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☕️ Spécialiste des logiciels de gestion, Cegid rachète la néobanque Shine

Une fois de plus, Shine change de main. Moins d’un an après son acquisition par le groupe danois Ageras, la néobanque française, positionnée notamment sur le segment des micro-entreprises et PME, s’apprête en effet à passer dans le giron de l’éditeur lyonnais Cegid, qui affiche de fait l’ambition de proposer rapidement à ses clients français et européens une plateforme bancaire et comptable intégrée.

« Cette combinaison structurante donnera naissance au premier hub financier cloud-native, piloté par l’IA et entièrement intégré, à destination des PME et des professionnels de la comptabilité en Europe », annonce l’acquéreur dans un communiqué daté du 26 novembre.

Shine, établissement de paiement concurrent d’offres comme Qonto ou N26, apporte dans sa corbeille « plus de 400 000 clients PME, une marque forte et une architecture technologique très évolutive (scalable), élargissant la portée de Cegid sur les principaux marchés européens ». Le montant de l’opération n’a pas été communiqué, mais il serait supérieur à 1 milliard d’euros d’après Les Échos.

Lancée en 2017, Shine a un agrément d’établissement de paiement, sans découvert autorisé

Lancée en 2017 avec un discours tourné vers les indépendants, Shine avait été rachetée par Société Générale en 2020 après avoir levé 10,8 millions d’euros en plusieurs tours. Censée incarner les velléités nouvelles du groupe bancaire dans le monde des fintechs, Shine a cependant été revendue en 2024 au groupe danois Ageras, sur fond de changement de direction générale et de réorganisation stratégique chez Société Générale.

Cette nouvelle opération ramène donc Shine en France, entre les mains du groupe Cegid cette fois (fondé par Jean-Michel Aulas, aujourd’hui détenu par le fonds Silver Lake). Connu pour ses solutions de comptabilité et de gestion, d’abord logicielles puis déployées sous forme de services cloud, ce dernier voit dans l’intégration de Shine la possibilité d’ajouter la corde paiement et compte pro à son arc, pour ainsi renforcer l’attractivité de son offre face au grand concurrent Pennylane, lui aussi très actif sur la cible des PME.

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Des fuites de données « non sensibles » dans 1 300 mairies, les intermédiaires ciblés

Rien d'important
Des fuites de données « non sensibles » dans 1 300 mairies, les intermédiaires ciblés

Au cours des trois dernières semaines, de nombreuses mairies françaises ont dû avertir une partie de leurs administrés : plusieurs de leurs données personnelles se sont retrouvées dans la nature. Ces piratages, qui seraient menés par le même groupe, s’inscrivent dans un contexte plus large d’attaques contre des prestataires de services.

Un nombre important de mairies, dont beaucoup en Bretagne, ont signalé des incidents cyber. Tous en commun une fuite d’informations : nom, prénom et, selon les cas, adresse postale, adresse e-mail et numéro de téléphone. Des données non sensibles, mais qui peuvent alimenter ensuite les grandes opérations de phishing.

La première mairie à avoir communiqué sur le sujet semble être Brest, le 14 novembre, faisant état d’une fuite de 50 000 données environ. Sur X, SaxX s’empare du sujet et commence à faire l’historique des fuites en commençant par Brest. Le 19 novembre, c’était au tour de Quimper avec 12 000 données, puis le chiffre total s’est rapidement approché des 100 000 avec plusieurs autres villes de Bretagne. Le même jour, on apprenait que la mairie d’Alfortville (Île-de-France cette fois) commençait à envoyer des e-mails concernant là encore une fuite, avec toujours les mêmes caractéristiques.

Il est rapidement apparu que toutes ces mairies n’avaient pas été directement piratées. Les attaques étaient dirigées contre des prestataires de services, notamment deux plateformes fournissant des solutions de prises de rendez-vous : RDV360 et SynBird. Sur le site Bonjourlafuite.eu.org, on peut voir plusieurs mairies référencées, avec des captures des messages envoyés aux personnes concernées.

Plus précisément, les informations sont celles données par les administrés lors des demandes de rendez-vous pour la production d’une pièce d’identité. Dans la plupart des cas, ces informations proviennent de demandes faites entre 2022 et 2025.

Crédits : France Télévisions

Une vigilance particulière demandée

Dans tous les communiqués ou presque, les mairies indiquent qu’une déclaration a été faite à la CNIL (elles y sont légalement tenues) et qu’une plainte a été déposée. Si certaines communications ne le mentionnent pas, d’autres indiquent clairement qu’il s’agit d’un piratage de l’un des deux prestataires, RDV360 ou Synbird.

La fuite toucherait 1 300 communes, selon Le Parisien. Dans ses colonnes, la société savoyarde Synbird a réagi, confirmant le problème : « La fuite concerne les clients qui utilisent notre module de rendez-vous et de réservations de salle. Elle est circonscrite aux rendez-vous pris de début à fin octobre ». L’entreprise affirme avoir retracé l’origine du problème jusqu’à un poste d’employé municipal.

C’est la réutilisation d’un mot de passe, obtenu par une autre fuite, qui aurait permis aux pirates d’accéder au compte d’une mairie cliente. « L’attaquant a ensuite exploité une faille de sécurité dans le logiciel pour exporter des données. Ce problème a depuis été réglé par nos développeurs », a précisé Synbird, qui a ajouté que l’incident avait été déclaré à la CNIL et qu’un dépôt de plainte à la gendarmerie était en cours.

