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Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Sheh
Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Shein vient d’accepter de payer 40 millions d’euros suite à une enquête de la Répression des fraudes qui avait conclu que l’entreprise avait mis en place des pratiques commerciales trompeuses. D’autres enquêtes sont en cours.

À l’automne 2022, Bruno Le Maire – qui était alors ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique – saisissait la DGCCRF « pour lui demander d’enquêter sur les dérives de la fast fashion et en particulier Shein ».

L’enquête s’est déroulée sur une petite année, entre le 1ᵉʳ octobre 2022 et le 31 août 2023. Les résultats étaient attendus pour l’automne 2024. C’est finalement avec du retard que cette affaire se termine, par une sanction de 40 millions d’euros. « Il s’agit d’un montant record pour ce type d’infraction », précise Le Monde.

11 % des réductions étaient… des augmentations

L’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF) « a révélé la mise en œuvre par la société Infinite Style E-commerce LTD (ISEL), responsable des ventes des produits de la marque Shein, de pratiques commerciales trompeuses à l’égard des consommateurs sur la réalité des réductions de prix accordées et sur la portée des engagements concernant les allégations environnementales ».

Le premier point concerne des manquements par rapport à la réglementation sur les promotions, qui doivent se baser sur prix le plus bas pratiqué pendant les 30 jours qui précédent. « En ne tenant pas compte des promotions précédentes ou en majorant parfois certains prix avant de leur appliquer une réduction, Shein a contrevenu à ces dispositions ».

Le résultat de l’enquête est sans appel : « 57 % des annonces vérifiées par le Service National des Enquêtes (SNE) de la DGCCRF n’offraient aucune baisse de prix, 19 % une baisse moins importante qu’annoncée et 11 % étaient en réalité des augmentations de prix ». Cela ne laisse donc que 13 % des annonces correctes.

Shein, une entreprise responsable ? La DGCCRF attend les preuves

Second point, l’écoconception. Le modèle économique de Shein (comme ses concurrents de la Fast Fashion), repose sur une offre plus qu’abondante de vêtements à bas prix. Afin de séduire des clients, la société a tenté de faire passer des vessies pour des lanternes sur des questions environnementales.

Problème, Shein « n’a pas été en mesure de justifier les allégations environnementales présentes sur son site Internet, notamment le message par lequel elle se présentait comme une entreprise responsable, qui limiterait son impact environnemental en diminuant de 25 % ses émissions de gaz à effets de serre ».

Suite à cette enquête, et avec l’accord de la procureure de la République de Paris, une procédure de transaction a été mise en place : « Une amende d’un montant de 40 millions d’euros a été proposée à la société ISEL pour pratiques commerciales trompeuses, qui l’a acceptée ». Sur ce sujet, la DGCCRF rappelle qu’elle a récemment mis en ligne une fiche pratique sur les allégations environnementales.

À l’AFP, la société de fast fashion affirme avoir « mis en œuvre sans délai les actions correctives nécessaires, achevées dans un délai de deux mois » après la notification de la DGCCRF. Depuis plus d’un an, « l’ensemble des points soulevés […] a donc été traité ».

Commission européenne et associations se plaignent aussi

Ce n’est pas tout, Shein est aussi dans le viseur d’autres institutions. Le site d’e-commerce est pour rappel classé comme une très grande plateforme au titre du DSA. Au début de l’année, l’Europe ouvrait une enquête officielle contre Shein, soupçonnée de ne pas respecter le droit européen sur la protection des consommateurs.

Fin mai 2025, la Commission européenne et le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) demandaient « instamment à Shein de respecter la législation de l’UE » et de fournir des réponses à leurs questions.

Les griefs étaient nombreux : fausses remises, ventes sous pression (fausses dates limites d’achats par exemple), informations manquantes, incorrectes et trompeuses, promesses trompeuses sur la durabilité, coordonnées de contacts cachées (les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes), etc.

Il y a quelques jours, c’était au tour de l’organisation BEUC de porter plainte contre Shein auprès de la Commission européenne. En cause, l’utilisation de dark patterns sur son site.

Deux associations, enfin, ont signalé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique « de possibles irrégularités dans les déclarations de lobbying du géant chinois de la mode en ligne ». Dans la ligne de mire, trois personnalités politiques françaises : Christophe Castaner, ex-ministre de l’Intérieur et désormais conseiller de Shein sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE), Nicole Guedj (ancienne secrétaire d’État) et Bernard Spitz (ancien dirigeant du Medef).

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Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

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Pratiques commerciales trompeuses : Shein accepte de payer 40 millions d’euros

Shein vient d’accepter de payer 40 millions d’euros suite à une enquête de la Répression des fraudes qui avait conclu que l’entreprise avait mis en place des pratiques commerciales trompeuses. D’autres enquêtes sont en cours.

