Wells Fargo CEO Says More Job Cuts Coming at the Bank as AI Prompts 'Efficiency'
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Nous vous avons fait une présentation de FSR Redstone, qui a du potentiel clairement, mais qui n'est pas terminé, et qui ne permet pas pour le moment de révolutionner l'expérience gaming sur les RX 9000. Trop peu de jeux, ou des jeux vitrine mal choisis, il y avait mieux pour mettre en avant les ava...
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L’ANSSI nous rappelle à juste titre un beau panorama des dangers qui guettent nos smartphones, mais Seb, consciencieux comme il est, a réussi à approfondir la question. On pourrait presque dire que ça lui brûlait les doigts de vous partager ses expérimentations…

Dans son son bilan prévisionnel annuel, RTE se fait l’avocat de l’accélération de l’électrification des usages pour assurer un meilleur équilibre entre consommation et production d’électricité.
Il faut accélérer l’électrification de la société française. C’est le constat principal que dresse RTE, le réseau public de transport d’électricité, dans son bilan prévisionnel 2025 – 2035.
Parmi ses missions, le gestionnaire doit anticiper l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité. Dans cet exercice annuel, RTE s’était penché en 2023 sur les stratégies permettant d’atteindre la neutralité carbone en 2050, scénarios qui permettraient d’obtenir des « bénéfices stratégiques et climatiques considérables », à commencer par une moindre dépendance aux sources d’énergie fossile et la réduction des pollutions associées à leur usage.
En cette fin 2025, RTE constate que la consommation électrique est « demeurée atone » depuis la pandémie de Covid-19 (elle reste inférieure de 6 % à son niveau de 2019), quand la production d’énergies renouvelables (hydraulique comprise) et nucléaire ont progressé. Le gestionnaire actualise donc ses prévisions, tout en détaillant les enjeux posés par l’actuelle surcapacité électrique de la France.
Si cette dernière n’est pas neuve – « dès la seconde partie des années 1980, la production d’électricité française est devenue structurellement excédentaire par rapport à la consommation » –, l’épisode de surcapacité actuel pourrait devenir préoccupant, notamment pour le poids qu’il créerait sur les dépenses publiques. Étudiant divers scénarios de décarbonation, RTE plaide pour une accélération de l’électrification des usages et pour la concrétisation de la majorité des projets industriels prévus, notamment dans l’industrie des centres de données.
La stratégie de décarbonation de la France est autant un enjeu climatique que géostratégique, rappelle le document. À l’heure actuelle, l’import d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) constitue toujours près de 60 % de l’énergie finale consommée en France. Elles pèsent pour 50 à 70 milliards d’euros dans les factures nationales annuelles. Du côté de l’électricité, la France a battu son record historique d’exportations avec 89 TWh en 2024.
Pour répondre à ces enjeux, RTE a développé ses capacités de production électrique en rétablissant les capacités nucléaires à la suite de la pandémie, mais aussi en accélérant celles de production d’énergies renouvelables. Et de souligner : vu l’état du réseau comme de la production, « les risques de conflits d’usage entre filières à électrifier sont écartés ». À court terme, le problème réside plutôt dans la relative stabilité de la consommation électrique.
RTE se penche donc sur deux scénarios : un de décarbonation rapide, qui conduirait à une augmentation toute aussi rapide de la consommation électrique, pour parvenir à 510 térawattheures (TWh) en 2030 et 580 TWh en 2035. Un autre, de « décarbonation lente », prévoit tout de même une augmentation de la consommation électrique, mais de 25 TWh seulement par rapport à la consommation actuelle, pour n’atteindre que 470 TWh en 2030 et 505 TWh en 2035. En 2024, la consommation française (corrigée des aléas météorologiques) était de 449 TWh, en hausse de 3 TWh (+ 0,7 %) sur un an.

En pratique, RTE appelle à la concrétisation, d’ici 2030, de 60 % des projets prévus en termes de production d’hydrogène, de développement de centres de données et d’autres projets industriels, ce qui permettrait d’augmenter leur consommation à 15 TWh par an pour le premier secteur, 15 TWh par an pour le deuxième (contre 5 TWh aujourd’hui) et 113 TWh par an pour les derniers.
