Prise de devants

Dans un billet de blog publié ce 22 décembre, OpenAI a abordé plus en détail la sécurité de son navigateur Atlas. L’entreprise a notamment décrit la formation d’un agent spécialement entrainé pour trouver des failles. Elle reconnait cependant que les injections de prompts resteront possibles pour longtemps.

Le billet d’OpenAI se concentre sur les attaques par injection de prompts, aussi appelées injections rapides. Spécifiques à l’IA générative, elles tablent sur l’exploration par un chatbot de ressources contenant des instructions malveillantes cachées. Une requête peut par exemple envoyer ChatGPT visiter une certaine page sur un site, laquelle abrite un autre prompt, que l’IA va analyser et interpréter comme tel, avant de satisfaire la demande. Le résultat peut être notamment une fuite d’informations personnelles.

« À titre d’exemple hypothétique, un attaquant pourrait envoyer un courriel malveillant tentant de tromper un agent pour qu’il ignore la demande de l’utilisateur et transmette à la place des documents fiscaux sensibles vers une adresse e-mail contrôlée par l’attaquant. Si un utilisateur demande à l’agent de revoir les e-mails non lus et de résumer des points clés, l’agent peut ingérer cet e-mail malveillant pendant le flux de travail. S’il suit les instructions injectées, il peut s’écarter de sa tâche et partager à tort des informations sensibles », explique ainsi OpenAI.

Atlas au premier plan

Problème pour OpenAI : tout ce qu’il est possible de faire avec l’interface classique de ChatGPT l’est avec les agents. Selon les instructions données, ces derniers exécutent même leur mission de manière automatisée. Et puisqu’ils sont au cœur du navigateur Atlas, OpenAI fait le pari de communiquer directement sur la question.

Cette publication se fait à la faveur d’une mise à jour du modèle, décrit comme mieux entrainé et doté de meilleures protections contre les injections. OpenAI ajoute que cette mise à jour a été déployée suite à la détection d’une série d’attaques par sa « red team automatisée interne ». Une « red team » est une équipe chargée de tester les défenses d’un produit. Dans le cas présent, OpenAI évoque un agent spécialement créé et entrainé dans cet objectif.

Reconnaissant que le « mode agent élargit la surface d’attaque », l’entreprise en a formé un pour attaquer son navigateur. Il fonctionne par renforcement et est décrit comme s’adaptant sans cesse pour trouver de nouvelles portes d’entrée. OpenAI indique avoir accès à la liste de toutes les opérations tentées, l’agent étant présenté comme plus rapide dans ses approches qu’aucun humain ne pourra jamais l’être. Il est basé sur un LLM et se comporte comme un pirate survitaminé, selon l’entreprise.

Pour OpenAI, cette méthode a deux gros avantages : l’approche proactive forçant une adaptation rapide et l’analyse du comportement de tous les agents impliqués, aussi bien en attaque qu’en défense. L’agent attaquant peut lui aussi analyser le comportement des agents présents dans Atlas, pour itérer et lancer une boucle de rétroaction : chaque « décision » prise par Atlas est scrutée pour trouver une faille.

Un problème « à long terme »

Si OpenAI veut montrer qu’elle prend le problème des attaques par injection très au sérieux, elle reconnait dans le même temps qu’il ne sera probablement jamais circonscrit.

« Nous nous attendons à ce que nos adversaires continuent de s’adapter. L’injection rapide, tout comme les arnaques et l’ingénierie sociale sur le web, est peu susceptible d’être un jour complètement « résolue ». Mais nous sommes optimistes quant à une boucle de réponse rapide proactive, très réactive et capable de continuer à réduire de manière significative les risques réels au fil du temps », reconnait l’entreprise dans son billet de blog.

OpenAI parle de « lucidité » sur le compromis entre puissance et surface d’attaque. Cette communication a en outre un autre effet : le sous-texte est que tous les navigateurs agentiques sont concernés, avec des piques invisibles lancées aux concurrents comme Perplexity et son Comet, et surtout Google avec Chrome. Et que dire d’un Windows 11 agentique ?

