Vue lecture

☕️ Le conseiller de Meta sur les biais politiques diffuse de la désinformation à tout-va

Robby Starbuck recourt à sa plateforme chez Meta pour diffuser de la désinformation sur les récentes tueries qui ont secoué les États-Unis, les personnes transgenres, les vaccins et divers autres événements d’actualité.

Il avait été nommé mi-août à ce poste, après avoir porté plainte contre Meta pour le fonctionnement de son robot conversationnel Meta AI. Ce dernier avait en effet diffusé des informations « manifestement fausses et diffamatoires », selon la plainte de Starbuck, selon lesquelles ce dernier aurait participé à l’attaque du Capitole à Washington le 6 janvier 2021.

Depuis qu’il a été nommé conseiller de Meta sur la question des bais, cet influenceur connu pour son positionnement anti-diversité, équité et inclusion a diffusé diverses théories fausses ou trompeuses. Il a notamment cherché à plusieurs reprises à lier des attentats récents au parti démocrate, ou amplifier des théories conspirationnistes sur les vaccins.

Pour la cofondatrice du Global Project against Hate and extremism Heidi Birch, interrogée par the Guardian, la nomination de Starbuck à un tel rôle est un problème en soi, dans la mesure où ce dernier « promeut des mensonges et de l’extrémisme ». Pour le vice-président de Human Rights Campaign Foundation, Starbuck participe à la promotion d’un « agenda anti-LGBTQ dangereux ».

Auprès du média britannique, ce dernier décrit son rôle comme « simple » : dédié à « rendre l’IA sûre pour tout le monde, quelles que soient leurs positions. Ce que vous essayez vraiment de faire ici ressemble à de cancel culture et à de l’activisme déguisés en journalisme, et je ne vais pas me cacher parce que je partage les mêmes opinions que le parti politique qui a remporté le vote populaire il y a moins d’un an aux États-Unis. »

illustration d'une personne manipulée comme une marionnette par une fausse actualité
  •  

☕️ Le conseiller de Meta sur les biais politiques diffuse de la désinformation à tout-va

Robby Starbuck recourt à sa plateforme chez Meta pour diffuser de la désinformation sur les récentes tueries qui ont secoué les États-Unis, les personnes transgenres, les vaccins et divers autres événements d’actualité.

Il avait été nommé mi-août à ce poste, après avoir porté plainte contre Meta pour le fonctionnement de son robot conversationnel Meta AI. Ce dernier avait en effet diffusé des informations « manifestement fausses et diffamatoires », selon la plainte de Starbuck, selon lesquelles ce dernier aurait participé à l’attaque du Capitole à Washington le 6 janvier 2021.

Depuis qu’il a été nommé conseiller de Meta sur la question des bais, cet influenceur connu pour son positionnement anti-diversité, équité et inclusion a diffusé diverses théories fausses ou trompeuses. Il a notamment cherché à plusieurs reprises à lier des attentats récents au parti démocrate, ou amplifier des théories conspirationnistes sur les vaccins.

Pour la cofondatrice du Global Project against Hate and extremism Heidi Birch, interrogée par the Guardian, la nomination de Starbuck à un tel rôle est un problème en soi, dans la mesure où ce dernier « promeut des mensonges et de l’extrémisme ». Pour le vice-président de Human Rights Campaign Foundation, Starbuck participe à la promotion d’un « agenda anti-LGBTQ dangereux ».

