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LinkedIn s’autorise à utiliser vos données pour l’IA générative, comment refuser

En deux clics
LinkedIn s’autorise à utiliser vos données pour l’IA générative, comment refuser

Pour LinkedIn, utiliser vos données personnelles pour entrainer des IA génératives de contenus relève de l’intérêt légitime. Le réseau social laisse jusqu’au 3 novembre à ses utilisateurs européens pour désactiver cette fonctionnalité.

Il y a un an, jour pour jour, LinkedIn s’accordait le droit d’utiliser vos informations et publications « pour développer les produits et services de LinkedIn et de ses affiliés », y compris pour entrainer des IA génératives. Les utilisateurs avaient alors deux mois pour faire part de leur désaccord et couper cette fonctionnalité, activée par défaut.

LinkedIn utilisera vos données dès le 3 novembre

Les utilisateurs dans l’Espace économique européen, la Suisse et le Royaume-Uni étaient épargnés, mais le réseau social avait prévenu que cela arriverait prochainement. C’est désormais le cas. L’option est là encore activée par défaut et vous avez jusqu’au 3 novembre pour refuser que vos données soient utilisées.

LinkedIn affiche depuis aujourd’hui un message à ses utilisateurs européens, comme nous avons pu le voir à la rédaction : « À compter du 3 novembre 2025, certaines de vos données LinkedIn seront utilisées par l’intelligence artificielle générative pour améliorer votre expérience, sauf si vous le refusez dans vos préférences. Nos conditions générales évoluent aussi : consultez les changements et gérez vos données ». Un lien vers ce billet permet d’en savoir plus.

Pour désactiver cette option, c’est par là que ça se passe. Il suffit de cliquer sur le bouton pour activer/désactiver l’autorisation d’utiliser ses données pour entrainer des IA de génération de contenus.

« Nous nous fondons sur l’intérêt légitime »

« Nous nous fondons sur l’intérêt légitime pour traiter vos données à cette fin », explique LinkedIn pour justifier le « passage en force » avec un opt-out. Cet intérêt légitime est une des bases légales prévues par le RGPD pour des traitements de données personnelles.

« Le recours à cette base légale suppose que les intérêts (commerciaux, de sécurité des biens, etc.) poursuivis par l’organisme traitant les données ne créent pas de déséquilibre au détriment des droits et intérêts des personnes dont les données sont traitées », rappelle la CNIL. Tout est donc une question d’équilibre.

Si on voit bien l’intérêt pour LinkedIn et donc Microsoft de disposer de toujours plus de données, reste la question des « droits et intérêts » des personnes. Le réseau social en tout cas a pris sa décision et de plus amples précisions sur l’intérêt légitime vu du côté de LinkedIn se trouvent sur cette page.

On peut y lire que « les Membres ou les clients peuvent communiquer des données personnelles en tant qu’entrée dans une fonctionnalité d’IA ou d’IA générative, ce qui peut avoir pour effet que des données personnelles figurent dans la sortie ».

LinkedIn ratisse large : « les données que vous fournissez ou que d’autres fournissent dans le cadre de posts, commentaires, articles ou de tout autre contenu sur nos Services, y compris l’historique de recherches, le fil d’actualité, le contenu que vous consultez, le contenu que vous partagez, qui vous suivez ou qui vous suit, vos relations et votre participation, les pages que vous visitez ou les vidéos que vous visualisez, les actions que vous effectuez sur les publicités (vues et clics) et vos recherches d’emploi ».

Refuser l’entrainement n’empêche pas d’utiliser l’IA générative

LinkedIn précise que cette option ne s’applique qu’à « l’entraînement et à l’amélioration des modèles d’IA générative utilisés pour générer du contenu (par exemple, des posts ou messages suggérés). Elle ne s’applique pas à notre entraînement de modèles d’IA utilisés à d’autres fins, comme les modèles que nous utilisons pour personnaliser votre expérience sur LinkedIn ou à des fins de sécurité, de protection ou de lutte contre les abus ».

Si vous désactivez cette fonction, « vous pourrez continuer à utiliser nos fonctionnalités d’IA générative qui créent du contenu […] Cette préférence ne régit pas l’utilisation de vos données lorsque vous ou d’autres personnes utilisez des fonctionnalités d’IA générative sur LinkedIn. Elle régit uniquement l’utilisation de vos données pour l’entraînement des modèles susceptibles d’alimenter ces fonctionnalités ».

Et si vous vous demandez ce que peut proposer LinkedIn avec ses IA génératives : « Nos fonctionnalités d’IA générative peuvent aider les recruteurs à vous trouver et à vous contacter plus facilement, et assister les membres dans la création de contenu tel que des mises à jour de profil, des messages et des publications ».

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NVIDIA pris entre deux feux : on vous explique la bataille entre les États-Unis et la Chine

Il bluffe ! Pas sur ! Si si il bluffe !
NVIDIA pris entre deux feux : on vous explique la bataille entre les États-Unis et la Chine

Le jeu de ping-pong sur les GPU entre les États-Unis et la Chine continue de plus bel. Quand le premier finit, après des mois, par ouvrir un peu les vannes, le second lui répond finalement « non, merci ». Une situation tendue où chacun dégaine des restrictions/taxes/déclarations à tour de rôle, mais qui pourrait se décanter rapidement avec un entretien entre Donald Trump et Xi Jinping prévu demain.