À l’automne 2022, Bruno Le Maire – qui était alors ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique – saisissait la DGCCRF « pour lui demander d’enquêter sur les dérives de la fast fashion et en particulier Shein ».

L’enquête s’est déroulée sur une petite année, entre le 1ᵉʳ octobre 2022 et le 31 août 2023. Les résultats étaient attendus pour l’automne 2024. C’est finalement avec du retard que cette affaire se termine, par une sanction de 40 millions d’euros. « Il s’agit d’un montant record pour ce type d’infraction », précise Le Monde.

11 % des réductions étaient… des augmentations

L’enquête de la répression des fraudes (DGCCRF) « a révélé la mise en œuvre par la société Infinite Style E-commerce LTD (ISEL), responsable des ventes des produits de la marque Shein, de pratiques commerciales trompeuses à l’égard des consommateurs sur la réalité des réductions de prix accordées et sur la portée des engagements concernant les allégations environnementales ».

Le premier point concerne des manquements par rapport à la réglementation sur les promotions, qui doivent se baser sur prix le plus bas pratiqué pendant les 30 jours qui précédent. « En ne tenant pas compte des promotions précédentes ou en majorant parfois certains prix avant de leur appliquer une réduction, Shein a contrevenu à ces dispositions ».

Le résultat de l’enquête est sans appel : « 57 % des annonces vérifiées par le Service National des Enquêtes (SNE) de la DGCCRF n’offraient aucune baisse de prix, 19 % une baisse moins importante qu’annoncée et 11 % étaient en réalité des augmentations de prix ». Cela ne laisse donc que 13 % des annonces correctes.

Shein, une entreprise responsable ? La DGCCRF attend les preuves

Second point, l’écoconception. Le modèle économique de Shein (comme ses concurrents de la Fast Fashion), repose sur une offre plus qu’abondante de vêtements à bas prix. Afin de séduire des clients, la société a tenté de faire passer des vessies pour des lanternes sur des questions environnementales.

Problème, Shein « n’a pas été en mesure de justifier les allégations environnementales présentes sur son site Internet, notamment le message par lequel elle se présentait comme une entreprise responsable, qui limiterait son impact environnemental en diminuant de 25 % ses émissions de gaz à effets de serre ».

Suite à cette enquête, et avec l’accord de la procureure de la République de Paris, une procédure de transaction a été mise en place : « Une amende d’un montant de 40 millions d’euros a été proposée à la société ISEL pour pratiques commerciales trompeuses, qui l’a acceptée ». Sur ce sujet, la DGCCRF rappelle qu’elle a récemment mis en ligne une fiche pratique sur les allégations environnementales.

À l’AFP, la société de fast fashion affirme avoir « mis en œuvre sans délai les actions correctives nécessaires, achevées dans un délai de deux mois » après la notification de la DGCCRF. Depuis plus d’un an, « l’ensemble des points soulevés […] a donc été traité ».

Commission européenne et associations se plaignent aussi

Ce n’est pas tout, Shein est aussi dans le viseur d’autres institutions. Le site d’e-commerce est pour rappel classé comme une très grande plateforme au titre du DSA. Au début de l’année, l’Europe ouvrait une enquête officielle contre Shein, soupçonnée de ne pas respecter le droit européen sur la protection des consommateurs.

Fin mai 2025, la Commission européenne et le réseau de coopération en matière de protection des consommateurs (CPC) demandaient « instamment à Shein de respecter la législation de l’UE » et de fournir des réponses à leurs questions.

Les griefs étaient nombreux : fausses remises, ventes sous pression (fausses dates limites d’achats par exemple), informations manquantes, incorrectes et trompeuses, promesses trompeuses sur la durabilité, coordonnées de contacts cachées (les consommateurs ne peuvent pas facilement contacter Shein pour des questions ou des plaintes), etc.

Il y a quelques jours, c’était au tour de l’organisation BEUC de porter plainte contre Shein auprès de la Commission européenne. En cause, l’utilisation de dark patterns sur son site.

Deux associations, enfin, ont signalé à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique « de possibles irrégularités dans les déclarations de lobbying du géant chinois de la mode en ligne ». Dans la ligne de mire, trois personnalités politiques françaises : Christophe Castaner, ex-ministre de l’Intérieur et désormais conseiller de Shein sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE), Nicole Guedj (ancienne secrétaire d’État) et Bernard Spitz (ancien dirigeant du Medef).

