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L’Autorité de la concurrence rejette la plainte de Qwant contre Microsoft

Caramba, encore raté
L’Autorité de la concurrence rejette la plainte de Qwant contre Microsoft

Saisie par Qwant, l’Autorité de la concurrence a finalement considéré que l’entreprise française n’avait pas réussi à démontrer que Microsoft serait en position dominante sur le marché de la syndication des résultats de recherche. Elle pointe également l’absence d’éléments susceptibles de confirmer que l’éditeur américain entretiendrait la dépendance de son concurrent à ses propres outils.

Un coup d’épée dans l’eau. L’Autorité de la concurrence a annoncé jeudi 27 novembre le rejet de la saisine déposée par le moteur de recherche français Qwant à l’encontre de son partenaire historique, Microsoft.

« L’Autorité considère que Qwant n’apporte pas d’élément suffisamment probant de nature à démontrer que Microsoft serait en position dominante sur le marché décrit dans sa saisine ou que les conditions de l’abus de dépendance économique seraient réunies », indique le gendarme de la concurrence. Ce rejet au fond de la saisine entraîne logiquement une réponse négative aux mesures conservatoires réclamées par Qwant en juin dernier.

En attendant la publication de sa décision, l’Autorité de la concurrence résume ses conclusions dans un communiqué de presse, qui retrace également les grandes lignes de l’affaire.

Microsoft aurait voulu tuer la concurrence

Rappelons que si Qwant, désormais associée à Ecosia au sein d’une coentreprise baptisée European Search Perspective, travaille à la constitution d’un index de recherche européen surnommé Staan, le moteur de recherche français exploite historiquement les résultats de recherche fournis par Bing, le moteur de Microsoft.

Le différend entre les deux partenaires débute en 2023, quand Microsoft annonce une hausse de tarif pour le moins conséquente des API permettant de se connecter à l’index de Bing. Les prix publics augmentent en effet d’un facteur qui varie de deux à dix, selon les fonctionnalités et le volume de requêtes concernés.

« Le nouveau modèle de tarification reflète plus fidèlement les investissements technologiques que Bing continue de réaliser pour améliorer la recherche », arguait à l’époque Microsoft. Pour Olivier Abecassis, patron de Qwant depuis sa reprise par Octave Klaba (OVHcloud), la manœuvre poursuivait une autre finalité. « Ils voulaient tout simplement tuer le marché des moteurs de recherche alternatifs », affirme ce dernier aux Échos, évoquant par ailleurs une baisse significative des revenus générés par l’intermédiaire de l’offre publicitaire de Bing.

Il y aurait donc un double préjudice : un abus de position dominante, matérialisé par cette augmentation de prix arbitraire, et une discrimination dans l’accès à l’offre publicitaire permettant de rémunérer l’audience réalisée par Qwant. D’où une saisine de l’Autorité de la concurrence, qui a diligenté en début d’année une enquête sur les pratiques de Microsoft en matière de syndication des résultats de recherche.

Difficile de parler de position dominante quand Google est dans la place

Si Google règne en maître sur le marché français de la recherche en ligne, Microsoft occupe historiquement une place particulière sur le segment, plus spécifique, de la syndication des résultats, c’est-à-dire leur mise à disposition au profit de moteurs tiers. Brave Search exploitait par exemple les résultats de Bing jusqu’en avril 2023. DuckDuckGo s’appuie quant à lui toujours de façon significative sur Bing pour ses résultats généraux et sa recherche d’images, même s’il développe aussi des briques d’indexation en propre. Google n’est cependant pas totalement absent de ce marché, puisque ses résultats ont longtemps sous-tendu ceux d’Ecosia.

Dans ce contexte, l’Autorité de la concurrence ne retient pas l’idée selon laquelle Microsoft peut être taxé d’un abus de position dominante. « Ainsi, la position tout à fait prééminente de Google sur la face rémunératrice du marché est susceptible d’exercer une forte pression concurrentielle sur la face syndication du marché, de nature à exclure, en l’absence d’éléments au dossier attestant du contraire, toute hypothèse de dominance de Microsoft sur le marché de la syndication à destination des moteurs de recherche », résume-t-elle.

L’argument de la dépendance économique est également rejeté. Là où Qwant affirme qu’il lui était impossible de recourir, dans un délai raisonnable, à une alternative aux outils de Microsoft, l’Autorité retient que le moteur français « dispose de capacités de recherche propres, mais est même le seul moteur de recherche contractuellement autorisé par Microsoft à développer sa propre technologie de recherche dans le cadre de la syndication ».

« Qwant reprochait à Microsoft une exclusivité d’approvisionnement en publicités et une vente liée des résultats de recherche organique et des résultats payants, une discrimination dans l’accès à la publicité et des restrictions relatives au développement d’un modèle d’intelligence artificielle. Pour chacune de ces pratiques, l’Autorité a estimé qu’aucun élément suffisamment probant n’appuyait les reproches formulés par la requérante », conclut l’institution.