• Microsoft ne comprend pas le manque d’émerveillement face à l’IA

Prise de devants

Dans un billet de blog publié ce 22 décembre, OpenAI a abordé plus en détail la sécurité de son navigateur Atlas. L’entreprise a notamment décrit la formation d’un agent spécialement entrainé pour trouver des failles. Elle reconnait cependant que les injections de prompts resteront possibles pour longtemps.

Le billet d’OpenAI se concentre sur les attaques par injection de prompts, aussi appelées injections rapides. Spécifiques à l’IA générative, elles tablent sur l’exploration par un chatbot de ressources contenant des instructions malveillantes cachées. Une requête peut par exemple envoyer ChatGPT visiter une certaine page sur un site, laquelle abrite un autre prompt, que l’IA va analyser et interpréter comme tel, avant de satisfaire la demande. Le résultat peut être notamment une fuite d’informations personnelles.

« À titre d’exemple hypothétique, un attaquant pourrait envoyer un courriel malveillant tentant de tromper un agent pour qu’il ignore la demande de l’utilisateur et transmette à la place des documents fiscaux sensibles vers une adresse e-mail contrôlée par l’attaquant. Si un utilisateur demande à l’agent de revoir les e-mails non lus et de résumer des points clés, l’agent peut ingérer cet e-mail malveillant pendant le flux de travail. S’il suit les instructions injectées, il peut s’écarter de sa tâche et partager à tort des informations sensibles », explique ainsi OpenAI.

Atlas au premier plan

Problème pour OpenAI : tout ce qu’il est possible de faire avec l’interface classique de ChatGPT l’est avec les agents. Selon les instructions données, ces derniers exécutent même leur mission de manière automatisée. Et puisqu’ils sont au cœur du navigateur Atlas, OpenAI fait le pari de communiquer directement sur la question.

Cette publication se fait à la faveur d’une mise à jour du modèle, décrit comme mieux entrainé et doté de meilleures protections contre les injections. OpenAI ajoute que cette mise à jour a été déployée suite à la détection d’une série d’attaques par sa « red team automatisée interne ». Une « red team » est une équipe chargée de tester les défenses d’un produit. Dans le cas présent, OpenAI évoque un agent spécialement créé et entrainé dans cet objectif.

Reconnaissant que le « mode agent élargit la surface d’attaque », l’entreprise en a formé un pour attaquer son navigateur. Il fonctionne par renforcement et est décrit comme s’adaptant sans cesse pour trouver de nouvelles portes d’entrée. OpenAI indique avoir accès à la liste de toutes les opérations tentées, l’agent étant présenté comme plus rapide dans ses approches qu’aucun humain ne pourra jamais l’être. Il est basé sur un LLM et se comporte comme un pirate survitaminé, selon l’entreprise.

Pour OpenAI, cette méthode a deux gros avantages : l’approche proactive forçant une adaptation rapide et l’analyse du comportement de tous les agents impliqués, aussi bien en attaque qu’en défense. L’agent attaquant peut lui aussi analyser le comportement des agents présents dans Atlas, pour itérer et lancer une boucle de rétroaction : chaque « décision » prise par Atlas est scrutée pour trouver une faille.

Un problème « à long terme »

Si OpenAI veut montrer qu’elle prend le problème des attaques par injection très au sérieux, elle reconnait dans le même temps qu’il ne sera probablement jamais circonscrit.

« Nous nous attendons à ce que nos adversaires continuent de s’adapter. L’injection rapide, tout comme les arnaques et l’ingénierie sociale sur le web, est peu susceptible d’être un jour complètement « résolue ». Mais nous sommes optimistes quant à une boucle de réponse rapide proactive, très réactive et capable de continuer à réduire de manière significative les risques réels au fil du temps », reconnait l’entreprise dans son billet de blog.

