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Corsair WS3000 : une alimentation de 3000 watts � 599 dollars pour 4 RTX 5090

et BOUM, Corsair balance la WS3000 : une alimentation de 3000 watts capable d'alimenter quatre RTX 5090... , un bloc qui est donc de type EXTREME, pensé pour les configurations les plus démesurées. Le bloc embarque jusqu'à 4 câbles 12V-2x6, permettant de connecter directement quatre GeForce RTX 5090 limitées chacune à 600 W. Au programme de ce modèle : - Certification ATX 3.1 et compatibilité PCIe 5.1 - Format compact pour la puissance proposée : 175 × 150 × 86 mm - Certification 80 Plus Platinum - Rail 12 V de 250 A maximum... - Alimentation secteur 220-240 V avec prise C19 (16 A) - 4 câbles 12V-2x6 pour GPU, 4 PCIe 8 broches et 2 EPS 8 broches - Ventilateur 140 mm double roulement à billes […]

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ASRock lance une alimentation Steel Legend en 1200 watts et 2 x 12V-2x6

ASRock muscle encore un peu plus sa gamme d'alimentations Steel Legend avec un modèle de 1200 watts. Deux versions débarqueront le 19 septembre 2025 prochain avec la SL-1200G en noir et la SL-1200GW en blanc. Certifiée 80 PLUS Gold, la bête décroche aussi chez Cybenetics une étiquette PLATINUM (efficacité) et LAMBDA A (bruit). Côté normes, on est à la page avec de l'ATX 3.1 et du PCIe 5.1, et surtout deux connecteurs 12V-2x6 pour nourrir des GPU haut de gamme. […]

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Gas Stove Makers Quietly Delete Air Pollution Warnings as They Fight Mandatory Health Labels

The home appliance industry would like you to believe that gas-burning stoves are not a risk to your health -- and several companies that make the devices are scrambling to erase their prior acknowledgements that they are. From a report: That claim is at the heart of a lawsuit the Association of Home Appliance Manufacturers has filed against the state of Colorado to stop it from requiring natural gas stoves, which burn methane, to carry health labels not unlike those on every pack of cigarettes. "Understand the air quality implications of having an indoor gas stove," the warning would read. The law was to take effect August 5 but is now on hold, and state officials did not respond to a request for comment. In its federal lawsuit, the Association -- whose board includes representatives of LG Electronics, BSH Home Appliance Corp. (which makes Bosch appliances), Whirlpool, and Samsung Electronics -- asserts that the labeling requirement is "unconstitutional compelled speech" and illegal under the First Amendment. It calls the legislation a climate law disguised as a health law and, most strikingly, it claims there is "no association between gas stoves and adverse health outcomes."

Read more of this story at Slashdot.

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Le refroidissement de la console ROG Xbox Ally en vidéo

Asus a mis au point un système de refroidissement baptisé Zero Gravity Thermal solution dont l’objectif est de refroidir correctement la console ROG Xbox Ally dans toutes les positions.


Posée sur un stand quasi à la verticale, portée à bout de bras, posée sur une table ou bras tendu au-dessus de vous alors que vous êtes allongé dans votre canapé. La console doit pouvoir être refroidie correctement à tout moment. Pour cela, Asus a dû mettre en place des éléments assez complexes.

L’idée de base est classique, on aspire de l’air frais de l’extérieur et on le pousse au travers de petites ailettes pour les refroidir. Ces ailettes sont en contact avec des éléments en cuivre qui contiennent un fluide caloporteur. Sous sa forme liquide, il va couler au travers d’un tube en cuivre appelé caloduc et ainsi parcourir le chemin vers un autre élément en cuivre directement en contact avec le processeur embarqué. Ce dernier, très chaud en fonctionnement, va vaporiser le liquide qui va pouvoir remonter le tube sous forme de gaz chaud. Une fois arrive au niveau des ailettes qui sont refroidies par la ventilation, le gaz va se condenser, transmettre sa chaleur au passage et se transformer à nouveau en liquide pour recommencer la boucle.

