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Adobe assure que ses modèles d’IA Firefly Gen ne sont pas entrainés sur des données utilisateurs

Ia pas d'entrainement
des nuages de données s'échappent des cheminées de petites maisons dessinées en rang d'oignon

L’éditeur de Photoshop et de Lightroom a changé ses conditions d’utilisation en février dernier. Mais des utilisateurs anglophones ont repéré dans ce texte qu’Adobe leur demandait d’accepter l’utilisation de « méthodes automatiques » pour « accéder, voir et écouter » leurs contenus. Après plusieurs messages massivement diffusés sur les réseaux sociaux, l’entreprise dément utiliser les données de ses utilisateurs pour entrainer ses modèles d’IA.

Adobe a changé ses conditions d’utilisation en février dernier en modifiant notamment la sous-section « Notre accès à votre Contenu » de la partie concernant la « Confidentialité ». Comme souvent maintenant, l’entreprise conditionne l’utilisation de ses services à l’acceptation des nouvelles conditions.

Si, jusque-là, celles-ci n’avaient pas fait réagir, la semaine dernière, des internautes anglophones et hispanophones ont tiqué sur plusieurs phrases. Ils interprétaient ces modifications comme le fait qu’Adobe se donner la possibilité d’entrainer ses IA sur leurs contenus, et notamment ceux stockés dans « Creative Cloud » et « Document Cloud ».

So am I reading this, right? @Adobe @Photoshop

I can't use Photoshop unless I'm okay with you having full access to anything I create with it, INCLUDING NDA work? pic.twitter.com/ZYbnFCMlkE

— Sam Santala (@SamSantala) June 5, 2024

I just got an update on @Adobe terms of service saying they'll have irestric acess to eveything I use, upload or download with their services for Machine Learning;

This means every copywrighted material I have in my possession is being used by Adobe AI Model pic.twitter.com/DHk4wk755Q

— thiagocrocha.bsky.social (@Thiagocrocha_) June 4, 2024

Il faut dire qu’Adobe a injecté beaucoup d’IA dans ces outils ces derniers temps en lançant officiellement Firefly.

Comme de nombreux outils actuellement, Firefly utilise l’IA générative. Elle permet, par exemple, d’ajouter des objets dans une image rien qu’avec un prompt ou d’étendre une image en générant une continuité hors cadre original.

Méfiance et tournure confuse

Mais pour tout ça, il faut bien entrainer les IA avec une base de données massives. Et quoi de plus simple et de plus efficace que d'utiliser les données directement disponibles sur le Cloud d'Adobe ? Des utilisateurs suspicieux ont donc eu peur que la modification des conditions d'utilisation intervenue en février dernier le permette à l'entreprise, et ils ont été relayés par plusieurs médias comme The Register ou Venture Beat. D'autant que le texte modifié en anglais n'est pas des plus clairs : « nous pouvons accéder, visualiser ou écouter votre contenu (défini dans la section 4.1 (Contenu) ci-dessous) par des méthodes automatisées et manuelles, mais uniquement de manière limitée et dans les limites autorisées par la loi » explique-t-il. Et dans la même sous-section, Adobe ajoute « nos systèmes automatisés peuvent analyser votre Contenu et les Polices Client Creative Cloud (définies dans la section 3.10 (Polices Client Creative Cloud) ci-dessous) à l'aide de techniques telles que le machine learning afin d'améliorer nos Services et nos Logiciels ainsi que l'expérience utilisateur. Des informations sur la manière dont Adobe utilise l'apprentissage automatique sont disponibles ici ». La mention du machine learning dans la section de l'accès aux contenus des utilisateurs peut effectivement faire penser qu'Adobe se donne la permission d'utiliser les images créées par ses utilisateurs pour entrainer ses IA. Mais la section 4.1 à laquelle fait référence le texte modifié plus haut évoque plutôt le fait de vérifier que les contenus respectent bien les conditions d'utilisation justement :
« Nous ne révisons pas l’ensemble du Contenu chargé sur les Services et dans les Logiciels, mais nous pouvons utiliser des technologies, des fournisseurs, ou des processus disponibles, y compris manuellement, pour filtrer certains types de contenus non autorisés (pédosexuels, par exemple) ou tout autre contenu ou comportement délictueux (des activités révélant un pourriel ou un hameçonnage, ou des mots-clés indiquant que du contenu réservé aux adultes a été publié en dehors du mur de protection contre le contenu pour adultes) ».