Les conseils donnés dans la plupart des cas sont les mêmes que ceux de la mairie de Brest dans son communiqué du 14 novembre : « aux personnes ayant fait une demande de pièces d’identité pendant cette période une vigilance particulière notamment en cas de démarchages inhabituels par mail et/ou téléphone, ou de demandes de coordonnées bancaires, même émise d’un opérateur connu des usagers ».

Sur son compte, SaxX affirme que ces fuites, pour des données allant de 2021 à novembre 2025, ont été orchestrées par un groupe de cybercriminels nommé « dumpsec » (qui est curieusement le nom d’un outil de sécurité utilisé pour des audits). Ce groupe aurait contacté le hacker et lui aurait fourni un échantillon « de 20 000 lignes concernant RDV360 ». Sur l’ensemble des mairies touchées par l’incident, 14 millions de données auraient été aspirées.

« Aucune donnée sensible »

La plupart des communiqués, à l’instar de ceux d’Ergué-Gébaric et de Guipavas, mettent l’accent sur l’absence de données « sensibles » dans les fuites. « Aucune donnée sensible, aucun document ou pièce d’identité, aucune donnée financière et aucun mot de passe n’ont été prélevés », peut-on lire par exemple dans le communiqué de Guipavas.

Pour autant, ces informations peuvent se révéler dangereuses. Elles alimentent les campagnes de phishing, et peuvent parfois servir à des attaques plus personnalisées, comme on l’a vu avec Ledger très récemment. Même sans ce type d’attaque plus ciblée, les numéros de téléphone et adresses e-mail intègrent de vastes bases de données exploitées pour des tentatives d’arnaques en tous genres.

Sans aller jusqu’à la communication de Pandora en aout dernier, ce type de communication tend à banaliser les fuites d’informations jugées « non sensibles ». Il est malheureusement vrai que ces fuites sont devenues monnaie courante, avec d’énormes opérations au cours des deux dernières années notamment, dont celles des deux plus gros prestataires de tiers payant en France, ou encore le cas emblématique de France Travail.

On remarque également que ces fuites interviennent une fois de plus dans le cadre de l’exploitation d’une faille chez un partenaire, comme c’était le cas pour France Travail.

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☕️ Spécialiste des logiciels de gestion, Cegid rachète la néobanque Shine

Une fois de plus, Shine change de main. Moins d’un an après son acquisition par le groupe danois Ageras, la néobanque française, positionnée notamment sur le segment des micro-entreprises et PME, s’apprête en effet à passer dans le giron de l’éditeur lyonnais Cegid, qui affiche de fait l’ambition de proposer rapidement à ses clients français et européens une plateforme bancaire et comptable intégrée.

« Cette combinaison structurante donnera naissance au premier hub financier cloud-native, piloté par l’IA et entièrement intégré, à destination des PME et des professionnels de la comptabilité en Europe », annonce l’acquéreur dans un communiqué daté du 26 novembre.

Shine, établissement de paiement concurrent d’offres comme Qonto ou N26, apporte dans sa corbeille « plus de 400 000 clients PME, une marque forte et une architecture technologique très évolutive (scalable), élargissant la portée de Cegid sur les principaux marchés européens ». Le montant de l’opération n’a pas été communiqué, mais il serait supérieur à 1 milliard d’euros d’après Les Échos.

Lancée en 2017, Shine a un agrément d’établissement de paiement, sans découvert autorisé

Lancée en 2017 avec un discours tourné vers les indépendants, Shine avait été rachetée par Société Générale en 2020 après avoir levé 10,8 millions d’euros en plusieurs tours. Censée incarner les velléités nouvelles du groupe bancaire dans le monde des fintechs, Shine a cependant été revendue en 2024 au groupe danois Ageras, sur fond de changement de direction générale et de réorganisation stratégique chez Société Générale.

Cette nouvelle opération ramène donc Shine en France, entre les mains du groupe Cegid cette fois (fondé par Jean-Michel Aulas, aujourd’hui détenu par le fonds Silver Lake). Connu pour ses solutions de comptabilité et de gestion, d’abord logicielles puis déployées sous forme de services cloud, ce dernier voit dans l’intégration de Shine la possibilité d’ajouter la corde paiement et compte pro à son arc, pour ainsi renforcer l’attractivité de son offre face au grand concurrent Pennylane, lui aussi très actif sur la cible des PME.

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Des fuites de données « non sensibles » dans 1 300 mairies, les intermédiaires ciblés

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Des fuites de données « non sensibles » dans 1 300 mairies, les intermédiaires ciblés

Au cours des trois dernières semaines, de nombreuses mairies françaises ont dû avertir une partie de leurs administrés : plusieurs de leurs données personnelles se sont retrouvées dans la nature. Ces piratages, qui seraient menés par le même groupe, s’inscrivent dans un contexte plus large d’attaques contre des prestataires de services.

Un nombre important de mairies, dont beaucoup en Bretagne, ont signalé des incidents cyber. Tous en commun une fuite d’informations : nom, prénom et, selon les cas, adresse postale, adresse e-mail et numéro de téléphone. Des données non sensibles, mais qui peuvent alimenter ensuite les grandes opérations de phishing.