Auprès du média britannique, ce dernier décrit son rôle comme « simple » : dédié à « rendre l’IA sûre pour tout le monde, quelles que soient leurs positions. Ce que vous essayez vraiment de faire ici ressemble à de cancel culture et à de l’activisme déguisés en journalisme, et je ne vais pas me cacher parce que je partage les mêmes opinions que le parti politique qui a remporté le vote populaire il y a moins d’un an aux États-Unis. »

illustration d'une personne manipulée comme une marionnette par une fausse actualité
  •  

ASUS ROG Zephyrus G14 GA403WR : la boule d’énergie portable

Continuons cette série de GeForce RTX 5000 avec un petit laptop qui, au premier regard, ne paie pas de mine, mais qui cache en réalité une force plus costaude qu’il n’y paraît quand on jette un œil à sa fiche technique. En effet, le ASUS ROG Zephyrus G14, référence GA403WR, embarque un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 ainsi qu’une carte graphique GeForce RTX 5070 Ti Mobile. On y trouve aussi 32 Go de mémoire vive et un SSD de 1 To, de quoi lui donner de jolies ailes. Tout ce petit monde prend place dans un châssis compact et tout mignon, orné d’une dalle OLED de 14 pouces en 2880 x 1800 pixels, capable de grimper jusqu’à 120 Hz avec la compatibilité G-Sync. Proposé à 3 700 €, voyons ensemble si cette adorable petite bouille mérite vraiment un prix digne d’un chat de grande lignée, ronron compris.
  •  

En voilà une RTX 5090 watercoolée pas comme les autres ! LYNK+ arrive sur le marché, mais pas comme on s'y attendait.

Depuis maintenant deux ans environ, la startup LYNK+ tente de se faire une place dans le monde du hardware, en multipliant notamment les contacts avec les fabricants et intégrateurs. Pour ne pas trop se disperser alors qu'elle est encore jeune, la société vise un créneau particulier : proposer à ses...

  •  

Wanbo DaVinci 1 Pro : on projette sans prise de tête (maj 169€)

Mise à jour : nouvelle remise pour ce modèle qui passe à 169€ ! voir en fin de billet.

Billet d’origine : Après le Mozart, voici le DaVinci 1 Pro chez Wanbo. Un modèle de vidéoprojecteur accessible qui propose un usage totalement automatique pour un prix très abordable.

L’idée du DaVinci 1 Pro est de poser l’appareil face à un mur blanc et de le laisser faire toute la mise au point et les réglages nécessaires pour projeter dans de bonnes conditions. Une fois l’appareil en place, il se charge de tout. Il va détecter la position de la surface ou projeter mur et faire la mise au point tout seul, ajuster l’écran pour afficher un rectangle parfait et même éventuellement modifier l’image s’il détecte un obstacle entre lui-même et le support de projection. L’appareil propose un système audio complet et peut délivrer un signal stéréo en 2 x 8 watts pour ne pas avoir à se soucier de la partie son.

On le pose, on choisit son programme et on profite d’une image FullHD gérée automatiquement. Cela n’a l’air de rien, mais avec ce type de dispositif, on peut complètement faire disparaitre une télé de son salon. La cacher dans un meuble et ne la sortir que quand cela est nécessaire sans avoir à se casser la tête à refaire 1000 réglages, brancher des enceintes et autres. On pose, on allume et on projette. 

A noter que le DaVinci 1 Pro propose une connexion Wi-Fi 5 et Bluetooth 5.0 pour piloter des services de streaming. Compatible avec les codecs Widevine L1 et livré sous Android 11, il peut gérer des services comme Netflix, Amazon Prime, Disney+, Youtube et bien d’autres. Il intègre également une entrée HDMI pour connecter une source externe comme un PC, un portable, une console ou autre TV-Box. Deux ports USB permettront de lire des fichiers stocké sur une clé USB avec un lecteur multimédia comme Kodi ou VLC et un port jack audio 3.5 mm de lui connecter des enceintes externes.

À noter que la liaison Bluetooth permettra par ailleurs d’envoyer un signal audio vers des enceintes externes ou une barre de son. La télécommande est aussi munie d’un microphone pour piloter l’appareil à distance. La fonction Google Assistant permettra de poser des questions ou de faire des recherches dans Youtube par exemple pour lancer facilement des vidéos ou des services.