Asus emploie une structure interne à l’intérieur des caloducs qui vont améliorer la circulation des fluides et permet une utilisation dans toutes les positions. Ce n’est à vrai dire pas une nouveauté et une foule d’autres matériels utilisent ce type de solution depuis des années : portables, consoles, tablettes et même certains smartphones. Ici Asus détaille ce poste sans en vanter une quelconque paternité.

La marque met en avant les efforts menés sur sa ventilation avec de nouveaux éléments plus efficaces que précédemment. Les deux ventilateurs embarqués sont plus large et équipés de 77 lames de 8 mm d’épaisseur. Des changements qui apportent une augmentation de 15% du volume d’air déplacé par rapport à la première génération de consoles Ally X. 

Les ailettes de dissipation ont égalenment été redessinées et sont plus hautes pour améliorer le refroidissement et la circulation de l’air.

Autre optimisation, la présence d’une évacuation d’air plus large entre a carte mère et l’écran. Ce qui permet de refroidir celui-ci et donc d’éviter de subir une trop grande sensation de chaleur au niveau des mains. Des filtres antipoussière sont également positionnés au dos de la console pour éviter qu’elle ne s’encrasse. Il faudra dans tous les cas ne pas positionner la ROG Xbox Ally sur un tissu souple qui pourrait étouffer cette aspiration. Pas de session de jeu sur un coussin ou une couverture, à moins de vouloir voir ce que donne ce genre d’engin en totale surchauffe.

Une seconde vidéo fait le détail de l’ergonomie de la console, celle-ci ne se distingue pas vraiment du modèle précédent.

Merci à Eric pour les vidéos trouvées sur Reddit.

Le refroidissement de la console ROG Xbox Ally en vidéo © MiniMachines.net. 2025

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La fibre pour tous (ou presque) : utopie ou réalité en devenir ?

On n’était pas loin de la dystopie parfois
La fibre pour tous (ou presque) : utopie ou réalité en devenir ?

Il y a quelques jours à peine, l’Arcep publiait son observatoire du déploiement de la fibre optique pour le deuxième trimestre. Depuis hier, les acteurs de la fibre sont à Dijon pour l’Université de la Transition Numérique des Territoires (anciennement Université du THD). Next est sur place pour approfondir le sujet.

95 % de logements éligibles fin 2025

Selon le décompte de l’Arcep, le régulateur des télécoms, 93 % des locaux sont éligibles au FTTH, mais il reste encore 3,3 millions de lignes à rendre raccordables. C‘était en tout cas la situation fin juin puisqu’elle évolue en permanence, ne serait-ce qu’avec la construction de nouveaux logements.

Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, a profité du salon pour donner une estimation du déploiement au cours des prochains mois : « À la fin de l’année, on va être à 95 % au niveau national […] les trois zones seront à peu près au même niveau » avec 95 % en moyenne, ajoute-t-elle. Le plan France THD prévoyait pour rappel 100 % fin 2025, mais l’échéance a été repoussée dans certaines zones, notamment la Bretagne.

De quelles zones parle-t-on ? Des zones moins denses d’Initiative Publique (RIP) qui comptent environ 19 millions de locaux, de celles moins denses d’initiative privée avec 17 millions de locaux et enfin de celles très denses avec 8 millions de locaux. Par contre, si on zoome un peu pour aller dans les détails, « il y a des communes très proches de 100 % et d’autres à moins de 90 % », comme nous l’expliquions.

Toutes les zones sont concernées par cette disparité, avec des villes comme Marseille et Avignon, mais aussi des territoires comme la Guyane, la Bretagne et l’Auvergne qui sont sous les 90 %. Mais, « dans la plupart des cas, il y a une très bonne dynamique de déploiement », note la présidente de l’Arcep.


