage. Et de préciser que la moindre réparation d’un composant majeur sur un iPhone entraine l’apparition d’une section « Pièces et historique des réparations » dans les réglages de l’appareil. Les pièces authentiques et ayant fait l’objet d’un étalonnage réussi seront indiquées comme telles. S’il s’agit de pièces tierces, elles seront affublées d’une étiquette « Pièce inconnue ».

Tout va très bien, mais des aménagements sont prévus

Droite dans ses bottes, Apple explique donc sur une vingtaine de pages le bienfondé de son approche. Le document ne manque pas d’intérêt : les explications d’un constructeur sur ses choix de conception sont assez rares et recèlent des éléments importants.

L’entreprise n’a cependant pas la conscience tranquille. Plus on avance dans le document, plus elle répète qu’elle souhaite avant tout protéger la sécurité et la vie privée de sa clientèle. Elle évoque par une étude réalisée l’année dernière par UL Solutions sur des dizaines de batteries lithium-ion de fabricants tiers. Résultats : 88 % d’entre elles auraient pris feu dans un test ou un autre. Une manière bien sûr pour la Pomme de rappeler qu’il vaut mieux acheter des pièces authentiques.

Et pourtant, elle profite du document pour annoncer plusieurs mesures importantes, toutes liées aux réparations avec des pièces tierces. Ainsi, la fonction True Tone, qui équilibre les couleurs de l’écran en fonction de ce que perçoivent les capteurs de lumière, sera étendue aux écrans tiers « au mieux de leurs performances ». Les batteries tierces feront remonter des statistiques, visibles dans Réglages, comme la capacité maximale et le nombre de cycles. Apple précise cependant qu’elle ne sera pas en mesure de garantir que ces informations seront précises ou même exactes.

« Nous rendrons les pièces Apple usagées – prélevées sur un produit existant et installées sur un autre appareil lors d’une réparation – aussi faciles à utiliser que les pièces Apple neuves pour la réparation de certains produits », indique également Apple. Enfin, les pièces du programme de réparation en libre-service d’Apple ne nécessiteront plus le numéro de série de l’appareil pour « la plupart des réparations ».

Toutes ces mesures doivent prendre effet « plus tard dans l’année ». Il est probable qu’Apple attende l’arrivée de ses nouvelles plateformes, tout particulièrement iOS 18, pour prendre en compte ces changements. Des annonces qui, encore une fois, semblent bien plus taillées pour les décideurs politiques que pour la clientèle.

☕️ Microsoft retire une mise à jour faisant redémarrer en boucle Windows 11

Il y a deux jours, Microsoft a diffusé la mise à jour KB5039302 pour Windows 10 et 11. Contrairement aux mises à jour mensuelles (chaque deuxième mardi de chaque mois) dédiées à la sécurité, elle apportait plusieurs améliorations fonctionnelles pour Windows 11.

Le bouton permettant d’afficher rapidement le bureau est ainsi revenu par défaut. L’Explorateur de fichiers a gagné la capacité de créer des archives 7-Zip et TAR, le menu Partage reçoit une fonction Copier, le support de la norme Emoji passe à la version 15.1 (mouvements de tête, citron vert, phénix…) ainsi qu’un certain nombre de corrections de bugs.

Mais cette KB5039302 introduit un loup. Comme pointé par Neowin et confirmé par Microsoft dans la liste des problèmes connus pour les versions 22H2 et 23H2 de Windows 11, la nouvelle mise à jour peut entrainer des redémarrages en boucle chez certains utilisateurs.

« Ce problème est plus susceptible d’affecter les appareils utilisant des outils de machines virtuelles et des fonctions de virtualisation imbriquées, telles que CloudPC, DevBox, Azure Virtual Desktop. Nous enquêtons pour déterminer les conditions précises dans lesquelles ce problème peut se déclencher », indique Microsoft.

« Les utilisateurs de l’édition familiale de Windows sont moins susceptibles de rencontrer ce problème, car la virtualisation est moins répandue dans les environnements domestiques », ajoute l’entreprise. Elle a donc décidé de suspendre le déploiement de la mise à jour. Une nouvelle version sera proposée quand la cause du problème aura été déterminée.

Heureusement, cette mise à jour n’est pas déployée automatiquement, contrairement aux correctifs de sécurité. Pour l’obtenir, il faut avoir cliqué sur le bouton « Rechercher des mises à jour » dans Windows Update et activé le réglage « Recevez les dernières mises à jour dès qu’elles sont disponibles ».

☕️ Microsoft retire une mise à jour faisant redémarrer en boucle Windows 11

Il y a deux jours, Microsoft a diffusé la mise à jour KB5039302 pour Windows 10 et 11. Contrairement aux mises à jour mensuelles (chaque deuxième mardi de chaque mois) dédiées à la sécurité, elle apportait plusieurs améliorations fonctionnelles pour Windows 11.

Le bouton permettant d’afficher rapidement le bureau est ainsi revenu par défaut. L’Explorateur de fichiers a gagné la capacité de créer des archives 7-Zip et TAR, le menu Partage reçoit une fonction Copier, le support de la norme Emoji passe à la version 15.1 (mouvements de tête, citron vert, phénix…) ainsi qu’un certain nombre de corrections de bugs.

Mais cette KB5039302 introduit un loup. Comme pointé par Neowin et confirmé par Microsoft dans la liste des problèmes connus pour les versions 22H2 et 23H2 de Windows 11, la nouvelle mise à jour peut entrainer des redémarrages en boucle chez certains utilisateurs.