L’image proposée est en FullHD 1920 x 1080P même si le DaVinci 1 Pro saura gérer une entrée UltraHD qui sera alors adaptée à ce format. La luminosité grimpera à 600 lumens ANSI. La taille de la projection variera de 40 à 180 pouces avec la possibilité de zoomer l’image à 50% pour une exploitation sur de plus petites surfaces. 

Bref un engin assez compact et très complet. Il mesure 22.2 cm de large pour 19.6 cm de profondeur et 17.5 cm d’épaisseur. Il pèse 2.8 Kg mais peut se glisser simplement dans un placard pour disparaitre et ne sortir qu’en cas de besoin. Dans le salon, une chambre ou une salle de jeu, le vidéoprojecteur sera un excellent complément multimédia.

L’engin est proposé sur Geekbuying depuis un entrepôt Polonais à 169€ grâce au code NNNFRWD1P à entrer dans votre panier. Cela en fait un vidéoprojecteur  intéressant, surtout si on se souvient que ce modèle était proposé à 259€ lors de sa toute première promo en mai 2024.

Voir l’offre sur Geekbuying

Wanbo DaVinci 1 Pro : on projette sans prise de tête (maj 169€) © MiniMachines.net. 2025

  •  

AMD Zen 6 : la compatibilité AM5 confirmée, même sur les cartes mères en BIOS 32 Mo

AMD continue de miser sur la pérennité de son socket AM5 avec la future génération Zen 6. D'après de nouvelles fuites et des documents officiels de certains fabricants, la compatibilité Zen 6 sera bien assurée sur les cartes mères des séries 600 et 800, même celles équipées de puces BIOS de 32 Mo. Au fil des générations, les cartes mères AM5 adoptent des puces BIOS plus volumineuses, passant de 32 Mo à 64 Mo. […]

Lire la suite
  •  

Hollywood Demands Copyright Guardrails from Sora 2 - While Users Complain That's Less Fun

Enthusiasm for Sora 2 "wasn't shared in Hollywood," reports the Los Angeles Times, "where the new AI tools have created a swift backlash" that "appears to be only just the beginning of a bruising legal fight that could shape the future of AI use in the entertainment business." [OpenAI] executives went on a charm offensive last year. They reached out to key players in the entertainment industry — including Walt Disney Co. — about potential areas for collaboration and trying to assuage concerns about its technology. This year, the San Francisco-based AI startup took a more assertive approach. Before unveiling Sora 2 to the general public, OpenAI executives had conversations with some studios and talent agencies, putting them on notice that they need to explicitly declare which pieces of intellectual property — including licensed characters — were being opted-out of having their likeness depicted on the AI platform, according to two sources familiar with the matter who were not authorized to comment. Actors would be included in Sora 2 unless they opted out, the people said. OpenAI disputes the claim and says that it was always the company's intent to give actors and other public figures control over how their likeness is used. The response was immediate.... [Big talent agencies objected, along with performers' unions and major studios.] "Decades of enforceable copyright law establishes that content owners do not need to 'opt out' to prevent infringing uses of their protected IP," Warner Bros. Discovery said in a statement... The strong pushback from the creative community could be a strategy to force OpenAI into entering licensing agreements for the content they need, legal experts said... One challenge is figuring out a way that fairly compensates talent and rights holders. Several people who work within the entertainment industry ecosystem said they don't believe a flat fee works. Meanwhile, "the complete copyright-free-for-all approach that OpenAI took to its new AI video generation model, Sora 2, lasted all of one week," writes Gizmodo. But that means the service has "now pissed off its users." As 404 Media pointed out, social channels like Twitter and Reddit are now flooded with Sora users who are angry they can't make 10-second clips featuring their favorite characters anymore. One user in the OpenAI subreddit said that being able to play with copyrighted material was "the only reason this app was so fun." Futurism published more reactions, including ""It's official, Sora 2 is completely boring and useless with these copyright restrictions." Others accused OpenAI of abusing copyright to hype up its new app. "This is just classic OpenAI at this point," another user wrote. "They do this s*** all the time. Let people have fun for a day or two and then just start censoring like crazy." The app now has a measly 2.9-star rating on the App Store, indicative of growing disillusionment and frustration with censorship... [It's not dropped to 2.8.] In an apparent effort to save face, Altman claimed this week that many copyright holders are actually begging to have their characters appear on Sora, instead of complaining about the trend. "In the case of Sora, we've heard from a lot of concerned rightsholders and also a lot of rightsholders who are like 'My concern is you won't put my character in enough,'" he told the a16z podcast earlier this week. "So I can completely see a world where subject to the decisions that a rightsholder has, they get more upset with us for not generating their character often enough than too much," he added. Whether most rightsholders would agree with that sentiment remains to be seen. Business Insider offers another reaction. After watching Sora 2's main public feed, they write that Sora 2 "seems to be overrun with teenage boys."