Clarifions

Adobe a dû publier un billet de blog pour « clarifier » sa « clarification » de ses conditions d'utilisation : « pour être clair, Adobe exige une licence limitée pour accéder au contenu uniquement dans le but d'exploiter ou d'améliorer les services et les logiciels et pour faire respecter nos conditions et se conformer à la loi, par exemple pour se protéger contre les contenus abusifs ». L'entreprise ajoute qu' « Adobe n'entraine pas les modèles d'IA Firefly Gen sur le contenu des clients » et qu'elle « ne s'appropriera jamais le travail d'un client ». Elle publie aussi la différence entre les anciennes et nouvelles conditions d'utilisation pour montrer sa bonne foi, que l'on peut aller vérifier via la fonction diff proposée par archive.org :
Il serait pertinent qu'au-delà de ce billet, Adobe change ses conditions d'utilisation pour ajouter ce genre de phrases et rassurer ses utilisateurs. Cela dit, dans la version française de ces conditions d'utilisation, Adobe utilise une tournure un peu plus claire : « nous ne pourrons accéder à votre Contenu (défini à l’article 4.1 (Contenu) ci-dessous), le regarder ou l’écouter par le biais de processus automatisés et manuels que de manière restreinte et uniquement dans les limites autorisées par la loi ».

Une faille critique dans PHP pour les serveurs Windows

Pas d’échappement, pas de pot
Vitrée brisée

Une importante faille de sécurité a été découverte dans plusieurs versions de PHP sous Windows, où l’exploitation est jugée triviale. Les personnes ayant installé un serveur avec XAMPP sont encouragées à modifier leur configuration, aucune nouvelle version n’étant pour l’instant disponible.

La vulnérabilité, estampillée CVE-2024-4577, affecte toutes les versions de PHP fonctionnant sur Windows. Elle concerne les versions 8.3 avant 8.3.8, 8.2 avant 8.2.20 et 8.1 avant 8.1.29. Toutes les moutures du langage sont touchées, y compris les plus anciennes. Les branches 8.0, 7 et 5 sont ainsi impactées, mais ne sont plus entretenues.

La faille a été découverte par Orange Tsai, chercheur en sécurité chez DevCore. Elle réside dans la conjonction d’un problème de vérification dans PHP et du fonctionnement d’un mécanisme de Windows, nommé best-fit. Ce dernier est responsable de la conversion du codage des caractères.

Pour un simple trait d’union invisible

Pour comprendre le fonctionnement de la faille, expliquons d’abord le concept d’échappement. Ce processus permet de convertir une partie des entrées utilisateur pour en retirer tout ce qui pourrait être interprété de travers. Cas classique, les symboles < et >, convertis dans leur équivalent en hexadécimal, afin de ne pas créer par inadvertance des balises web, selon l’utilisation.

Dans le cas de Best Fit, certains caractères ne sont pas échappés. Le trait d’union conditionnel (ou virtuel) est ainsi cité. Il s’agit d’un caractère invisible servant à indiquer où un mot a le droit d’être coupé pour créer un trait d’union. C’est ce type de caractère que l’on trouve parfois dans des noms de domaines pour afficher un nom paraissant légitime, mais renvoyant vers un faux site. Best Fit modifie notamment la valeur du trait d’union conditionnel (0xAD) en trait d’union classique (0x2D).

Pour le mode CGI uniquement

PHP peut fonctionner dans plusieurs modes. Seul le mode CGI est concerné par la faille, alors même qu’il a été conçu pour la sécurité, l’interprétation du code se faisant dans un processus distinct.