Voilà des années que les États-Unis ont mis en place un embargo sur les ventes de semi-conducteurs vers la Chine, ce qui n’empêche pas toujours des ventes de quelques lots. En première position, on retrouve les GPU NVIDIA, les plus prisés actuellement pour l’intelligence artificielle.

La Chine, comme le reste du monde, a besoin de grosses quantités de cartes graphiques pour entrainer ses modèles d’intelligence artificielle et rester dans la course.

États-Unis vs Chine : rappel des saisons précédentes


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LinkedIn s’autorise à utiliser vos données pour l’IA générative, comment refuser

En deux clics
LinkedIn s’autorise à utiliser vos données pour l’IA générative, comment refuser

Pour LinkedIn, utiliser vos données personnelles pour entrainer des IA génératives de contenus relève de l’intérêt légitime. Le réseau social laisse jusqu’au 3 novembre à ses utilisateurs européens pour désactiver cette fonctionnalité.

Il y a un an, jour pour jour, LinkedIn s’accordait le droit d’utiliser vos informations et publications « pour développer les produits et services de LinkedIn et de ses affiliés », y compris pour entrainer des IA génératives. Les utilisateurs avaient alors deux mois pour faire part de leur désaccord et couper cette fonctionnalité, activée par défaut.

LinkedIn utilisera vos données dès le 3 novembre

Les utilisateurs dans l’Espace économique européen, la Suisse et le Royaume-Uni étaient épargnés, mais le réseau social avait prévenu que cela arriverait prochainement. C’est désormais le cas. L’option est là encore activée par défaut et vous avez jusqu’au 3 novembre pour refuser que vos données soient utilisées.

LinkedIn affiche depuis aujourd’hui un message à ses utilisateurs européens, comme nous avons pu le voir à la rédaction : « À compter du 3 novembre 2025, certaines de vos données LinkedIn seront utilisées par l’intelligence artificielle générative pour améliorer votre expérience, sauf si vous le refusez dans vos préférences. Nos conditions générales évoluent aussi : consultez les changements et gérez vos données ». Un lien vers ce billet permet d’en savoir plus.

Pour désactiver cette option, c’est par là que ça se passe. Il suffit de cliquer sur le bouton pour activer/désactiver l’autorisation d’utiliser ses données pour entrainer des IA de génération de contenus.

« Nous nous fondons sur l’intérêt légitime »

« Nous nous fondons sur l’intérêt légitime pour traiter vos données à cette fin », explique LinkedIn pour justifier le « passage en force » avec un opt-out. Cet intérêt légitime est une des bases légales prévues par le RGPD pour des traitements de données personnelles.

« Le recours à cette base légale suppose que les intérêts (commerciaux, de sécurité des biens, etc.) poursuivis par l’organisme traitant les données ne créent pas de déséquilibre au détriment des droits et intérêts des personnes dont les données sont traitées », rappelle la CNIL. Tout est donc une question d’équilibre.

Si on voit bien l’intérêt pour LinkedIn et donc Microsoft de disposer de toujours plus de données, reste la question des « droits et intérêts » des personnes. Le réseau social en tout cas a pris sa décision et de plus amples précisions sur l’intérêt légitime vu du côté de LinkedIn se trouvent sur cette page.

On peut y lire que « les Membres ou les clients peuvent communiquer des données personnelles en tant qu’entrée dans une fonctionnalité d’IA ou d’IA générative, ce qui peut avoir pour effet que des données personnelles figurent dans la sortie ».

LinkedIn ratisse large : « les données que vous fournissez ou que d’autres fournissent dans le cadre de posts, commentaires, articles ou de tout autre contenu sur nos Services, y compris l’historique de recherches, le fil d’actualité, le contenu que vous consultez, le contenu que vous partagez, qui vous suivez ou qui vous suit, vos relations et votre participation, les pages que vous visitez ou les vidéos que vous visualisez, les actions que vous effectuez sur les publicités (vues et clics) et vos recherches d’emploi ».

Refuser l’entrainement n’empêche pas d’utiliser l’IA générative

LinkedIn précise que cette option ne s’applique qu’à « l’entraînement et à l’amélioration des modèles d’IA générative utilisés pour générer du contenu (par exemple, des posts ou messages suggérés). Elle ne s’applique pas à notre entraînement de modèles d’IA utilisés à d’autres fins, comme les modèles que nous utilisons pour personnaliser votre expérience sur LinkedIn ou à des fins de sécurité, de protection ou de lutte contre les abus ».

Si vous désactivez cette fonction, « vous pourrez continuer à utiliser nos fonctionnalités d’IA générative qui créent du contenu […] Cette préférence ne régit pas l’utilisation de vos données lorsque vous ou d’autres personnes utilisez des fonctionnalités d’IA générative sur LinkedIn. Elle régit uniquement l’utilisation de vos données pour l’entraînement des modèles susceptibles d’alimenter ces fonctionnalités ».

Et si vous vous demandez ce que peut proposer LinkedIn avec ses IA génératives : « Nos fonctionnalités d’IA générative peuvent aider les recruteurs à vous trouver et à vous contacter plus facilement, et assister les membres dans la création de contenu tel que des mises à jour de profil, des messages et des publications ».