La première mairie à avoir communiqué sur le sujet semble être Brest, le 14 novembre, faisant état d’une fuite de 50 000 données environ. Sur X, SaxX s’empare du sujet et commence à faire l’historique des fuites en commençant par Brest. Le 19 novembre, c’était au tour de Quimper avec 12 000 données, puis le chiffre total s’est rapidement approché des 100 000 avec plusieurs autres villes de Bretagne. Le même jour, on apprenait que la mairie d’Alfortville (Île-de-France cette fois) commençait à envoyer des e-mails concernant là encore une fuite, avec toujours les mêmes caractéristiques.

Il est rapidement apparu que toutes ces mairies n’avaient pas été directement piratées. Les attaques étaient dirigées contre des prestataires de services, notamment deux plateformes fournissant des solutions de prises de rendez-vous : RDV360 et SynBird. Sur le site Bonjourlafuite.eu.org, on peut voir plusieurs mairies référencées, avec des captures des messages envoyés aux personnes concernées.

Plus précisément, les informations sont celles données par les administrés lors des demandes de rendez-vous pour la production d’une pièce d’identité. Dans la plupart des cas, ces informations proviennent de demandes faites entre 2022 et 2025.

Crédits : France Télévisions

Une vigilance particulière demandée

Dans tous les communiqués ou presque, les mairies indiquent qu’une déclaration a été faite à la CNIL (elles y sont légalement tenues) et qu’une plainte a été déposée. Si certaines communications ne le mentionnent pas, d’autres indiquent clairement qu’il s’agit d’un piratage de l’un des deux prestataires, RDV360 ou Synbird.

La fuite toucherait 1 300 communes, selon Le Parisien. Dans ses colonnes, la société savoyarde Synbird a réagi, confirmant le problème : « La fuite concerne les clients qui utilisent notre module de rendez-vous et de réservations de salle. Elle est circonscrite aux rendez-vous pris de début à fin octobre ». L’entreprise affirme avoir retracé l’origine du problème jusqu’à un poste d’employé municipal.

C’est la réutilisation d’un mot de passe, obtenu par une autre fuite, qui aurait permis aux pirates d’accéder au compte d’une mairie cliente. « L’attaquant a ensuite exploité une faille de sécurité dans le logiciel pour exporter des données. Ce problème a depuis été réglé par nos développeurs », a précisé Synbird, qui a ajouté que l’incident avait été déclaré à la CNIL et qu’un dépôt de plainte à la gendarmerie était en cours.

Les conseils donnés dans la plupart des cas sont les mêmes que ceux de la mairie de Brest dans son communiqué du 14 novembre : « aux personnes ayant fait une demande de pièces d’identité pendant cette période une vigilance particulière notamment en cas de démarchages inhabituels par mail et/ou téléphone, ou de demandes de coordonnées bancaires, même émise d’un opérateur connu des usagers ».

Sur son compte, SaxX affirme que ces fuites, pour des données allant de 2021 à novembre 2025, ont été orchestrées par un groupe de cybercriminels nommé « dumpsec » (qui est curieusement le nom d’un outil de sécurité utilisé pour des audits). Ce groupe aurait contacté le hacker et lui aurait fourni un échantillon « de 20 000 lignes concernant RDV360 ». Sur l’ensemble des mairies touchées par l’incident, 14 millions de données auraient été aspirées.

« Aucune donnée sensible »

La plupart des communiqués, à l’instar de ceux d’Ergué-Gébaric et de Guipavas, mettent l’accent sur l’absence de données « sensibles » dans les fuites. « Aucune donnée sensible, aucun document ou pièce d’identité, aucune donnée financière et aucun mot de passe n’ont été prélevés », peut-on lire par exemple dans le communiqué de Guipavas.

Pour autant, ces informations peuvent se révéler dangereuses. Elles alimentent les campagnes de phishing, et peuvent parfois servir à des attaques plus personnalisées, comme on l’a vu avec Ledger très récemment. Même sans ce type d’attaque plus ciblée, les numéros de téléphone et adresses e-mail intègrent de vastes bases de données exploitées pour des tentatives d’arnaques en tous genres.

Sans aller jusqu’à la communication de Pandora en aout dernier, ce type de communication tend à banaliser les fuites d’informations jugées « non sensibles ». Il est malheureusement vrai que ces fuites sont devenues monnaie courante, avec d’énormes opérations au cours des deux dernières années notamment, dont celles des deux plus gros prestataires de tiers payant en France, ou encore le cas emblématique de France Travail.

On remarque également que ces fuites interviennent une fois de plus dans le cadre de l’exploitation d’une faille chez un partenaire, comme c’était le cas pour France Travail.

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Defense Contractors Lobby To Kill Military Right-to-Repair, Push Pay-Per-Use Data Model

A bipartisan right-to-repair provision that would let the U.S. military fix its own equipment faces a serious threat from defense industry lobbyists who want to replace it with a pay-per-use model for accessing repair information. A source familiar with negotiations told The Verge that there are significant concerns that the language in the National Defense Authorization Act will be swapped out for a "data-as-a-service" alternative that would require the Department of Defense to pay contractors for access to technical repair data. The provision, introduced by Sens. Elizabeth Warren (D-MA) and Tim Sheehy (R-MT) in their Warrior Right to Repair Act, passed the Senate in October and has support from Defense Secretary Pete Hegseth, the Army and the Navy. The National Defense Industrial Association published a white paper backing the data-as-a-service model, arguing it would protect contractors' intellectual property. Reps. Mike Rogers (R-AL) and Adam Smith (D-WA), who lead the House Armed Services Committee, outlined similar language in their SPEED Act. Rogers received more than $535,000 from the defense industry in 2024; Smith received over $310,550. The final NDAA is expected early next week.