Comme les deux derniers consomment de l’électricité mais ne réduisent pas pour autant les émissions de CO₂ (tandis que l’hydrogène produit électriquement remplacerait, lui, l’hydrogène produit par extraction chimique de combustibles fossiles), cette évolution ne peut se faire sans une évolution des usages d’énergie fossile, notamment du côté des transports. En la matière, RTE appelle à une augmentation de 17 TWh de la consommation électrique associée aux voitures électriques (contre 15 TWh en 2024), ce qui reviendrait à atteindre 8 millions de véhicules d’ici 2030 (contre 2 millions l’an dernier).
Un tel scénario permettrait de résorber la surcapacité tout en mettant la France sur la voie de ses objectifs de décarbonation. Autrement dit, répète le gestionnaire public au fil de son rapport, la situation actuelle est « très avantageuse pour décarboner rapidement ».
Le gestionnaire constate néanmoins que « la consommation d’électricité n’est pas, pour le moment, alignée sur les objectifs de décarbonation et de réindustrialisation de la France ». Il l’explique de deux manières : par la sous-estimation des progrès effectivement réalisés, le seul passage à des éclairages LED ayant par exemple permis de réduire la consommation électrique de 10 TWh entre 2010 et 2020, et par les effets non anticipés des crises sanitaires et énergétiques, depuis lesquelles la consommation électrique stagne.
Or, « si la hausse de la consommation ne peut être considérée comme un but en soi », seule une « augmentation nette de la consommation d’électricité nationale » permettra la décarbonation du pays, insiste RTE. Dans un scénario de décarbonation lente (dans lequel seulement 15 % des projets liés à l’hydrogène, 10 % des projets industriels et 30 % des projets de datacenters seraient concrétisés), comme nous ne savons pas stocker massivement l’électricité excédentaire, il faudrait limiter la production.
Côté nucléaire, RTE esquisse la possibilité de réduire la production du parc nucléaire de l’ordre de 50 TWh, « pour absence de débouché économique ». L’export vers d’autres nations européennes ne représente qu’une faible possibilité, puisque nos voisins subissent des trop-pleins similaires, en particulier du côté des énergies solaires et éoliennes. En la matière, RTE préconise de limiter la production de renouvelable, en particulier en milieu de journée, dans les moments les plus ensoleillés. Elle prévoit pouvoir économiser 30 gigawatts (GW) de cette manière.
Le gestionnaire public alerte néanmoins sur le fait qu’une telle réduction aurait un coût. Elle entraînerait « une forte érosion des revenus des producteurs sur les marchés, de l’ordre de - 20 Md€/an », réduction qui serait « partiellement compensée par les dispositifs de soutien public », mais qui créerait donc une « hausse des charges budgétaires associées ».
Elle s’inquiète aussi des effets de logiques de « stop and go » sur les filières industrielles, susceptibles de « brider les efforts des filières renouvelables pour relocaliser une partie de leur industrie manufacturière en France et en Europe ». À moyen terme, une telle logique pourrait par ailleurs mettre en péril la possibilité de maintenir ou d’accélérer l’électrification en 2035.
L’ANSSI nous rappelle à juste titre un beau panorama des dangers qui guettent nos smartphones, mais Seb, consciencieux comme il est, a réussi à approfondir la question. On pourrait presque dire que ça lui brûlait les doigts de vous partager ses expérimentations…

Dans son son bilan prévisionnel annuel, RTE se fait l’avocat de l’accélération de l’électrification des usages pour assurer un meilleur équilibre entre consommation et production d’électricité.
Il faut accélérer l’électrification de la société française. C’est le constat principal que dresse RTE, le réseau public de transport d’électricité, dans son bilan prévisionnel 2025 – 2035.
Parmi ses missions, le gestionnaire doit anticiper l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité. Dans cet exercice annuel, RTE s’était penché en 2023 sur les stratégies permettant d’atteindre la neutralité carbone en 2050, scénarios qui permettraient d’obtenir des « bénéfices stratégiques et climatiques considérables », à commencer par une moindre dépendance aux sources d’énergie fossile et la réduction des pollutions associées à leur usage.