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Revisiting DDR5-6400 vs. MRDIMM-8800 Performance With Intel Xeon 6 "Granite Rapids"

One of the exciting elements of Intel's Xeon 6 Granite Rapids launch last year was introducing support for MRDIMMs alongside DDR5-6400 memory support. After the Xeon 6900P series debut I posted some of the first independent DDR5-6400 vs. MRDIMM-8800 benchmarks. One year later, today is a fresh look at the DDR5-6400 vs. MRDIMM-8800 performance for Granite Rapids with new/updated benchmarks, the latest Linux software improvements, and also looking at the impact on power and thermals of MRDIMM memory.
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How Americans View AI and Its Impact on People and Society

Key takeaways from a new survey by Pew Research: 1. Americans are much more concerned than excited about the increased use of AI in daily life, with a majority saying they want more control over how AI is used in their lives. 2. Far larger shares say AI will erode than improve people's ability to think creatively and form meaningful relationships. 3. At the same time, a majority is open to letting AI assist them with day-to-day tasks and activities. 4. Most Americans don't support AI playing a role in personal matters such as religion or matchmaking. They're more open to AI for heavy data analysis, such as for weather forecasting and developing new medicines. 5. Americans feel strongly that it's important to be able to tell if pictures, videos or text were made by AI or by humans. Yet many don't trust their own ability to spot AI-generated content.

Read more of this story at Slashdot.

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NVIDIA investit 5 milliards dans Intel : bientôt des CPU avec un GPU RTX !

Le mariage de la carpe et du lapin
NVIDIA investit 5 milliards dans Intel : bientôt des CPU avec un GPU RTX !

Intel et NVIDIA ont posé jeudi les bases d’une collaboration stratégique inédite, qui verra le spécialiste de la carte graphique investir à hauteur de 5 milliards de dollars dans le leader de l’architecture x86. L’accord prévoit notamment qu’Intel intègre des GPU NVIDIA dans certaines de ses puces, mais aussi que les deux industriels fassent converger leurs technologies autour de NVLink dans le datacenter.

Certains y verront un mariage de raison, d’autres un signe des temps : Intel et NVIDIA ont en effet annoncé jeudi un accord de collaboration sans précédent, dont la portée paraitra aussi stratégique que symbolique à ceux qui suivent depuis près de trente ans les démêlés de ces deux piliers du monde informatique.

Selon les termes d’un communiqué, cette collaboration doit leur permettre de développer conjointement « plusieurs générations de produits » sur les segments grand public, entreprises et datacenters, soit en théorie l’ensemble des marchés communs aux deux entreprises.

Des CPU Intel avec un GPU NVIDIA intégré

Quelle nature prendra cette collaboration ? « Intel développera et commercialisera des puces tout-en-un (system-on-chips) intégrant des GPU NVIDIA RTX », destinées à alimenter « une large gamme de PC nécessitant l’intégration de CPU et de GPU de classe mondiale ». La description qu’en font les deux entreprises augure donc des puces tout-en-un signées Intel, mais équipées d’un composant graphique NVIDIA, alors qu’Intel développe aujourd’hui sa propre gamme de contrôleurs graphiques, en intégré ou sous forme de carte dédiée.

Dans le monde du datacenter – de loin le plus significatif pour NVIDIA en matière de chiffre d’affaires, la collaboration porte sur deux aspects. D’abord, le recours à NVLink pour « connecter sans effort les architectures Intel et NVIDIA », ce qui confère en théorie un avantage concurrentiel à Intel vis-à-vis d’AMD dans les systèmes dédiés à l’intelligence artificielle basés sur des GPU NVIDIA.

L’accord prévoit également qu’Intel développe des CPU personnalisés à la demande de NVIDIA, pour que la firme au caméléon puisse les intégrer, à sa façon, dans ses propres plateformes complètes d’IA. Plutôt que de développer ses propres CPU (une intention qu’on prête de longue date à Jensen Huang) ou de devoir mettre en concurrence les différents fournisseurs du marché, NVIDIA disposerait donc ainsi d’une faculté de développement à la carte avec le concours d’Intel.

NVIDIA entre au capital d’Intel

La mise en œuvre de cette collaboration s’accompagne d’un volet financier : NVIDIA s’engage en effet à acquérir pour 5 milliards de dollars d’actions Intel, au prix déterminé de 23,28 dollars, soit un montant légèrement supérieur à celui négocié par l’administration Trump pour formaliser son entrée au capital de la firme de Santa-Clara.

« L’IA alimente une nouvelle révolution industrielle et réinvente chaque couche de la pile informatique, du silicium aux systèmes en passant par les logiciels. Au cœur de cette réinvention se trouve l’architecture CUDA de NVIDIA », souligne Jensen Huang, CEO de NVIDIA. Nul doute qu’il apprécie cette revanche, alors qu’un certain Pat Gelsinger, ancien patron d’Intel, s’est par le passé fendu de quelques déclarations méprisantes au sujet du coup de chance que représentait ce kit de développement conçu pour convertir les cartes graphiques au calcul.