« Il s’avère que, dans le cadre du traitement d’Unicode, PHP applique ce que l’on appelle une correspondance « best fit », et suppose que, lorsque l’utilisateur a saisi un trait d’union virtuel, il avait en fait l’intention de saisir un véritable trait d’union, et l’interprète en tant que tel. C’est là que réside notre vulnérabilité. Si nous fournissons à un gestionnaire CGI un trait d’union virtuel (0xAD), le gestionnaire CGI ne ressentira pas le besoin de l’échapper, et le transmettra à PHP », pointent les chercheurs de WatchTowr.

Vous devinez la suite : PHP va l’interpréter comme un vrai trait d’union. Un changement simple en apparence, mais déterminant, le trait d’union servant à introduire des arguments dans les commandes.

Les chercheurs soulignent que le mécanisme est « remarquablement similaire » à une vieille faille de PHP en 2012. L’équipe de développement ne semble pas avoir pensé à Best Fit sous Windows, permettant de reprendre les codes d’exploitation d’il y a 12 ans et d’y apporter quelques modifications pour les faire fonctionner. Il s’agit d’une attaque par injection d’arguments, comme en 2012.

Une faille critique, avec quelques conditions

La faille est critique, dans le sens où une installation vulnérable peut être utilisée pour déclencher une exécution de code arbitraire à distance, sans intervention de l’utilisateur. En pratique, il faut quand même que quelques conditions soient réunies.

Par défaut, PHP n’est pas installé sur Windows. Pour qu’il le soit, il faut avoir installé un serveur, comme XAMPP, cité par les chercheurs. Il faut en outre que PHP fonctionne en mode CGI, un usage devenu minoritaire (largement remplacé par FastCGI). Mais attention, exposer le binaire PHP (php.exe ou php-cgi.exe) dans un dossier accessible au serveur web permet aussi l’exploitation de la faille. C’est malheureusement la configuration par défaut de XAMPP, qui n’est plus mis à jour depuis plus d’un an.

Les chercheurs ont par ailleurs attesté l’exploitation de la faille – tout en donnant la méthode – sur les versions chinoises (traditionnel et simplifié) et japonaise de Windows. Ils disent ne pas savoir si l’exploitation peut se faire sur d’autres variantes linguistiques. Ils ajoutent avoir été confrontés à une trop grande variation des configurations, d’autant qu’il n’est pas simple, depuis l’extérieur, de savoir dans quelle langue un système est configuré.

Toutes les personnes ayant un serveur PHP sont invitées à vérifier sa configuration et à installer la version plus récente de PHP.

Les pirates sont vite partis à l’assaut

Révélée vendredi avec de nombreuses précisions par DevCore, la faille a rapidement fait l’objet d’une recherche active de victimes. C’est ce qu’a indiqué la Shadowserver Foundation dès vendredi après-midi.

L’exploitation est simple à réaliser et les pirates peuvent tabler sur l’installation par défaut de XAMPP (qui n’est pas censé être utilisé en production, s’agissant avant tout d’un environnement de test) pour exposer les binaires PHP. La situation pour les systèmes Windows dans d’autres langues que celles testées par DevCore n’est pas claire, mais rien ne s’oppose – en théorie – à une exploitation sur tout type de configuration.

Adobe assure que ses modèles d’IA Firefly Gen ne sont pas entrainés sur des données utilisateurs

Ia pas d'entrainement
des nuages de données s'échappent des cheminées de petites maisons dessinées en rang d'oignon

L’éditeur de Photoshop et de Lightroom a changé ses conditions d’utilisation en février dernier. Mais des utilisateurs anglophones ont repéré dans ce texte qu’Adobe leur demandait d’accepter l’utilisation de « méthodes automatiques » pour « accéder, voir et écouter » leurs contenus. Après plusieurs messages massivement diffusés sur les réseaux sociaux, l’entreprise dément utiliser les données de ses utilisateurs pour entrainer ses modèles d’IA.