En cette fin 2025, RTE constate que la consommation électrique est « demeurée atone » depuis la pandémie de Covid-19 (elle reste inférieure de 6 % à son niveau de 2019), quand la production d’énergies renouvelables (hydraulique comprise) et nucléaire ont progressé. Le gestionnaire actualise donc ses prévisions, tout en détaillant les enjeux posés par l’actuelle surcapacité électrique de la France.
Si cette dernière n’est pas neuve – « dès la seconde partie des années 1980, la production d’électricité française est devenue structurellement excédentaire par rapport à la consommation » –, l’épisode de surcapacité actuel pourrait devenir préoccupant, notamment pour le poids qu’il créerait sur les dépenses publiques. Étudiant divers scénarios de décarbonation, RTE plaide pour une accélération de l’électrification des usages et pour la concrétisation de la majorité des projets industriels prévus, notamment dans l’industrie des centres de données.
La stratégie de décarbonation de la France est autant un enjeu climatique que géostratégique, rappelle le document. À l’heure actuelle, l’import d’énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) constitue toujours près de 60 % de l’énergie finale consommée en France. Elles pèsent pour 50 à 70 milliards d’euros dans les factures nationales annuelles. Du côté de l’électricité, la France a battu son record historique d’exportations avec 89 TWh en 2024.
Pour répondre à ces enjeux, RTE a développé ses capacités de production électrique en rétablissant les capacités nucléaires à la suite de la pandémie, mais aussi en accélérant celles de production d’énergies renouvelables. Et de souligner : vu l’état du réseau comme de la production, « les risques de conflits d’usage entre filières à électrifier sont écartés ». À court terme, le problème réside plutôt dans la relative stabilité de la consommation électrique.
RTE se penche donc sur deux scénarios : un de décarbonation rapide, qui conduirait à une augmentation toute aussi rapide de la consommation électrique, pour parvenir à 510 térawattheures (TWh) en 2030 et 580 TWh en 2035. Un autre, de « décarbonation lente », prévoit tout de même une augmentation de la consommation électrique, mais de 25 TWh seulement par rapport à la consommation actuelle, pour n’atteindre que 470 TWh en 2030 et 505 TWh en 2035. En 2024, la consommation française (corrigée des aléas météorologiques) était de 449 TWh, en hausse de 3 TWh (+ 0,7 %) sur un an.

En pratique, RTE appelle à la concrétisation, d’ici 2030, de 60 % des projets prévus en termes de production d’hydrogène, de développement de centres de données et d’autres projets industriels, ce qui permettrait d’augmenter leur consommation à 15 TWh par an pour le premier secteur, 15 TWh par an pour le deuxième (contre 5 TWh aujourd’hui) et 113 TWh par an pour les derniers.
Comme les deux derniers consomment de l’électricité mais ne réduisent pas pour autant les émissions de CO₂ (tandis que l’hydrogène produit électriquement remplacerait, lui, l’hydrogène produit par extraction chimique de combustibles fossiles), cette évolution ne peut se faire sans une évolution des usages d’énergie fossile, notamment du côté des transports. En la matière, RTE appelle à une augmentation de 17 TWh de la consommation électrique associée aux voitures électriques (contre 15 TWh en 2024), ce qui reviendrait à atteindre 8 millions de véhicules d’ici 2030 (contre 2 millions l’an dernier).
Un tel scénario permettrait de résorber la surcapacité tout en mettant la France sur la voie de ses objectifs de décarbonation. Autrement dit, répète le gestionnaire public au fil de son rapport, la situation actuelle est « très avantageuse pour décarboner rapidement ».
Le gestionnaire constate néanmoins que « la consommation d’électricité n’est pas, pour le moment, alignée sur les objectifs de décarbonation et de réindustrialisation de la France ». Il l’explique de deux manières : par la sous-estimation des progrès effectivement réalisés, le seul passage à des éclairages LED ayant par exemple permis de réduire la consommation électrique de 10 TWh entre 2010 et 2020, et par les effets non anticipés des crises sanitaires et énergétiques, depuis lesquelles la consommation électrique stagne.