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UGREEN NASync DH4300 Plus : la super alternative

Capable de stocker jusqu’à 120 To de données en toute sécurité et rapidité grâce au RAID 5 et au réseau 2,5 GbE, le nouveau NASync DH4300 Plus a tout pour plaire. D’autant plus que c’est un des NAS 4 baies les plus abordables du marché ! Pas plus tard que le mois dernier, UGREEN a complété sa gamme de NAS par deux nouvelles références plus abordables pour les débutants, les NASync DH2300 et DH4300 Plus. La Ferme a d’ailleurs testé le premier des deux récemment. On imagine aisément que si le 2300 est un NAS 2 baies, le 4300 est un NAS 4 baies. Mais si UGREEN à ajouter un Plus à sa référence, ce n’est pas pour rien. Trêve de mystère, voici l’essai du NASync DH4300 Plus !
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NVIDIA aurait stoppé la vente de bundle GPU + mémoire

On en parlait il y a peu : les prix de la DRAM sont en train d'exploser, et la fusée ne semble pas décidée à redescendre. Selon les derniers chiffres, on est désormais à +171,8 % en un an, transformant cette « simple » mémoire vive en véritable matière première de luxe, autant pour les data centers que pour nos petites config gaming malheureusement. Et ce n'est pas tout : même en mettant le prix, les fabricants ne peuvent répondre qu'à 70 % des commandes. Pire encore, les petits OEM et les distributeurs du channel sont prévenus : 35 à 40 % seulement des volumes seront honorés d'ici au premier trimestre 2026. Autant dire qu'on va entendre grincer des dents dans chez tout le monde, le consommateur, l'assembleur, le vendeur. […]

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Le modding des cartes graphiques ASUS PRIME a le vent en poupe

Affichées, en théorie, aux tarifs recommandés par AMD et NVIDIA, les cartes graphiques PRIME sont très intéressantes. Compactes et avec un refroidissement qui fait le travail, elles sont la cibles idéales des amateurs de modifications. Et certains vont assez loin avec des designs à faire pâlir certaines cartes d'origine. Le ventilateur posé avec des colliers sur le radiateur n'est plus d'actualité, on parle ici de kits avec des carénage impeccables, des entretoises pour tout placer, etc. Du travail de précision fourni, souvent, gratuitement par la communauté et qui s'ouvre donc à quiconque possède une imprimante 3D. […]

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Acheter un onduleur pour son MiniPC serveur ?

Pourquoi chercher un onduleur ? Vous êtes très nombreux à avoir acheté une minimachine basique pour en faire un MiniPC serveur. Que ce soit pour de la domotique avec HomeAssistant, un serveur de stockage vidéo avec Jellyfin ou Plex ou un serveur plus complet sous Linux avec des usages variés. Vous êtes également assez nombreux à avoir acheté un MiniPC NAS ces dernières années.

C’est ce qu’a fait Kevin pour se monter un MiniPC Serveur maison afin d’héberger plein de services différents. Il m’a d’ailleurs préparé un super guide de base pour publier sa méthode et ses choix. Dès que j’aurais un peu de temps – après le Black machin – je me ferais une joie de publier tout cela. 

Mais ce matin Kevin me demande si je n’ai pas repéré un onduleur qui serait adapté à son usage. Son logement a subi une coupure de courant cette nuit et son MiniPC serveur ne s’est pas éteint proprement. Un « onduleur » c’est le nom générique (et non adapté) que l’on donne à ces appareils qui vont réguler le courant et qui peuvent, dans certains cas, faire office d’alimentation de secours.  L’idée est de pouvoir protéger le MiniPC mais aussi un éventuel routeur et évidemment sa Box opérateur fibre ou ADSL. Cela évite de couper l’accès à son serveur et permet de faire des sauvegardes avant de l’éteindre proprement.

Certains MiniPC proposent une fonction de redémarrage automatique à la reprise de leur alimentation, c’est pratique, mais cela n’est pas aussi propre qu’une extinction complète du système d’exploitation. En général, ces MiniPC proposent également une fonction réseau Wake On Lan qui permet de les réveiller à distance via un réseau.

Trois onduleurs en promo pour le Black bidule

Bref j’ai pas mal fouillé dans les bons plans du moment et je suis sorti avec trois références d’onduleurs qui peuvent convenir à un MiniPC.

onduleur

En entrée de gamme, le Eaton Ellipse ECO 650 FR. qui propose quatre prises électriques et une puissance de 650VA. Il fait office de Protection réseau et offrira quelques minutes de répit à votre station avant de tout couper. Trois prises ont une alimentation batterie, ce qui va permettre de connecter un MiniPC, un éventuel routeur ou un NAS et une Box opérateur. La quatrième prise est juste protégée et pourra par exemple alimenter une imprimante partagée, une base de téléphone ou un éventuel écran.

Suivant la consommation de votre matériel, la gourmandise du MiniPC serveur en particulier, cette solution proposera plus ou moins d’autonomie. De quelques minutes pour un gros processeur à un bon quart d’heure pour un engin avec une puce AMD ou Intel peu gourmande en veille. Attention néanmoins, ce modèle ne communique pas avec le système. Pas de prise USB pour signaler le défaut d’alimentation. Impossible donc d’avoir l’information de la panne de courant pour agir à distance et éteindre proprement le serveur. Le gros point fort de ce modèle c’est surtout sa taille. Il mesure 23.5 cm de profondeur pour 26.3 cm de haut et 8.1 cm de large.