« Ce problème est plus susceptible d’affecter les appareils utilisant des outils de machines virtuelles et des fonctions de virtualisation imbriquées, telles que CloudPC, DevBox, Azure Virtual Desktop. Nous enquêtons pour déterminer les conditions précises dans lesquelles ce problème peut se déclencher », indique Microsoft.

« Les utilisateurs de l’édition familiale de Windows sont moins susceptibles de rencontrer ce problème, car la virtualisation est moins répandue dans les environnements domestiques », ajoute l’entreprise. Elle a donc décidé de suspendre le déploiement de la mise à jour. Une nouvelle version sera proposée quand la cause du problème aura été déterminée.

Heureusement, cette mise à jour n’est pas déployée automatiquement, contrairement aux correctifs de sécurité. Pour l’obtenir, il faut avoir cliqué sur le bouton « Rechercher des mises à jour » dans Windows Update et activé le réglage « Recevez les dernières mises à jour dès qu’elles sont disponibles ».

☕️ Google ajoute 110 langues à son Translate

Google vient d’annoncer « la plus grande expansion jamais réalisée » de son service Translate avec 110 nouvelles langues. Le bond a pu être réalisé grâce à son modèle linguistique PaLM 2.

Selon l’entreprise, ces langues, prises dans leur ensemble, sont parlées par 614 millions de personnes. Certaines sont parlées par plus de 100 millions de personnes. D’autres par « de petites communautés autochtones », et d’autres encore ne sont pratiquement plus parlées, mais font l’objet « d’efforts de revitalisation ».

Parmi les langues ajoutées, le cantonais figure en bonne place. Il s’agit, selon Google, de l’une des langues les plus demandées. Mais elle « se confond souvent avec le mandarin à l’écrit », ce qui aurait rendu complexe l’obtention de données et l’entrainement des modèles.

On trouve également l’afar, parlé notamment à Djibouti et en Éthiopie, et qui aurait bénéficié « du plus grand nombre de contributions volontaires » dans le nouveau lot. Citons aussi le pendjabi, langue la plus parlée au Pakistan, ou encore le tok pisin (ou néo-mélanésien), un créole fondé sur l’anglais et la lingua franca de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

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Selon l’entreprise, ces langues, prises dans leur ensemble, sont parlées par 614 millions de personnes. Certaines sont parlées par plus de 100 millions de personnes. D’autres par « de petites communautés autochtones », et d’autres encore ne sont pratiquement plus parlées, mais font l’objet « d’efforts de revitalisation ».

Parmi les langues ajoutées, le cantonais figure en bonne place. Il s’agit, selon Google, de l’une des langues les plus demandées. Mais elle « se confond souvent avec le mandarin à l’écrit », ce qui aurait rendu complexe l’obtention de données et l’entrainement des modèles.

On trouve également l’afar, parlé notamment à Djibouti et en Éthiopie, et qui aurait bénéficié « du plus grand nombre de contributions volontaires » dans le nouveau lot. Citons aussi le pendjabi, langue la plus parlée au Pakistan, ou encore le tok pisin (ou néo-mélanésien), un créole fondé sur l’anglais et la lingua franca de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

☕️ Plusieurs nouveautés pour Chrome mobile, dont les Actions

Google déploie actuellement de nouvelles fonctions pour son navigateur mobile. Selon qu’il s’agit d’Android ou d’iOS, il faudra attendre un peu.

Le plus gros apport, ce sont les Chrome Actions. Elles affichent des boutons d’actions à côté de certains résultats de recherche, pour gagner du temps. Dans le cas d’un restaurant, des boutons seront affichés pour appeler, obtenir l’itinéraire ou accéder aux avis laissés par d’autres. Les Chrome Actions sont disponibles depuis hier sur Android, mais il faudra attendre cet automne sur iOS, sans plus de précision.

Viennent ensuite les suggestions de raccourcis. Chrome se sert des habitudes de navigation pour proposer plus vite les adresses déjà visitées. Si vous écrivez régulièrement une certaine recherche pour obtenir, par exemple, les horaires de passage des transports en commun dans votre ville, Chrome suggèrera la page habituellement visitée.

Pour les tablettes – aussi bien Android qu’iPad – la barre d’adresse a été rafraichie. Elle a été passée à la moulinette Material You et s’affiche désormais en surimpression sur le site consulté, sans le masquer. On pourra donc appuyer sur les côtés pour y revenir.

La mouture iOS de Chrome rattrape également son retard sur les versions web et Android. Quand on appuie sur la barre d’adresses, avant que l’on commence à écrire quoi que ce soit, les recherches en tendance s’affichent dans la liste.

☕️ Plusieurs nouveautés pour Chrome mobile, dont les Actions

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Le plus gros apport, ce sont les Chrome Actions. Elles affichent des boutons d’actions à côté de certains résultats de recherche, pour gagner du temps. Dans le cas d’un restaurant, des boutons seront affichés pour appeler, obtenir l’itinéraire ou accéder aux avis laissés par d’autres. Les Chrome Actions sont disponibles depuis hier sur Android, mais il faudra attendre cet automne sur iOS, sans plus de précision.

Viennent ensuite les suggestions de raccourcis. Chrome se sert des habitudes de navigation pour proposer plus vite les adresses déjà visitées. Si vous écrivez régulièrement une certaine recherche pour obtenir, par exemple, les horaires de passage des transports en commun dans votre ville, Chrome suggèrera la page habituellement visitée.