Read more of this story at Slashdot.

  •  

Indemnités journalières : la Cnam renonce à son logiciel Arpège

Un logiciel, des dizaines de bugs, des milliers d'assurés
Indemnités journalières : la Cnam renonce à son logiciel Arpège

La Caisse nationale d’assurance maladie renonce à son logiciel Arpège, développé par Sopra Steria. Introduit en septembre 2024 dans deux départements, il a engendré une grande quantité de problèmes, provoquant plaintes chez les assurés et manifestations chez les agents.

En septembre de l’année dernière, le logiciel Arpège était lancé en production pour des tests en condition réelle. Une décision qui, dès le départ, était critiquée. Développée par Sopra Steria pour un budget de 37 millions d’euros, le logiciel était pourtant attendu. Il devait rien moins que permettre à terme l’automatisation du traitement des indemnités journalières, versées dans le cadre d’arrêts de longue durée ou encore des accidents et maladies du travail.

Le gain de temps attendu était conséquent, à tel point que l’objectif initial était sa généralisation courant 2026. La Vendée et la Loire-Atlantique avaient été choisies par la Cnam pour servir de départements pilotes et vérifier le fonctionnement d’Arpège en situation réelle.

Rapidement, un nombre important de problèmes avaient été signalés, aboutissant à des retards très importants, se chiffrant parfois en plusieurs mois.

La Cnam renonce à Arpège

Comme signalé notamment par France Télévisions et France 3 Loire-Atlantique, la Cnam a décidé d’arrêter les frais. Nos confrères évoquent « un an de galère » et des assurés ayant « essuyé les plâtres ». À Ouest-France, on se demande même si Arpège est « enfin hors d’état de nuire ».

Depuis son introduction, Arpège a reçu un très grand nombre de corrections, aboutissant à une amélioration nette dans le traitement de certains dossiers. Pour les versements des arrêts maladie par exemple, la moyenne est de 17,4 jours en Vendée et de 19,2 jours en Loire-Atlantique, contre 23,6 jours au niveau national. Mais le logiciel a toujours du mal avec les accidents et maladies du travail, pour lesquels les deux départements sont plus lents que la moyenne nationale : « 33,6 jours en Vendée et 42,1 jours en Loire-Atlantique, contre 30,8 jours » au niveau national, a indiqué la Cnam à nos confrères.

En conséquence, la Cnam stoppe le déploiement d’Arpège. Les 99 autres départements vont ainsi rester sur la solution actuelle, mais le statut est plus flou pour la Vendée et la Loire-Atlantique. Selon France 3 Régions notamment, les assurés réclament le retour à l’ancien système.

La Cnam, elle, indique qu’Arpège « montre encore des limites importantes et nécessite d’autres évolutions correctives ou évolutives », expliquant son abandon, du moins sous cette forme. La Caisse nationale explique en effet que « ce qui fonctionne aujourd’hui dans l’outil sera préservé, notamment l’automatisation du traitement des arrêts de travail simples ». Tout le reste est mis de côté et sera « revu en profondeur ».