L’accord, qui reste soumis à l’approbation des autorités compétentes, souligne l’inflexion stratégique engagée par Lip-Bu Tan, CEO d’Intel depuis le début d’année. Il illustre aussi combien le rapport financier s’est inversé entre les deux entreprises. Intel, un temps numéro un mondial des semi-conducteurs, pesait avant cette annonce un peu plus de 100 milliards de dollars en bourse quand son concurrent caracole à plus de 4 000 milliards de capitalisation…

Excited to team up with my good friend Jensen to jointly develop multiple generations of custom data center and PC products!

Our collaboration brings together the best of @Intel and @nvidia to benefit customers – and shows how vital x86 architecture and NVLink will be in… pic.twitter.com/lnEtmJW73A

— Lip-Bu Tan (@LipBuTan1) September 18, 2025

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NVIDIA investit 5 milliards dans Intel : bientôt des CPU avec un GPU RTX !

Le mariage de la carpe et du lapin
NVIDIA investit 5 milliards dans Intel : bientôt des CPU avec un GPU RTX !

Intel et NVIDIA ont posé jeudi les bases d’une collaboration stratégique inédite, qui verra le spécialiste de la carte graphique investir à hauteur de 5 milliards de dollars dans le leader de l’architecture x86. L’accord prévoit notamment qu’Intel intègre des GPU NVIDIA dans certaines de ses puces, mais aussi que les deux industriels fassent converger leurs technologies autour de NVLink dans le datacenter.

Certains y verront un mariage de raison, d’autres un signe des temps : Intel et NVIDIA ont en effet annoncé jeudi un accord de collaboration sans précédent, dont la portée paraitra aussi stratégique que symbolique à ceux qui suivent depuis près de trente ans les démêlés de ces deux piliers du monde informatique.

Selon les termes d’un communiqué, cette collaboration doit leur permettre de développer conjointement « plusieurs générations de produits » sur les segments grand public, entreprises et datacenters, soit en théorie l’ensemble des marchés communs aux deux entreprises.

Des CPU Intel avec un GPU NVIDIA intégré

Quelle nature prendra cette collaboration ? « Intel développera et commercialisera des puces tout-en-un (system-on-chips) intégrant des GPU NVIDIA RTX », destinées à alimenter « une large gamme de PC nécessitant l’intégration de CPU et de GPU de classe mondiale ». La description qu’en font les deux entreprises augure donc des puces tout-en-un signées Intel, mais équipées d’un composant graphique NVIDIA, alors qu’Intel développe aujourd’hui sa propre gamme de contrôleurs graphiques, en intégré ou sous forme de carte dédiée.

Dans le monde du datacenter – de loin le plus significatif pour NVIDIA en matière de chiffre d’affaires, la collaboration porte sur deux aspects. D’abord, le recours à NVLink pour « connecter sans effort les architectures Intel et NVIDIA », ce qui confère en théorie un avantage concurrentiel à Intel vis-à-vis d’AMD dans les systèmes dédiés à l’intelligence artificielle basés sur des GPU NVIDIA.

L’accord prévoit également qu’Intel développe des CPU personnalisés à la demande de NVIDIA, pour que la firme au caméléon puisse les intégrer, à sa façon, dans ses propres plateformes complètes d’IA. Plutôt que de développer ses propres CPU (une intention qu’on prête de longue date à Jensen Huang) ou de devoir mettre en concurrence les différents fournisseurs du marché, NVIDIA disposerait donc ainsi d’une faculté de développement à la carte avec le concours d’Intel.

NVIDIA entre au capital d’Intel

La mise en œuvre de cette collaboration s’accompagne d’un volet financier : NVIDIA s’engage en effet à acquérir pour 5 milliards de dollars d’actions Intel, au prix déterminé de 23,28 dollars, soit un montant légèrement supérieur à celui négocié par l’administration Trump pour formaliser son entrée au capital de la firme de Santa-Clara.

« L’IA alimente une nouvelle révolution industrielle et réinvente chaque couche de la pile informatique, du silicium aux systèmes en passant par les logiciels. Au cœur de cette réinvention se trouve l’architecture CUDA de NVIDIA », souligne Jensen Huang, CEO de NVIDIA. Nul doute qu’il apprécie cette revanche, alors qu’un certain Pat Gelsinger, ancien patron d’Intel, s’est par le passé fendu de quelques déclarations méprisantes au sujet du coup de chance que représentait ce kit de développement conçu pour convertir les cartes graphiques au calcul.

L’accord, qui reste soumis à l’approbation des autorités compétentes, souligne l’inflexion stratégique engagée par Lip-Bu Tan, CEO d’Intel depuis le début d’année. Il illustre aussi combien le rapport financier s’est inversé entre les deux entreprises. Intel, un temps numéro un mondial des semi-conducteurs, pesait avant cette annonce un peu plus de 100 milliards de dollars en bourse quand son concurrent caracole à plus de 4 000 milliards de capitalisation…

Excited to team up with my good friend Jensen to jointly develop multiple generations of custom data center and PC products!