Pour les tablettes – aussi bien Android qu’iPad – la barre d’adresse a été rafraichie. Elle a été passée à la moulinette Material You et s’affiche désormais en surimpression sur le site consulté, sans le masquer. On pourra donc appuyer sur les côtés pour y revenir.

La mouture iOS de Chrome rattrape également son retard sur les versions web et Android. Quand on appuie sur la barre d’adresses, avant que l’on commence à écrire quoi que ce soit, les recherches en tendance s’affichent dans la liste.

☕️ Sans Contact Plus déployé pour des paiements de plus 50 euros

La pratique du paiement sans contact a connu une explosion pendant la crise sanitaire. En 2022, il était ainsi déjà utilisé par 86 % des personnes ayant une carte, indiquait la Banque de France. Il représentait même 60 % des paiements par carte, avec une hausse de 6 points sur un an, a rappelé BFM Business.

Le paiement sans contact est apparu en 2012. Initialement pensé pour un montant maximal de 20 euros, la limite a été repoussée à 30 euros en 2017, puis à 50 euros rapidement après. Cette limite est toujours en place. Au-delà, il faut insérer sa carte et payer comme d’habitude, en saisissant le code PIN.

Le Sans Contact Plus, en cours de déploiement dans les terminaux de paiement, permet de s’en affranchir. Le plafond devient alors celui de la carte bancaire. Il y a cependant un hic : il faudra saisir le code PIN. Pour les sommes inférieures à 50 euros, le parcours reste le même, donc sans code.

Cette modification ne retire finalement qu’une étape dans le processus : l’insertion de la carte. La poussée du paiement sans contact s’est faite justement parce qu’il permettait de ne pas toucher le terminal.

Surtout, le Sans Contact Plus arrive un peu tard, car les smartphones sont passés par là. Avec des systèmes de paiement comme Apple Pay et Google Pay, on peut payer sans contact et sans barrière des 50 euros. Mais, au moins, les usagers de cartes bancaires n’ont rien à faire. Durant un temps, il faudra simplement demander au magasin si le nouveau type de paiement sans contact est accepté.

☕️ Sans Contact Plus déployé pour des paiements de plus 50 euros

La pratique du paiement sans contact a connu une explosion pendant la crise sanitaire. En 2022, il était ainsi déjà utilisé par 86 % des personnes ayant une carte, indiquait la Banque de France. Il représentait même 60 % des paiements par carte, avec une hausse de 6 points sur un an, a rappelé BFM Business.

Le paiement sans contact est apparu en 2012. Initialement pensé pour un montant maximal de 20 euros, la limite a été repoussée à 30 euros en 2017, puis à 50 euros rapidement après. Cette limite est toujours en place. Au-delà, il faut insérer sa carte et payer comme d’habitude, en saisissant le code PIN.

Le Sans Contact Plus, en cours de déploiement dans les terminaux de paiement, permet de s’en affranchir. Le plafond devient alors celui de la carte bancaire. Il y a cependant un hic : il faudra saisir le code PIN. Pour les sommes inférieures à 50 euros, le parcours reste le même, donc sans code.

Cette modification ne retire finalement qu’une étape dans le processus : l’insertion de la carte. La poussée du paiement sans contact s’est faite justement parce qu’il permettait de ne pas toucher le terminal.

Surtout, le Sans Contact Plus arrive un peu tard, car les smartphones sont passés par là. Avec des systèmes de paiement comme Apple Pay et Google Pay, on peut payer sans contact et sans barrière des 50 euros. Mais, au moins, les usagers de cartes bancaires n’ont rien à faire. Durant un temps, il faudra simplement demander au magasin si le nouveau type de paiement sans contact est accepté.

Les outils de diagnostic d’Apple disponibles en Europe, exemple avec un iPhone

Le diagnostic après la réparation
Un smartphone avec un écran cassé

Apple a rendu disponibles hier ses outils de diagnostics en Europe. Ils permettent de repérer des problèmes matériels sur les appareils pris en charge. Nous avons fait le test sur un iPhone.

Ces outils étaient apparus aux États-Unis en fin d’année dernière. Hier, c’est en Europe et dans d’autres pays qu’ils ont été mis à disposition. L’objectif n’a pas changé : permettre un diagnostic d’une éventuelle défaillance matérielle sur un iPhone, un Mac ou écran Apple. Curieusement, les iPad ne sont pas (encore ?) pris en charge.

Ces outils sont disponibles gratuitement et en ligne. Il y a cependant quelques conditions à remplir. Pour les iPhone surtout, il faut au moins un 12 sous iOS 17 (macOS 14.1 pour un Mac). L’appareil doit pouvoir démarrer et se connecter au Wi-Fi. Il faut également posséder un appareil qui va servir de console. Le choix est souple : n’importe quel Mac ou PC disposant d’un navigateur récent. On peut aussi le faire depuis un iPad (iPadOS 13 au moins) ou même un autre iPhone (iOS 13 au moins).

Préparer son iPhone au diagnostic

Pour diagnostiquer un iPhone, il va falloir l’éteindre. Avant ça, veillez à vous rendre dans Réglages > Général > Informations pour noter le numéro de série. Il vous sera demandé. Sur l’appareil servant de console, ouvrez la page des outils, indiquez le type d’appareil que vous souhaitez tester et renseignez son numéro de série. La page suivante signale que la connexion est prête à démarrer.