Ce modèle est vendu 85.99€ en ce moment sur Amazon.

 

onduleur

Seconde proposition un peu plus chère, cet APC de SCHNEIDER ELECTRIC BX950MI-FR avec 950VA. Plus imposant, il mesure 35.5 cm de profondeur pour 16 cm de haut et 12 cm de large. Lui dispose d’une batterie plus importante qui offrira beaucoup plus de temps pour réagir avant de couper. Sur un MiniPC type Intel N100/N150 en usage serveur on aura au moins trois bons quart d’heures pour réagir. Et surtout cet APC propose une prise USB qui va pouvoir communiquer de l’état de sa prise en charge avec le système. Avec le logiciel PowerChute sous Windows ou une solution comme apcupsd sous Linux. Dès lors, suivant vos réglages, votre MiniPC serveur pourra vous envoyer une alerte par email ou autre. Si votre Box Opérateur est branchée sur une des quatre prises évidemment. Le système d’exploitation pourra suivre l’état de la décharge de la batterie de l’onduleur et, suivant la reprise ou non du courant, éteindre la machine avant la coupure totale du courant. Cet engin propose quatre prises alimentées.

Ce modèle est proposé à 119.26€ sur Amazon

 

onduleur

Dernier modèle, toujours chez APC SCHNEIDER ELECTRIC, le Back-UPS « Essential » BE850G2-FR. On passe à 850VA et huit prises et des ports de charge USB. Six prises sont alimentées par la batterie, deux sont juste protégées des surtensions. Ce modèle mesure 36.5 cm de profondeur, 12 cm de hauteur et 13 cm de largeur. Il propose une protection complète contre les pics de tension et permet d’avoir pas mal de temps pour réagir. Ce modèle propose en plus des prises de charge USB aux formats USB Type-A et Type-C. Idéal pour charger un smartphone en dernier recours en cas de grosse coupure de courant.

Attention, ce modèle ne propose pas de dialogue avec un éventuel MiniPC serveur, les prises USB sont uniquement là pour recharger des appareils. L’autonomie est importante avec 170 minutes pour une consommation de 20 watts : soit ce que consomme un MiniPC serveur au repos (3 watts) associé à une box opérateur classique censée consommer 8 watts ou moins en veille. Si votre région n’est pas sujette à des pannes d’électricité trop longues, cela pourrait être largement suffisant.

Ce modèle est également proposé à 119.07€ sur Amazon.

Un prix quasi identique mais vous troquez ici la fonction de communication contre plus de puissance.

Si vous avez d’autres références à proposer, n’hésitez pas. C’est un sujet important et trop peu abordé alors qu’il est capital pour ce type d’utilisation. Je ne suis pas un expert sur le sujet, alors si vous avez des retours d’expériences perso et pro, partagez les !

Acheter un onduleur pour son MiniPC serveur ? © MiniMachines.net. 2025

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☕️ Suicide après discussions avec ChatGPT : OpenAI rejette la responsabilité sur le défunt

En avril 2025, Adam Raine, 16 ans, s’est suicidé. Après avoir examiné les traces de ses activités numériques, ses parents ont déposé la première plainte connue contre OpenAI.

En cause : l’historique de conversation d’Adam Raine avec ChatGPT montrait que l’adolescent avait longuement échangé avec le robot conversationnel, et commencé à chercher des méthodes de suicide dès le mois de janvier.

Adam Raine a en particulier utilisé GPT-4o, une version de l’outil dont le ton est connu pour être très affirmatif et flagorneur.

Ce 25 novembre, OpenAI a déposé devant la Cour supérieure de Californie, à San Francisco, son argumentaire relatif à l’affaire.

Elle y indique que les dommages causés à la victime sont le fait du « mésusage, de l’usage non autorisé, non voulu, imprévisible et impropre de ChatGPT ». Autrement dit, selon l’entreprise, si problème il y a eu en lien avec ChatGPT, c’est parce qu’Adam Raine n’a pas utilisé la machine correctement.

OpenAI explique notamment que, selon ses conditions d’utilisation, les internautes de moins de 18 ans ne doivent normalement pas utiliser ses outils sans le consentement d’un parent ou dépositaire de l’autorité parentale, et que le document interdit aux usagers d’utiliser les termes « suicide », « automutilation » ou de contourner toute forme de garde-fou existant. Adam Raine avait, à plusieurs reprises, indiqué chercher des informations « pour créer un personnage » afin de contourner les blocages initiaux de ChatGPT.

Auprès de NBC, l’avocat de la famille Raine qualifie cet argumentaire de « dérangeant ». Depuis cette première plainte, sept autres ont été déposées contre OpenAI et Sam Altman pour des faits similaires.

L’entreprise a publié ce 25 novembre un article de blog dans lequel elle déclare vouloir traiter les litiges relatifs à la santé mentale avec « soin, transparence et respect ». Elle précise néanmoins que sa réponse à la plainte de la famille Raine inclut des « faits difficiles relatifs à la santé mentale et aux conditions de vie d’Adam Raine ».