Our collaboration brings together the best of @Intel and @nvidia to benefit customers – and shows how vital x86 architecture and NVLink will be in… pic.twitter.com/lnEtmJW73A

— Lip-Bu Tan (@LipBuTan1) September 18, 2025

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Gerbes de blé ou gerbes de sang, le DLSS 4 est à l'aise partout

Dans la journée, le DLSS 4 avec Multi Frame Generation multiplie les performances dans Dying Light: The Beast. Cette technologie est également disponible dans Farming Simulator 25 et la bêta fermée de Mistfall Hunter. Par ailleurs, Jump Space sort cette semaine avec le DLSS Super Resolution, tandis que Gears of War: Reloaded est déjà disponible, lui aussi compatible avec le DLSS Super Resolution. […]

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Intel et NVIDIA main dans la main (et le portefeuille) pour des processeurs x86 avec un iGPU RTX

C'est l'annonce que personne n'attendait, et elle est bien là : NVIDIA et Intel viennent d'annoncer un collaboration sur plusieurs secteurs. Pour les particuliers, les processeurs Intel auront prochainement le droit à un iGPU NVIDIA RTX. Tout comme il y a quelques années avec AMD sur quelques processeurs fort intéressants, Intel va donc prendre des solutions externes pour booster les performances et proposer des SoC toujours plus polyvalents. Le deuxième secteur concerne, sans grande surprise, l'intelligence artificielle. NVIDIA voulait des processeurs, c'est désormais chose faite sur le papier. Intel produira des processeurs x86 pour NVIDIA qui seront intégrés dans des structures spécifiques. Le tout avec l'utilisation de la technologie NVLink. […]

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L'Arc A380 en GPU secondaire pour doubler son framerate par IA ? Voilà une upgrade apacher !

Les vieux se souviendront de l’époque du SLI/CrossFire, où l’ajout d’un second GPU permettait de gagner en performance en jeu, et, ainsi, offrir un moyen de mettre à jour sa configuration sans avoir à remplacer totalement sa carte graphique. Les encore plus vieux ont peut-être des souvenirs des prem...

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Nvidia investit massivement dans Intel et promet des puces « Intel x86 RTX »

Les manœuvres autour d’Intel ces derniers mois étaient au moins autant politiques qu’économiques et devaient finalement se solder par un nouveau tournant plus stratégique et technique. C’est chose faite avec une annonce fracassante. Nvidia vient d’annoncer un investissement de 5 milliards de dollars chez Intel tout en prévoyant l’arrivée de plusieurs générations de processeurs développés en commun.

Difficile de savoir si l’administration Trump a tordu le bras aux deux entités pour qu’elles s’entendent ou si un rapprochement concurrentiel pour faire face à AMD était inévitable. L’annonce n’en reste pas moins explosive, les deux frères ennemis vont désormais travailler main dans la main pour développer des solutions communes.

On retrouvera donc de nouvelles générations de puces x86 Intel avec des circuits Nvidia RTX embarqués à destination du marché créatif et des joueurs. Ces processeurs « Intel x86 RTX » seront également accompagnés par des solutions x86 sur mesures pour serveurs correspondant exactement aux besoins et appétits de Nvidia.  Des puces pensées pour les solutions d’IA et les architectures qui leur seront nécessaires. Pour valider ce partenariat, Nvidia va acheter 5 milliards de dollars d’actions Intel pour un montant total de 5% de la société. Un échange de bons procédés qui impactera directement Nvidia d’un point de vue financier en cas d’échec et qui devrait donc assurer que le duo s’implique totalement dans la réussite du projet.

Impossible pour le moment de voir un calendrier quelconque se dessiner autour de ces annonces, les processeurs ne se dessinent pas en quelques semaines. Il faudra du temps pour savoir ce que ces puces pourront donner en termes de produits finis. Pour vous donner une idée, la puce Intel Core i7-88099G lancée par le fondeur en 2018 pour ses NUC et qui embarquait un circuit graphique AMD Vega a demandé plus de trois ans entre son ébauche et sa commercialisation. Tellement de temps que lors de sa sortie, la puce commençait déjà à donner des signes de faiblesse par rapport aux solutions AMD Ryzen concurrentes. Un an plus tard, plus personne ne la proposait et Intel a logiquement décidé d’arrêter les frais. En pratique, les puces Intel ARC sont déjà implantées par package dans les processeurs Intel. On peut donc imaginer un changement pour une solution signée par Nvidia.

L’important est de noter cette arrivée sur le long terme avec une vision sur plusieurs générations de processeurs. Des puces qui vont entrer en concurrence beaucoup plus frontale avec celles d’AMD qui combinent des cœurs Ryzen et des circuits graphiques Radeon. Si cela n’empêchera pas Nvidia de continuer ses propres développements indépendants et en particulier ses architectures ARM, on peut tout de même se demander si cette annonce n’aura pas d’autres effets chez Intel. Je pense notamment aux gammes de puces graphiques Intel qui pourraient sentir le fil d’une lame d’acier sabrer leurs divisions.

Nvidia chez Intel Foundry ?

L’autre grand questionnement vient de l’exploitation massive par Nvidia des services de fonderie d’Intel. D’un point de vue purement économique, la marque aurait tout avantage à rapatrier tout ou partie de sa production chez son nouveau partenaire. Son chiffre d’affaires influe directement ses parts dans l’entreprise. Mais on peut également se demander si Nvidia ne voudrait pas jouer la carte de la prudence. En disséminant ses œufs dans plus de paniers, la marque assurerait une certaine sécurité et garder une partie de sa production chez TSMC semble assez logique pour le moment. En attendant, Nvidia est déjà client d’Intel pour la conception et le prototypage de puces. 