Cette décision n’est a priori pas une surprise pour Qwant. Mi-octobre, Olivier Abecassis laissait en effet entendre à Reuters qu’il était au courant que l’Autorité inclinait vers un rejet de sa saisine au fond. « Dans ce cas, nous n’aurons d’autre choix que d’épuiser tous les recours légaux disponibles pour protéger notre entreprise contre les abus flagrants de Microsoft, défendre nos droits et demander réparation », déclarait-il à cette occasion.

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L’Autorité de la concurrence rejette la plainte de Qwant contre Microsoft

Caramba, encore raté
L’Autorité de la concurrence rejette la plainte de Qwant contre Microsoft

Saisie par Qwant, l’Autorité de la concurrence a finalement considéré que l’entreprise française n’avait pas réussi à démontrer que Microsoft serait en position dominante sur le marché de la syndication des résultats de recherche. Elle pointe également l’absence d’éléments susceptibles de confirmer que l’éditeur américain entretiendrait la dépendance de son concurrent à ses propres outils.

Un coup d’épée dans l’eau. L’Autorité de la concurrence a annoncé jeudi 27 novembre le rejet de la saisine déposée par le moteur de recherche français Qwant à l’encontre de son partenaire historique, Microsoft.

« L’Autorité considère que Qwant n’apporte pas d’élément suffisamment probant de nature à démontrer que Microsoft serait en position dominante sur le marché décrit dans sa saisine ou que les conditions de l’abus de dépendance économique seraient réunies », indique le gendarme de la concurrence. Ce rejet au fond de la saisine entraîne logiquement une réponse négative aux mesures conservatoires réclamées par Qwant en juin dernier.

En attendant la publication de sa décision, l’Autorité de la concurrence résume ses conclusions dans un communiqué de presse, qui retrace également les grandes lignes de l’affaire.

Microsoft aurait voulu tuer la concurrence

Rappelons que si Qwant, désormais associée à Ecosia au sein d’une coentreprise baptisée European Search Perspective, travaille à la constitution d’un index de recherche européen surnommé Staan, le moteur de recherche français exploite historiquement les résultats de recherche fournis par Bing, le moteur de Microsoft.

Le différend entre les deux partenaires débute en 2023, quand Microsoft annonce une hausse de tarif pour le moins conséquente des API permettant de se connecter à l’index de Bing. Les prix publics augmentent en effet d’un facteur qui varie de deux à dix, selon les fonctionnalités et le volume de requêtes concernés.

« Le nouveau modèle de tarification reflète plus fidèlement les investissements technologiques que Bing continue de réaliser pour améliorer la recherche », arguait à l’époque Microsoft. Pour Olivier Abecassis, patron de Qwant depuis sa reprise par Octave Klaba (OVHcloud), la manœuvre poursuivait une autre finalité. « Ils voulaient tout simplement tuer le marché des moteurs de recherche alternatifs », affirme ce dernier aux Échos, évoquant par ailleurs une baisse significative des revenus générés par l’intermédiaire de l’offre publicitaire de Bing.

Il y aurait donc un double préjudice : un abus de position dominante, matérialisé par cette augmentation de prix arbitraire, et une discrimination dans l’accès à l’offre publicitaire permettant de rémunérer l’audience réalisée par Qwant. D’où une saisine de l’Autorité de la concurrence, qui a diligenté en début d’année une enquête sur les pratiques de Microsoft en matière de syndication des résultats de recherche.

Difficile de parler de position dominante quand Google est dans la place

Si Google règne en maître sur le marché français de la recherche en ligne, Microsoft occupe historiquement une place particulière sur le segment, plus spécifique, de la syndication des résultats, c’est-à-dire leur mise à disposition au profit de moteurs tiers. Brave Search exploitait par exemple les résultats de Bing jusqu’en avril 2023. DuckDuckGo s’appuie quant à lui toujours de façon significative sur Bing pour ses résultats généraux et sa recherche d’images, même s’il développe aussi des briques d’indexation en propre. Google n’est cependant pas totalement absent de ce marché, puisque ses résultats ont longtemps sous-tendu ceux d’Ecosia.

Dans ce contexte, l’Autorité de la concurrence ne retient pas l’idée selon laquelle Microsoft peut être taxé d’un abus de position dominante. « Ainsi, la position tout à fait prééminente de Google sur la face rémunératrice du marché est susceptible d’exercer une forte pression concurrentielle sur la face syndication du marché, de nature à exclure, en l’absence d’éléments au dossier attestant du contraire, toute hypothèse de dominance de Microsoft sur le marché de la syndication à destination des moteurs de recherche », résume-t-elle.

L’argument de la dépendance économique est également rejeté. Là où Qwant affirme qu’il lui était impossible de recourir, dans un délai raisonnable, à une alternative aux outils de Microsoft, l’Autorité retient que le moteur français « dispose de capacités de recherche propres, mais est même le seul moteur de recherche contractuellement autorisé par Microsoft à développer sa propre technologie de recherche dans le cadre de la syndication ».