OpenAI parle de « lucidité » sur le compromis entre puissance et surface d’attaque. Cette communication a en outre un autre effet : le sous-texte est que tous les navigateurs agentiques sont concernés, avec des piques invisibles lancées aux concurrents comme Perplexity et son Comet, et surtout Google avec Chrome. Et que dire d’un Windows 11 agentique ?

• Microsoft ne comprend pas le manque d’émerveillement face à l’IA

Engagé dans la course au rachat face à Netflix, Paramount n’a pas encore réussi à convaincre le conseil d’administration de Warner Bros. Discovery, en dépit d’une offre à 30 dollars par action. À défaut de pouvoir rehausser son offre, déjà largement mieux-disante que celle de Netflix, le groupe dirigé par David Ellison a dégainé lundi une nouvelle carte : Larry Ellison, père du précédent et fondateur d’Oracle, accepte de s’engager personnellement à hauteur de 40,4 milliards de dollars dans l’aventure.

« Larry Ellison a accepté de fournir une garantie personnelle irrévocable de 40,4 milliards de dollars pour le financement en fonds propres de l’offre et pour toute réclamation en dommages et intérêts contre Paramount », précise le groupe dans un communiqué. Le trust Ellison (la structure qui gère les intérêts du milliardaire et d’une partie de sa famille) s’engage dans le même temps à maintenir la surface financière nécessaire à la couverture de cette promesse.

Paramount propose par ailleurs d’assouplir un certain nombre des termes financiers de l’acquisition, et fait passer de 5 milliards à 5,8 milliards de dollars l’enveloppe de compensation prévue en cas d’échec de la transaction à l’étape réglementaire.

Cet assaut de garanties (dont Paramount souligne qu’elles n’avaient pas été réclamées par Warner) suffira-t-il à faire pencher la balance ?

En attendant le dénouement, il constitue un nouveau rebondissement dans ce qui s’annonçait au départ comme une opération réglée : début décembre, Netflix avait en effet annoncé la signature d’un accord en vue de réaliser l’acquisition de la branche studios du groupe Warner Bros. Discovery. Le conglomérat Paramount a cependant très vite laissé entendre qu’il était lui aussi sur les rangs, jusqu’à proposer, le 8 décembre dernier, cette contre-offre, désormais associée à de nouvelles garanties.

• Le rachat de Warner par Netflix provoque des remous, Paramount contre-attaque

Engagé dans la course au rachat face à Netflix, Paramount n’a pas encore réussi à convaincre le conseil d’administration de Warner Bros. Discovery, en dépit d’une offre à 30 dollars par action. À défaut de pouvoir rehausser son offre, déjà largement mieux-disante que celle de Netflix, le groupe dirigé par David Ellison a dégainé lundi une nouvelle carte : Larry Ellison, père du précédent et fondateur d’Oracle, accepte de s’engager personnellement à hauteur de 40,4 milliards de dollars dans l’aventure.

« Larry Ellison a accepté de fournir une garantie personnelle irrévocable de 40,4 milliards de dollars pour le financement en fonds propres de l’offre et pour toute réclamation en dommages et intérêts contre Paramount », précise le groupe dans un communiqué. Le trust Ellison (la structure qui gère les intérêts du milliardaire et d’une partie de sa famille) s’engage dans le même temps à maintenir la surface financière nécessaire à la couverture de cette promesse.

Paramount propose par ailleurs d’assouplir un certain nombre des termes financiers de l’acquisition, et fait passer de 5 milliards à 5,8 milliards de dollars l’enveloppe de compensation prévue en cas d’échec de la transaction à l’étape réglementaire.

Cet assaut de garanties (dont Paramount souligne qu’elles n’avaient pas été réclamées par Warner) suffira-t-il à faire pencher la balance ?