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Intel Lunar Lake Showing Some Performance Improvements With Linux 6.16

For those on an Intel Core Ultra Series 2 "Lunar Lake" system, the upcoming Linux 6.16 kernel is looking to be in better shape for those newest Intel SoCs. In testing carried out using a Lenovo ThinkPad X1 Carbon Gen 13 Aura edition laptop, there are performance gains in some areas with the Linux 6.16 development kernel.
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Ford CEO Predicts AI Could Eliminate Half of US White-Collar Jobs

Ford CEO Jim Farley believes half of all white-collar workers in the U.S. could lose their jobs to AI in the coming years, he said. He joins other executives making similar predictions about AI's impact on employment. "AI will leave a lot of white-collar people behind," he said. From a report: The Ford CEO's comments are among the most pointed to date from a large-company U.S. executive outside of Silicon Valley. His remarks reflect an emerging shift in how many executives explain the potential human cost from the technology. Until now, few corporate leaders have wanted to publicly acknowledge the extent to which white-collar jobs could vanish. In interviews, CEOs often hedge when asked about job losses, noting that innovation historically creates a range of new roles. In private, though, CEOs have spent months whispering about how their businesses could likely be run with a fraction of the current staff. Technologies including automation software, AI and robots are being rolled out to make operations as lean and efficient as possible.

Read more of this story at Slashdot.

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US Agencies' Science Journal Subscriptions Canceled

An anonymous reader shares a report: The US government canceled several federal agencies' subscription to Nature and other scientific journals. A spokesman for the Department of Health and Human Services said all contracts with Springer Nature, Nature's publisher, had been "terminated" and that taxpayer money should not be used on "junk science." Nature newsroom, with an update : On 2 July, one US government agency, the Department of Health and Human Services (HHS), which oversees the National Institutes of Health (NIH), appeared to walk back its earlier statement to Nature's news team saying that it was cancelling contracts to Springer Nature. Now the HHS says: "Science journals are ripping the American people off with exorbitant access fees and extra charges to publish research openly. HHS is working to develop policies that conserve taxpayer dollars and get Americans a better deal. In the meantime, NIH scientists have continued access to all scientific journals."

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☕️ #LIDD : un cimetière pour toutes vos échéances…

Vous avez une ou plusieurs échéances totalement périmées et vous ne savez pas quoi en faire ? Deadlines Work est fait pour vous.

Le site propose trois rappels importants : la Loi de Hofstadter (Temps = Estimation ×∞), la Règle 90 - 90 (90 % du code représentent les premiers 90 % du temps de développement, les 10 % restants les autres 90 % du temps de développement) et l’erreur de planification avec l’espoir qui reste toujours supérieur à l’expérience, conduisant à des échéances intenables.

Vous pouvez maintenant rendre hommage à vos échéances et allumer une bougie commémorative en leur honneur. Un mur de la honte donne quelques exemples : « Ça ne devrait prendre que quelques heures… », « Le client comprendra si on lui explique les défis techniques », « On corrigera les bugs après le lancement », etc.

Et vous, quelles échéances avez-vous honteusement laissé mourir et lesquelles méritent d’être placées au cimetière ?

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Let’s Encrypt teste un certificat gratuit pour les adresses IP

Vous prendrez bien un petit café avec cette actualité ?
Let’s Encrypt teste un certificat gratuit pour les adresses IP

Let’s Encrypt teste auprès de ses clients un nouveau service : la délivrance de certificats TLS/SSL attribués non pas à un nom de domaine, mais à une adresse IP. Plusieurs autorités de certification la proposaient déjà, mais le service de Let’s Encrypt, qui devrait être déployé plus largement d’ici à la fin de l’année, présente l’intérêt d’être gratuit…

Let’s Encrypt a annoncé mardi l’émission de son premier certificat associé à une adresse IP. Une page de test permet de confirmer l’efficacité du dispositif : le navigateur accède directement à une adresse IPv6 et pourtant, la connexion se fait bien en HTTPS, ce qui confirme la détection d’un certificat valide.

En plus de l’adresse IP, on remarque dans les détails du certificat qu’il est aussi valable pour les noms de domaine, ici abad.cafe. Let’s Encrypt ne parle que d’IPv6 dans ses exemples, mais rien ne devrait empêcher les certificats de fonctionner avec des IPv4, à confirmer lorsque la fonctionnalité sera disponible.

L’autorité, placée pour mémoire sous le contrôle de l’Internet Security Research Group (ISRG), indique que cette nouvelle fonctionnalité est pour l’instant proposée à une sélection de clients dans son environnement de simulation (staging).

Pourquoi certifier une adresse IP ?

Dans les usages du quotidien, l’internaute lambda réalise sa navigation courante au moyen d’URL, qui reposent sur des noms de domaine, puis sur des résolveurs DNS chargés de faire le pont entre ces derniers et l’adresse réseau de la machine que l’on souhaite contacter. Dit autrement : pour lire Next, j’entre le domaine next.ink dans mon navigateur, et non l’adresse IP du serveur qui héberge le site.

L’utilisation des noms de domaine présentent de multiples avantages, à commencer par celui de constituer un référentiel permanent, là où l’adresse IP d’une machine peut changer. Si le serveur qui héberge Next migre vers une nouvelle infrastructure, son adresse IP changera, mais le site restera accessible via l’adresse next.ink.