« Qwant reprochait à Microsoft une exclusivité d’approvisionnement en publicités et une vente liée des résultats de recherche organique et des résultats payants, une discrimination dans l’accès à la publicité et des restrictions relatives au développement d’un modèle d’intelligence artificielle. Pour chacune de ces pratiques, l’Autorité a estimé qu’aucun élément suffisamment probant n’appuyait les reproches formulés par la requérante », conclut l’institution.

Cette décision n’est a priori pas une surprise pour Qwant. Mi-octobre, Olivier Abecassis laissait en effet entendre à Reuters qu’il était au courant que l’Autorité inclinait vers un rejet de sa saisine au fond. « Dans ce cas, nous n’aurons d’autre choix que d’épuiser tous les recours légaux disponibles pour protéger notre entreprise contre les abus flagrants de Microsoft, défendre nos droits et demander réparation », déclarait-il à cette occasion.

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Terres rares : des pistes pour une utilisation plus sobre

Creuser, mais proprement ?
Terres rares : des pistes pour une utilisation plus sobre

L’enjeu de l’utilisation des terres rares est crucial : industriel, technologique, géopolitique, économique, environnemental et sanitaire. Le CNRS a lancé une initiative pour établir l’état des connaissances scientifiques sur leur utilisation, les possibilités d’usages plus sobres, leur recyclage ainsi que de l’amélioration de leurs modes d’extraction.

Les « éléments de terres rares » (ETR), ou plus couramment nommés terres rares, sont quasiment partout dans nos appareils technologiques, du smartphone aux avions en passant par les voitures électriques mais surtout les éoliennes offshore.

Plus précisément, on les retrouve dans les aimants permanents des écouteurs intra-auriculaires, des véhicules électriques et des éoliennes offshore ou dans les poudres de polissage pour les verres optiques (lentilles, écrans plats, smartphones, etc.) ou les semi-conducteurs. Mais aussi dans les anodes des batteries NiMH utilisées dans les voitures hybrides ou les matériaux luminescents utilisés pour les LED de lumières blanches. D’autres usages existent aussi, même s’ils sont plus faibles : dans certains verres, dans les agents de contraste pour l’imagerie médicale ou comme catalyseurs dans l’industrie chimique.

L’accès à ces matériaux est rendu de plus en plus compliqué par les tensions géopolitiques, les enjeux commerciaux internationaux et même des négociations en temps de guerre.

Le CNRS a décidé de lancer une initiative pour faire le tour des connaissances scientifiques sur ces matériaux, de leurs usages, des éventuelles façons de s’en passer ou du moins de les utiliser en quantité réduite ou de les recycler. Le centre de recherche publie ainsi un document de 84 pages sur le sujet [PDF] mobilisant une équipe de 14 expertes et experts principaux aussi bien chimistes que géologues, écotoxicologues, philosophes, sociologues, juristes ou physiciens.

Des réserves surtout situées en Chine et au Brésil

Ils y rappellent d’abord que ces 17 éléments chimiques sont des matériaux stratégiques et critiques, mais la plupart sont relativement abondants dans la croûte terrestre. Seul le scandium ne se trouve pas avec les autres ETR dans les environnements géologiques. « Il représente donc des ressources et des marchés distincts », expliquent les chercheurs qui l’ont exclu de leur étude.

« En 2017, les ressources mondiales en ETR sont estimées à 478,14 millions de tonnes (Mt) « d’oxydes d’ETR équivalents » ». On parle en « oxydes d’ETR équivalents » de façon standardisée même si les ressources ne contiennent pas d’oxydes d’ETR réellement produits. Mais, sur ces 478,14 millions de tonnes, en 2025, environ 100 millions de tonnes sont des ressources réellement exploitables (appelées réserves en géologie).

Elles sont réparties inéquitablement sur le globe avec deux pays qui concentrent les réserves : la Chine (44 %) et le Brésil (21 %) :

D’où les capacités importantes de la Chine à imposer des restrictions mais aussi de drastiquement augmenter sa production comme depuis 2019 :

Les chercheurs expliquent que nos besoins en ressources « ne peuvent être assurés uniquement par une relance de l’extraction sur le territoire national » et proposent donc « des usages plus responsables, qui réduisent notre dépendance à des approvisionnements étrangers », avec trois pistes : réduire, recycler, extraire autrement.

Des terres rares souvent pas indispensables mais accélératrices de performances

Concernant la réduction de leur utilisation, les chercheurs remarquent que les terres rares ne sont souvent pas indispensables pour le fonctionnement du produit dans lequel ils sont utilisés. Elles peuvent « faire l’objet d’une substitution dans la plupart des usages mais souvent au prix de compromis sur les performances des matériaux et dispositifs ».