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L’IA dans l’éducation, un cadrage par le ministère… sans réel cadre pour les enseignants

♩♫♩ ‎We don't need no thought control ♪ ♩ ♩
L’IA dans l’éducation, un cadrage par le ministère… sans réel cadre pour les enseignants

En septembre dernier, les enseignants et les élèves entamaient la quatrième année scolaire avec l’IA générative dans toutes les mains. Le ministère a proposé un « Cadre d’usage de l’IA en éducation » mais celui-ci est critiqué pour son manque de clarté et de praticité.

En novembre 2022, OpenAI lançait ChatGPT et, dès ce moment, beaucoup d’élèves et d’étudiants ont utilisé les nouvelles applications pour générer des réponses à leurs devoirs sans qu’ils ne reçoivent de réelle formation à propos de ces outils. Que ce soit pour en connaître leurs fonctionnements, leurs limites ou la façon de les utiliser. En tout cas, dans le cadre d’une structuration claire des savoirs pensée au sein de l’Éducation nationale.

En mai dernier, le ministère de l’Éducation nationale publiait un « Cadre d’usage de l’IA en éducation ». Celui-ci a pour objectif, selon le ministère, « d’apporter des réponses claires aux interrogations légitimes de l’ensemble de la communauté éducative et des agents sur l’usage de l’IA en éducation ». Dans sa présentation, l’institution ajoutait : « l’usage de l’IA est autorisé en éducation dès lors qu’il respecte le cadre défini ».

Pas de consignes claires sauf l’interdiction avant la quatrième

Le Cadre du ministère est un document d’une quinzaine de pages. Mais les premières pages sont surtout composées d’explications sur le pourquoi de ce document, de définitions de l’IA et d’un constat sur les potentialités et les risques dans l’usage de l’IA et évoquent des interrogations que soulèvent certains usages sans entrer dans les détails.

De réponses claires, le document en semble peu pourvu pour faire comprendre aux enseignants comment et quand utiliser l’IA de façon concrète.

Enfin, une chose y est quand même claire : pas d’utilisation pédagogique de l’IA à l’école avant la quatrième. Avant cette classe, les élèves doivent être sensibilisés mais ne peuvent toucher aux outils en classe. Après, l’utilisation de l’IA est autorisée « en lien avec les objectifs des programmes scolaires et du CRCN » (le « cadre de référence des compétences numériques » qui met en place des évaluations des compétences, notamment via les parcours Pix à passer en ligne).

Le ministère « se positionne dans un monde idéal »

Mais, « dans ce cadre d’usage, il n’y a pas de cadre », estime Amélie Hart, secrétaire nationale du syndicat SNES-FSU et enseignante en lycée en Histoire-Géographie, interrogée par Next. Pour elle, ce document devrait expliquer plus précisément les restrictions d’utilisation de l’IA dans l’enseignement.


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☕️ Suicide après discussions avec ChatGPT : OpenAI rejette la responsabilité sur le défunt

En avril 2025, Adam Raine, 16 ans, s’est suicidé. Après avoir examiné les traces de ses activités numériques, ses parents ont déposé la première plainte connue contre OpenAI.

En cause : l’historique de conversation d’Adam Raine avec ChatGPT montrait que l’adolescent avait longuement échangé avec le robot conversationnel, et commencé à chercher des méthodes de suicide dès le mois de janvier.

Adam Raine a en particulier utilisé GPT-4o, une version de l’outil dont le ton est connu pour être très affirmatif et flagorneur.

Ce 25 novembre, OpenAI a déposé devant la Cour supérieure de Californie, à San Francisco, son argumentaire relatif à l’affaire.

Elle y indique que les dommages causés à la victime sont le fait du « mésusage, de l’usage non autorisé, non voulu, imprévisible et impropre de ChatGPT ». Autrement dit, selon l’entreprise, si problème il y a eu en lien avec ChatGPT, c’est parce qu’Adam Raine n’a pas utilisé la machine correctement.

OpenAI explique notamment que, selon ses conditions d’utilisation, les internautes de moins de 18 ans ne doivent normalement pas utiliser ses outils sans le consentement d’un parent ou dépositaire de l’autorité parentale, et que le document interdit aux usagers d’utiliser les termes « suicide », « automutilation » ou de contourner toute forme de garde-fou existant. Adam Raine avait, à plusieurs reprises, indiqué chercher des informations « pour créer un personnage » afin de contourner les blocages initiaux de ChatGPT.

Auprès de NBC, l’avocat de la famille Raine qualifie cet argumentaire de « dérangeant ». Depuis cette première plainte, sept autres ont été déposées contre OpenAI et Sam Altman pour des faits similaires.

L’entreprise a publié ce 25 novembre un article de blog dans lequel elle déclare vouloir traiter les litiges relatifs à la santé mentale avec « soin, transparence et respect ». Elle précise néanmoins que sa réponse à la plainte de la famille Raine inclut des « faits difficiles relatifs à la santé mentale et aux conditions de vie d’Adam Raine ».

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NASA Reduces Flights on Boeing's Starliner After Botched Astronaut Mission

An anonymous reader shares a report: NASA has slashed the number of astronaut missions on Boeing's Starliner contract and said the spacecraft's next mission to the International Space Station will fly without a crew, reducing the scope of a program hobbled by engineering woes and outpaced by SpaceX. The most recent mishap occurred during Starliner's first crewed test flight in 2024, carrying NASA astronauts Butch Wilmore and Suni Williams. Several thrusters on Starliner's propulsion system shut down during its approach to the ISS.