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MSI Claw 8 AI+, une puissance bleue int�ressante

Un peu de gaming portable cet après-midi avec MSI et la Claw 8 AI+. Sa particularité ? Son processeur Intel Core Ultra 200 quand la concurrence mise sur AMD. Et ça paie avec des performances très intéressantes, surtout si on souhaite profiter du XeSS. Avec un écran de 8" en 1920 x 1200, il faut au moins ça pour jouer à fond. 120 Hz et VRR ? C'est possible. Gestion des joysticks et gâchettes ? Tout pareil ! Voyons ça de suite ici : MSI Claw 8 AI+ ou sur la source. […]

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Cooler Master Hyper 212 3DHP, du 3DHP en entr�e de gamme pour commencer

La technologie 3DHP de Cooler Master arrive dans l'entrée de gamme avec le modèle Hyper 212 3DHP, un nouveau venu qui devrait s'annoncer pour environ 40 U+20AC. Au menu ? Quatre caloducs avec un agencement particulier : Deux classiques qui partent vers les côtés, plus deux qui partent du centre de la base pour monter directement à travers les ailettes. La petite surprise est que ce modèle Hyper 212, symbole de l'entrée de gamme abordable et efficace au fil dans ans, n'était pas présenté par la marque lors des derniers salons. Et il faut bien le reconnaitre, nous avons hâte d'en savoir plus à son sujet. […]

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Microsoft Rolls Out A Linux 6.12 LTS Option For Azure Linux

Microsoft released Azure Linux 3.0.20250910 as the newest version of this in-house Linux distribution used by Azure and other services. Azure Linux 3.0 has long been using the Linux 6.6 LTS kernel while now Linux 6.12 LTS is a new option focused on providing better hardware enablement support...
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MSI Claw 8 AI+, une puissance bleue intéressante

Sortie en début d'année, la console Claw 8 AI+ de MSI marque une étape importante pour MSI, avec un changement de style radical par rapport à la première Claw A1M, mais aussi le passage à la dernière génération de processeurs Intel Core Ultra avec un Core Ultra 7 258V qui promet beaucoup grâce à 32 Go de mémoire à 8533 MT/s et sa partie graphique Xe2. A 999 €, elle se montre néanmoins relativement onéreuse par rapport à la concurrence et a donc fort à faire pour se démarquer. Voyons voir tout ça dans ce nouvel article.
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MS-S1 Max : Minisforum lève le voile sur sa solution Strix Halo

Le Minisforum MS-S1 Max embarquera donc un processeur AMD Ryzen AI Max+ 395. Une solution musclée qui vise ici les créatifs, les joueurs et toute personne cherchant à travailler sur des IA locales. 

Le MS-S1 Max se positionne donc sur un segment de plus en plus riche de minimachines sous puces Strix Halo. Une solution qui est combinée ici avec de nombreuses options haut de gamme. Le processeur Zen 5 est combiné avec 128 Go de mémoire vive LPDDR5-8000 soudés à la carte mère. Deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe sont embarqués. Le premier avec 4 lignes PCIe et le second une seule. Une restriction imposée par la présence d’un port PCIe x16 qui permettra d’embarquer une carte graphique secondaire pleine taille. La présence à bord du processeur Ryzen AI Max+ 395 d’un circuit Radeon très performant n’étant pas équivalent à ce que peut proposer une carte graphique indépendante de dernière génération.

Je ne reviendrai pas sur les capacités de la puce AMD Strix Halo elle-même dans trop de détails mais, très rapidement, il s’agit d’un processeur 16 cœurs Zen 5 développant 32 Threads. Associé à cette base, deux autres composants : un NPU XDNA développant 50 TOPS et surtout une solution graphique Radeon 8060S très performante. Celle-ci compte sur ses 40 cœurs RDNA 3.5 pour une performance d’affichage très élevée. Cela fait de cette solution mobile parmi les puces les plus puissantes jamais proposées sur le marché. Et des engins comme le Minisforum MS-S1 Max des objets de convoitise…

Ce Minisforum MS-S1 Max a trouvé une solution intéressante sur laquelle je m’interrogeais au début du mois. L’engin a en effet été présenté en mai comme une solution Rackable, c’est-à-dire une solution qui pouvait équiper des salles serveur. Puis, le premier septembre c’est l’image d’un engin plus classique, tout en hauteur et assez conséquent, qui a été dévoilée. Loin des solutions de type rack pensées pour des baies serveur classique. Minisforum a pensé son engin pour fonctionner de multiples manières et s’adapter autant à un environnement humain qu’au vacarme d’une salle informatique.

