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Micron annonce la disponibilité de ses puces mémoire GDDR7 32 Gbps

Les avancées dans le domaine de la mémoire GDDR7, qui devrait être plébiscitée par les futures cartes graphiques gaming, se poursuivent, Micron annonce la production de puces GDR7 32 Gbps, ce qui permettrait d'atteindre une bande passante maximale de 1.5 To/s, grâce à une interface mémoire de 384 bits. Micron Technology a annoncé aujourd'hui l'échantillonnage de sa mémoire graphique GDDR7 de nouvelle génération avec la densité de bits la plus élevée de l'industrie. S'appuyant sur la technologie DRAM 1et#946; (1-beta) de Micron et sur une architecture innovante, Micron GDDR7 offre une mémoire haute performance de 32 Gb/s dans une conception optimisée en termes de puissance. Avec plus de 1,5 To/s de bande passante système, soit une bande passante jusqu'à 60 % supérieure à celle de la GDDR6, et quatre canaux indépendants pour optimiser les charges de travail, la mémoire GDDR7 de Micron permet des temps de réponse plus rapides, un gameplay plus fluide et des temps de traitement réduits. La mémoire GDDR7 offre également un rendement énergétique supérieur à 50 % par rapport à la mémoire GDDR6, ce qui permet d'améliorer les performances thermiques et de prolonger la durée de vie de la batterie, tandis que le nouveau mode veille réduit la consommation d'énergie en veille jusqu'à 70 %. Les fonctions avancées de fiabilité, de disponibilité et de facilité d'entretien (RAS) de la mémoire GDDR7 de Micron améliorent la fiabilité des appareils et l'intégrité des données sans compromettre les performances, ce qui élargit le spectre des applications de la mémoire GDDR7 de Micron à l'intelligence artificielle, aux jeux et aux charges de travail informatiques à hautes performances. La mémoire GDDR7 de Micron offre des performances élevées qui augmentent le débit jusqu'à 33 % et réduisent le temps de réponse jusqu'à 20 % pour les charges de travail d'IA générative telles que la création de texte à partir d'images. En outre, Micron prévoit que les cartes graphiques construites avec la GDDR7 offriront une amélioration de plus de 30 % des images par seconde (FPS) pour le ray tracing et la rastérisation par rapport aux tendances actuelles de la GDDR6 et de la GDDR6X dans les résolutions 1080p, 1440 et 4K.7 L'ajout de la GDDR7 complète le portefeuille de produits de pointe de Micron pour les applications d'inférence d'IA de pointe sur les composants CPU, NPU et GPU avec des options de mémoire DDR, LPDDR et GDDR. Pour les applications de jeu, la mémoire GDDR7 de Micron permet un gameplay amélioré par l'IA avec des paysages, des joueurs et des scénarios adaptables grâce à la mise à l'échelle des performances et de la mémoire tampon. […]

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Micron's GDDR7 Chip Smiles for the Camera as Micron Aims to Seize Larger Share of HBM Market

For Computex week, Micron was at the show in force in order to talk about its latest products across the memory spectrum. The biggest news for the memory company was that it has kicked-off sampling of it's next-gen GDDR7 memory, which is expected to start showing up in finished products later this year and was being demoed on the show floor. Meanwhile, the company is also eyeing taking a much larger piece of the other pillar of the high-performance memory market – High Bandwidth Memory – with aims of capturing around 25% of the premium HBM market.

GDDR7 to Hit the Market Later This Year

Micron's first GDDR7 chip is a 16 Gb memory device with a 32 GT/sec (32Gbps/pin) transfer rate, which is significantly faster than contemporary GDDR6/GDDR6X. As outlined with JEDEC's announcement of GDDR7 earlier this year, the latest iteration of the high-performance memory technology is slated to improve on both memory bandwidth and capacity, with bandwidths starting at 32 GT/sec and potentially climbing another 50% higher to 48 GT/sec by the time the technology reaches its apex. And while the first chips are starting off at the same 2GByte (16Gbit) capacity as today's GDDR6(X) chips, the standard itself defines capacities as high as 64Gbit.