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ChatControl : le compromis du Conseil européen soulève de nouveaux problèmes

One Step Beyond...
ChatControl : le compromis du Conseil européen soulève de nouveaux problèmes

Si la surveillance des messageries chiffrées a été abandonnée, les plateformes devront scanner les messages privés à l’aide d’IA, introduire des contrôles d’âge obligatoires pour tous les utilisateurs d’Internet, et des conditions strictes risquant d’exclure les adolescents des applications dotées de fonctions de chat.

Après des années de débats, le Conseil européen est parvenu à une position commune sur le projet de « règles en vue de prévenir et de combattre les abus sexuels sur enfants » (Child Sexual Abuse Regulation, CSAR).

Il avait avant tout été retardé par la controverse liée à son pan numérique, et à la gestion des contenus numériques d’abus sexuels sur mineurs (Child Sexual Abuse Material, CSAM). Surnommé ChatControl par ses opposants, le projet de surveillance des messageries a finalement été abandonné au mois d’octobre.

À l’origine, il prévoyait que les forces de l’ordre puissent demander aux entreprises du numérique, plateformes chiffrées de bout en bout comprises, de scanner les échanges sur leurs outils pour repérer du CSAM.

Ce mercredi, les pays de l’Union européenne se sont finalement mis d’accord sur un texte qui supprime les ordonnances de détection obligatoire et met plutôt l’accent sur des mesures renforcées d’atténuation des risques, note Euractiv.

« Chat Control n’est pas mort, il est simplement privatisé »

Le scan volontaire de plateformes à la recherche de CSAM reste néanmoins cité comme outil possible, ce qui inquiète les défenseurs de la vie privée. L’ex-eurodéputé pirate Patrick Breyer avance en effet que « les gros titres sont trompeurs : Chat Control n’est pas mort, il est simplement privatisé » :

« Si le Conseil a supprimé l’obligation de scan, le texte convenu crée un cadre juridique toxique qui incite les géants technologiques américains à scanner sans discernement les communications privées, introduit des contrôles d’âge obligatoires pour tous les utilisateurs d’Internet et menace d’exclure les adolescents de la vie numérique. »

Il souligne que le mandat du Conseil « contraste fortement avec la position du Parlement européen, qui exige que la surveillance ne vise que les suspects et que les contrôles d’âge restent volontaires ». Cela permettra à des fournisseurs tels que Meta ou Google de « scanner tous les chats privés, sans distinction et sans mandat judiciaire », déplore l’ex-eurodéputé.

« Vous aurez besoin d’une carte d’identité pour envoyer un message »

Le mandat autorise en outre le « scan de messages privés, d’images inconnues et de métadonnées à l’aide d’algorithmes et d’une intelligence artificielle ». Et ce, alors que la police fédérale allemande (BKA) a reconnu que 50 % des rapports générés dans le cadre d’un programme volontaire étaient sans intérêt sur le plan pénal, souligne Patrick Breyer :

« Nous sommes confrontés à un avenir où vous aurez besoin d’une carte d’identité pour envoyer un message et où une intelligence artificielle étrangère décidera si vos photos privées sont suspectes. Ce n’est pas une victoire pour la vie privée, c’est un désastre annoncé. »

Patrick Breyer relève en effet que pour se conformer à l’exigence du Conseil d’« identifier de manière fiable les mineurs », les fournisseurs « seront contraints de vérifier l’âge de chaque utilisateur », ce qui repose le problème du partage de documents d’identité avec des entreprises privées (au surplus états-uniennes), et du recours à la reconnaissance faciale.

Une « assignation à résidence numérique » pour les moins de 17 ans

Le texte du Conseil propose de plus d’interdire aux utilisateurs de moins de 17 ans d’utiliser des applications dotées de fonctions de chat, notamment WhatsApp, Instagram et les jeux en ligne populaires, « à moins que des conditions strictes ne soient remplies ».

Cela revient à une « assignation à résidence numérique », isolant les jeunes de leurs cercles sociaux et de l’éducation numérique, déplore Patrick Breyer : « La protection par l’exclusion est un non-sens pédagogique. Au lieu de responsabiliser les adolescents, le Conseil veut les exclure complètement du monde numérique ».

Les négociations (« trilogues ») débuteront prochainement, dans le but de finaliser le texte avant avril 2026, entre la Commission, le Conseil et le Parlement européen. Adoptée en novembre 2023, la position de ce dernier avait supprimé toute mention d’ordonnance de détection sur les plateformes chiffrées.

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ChatControl : le compromis du Conseil européen soulève de nouveaux problèmes

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ChatControl : le compromis du Conseil européen soulève de nouveaux problèmes

Si la surveillance des messageries chiffrées a été abandonnée, les plateformes devront scanner les messages privés à l’aide d’IA, introduire des contrôles d’âge obligatoires pour tous les utilisateurs d’Internet, et des conditions strictes risquant d’exclure les adolescents des applications dotées de fonctions de chat.

Après des années de débats, le Conseil européen est parvenu à une position commune sur le projet de « règles en vue de prévenir et de combattre les abus sexuels sur enfants » (Child Sexual Abuse Regulation, CSAR).

Il avait avant tout été retardé par la controverse liée à son pan numérique, et à la gestion des contenus numériques d’abus sexuels sur mineurs (Child Sexual Abuse Material, CSAM). Surnommé ChatControl par ses opposants, le projet de surveillance des messageries a finalement été abandonné au mois d’octobre.