Or, « si la hausse de la consommation ne peut être considérée comme un but en soi », seule une « augmentation nette de la consommation d’électricité nationale » permettra la décarbonation du pays, insiste RTE. Dans un scénario de décarbonation lente (dans lequel seulement 15 % des projets liés à l’hydrogène, 10 % des projets industriels et 30 % des projets de datacenters seraient concrétisés), comme nous ne savons pas stocker massivement l’électricité excédentaire, il faudrait limiter la production.
Côté nucléaire, RTE esquisse la possibilité de réduire la production du parc nucléaire de l’ordre de 50 TWh, « pour absence de débouché économique ». L’export vers d’autres nations européennes ne représente qu’une faible possibilité, puisque nos voisins subissent des trop-pleins similaires, en particulier du côté des énergies solaires et éoliennes. En la matière, RTE préconise de limiter la production de renouvelable, en particulier en milieu de journée, dans les moments les plus ensoleillés. Elle prévoit pouvoir économiser 30 gigawatts (GW) de cette manière.
Le gestionnaire public alerte néanmoins sur le fait qu’une telle réduction aurait un coût. Elle entraînerait « une forte érosion des revenus des producteurs sur les marchés, de l’ordre de - 20 Md€/an », réduction qui serait « partiellement compensée par les dispositifs de soutien public », mais qui créerait donc une « hausse des charges budgétaires associées ».
Elle s’inquiète aussi des effets de logiques de « stop and go » sur les filières industrielles, susceptibles de « brider les efforts des filières renouvelables pour relocaliser une partie de leur industrie manufacturière en France et en Europe ». À moyen terme, une telle logique pourrait par ailleurs mettre en péril la possibilité de maintenir ou d’accélérer l’électrification en 2035.
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Après l’anniversaire un peu raté d’ASUS, qui montrait qu’on pouvait tout à fait passer 30 années à forger des cartes graphiques mais quand même se foirer sur celle censée matérialiser ce savoir-faire, c’est au tour de Razer de souffler ses bougies. Il y en a dix de moins, puisque ce sont les 20 ans de la marque... [Tout lire]
1,06 milliard d’euros en 2009, puis 376 millions en 2023 et maintenant 237 millions d’euros. Intel multiplie les pourvois depuis près de 20 ans. L’entreprise reste condamnée pour abus de position dominante, mais elle parvient à diviser son amende par 4,4. L’affaire n’est pas forcément encore terminée car un nouveau pourvoi est possible.
Vous connaissez la série à rallonge Santa Barbara ? En Europe, nous en avons une version maison avec la condamnation par Intel à une amende de la Commission européenne pour abus de position dominante. Entre 2009 et 2025, les allers-retours sont nombreux avec la Cour de justice de l’Union européenne.
Marty, prépare la DeLorean, nous allons en avoir vraiment besoin. L’affaire du jour remonte aux années 2000 avec des plaintes de son concurrent AMD (2000, 2003 et 2006) contre Intel pour des faits qui se sont déroulés entre 2002 et 2007.
L'année 2025 aura été assez chaotique pour Microsoft. Alors que son Windows 11 reste la plateforme la plus utilisée pour du gaming, la firme a déployé des tas de fonctionnalités basées sur l'IA, fonctionnalités dont se contrefout 90 % (chiffre pour illustrer uniquement) des clients "grand public". L...
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C’est un abrégé de 2025 et une déclaration d’intention pour 2026, mais Microsoft espère bien garder Windows 11 au centre du jeu, pour les jeux. Dans un article titré Windows PC gaming in 2025: Handheld innovation, Arm progress and DirectX advances et signé Ian LeGrow (prononcer Le Groh), la firme revient sur ses faits d’armes et expose ceux à venir... [Tout lire]
McDonald’s Pays-Bas a récemment diffusé une publicité de Noël aux séquences générées par IA. La vidéo a rapidement suscité des sarcasmes sur les réseaux sociaux, conduisant à son retrait. Les justifications de l’agence en charge de la création n’ont pas arrangé la situation, illustrant les tensions que l’IA générative pourrait faire peser un jour sur l’industrie de la publicité.