Une fois le téléphone éteint, il faut presser les deux boutons Volume. Tout en les maintenant dans cette position, branchez un câble d’alimentation relié à un chargeur d’au moins 20 W ou à un ordinateur branché au secteur. Apple prévient : tout ce qui sert de concentrateur n’est pas pris en charge, il faut que l’alimentation soit directe.

Quand le logo de la pomme apparaît, vous pouvez relâcher les deux boutons. L’iPhone démarre alors en mode Diagnostic. À partir de là, tout est en anglais sur le téléphone et il faudra choisir un réseau Wi-Fi pour se connecter. C’est obligatoire pour que les outils fonctionnent. L’appareil servant de console doit être relié au même réseau.

Utiliser les outils

Une fois l’iPhone en mode Diagnostic, vous pouvez cliquer sur « Démarrer la session » dans la page web, intégralement en français. Une connexion s’établit alors, le site renseignant sur ce qui se passe. Même chose sur le téléphone, qui indique toujours l’étape en cours.

Quand la connexion est faite, on accède à une liste d’opérations. La première consiste à réaliser une série de tests généraux pour interroger tous les composants principaux : batterie, Bluetooth, appareil photo, bande de base mobile, écran, eSim, Face ID, LiDAR, capteurs, Wi-Fi, chargement sans fil, etc. Un contrôle logiciel et du système a également lieu.

Au bout de quelques minutes, le résultat apparait dans le navigateur, avec des pastilles vertes, jaunes ou rouges selon que le test a réussi ou échoué. Vous aurez peut-être par exemple une pastille jaune frappée d’un point d’interrogation devant Logiciel. C’est le cas quand une version plus récente d’iOS est disponible, mais n’a pas encore été installée.

Cette série de test s’assure essentiellement que les briques élémentaires répondent présent et effectue des contrôles de base. Elle ne peut pas repérer des problèmes courants comme des pixels morts ou des grésillements dans le son.

Le site propose donc des outils plus détaillés pour la sortie audio, les anomalies de pixels sur l’écran, le multi-touch, Face ID et la qualité d’image de l’appareil photo. Ces tests doivent être complétés par des manipulations sur le téléphone. Pour les pixels en revanche, l’iPhone va afficher une lumière rouge vif pour mieux repérer les problèmes. L’utilisateur est invité à toucher les zones dans lesquelles des pixels fonctionnent mal. Il peut même dessiner un cadre si plusieurs se trouvent dans la même zone.

D’accord, et après ?

Ces outils sont dédiés au diagnostic et ne permettent pas, par eux-mêmes, de réparer quoi que ce soit. Un outil logiciel aurait peu de chance de toute façon de pouvoir remédier à un problème matériel.

En revanche, ils peuvent s’avérer pratiques pour confirmer un problème pressenti, ou avant un rendez-vous dans un Apple Store ou une boutique agréée. Auquel cas, il est possible de gagner du temps en indiquant à la personne ce qui a été repéré.

Surtout, ce service vient compléter un manque. Apple propose en effet dans bon nombre de pays (dont ceux d’Europe) des outils pour réparer soi-même ses appareils. Il était donc étrange qu’ils soient disponibles avant même le service de diagnostic.

Notons également que même si l’ensemble s’utilise assez facilement, il ne s’agit en aucun cas d’outils utilisables par monsieur ou madame Tout-le-monde. Il faut savoir ce que l’on fait et avoir certains réflexes et connaissances pour les exploiter.

Les outils de diagnostic d’Apple disponibles en Europe, exemple avec un iPhone

Le diagnostic après la réparation
Un smartphone avec un écran cassé

Apple a rendu disponibles hier ses outils de diagnostics en Europe. Ils permettent de repérer des problèmes matériels sur les appareils pris en charge. Nous avons fait le test sur un iPhone.

Ces outils étaient apparus aux États-Unis en fin d’année dernière. Hier, c’est en Europe et dans d’autres pays qu’ils ont été mis à disposition. L’objectif n’a pas changé : permettre un diagnostic d’une éventuelle défaillance matérielle sur un iPhone, un Mac ou écran Apple. Curieusement, les iPad ne sont pas (encore ?) pris en charge.

Ces outils sont disponibles gratuitement et en ligne. Il y a cependant quelques conditions à remplir. Pour les iPhone surtout, il faut au moins un 12 sous iOS 17 (macOS 14.1 pour un Mac). L’appareil doit pouvoir démarrer et se connecter au Wi-Fi. Il faut également posséder un appareil qui va servir de console. Le choix est souple : n’importe quel Mac ou PC disposant d’un navigateur récent. On peut aussi le faire depuis un iPad (iPadOS 13 au moins) ou même un autre iPhone (iOS 13 au moins).

Préparer son iPhone au diagnostic

Pour diagnostiquer un iPhone, il va falloir l’éteindre. Avant ça, veillez à vous rendre dans Réglages > Général > Informations pour noter le numéro de série. Il vous sera demandé. Sur l’appareil servant de console, ouvrez la page des outils, indiquez le type d’appareil que vous souhaitez tester et renseignez son numéro de série. La page suivante signale que la connexion est prête à démarrer.