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Thermaltake passe la seconde dans le simracing

Quoi de mieux qu'une grosse boutique pour faire découvrir les nouveautés aux clients ? Direction le quartier informatique de Taipei pour entrer dans le magasin Thermaltake. Depuis notre dernière visite, il y a deux ans, Thermaltake a d’ailleurs largement fait évoluer l’agencement des lieux. Toute la partie droite est désormais consacrée au simracing, avec des postes pour essayer le matériel, mais aussi pour participer à des compétitions organisées chaque week-end, rassemblant jusqu’à une cinquantaine de curieux et d’amateurs de sensations fortes. Il faut dire que Thermaltake met les petits plats dans les grands avec des écrans de retransmission, un speaker, des lots à gagner, etc. Plongeons dans cet univers impitoyable avec un tour de piste à bord de plusieurs cockpits.
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KDE Plasma 6.8 sera exclusivement Wayland

Tic tac
KDE Plasma 6.8 sera exclusivement Wayland

Toujours dans le lent cheminement menant de X11 à Wayland, l’équipe de KDE vient de confirmer le 26 novembre que la future mouture 6.8 de KDE Plasma n’aura plus de session X11.

Plasma 6.8 n’aura donc plus qu’une session Wayland. Comme GNOME récemment, les applications X11 seront confiées aux bons soins de XWayland. Comme nous l’avions expliqué dans notre dossier dédié, ce dernier permet de traiter les demandes pour l’ancien serveur d’affichage en enfermant ce dernier dans un client Wayland. La session X11, elle, disparaitra. Selon l’équipe de développement, « ce changement ouvre de nouvelles opportunités pour les fonctionnalités, les optimisations et la rapidité de développement ».

KDE lance le compte à rebours

Dans l’ensemble, l’équipe de KDE prévoit un support de X11 dans Plasma jusqu’à début 2027. Le support pourrait être plus long dans Plasma 6.7, l’équipe prévoyant de publier des versions supplémentaires de corrections de bugs. Pour un besoin plus long, le billet recommande de s’orienter vers des distributions dont le support LTS garantit la présence de X11 pour l’instant. AlmaLinux 9 et son support jusqu’en 2032 sont donnés comme exemple.

L’équipe de KDE veut rassurer sur le support des applications via XWayland. Elle précise qu’elle a ajouté des fonctions supplémentaires de compatibilité, dont une prise en charge améliorée pour la mise à l’échelle fractionnée et une compatibilité rétroactive (optionnelle) pour les raccourcis généraux de X11 et l’émulation d’entrée (input).

Un support complet en bonne voie

Dans le billet, on trouve d’autres éléments intéressants. Par exemple, au sein de KDE lui-même, le support de X11 reste présent, permettant de lancer des applications KDE dans d’autres environnements de bureau. Le support des cartes NVIDIA est jugé en très bon état, même s’il faut passer par le pilote propriétaire. Côté accessibilité, l’équipe estime que les fonctions sont au même niveau qu’avec X11, avec des améliorations spécifiques dans Wayland, notamment dans les gestes tactiles sur touchpad. Il pourrait cependant y avoir quelques problèmes avec d’autres fonctions fournies par certaines applications tierces.

Les développeurs de KDE précisent quand même qu’il reste un certain nombre de problèmes importants, mais que le travail de correction est en bonne voie. Une partie d’entre eux seront corrigés dès la prochaine mouture 6.6, comme la mise en miroir pour la sortie vidéo. D’autres soucis, comme la restauration de session ou la mémorisation des positions de fenêtres, sont « activement travaillés ».

Il s’écoulera donc du temps avant que X11 disparaisse de KDE Plasma, mais le compte à rebours est lancé. Selon le calendrier actuel, KDE Plasma 6.8 est prévu pour octobre 2026, laissant près d’un an pour corriger les derniers problèmes. À noter que la plupart des distributions avec KDE proposent par défaut une session Wayland depuis un moment maintenant.

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KDE Plasma 6.8 sera exclusivement Wayland

Tic tac
KDE Plasma 6.8 sera exclusivement Wayland

Toujours dans le lent cheminement menant de X11 à Wayland, l’équipe de KDE vient de confirmer le 26 novembre que la future mouture 6.8 de KDE Plasma n’aura plus de session X11.

Plasma 6.8 n’aura donc plus qu’une session Wayland. Comme GNOME récemment, les applications X11 seront confiées aux bons soins de XWayland. Comme nous l’avions expliqué dans notre dossier dédié, ce dernier permet de traiter les demandes pour l’ancien serveur d’affichage en enfermant ce dernier dans un client Wayland. La session X11, elle, disparaitra. Selon l’équipe de développement, « ce changement ouvre de nouvelles opportunités pour les fonctionnalités, les optimisations et la rapidité de développement ».

KDE lance le compte à rebours

Dans l’ensemble, l’équipe de KDE prévoit un support de X11 dans Plasma jusqu’à début 2027. Le support pourrait être plus long dans Plasma 6.7, l’équipe prévoyant de publier des versions supplémentaires de corrections de bugs. Pour un besoin plus long, le billet recommande de s’orienter vers des distributions dont le support LTS garantit la présence de X11 pour l’instant. AlmaLinux 9 et son support jusqu’en 2032 sont donnés comme exemple.

L’équipe de KDE veut rassurer sur le support des applications via XWayland. Elle précise qu’elle a ajouté des fonctions supplémentaires de compatibilité, dont une prise en charge améliorée pour la mise à l’échelle fractionnée et une compatibilité rétroactive (optionnelle) pour les raccourcis généraux de X11 et l’émulation d’entrée (input).