Adobe a changé ses conditions d’utilisation en février dernier en modifiant notamment la sous-section « Notre accès à votre Contenu » de la partie concernant la « Confidentialité ». Comme souvent maintenant, l’entreprise conditionne l’utilisation de ses services à l’acceptation des nouvelles conditions.

Si, jusque-là, celles-ci n’avaient pas fait réagir, la semaine dernière, des internautes anglophones et hispanophones ont tiqué sur plusieurs phrases. Ils interprétaient ces modifications comme le fait qu’Adobe se donner la possibilité d’entrainer ses IA sur leurs contenus, et notamment ceux stockés dans « Creative Cloud » et « Document Cloud ».

So am I reading this, right? @Adobe @Photoshop

I can't use Photoshop unless I'm okay with you having full access to anything I create with it, INCLUDING NDA work? pic.twitter.com/ZYbnFCMlkE

— Sam Santala (@SamSantala) June 5, 2024

I just got an update on @Adobe terms of service saying they'll have irestric acess to eveything I use, upload or download with their services for Machine Learning;

This means every copywrighted material I have in my possession is being used by Adobe AI Model pic.twitter.com/DHk4wk755Q

— thiagocrocha.bsky.social (@Thiagocrocha_) June 4, 2024

Il faut dire qu’Adobe a injecté beaucoup d’IA dans ces outils ces derniers temps en lançant officiellement Firefly.

Comme de nombreux outils actuellement, Firefly utilise l’IA générative. Elle permet, par exemple, d’ajouter des objets dans une image rien qu’avec un prompt ou d’étendre une image en générant une continuité hors cadre original.

Méfiance et tournure confuse

Mais pour tout ça, il faut bien entrainer les IA avec une base de données massives. Et quoi de plus simple et de plus efficace que d'utiliser les données directement disponibles sur le Cloud d'Adobe ? Des utilisateurs suspicieux ont donc eu peur que la modification des conditions d'utilisation intervenue en février dernier le permette à l'entreprise, et ils ont été relayés par plusieurs médias comme The Register ou Venture Beat. D'autant que le texte modifié en anglais n'est pas des plus clairs : « nous pouvons accéder, visualiser ou écouter votre contenu (défini dans la section 4.1 (Contenu) ci-dessous) par des méthodes automatisées et manuelles, mais uniquement de manière limitée et dans les limites autorisées par la loi » explique-t-il. Et dans la même sous-section, Adobe ajoute « nos systèmes automatisés peuvent analyser votre Contenu et les Polices Client Creative Cloud (définies dans la section 3.10 (Polices Client Creative Cloud) ci-dessous) à l'aide de techniques telles que le machine learning afin d'améliorer nos Services et nos Logiciels ainsi que l'expérience utilisateur. Des informations sur la manière dont Adobe utilise l'apprentissage automatique sont disponibles ici ». La mention du machine learning dans la section de l'accès aux contenus des utilisateurs peut effectivement faire penser qu'Adobe se donne la permission d'utiliser les images créées par ses utilisateurs pour entrainer ses IA. Mais la section 4.1 à laquelle fait référence le texte modifié plus haut évoque plutôt le fait de vérifier que les contenus respectent bien les conditions d'utilisation justement :
« Nous ne révisons pas l’ensemble du Contenu chargé sur les Services et dans les Logiciels, mais nous pouvons utiliser des technologies, des fournisseurs, ou des processus disponibles, y compris manuellement, pour filtrer certains types de contenus non autorisés (pédosexuels, par exemple) ou tout autre contenu ou comportement délictueux (des activités révélant un pourriel ou un hameçonnage, ou des mots-clés indiquant que du contenu réservé aux adultes a été publié en dehors du mur de protection contre le contenu pour adultes) ».