Une fois le téléphone éteint, il faut presser les deux boutons Volume. Tout en les maintenant dans cette position, branchez un câble d’alimentation relié à un chargeur d’au moins 20 W ou à un ordinateur branché au secteur. Apple prévient : tout ce qui sert de concentrateur n’est pas pris en charge, il faut que l’alimentation soit directe.

Quand le logo de la pomme apparaît, vous pouvez relâcher les deux boutons. L’iPhone démarre alors en mode Diagnostic. À partir de là, tout est en anglais sur le téléphone et il faudra choisir un réseau Wi-Fi pour se connecter. C’est obligatoire pour que les outils fonctionnent. L’appareil servant de console doit être relié au même réseau.

Utiliser les outils

Une fois l’iPhone en mode Diagnostic, vous pouvez cliquer sur « Démarrer la session » dans la page web, intégralement en français. Une connexion s’établit alors, le site renseignant sur ce qui se passe. Même chose sur le téléphone, qui indique toujours l’étape en cours.

Quand la connexion est faite, on accède à une liste d’opérations. La première consiste à réaliser une série de tests généraux pour interroger tous les composants principaux : batterie, Bluetooth, appareil photo, bande de base mobile, écran, eSim, Face ID, LiDAR, capteurs, Wi-Fi, chargement sans fil, etc. Un contrôle logiciel et du système a également lieu.

Au bout de quelques minutes, le résultat apparait dans le navigateur, avec des pastilles vertes, jaunes ou rouges selon que le test a réussi ou échoué. Vous aurez peut-être par exemple une pastille jaune frappée d’un point d’interrogation devant Logiciel. C’est le cas quand une version plus récente d’iOS est disponible, mais n’a pas encore été installée.

Cette série de test s’assure essentiellement que les briques élémentaires répondent présent et effectue des contrôles de base. Elle ne peut pas repérer des problèmes courants comme des pixels morts ou des grésillements dans le son.

Le site propose donc des outils plus détaillés pour la sortie audio, les anomalies de pixels sur l’écran, le multi-touch, Face ID et la qualité d’image de l’appareil photo. Ces tests doivent être complétés par des manipulations sur le téléphone. Pour les pixels en revanche, l’iPhone va afficher une lumière rouge vif pour mieux repérer les problèmes. L’utilisateur est invité à toucher les zones dans lesquelles des pixels fonctionnent mal. Il peut même dessiner un cadre si plusieurs se trouvent dans la même zone.

D’accord, et après ?

Ces outils sont dédiés au diagnostic et ne permettent pas, par eux-mêmes, de réparer quoi que ce soit. Un outil logiciel aurait peu de chance de toute façon de pouvoir remédier à un problème matériel.

En revanche, ils peuvent s’avérer pratiques pour confirmer un problème pressenti, ou avant un rendez-vous dans un Apple Store ou une boutique agréée. Auquel cas, il est possible de gagner du temps en indiquant à la personne ce qui a été repéré.

Surtout, ce service vient compléter un manque. Apple propose en effet dans bon nombre de pays (dont ceux d’Europe) des outils pour réparer soi-même ses appareils. Il était donc étrange qu’ils soient disponibles avant même le service de diagnostic.

Notons également que même si l’ensemble s’utilise assez facilement, il ne s’agit en aucun cas d’outils utilisables par monsieur ou madame Tout-le-monde. Il faut savoir ce que l’on fait et avoir certains réflexes et connaissances pour les exploiter.

Usages numériques en France : moins d’équipements achetés, mais plus utilisés

Actualité en 480p

La quatrième édition du rapport du Pôle numérique Arcep-Arcom sur les usages du numérique en France a été publiée lundi. Il dresse un état des lieux des habitudes de consommation et des équipements utilisés, comme de leur consommation et de leur empreinte environnementale. La plupart des usages progressent légèrement, d’autres se stabilisent et on peut voir l’amorce d’une réflexion environnementale sur la consommation du numérique en France.

Une généralisation de la fibre et de la 5G

Sans surprise, les déploiements de la fibre et de la 5G avancent, développant progressivement les usages qui vont avec. Sur l’internet fixe notamment, la croissance de 2022 à 2023 a été portée exclusivement par la fibre. Celle-ci représente 66 % (en hausse de 9 points) des abonnements aux haut et très haut débits, soit 21,4 millions sur 32,3 millions. 76 % de ces abonnements (24,6 millions) sont couplés à un service audiovisuel.

Cette croissance de la fibre se retrouve dans la couverture des locaux. Le rapport mentionne ainsi un total de 44,1 millions de locaux en France, dont 90 % (39,8 millions) raccordables au très haut débit (au moins 30 Mb/s), soit une progression de 5 points sur un an. 38 millions de ces locaux sont raccordables au FttH, soit 86 %, en augmentation de 7 points sur un an.

Cette part croissante du FttH se fait au détriment de toutes les autres technologies : câble, VDSL2 et 4G fixe.

Sur la 5G, le nombre de sites augmente rapidement, mais la route est plus longue que pour la fibre. En France métropolitaine, on comptait ainsi 49 600 sites au 31 décembre 2023, contre 330 seulement en outre-mer. L’Arcep a curieusement donné des chiffres plus récents la semaine dernière, puisque issus du premier trimestre 2024. Le nombre de sites 5G y était de 52 194, avec des évolutions notables depuis fin 2023, avec 818 sites ouverts par Bouygues Telecom, même si Free reste loin devant ses concurrents pour l’instant.