Baptisée It’s the Most Terrible Time of The Year, la vidéo de Noël de McDonald’s Pays-Bas, se voulait l’incarnation du nouveau champ des possibles ouverts par l’IA. Produite par l’agence hollandaise TBWA/Neboko, la mise en ligne de cette campagne s’est en effet accompagnée d’une communication visant à souligner le caractère novateur de cette création publicitaire, fruit d’une collaboration « avec un réseau international de partenaires spécialisés en IA ».
Le concept ? Une référence inversée à la célèbre chanson d’Andy Williams, pour souligner la façon dont les festivités de fin d’année peuvent se changer en autant de déconvenues, entre chutes sur un trottoir verglacé, cookies brûlés, guirlandes aux courts-circuits explosifs et paquets-cadeaux renversés… alors qu’il suffit bien sûr de passer les portes d’un restaurant McDonald’s pour être touché par la douce féérie de Noël.

Bref, le message est relativement classique, et la pub en question aurait sans doute fait l’objet d’une diffusion sans histoire si quelques détails n’étaient pas venus souligner de façon un peu trop flagrante le recours à des modèles d’IA générative, entre visages dignes de mannequins de cire, bras qui semble se désintégrer, ou chat qui saute selon une drôle de ligne droite avant de percuter puis de faire s’effondrer un sapin…
Le rythme haché, avec des scènes qui ne durent pas plus de trois ou quatre secondes, constituait si nécessaire un indice supplémentaire : les modèles spécialisés dans la vidéo peinent en effet à maintenir plus longtemps la cohérence visuelle sans artefacts visibles. Ici, il n’y avait cependant pas vraiment besoin de jouer les Sherlock, puisque le recours à l’IA a été publiquement assumé par l’agence en charge de la création.
L’annonce de la vidéo, puis son relais par des comptes spécialisés dans le suivi des campagnes de création publicitaire, a rapidement suscité quelques critiques sur les réseaux sociaux, avec des messages s’étonnant par exemple de la « créativité » revendiquée par l’agence. La vidéo initialement publiée sur YouTube a quant à elle reçu un ratio J’aime / Je n’aime pas très largement défavorable, ainsi que des commentaires peu amènes établissant des parallèles entre cette pub et les qualités gustatives des sandwichs de l’enseigne. Résultat des courses, la vidéo en question a été rapidement dépubliée, même s’il en subsiste de nombreux miroirs.
McDonald's has released an AI-generated Christmas ad
— Culture Crave
The studio behind it says they 'hardly slept' for several weeks while writing AI prompts and refining the shots — 'AI didn't make this film. We did'
Comments have been turned off on YouTube pic.twitter.com/Es5ROvI7n2(@CultureCrave) December 8, 2025
L’affaire aurait sans doute pu en rester là si les prestataires en charge de la réalisation n’avaient pas vigoureusement défendu leur travail. Le studio The Sweetshop, responsable de la production via sa branche spécialisée dans l’IA, The Gardening.club, s’est d’abord exprimé dans un message, supprimé depuis, dont la teneur véhémente, reproduite par d’autres médias spécialisés, a certainement contribué à la formation d’un effet Streisand.
« Pendant sept semaines, nous n’avons quasiment pas dormi, avec jusqu’à dix de nos spécialistes internes en IA et post-production chez The Gardening Club travaillant en étroite collaboration avec les réalisateurs », défend le studio, avant de décrire un long processus de production, puis de post-production, avec des « retouches à l’échelle du pixel », des « milliers d’itérations », la correction d’effets physiques, la suppression d’artefacts, etc. Et de conclure, avec un joli sens de la formule :
« Je ne vois pas ce spot comme une simple curiosité ou une expérience saisonnière amusante. Pour moi, c’est la preuve de quelque chose de bien plus important : lorsque le savoir-faire et la technologie se conjuguent à une intention précise, ils peuvent créer une œuvre d’une véritable dimension cinématographique. Alors non, ce n’est pas l’IA qui a fait ce film. C’est nous. »
« L’avenir est là, et il ne s’annonce pas bien », réagit de façon ironique un utilisateur d’Instagram. Quoi que l’on pense de ce spot aux couleurs de McDonald’s, la position du studio souligne en effet un état de fait : l’IA générative s’est officiellement frayé un chemin dans le processus de production des agences de publicité, qui revendiquent d’ailleurs des moyens humains significatifs.