Clarifions

Adobe a dû publier un billet de blog pour « clarifier » sa « clarification » de ses conditions d'utilisation : « pour être clair, Adobe exige une licence limitée pour accéder au contenu uniquement dans le but d'exploiter ou d'améliorer les services et les logiciels et pour faire respecter nos conditions et se conformer à la loi, par exemple pour se protéger contre les contenus abusifs ». L'entreprise ajoute qu' « Adobe n'entraine pas les modèles d'IA Firefly Gen sur le contenu des clients » et qu'elle « ne s'appropriera jamais le travail d'un client ». Elle publie aussi la différence entre les anciennes et nouvelles conditions d'utilisation pour montrer sa bonne foi, que l'on peut aller vérifier via la fonction diff proposée par archive.org :
Il serait pertinent qu'au-delà de ce billet, Adobe change ses conditions d'utilisation pour ajouter ce genre de phrases et rassurer ses utilisateurs. Cela dit, dans la version française de ces conditions d'utilisation, Adobe utilise une tournure un peu plus claire : « nous ne pourrons accéder à votre Contenu (défini à l’article 4.1 (Contenu) ci-dessous), le regarder ou l’écouter par le biais de processus automatisés et manuels que de manière restreinte et uniquement dans les limites autorisées par la loi ».

Une faille critique dans PHP pour les serveurs Windows

Pas d’échappement, pas de pot
Vitrée brisée

Une importante faille de sécurité a été découverte dans plusieurs versions de PHP sous Windows, où l’exploitation est jugée triviale. Les personnes ayant installé un serveur avec XAMPP sont encouragées à modifier leur configuration, aucune nouvelle version n’étant pour l’instant disponible.

La vulnérabilité, estampillée CVE-2024-4577, affecte toutes les versions de PHP fonctionnant sur Windows. Elle concerne les versions 8.3 avant 8.3.8, 8.2 avant 8.2.20 et 8.1 avant 8.1.29. Toutes les moutures du langage sont touchées, y compris les plus anciennes. Les branches 8.0, 7 et 5 sont ainsi impactées, mais ne sont plus entretenues.

La faille a été découverte par Orange Tsai, chercheur en sécurité chez DevCore. Elle réside dans la conjonction d’un problème de vérification dans PHP et du fonctionnement d’un mécanisme de Windows, nommé best-fit. Ce dernier est responsable de la conversion du codage des caractères.

Pour un simple trait d’union invisible

Pour comprendre le fonctionnement de la faille, expliquons d’abord le concept d’échappement. Ce processus permet de convertir une partie des entrées utilisateur pour en retirer tout ce qui pourrait être interprété de travers. Cas classique, les symboles < et >, convertis dans leur équivalent en hexadécimal, afin de ne pas créer par inadvertance des balises web, selon l’utilisation.

Dans le cas de Best Fit, certains caractères ne sont pas échappés. Le trait d’union conditionnel (ou virtuel) est ainsi cité. Il s’agit d’un caractère invisible servant à indiquer où un mot a le droit d’être coupé pour créer un trait d’union. C’est ce type de caractère que l’on trouve parfois dans des noms de domaines pour afficher un nom paraissant légitime, mais renvoyant vers un faux site. Best Fit modifie notamment la valeur du trait d’union conditionnel (0xAD) en trait d’union classique (0x2D).

Pour le mode CGI uniquement

PHP peut fonctionner dans plusieurs modes. Seul le mode CGI est concerné par la faille, alors même qu’il a été conçu pour la sécurité, l’interprétation du code se faisant dans un processus distinct.

« Il s’avère que, dans le cadre du traitement d’Unicode, PHP applique ce que l’on appelle une correspondance « best fit », et suppose que, lorsque l’utilisateur a saisi un trait d’union virtuel, il avait en fait l’intention de saisir un véritable trait d’union, et l’interprète en tant que tel. C’est là que réside notre vulnérabilité. Si nous fournissons à un gestionnaire CGI un trait d’union virtuel (0xAD), le gestionnaire CGI ne ressentira pas le besoin de l’échapper, et le transmettra à PHP », pointent les chercheurs de WatchTowr.

Vous devinez la suite : PHP va l’interpréter comme un vrai trait d’union. Un changement simple en apparence, mais déterminant, le trait d’union servant à introduire des arguments dans les commandes.