Un nombre toujours plus important d’équipements à la maison

Le téléviseur et le smartphone sont très largement en tête des équipements dans les foyers. Le premier atteint les 90 % de pénétration, mais c’est une part stable, évoluant très peu depuis des années (une très légère tendance à la baisse). Constat identique pour l’ordinateur, avec 86,9 %, très stable.

Le smartphone, lui aussi, constitue désormais un marché mature. 89,1 % des foyers en possèdent au moins un, contre 89 % l’année précédente et 84,9 % fin 2021. Signe d’ailleurs de ce marché mature et que l’Arcep et l’Arcom avaient déjà noté en mars, les ventes de smartphones neufs ont baissé en 2023.

Le nouveau rapport tient cependant compte d’un plus grand nombre d’appareils, dont les casques de réalité virtuelle. 7% des individus d’au moins 12 ans en possèdent un actuellement et 21 % disent en avoir déjà utilisé. Pour cette même population, 37 % possèdent au moins un objet connecté, 23 % un équipement relatif à la santé (une montre connectée le plus souvent) et 29 % une enceinte connectée.

En termes d’utilisation, le smartphone reste bien sûr très largement en tête. Pour 76 % de la population âgée d’au moins 12 ans, il est l’équipement privilégié pour accéder à internet, en augmentation d’un point sur un an. L’usage de l’ordinateur continue de chuter avec 58 %, en baisse de 4 points sur un an. Le rapport signale cependant que ce niveau reste supérieur à celui d’avant la crise sanitaire.

Un nombre d’internautes stable, mais un e-commerce en recul

En France, 91 % des personnes âgées d’au moins 12 ans sont des internautes. C’est la troisième année que ce chiffre se maintient. Sur cette proportion, 82 % ont un usage quotidien d’internet, là encore un chiffre stable.

Les usages s’intensifient en revanche. Ainsi, le trafic entrant à l’interconnexion vers les principaux fournisseurs d’accès a atteint 43,2 Tb/s fin 2022, en augmentation de 21 % sur un an. Chiffres que l’on connaissait déjà depuis un an. 54 % de ce trafic provenaient de cinq acteurs majeurs : Netflix, Google, Akamai, Meta et Amazon. Apple et Microsoft, les deux autres GAFAM, ne représentaient respectivement que 1,3 et 1 % du trafic.

Dans le domaine du e-commerce en revanche, la tendance est à la baisse. La proportion d’achats en ligne s’établissait ainsi à 80 % fin 2023, contre 84 % l’année précédente. Une chute importante, mais un niveau restant largement supérieur à celui d’avant la crise. Entre 2019 et 2020, la part avait bondi en effet de 71 à 82 %.

Sur smartphone, tous les usages progressent

Le smartphone étant devenu depuis longtemps le compagnon numérique du quotidien, c’est sans surprise que l’Arcep et l’Arcom constatent une augmentation de presque tous les usages sur ce type d’appareil. 85 % des personnes en ayant un s’en servent ainsi pour consulter internet (+3 points), 80 % pour envoyer des messages via des applications (+1 point) et 73 % pour téléphoner via des applications (+4 points).

En matière de temps passé sur des applications, Google, les réseaux sociaux et les messageries règnent en maîtres. Toutes les applications concernées ont vu leur utilisation grimper. Au point qu’en 2023, les Français ont passé 2h24 par jour en moyenne sur des sites et applications connectées. Une évolution de 6 minutes sur un an et de 50 minutes sur 5 ans.

Les réseaux sociaux figurent en bonne place de ces usages. 47 % de la population les consultent quotidiennement. 34 % des personnes interrogées indiquent y obtenir des informations qu’elles ne trouvent pas ailleurs, 25 % disent préférer les formats proposés, 24 % sont sûres d’y trouver des informations intéressantes et 23 % louent la liberté d’expression des réseaux.

Evolution de la fréquentation, en visiteurs uniques par mois

La presse numérique gagne des lecteurs réguliers

Les réseaux sociaux ne sont pas la seule source d’information. 60 % des personnes interrogées disent ainsi lire régulièrement la presse en ligne, une évolution de 4 points sur 3 ans.

Plus précisément, entre 2020 et 2023, la part des individus consultant des sources purement en ligne (pure players, dont fait partie Next.ink) est passée de 13 à 23 %. La part du papier, comprenant les journaux exclusivement papier et les médias étant sur les deux créneaux, a fondu pour passer de 63 à 52 %. Pour ceux exclusivement papier, la part a chuté de 20 à 15 %.

Le prix, l’accès aux contenus écrits, l’instantanéité de l’information, le confort de lecture et l’accès aux contenus additionnels sont cités parmi les principaux facteurs de motivation.

Télévision en direct ou vidéo à la demande ?

Au risque de surprendre, l’accès à la télévision en direct reste le premier usage de 61 % des personnes possédant un téléviseur connecté. En revanche, la durée d’écoute individuelle (DEI) quotidienne baisse pour toutes les tranches d’âge, bien que plus rapidement chez les adolescents et jeunes adultes.

De son côté, la pénétration des services de la vidéo à la demande se stabilise après plusieurs années de forte progression. Entre 2019 et 2022, elle était ainsi passée de 36 à 55 %. En 2023, elle avait à peine bougé : 56 %. Le nombre moyen d’utilisateurs quotidien enregistre cependant une petite baisse, à 16,5 %, contre 17,5 % un an plus tôt. 87 % des personnes entre 18 et 24 ans possèdent au moins un abonnement.