Il est par ailleurs possible que cet aspect soit largement prématuré. Les contrats passés par Nvidia et son fondeur actuel sont signés et, pour le moment, il n’y a pas de raisons de changer. Lorsque les puces Intel x86 RTX seront proposées sur le marché, il sera évidemment temps de revoir l’opportunité d’une gravure en interne1.

Un point important à prendre en compte est dans la possibilité, largement développée par Intel au fil des ans, d’intégrer au mieux des circuits graphiques dans ses processeurs. Avec différents brevets comme Foveros depuis 2018, ou l’intégration Tile comme l’usage d’une architecture 3D initiés avec Meteor Lake. Cela mélangé aux technologies Nvidia comme NVLink pourrait permettre une intégration très intéressante. Largement plus performante que l’usage d’un système basé sur les lignes PCIe, la collaboration via NVLink apporterait une bande passante 14 fois supérieure. Reste à connaitre les impacts en termes de prix, mais aussi de consommation, de tels processeurs. Pas sûr que Nvidia ait spécialement envie de venir concurrencer ses propres circuits graphiques indépendants.

Un des tournants majeurs de ces derniers mois  était dans la volonté de proposer à des acteurs tiers l’expertise de développement d’Intel pour concevoir des puces « sur mesures » pour ses clients. Charge ensuite à ses capacités de fonderie de les produire. Ce partenariat pourrait véritablement lancer cette idée et ainsi concurrencer les excellentes réussites d’AMD dans ce domaine. Le papa des Ryzen ayant su montrer à de multiples reprises qu’il était capable d’assurer un développement adapté à des scénarios précis. Sa réussite dans le développement de puces de consoles comme celles du Steam Deck en étant un excellent indicateur.

Une concurrence très sensible

Intel pèche clairement sur le poste graphique face à AMD aujourd’hui. Sur beaucoup de segments, il faut impérativement recourir à une puce tierce pour obtenir le profil de machine recherché. La fusion des technologies d’Intel et de Nvidia au sein d’un même processeur aura donc l’avantage de combler ce trou et permettra sans doute à l’ensemble de proposer des puces capables de rivaliser avec les futures générations de Ryzen.

Même si, il ne faut pas l’oublier, AMD n’attendra pas ses concurrents les bras croisés et tirera profit de son avance pour continuer à progresser. On peut en tout cas imaginer l’apparition de puces hybrides pouvant enfin répondre pied à pied aux arguments concurrents pour Intel.

Nvidia investit massivement dans Intel et promet des puces « Intel x86 RTX » © MiniMachines.net. 2025

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À l’IGN, « l’avenir de la carte » passe par Panoramax, les communs et jumeaux numériques

Le retour des punks à chien, c’est pas commun
À l’IGN, « l’avenir de la carte » passe par Panoramax, les communs et jumeaux numériques

Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, profite de l’université de la Transition Numérique des Territoires pour parler de sujets dans l’air du temps : les communs et jumeaux numériques, ainsi que le concurrent maison de Street View, Panoramax.

En janvier 2024, une start-up d’État soutenue par l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière), Etalab et OpenStreetMap proposait une alternative libre à Google Street View : Panoramax. La base de données comportait alors 14 millions de photos de 174 contributeurs, pour une distance de 90 000 km. Chacun peut déposer ses photos, sur un système décentralisé : « l’hébergement des photos est réparti entre plusieurs acteurs, chacun stockant des photos sur son serveur (on parle d’instance) », rappelle le projet.

Panoramax : 71 millions d’images et 673 000 km

Aujourd’hui, ce sont plus de 71 millions de photos provenant d’environ 1 500 contributeurs qui sont sur Panoramax, pour une distance totale de 673 000 km. Le premier contributeur avec 7,2 millions d’images est l’entreprise Sogefi, spécialisée dans la géomatique. La métropole européenne de Lille est deuxième avec 6,6 millions et StephaneP troisième avec 4,9 millions.

Nous retrouvons d’autres collectivités dans le classement : l’Eurométropole de Strasbourg est 6ᵉ avec 2,9 millions de photos, le conseil départemental de la Côte-d’Or est 8ᵉ avec 1,3 million (dont 700 000 dans les 30 derniers jours), le département de la Haute-Vienne 14ᵉ avec 1 million, etc.

Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, précisait lors de sa présentation que la Côte-d’Or s’était même engagée à photographier toutes les routes et à les « verser dans Panoramax ». Sébastien Soriano connait bien le monde des télécoms puisqu’il a été président de l’Arcep.

Il ajoute que, en moins de deux ans, ce sont « 500 000 km de voiries » qui ont été photographiés (mais avec certaines prises plusieurs fois en photo), soit près de la moitié du million de km de voies diverses (nationales, départementales…) que compte le territoire. Le but est évidemment de cartographier toutes les routes de France pour devenir une alternative à Street Map, mais pas uniquement.

Panoramax vise bien plus large :

« Le projet accepte toutes les photos qui peuvent être utiles à des usages divers et variés. Le projet ne se limite pas à des vues depuis la rue. Vous pouvez même photographier les réseaux des égouts si cela a un intérêt pour vous. La seule limite est celle de votre imagination et de ce que vous pourriez faire de ces photos ».