Une alimentation 320 watts est intégrée à l’engin.

Ainsi, on retrouve quatre modes distincts de gestion d’énergie – et de bruit – avec cet engin. Les trois premiers sont classiques. De « silencieux » à « Performant » en passant par une solution équilibrée. Ces différents réglages permettront de choisir la puissance d’alimentation du processeur et de régler son TDP de 60 à 130 W. La vitesse de rotation des ventilateurs s’ajustera en conséquence et on retrouvera ainsi un niveau de bruit allant de 32 à 48 dB.

L’idée de Minisforum est de proposer un quatrième mode de fonctionnement, baptisé « Rack », qui permet de positionner le TDP à un niveau intermédiaire constant de 100 watts sans aucune limitation de vitesse de ventilation. Ce mode sera constamment bruyant, refroidira au mieux le processeur et permettra d’assurer une exploitation régulière. Il sera le plus approprié à l’intérieur d’une salle serveur dédiée par exemple.

A l’intérieur de l’engin un réseau de caloduc assurera une bonne répartition de la chaleur vers les ailettes arrière du boitier. Le processeur tout comme les autres composants profiteront de cette solution pour drainer la chaleur dégagée.

Un double ventilateur entrainera l’air frais aspiré en façade vers la zone arrière, traversant au passage les ailettes réchauffées par le système. Du classique toujours efficace pour une solution qui s’utilisera debout ou à plat sur un bureau. Ce dispositif traversant explique également pourquoi l’engin peut s’envisager dans un système de rack où les engins seront disposés côte à côte. Autre point allant dans ce sens, un brochage spécifique permettant de chainer les appareils entre eux afin de les allumer en série sans avoir a presser plusieurs boutons. Le châssis en aluminium s’ouvre sur le côté pour permettre un accès facilité aux composants. On pourra changer le stockage ou installer une solution graphique aisément.

La connectique est celle d’un MiniPC standard avec tout ce qu’il faut pour une utilisation de bureau. En façade, on retrouve un bouton d’alimentation, deux microphones avec atténuation active de bruit ambiant, un USB 3.2 Type-A, deux USB4 V2 proposant un débit de 80 Gbps, du DisplayPort 2.0 et du Power Delivery 15 W. Un jack audio combo 3.5 mm est également disponible.

Sur la partie arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, deux ports USB 2.0 Type-A, deux USB4 en 40 Gbps, un DisplayPort 2.0 et une alimentation 15 W, deux USB 3.2 Type-A, deux ports Ethernet 10 Gigabit sous circuit Realtek RTL8127. Un port Antivol type Kensington Lock est aussi visible ainsi que l’entrée d’alimentation tripolaire directe de l’engin.

On ne connait pas encore le prix exact de l’engin. La date de commercialisation devrait débuter le 26 septembre. Si vous voulez éventuellement en savoir plus, la marque a publié une vidéo fleuve de près de deux heures de « live » sur Youtube où un membre de l’équipe de la marque répond à des questions.

MS-S1 Max : Minisforum lève le voile sur sa solution Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

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L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

They didn't broke the line
L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

Le registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique, AfriNIC, vient d’élire son nouveau bureau. Une première étape pour assainir la structure placée sous administration judiciaire en septembre 2023 et qui ne délivre plus d’adresses IP depuis. Mais la route est encore longue.

Les élections au bureau de l’AfriNIC qui ont finalement eu lieu en fin de semaine dernière semblent s’être bien passées. Le registre régional de l’internet pour le continent africain a validé l’élection de huit personnes pour siéger dans ce bureau, ce qui va lui permettre de se réunir, chose qui ne s’était pas produite depuis 2022. La volonté de Cloud Innovation, un broker d’adresses IP très fortement lié à une société établie à Hong Kong, d’amener le registre à la liquidation a échoué. De nombreux dossiers sont encore en cours pour que le registre soit réellement en ordre de marche.