Un support complet en bonne voie

Dans le billet, on trouve d’autres éléments intéressants. Par exemple, au sein de KDE lui-même, le support de X11 reste présent, permettant de lancer des applications KDE dans d’autres environnements de bureau. Le support des cartes NVIDIA est jugé en très bon état, même s’il faut passer par le pilote propriétaire. Côté accessibilité, l’équipe estime que les fonctions sont au même niveau qu’avec X11, avec des améliorations spécifiques dans Wayland, notamment dans les gestes tactiles sur touchpad. Il pourrait cependant y avoir quelques problèmes avec d’autres fonctions fournies par certaines applications tierces.

Les développeurs de KDE précisent quand même qu’il reste un certain nombre de problèmes importants, mais que le travail de correction est en bonne voie. Une partie d’entre eux seront corrigés dès la prochaine mouture 6.6, comme la mise en miroir pour la sortie vidéo. D’autres soucis, comme la restauration de session ou la mémorisation des positions de fenêtres, sont « activement travaillés ».

Il s’écoulera donc du temps avant que X11 disparaisse de KDE Plasma, mais le compte à rebours est lancé. Selon le calendrier actuel, KDE Plasma 6.8 est prévu pour octobre 2026, laissant près d’un an pour corriger les derniers problèmes. À noter que la plupart des distributions avec KDE proposent par défaut une session Wayland depuis un moment maintenant.

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64 coeurs et 336 mégots de cache en fuite pour la prochaine mise à jour des Xeon 6 ?

Dans la famille Xeon 6 d’Intel, nous avions l’intégralité de la gamme côté serveur avec des modèles à base de cœurs P et E — récemment débarqués en version musclée 6900E et, moins récemment, sur l’entrée de gamme. En revanche, pour ce qui est des stations de travail (anciennement HEDT, le haut de ga...

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AWS Introduces DNS Failover Feature for Its Notoriously Unreliable US East Region

Amazon Web Services has rolled out a DNS resilience feature that allows customers to make domain name system changes within 60 minutes of a service disruption in its US East region, a direct response to the long history of outages at the cloud giant's most troubled infrastructure. AWS said customers in regulated industries like banking, fintech and SaaS had asked for additional capabilities to meet business continuity and compliance requirements, specifically the ability to provision standby resources or redirect traffic during unexpected regional disruptions. The 60-minute recovery time objective still leaves a substantial window for outages to cascade, and the timing of the announcement -- less than six weeks after an October 20th DynamoDB incident and a subsequent VM problem drew criticism -- underscores how persistent US East's reliability issues have been.

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Black Friday : ventirads, boîtiers et alimentations en promo pour config pas chère

Bons plans refroidissement, boîtiers et alimentations : de quoi monter une config à pas cher ! On a repéré une série de promos vraiment intéressantes pour celles et ceux qui veulent se monter une nouvelle tour ou remettre au goût du jour une config existante sans exploser le budget. La sélection tourne autour de quatre axes assez essentiels pour une machine propre : refroidissement CPU (air et watercooling), boîtiers bien ventilés, alimentations couvrant du milieu de gamme au très costaud, et quelques packs de ventilateurs pour finaliser l'airflow sans se ruiner. On vous a choisi des références connues et plutôt fiables. Pour certains de ces produits, on est sur des tarifs vraiment très abordables en ce moment, donc profitez-en : ça vaut clairement le coup. […]

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Une update 1.4 pour le jeu Dying Light The Beast

Le jeu Dying Light The Beast profite d'une update 1.4, qui s'annonce des plus complètes, avec l'arrivée du mode New Game +, qui permet de revivre l'aventure, tout en conservant, les armes acquises, ainsi que les XP engendrés lors de la première partie. Le niveau légende est désormais actif, au-delà du niveau 15 classique, votre personnage engrange de l'XP de Légende et cela permet d'avoir accès à 22 nouvelles armes et 2 tenues complètes. Cette mise à jour apporte également la technologie Ray Tracing, qui aura un impact bénéfique sur l'éclairage, les ombres et les reflets. Pour activer ladite technologie, il est conseillé de se rendre dans "Paramètres vidéo avancés", ce qui offre un accès détaillé aux différents réglages liés au Ray Tracing. […]

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Black Friday : Windows 11 Pro à 20 euros, on craque