À l’origine, il prévoyait que les forces de l’ordre puissent demander aux entreprises du numérique, plateformes chiffrées de bout en bout comprises, de scanner les échanges sur leurs outils pour repérer du CSAM.

Ce mercredi, les pays de l’Union européenne se sont finalement mis d’accord sur un texte qui supprime les ordonnances de détection obligatoire et met plutôt l’accent sur des mesures renforcées d’atténuation des risques, note Euractiv.

« Chat Control n’est pas mort, il est simplement privatisé »

Le scan volontaire de plateformes à la recherche de CSAM reste néanmoins cité comme outil possible, ce qui inquiète les défenseurs de la vie privée. L’ex-eurodéputé pirate Patrick Breyer avance en effet que « les gros titres sont trompeurs : Chat Control n’est pas mort, il est simplement privatisé » :

« Si le Conseil a supprimé l’obligation de scan, le texte convenu crée un cadre juridique toxique qui incite les géants technologiques américains à scanner sans discernement les communications privées, introduit des contrôles d’âge obligatoires pour tous les utilisateurs d’Internet et menace d’exclure les adolescents de la vie numérique. »

Il souligne que le mandat du Conseil « contraste fortement avec la position du Parlement européen, qui exige que la surveillance ne vise que les suspects et que les contrôles d’âge restent volontaires ». Cela permettra à des fournisseurs tels que Meta ou Google de « scanner tous les chats privés, sans distinction et sans mandat judiciaire », déplore l’ex-eurodéputé.

« Vous aurez besoin d’une carte d’identité pour envoyer un message »

Le mandat autorise en outre le « scan de messages privés, d’images inconnues et de métadonnées à l’aide d’algorithmes et d’une intelligence artificielle ». Et ce, alors que la police fédérale allemande (BKA) a reconnu que 50 % des rapports générés dans le cadre d’un programme volontaire étaient sans intérêt sur le plan pénal, souligne Patrick Breyer :

« Nous sommes confrontés à un avenir où vous aurez besoin d’une carte d’identité pour envoyer un message et où une intelligence artificielle étrangère décidera si vos photos privées sont suspectes. Ce n’est pas une victoire pour la vie privée, c’est un désastre annoncé. »

Patrick Breyer relève en effet que pour se conformer à l’exigence du Conseil d’« identifier de manière fiable les mineurs », les fournisseurs « seront contraints de vérifier l’âge de chaque utilisateur », ce qui repose le problème du partage de documents d’identité avec des entreprises privées (au surplus états-uniennes), et du recours à la reconnaissance faciale.

Une « assignation à résidence numérique » pour les moins de 17 ans

Le texte du Conseil propose de plus d’interdire aux utilisateurs de moins de 17 ans d’utiliser des applications dotées de fonctions de chat, notamment WhatsApp, Instagram et les jeux en ligne populaires, « à moins que des conditions strictes ne soient remplies ».

Cela revient à une « assignation à résidence numérique », isolant les jeunes de leurs cercles sociaux et de l’éducation numérique, déplore Patrick Breyer : « La protection par l’exclusion est un non-sens pédagogique. Au lieu de responsabiliser les adolescents, le Conseil veut les exclure complètement du monde numérique ».

Les négociations (« trilogues ») débuteront prochainement, dans le but de finaliser le texte avant avril 2026, entre la Commission, le Conseil et le Parlement européen. Adoptée en novembre 2023, la position de ce dernier avait supprimé toute mention d’ordonnance de détection sur les plateformes chiffrées.

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Claude l'avait prédit lui aussi : comme d'habitude, le record de fréquence de DDR5 a été battu d'un pwal !

Il faut croire que les derniers batchs de puces DDR5 chez les constructeurs sont dociles comme un teckel sous prozac. Après GIGABYTE et Patriot, puis ASUS et G.Skill, voici le nouveau binôme vainqueur du Rocco's Challenge 2025, alias GIGABYTE et Corsair. Le point commun à tous ces records est la pré...

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AI Can Technically Perform 12% of US Labor Market's Wage Value, MIT Simulation Finds

Researchers at MIT and Oak Ridge National Laboratory have built a simulation that models all 151 million American workers and their skills, then maps those skills against the capabilities of over 13,000 AI tools currently in production to see where the two overlap. The answer, according to their analysis: 11.7% of the US labor market's total wage value, or about $1.2 trillion, sits in tasks that AI systems can technically perform [PDF]. The researchers call this the Iceberg Index, and the name is deliberate. The visible AI disruption happening in tech jobs right now accounts for only 2.2% of labor market wage value. The remaining exposure lurks in cognitive and administrative work across finance, healthcare administration, and professional services, and unlike tech-sector disruption, it's spread across all fifty states rather than concentrated on the coasts. Delaware and South Dakota show higher Iceberg Index values than California because their economies lean heavily on administrative and financial work. Ohio and Tennessee register modest tech-sector exposure but substantial hidden risk in the white-collar functions that support their manufacturing bases. To validate the framework, the researchers compared their predictions against Anthropic's Economic Index tracking real-world AI usage from millions of Claude users. The two measures agreed on state categorizations 69% of the time, with particularly strong alignment at the extremes. The Iceberg Index doesn't predict job losses or adoption timelines. It measures technical capability, the overlap between what AI can do and what occupations require. Traditional economic indicators like GDP and unemployment explain less than five percent of the variation in this skill-based exposure, which is partly why the researchers argue workforce planners need new metrics.

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