« Étant donné que les adresses IP peuvent changer si facilement, le sentiment de « propriété » que l’on peut avoir à leur égard – ou qu’une autorité de certification peut être en mesure d’attester – a tendance à être plus faible que pour un nom de domaine », estime de ce fait Let’s Encrypt. Dans la pratique, la plupart des certifications TLS/SSL, qui servent pour mémoire à garantir le chiffrement des échanges entre le client (votre navigateur) et le serveur, portent donc sur des noms de domaine.

Il existe toutefois plusieurs cas de figure dans lesquels l’internaute peut avoir besoin d’utiliser directement une adresse IP… le plus évident d’entre eux étant d’offrir la possibilité de se connecter à un serveur Web de façon sécurisée sans avoir à acheter un nom de domaine.

Entre autres scénarios, Let’s Encrypt évoque l’accès distant à des appareils domestiques de type NAS ou domotique – qui soulève la problématique de l’adresse IP dynamique chez certains fournisseurs d’accès à Internet, ou l’établissement d’une session éphémère à une infrastructure distante, à des fins d’administration de serveur par exemple.

Bien que ces usages puissent être considérés comme relevant d’une niche, la demande d’une certification des adresses IP est formulée auprès de Let’s Encrypt depuis au moins 2017, remarque The Register. Et la question se pose depuis nettement plus longtemps, comme en témoignent ces échanges de 2010

Plusieurs autorités de certification se sont d’ailleurs déjà positionnées sur le sujet, mais leurs offres sont payantes, là où Let’s Encrypt propose un service gratuit.

Adaptations techniques

Pour profiter de ces certificats d’adresses IP, il faudra toutefois patienter, puisque Let’s Encrypt évoque une disponibilité en production « courant 2025 ». « Avant cette disponibilité générale, nous pourrions autoriser l’émission de listes pour un nombre limité de partenaires susceptibles de nous faire part de leurs retours », précise l’autorité.

Let’s Encrypt justifie notamment ce délai par la nécessité de laisser le temps nécessaire aux éditeurs de logiciels pour adapter leurs clients à cette évolution, mais souhaite également faire d’une pierre deux coups. La disponibilité générale des certificats pour adresses IP devrait ainsi intervenir en même temps qu’un autre changement majeur, préparé de longue date : le passage à des certificats « courts », dont la durée de vie sera limitée à six jours.

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Premier véritable test de la GeForce RTX 5050. Parvient-elle à justifier son existence ?

Dans le bazar du lancement de la NVIDIA GeForce RTX 5050, nous avons finalement un premier test à nous mettre sous la dent grâce au site coréen Quasar Zone. Bien que la carte succède officiellement à la RTX 3050 dans la gamme NVIDIA, nos confrères n'ont pas poussé le vice jusqu'à réaliser cette comp...

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Une petite histoire du dessin sur ordinateur en vidéos (1959-1991)

Le dessin sur ordinateur a été un élément de recherche et développement important dès lors que sont apparus les interfaces écran. Si pendant très longtemps les machines se contentaient d’allumer des ampoules, d’imprimer des résultats ou de faire défiler des nombres, les premiers ordinateurs permettant un affichage ont vite cherché à proposer des fonctions de dessin.

Kristen Roos propose une page web qui rassemble des vidéos montrant différentes étapes de cette évolution. Des premières machines universitaires et militaires de 1959 jusqu’à l’arrivée du fabuleux Deluxe Paint IV en 1991 sur Amiga, c’est un tour d’horizon assez complet du sujet. On découvre au passage l’évolution du concept de tablette graphique et on est confronté à certains tarifs qui font assez froid dans le dos.

Ainsi en 1981 on retrouve le Quantel Paintbox, une solution dédiée au dessin sur ordinateur qui servait à réaliser des effets vidéo pour la télévision et notamment des éléments que l’on pouvait proposer en surimpression pour des émissions en direct. La machine était alors commercialisée à 250 000 dollars US de l’époque. Ce qui remet en perspective ce que peut faire n’importe quel PC aujourd’hui avec une bête tablette graphique et des logiciels de dessins disponibles gratuitement. On peut faire aussi bien, voire beaucoup mieux, pour une enveloppe de quelques centaines d’euros.

Bref un tour d’horizon sympathique si le sujet vous intéresse.

 

Une petite histoire du dessin sur ordinateur en vidéos (1959-1991) © MiniMachines.net. 2025

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CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

Creative Commons 2.0
CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

L’association derrière les licences Creative Commons se lance dans les débats sur l’utilisation des contenus par les IA. Elle propose ce qu’elle appelle rien de moins qu’un « nouveau contrat social à l’ère de l’IA » : les CC Signals.

Creative Commons a récemment lancé un cadre pour permettre aux auteurs et autrices de contenus, que ça soit des images, des vidéos ou du texte, de spécifier comment ceux-ci peuvent être réutilisés par des machines, par exemple lors de l’entrainement de modèles d’IA générative.