En attendant le dénouement, il constitue un nouveau rebondissement dans ce qui s’annonçait au départ comme une opération réglée : début décembre, Netflix avait en effet annoncé la signature d’un accord en vue de réaliser l’acquisition de la branche studios du groupe Warner Bros. Discovery. Le conglomérat Paramount a cependant très vite laissé entendre qu’il était lui aussi sur les rangs, jusqu’à proposer, le 8 décembre dernier, cette contre-offre, désormais associée à de nouvelles garanties.

• Le rachat de Warner par Netflix provoque des remous, Paramount contre-attaque

C'est une question qu'on se posait il n'y a pas si longtemps. Mais des évènements récents ont bouleversé les habitudes. En effet, les kits de 2 x 8 Go étaient très courants en DDR4, puis les kits de 2 x 16 Go de DDR5 se sont largement imposés, étouffant de fait les kits de 2 x 8 Go en DDR5, et enfin...

ErwinGunsmith nous dévoile un mod, qui pourrait bien faire hurler certains puristes du jeu Resident Evil 4, qui a déjà subi diverses modernisations, en 2014, légères et bien plus profondes avec le remake de 2023. Son mod apporte une visée tactique à la première personne, vous donnant l'impression d'être Leon S. Kennedy, version commando ! Vous aurez donc le droit à un point de visée avec la plupart des armes, ainsi que l'opportunité de zoomer afin d'utiliser la visée naturelle de votre arme. Le mod est téléchargeable ici. […]

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Tony Isaac shares a report from NPR: The U.S. government calculates the country's official time using more than a dozen atomic clocks at a federal facility northwest of Denver. But when a destructive windstorm knocked out power to the National Institute of Standards and Technology (NIST) laboratory in Boulder on Wednesday and a backup generator subsequently failed, time ever so slightly slowed down. The lapse "resulted in NIST UTC [universal coordinated time] being 4.8 microseconds slower than it should have been," NIST spokesperson Rebecca Jacobson said in an email. [...] Since 2007, the official time of the U.S. has been determined by the commerce secretary, who oversees NIST, along with the U.S. Navy. The national time standard is known as NIST UTC. (Somewhat confusingly, UTC itself is a separate, global time standard to which the U.S. and other countries contribute measurements.) NIST currently calculates the standard using a weighted average of the readings of 16 atomic clocks situated across the Boulder campus. Atomic clocks, including hydrogen masers and cesium beam clocks, rely on the natural resonant frequencies of atoms to tell time with extremely high accuracy. All of the atomic clocks continued ticking through the power outage last week thanks to their battery backup systems, according to NIST supervisory research physicist Jeff Sherman. What failed was the connection between some of the clocks and NIST's measurement and distribution systems, he said. Some critical operations staff who were still on site following the severe weather were able to restore backup power by activating a diesel generator the team had kept in reserve, Sherman said.

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Vous en rêviez, peut-être sans le savoir, bonne nouvelle, le portage annulé de Resident Evil sur Game Boy Color est jouable sur nos PC ! Petit retour en arrière, un portage du premier épisode de la franchise Resident Evil est mis en chantier en 1999, puis subitement annulé dans les années 2000, certains supputent que le résultat n'était pas à la hauteur, à cause des limitations hardware de la portable de Nintendo, il faudra patienter jusqu'en févier 2006 pour voir débarquer un portage sur une portable du grand N, la DS ! Une ROM du portage annulé est disponible et serait jouable à 98 %, la campagne de Jill serait complète, tandis que celle de Chris n'est pas entièrement jouable, en cause, une porte qui est censée s'ouvrir avec le lance-flammes demeurerait bloquée... Si vous souhaitez tenter l'expérience, c'est ici, on vous prédit une larme d'émotion ou due aux picels. […]

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Just Cause 3 défonce enfin sa protection Denuvo, après une bonne décennie ! Veuillez excuser notre manque de délicatesse, toutefois, accordez-nous que la franchise développée par Avalanche Studios ne fait pas vraiment dans la subtilité. Il aura donc fallu attendre dix années pour que l'encombrante protection Denuvo soit enfin retiré, le jeu se serait vendu à 10 millions d'exemplaires, cela aurait-il été différent sans ce DRM ? […]