7 membres élus soutenus par une organisation intergouvernementale africaine

L’AfriNIC a diffusé en début de semaine la liste des huit nouveaux membres de son bureau. Ainsi, le registre (desservant l’Afrique mais aussi la zone de l’océan Indien) se donne un peu d’air alors qu’il avait dû annuler ses élections fin juin et qu’il est affaibli par une guerre judiciaire menée par des brokers d’IP depuis plusieurs années jusqu’à paralyser l’organisation.

Dans le détail, sept des huit membres élus étaient officiellement soutenus par Smart Africa, une organisation intergouvernementale africaine créée en 2013 pour améliorer l’adoption des technologies numériques à travers le continent et regroupant 40 pays. Ainsi, les gouvernements africains ont réussi à se mettre d’accord pour contrer les attaques de Cloud Innovation contre l’AfriNIC.

Ces élections ont eu lieu car la justice mauricienne, pays où se situe le siège social de l’AfriNIC, a nommé un administrateur judiciaire en 2024 après les nombreuses plaintes déposées par Cloud Innovation. Cet administrateur a été chargé d’organiser de nouvelles élections pour le bureau de l’AfriNIC.

Après l’annulation des élections en juin, due à des suspicions de fraude liées au broker, celui-ci a tout fait pour donner le coup de grâce au registre jusqu’à demander à la justice mauricienne la liquidation de l’AfriNIC. C’est cette dernière action qui a fait sortir l’Icann de sa position de non-intervention dans les affaires d’un registre régional, réfutant toute volonté de sa part d’aller dans le même sens que Cloud Innovation, au contraire.

L’autorité de régulation d’Internet responsable de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP au niveau mondial affirme vouloir laisser le plus possible d’indépendance aux registres régionaux. Mais elle s’est sentie obligée de réagir alors que l’existence même de l’AfriNIC était remise en question et que son nom était utilisé pour appuyer cette remise en cause.

Pas sorti de l’auberge

L’élection de ces huit personnes permet au bureau de se réunir, chose qui n’avait pas eu lieu depuis 2022. Mais ce n’est que le début d’un possible nouveau départ pour l’AfriNIC. En effet, celle-ci doit maintenant nommer un nouveau CEO, la place étant vacante depuis le départ d’ Eddy Kayihura en 2022, suite à une décision judiciaire et une campagne violente de dénigrement.

L’AfriNIC doit aussi remettre en place une équipe de salariés. Si un petit noyau est resté en place, une partie des personnes travaillant pour le registre est partie, ayant peur notamment que des responsabilités judiciaires retombent sur elles. Le nouveau bureau doit aussi voir avec la justice mauricienne si elle considère que les conditions actuelles permettent le dégel des comptes bancaires qu’elle avait ordonné. Après tout ça, l’AfriNIC pourra espérer se remettre au travail pour gérer au quotidien l’allocation des adresses IP en Afrique qui est bloquée depuis septembre 2023.

Cette marche vers l’avant peut néanmoins être bloquée par un éventuel recours contre l’élection de la part de Cloud Innovation cette semaine.

Comme nous l’expliquions dans notre précédent article, la guerre des IPv4 en Afrique menée par Cloud Innovation menace la gestion mondiale d’Internet. Si les autres registres régionaux d’Internet semblent avoir une communauté plus solidement structurée qui les protègent mieux, ils ne sont pas à l’abri d’attaques de brokers. Certains d’entre eux ont une réelle volonté de transformer le système et de remplacer les registres régionaux en des places de marché qui leur permettraient de vendre les millions d’adresses IP qui leur ont été allouées gratuitement.

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L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

They didn't broke the line
L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux

Le registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique, AfriNIC, vient d’élire son nouveau bureau. Une première étape pour assainir la structure placée sous administration judiciaire en septembre 2023 et qui ne délivre plus d’adresses IP depuis. Mais la route est encore longue.

Les élections au bureau de l’AfriNIC qui ont finalement eu lieu en fin de semaine dernière semblent s’être bien passées. Le registre régional de l’internet pour le continent africain a validé l’élection de huit personnes pour siéger dans ce bureau, ce qui va lui permettre de se réunir, chose qui ne s’était pas produite depuis 2022. La volonté de Cloud Innovation, un broker d’adresses IP très fortement lié à une société établie à Hong Kong, d’amener le registre à la liquidation a échoué. De nombreux dossiers sont encore en cours pour que le registre soit réellement en ordre de marche.