Les licences Creative Commons sont devenues, au cours des années, une institution dans le paysage de l’internet. Les artistes comme les chercheurs ou les entreprises les ont adoptées. Mais elles ont été conçues dans un monde dans lequel les modèles de langage n’existaient pas.

Certaines entreprises d’IA générative n’ont pas hésité à entrainer leurs modèles en utilisant notamment des contenus sous la licence Creative Commons by-sa comme ceux de Wikipédia. Celle-ci pose pourtant des conditions pour la réutilisation des œuvres : l’attribution et le partage dans les mêmes conditions, même lorsqu’il s’agit d’une transformation.

Mais Creative Commons s’est bien rendu compte que les licences n’étaient pas l’outil approprié pour indiquer aux éventuels réutilisateurs ce que les auteurs les autorisent ou pas à faire de leurs contenus.

Quatre signaux pour affirmer les conditions de réutilisation par les machines

L’association a donc lancé un nouveau chantier : les CC Signals. La semaine dernière, elle y consacrait un billet de blog, qui explique notamment que « fondés sur les mêmes principes que ceux qui ont donné naissance aux licences CC et aux dizaines de milliards d’œuvres sous licence ouverte en ligne, les CC signals permettront aux détenteurs d’ensembles de données d’indiquer leurs préférences quant à la manière dont leur contenu peut être réutilisé par des machines, sur la base d’un ensemble d’options limitées mais significatives, façonnées dans l’intérêt du public ».

Elle affirme que ce cadre est destiné à être à la fois un outil technique mais aussi légal, et une proposition sociale : « un appel à un nouveau pacte entre ceux qui partagent les données et ceux qui les utilisent pour entrainer des modèles d’IA ».

Pour l’instant, ce « nouveau pacte social » n’en est qu’à ses débuts. Dans son TL;DR, l’association admet que « c’est un défi extrêmement complexe et les enjeux sont énormes ». Dans son rapport [PDF] sur le sujet, elle détaille quatre ce qu’elle appelle des « signal elements » qu’elle a « conçus pour refléter les éléments essentiels du thème général de la réciprocité ». Ces éléments sont l’équivalent des conditions des licences Creative Commons :

Crédit : vous devez donner le crédit approprié en fonction de la méthode, des moyens et du contexte de votre utilisation.

Contribution directe : vous devez apporter un soutien financier ou en nature à la partie déclarante pour le développement et l’entretien des contenus, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de votre utilisation des contenus et de vos moyens financiers.

Contribution à l’écosystème : vous devez apporter une aide financière ou en nature à l’écosystème dont vous bénéficiez, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de l’utilisation que vous faites des contenus et de vos moyens financiers.

Ouverture : le système d’IA utilisé doit être ouvert. Par exemple, les systèmes d’IA doivent satisfaire à la classe II du cadre d’ouverture des modèles (MOF), à la classe I du MOF ou à la définition de l’IA à source ouverte (OSAID).

Implémentation dans les fichiers robots.txt et les headers HTTP

L’association indique que tout cela reste encore au stade de brouillon et n’est donc pas gravé dans le marbre. Concernant la contribution directe, elle précise que l’idée des CC signals ne doit pas être vue comme un outil sur lequel faire reposer un modèle économique « ni même comme un moyen de récupérer les coûts de manière fiable ».

Sur la contribution à l’écosystème, elle souligne que, « bien que la formulation initiale soit très ouverte, [elle espère et attend] que des normes, des bonnes pratiques et même de nouvelles structures collectives se développent autour de cette notion dans différents secteurs et pour différents types de réutilisations ».

Comme pour les licences, les signaux CC peuvent être combinés. Pour l’instant, l’association a imaginé quatre combinaisons possibles :

  • Crédit
  • Crédit + contribution directe
  • Crédit + contribution à l’écosystème
  • Crédit + ouverture

Pour l’implémentation, Creative Commons a partagé ses réflexions sur GitHub. Pour l’instant, l’idée serait d’insérer les signaux dans le fichier robots.txt et dans l’en-tête HTTP Content-Usage.

Dans le robots.txt, on pourrait avoir une déclaration du genre :

User-Agent: *
Content-Usage: ai=n;exceptions=cc-cr
Allow: /

Et le header HTTP pourrait ressembler à :

200 OK
Date: Mon, 09 Jun 2025 12:42:03 UTC
Content-Type: text/plain
Content-Usage: genai=n;exceptions=cc-cr-ec

Pas besoin de signal Creative Commons si on ne veut pas du tout partager avec les IA

Dans son billet, l’association se disait ouverte aux critiques. Une semaine après, celles-ci semblent avoir été massives, puisqu’elle a publié un billet de mise à jour pour faire le point. Les griefs porteraient notamment sur le fait que Creative Commons mette le pied dans la gestion de l’utilisation des contenus par les entreprises d’IA.