Les chercheurs soulignent que le mécanisme est « remarquablement similaire » à une vieille faille de PHP en 2012. L’équipe de développement ne semble pas avoir pensé à Best Fit sous Windows, permettant de reprendre les codes d’exploitation d’il y a 12 ans et d’y apporter quelques modifications pour les faire fonctionner. Il s’agit d’une attaque par injection d’arguments, comme en 2012.

Une faille critique, avec quelques conditions

La faille est critique, dans le sens où une installation vulnérable peut être utilisée pour déclencher une exécution de code arbitraire à distance, sans intervention de l’utilisateur. En pratique, il faut quand même que quelques conditions soient réunies.

Par défaut, PHP n’est pas installé sur Windows. Pour qu’il le soit, il faut avoir installé un serveur, comme XAMPP, cité par les chercheurs. Il faut en outre que PHP fonctionne en mode CGI, un usage devenu minoritaire (largement remplacé par FastCGI). Mais attention, exposer le binaire PHP (php.exe ou php-cgi.exe) dans un dossier accessible au serveur web permet aussi l’exploitation de la faille. C’est malheureusement la configuration par défaut de XAMPP, qui n’est plus mis à jour depuis plus d’un an.

Les chercheurs ont par ailleurs attesté l’exploitation de la faille – tout en donnant la méthode – sur les versions chinoises (traditionnel et simplifié) et japonaise de Windows. Ils disent ne pas savoir si l’exploitation peut se faire sur d’autres variantes linguistiques. Ils ajoutent avoir été confrontés à une trop grande variation des configurations, d’autant qu’il n’est pas simple, depuis l’extérieur, de savoir dans quelle langue un système est configuré.

Toutes les personnes ayant un serveur PHP sont invitées à vérifier sa configuration et à installer la version plus récente de PHP.

Les pirates sont vite partis à l’assaut

Révélée vendredi avec de nombreuses précisions par DevCore, la faille a rapidement fait l’objet d’une recherche active de victimes. C’est ce qu’a indiqué la Shadowserver Foundation dès vendredi après-midi.

L’exploitation est simple à réaliser et les pirates peuvent tabler sur l’installation par défaut de XAMPP (qui n’est pas censé être utilisé en production, s’agissant avant tout d’un environnement de test) pour exposer les binaires PHP. La situation pour les systèmes Windows dans d’autres langues que celles testées par DevCore n’est pas claire, mais rien ne s’oppose – en théorie – à une exploitation sur tout type de configuration.

Microplastics Found in Every Human Semen Sample Tested in Study

Microplastic pollution has been found in all human semen samples tested in a study, and researchers say further research on the potential harm to reproduction is "imperative." From a report: Sperm counts in men have been falling for decades and 40% of low counts remain unexplained, although chemical pollution has been implicated by many studies. The 40 semen samples were from healthy men undergoing premarital health assessments in Jinan, China. Another recent study found microplastics in the semen of six out of 10 healthy young men in Italy, and another study in China found the pollutants in half of 25 samples. Recent studies in mice have reported that microplastics reduced sperm count and caused abnormalities and hormone disruption. Research on microplastics and human health is moving quickly and scientists appear to be finding the contaminants everywhere. The pollutants were found in all 23 human testicle samples tested in a study published in May. Microplastics have also recently been discovered in human blood, placentas and breast milk, indicating widespread contamination of people's bodies. The impact on health is as yet unknown but microplastics have been shown to cause damage to human cells in the laboratory.

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Study Finds a Quarter of Bosses Hoped Return-To-Office Would Make Employees Quit

An anonymous reader shares a report: A study claims to have proof of what some have suspected: return to office mandates are just back-channel layoffs and post-COVID work culture is making everyone miserable. HR software biz BambooHR surveyed more than 1,500 employees, a third of whom work in HR. The findings suggest the return to office movement has been a poorly-executed failure, but one particular figure stands out - a quarter of executives and a fifth of HR professionals hoped RTO mandates would result in staff leaving. While that statistic essentially admits the quiet part out loud, there was some merit to that belief. People did quit when RTO mandates were enforced at many of the largest companies, but it wasn't enough, the study reports. More than a third (37 percent) of respondents in leadership roles believed their employers had undertaken layoffs in the past 12 months as a result of too few people quitting in protest of RTO mandates, the study found. Nearly the same number thought their management wanted employees back in the office to monitor them more closely. The end result has been the growth of a different office culture, one that's even more performative, suspicious, and divisive than before the COVID pandemic, the study concludes.