Ainsi, Coca-Cola aurait, via agences, fait plancher 100 personnes autour de l’assemblage de 70 000 segments vidéo pour parvenir à la réalisation de son propre spot de Noël « full IA », vilipendé par la presse comme par les internautes. « La publicité la plus fructueuse de l’histoire de Pepsi », ironise l’un d’entre eux sur YouTube, liké plus de 20 000 fois.
Interrogé début novembre, lors de la publication de cette vidéo, Coca-Cola a refusé de révéler quel budget avait été consacré à la production de cette campagne, dont la diffusion était prévue dans 140 pays. Son directeur marketing a cependant admis que la production avait été à la fois plus rapide et plus économique que si le spot avait été réalisé sans recours à l’IA.
Quels seront les effets sur les métiers de la création publicitaire ? « Il est raisonnable de conclure que la créativité IA est désormais la norme et non plus l’exception, laissait déjà entendre cet été le cabinet d’analyse Forrester. « Une agence a accéléré sa mise sur le marché de 80 % ou plus par rapport à ses projets sans IA. D’autres agences ont réduit leurs coûts de production de 40 à 50 %. Et les marques internationales qui intègrent l’IA à l’ensemble de leur stratégie marketing ont vu leurs performances publicitaires augmenter jusqu’à 70 % ».
En attendant de voir si les publicitaires du Pays-Bas ont toujours les moyens de venir manger chez McDo, l’enseigne pourra régler avec son agence un autre litige potentiel. Sur LinkedIn, où la boîte de production a reproduit son message de défense dans une version édulcorée, un directeur artistique français souligne, lien à l’appui, que le concept même de la publicité est une reprise éhontée d’un spot de Noël élaboré en 2018 par Publicis pour Orange.
McDonald’s Pays-Bas a récemment diffusé une publicité de Noël aux séquences générées par IA. La vidéo a rapidement suscité des sarcasmes sur les réseaux sociaux, conduisant à son retrait. Les justifications de l’agence en charge de la création n’ont pas arrangé la situation, illustrant les tensions que l’IA générative pourrait faire peser un jour sur l’industrie de la publicité.
Baptisée It’s the Most Terrible Time of The Year, la vidéo de Noël de McDonald’s Pays-Bas, se voulait l’incarnation du nouveau champ des possibles ouverts par l’IA. Produite par l’agence hollandaise TBWA/Neboko, la mise en ligne de cette campagne s’est en effet accompagnée d’une communication visant à souligner le caractère novateur de cette création publicitaire, fruit d’une collaboration « avec un réseau international de partenaires spécialisés en IA ».
Le concept ? Une référence inversée à la célèbre chanson d’Andy Williams, pour souligner la façon dont les festivités de fin d’année peuvent se changer en autant de déconvenues, entre chutes sur un trottoir verglacé, cookies brûlés, guirlandes aux courts-circuits explosifs et paquets-cadeaux renversés… alors qu’il suffit bien sûr de passer les portes d’un restaurant McDonald’s pour être touché par la douce féérie de Noël.

Bref, le message est relativement classique, et la pub en question aurait sans doute fait l’objet d’une diffusion sans histoire si quelques détails n’étaient pas venus souligner de façon un peu trop flagrante le recours à des modèles d’IA générative, entre visages dignes de mannequins de cire, bras qui semble se désintégrer, ou chat qui saute selon une drôle de ligne droite avant de percuter puis de faire s’effondrer un sapin…
Le rythme haché, avec des scènes qui ne durent pas plus de trois ou quatre secondes, constituait si nécessaire un indice supplémentaire : les modèles spécialisés dans la vidéo peinent en effet à maintenir plus longtemps la cohérence visuelle sans artefacts visibles. Ici, il n’y avait cependant pas vraiment besoin de jouer les Sherlock, puisque le recours à l’IA a été publiquement assumé par l’agence en charge de la création.