Les communs : « ce ne sont pas que des punks à chien »

Sébastien Soriano prend l’exemple de Panoramax de l’IGN pour parler d’un sujet plus vaste : les communs numériques. Ils sont désignés par certains comme des piliers de la souveraineté. Le Conseil national du numérique en donne la définition suivante (reprise de celle de Sébastien Shulz ) : « une communauté de producteurs et d’utilisateurs qui gèrent une ressource numérique en vue de son enrichissement dans le temps à travers des règles de gouvernance conjointement élaborées et dont ils protègent le libre accès face aux tentatives d’appropriation exclusive ».

Pour le patron de l’IGN, le levier des communs (et du logiciel libre de manière générale) peut être « utilisé par des gens qui sont en position de challenger. Ils cherchent à atteindre la masse critique d’une manière différente que la plateforme dominante ». « Le système le plus simple, c’est l’ouverture. Les communs numériques, c’est une alternative quand on est challenger pour recréer de la masse critique et peser contre les acteurs dominants  […] Les communs, ce ne sont pas que des punks à chien, c’est une stratégie industrielle », ajoute-t-il. Cette stratégie doit s’installer, mais sans remettre en cause les modèles de business existants ; un équilibre pas toujours simple.

Un exemple (ancien) : Google qui rachète Android pour se lancer dans le smartphone. Un autre avec les États-Unis face aux équipementiers télécoms chinois comme Huawei (et l’absence de concurrents étasuniens) : l’OpenRAN (Réseau d’Accès Radio Ouvert) « avec du logiciel qui va tourner de manière indifférenciée ». Cette architecture réseau « permet, via des protocoles et des interfaces ouverts, de construire des réseaux d’accès radio multi-vendeurs intelligents », explique Orange.

Sébastien Soriano veut aller plus loin avec les communs numériques : « Nous allons proposer la mise en place d’une fabrique de la donnée territoriale pour pouvoir collaborer et relever des défis ». Un projet bien connu dans cette idée est la base adresse nationale.

Les jumeaux numériques « c’est l’avenir de la carte »

Dernier point abordé par le patron de l’IGN : les jumeaux numériques. « Ce n’est pas un jouet, c’est l’avenir de la carte ». Ils permettront de « lire le territoire et de mesurer les conséquences de ses actes. La force du jumeau numérique, c’est de proposer des simulations ».

Il cite un exemple : « Si dans une forêt de chênes, je mets des hêtres et qu’il fait + 3 °C dans 50 ans, qu’est-ce que ça me donne comme prélèvement potentiel de bois ? ». Le jumeau numérique devrait permettre de répondre à ce type de question.

Avec Iniria et le Cerema, l’IGN a mis en place un consortium : « nous sommes en discussions très avancées avec France 2030 pour obtenir un financement dans un consortium public-privé, avec l’idée de développer des briques technologiques qui pourront être utilisées par tout un écosystème ». Elles seront « évidemment open-source ».

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À l’IGN, « l’avenir de la carte » passe par Panoramax, les communs et jumeaux numériques

Le retour des punks à chien, c’est pas commun
À l’IGN, « l’avenir de la carte » passe par Panoramax, les communs et jumeaux numériques

Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, profite de l’université de la Transition Numérique des Territoires pour parler de sujets dans l’air du temps : les communs et jumeaux numériques, ainsi que le concurrent maison de Street View, Panoramax.

En janvier 2024, une start-up d’État soutenue par l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière), Etalab et OpenStreetMap proposait une alternative libre à Google Street View : Panoramax. La base de données comportait alors 14 millions de photos de 174 contributeurs, pour une distance de 90 000 km. Chacun peut déposer ses photos, sur un système décentralisé : « l’hébergement des photos est réparti entre plusieurs acteurs, chacun stockant des photos sur son serveur (on parle d’instance) », rappelle le projet.

Panoramax : 71 millions d’images et 673 000 km

Aujourd’hui, ce sont plus de 71 millions de photos provenant d’environ 1 500 contributeurs qui sont sur Panoramax, pour une distance totale de 673 000 km. Le premier contributeur avec 7,2 millions d’images est l’entreprise Sogefi, spécialisée dans la géomatique. La métropole européenne de Lille est deuxième avec 6,6 millions et StephaneP troisième avec 4,9 millions.

Nous retrouvons d’autres collectivités dans le classement : l’Eurométropole de Strasbourg est 6ᵉ avec 2,9 millions de photos, le conseil départemental de la Côte-d’Or est 8ᵉ avec 1,3 million (dont 700 000 dans les 30 derniers jours), le département de la Haute-Vienne 14ᵉ avec 1 million, etc.

Sébastien Soriano, directeur général de l’IGN, précisait lors de sa présentation que la Côte-d’Or s’était même engagée à photographier toutes les routes et à les « verser dans Panoramax ». Sébastien Soriano connait bien le monde des télécoms puisqu’il a été président de l’Arcep.

Il ajoute que, en moins de deux ans, ce sont « 500 000 km de voiries » qui ont été photographiés (mais avec certaines prises plusieurs fois en photo), soit près de la moitié du million de km de voies diverses (nationales, départementales…) que compte le territoire. Le but est évidemment de cartographier toutes les routes de France pour devenir une alternative à Street Map, mais pas uniquement.