Indicateur intéressant, le pourcentage des foyers disposant d’au moins un abonnement évolue fortement en fonction du nombre de personnes qui le composent. Ainsi de 34 % pour ceux d’une seule personne, on grimpe à 70 % pour des foyers de trois personnes et même 74 % pour ceux de quatre personnes. On redescend ensuite à 71 % pour les foyers de cinq personnes et plus.

Netflix reste en tête dans ce domaine, mais son monopole est remis en question. Sa part est ainsi passée de 54 à 52 % en un. Le rapport pointe un important recul de 10 points chez les moins de 50 ans, au profit surtout de Disney+ et Prime Video.

Croissance des usages, croissance des émissions de gaz à effet de serre

C’est sans surprise que le nouveau rapport établit une corrélation directe entre l’intensification des usages numériques et leur empreinte environnementale.  Les émissions de gaz à effet de serre des opérateurs télécoms se sont établies à 382 000 téqCO2 (tonnes équivalent CO2) en 2022, soit une augmentation de 2 %, comme l’année précédente, après deux ans de baisse.

Il s’agit là encore des mêmes chiffres que ceux donnés dans le troisième rapport pour le numérique soutenable. Un constat qui s’étend aux fabricants de terminaux, prenant en compte leurs émissions directes et indirectes. Ce rapport, que nous vous invitons à lire, pointait également la consommation importante des box internet et décodeurs TV. On pouvait notamment y voir un lien entre l’année de construction des appareils et leur consommation, y compris en veille : en moyenne, plus ils sont récents, moins ils consomment. Sans compter l’apparition de modes de fonctionnement comme la veille profonde.

Plus d’équipements dans les foyers, mais pas toujours utilisés

Le rapport note une baisse des ventes pour de nombreux appareils numériques. Des chutes de quelques pourcents peuvent être observées pour les smartphones, les écrans d’ordinateurs ou encore les téléviseurs, mais elles sont plus importantes pour les tablettes (-13 %) et surtout les ordinateurs portables (-22 %) en 2022.

Cependant, ce qui devrait entrainer une baisse concordante de l’empreinte du numérique est compensé par une augmentation de la taille des écrans. En outre, le rapport indique que plus de 20 % des équipements numériques des foyers français sont inutilisés. Ils pourraient alimenter les filières de reconditionnement et de recyclage.

Des actions en faveur de l’environnement, mais pas de reconditionné

Le rapport note une évolution des mentalités face à la consommation générale du numérique. Huit internautes sur dix accompliraient ainsi au moins une action qu’ils jugent utile pour réduire leur empreinte. La limitation des équipements, de leur consommation et l’augmentation de la durée de vie des équipements sont les principaux objectifs.

Face aux smartphones reconditionnés en revanche, l’engouement peine à décoller. Seuls 13 % des personnes interrogées trouveraient ce type d’achat utile, mais 28 % auraient déclaré le faire.

Si le rapport ne l’aborde pas, l’impact positif sur le porte-monnaie est probablement l’un des effets recherchés de ces actions personnelles. La prolongation de la durée de vie – par exemple en ne laissant pas les équipements numériques en charge – limite d’autant le rachat de nouveaux appareils. Même chose pour la veille profonde, qui réduit la consommation d’énergie, donc la facture.

Plus généralement, les actions citées vont dans le sens d’une réflexion sur les usages numériques et leur impact.

☕️ AirPods : Apple déploie de nouveaux firmwares pour colmater une importante faille

Le plus souvent, Apple ne donne aucun détail sur le contenu des firmwares (micrologiciels) déployés pour ses écouteurs. Cette fois, une fiche technique nous apprend qu’une faille de sécurité est colmatée, a signalé hier soir MacRumors.

Selon Apple, l’exploitation de cette faille permettrait à un individu malintentionné de prendre le contrôle du périphérique. La vulnérabilité réside dans la manière dont ce dernier cherche des appareils auxquels il s’est déjà connecté.

Les AirPods de 2ᵉ et 3ᵉ générations, Pro et Max sont concernés. La dernière révision du micrologiciel pour chacun est la suivante :

  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (USB-C) : 6F8
  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (Lightning) : 6F8
  • AirPods Pro (1re génération) : 6A326
  • AirPods (3e génération) : 6A326
  • AirPods (2e génération) : 6A326
  • AirPods Max : 6A326

Les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro sont également mis à jour.

Pour rappel, on peut consulter la révision du micrologiciel en se rendant dans Réglages > Bluetooth, puis en appuyant sur le « i » à droite du périphérique dans la liste.

Il n’y a rien à faire de spécial pour déclencher la mise à jour. Apple indique simplement que les écouteurs doivent être en charge et liés en Bluetooth à un iPhone, iPad ou Mac connecté en Wi-Fi.

☕️ AirPods : Apple déploie de nouveaux firmwares pour colmater une importante faille

Le plus souvent, Apple ne donne aucun détail sur le contenu des firmwares (micrologiciels) déployés pour ses écouteurs. Cette fois, une fiche technique nous apprend qu’une faille de sécurité est colmatée, a signalé hier soir MacRumors.

Selon Apple, l’exploitation de cette faille permettrait à un individu malintentionné de prendre le contrôle du périphérique. La vulnérabilité réside dans la manière dont ce dernier cherche des appareils auxquels il s’est déjà connecté.