7 membres élus soutenus par une organisation intergouvernementale africaine

L’AfriNIC a diffusé en début de semaine la liste des huit nouveaux membres de son bureau. Ainsi, le registre (desservant l’Afrique mais aussi la zone de l’océan Indien) se donne un peu d’air alors qu’il avait dû annuler ses élections fin juin et qu’il est affaibli par une guerre judiciaire menée par des brokers d’IP depuis plusieurs années jusqu’à paralyser l’organisation.

Dans le détail, sept des huit membres élus étaient officiellement soutenus par Smart Africa, une organisation intergouvernementale africaine créée en 2013 pour améliorer l’adoption des technologies numériques à travers le continent et regroupant 40 pays. Ainsi, les gouvernements africains ont réussi à se mettre d’accord pour contrer les attaques de Cloud Innovation contre l’AfriNIC.

Ces élections ont eu lieu car la justice mauricienne, pays où se situe le siège social de l’AfriNIC, a nommé un administrateur judiciaire en 2024 après les nombreuses plaintes déposées par Cloud Innovation. Cet administrateur a été chargé d’organiser de nouvelles élections pour le bureau de l’AfriNIC.

Après l’annulation des élections en juin, due à des suspicions de fraude liées au broker, celui-ci a tout fait pour donner le coup de grâce au registre jusqu’à demander à la justice mauricienne la liquidation de l’AfriNIC. C’est cette dernière action qui a fait sortir l’Icann de sa position de non-intervention dans les affaires d’un registre régional, réfutant toute volonté de sa part d’aller dans le même sens que Cloud Innovation, au contraire.

L’autorité de régulation d’Internet responsable de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP au niveau mondial affirme vouloir laisser le plus possible d’indépendance aux registres régionaux. Mais elle s’est sentie obligée de réagir alors que l’existence même de l’AfriNIC était remise en question et que son nom était utilisé pour appuyer cette remise en cause.

Pas sorti de l’auberge

L’élection de ces huit personnes permet au bureau de se réunir, chose qui n’avait pas eu lieu depuis 2022. Mais ce n’est que le début d’un possible nouveau départ pour l’AfriNIC. En effet, celle-ci doit maintenant nommer un nouveau CEO, la place étant vacante depuis le départ d’ Eddy Kayihura en 2022, suite à une décision judiciaire et une campagne violente de dénigrement.

L’AfriNIC doit aussi remettre en place une équipe de salariés. Si un petit noyau est resté en place, une partie des personnes travaillant pour le registre est partie, ayant peur notamment que des responsabilités judiciaires retombent sur elles. Le nouveau bureau doit aussi voir avec la justice mauricienne si elle considère que les conditions actuelles permettent le dégel des comptes bancaires qu’elle avait ordonné. Après tout ça, l’AfriNIC pourra espérer se remettre au travail pour gérer au quotidien l’allocation des adresses IP en Afrique qui est bloquée depuis septembre 2023.

Cette marche vers l’avant peut néanmoins être bloquée par un éventuel recours contre l’élection de la part de Cloud Innovation cette semaine.

Comme nous l’expliquions dans notre précédent article, la guerre des IPv4 en Afrique menée par Cloud Innovation menace la gestion mondiale d’Internet. Si les autres registres régionaux d’Internet semblent avoir une communauté plus solidement structurée qui les protègent mieux, ils ne sont pas à l’abri d’attaques de brokers. Certains d’entre eux ont une réelle volonté de transformer le système et de remplacer les registres régionaux en des places de marché qui leur permettraient de vendre les millions d’adresses IP qui leur ont été allouées gratuitement.

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Test Razer BlackShark V3 Pro : Encore meilleur qu’avant ?