Of particular note, GDDR7 brings with it the switch to PAM3 (3-state) signal encoding, moving from the industry's long-held NRZ (2-state) signaling. As Micron was responsible for the bespoke GDDR6X technology, which was the first major DRAM spec to use PAM signaling (in its case, 4-state PAM4), Micron reckons they have a leg-up with GDDR7 development, as they're already familiar with working with PAM.

The GDDR7 transition also brings with it a change in how chips are organized, with the standard 32-bit wide chip now split up into four 8-bit sub-channels. And, like most other contemporary memory standards, GDDR7 is adding on-die ECC support to hold the line on chip reliability (though as always, we should note that on-die ECC isn't meant to be a replacement for full, multi-chip ECC). The standard also implements some other RAS features such as error checking and scrubbing, which although are not germane to gaming, will be a big deal for compute/AI use cases.

The added complexity of GDDR7 means that the pin count is once again increasing as well, with the new standard adding a further 86 pins to accommodate the data transfer and power delivery changes, bringing it to a total of 266 pins. With that said, the actual package size is remaining unchanged from GDDR5/GDDR6, maintaining that familiar 14mm x 12mm package. Memory manufacturers are instead using smaller diameter balls, as well as decreasing the pitch between the individual solder balls – going from GDDR6's 0.75mm x 0.75mm pitch to a slightly shorter 0.75mm x 0.73mm pitch. This allows the same package to fit in another 5 rows of contacts.

As for Micron's own production plans, the company is using its latest 1-beta (1β) fabrication process. While the major memory manufacturers don't readily publish the physical parameters of their processes these days, Micron believes that they have the edge on density with 1β, and consequently will be producing the densest GDDR7 at launch. And, while more nebulous, the company company believes that 1β will give them an edge in power efficiency as well.

Micron says that the first devices incorporating GDDR7 will be available this year. And while video card vendors remain a major consumer of GDDR memory, in 2024 the AI accelerator market should not be overlooked. With AI accelerators still bottlenecked by memory capacity and bandwidth, GDDR7 is expected to pair very well with inference accelerators, which need a more cost-effective option than HBM.

Micron Hopes to Get to Mid-20% HBM Market Share with HBM3E

Speaking of HBM, Micron was the first company to formally announce its HBM3E memory last year, and it was among the first to start its volume shipments earlier this year. For now, Micron commands a 'mid-single digit' share of this lucrative market, but the company has said that it plans to rapidly gain share. If all goes well, by the middle of its fiscal 2025 (i.e., the end of calendar Q1 2025) the company hopes to capture a mid-20% share of the HBM market.

"As we go into fiscal year 2025, we expect our share of HBM to be very similar to our overall share on general DRAM market," said Praveen Vaidyanathan, vice president and general manager of the Compute Products Group at Micron. "So, I would say mid-20%. […] We believe we have a very strong product as [we see] a lot of interest from various GPU and ASIC vendors, and continuing to engage with customers […] for the next, say 12 to 15 months."

When asked whether Micron can accelerate output of HBM3E at such a rapid pace in terms of manufacturing capacity, Vaidyanathan responded that the company has a roadmap for capacity expansion and that the company would meet the demand for its HBM3E products. 

☕️ Les États-Unis enquêtent sur les positions dominantes de NVIDIA, Microsoft et OpenAI

Selon le New York Times, le gouvernement américain et la Federal Trade Commission (FTC) se sont coordonnés pour lancer plusieurs enquêtes sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles dans le milieu de l’IA.

Le ministère de la Justice Américain va se concentrer sur les comportements du concepteur de GPU NVIDIA et vérifier qu’il n’a pas violé les lois antitrust américaines.

De son côté, la FTC va analyser la conduite d’OpenAI et de Microsoft et notamment l’investissement de 13 milliards de dollars du second dans le premier.

« Pendant des mois, Nvidia, Microsoft et OpenAI ont largement échappé à la surveillance réglementaire du gouvernement de Biden », commente le journal américain.

L’agence indépendante avait déjà lancé des enquêtes en juillet 2023 et en janvier 2024 sur OpenAI et plus globalement sur les liens entre les grandes entreprises du numérique et les nouvelles startups de l’IA.