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☕️ IA, iOS 18, macOS 15 : la WWDC 2024 d’Apple débute à 19h

Apple WWDC 2024

C’est donc ce soir qu’Apple présentera ses nouveautés sur la partie logicielle. Il sera question des nouvelles versions des systèmes d’exploitation pour les smartphones (iOS), les tablettes (iPadOS) et les ordinateurs (macOS). Sauf surprise de dernière minute, ce seront respectivement les versions iOS et iPadOS 18, ainsi que MacOS 15.

Apple devrait aussi se lancer pleinement dans l’intelligence artificielle, avec du retard sur ses camarades et concurrents. L’entreprise livre généralement des produits finis et bien intégrés (parfois, c’est loupé, le lancement de Plans peut en témoigner), les annonces du jour seront donc à surveiller de près.

Des rumeurs insistantes font état d’un nouveau gestionnaire de mot de passe, d’une nouvelle version « 2.0 » de Siri, etc. Dernières suppositions en date, un mode sombre pour les icônes des applications et la possibilité de passer par Face ID pour valider le lancement d’une application.

Il arrive aussi parfois que des annonces sur le matériel soient faites, notamment avec la puce M2 et un nouveau MacBook Air en 2022, ainsi que le casque de réalité mixte Vision Pro en 2023. Réponses dans quelques heures à peine.

La conférence est à suivre sur Apple TV, sur le site d’Apple ou sur YouTube.

☕️ IA, iOS 18, macOS 15 : la WWDC 2024 d’Apple débute à 19h

Apple WWDC 2024

C’est donc ce soir qu’Apple présentera ses nouveautés sur la partie logicielle. Il sera question des nouvelles versions des systèmes d’exploitation pour les smartphones (iOS), les tablettes (iPadOS) et les ordinateurs (macOS). Sauf surprise de dernière minute, ce seront respectivement les versions iOS et iPadOS 18, ainsi que MacOS 15.

Apple devrait aussi se lancer pleinement dans l’intelligence artificielle, avec du retard sur ses camarades et concurrents. L’entreprise livre généralement des produits finis et bien intégrés (parfois, c’est loupé, le lancement de Plans peut en témoigner), les annonces du jour seront donc à surveiller de près.

Des rumeurs insistantes font état d’un nouveau gestionnaire de mot de passe, d’une nouvelle version « 2.0 » de Siri, etc. Dernières suppositions en date, un mode sombre pour les icônes des applications et la possibilité de passer par Face ID pour valider le lancement d’une application.

Il arrive aussi parfois que des annonces sur le matériel soient faites, notamment avec la puce M2 et un nouveau MacBook Air en 2022, ainsi que le casque de réalité mixte Vision Pro en 2023. Réponses dans quelques heures à peine.

La conférence est à suivre sur Apple TV, sur le site d’Apple ou sur YouTube.

PowerColor met une puce IA dans ses cartes graphiques afin d'en optimiser les performances et la consommation : le EDGE AI

Lors du Computex 2024, PowerColor n'a pas uniquement annoncé qu'il allait se lancer désormais sur le marché des souris et casque gaming. La firme a également dévoilé une nouvelle technologie qui va forcément faire se dresser quelques oreilles puisqu'il est question d'intelligence artificielle : le E...

Pas de nouveau GPU AMD, Intel ou NVIDIA en 2025 ???