Arpège : un « scandale » et un « fiasco »

Rarement une solution logicielle aura concentré les critiques. En décembre 2024, après à peine trois mois, le Canard Enchainé évoquait déjà de très nombreux problèmes et décrivait Arpège comme « une catastrophe ». 15 000 personnes assurées étaient ainsi en attente de leurs versements, qui comprenaient à cette époque aussi bien des arrêts maladie que des congés maternité. « Malgré des dizaines de correctifs », le logiciel était « incapable de gérer certains dossiers ». La gestion agile du produit – lancer le produit et corriger les problèmes ensuite – était copieusement critiquée.

En mai dernier, Ouest-France rapportait que des agents de la CPAM de Loire-Atlanque avaient manifesté devant les locaux pour exprimer leur colère. « Arpege est un logiciel déployé à marche forcée au 1er octobre 2024 pour réaliser des gains de productivité et réduire le nombre d’agents. Le chaos a été immédiat avec des blocages généralisés sur plus de 15 000 dossiers », malgré le déploiement de 70 correctifs, pointaient les agents. Ils dénonçaient l’impact « désastreux » des bugs, aussi bien sur leurs conditions de travail que sur les assurés.

Le mois suivant, le syndicat FO FEC en remettait une couche. Parlant d’un « scandale Arpège » et fustigeant « l’entêtement » de la Cnam, le syndicat pointait nombre de situations précaires, voire « dramatiques » : « assurés devant quitter leur logement, car dans l’incapacité de payer leur loyer, d’autres écrasés par les agios bancaires ou contraints de contracter des prêts pour survivre, de piocher dans leur épargne durement constituée… Sans parler de l’angoisse permanente éprouvée par les intéressés ».

Toujours en juin, L’indépendant relatait également des situations dramatiques chez de nombreuses personnes. Magali Mazoué, assurée de Loire-Atlantique, indiquait ainsi avoir appelé plusieurs fois en pleurs la CPAM, allant jusqu’à lui déclarer qu’elle allait se « foutre en l’air ». Opérée de l’épaule, elle avait repris en mi-temps thérapeutique, mais les retards dans les versements l’ont conduite à reprendre à temps complet, contre l’avis médical.

Où est la DINUM ?

L’abandon d’Arpège est donc vécu par beaucoup comme une victoire. C’est le cas de Philippe Latombe, députée de Vendée qui exprime « son soulagement » dans un communiqué, sur LinkedIn et X. Il dit avoir été lui-même « sollicité à de très nombreuses reprises par des personnes en grande détresse ». Il ajoute que « des effectifs supplémentaires sont prévus afin de permettre un meilleur suivi des dossiers pour les arrêts de travail complexes ».

S’il ne voit aucun problème dans la numérisation progressive de l’administration, il lance quand même une pique : « L’implémentation de nouveaux dispositifs ne peut bien se passer que si l’entreprise externe en charge de ce chantier trouve en face d’elle des interlocuteurs suffisamment compétents […]. Ces personnes ressources ne sont malheureusement pas toujours présentes au sein des organismes publics ».

Il propose que la DINUM soit chargée du contrôle centralisé de tous les gros chantiers numériques pour « améliorer la qualité, l’efficacité et la fiabilité des services rendus », plutôt que de « s’éparpiller, comme elle le fait actuellement », en référence au développement interne de solutions techniques au lieu de remplir sa mission d’accompagnateur.

  •  

Indemnités journalières : la Cnam renonce à son logiciel Arpège

Un logiciel, des dizaines de bugs, des milliers d'assurés
Indemnités journalières : la Cnam renonce à son logiciel Arpège

La Caisse nationale d’assurance maladie renonce à son logiciel Arpège, développé par Sopra Steria. Introduit en septembre 2024 dans deux départements, il a engendré une grande quantité de problèmes, provoquant plaintes chez les assurés et manifestations chez les agents.