Le New York Times cite une interview de Lina Khan, présidente de la FTC, réalisée en février dernier. Elle y déclarait à propos de la régulation de l’IA que l’agence essayait de repérer « les problèmes potentiels dès le début plutôt que des années et des années plus tard, lorsque les problèmes sont profondément ancrés et beaucoup plus difficiles à rectifier ».

Le journal remarque cependant que « les États-Unis sont en retard sur l’Europe en matière de réglementation de l’intelligence artificielle ».

☕️ Les États-Unis enquêtent sur les positions dominantes de NVIDIA, Microsoft et OpenAI

Selon le New York Times, le gouvernement américain et la Federal Trade Commission (FTC) se sont coordonnés pour lancer plusieurs enquêtes sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles dans le milieu de l’IA.

Le ministère de la Justice Américain va se concentrer sur les comportements du concepteur de GPU NVIDIA et vérifier qu’il n’a pas violé les lois antitrust américaines.

De son côté, la FTC va analyser la conduite d’OpenAI et de Microsoft et notamment l’investissement de 13 milliards de dollars du second dans le premier.

« Pendant des mois, Nvidia, Microsoft et OpenAI ont largement échappé à la surveillance réglementaire du gouvernement de Biden », commente le journal américain.

L’agence indépendante avait déjà lancé des enquêtes en juillet 2023 et en janvier 2024 sur OpenAI et plus globalement sur les liens entre les grandes entreprises du numérique et les nouvelles startups de l’IA.

Le New York Times cite une interview de Lina Khan, présidente de la FTC, réalisée en février dernier. Elle y déclarait à propos de la régulation de l’IA que l’agence essayait de repérer « les problèmes potentiels dès le début plutôt que des années et des années plus tard, lorsque les problèmes sont profondément ancrés et beaucoup plus difficiles à rectifier ».

Le journal remarque cependant que « les États-Unis sont en retard sur l’Europe en matière de réglementation de l’intelligence artificielle ».

Du soleil et Windows 10 à 13 euros, Windows 11 à 19 euros avec GVGMALL !!!

Avec nos PC, il est clairement obligatoire d'acheter une licence Windows ou une licence Office pour pouvoir les utiliser sans aucune limitation et profiter de toutes les mises à jour. Le problème est que ces licences peuvent coûter plusieurs centaines d'euros. Heureusement, avec notre partenaire GVGMALL.com, terminé les licences à xxx euros et la petite note en bas à droite de votre écran indiquant que Windows n'est pas activé... En effet, GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques pour Windows 10 à partir de 12 euros, Windows 11 Pro à partir de 19 euros et des licences Office à partir de 24 euros. De plus, avec le code promo CCVIP, vous aurez le droit à 30 % de réduction sur vos achats, alors pourquoi se priver ??? N'oublions pas non plus qu'en passant à Windows 10, donc à partir de 12 euros, vous pourrez faire l'upgrade gratuitement vers Windows 11, ce qui vous permettra donc de profiter du dernier OS de Microsoft à moindre coût.     Vous pourrez aussi acheter les clés d'activation suivantes à des tarifs très avantageux chez GVGMALL avec notre code promo CCVIP : - Windows 11 Pro OEM Lifetime à 19.96 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Pro OEM Lifetime à 13.86 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Home OEM Lifetime à 12.63 U+20AC après application du code promo CCVip. - Microsoft Office 2016 Lifetime à 24.11 U+20AC après application du code promo CCVip. - Microsoft Office 2019 Lifetime à 42.25 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 à 34.14 U+20AC après application du code promo CCVip. - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 à 51.92 U+20AC après application du code promo CCVip. […]

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Radio Signal From Space Repeats Every Hour, Defying Explanation