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"Garmin's Collier Trophy award-winning Autonomi emergency Autoland, a system designed to safely land an aircraft in the event of pilot incapacitation, made its first real-world use and save on Saturday," writes Slashdot reader slipped_bit. AvBrief.com reports: Social media posts from flight tracking hobbyists reported a King Air 200 squawked 7700 about 2 p.m. local time today. The Autoland system was initiated and landed the aircraft at Rocky Mountain Metropolitan Airport near Denver. A recording from LiveATC's feed of the airport's tower frequency includes a robotic female voice declaring a pilot incapacitation and the intention to land on Runway 30. The aircraft landed successfully and there have been no reports of injuries. The nature of the incapacitation and the condition of the pilot have not been released. VASAviation put together this nice animation of the event [here]. The aircraft, N479BR, was being operated by Buffalo River Outfitters from Aspen to Rocky Mountain Metropolitan. It's not clear how many people were on board. The system appeared to work flawlessly, and the controller at Rocky Mountain Metropolitan seemed to take it in stride, accommodating as many requests as he could before shutting down the airport for the landing.

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The FCC has banned approval of new foreign-made drones and components, citing "an unacceptable risk" to national security. The move will most heavily impact DJI but it "does not affect drones or drone components that are currently sold in the United States." Reuters reports: The tech was placed on the commission's "Covered List," barring DJI and other foreign drone manufacturers from receiving the FCC's approval to sell new drone models for import or sale in the U.S. In Monday's announcement, the agency said that the move "will reduce the risk of direct [drone] attacks and disruptions, unauthorized surveillance, sensitive data exfiltration and other [drone] threats to the homeland." FCC Chair Brendan Carr said in a statement that while drones offer the potential to boost public safety and the U.S.' posture on global innovation, "criminals, terrorists and hostile foreign actors have intensified their weaponization of these technologies, creating new and serious threats to our homeland." The ruling comes as China hawks in Congress amplify warnings about the security risks of drones made by DJI, which accounts for more than 90% of the global market share. But efforts to crack down on Capitol Hill have been met with some pushback due to the potential impacts of curbing the drone usage on U.S. businesses and law enforcement. A wide variety of sectors, including construction, energy, agriculture and mining companies, as well as local police and fire departments across the country, deploy DJI-made drones.

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It looks like the upcoming Intel Panther Lake H SoCs for the next-gen premium/high-end performance laptop market there could be quite a few different SKUs. A new patch for an Intel open-source driver expands the Panther Lake H line-up from three to 13 different IDs...

Microsoft plans to eliminate all C and C++ code across its major codebases by 2030, replacing it with Rust using AI-assisted, large-scale refactoring. "My goal is to eliminate every line of C and C++ from Microsoft by 2030," Microsoft Distinguished Engineer Galen Hunt writes in a post on LinkedIn. "Our strategy is to combine AI and Algorithms to rewrite Microsoft's largest codebases. Our North Star is '1 engineer, 1 month, 1 million lines of code.' To accomplish this previously unimaginable task, we've built a powerful code processing infrastructure. Our algorithmic infrastructure creates a scalable graph over source code at scale. Our AI processing infrastructure then enables us to apply AI agents, guided by algorithms, to make code modifications at scale. The core of this infrastructure is already operating at scale on problems such as code understanding." Hunt says he's looking to hire a Principal Software Engineer to help with this effort. "The purpose of this Principal Software Engineer role is to help us evolve and augment our infrastructure to enable translating Microsoft's largest C and C++ systems to Rust," writes Hunt. "A critical requirement for this role is experience building production quality systems-level code in Rust -- preferably at least 3 years of experience writing systems-level code in Rust. Compiler, database, or OS implementation experience is highly desired. While compiler implementation experience is not required to apply, the willingness to acquire that experience in our team is required."