Panoramax vise bien plus large :

« Le projet accepte toutes les photos qui peuvent être utiles à des usages divers et variés. Le projet ne se limite pas à des vues depuis la rue. Vous pouvez même photographier les réseaux des égouts si cela a un intérêt pour vous. La seule limite est celle de votre imagination et de ce que vous pourriez faire de ces photos ».

Les communs : « ce ne sont pas que des punks à chien »

Sébastien Soriano prend l’exemple de Panoramax de l’IGN pour parler d’un sujet plus vaste : les communs numériques. Ils sont désignés par certains comme des piliers de la souveraineté. Le Conseil national du numérique en donne la définition suivante (reprise de celle de Sébastien Shulz ) : « une communauté de producteurs et d’utilisateurs qui gèrent une ressource numérique en vue de son enrichissement dans le temps à travers des règles de gouvernance conjointement élaborées et dont ils protègent le libre accès face aux tentatives d’appropriation exclusive ».

Pour le patron de l’IGN, le levier des communs (et du logiciel libre de manière générale) peut être « utilisé par des gens qui sont en position de challenger. Ils cherchent à atteindre la masse critique d’une manière différente que la plateforme dominante ». « Le système le plus simple, c’est l’ouverture. Les communs numériques, c’est une alternative quand on est challenger pour recréer de la masse critique et peser contre les acteurs dominants  […] Les communs, ce ne sont pas que des punks à chien, c’est une stratégie industrielle », ajoute-t-il. Cette stratégie doit s’installer, mais sans remettre en cause les modèles de business existants ; un équilibre pas toujours simple.

Un exemple (ancien) : Google qui rachète Android pour se lancer dans le smartphone. Un autre avec les États-Unis face aux équipementiers télécoms chinois comme Huawei (et l’absence de concurrents étasuniens) : l’OpenRAN (Réseau d’Accès Radio Ouvert) « avec du logiciel qui va tourner de manière indifférenciée ». Cette architecture réseau « permet, via des protocoles et des interfaces ouverts, de construire des réseaux d’accès radio multi-vendeurs intelligents », explique Orange.

Sébastien Soriano veut aller plus loin avec les communs numériques : « Nous allons proposer la mise en place d’une fabrique de la donnée territoriale pour pouvoir collaborer et relever des défis ». Un projet bien connu dans cette idée est la base adresse nationale.

Les jumeaux numériques « c’est l’avenir de la carte »

Dernier point abordé par le patron de l’IGN : les jumeaux numériques. « Ce n’est pas un jouet, c’est l’avenir de la carte ». Ils permettront de « lire le territoire et de mesurer les conséquences de ses actes. La force du jumeau numérique, c’est de proposer des simulations ».

Il cite un exemple : « Si dans une forêt de chênes, je mets des hêtres et qu’il fait + 3 °C dans 50 ans, qu’est-ce que ça me donne comme prélèvement potentiel de bois ? ». Le jumeau numérique devrait permettre de répondre à ce type de question.

Avec Iniria et le Cerema, l’IGN a mis en place un consortium : « nous sommes en discussions très avancées avec France 2030 pour obtenir un financement dans un consortium public-privé, avec l’idée de développer des briques technologiques qui pourront être utilisées par tout un écosystème ». Elles seront « évidemment open-source ».

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Gen Z Leads Biggest Drop In FICO Scores Since Financial Crisis

An anonymous reader quotes a report from Bloomberg: Gen Z borrowers took the biggest hit of any age group this year, helping pull overall credit scores lower in the worst year for US consumer credit quality since the global financial crisis roiled the world's economy. The average FICO score slipped to 715 in April from 717 a year earlier, marking the second consecutive year-over-year drop, according to a report released Tuesday by Fair Isaac Corp. The average score dropped three points to 687 in 2009. Gen Z borrowers saw the largest drop, not only this year, but of any age group since 2020, with their average score falling three points to 676, the Montana-based creator of the FICO credit score said. FICO scores are a measure of consumer credit risk and are frequently used by US banks to assess whether to provide loans. The scores typically range from 300 to 850. The credit scoring agency attributed the recent overall drop to higher rates of utilization and delinquency, including the resumption of reporting student loan delinquencies -- a category that hit a record high of 3.1% of the entire scorable population. [...] While the overall average score dropped, the median FICO score continued to rise to 745 from 744 a year ago, indicating that a large drop in scores at the low end dragged down the average.

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Nvidia To Invest $5 Billion in Intel

Nvidia has agreed to invest $5 billion in its struggling rival Intel [non-paywalled source] as part of a deal to develop new chips for PCs and data centres, the latest reordering of the tech industry spurred by AI. From a report: The deal comes a month after the US government agreed to take a 10 per cent stake in Intel, as Donald Trump's administration looks to secure the future of American chip manufacturing. However, the pair's announcement makes no reference to Nvidia using Intel's foundry to produce its chips. Intel, which has struggled to gain a foothold in the booming AI server market, lost its crown as the world's most valuable chipmaker to Nvidia in 2020. On Thursday Jensen Huang, Nvidia's chief executive, hailed a "historic collaboration" and "a fusion of two world-class platforms," combining its graphics processing units, which dominate the market for AI infrastructure, with Intel's general-purpose chips. Further reading: Intel Weighed $20 Billion Nvidia Takeover in 2005.

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