An anonymous reader quotes a report from New Atlas: The universe is awash with strange radio signals, but astronomers have now detected a really bizarre one that repeats every hour, cycling through three different states. While they have some ideas about its origin it can't be explained by our current understanding of physics. The signal first appeared in data gathered by the ASKAP radio telescope in Australia, which watches a big swath of sky at once for transient pulses. Officially designated ASKAP J1935+2148, the signal seems to repeat every 53.8 minutes. Whatever it is, the signal cycles through three different states. Sometimes it shoots out bright flashes that last between 10 and 50 seconds and have a linear polarization, meaning the radio waves all "point" in the same direction. Other times, its pulses are much weaker with a circular polarization, lasting just 370 milliseconds. And sometimes, the object misses its cue and stays silent. So what could be behind such a weird radio signal? Let's get it out of the way up front: it's not aliens (probably). The most likely explanation, according to the scientists who discovered it, is that it's coming from a neutron star or a white dwarf. But it's not a neat solution, since the signal's weird properties don't fit with our understanding of the physics of those two kinds of objects. Neutron stars and white dwarfs are fairly similar, but with some key differences. They're both born from the deaths of bigger stars, with the original mass dictating whether you end up with a neutron star or a white dwarf. Neutron stars are known to blast radio waves out regularly, so they're a prime suspect here. It's possible that signals this varied could be produced by interactions between their strong magnetic fields and complex plasma flows. But there's a major problem: they usually spin at speeds of seconds or fractions of a second per revolution. It should be physically impossible for one to spin as slow as once every 54 minutes. White dwarfs, on the other hand, would have no problem spinning that slowly, but as the team says, "we don't know of any way one could produce the radio signals we are seeing here." "It might even prompt us to reconsider our decades-old understanding of neutron stars or white dwarfs; how they emit radio waves and what their populations are like in our Milky Way galaxy," added Caleb. The findings have been published in the journal Nature Astronomy.

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Un nouveau DLC s'annonce pour le jeu Tropico 6

Un nouveau DLC s'annonce pour le jeu Tropico 6, il se nomme Tropican Shores et il est attendu pour le 18 juin 2024. L'iconique El Presidente va, donc, reprendre du service, avec des ambitions d'extension maritime, il sera en effet, désormais, possible de développer ses iles sur l'océan ! Tropican Shores vous offre une multitude de nouvelles possibilités pour construire et développer votre île sur l'océan. Transformez l'eau en vin... euh, pardon : transformez l'eau en électricité avec la nouvelle station marémotrice, collectez des perles brillantes avec le pêcheur de perles, et offrez à vos sujets une multitude de nouvelles options de logement (qui n'ont rien à voir avec la pêche) (attention : ces bateaux-maisons risquent d'attirer des familles de musiciens aux cheveux longs). En parlant de musiciens, ce ne serait pas votre république bananière préférée s'il n'y avait pas de nouvelles façons pour les Tropiquiens et les touristes richissimes de dépenser leur argent durement gagné : le chantier naval de yachts privés s'occupe de tout, mais assurez-vous qu'il n'y a pas d'icebergs en vue ! […]

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Bon Plan : un week-end gratuit pour TopSpin 2K25

Le jeu TopSpin 2K25 est jouable gratuitement du 6 au 10 juin 2024, les avis ne sont pas dithyrambiques, toutefois rien ne vaut sa propre expérience et c'est l'occasion parfaite de gagner son Grand Chelem sur terre battue ! ncarnez les légendes comme Roger Federer et Serena Williams, ou marquez l'histoire du tennis dans la peau de Carlos Alcaraz, Iga Swiatek, Frances Tiafoe, Andre Agassi et bien d'autres. Choisissez parmi plus de 24 pros jouables et libérez leur puissance et leur intelligence contre d'autres joueurs, en local ou en ligne. La page Steam du jeu se trouve ici […]

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☕️ Des appareils Apple compatibles Thread, mais sans pouvoir s’en servir

The Verge a découvert qu’un certain nombre de produits récents d’Apple ont une puce radio compatible Thread.

Ce protocole réseau sert à constituer des réseaux maillés basse consommation (IPv6 et 6LoWPAN). Il fonctionne en se basant sur des routeurs de périphérie, qui peuvent alors servir de ponts. Il est souvent confondu avec Matter, avec lequel il peut fonctionner. Dans les grandes lignes, Thread établit un réseau matériel, Matter est une couche logicielle.

La découverte de The Verge est valable pour les nouveaux iPad lancés récemment ainsi que tous les Mac équipés de puces M3 (et leurs déclinaisons). En clair, tout produit sorti depuis septembre dernier. Les iPhone 15 Pro sont officiellement compatibles.