En septembre de l’année dernière, le logiciel Arpège était lancé en production pour des tests en condition réelle. Une décision qui, dès le départ, était critiquée. Développée par Sopra Steria pour un budget de 37 millions d’euros, le logiciel était pourtant attendu. Il devait rien moins que permettre à terme l’automatisation du traitement des indemnités journalières, versées dans le cadre d’arrêts de longue durée ou encore des accidents et maladies du travail.

Le gain de temps attendu était conséquent, à tel point que l’objectif initial était sa généralisation courant 2026. La Vendée et la Loire-Atlantique avaient été choisies par la Cnam pour servir de départements pilotes et vérifier le fonctionnement d’Arpège en situation réelle.

Rapidement, un nombre important de problèmes avaient été signalés, aboutissant à des retards très importants, se chiffrant parfois en plusieurs mois.

La Cnam renonce à Arpège

Comme signalé notamment par France Télévisions et France 3 Loire-Atlantique, la Cnam a décidé d’arrêter les frais. Nos confrères évoquent « un an de galère » et des assurés ayant « essuyé les plâtres ». À Ouest-France, on se demande même si Arpège est « enfin hors d’état de nuire ».

Depuis son introduction, Arpège a reçu un très grand nombre de corrections, aboutissant à une amélioration nette dans le traitement de certains dossiers. Pour les versements des arrêts maladie par exemple, la moyenne est de 17,4 jours en Vendée et de 19,2 jours en Loire-Atlantique, contre 23,6 jours au niveau national. Mais le logiciel a toujours du mal avec les accidents et maladies du travail, pour lesquels les deux départements sont plus lents que la moyenne nationale : « 33,6 jours en Vendée et 42,1 jours en Loire-Atlantique, contre 30,8 jours » au niveau national, a indiqué la Cnam à nos confrères.

En conséquence, la Cnam stoppe le déploiement d’Arpège. Les 99 autres départements vont ainsi rester sur la solution actuelle, mais le statut est plus flou pour la Vendée et la Loire-Atlantique. Selon France 3 Régions notamment, les assurés réclament le retour à l’ancien système.

La Cnam, elle, indique qu’Arpège « montre encore des limites importantes et nécessite d’autres évolutions correctives ou évolutives », expliquant son abandon, du moins sous cette forme. La Caisse nationale explique en effet que « ce qui fonctionne aujourd’hui dans l’outil sera préservé, notamment l’automatisation du traitement des arrêts de travail simples ». Tout le reste est mis de côté et sera « revu en profondeur ».

Arpège : un « scandale » et un « fiasco »

Rarement une solution logicielle aura concentré les critiques. En décembre 2024, après à peine trois mois, le Canard Enchainé évoquait déjà de très nombreux problèmes et décrivait Arpège comme « une catastrophe ». 15 000 personnes assurées étaient ainsi en attente de leurs versements, qui comprenaient à cette époque aussi bien des arrêts maladie que des congés maternité. « Malgré des dizaines de correctifs », le logiciel était « incapable de gérer certains dossiers ». La gestion agile du produit – lancer le produit et corriger les problèmes ensuite – était copieusement critiquée.

En mai dernier, Ouest-France rapportait que des agents de la CPAM de Loire-Atlanque avaient manifesté devant les locaux pour exprimer leur colère. « Arpege est un logiciel déployé à marche forcée au 1er octobre 2024 pour réaliser des gains de productivité et réduire le nombre d’agents. Le chaos a été immédiat avec des blocages généralisés sur plus de 15 000 dossiers », malgré le déploiement de 70 correctifs, pointaient les agents. Ils dénonçaient l’impact « désastreux » des bugs, aussi bien sur leurs conditions de travail que sur les assurés.

Le mois suivant, le syndicat FO FEC en remettait une couche. Parlant d’un « scandale Arpège » et fustigeant « l’entêtement » de la Cnam, le syndicat pointait nombre de situations précaires, voire « dramatiques » : « assurés devant quitter leur logement, car dans l’incapacité de payer leur loyer, d’autres écrasés par les agios bancaires ou contraints de contracter des prêts pour survivre, de piocher dans leur épargne durement constituée… Sans parler de l’angoisse permanente éprouvée par les intéressés ».