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Alphabet is acquiring Intersect for $4.75 billion to accelerate data center and power-generation capacity as AI infrastructure demand surges. CNBC reports: Alphabet said Intersect's operations will remain independent, but that the acquisition will help bring more data center and generation capacity online faster. "Intersect will help us expand capacity, operate more nimbly in building new power generation in lockstep with new data center load, and reimagine energy solutions to drive U.S. innovation and leadership," Sundar Pichai, CEO of Google and Alphabet, said in a statement. Google already had a minority stake in Intersect from a funding round that was announced last December. In a release at the time, Intersect said its strategic partnership with Google and TPG Rise Climate aimed to develop gigawatts of data center capacity across the U.S., including a $20 billion investment in renewable power infrastructure by the end of the decade. Alphabet said Monday that Intersect will work closely with Google's technical infrastructure team, including on the companies' co-located power site and data center in Haskell County, Texas. Google previously announced a $40 billion investment in Texas through 2027, which includes new data center campuses in the state's Haskell and Armstrong counties.

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An anonymous reader quotes a report from the Associated Press: With just three days to go before Christmas, a cyberattack knocked France's national postal service offline Monday, blocking and delaying package deliveries and online payments. The timing was miserable for millions of people at the height of the Christmas season, as frazzled postal workers fended off frustrated customers. No one immediately claimed responsibility, but suspicions abounded. What the postal service La Poste called a ''major network incident'' remained unresolved by Monday evening, more than eight hours after it was first reported. For a company that delivered 2.6 billion packages last year and employs more than 200,000 people, that's a big hit. La Poste said in a statement that a distributed denial of service incident, or DDoS, "rendered its online services inaccessible." It said the incident had no impact on customer data, but disrupted package delivery. Letters, including holiday greeting cards, could still be mailed and delivered. But transactions requiring tracking or access to the postal service internal computer systems were impossible. The cyberattack also hurt online banking. Customers of the company's banking arm, La Banque Postale, were blocked from using the application to approve payments or conduct other banking services. The bank redirected approvals to text messages instead. "Our teams are mobilized to resolve the situation quickly," the bank said in messages posted on social networks. The disruption came a week after France's government was targeted by a cyberattack that targeted the Interior Ministry, in charge of national security.

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Oracle co-founder Larry Ellison has personally guaranteed $40.4 billion to shore up Paramount's bid for Warner Bros. Discovery, trying to ease financing doubts as Warner Bros weighs a rival offer from Netflix. Reuters reports: Paramount said the amended terms do not change the $30-per-share all-cash offer even as the fight for Hollywood's sought-after assets heats up, with control of Warner Bros' vast library offering a decisive edge in the streaming wars. "I doubt many Warner Bros shareholders that are on the fence or planning to vote no "were holding out due to issues the "revised bid addresses such as a guarantee from Larry Ellison on the funding front," said Seth Shafer, principal analyst at S&P Global. As part of the revised terms, Ellison also agreed not to revoke the family trust or transfer its assets during the pendency of the transaction, the filing showed. Paramount said it has raised its regulatory reverse termination fee to $5.8 billion from $5 billion to match the competing transaction and extended the expiration date of its tender offer to January 21, 2026. The "bid follows Warner Bros asking its shareholders to reject the $108.4 billion offer from Paramount for the whole company, including cable TV assets, on doubts over its financing and the lack of a full guarantee from the Ellison family. But Warner Bros investors, including the fifth largest shareholder Harris Associates, have said they would be open to revised offers from Paramount if it presents a superior bid and addresses issues with deal terms. Under the Netflix agreement, Warner Bros would owe Netflix $2.8 billion as breakup fee if it walks away from that deal.