Cette capacité n’est pas indiquée dans les fiches techniques des appareils. Nos confrères ont trouvé mention de cette compatibilité dans des rapports de la FCC (Federal Communications Commission).

Apple compte peut-être profiter de sa WWDC la semaine prochaine pour évoquer le sujet, par exemple via des fonctions spécifiques à iOS 18 et macOS 15.

☕️ Des appareils Apple compatibles Thread, mais sans pouvoir s’en servir

The Verge a découvert qu’un certain nombre de produits récents d’Apple ont une puce radio compatible Thread.

Ce protocole réseau sert à constituer des réseaux maillés basse consommation (IPv6 et 6LoWPAN). Il fonctionne en se basant sur des routeurs de périphérie, qui peuvent alors servir de ponts. Il est souvent confondu avec Matter, avec lequel il peut fonctionner. Dans les grandes lignes, Thread établit un réseau matériel, Matter est une couche logicielle.

La découverte de The Verge est valable pour les nouveaux iPad lancés récemment ainsi que tous les Mac équipés de puces M3 (et leurs déclinaisons). En clair, tout produit sorti depuis septembre dernier. Les iPhone 15 Pro sont officiellement compatibles.

Cette capacité n’est pas indiquée dans les fiches techniques des appareils. Nos confrères ont trouvé mention de cette compatibilité dans des rapports de la FCC (Federal Communications Commission).

Apple compte peut-être profiter de sa WWDC la semaine prochaine pour évoquer le sujet, par exemple via des fonctions spécifiques à iOS 18 et macOS 15.

Carburants solaires, photoscience, santé : 40 millions d’euros pour exploiter la lumière

Lumos Maxima !
Lumière

Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, le gouvernement, le CEA et le CNRS viennent de donner le coup d’envoi officiel d’un « ambitieux programme de recherche pour explorer la lumière de manière inédite ». Un des axes concerne les carburants solaires.

Il s’agit d’un nouveau PEPR (Programmes et équipements prioritaires de recherche) baptisé LUMA (Lumière-Matière) dont le but est d’« exploiter les propriétés de la lumière pour explorer et contrôler de nombreux systèmes physicochimiques et biologiques ».

Le projet vient d’être officiellement lancé (même s’il existe depuis longtemps) avec un financement de 40,38 millions d’euros sur sept ans, dans le cadre de France 2030. Il est co-piloté par le CEA et le CNRS. 1 000 chercheurs sont mobilisés et 28 universités impliquées.

De vastes débouchés

Les débouchés potentiels sont nombreux, comme l’explique le CNRS : traitement et stockage de l’information, matériaux durables (chimie verte, recyclage, écoconception), exploitation énergétique (solaire) et photomédicaments (méthodes non-invasives, thérapie photodynamique, traitement du cancer).

Attention à ne pas mettre la charrue avant les bœufs : on parle de recherche fondamentale, pas de remède miracle à court terme. Catalin Miron (directeur de recherche CEA et co-dirigeant de ce projet), précise d’ailleurs qu’il s’agit d’un « PEPR exploratoire, qui anime donc de la recherche amont », on n’est pas dans une phase d’industrialisation, mais de recherche pure.

Le centre de recherche en profite pour affirmer que la France est le leader international dans la valorisation des interactions lumière-matière avec pas moins de cinq prix Nobel depuis 2016 : Jean-Pierre Sauvage (2016), Gérard Mourou (2018), Alain Aspect (2022), Pierre Agostini et Anne L’Huillier (2023 tous les deux). Pour le ministère de la Recherche, la France doit « maintenir et consolider son positionnement, à la fois académique et industriel ».

Photoscience intelligente, technologies vertes et protection

Trois axes de développement sont mis en avant avec LUMA :

  • Photons for Green, « qui vise à l’émergence de nouvelles technologies « vertes » haute performance pour l’énergie et l’industrie de demain ». Il est notamment question de « la conversion efficiente de l’énergie solaire en énergie chimique, en produisant des carburants solaires ».
  • Light for Protection vise de son côté à « utiliser la lumière pour une meilleure préservation de la santé, de l’environnement ou des objets de notre patrimoine ». L’enjeu n’est rien de moins que de diagnostiquer et soigner grâce à la lumière.
  • Enfin, Smart Photoscience ambitionne de « décrypter des systèmes et des dynamiques complexes en chimie, physique, biologie, pour les faire fonctionner par des processus de photo-activation sophistiqués ».