Après les très bons BlackShark V2 en version Pro et HyperSpeed, Razer renouvelle sa gamme de casques gaming premiums en annonçant la 3e génération de ses BlackShark. Nous avons testé le V3 Pro, la version la plus haut de gamme. Le casque se compose de transducteurs de 50 mm et ajoute un mode ANC et ambiant à son arc par rapport à la génération précédente. On y retrouve également un microphone unidirectionnel et une prise en charge logicielle par application Windows ou mobile. Bref, de quoi configurer le casque avec ou sans son PC personnel et profiter, théoriquement, d’un très bon pour jouer et plus encore. Annoncé à 269€ dans nos contrées, soit 40€ de plus à sa sortie que le V2 Pro que nous avions testé en juillet 2023, ce BlackShark V3 Pro n’est pas le plus abordable qui soit. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Réponse dans notre test !
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Test Razer BlackShark V3 Pro : Encore meilleur qu'avant ?

Retour du son Razer à la Ferme avec un casque, le BlackShark V3 Pro. Un modèle qui représente le haut de gamme avec une orientation gaming assumée et qui s'affiche à 269 U+20AC environ. Confortable, efficace, et... Il y a d'autres adjectifs qui lui vont bien, on vous laisse les découvrir ici : Razer BlackShark V3 Pro ou sur la source. […]

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☕️ Ciblés par une série d’attaques DDoS, Glitz Paris et Indigo Publications portent plainte

Propriété du groupe Indigo Publications, qui édite aussi La Lettre, Africa Intelligence et Intelligence Online, le média spécialisé dans le luxe Glitz Paris a été victime de cinq attaques par déni de service (DDoS), dont l’effet a été de rendre le média quasiment indisponible sur la semaine de la rentrée.

Ces opérations ont fait partie d’une vague plus large de 16 attaques contre le groupe de publications, qui sont montées en ampleur au fil de l’été. Par effet domino, les trois autres médias ont aussi pâti de millions de requêtes envoyées par un acteur malveillant pour rendre l’infrastructure numérique du groupe inaccessible.

Directeur général d’Indigo Publications, Quentin Botbol a saisi le procureur de la République et déposé plainte contre X.

Dans une newsletter envoyée le 4 septembre à ses 2 000 abonnés, l’équipe de Glitz Paris indique qu’une « série d’enquêtes publiées récemment semble être l’élément déclencheur ».

Indigo Publications ne donne pas le nom de la personne qu’il suspecte, mais une corrélation semble apparaître entre la date des attaques et celle de la publication de plusieurs articles sur un jeune homme d’affaires français. 
Avant les attaques, explique le rédacteur en chef de Glitz Paris au Monde, cette personne avait « fait savoir sans détour son déplaisir de figurer dans nos colonnes ».

Contacté par Indigo Publications, l’homme a nié avoir joué un rôle dans ces attaques, qui ont cessé depuis cet échange et le dépôt de plainte.

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Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs

CO2 génératif
Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs

Les réseaux électriques peinent à suivre la demande en énergie des data centers, poussant leurs opérateurs à se tourner vers des générateurs quelquefois plus polluants.

Un nombre croissant de pays peinent à suivre la demande énergétique des centres de données. Au Mexique, où Microsoft, Google, Amazon Web Services et divers autres fournisseurs ont investi plus de 7 milliards de dollars depuis 2020, le projet de se constituer en hub des centres de données vient se heurter à la réalité du réseau électrique.

Car la demande en énergie que tire l’explosion de l’IA et du cloud, en particulier lorsqu’elle se traduit par la construction de centres « hyperscalers » – de véritables usines de données – a un coût.

Essoré par la soif d’énergie de ces bâtiments, le Mexique pourrait avoir à gérer un déficit de 48 000 megawatt-heures d’ici 2030, détaille Rest of World, soit plus de la moitié de ce qu’il produisait en 2023. En août, le gouvernement local a annoncé un investissement de 8 milliards de dollars pour améliorer son infrastructure d’ici 2030. Comme le Mexique, le Nigeria et l’Irlande (dont un cinquième de l’électricité produite est déjà captée par l’industrie numérique) peinent à suivre le rythme.

60 % d’électricité issue des énergies fossiles

Dans le monde, près de 60 % de l’électricité utilisée par les centres de données vient déjà des énergies fossiles, note l’Agence internationale de l’énergie (IEA).