Toujours en juin, L’indépendant relatait également des situations dramatiques chez de nombreuses personnes. Magali Mazoué, assurée de Loire-Atlantique, indiquait ainsi avoir appelé plusieurs fois en pleurs la CPAM, allant jusqu’à lui déclarer qu’elle allait se « foutre en l’air ». Opérée de l’épaule, elle avait repris en mi-temps thérapeutique, mais les retards dans les versements l’ont conduite à reprendre à temps complet, contre l’avis médical.

Où est la DINUM ?

L’abandon d’Arpège est donc vécu par beaucoup comme une victoire. C’est le cas de Philippe Latombe, députée de Vendée qui exprime « son soulagement » dans un communiqué, sur LinkedIn et X. Il dit avoir été lui-même « sollicité à de très nombreuses reprises par des personnes en grande détresse ». Il ajoute que « des effectifs supplémentaires sont prévus afin de permettre un meilleur suivi des dossiers pour les arrêts de travail complexes ».

S’il ne voit aucun problème dans la numérisation progressive de l’administration, il lance quand même une pique : « L’implémentation de nouveaux dispositifs ne peut bien se passer que si l’entreprise externe en charge de ce chantier trouve en face d’elle des interlocuteurs suffisamment compétents […]. Ces personnes ressources ne sont malheureusement pas toujours présentes au sein des organismes publics ».

Il propose que la DINUM soit chargée du contrôle centralisé de tous les gros chantiers numériques pour « améliorer la qualité, l’efficacité et la fiabilité des services rendus », plutôt que de « s’éparpiller, comme elle le fait actuellement », en référence au développement interne de solutions techniques au lieu de remplir sa mission d’accompagnateur.

  •  

Intel Removing AMX-TRANSPOSE From The GCC Compiler

One year ago updated Intel documentation noted AMX-TRANSPOSE as one of the new ISA additions for Diamond Rapids. But in updated Intel architecture documentation last month, it oddly removed all references to AMX-TRANSPOSE. Confirming that the Advanced Matrix Extensions (AMX) addition for TRANSPOSE is now dead, an Intel engineer posted a patch to remove AMX-TRANSPOSE from the GCC compiler...
  •  

ReactOS Making Progress On Windows WDDM Driver Support

The ReactOS project that continues striving toward being an "open-source Windows" ABI compatible operating system has been seeing some activity recently around supporting Windows Display Driver Model (WDDM) display drivers as the newer evolution of XDDM drivers...
  •  

Le GODOT Engine fait des miracles dans le jeu Project ShadowGlass tout en pixel art

Le jeu Project ShadowGlass a mis un petit coup de pied dans la fourmilière des certitudes. Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeu encore en développement mais possédant déjà une version jouable non publique, il s'agit d'un titre que les développeurs Starhelm Studios décrivent comme étant un mélange...

  •  

☕️ L’École polytechnique reporte sa migration vers Microsoft 365

L’École polytechnique aurait finalement pris la décision de reporter sine die la migration programmée de ses services vers les outils hébergés de l’offre Microsoft 365, révèle la Lettre dans son édition du 10 octobre.

Cette mise en pause, sans date de report programmée, signe-t-elle la fin du projet ? L’école militaire n’a pas communiqué publiquement sur le sujet depuis l’audition de sa directrice générale et présidente par intérim, Laura Chambard, par une commission d’enquête sénatoriale dédiée à la question de la commande publique.

Dévoilé en mars dernier par la Lettre, ce projet de migration avait fait grand bruit, notamment parce qu’il envisageait que les laboratoires de recherche, susceptibles de travailler sur des projets sensibles, basculent vers la messagerie hébergée de Microsoft, concernée par la portée extraterritoriale des lois américaines.