Ce jour, on se fait plaisir à l'américaine, pas certain que cela soit un argument, et on s'offre une petite licence Windows 11 Pro pour le Black Friday.En plus, vous le savez, Microsoft a officiellement mis fin au support de Windows 10. Il est donc plus que temps de passer à Windows 11. Bonne nouvelle : grâce à notre partenaire GVGMALL, pas besoin de vous ruiner pour obtenir une licence authentique, ni d'endurer le fameux message Windows non activé en bas de l'écran. Pourquoi ? Parce que GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques à des tarifs ultra-avantageux : - Windows 11 dès 20 U+20AC - Licences Office dès 27 U+20AC Avec le code promo CCVIP, profitez en plus de -30 % de réduction sur vos achats. Et malin : pour économiser quelques euros supplémentaires, vous pouvez aussi acheter une licence Windows 10 puis faire l'upgrade gratuit vers Windows 11. Offres spéciales avec le code promo CCVIP Voici les meilleurs deals disponibles chez GVGMALL : - Windows 11 Pro OEM Lifetime - 20 U+20AC - Windows 10 Pro OEM Lifetime - 15 U+20AC - Windows 11 Home OEM Lifetime - 19 U+20AC - Windows 10 Home OEM Lifetime - 13 U+20AC - Microsoft Office 2016 Lifetime - 27 U+20AC - Microsoft Office 2019 Lifetime - 52 U+20AC - Windows 10 Enterprise LTSC 2021 - 11 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 - 34 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 - 52 U+20AC - Windows 11 Home + Office 2021 Pro Plus - 88 U+20AC - Windows 11 Pro OEM + Office 2021 Pro Plus - 87 U+20AC […]

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☕️ Centre d’appels : Altice a signé un accord pour vendre ses 65 % d’Intelcia

Intelcia est une des entreprises d’Altice laissée de côté lors du deal proposé par Bouygues Telecom, Free et Orange pour racheter SFR. Il s’agit pour rappel d’une société marocaine de 40 000 employés spécialisée dans les centres d’appels, détenue à 65 % par Altice depuis presque 10 ans. Cela fait un peu plus de deux mois qu’une vente est évoquée.

C’est désormais officiel : « Intelcia annonce aujourd’hui une nouvelle étape structurante de son parcours. Le 24 novembre 2025, ses actionnaires dirigeants ont signé un accord avec Altice portant sur la reprise des 65 % du capital que ce dernier détenait depuis 2016 […] Cette opération consolide le contrôle du management d’Intelcia sur l’entreprise, qui détient désormais 100% des parts, et ouvre un nouveau cycle de croissance ».

Karim Bernoussi, CEO et co-fondateur d’Intelcia, en profite pour assurer la promotion de Patrick Drahi : « Nous tenons à exprimer notre gratitude à Altice pour l’accompagnement constant durant ces années. Nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé durant près de dix ans. À titre personnel, je tiens à remercier particulièrement Patrick Drahi pour sa confiance et l’esprit de notre collaboration ».

La finalisation de cette transaction est prévue pour le premier trimestre 2026, sous réserve comme toujours de la validation des autorités compétentes. Le montant de la transaction n’est pas connu.

Cette annonce intervient dans une période morose pour Altice, qui vient de publier son bilan financier : des abonnés en moins sur le fixe et le mobile (respectivement 6,08 et 19,36 millions au lieu de 6,17 et 19,52 millions), ainsi que des revenus en baisse de 7,6 % sur un an. Les pertes sur le trimestre sont de 609,9 millions d’euros, contre 619,2 millions un an auparavant.

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☕️ Centre d’appels : Altice a signé un accord pour vendre ses 65 % d’Intelcia

Intelcia est une des entreprises d’Altice laissée de côté lors du deal proposé par Bouygues Telecom, Free et Orange pour racheter SFR. Il s’agit pour rappel d’une société marocaine de 40 000 employés spécialisée dans les centres d’appels, détenue à 65 % par Altice depuis presque 10 ans. Cela fait un peu plus de deux mois qu’une vente est évoquée.

C’est désormais officiel : « Intelcia annonce aujourd’hui une nouvelle étape structurante de son parcours. Le 24 novembre 2025, ses actionnaires dirigeants ont signé un accord avec Altice portant sur la reprise des 65 % du capital que ce dernier détenait depuis 2016 […] Cette opération consolide le contrôle du management d’Intelcia sur l’entreprise, qui détient désormais 100% des parts, et ouvre un nouveau cycle de croissance ».

Karim Bernoussi, CEO et co-fondateur d’Intelcia, en profite pour assurer la promotion de Patrick Drahi : « Nous tenons à exprimer notre gratitude à Altice pour l’accompagnement constant durant ces années. Nous sommes fiers de ce que nous avons réalisé durant près de dix ans. À titre personnel, je tiens à remercier particulièrement Patrick Drahi pour sa confiance et l’esprit de notre collaboration ».

La finalisation de cette transaction est prévue pour le premier trimestre 2026, sous réserve comme toujours de la validation des autorités compétentes. Le montant de la transaction n’est pas connu.

Cette annonce intervient dans une période morose pour Altice, qui vient de publier son bilan financier : des abonnés en moins sur le fixe et le mobile (respectivement 6,08 et 19,36 millions au lieu de 6,17 et 19,52 millions), ainsi que des revenus en baisse de 7,6 % sur un an. Les pertes sur le trimestre sont de 609,9 millions d’euros, contre 619,2 millions un an auparavant.