Dans son nouveau billet, l’association s’est sentie obligée de préciser qu’elle pense « que les pratiques actuelles des entreprises d’IA constituent une menace pour l’avenir des biens communs ». « Ce sentiment ne nous surprend pas » affirme l’association, « nous le ressentons également. En fait, c’est la raison pour laquelle nous réalisons ce projet ».

Elle ajoute que « de nombreux créateurs et communautés de la connaissance se sentent trahis par la manière dont l’IA est développée et déployée. Le résultat est que les gens se tournent, à juste titre, vers la fermeture ». Et commente : « à terme, nous craignons que les gens ne veuillent plus du tout partager publiquement ».

Elle précise donc que « les créateurs qui souhaitent sortir totalement de la réutilisation par les machines n’ont pas besoin d’utiliser un signal CC. Les signaux CC sont destinés à ceux qui veulent continuer à partager, mais avec certaines conditions ».

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CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

Creative Commons 2.0
CC signals : Creative Commons propose un cadre pour l’utilisation des contenus par les IA

L’association derrière les licences Creative Commons se lance dans les débats sur l’utilisation des contenus par les IA. Elle propose ce qu’elle appelle rien de moins qu’un « nouveau contrat social à l’ère de l’IA » : les CC Signals.

Creative Commons a récemment lancé un cadre pour permettre aux auteurs et autrices de contenus, que ça soit des images, des vidéos ou du texte, de spécifier comment ceux-ci peuvent être réutilisés par des machines, par exemple lors de l’entrainement de modèles d’IA générative.

Les licences Creative Commons sont devenues, au cours des années, une institution dans le paysage de l’internet. Les artistes comme les chercheurs ou les entreprises les ont adoptées. Mais elles ont été conçues dans un monde dans lequel les modèles de langage n’existaient pas.

Certaines entreprises d’IA générative n’ont pas hésité à entrainer leurs modèles en utilisant notamment des contenus sous la licence Creative Commons by-sa comme ceux de Wikipédia. Celle-ci pose pourtant des conditions pour la réutilisation des œuvres : l’attribution et le partage dans les mêmes conditions, même lorsqu’il s’agit d’une transformation.

Mais Creative Commons s’est bien rendu compte que les licences n’étaient pas l’outil approprié pour indiquer aux éventuels réutilisateurs ce que les auteurs les autorisent ou pas à faire de leurs contenus.

Quatre signaux pour affirmer les conditions de réutilisation par les machines

L’association a donc lancé un nouveau chantier : les CC Signals. La semaine dernière, elle y consacrait un billet de blog, qui explique notamment que « fondés sur les mêmes principes que ceux qui ont donné naissance aux licences CC et aux dizaines de milliards d’œuvres sous licence ouverte en ligne, les CC signals permettront aux détenteurs d’ensembles de données d’indiquer leurs préférences quant à la manière dont leur contenu peut être réutilisé par des machines, sur la base d’un ensemble d’options limitées mais significatives, façonnées dans l’intérêt du public ».

Elle affirme que ce cadre est destiné à être à la fois un outil technique mais aussi légal, et une proposition sociale : « un appel à un nouveau pacte entre ceux qui partagent les données et ceux qui les utilisent pour entrainer des modèles d’IA ».

Pour l’instant, ce « nouveau pacte social » n’en est qu’à ses débuts. Dans son TL;DR, l’association admet que « c’est un défi extrêmement complexe et les enjeux sont énormes ». Dans son rapport [PDF] sur le sujet, elle détaille quatre ce qu’elle appelle des « signal elements » qu’elle a « conçus pour refléter les éléments essentiels du thème général de la réciprocité ». Ces éléments sont l’équivalent des conditions des licences Creative Commons :

Crédit : vous devez donner le crédit approprié en fonction de la méthode, des moyens et du contexte de votre utilisation.

Contribution directe : vous devez apporter un soutien financier ou en nature à la partie déclarante pour le développement et l’entretien des contenus, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de votre utilisation des contenus et de vos moyens financiers.

Contribution à l’écosystème : vous devez apporter une aide financière ou en nature à l’écosystème dont vous bénéficiez, sur la base d’une évaluation de bonne foi tenant compte de l’utilisation que vous faites des contenus et de vos moyens financiers.

Ouverture : le système d’IA utilisé doit être ouvert. Par exemple, les systèmes d’IA doivent satisfaire à la classe II du cadre d’ouverture des modèles (MOF), à la classe I du MOF ou à la définition de l’IA à source ouverte (OSAID).

Implémentation dans les fichiers robots.txt et les headers HTTP

L’association indique que tout cela reste encore au stade de brouillon et n’est donc pas gravé dans le marbre. Concernant la contribution directe, elle précise que l’idée des CC signals ne doit pas être vue comme un outil sur lequel faire reposer un modèle économique « ni même comme un moyen de récupérer les coûts de manière fiable ».