Si la part des énergies renouvelables allouée à ces activités augmente, elle est loin d’égaler l’explosion de la demande en énergie de l’industrie numérique, sur laquelle l’IEA alerte depuis plusieurs mois. L’institution projette néanmoins une évolution dans les pratiques, avec une part croissante des énergies renouvelables dans le mix global.

Relevés et projections de l’IEA – « Energy and AI », avril 2025

Fin 2024, Gartner envisageait de son côté des pénuries d’énergie dans 40 % des centres de données d’ici 2027.

Outre ces entités, divers patrons d’entreprises spécialisées se sont eux-mêmes exprimés sur le sujet, à commencer par Sam Altman (OpenAI), qui affirmait avant l’été qu’à terme, une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre serait allouée au seul domaine de l’IA.

Des générateurs pour pallier les manques

En attendant l’adaptation des réseaux, un nombre croissant de sociétés recourent à leurs propres solutions, qui sont parfois plus polluantes que celles disponibles publiquement. Cela s’est vu aux États-Unis, avec l’installation de 36 générateurs pour alimenter le supercalculateur Colossus de xAI, qui permet au modèle Grok de tourner. Sur place, des accusations attaquent la société d’Elon Musk à la fois pour cet usage effectué sans autorisation complète, mais aussi pour ses effets en matière de santé publique.

Au Mexique, où Microsoft a construit un centre de données près de la ville de Colón, l’entreprise a obtenu l’autorisation d’utiliser sept générateurs pour alimenter l’établissement de manière temporaire, dans la mesure où le réseau ne serait pas prêt à l’alimenter avant 2027.

Le problème, relève la chercheuse Marina Otero Verzie auprès de Rest of World, est que « dans certains cas, les sociétés présentent ces générateurs à combustibles fossiles comme des solutions temporaires », mais qu’avec le temps, ces dernières « finissent par devenir la norme ». Un scénario d’autant plus probable à Colón que, d’après des documents obtenus par le média, les générateurs auraient fourni 70 % de l’énergie nécessaire 12 heures par jour entre février et juillet 2025, pour une production de CO2 équivalente à celle d’environ 54 000 foyers moyens (la ville voisine compte 67 000 habitants).

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☕️ Spotify permet enfin aux comptes gratuits de lire des titres spécifiques

Si les comptes Premium peuvent faire ce qu’ils veulent dans leur consommation de musique, les comptes gratuits sont fortement limités. Au-delà de la publicité récurrente, il n’est ainsi pas possible de lire spécifiquement un titre, ou dans l’ordre un album ou une liste.

Ce comportement vient de changer. Dans un communiqué publié lundi soir, Spotify annonce trois nouveautés, dont la principale est Pick & Play : on peut chercher un morceau et lancer sa lecture. De même, on peut lancer le titre que l’on souhaite dans un album ou une liste. Ces possibilités en ouvrent une autre : on peut désormais partager un titre avec les comptes gratuits pour qu’ils puissent le lire directement. Cette fonction simple n’avait jamais été disponible jusqu’à présent, étant réservée aux abonnés payants.

Spotify ne lève cependant pas toutes les barrières, afin que les comptes gratuits et Premium ne soient pas séparés uniquement par la présence de publicités. Si vous ouvrez un album ou une liste, le titre choisi basculera automatiquement vers un autre morceau aléatoire une fois fini.

On peut se demander pourquoi Spotify se décide maintenant à lever ces blocages pour les comptes gratuits. L’entreprise suédoise en avait peut-être assez de voir les utilisateurs partir vers YouTube quand ils voulaient écouter une musique spécifique, car quitte à avoir une publicité, le service de Google permet effectivement de lancer n’importe quel contenu.

Ces fonctions en accompagnent également une autre lancée récemment : le mode Lossless pour les comptes Premium (disponible en France dans les semaines à venir). Spotify a peut-être décidé de lancer en peu de temps plusieurs fonctions qui lui étaient réclamées depuis longtemps, pour redorer un blason abimé par la problématique des musiques générées par IA.

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