Face aux sénateurs, Laura Chambard a déclaré en mai dernier que les laboratoires en question, soumis pour certains aux protections spécifiques des zones à régime restrictif (ZRR) n’étaient pas concernés par la migration.

Le ministère des Armées, autorité de tutelle de l’École polytechnique, ne s’est pas prononcé publiquement sur la question des messageries, mais il assuré, dans une réponse écrite à une question parlementaire, que les « données de la recherche issues des laboratoires, les plus sensibles, ne sont pas concernées par le déploiement des outils collaboratifs Microsoft ni par une migration vers le cloud Azure ».

Qu’adviendra-t-il de cette migration, dont le processus aurait dû s’appuyer sur l’accord-cadre qui permet à l’Éducation nationale et aux établissements supérieurs de recherche de s’équiper en licences Microsoft ?

Aujourd’hui, les étudiants et élèves de l’X bénéficient d’une licence Microsoft 365 pendant leur scolarité.

Les acteurs du libre avaient vivement dénoncé le projet de migration engagé par l’X – crédit Flock

  •  

☕️ L’École polytechnique reporte sa migration vers Microsoft 365

L’École polytechnique aurait finalement pris la décision de reporter sine die la migration programmée de ses services vers les outils hébergés de l’offre Microsoft 365, révèle la Lettre dans son édition du 10 octobre.

Cette mise en pause, sans date de report programmée, signe-t-elle la fin du projet ? L’école militaire n’a pas communiqué publiquement sur le sujet depuis l’audition de sa directrice générale et présidente par intérim, Laura Chambard, par une commission d’enquête sénatoriale dédiée à la question de la commande publique.

Dévoilé en mars dernier par la Lettre, ce projet de migration avait fait grand bruit, notamment parce qu’il envisageait que les laboratoires de recherche, susceptibles de travailler sur des projets sensibles, basculent vers la messagerie hébergée de Microsoft, concernée par la portée extraterritoriale des lois américaines.

Face aux sénateurs, Laura Chambard a déclaré en mai dernier que les laboratoires en question, soumis pour certains aux protections spécifiques des zones à régime restrictif (ZRR) n’étaient pas concernés par la migration.

Le ministère des Armées, autorité de tutelle de l’École polytechnique, ne s’est pas prononcé publiquement sur la question des messageries, mais il assuré, dans une réponse écrite à une question parlementaire, que les « données de la recherche issues des laboratoires, les plus sensibles, ne sont pas concernées par le déploiement des outils collaboratifs Microsoft ni par une migration vers le cloud Azure ».

Qu’adviendra-t-il de cette migration, dont le processus aurait dû s’appuyer sur l’accord-cadre qui permet à l’Éducation nationale et aux établissements supérieurs de recherche de s’équiper en licences Microsoft ?

Aujourd’hui, les étudiants et élèves de l’X bénéficient d’une licence Microsoft 365 pendant leur scolarité.

Les acteurs du libre avaient vivement dénoncé le projet de migration engagé par l’X – crédit Flock

  •  

CYBERTEK TRYX NVIDIA : Une machine CUSTOM surpuissante de FOLIE !!!

Au programme de cette vidéo, le montage et la découverte du PC CUSTOM CELESTE par CYBERTEK, en partenariat avec TRYX et NVIDIA. Au programme du lourd de chez lourd au niveau du matos, avec le meilleur processeur GAMING, une NVIDIA GeForce RTX 5090, une CM X870, 2 To de SSD Gen 5.0, 32 Go de DDR5 6400, un boitier LUCA TRYX, un waterblock Panorama WB toujours de chez TRYX et enfin un watercooling custom rigide complet. Du bel ouvrage à découvrir en vidéo. La fiche technique complète de la machine ici : http://bit.ly/3WBYC9q Retrouvez les produits NVIDIA GeForce RTX Série 50 chez et#8296;CYBERTEK dès maintenant là : RTX Série 50 CYBERTEK […]

Lire la suite
  •