Les AirPods de 2ᵉ et 3ᵉ générations, Pro et Max sont concernés. La dernière révision du micrologiciel pour chacun est la suivante :

  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (USB-C) : 6F8
  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (Lightning) : 6F8
  • AirPods Pro (1re génération) : 6A326
  • AirPods (3e génération) : 6A326
  • AirPods (2e génération) : 6A326
  • AirPods Max : 6A326

Les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro sont également mis à jour.

Pour rappel, on peut consulter la révision du micrologiciel en se rendant dans Réglages > Bluetooth, puis en appuyant sur le « i » à droite du périphérique dans la liste.

Il n’y a rien à faire de spécial pour déclencher la mise à jour. Apple indique simplement que les écouteurs doivent être en charge et liés en Bluetooth à un iPhone, iPad ou Mac connecté en Wi-Fi.

☕️ Retard d’Apple Intelligence en Europe : une victoire, selon la Commission

Apple a prévenu que plusieurs fonctions ne seraient pas disponibles tout de suite en Europe, dont Apple Intelligence. Deux autres nouveautés étaient concernées : Recopie de l’iPhone et le partage d’écran SharePlay, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Ce n’était pas une surprise pour Apple Intelligence. On savait déjà que le bouquet de fonctions IA n’arriverait qu’aux États-Unis dans un premier temps, en anglais seulement et pour un périmètre restreint d’appareils, probablement à cause des exigences en mémoire vive.

Apple n’a pas réellement expliqué ces retards. L’entreprise s’est contentée de reprendre sa litanie contre le DMA, qu’elle accuse de tous les maux. On se souvient notamment qu’elle a affirmé que les iPhone européens seraient moins bien protégés que les autres, même s’ils restaient les plus sécurisés des smartphones.

« La décision d’Apple de suspendre le déploiement des fonctionnalités d’IA pour les iPhone dans l’Union par crainte de contrevenir à la loi est un signe d’inquiétude pour le reste du monde », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. Une décision fêtée comme une victoire, en somme.

La Commission européenne, interrogée par Numerama, va dans le même sens. « Pour l’Union européenne, c’est un message positif. Les très grandes plateformes n’ont jamais été régulées auparavant, elles mettaient ce qu’elles voulaient en place. Aujourd’hui, ça montre à quel point que les plus grandes plateformes du monde sont concernées par les législations », a déclaré le porte-parole Thomas Regnier.

« Apple a décidé de manière unilatérale de ne pas lancer des fonctions dans l’Union européenne », ajoute le porte-parole, qui nie toute implication de l’Europe dans ce choix.

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Ce n’était pas une surprise pour Apple Intelligence. On savait déjà que le bouquet de fonctions IA n’arriverait qu’aux États-Unis dans un premier temps, en anglais seulement et pour un périmètre restreint d’appareils, probablement à cause des exigences en mémoire vive.

Apple n’a pas réellement expliqué ces retards. L’entreprise s’est contentée de reprendre sa litanie contre le DMA, qu’elle accuse de tous les maux. On se souvient notamment qu’elle a affirmé que les iPhone européens seraient moins bien protégés que les autres, même s’ils restaient les plus sécurisés des smartphones.

« La décision d’Apple de suspendre le déploiement des fonctionnalités d’IA pour les iPhone dans l’Union par crainte de contrevenir à la loi est un signe d’inquiétude pour le reste du monde », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. Une décision fêtée comme une victoire, en somme.

La Commission européenne, interrogée par Numerama, va dans le même sens. « Pour l’Union européenne, c’est un message positif. Les très grandes plateformes n’ont jamais été régulées auparavant, elles mettaient ce qu’elles voulaient en place. Aujourd’hui, ça montre à quel point que les plus grandes plateformes du monde sont concernées par les législations », a déclaré le porte-parole Thomas Regnier.

« Apple a décidé de manière unilatérale de ne pas lancer des fonctions dans l’Union européenne », ajoute le porte-parole, qui nie toute implication de l’Europe dans ce choix.

☕️ Google tiendra son évènement Pixel le 13 août

En 2024, Google organise son évènement Pixel beaucoup plus tôt que d’habitude. L’entreprise donne généralement rendez-vous à la rentrée ou au début de l’automne, peu de temps après l’évènement d’Apple.

9to5Google dit ainsi avoir reçu son invitation pour l’évènement Made by Google. Le texte est court, renvoyant simplement à la démonstration de ses dernières nouveautés en matière d’IA, d’Android et d’appareils Pixel.

Google présentera son Pixel 9, dont la déclinaison Pro pourrait cette année être disponible en deux tailles, dont une XL. Peut-être en écho à la gamme Pro Max des iPhone, les plus grandes tailles se vendant davantage. Une page officielle pour le téléphone avec un petit teaser vient d’ailleurs d’être mise en ligne.

Selon nos confrères, une variante Fold (pliable) du smartphone est attendue, de même qu’une montre Pixel Watch 3 et des écouteurs Pixel Buds Pro 2.

☕️ Google tiendra son évènement Pixel le 13 août

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9to5Google dit ainsi avoir reçu son invitation pour l’évènement Made by Google. Le texte est court, renvoyant simplement à la démonstration de ses dernières nouveautés en matière d’IA, d’Android et d’appareils Pixel.

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Selon nos confrères, une variante Fold (pliable) du smartphone est attendue, de même qu’une montre Pixel Watch 3 et des écouteurs Pixel Buds Pro 2.

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