Le programme propose aussi des actions ciblées de recherche, sélectionnées via un appel à manifestations d’intérêt. Quatre axes de développement sont mis en avant : la chiralité, la photochimie et les matériaux, l’énergie et l’environnement, la santé. Des appels à projets collaboratifs sont également dans les cartons.

Deux révolutions scientifiques et techniques

L’année dernière, Rémi Métivier justifiait ce projet par deux « révolutions scientifiques et techniques majeures, survenues ces dernières années », offrant de « nouvelles perspectives quant à l’utilisation de la lumière ».

La première vient du contrôle de la lumière : « Nous avons accès à des sources lumineuses très performantes, notamment avec des lasers à impulsions ultra-courtes (femtoseconde ou attoseconde) ». LUMA s’intéressera à la structuration de la matière « aux échelles ultimes de temps et d’espace (attoseconde et nanomètre) ».

On parlait récemment de l’attoseconde : c’est un milliardième de milliardième de seconde (10⁻¹⁸ seconde). À titre d’exemple : « il y a autant d’attosecondes dans une seconde que de secondes depuis le Big Bang ».

La seconde « révolution » concerne la maitrise par les scientifiques de la conception et de l’assemblage « complexe de molécules aux propriétés complémentaires ». Cela ouvre la voie à « des matériaux organiques et hybrides de nouvelle génération, capables de capturer et d’utiliser la lumière de façon intelligente et performante ».

Concernant le solaire, Rémi Métivier (directeur de recherche CNRS et co-dirigeant du PEPR), explique que nous « avons besoin de résoudre des questions fondamentales telles que l’augmentation de l’efficacité, de la conversion lumineuse ou encore la durabilité des dispositifs que nous concevons ».

Minute papillon, c’est quoi des « carburants solaires » ?

Revenons quelques instants sur les carburants solaires. Engie rappelle qu’il s’agit de « combustibles fabriqués à partir de substances courantes comme l’eau et le dioxyde de carbone grâce à l’énergie de la lumière solaire, utilisée soit par récupération de chaleur soit par génération de charge électrique ».

On peut ainsi produire de l’hydrogène à partir de l’eau (H₂O), mais aussi du gaz de synthèse, du méthane/méthanol et d’autres « carburants » à partir de CO₂ ou de CO₂ + H₂O.

Dans une interview à Newstank, Catalin Miron détaille les attentes sur ce point : « L’idée est de capturer le CO₂ de l’atmosphère pour produire des carburants chimiques pouvant être stockés. Nous pensons avec LUMA pouvoir passer de l’échelle du centimètre au mètre carré pour les cellules de ces dispositifs. Ces recherches pourront aussi apporter des réponses concrètes aux besoins de la société ».

☕️ Proton Pass a son application pour Mac et Linux

Proton Pass

Le gestionnaire de mots de passe maison a désormais une application autonome pour toutes les plateformes majeures. Des versions Mac et Linux viennent en effet d’apparaître, aux côtés de celles pour Windows, Android, iOS et Chrome OS (celle-ci via Android).

Proton en profite pour fournir une extension pour Safari, en plus de celles existant pour les navigateurs sur base Chromium et Firefox.

La version Linux est compatible avec toutes les distributions de type Debian ou RedHat, dont Ubuntu, Fedora ou encore CentOS.

Des améliorations seront bientôt proposées aux versions Mac et Linux dans les semaines à venir. Par exemple, la prise en charge de TouchID pour les Mac compatibles. Sous Linux, une prochaine mouture deviendra compatible avec les mécanismes d’authentification et les API correspondantes.

L’objectif est le même à chaque fois : permettre le déverrouillage du coffre-fort avec la biométrie, le compte utilisateur et « toute autre méthode prise en charge par Linux Pluggable Authentication Modules (Linux PAM) ».

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