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Vince Zampella, the co-creator of Call of Duty and co-founder of Infinity Ward and Respawn Entertainment, died at 55 in a single-car accident in Los Angeles. According to NBC Los Angeles, "The single-car crash was reported at about 12:45 p.m. on the scenic road north of Los Angeles in the San Gabriel Mountains. The southbound car veered off the road, hit a concrete barrier and a passenger was ejected, the California Highway Patrol said. The driver was trapped in the ensuing car fire, the CHP said. The driver died at the scene and the passenger died at a hospital, authorities told NBC4 Investigates." IGN reports: Zampella was an incredibly talented game developer who changed the industry with Call of Duty, a franchise he co-created with Jason West in 2003 at Infinity Ward, the studio he co-founded with West, after previously serving as the lead designer for EA's Medal of Honor: Allied Assault. Zampella was at the center of a high-profile lawsuit against Activision that alleged that the publisher owed Zampella and the Infinity Ward team millions of dollars in unpaid Call of Duty royalties. The bitter professional divorce led to Zampella and West taking a substantial number of the Infinity Ward team with them to EA, where they co-founded Respawn Entertainment, a studio that has produced nothing but critically acclaimed hits: Titanfall, Titanfall 2, Apex Legends, Star Wars Jedi: Fallen Order, and Star Wars Jedi: Survivor. Respawn's success under Zampella led to him getting promoted twice, eventually overseeing the Battlefield franchise within his role as Group General Manager at EA.

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An anonymous reader quotes a report from Ars Technica: On Monday, the US Department of the Interior announced that it was pausing the leases on all five offshore wind sites currently under construction in the US. The move comes despite the fact that these projects already have installed significant hardware in the water and on land; one of them is nearly complete. In what appears to be an attempt to avoid legal scrutiny, the Interior is blaming the decisions on a classified report from the Department of Defense. The second Trump administration announced its animosity toward offshore wind power literally on day one, issuing an executive order on inauguration day that called for a temporary halt to issuing permits for new projects pending a re-evaluation. Earlier this month, however, a judge vacated that executive order, noting that the government has shown no indication that it was even attempting to start the re-evaluation it said was needed. But a number of projects have gone through the entire permitting process, and construction has started. Before today, the administration had attempted to stop these in an erratic, halting manner. Empire Wind, an 800 MW farm being built off New York, was stopped by the Department of the Interior, which alleged that it had been rushed through permitting. That hold was lifted following lobbying and negotiations by New York and the project developer Orsted, and the Department of the Interior never revealed why it changed its mind. When the Interior Department blocked a second Orsted project, Revolution Wind offshore of southern New England, the company took the government to court and won a ruling that let it continue construction. Today's announcement targets those and three other projects. Interior says it is pausing the permits for all five, which are the only projects currently under construction. It claims that offshore wind creates "national security risks" that were revealed in a recent analysis performed by the Department of Defense, which apparently neglected to identify these issues during the evaluations it did while the projects were first permitted. What are these risks? The Interior Department is being extremely coy. It notes that offshore wind turbines can interfere with radar sensing, but that's been known for a while. In announcing the decision, Interior Secretary Doug Burgum also noted "the rapid evolution of the relevant adversary technologies." But the announcement says that the Defense Department analysis is classified, meaning nobody is likely to know what the actual reason is -- presuming one exists. The classification will also make it far more challenging to contest this decision in court.

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For helping with thread placement on modern AMD Zen systems with multiple CPU core complexes, Google has been developing "BPF CCX" that leverages the Linux kernel's eBPF capabilities paired with a user-space agent for fine-grained thread control. Google has found very positive performance results out of their use of this alternative means of high performance scheduling for achieving even greater performance on AMD processors under Linux...

Abstract of a paper featured on NBER: How has aggregate income and welfare in the United States been affected by globalization and rapid productivity growth in emerging economies? We use the class of constant elasticity trade models to provide quantitative evidence on these questions. We find that reductions in worldwide trade frictions over the period from 1960-2020 reduced the share of the United States in global GDP but raised its aggregate welfare. Similarly, productivity growth in Japan and China led to a decline in the relative income of the United States, but brought aggregate welfare gains from the resulting expansion in global production possibilities. Trade integration and foreign productivity growth have relatively modest effects on domestic income and welfare compared to domestic productivity growth.

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