Sur la contribution à l’écosystème, elle souligne que, « bien que la formulation initiale soit très ouverte, [elle espère et attend] que des normes, des bonnes pratiques et même de nouvelles structures collectives se développent autour de cette notion dans différents secteurs et pour différents types de réutilisations ».

Comme pour les licences, les signaux CC peuvent être combinés. Pour l’instant, l’association a imaginé quatre combinaisons possibles :

  • Crédit
  • Crédit + contribution directe
  • Crédit + contribution à l’écosystème
  • Crédit + ouverture

Pour l’implémentation, Creative Commons a partagé ses réflexions sur GitHub. Pour l’instant, l’idée serait d’insérer les signaux dans le fichier robots.txt et dans l’en-tête HTTP Content-Usage.

Dans le robots.txt, on pourrait avoir une déclaration du genre :

User-Agent: *
Content-Usage: ai=n;exceptions=cc-cr
Allow: /

Et le header HTTP pourrait ressembler à :

200 OK
Date: Mon, 09 Jun 2025 12:42:03 UTC
Content-Type: text/plain
Content-Usage: genai=n;exceptions=cc-cr-ec

Pas besoin de signal Creative Commons si on ne veut pas du tout partager avec les IA

Dans son billet, l’association se disait ouverte aux critiques. Une semaine après, celles-ci semblent avoir été massives, puisqu’elle a publié un billet de mise à jour pour faire le point. Les griefs porteraient notamment sur le fait que Creative Commons mette le pied dans la gestion de l’utilisation des contenus par les entreprises d’IA.

Dans son nouveau billet, l’association s’est sentie obligée de préciser qu’elle pense « que les pratiques actuelles des entreprises d’IA constituent une menace pour l’avenir des biens communs ». « Ce sentiment ne nous surprend pas » affirme l’association, « nous le ressentons également. En fait, c’est la raison pour laquelle nous réalisons ce projet ».

Elle ajoute que « de nombreux créateurs et communautés de la connaissance se sentent trahis par la manière dont l’IA est développée et déployée. Le résultat est que les gens se tournent, à juste titre, vers la fermeture ». Et commente : « à terme, nous craignons que les gens ne veuillent plus du tout partager publiquement ».

Elle précise donc que « les créateurs qui souhaitent sortir totalement de la réutilisation par les machines n’ont pas besoin d’utiliser un signal CC. Les signaux CC sont destinés à ceux qui veulent continuer à partager, mais avec certaines conditions ».

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[Bon plan] SSD 1To KIOXIA PCIe 4.0 et avec DRAM Cache à 53,43€ livré !

Vous êtes à la recherche d'un SSD PCIe 4.0 d'une capacité de 1 To le moins cher possible, mais avez du mal à vous résoudre à acheter l'un des modèles que l'on arrive généralement à trouver en promotion aux alentours de 50 ou 55 € et qui sont quasiment tout le temps équipés de NAND 3D QLC à l'enduran...

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Bientôt de l’encre numérique dopés à l’IA sur vos pavés tactiles

Ajouter un petit écran supplémentaire sur le pavé tactile n’est pas tout à fait une idée neuve. De nombreux constructeurs proposent des fonctions de ce type. Asus en particulier qui a depuis longtemps décidé d’ajouter un pavé numérique activable dans cette zone stratégique.

L’idée d’Intel et de E Ink est de proposer une intégration d’encre numérique sur les pavés tactiles. Une proposition pas si inintéressante pour certains usages. Intel ne fabrique pas vraiment de machine mais elle est reconnue pour ses propositions techniques au travers de prototypes. Elle est à l’initiative de beaucoup d’évolutions techniques majeures ou mineures sur le marché PC.

L’idée est donc de proposer un pavé tactile classique mais de lui adjoindre une surface d’encre électronique couleur. Cela permettra ainsi de transformer cette zone en un espace secondaire permettant de nouvelles fonctions. On pourra par exemple afficher des informations techniques, des éléments classiques comme une liste de choses à faire ou n’importe quel contenu à la manière d’un écran secondaire. En activant la fonction tactile, la zone pourra se transformer en regroupement de raccourcis. On pourra également y afficher des notifications, un bulletin météo et même de jolies images pour égayer la triste vie d’un employé de bureau enfermé entre quatre murs en ce début de mois de juillet.

Je vois bien l’intérêt pour E Ink qui pourrait trouver là une source de croissance importante avec l’implantation de sa technologie dans des millions de nouveaux appareils. Pour Intel, c’est plus compliqué à déterminer jusqu’à ce que l’on comprenne l’idée que la marque à en tête. Les contenus proposés pourraient être générés par une IA locale. IA qu’on imagine pilotée par un NPU avec un protocole propre à… Intel. E-Ink s’appuierait en effet sur l’Intel Smart Base qui est une plateforme d’innovation technique pour faire dialoguer différents outils avec les puces de la marque.