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L’IA générative dans l’Éducation nationale : « pour l’instant, c’est du bricolage »

Et ils pompaient, pompaient…
L’IA générative dans l’Éducation nationale : « pour l’instant, c’est du bricolage »

Alors que le ministère de l’Éducation incite les enseignants à utiliser l’IA sans leur donner un réel cadre d’usage, les quelques enseignants qui l’utilisent doivent bricoler dans leur coin. Il n’y a pas d’outil à disposition pour enseigner leurs usages. Les programmes scolaires ne permettent pas de prendre le temps d’aborder les questions autour du fonctionnement de l’IA générative et des problématiques qui l’entourent.

Depuis l’arrivée de ChatGPT, le milieu de l’éducation se demande comment faire avec… ou sans. Les IA génératives ont remis en question, non seulement la manière dont les élèves peuvent percevoir l’enseignement en classe, mais aussi comment ils peuvent se percevoir eux-mêmes face à l’apprentissage : à quoi bon apprendre si une machine peut recracher pour nous en un instant un savoir qu’on nous demande de retranscrire dans les devoirs ?

De leur côté, les enseignants ont rapidement ressentis les difficultés de détecter un texte généré par IA et de le prouver ou d’adapter leur enseignement et le contrôle de connaissance pour ne pas se poser la question. Des recherches montrent aussi que, comme l’utilisation de l’IA dans les outils d’imagerie médicale fait baisser les capacités de détection du personnel médical, l’utilisation de l’IA dans l’apprentissage des maths en lycée booste les résultats avant de les voir régresser quand on demande aux élèves de s’en passer.

Une volonté de la hiérarchie d’y « aller à fond sur l’IA »

On pourrait se dire que l’intégration de l’IA générative au sein même de l’Éducation nationale via des cours permettrait d’adapter l’école à ce changement. Le ministère semble aller dans cette voie : « L’institution pousse, à l’heure actuelle, à expérimenter tous azimuts. Il y a des initiatives partout de plein de rectorats qui font des expérimentations IA », explique à Next Amélie Hart, secrétaire nationale du syndicat SNES-FSU et enseignante en lycée en Histoire-Géographie, mais sans réel cadre.

« Il y a une volonté de la hiérarchie de l’Éducation nationale à aller à fond sur les IA, y compris en étant hyper mal formés sur les enjeux de la protection des données (qui n’a pas commencé avec l’IA) », ajoute-t-elle. Sur le côté y aller à fond sans formation, on a un peu l’impression de revivre les périodes de confinement avec la « continuité pédagogique ». Cela soulevait les mêmes questions de protection des données et de souveraineté. Cinq ans plus tard, la leçon ne semble pas apprise.

Résultat, « pour l’instant, c’est du bricolage », estime Christophe Cailleaux, le coresponsable du groupe numérique du SNES-FSU, « tout le monde fait à sa sauce et dans son coin ».


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[Bon plan] Pack Logitech MX Keys S Plus + MX Master 3S à 119,99€ livré !

Magnifique offre pour ceux qui se tâtent depuis un moment à basculer sur le duo phare de Logitech en matière d'usage bureautique, grâce à une promotion encore jamais vue sur le pack Logitech MX Keys S Combo.Ce pack est donc constitué tout clavier sans fil Logitech MK Keys S Plus, c'est-à-dire la ver...

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☕️ Sony aussi a un capteur de 200 Mpx, avec la technologie Quad-Quad Bayer Coding

Samsung propose depuis longtemps des capteurs photo de 200 Mpixels pour les terminaux mobiles. Il est désormais en concurrence avec Sony qui vient d’annoncer lui aussi un capteur de 200 Mpx, baptisé LYTIA 901. 2025 oblige, il y a de l’IA à l’intérieur… c’est du moins ce qu’annonce Sony.

Il s’agit d’un capteur de 1/1,12 pouce de type CMOS avec des pixels de 0,7 x 0,7 μm environ. Le capteur propose une technologie baptisée Quad-Quad Bayer Coding (QQBC) permettant soit de regrouper les pixels par paquet de 16 pour améliorer le résultat en basse luminosité (avec une image de 12,5 Mpixels) soit de garder la granularité des 200 Mpx pour améliorer le résultat si le zoom est utilisé.

Dans le deuxième cas, Sony parle de « remosaicing ». C’est là qu’on arrive à la partie IA : « Sony a développé une nouvelle technologie de remosacing basée sur l’apprentissage automatique pour la matrice QQBC et a intégré le circuit de traitement à l’intérieur du capteur ». En gros, l’IA à l’intérieur du capteur est du traitement de signal.

Niveau vitesse de capture des images, Sony annonce 10 fps en RAW à 200 Mpixels et jusqu’à 120 fps en 4K2K. Quelques exemples d’images sont disponibles sur cette page.

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Seagate valide en laboratoire des HDD de 69 To, les 100 To toujours en ligne de mire

69, HDD érotique
Seagate valide en laboratoire des HDD de 69 To, les 100 To toujours en ligne de mire

Seagate continue d’augmenter la capacité de ses plateaux pour disques durs. De 6,5 To l’année dernière, il est désormais question de 6,9 To en laboratoire. Le fabricant vise toujours des HDD de 3,5 pouces de 100 To et plus à long terme. Du côté des ventes, plus d’un million de disques durs HAMR de 30 To et plus ont été expédiés sur le dernier trimestre.