L’annonce de la vidéo, puis son relais par des comptes spécialisés dans le suivi des campagnes de création publicitaire, a rapidement suscité quelques critiques sur les réseaux sociaux, avec des messages s’étonnant par exemple de la « créativité » revendiquée par l’agence. La vidéo initialement publiée sur YouTube a quant à elle reçu un ratio J’aime / Je n’aime pas très largement défavorable, ainsi que des commentaires peu amènes établissant des parallèles entre cette pub et les qualités gustatives des sandwichs de l’enseigne. Résultat des courses, la vidéo en question a été rapidement dépubliée, même s’il en subsiste de nombreux miroirs.
McDonald's has released an AI-generated Christmas ad
— Culture Crave
The studio behind it says they 'hardly slept' for several weeks while writing AI prompts and refining the shots — 'AI didn't make this film. We did'
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L’affaire aurait sans doute pu en rester là si les prestataires en charge de la réalisation n’avaient pas vigoureusement défendu leur travail. Le studio The Sweetshop, responsable de la production via sa branche spécialisée dans l’IA, The Gardening.club, s’est d’abord exprimé dans un message, supprimé depuis, dont la teneur véhémente, reproduite par d’autres médias spécialisés, a certainement contribué à la formation d’un effet Streisand.
« Pendant sept semaines, nous n’avons quasiment pas dormi, avec jusqu’à dix de nos spécialistes internes en IA et post-production chez The Gardening Club travaillant en étroite collaboration avec les réalisateurs », défend le studio, avant de décrire un long processus de production, puis de post-production, avec des « retouches à l’échelle du pixel », des « milliers d’itérations », la correction d’effets physiques, la suppression d’artefacts, etc. Et de conclure, avec un joli sens de la formule :
« Je ne vois pas ce spot comme une simple curiosité ou une expérience saisonnière amusante. Pour moi, c’est la preuve de quelque chose de bien plus important : lorsque le savoir-faire et la technologie se conjuguent à une intention précise, ils peuvent créer une œuvre d’une véritable dimension cinématographique. Alors non, ce n’est pas l’IA qui a fait ce film. C’est nous. »
« L’avenir est là, et il ne s’annonce pas bien », réagit de façon ironique un utilisateur d’Instagram. Quoi que l’on pense de ce spot aux couleurs de McDonald’s, la position du studio souligne en effet un état de fait : l’IA générative s’est officiellement frayé un chemin dans le processus de production des agences de publicité, qui revendiquent d’ailleurs des moyens humains significatifs.
Ainsi, Coca-Cola aurait, via agences, fait plancher 100 personnes autour de l’assemblage de 70 000 segments vidéo pour parvenir à la réalisation de son propre spot de Noël « full IA », vilipendé par la presse comme par les internautes. « La publicité la plus fructueuse de l’histoire de Pepsi », ironise l’un d’entre eux sur YouTube, liké plus de 20 000 fois.
Interrogé début novembre, lors de la publication de cette vidéo, Coca-Cola a refusé de révéler quel budget avait été consacré à la production de cette campagne, dont la diffusion était prévue dans 140 pays. Son directeur marketing a cependant admis que la production avait été à la fois plus rapide et plus économique que si le spot avait été réalisé sans recours à l’IA.
Quels seront les effets sur les métiers de la création publicitaire ? « Il est raisonnable de conclure que la créativité IA est désormais la norme et non plus l’exception, laissait déjà entendre cet été le cabinet d’analyse Forrester. « Une agence a accéléré sa mise sur le marché de 80 % ou plus par rapport à ses projets sans IA. D’autres agences ont réduit leurs coûts de production de 40 à 50 %. Et les marques internationales qui intègrent l’IA à l’ensemble de leur stratégie marketing ont vu leurs performances publicitaires augmenter jusqu’à 70 % ».
En attendant de voir si les publicitaires du Pays-Bas ont toujours les moyens de venir manger chez McDo, l’enseigne pourra régler avec son agence un autre litige potentiel. Sur LinkedIn, où la boîte de production a reproduit son message de défense dans une version édulcorée, un directeur artistique français souligne, lien à l’appui, que le concept même de la publicité est une reprise éhontée d’un spot de Noël élaboré en 2018 par Publicis pour Orange.
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