Cette IA pourrait générer automatiquement les principaux points d’un document pour l’avoir sous les yeux pendant une vidéo conférence. Elle pourrait par ailleurs trouver des solutions pour le jeu que vous lancez, initier des tactiques au fur et à mesure de votre progression en fouillant en ligne. Afficher les paroles des chansons que vous écoutez etc. Le tout en exploitant un NPU qui n’aurait pas trop d’impact sur la batterie. 

Évidemment cela permettrait aux grandes marques de faire peser un argument sympathique pour valoriser leurs machines premium. J’ai un peu peur de l’impact d’une telle technologie d’un point de vue tarif. Les écrans E Ink couleur n’étant pas donnés et les pavés tactiles étant de plus en plus grand, cela pourrait lourdement augmenter la facture. Bien sûr, il n’y a là qu’une proposition et aucune obligation de la part d’Intel.

Source : E-Ink via Liliputing

Bientôt de l’encre numérique dopés à l’IA sur vos pavés tactiles © MiniMachines.net. 2025

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☕️ L’Arcom ordonne le blocage de 19 sites de médias russes

Dans un communiqué, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) indique être intervenu « auprès de plusieurs sites pour faire cesser la diffusion de contenus issus de chaînes russes sous sanctions européennes ».

L’Autorité ordonne ainsi « de faire bloquer et déréférencer 19 sites officiels de médias russes soumis à des sanctions directes ou indirectes et de mettre en demeure un site de streaming et trois plateformes en ligne russes de cesser de diffuser des contenus de médias russes sanctionnés ». Le détail de la liste n’est pas précisé.

Matriochka version Flock

Le régulateur a aussi « décidé d’adresser des lettres d’observations à cinq sites de streaming diffusant des contenus sous sanction et hébergés en dehors de la Russie ». Il affirme enfin qu’il « continuera de mettre en œuvre tous les moyens dont il dispose pour faire cesser la diffusion en France des médias russes visés par des sanctions européennes, ainsi que la reprise de leurs contenus par des plateformes en ligne accessibles en France ».

Il y a quelques semaines, l’Arcom mettait en demeure Eutelsat d’arrêter la diffusion des chaînes russes STS et Kanal 5, appartenant toutes les deux à la société russe JSC National Media Group. Rappelons enfin que, dès le 2 mars 2022, l’Autorité avait mis fin à la diffusion de la chaîne RT (Russia Today) France suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022.

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☕️ Airbus, Total, ASML, Mistral : 48 dirigeants européens appellent à suspendre l’AI Act

Les dirigeants de 48 des plus grandes entreprises européennes ont cosigné une lettre ouverte intitulée #StopTheClock à destination de la commission européenne, pour l’exhorter à « proposer une suspension de deux ans à l’AI Act avant que certaines de ses obligations clés n’entrent en vigueur ».

Près du quart des signataires sont des dirigeants français, au nombre desquels les PDG d’ASML, société hollandaise essentielle à la fabrication de semi-conducteurs, et de Carrefour, les DG de Dassault Systèmes, Airbus et TotalEnergies, le Président de Publicis, ainsi que les patrons de l’éditeur de logiciels Mirakl et de la start-up Mistral AI.

Leur lettre ouverte souligne que « les partisans actuels de l’initiative EU AI Champions représentent plus de 110 organisations, plus de 3 000 milliards de dollars en capitalisation boursière et plus de 3,7 millions d’emplois en Europe, et cette liste ne cesse de s’allonger ».

IA Act

Dans les dernières phases de débats du texte, la France avait activement œuvré à réduire la portée de l’AI Act.

Le texte européen a par ailleurs été soumis à une intense pression de la part du lobbying états-unien ces derniers mois, relève Politico, alors que Donald Trump minimise toute obligation pesant sur les promoteurs de l’IA dans son propre pays.

Les dirigeants européens demandent une pause sur les obligations concernant les modèles d’IA généralistes et sur les systèmes classifiés à haut risque. Celle-ci enverrait selon eux le signal « que l’Europe prend au sérieux son programme de simplification et de compétitivité ».

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L’Autorité ordonne ainsi « de faire bloquer et déréférencer 19 sites officiels de médias russes soumis à des sanctions directes ou indirectes et de mettre en demeure un site de streaming et trois plateformes en ligne russes de cesser de diffuser des contenus de médias russes sanctionnés ». Le détail de la liste n’est pas précisé.

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Leur lettre ouverte souligne que « les partisans actuels de l’initiative EU AI Champions représentent plus de 110 organisations, plus de 3 000 milliards de dollars en capitalisation boursière et plus de 3,7 millions d’emplois en Europe, et cette liste ne cesse de s’allonger ».

IA Act

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