Le stockage suit une progression rapide. Il y a 10 ans à peine, les fabricants étaient à 10 To par disque dur de 3,5 pouces. Désormais, la barrière des 40 To est franchie, toujours avec le même principe général : des plateaux empilés les uns sur les autres.

Dix plateaux est généralement la norme dans la haute capacité, mais Western Digital est monté à 11, puis Toshiba à 12 plateaux (bien qu’il reste des zones d’ombre). C’est de plus en plus compliqué d’en ajouter car les dimensions sont contraintes si l’on veut rester dans le format classique de 3,5 pouces pour une compatibilité maximale.

6,9 To par plateau dans les labos de Seagate

Pour augmenter la capacité des disques durs dans leur ensemble, les fabricants augmentent la densité des plateaux. À 40 To avec 10 plateaux, cela donne 4 To par plateau. Passer à 5 To par plateau donnerait des disques durs de 50 To. C’est aussi simple que cela.

L’année dernière, Seagate annonçait avoir atteint, en laboratoire, une capacité de 6,5 To par plateau, soit de quoi mettre sur pied un disque dur de 3,5 pouces de 65 To. La présentation d’une conférence de Stephanie Hernandez (directrice sénior chez Seagate) au Research Center for Magnetic and Spintronic Materials (CMSM) affirme que « des expériences récentes en laboratoire sur la technologie HAMR démontrent une capacité de 6,9 ​​To/disque », comme le rapporte IT Home. On arriverait ainsi à 69 To par HDD.

10 To par plateau en ligne de mire, soit des HDD de 100 To

Sa conférence devait explorer « des idées pour maximiser la capacité de densité surfacique du HAMR à 10 To/disque et au-delà, y compris de nouvelles architectures système et conceptions de lecteurs ». Elle ne semble par contre pas disponible en ligne, impossible donc de savoir de quoi il en retourne. Rien de neuf pour autant puisque, l’année dernière, Seagate visait déjà les 10 To par plateau à l’horizon 2032.

À l’occasion de la publication du bilan financier trimestriel, le patron de Seagate, Dave Mosley, affirmait que les livraisons de disques durs HAMR étaient en augmentation. De plus, les HDD Mozaic 3 +(30 To et plus en HAMR) sont « désormais qualifiés par cinq des plus grands clients cloud au monde » et « nous sommes en bonne voie pour qualifier les trois CSP mondiaux restants au cours du premier semestre de l’année civile 2026 », ajoutait-il pendant la session de questions/réponses.

Les Mozaic 4 + en cours de qualification

Pendant ce temps, le fabricant annonce que « la qualification d’un deuxième fournisseur de services cloud majeur » (sans donner son nom) a débuté pour la plateforme Mozaic de prochaine génération, avec des plateaux de plus de 4 To, soit des disques durs de plus de 40 téraoctets.

Pour l’entreprise, des disques durs avec une très haute capacité sont demandés par des plateformes vidéo des médias sociaux et les nouvelles applications d’IA. « L’IA transforme la façon dont le contenu est consommé et créé, augmentant ainsi la valeur des données et du stockage », affirmait-il ; et Seagate compte bien en être un acteur majeur.

Sur le dernier trimestre comptable, Seagate affirme avoir écoulé 1 million de disques durs Mozaic 3 + de 30 à 36 To. Financièrement, les voyants sont au vert avec 2,63 milliards de dollars de revenus sur le premier trimestre fiscal de 2026, pour des bénéfices de 549 millions de dollars. Il y a un an, c’étaient respectivement 2,168 milliards et 305 millions de dollars.

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☕️ Sony aussi a un capteur de 200 Mpx, avec la technologie Quad-Quad Bayer Coding

Samsung propose depuis longtemps des capteurs photo de 200 Mpixels pour les terminaux mobiles. Il est désormais en concurrence avec Sony qui vient d’annoncer lui aussi un capteur de 200 Mpx, baptisé LYTIA 901. 2025 oblige, il y a de l’IA à l’intérieur… c’est du moins ce qu’annonce Sony.

Il s’agit d’un capteur de 1/1,12 pouce de type CMOS avec des pixels de 0,7 x 0,7 μm environ. Le capteur propose une technologie baptisée Quad-Quad Bayer Coding (QQBC) permettant soit de regrouper les pixels par paquet de 16 pour améliorer le résultat en basse luminosité (avec une image de 12,5 Mpixels) soit de garder la granularité des 200 Mpx pour améliorer le résultat si le zoom est utilisé.

Dans le deuxième cas, Sony parle de « remosaicing ». C’est là qu’on arrive à la partie IA : « Sony a développé une nouvelle technologie de remosacing basée sur l’apprentissage automatique pour la matrice QQBC et a intégré le circuit de traitement à l’intérieur du capteur ». En gros, l’IA à l’intérieur du capteur est du traitement de signal.

Niveau vitesse de capture des images, Sony annonce 10 fps en RAW à 200 Mpixels et jusqu’à 120 fps en 4K2K. Quelques exemples d’images sont disponibles sur cette page.

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