Aucune annonce au Computex 2024, ni chez AMD, Intel ou encore NVIDIA concernant les nouvelles cartes graphiques. Nous caressions secrètement l'espoir d'une petite annonce chez les rouges et chez les verts, mais que nenni, ouallou, peau de zob. Chez Intel, nous nous disions qu'il y avait peu de chance d'avoir des annonces sur Battlemage, d'autant plus que les bleus ont été assez discrets sur le Xe² présent dans Lunar Lake. Et Videocardz dans un recap du Computex 2024 et des différentes annonces, fait le constat que nous ne devrions pas avoir de nouvelles cartes graphiques cette année. […]

Lire la suite

Micrsoft Confirms Cheaper All-Digital Xbox Series X As It Marches Beyond Physical Games

Microsoft has announced a new lineup of Xbox consoles, including an all-digital white Xbox Series X with a 1TB SSD, priced at $450. The company is also retiring the Carbon Black Series S, replacing it with a white version featuring a 1TB SSD and a $350 price point. Additionally, a new Xbox Series X with a disc drive and 2TB of storage will launch for $600. The move comes as Microsoft continues to focus on digital gaming and subscription services like Game Pass, with reports suggesting that the PS5 is outselling Xbox Series consoles 2:1. The shift has led to minimal physical Xbox game sections in stores and some first-party titles, like Hellblade 2, not receiving physical releases. Despite rumors of a multiplatform approach, Microsoft maintains its commitment to its own gaming machines, promising a new "next-gen" console in the future, potentially utilizing generative-AI technology. Further reading: Upcoming Games Include More Xbox Sequels - and a Medieval 'Doom'.

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One-Line Patch For Intel Meteor Lake Yields Up To 72% Better Performance, +7% Geo Mean

Covered last week on Phoronix was a new patch from Intel that with tuning to the P-State CPU frequency scaling driver was showing big wins for Intel Core Ultra "Meteor Lake" performance and power efficiency. I was curious with the Intel claims posted for a couple benchmarks and thus over the weekend set out to run many Intel Meteor Lake benchmarks on this one-line kernel patch... The results are great for boosting the Linux performance of Intel Core ultra laptops with as much as 72% better performance.

Minisforum R3GAF : un autre dock OCuLink Radeon 7600M XT

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Peu de surprise du côté du Minisforum R3GAF puisqu’il s’agit littéralement de la recette employée par le Ayaneo AG01, le GPD G1 et le BoostR ou le One Netbook ONEXGPU. A savoir l’intégration dans un boitier externe d’un circuit graphique Radeon 7600M XT que l’on pourra connecter à un engin du type portable ou MiniPC via une liaison rapide. Ici un OCuLink mais parfois de l’USB4, du Thunderbolt ou un connecteur propriétaire.

Via Techtablets

Pourquoi tout le monde, comme ce Minisforum R3GAF, s’emploie a intégrer des Radeon 7600M XT ? Simplement parce que les GeForce RTX de Nvidia sont bien trop chères et  se vendent en masse. Au contraire des solutions graphiques AMD beaucoup plus boudées par les constructeurs internationaux. AMD les distribue donc plus facilement et elles se retrouvent dans ce genre de propositions.

Le Minisforum R3GAF ne propose donc rien de vraiment nouveau. Une liaison OCuLink permettra de le connecter à un engin classique équipé d’une puce graphique de base intégrée au processeur. On retrouvera alors un circuit RDNA 3 avec 12 Compute Units en version 120 watts, 8 Go de mémoire GDDR6 dédiée et une bande passante assez solide porur gérer tout ça. Le format de liaison OCuLink proposant pas moins de 64 GT/s.

La partie Dock proposera un HDMI 2.1 et deux DisplayPort 1.4 pour piloter trois affichages externes. On retrouvera également trois ports USB 3.1 Type-A et un USB 3.1 Type-C qui permettra d’alimenter un appareil en Power Delivery 65 Watts. L’idée étant de connecter un portable avec ce port en plus d’une connexion graphique propriétaire pour le recharger et retrouver des périphériques sédentaires : écrans, clavier, souris, etc.

A noter que l’alimentation de ce Minisforum R3GAF est intégrée au châssis et qu’il suffira donc de lui connecter un câble secteur tripolaire.

Pas d’infos de prix et de disponibilité mais j’ai demandé plus d’infos à la marque.

Source : TechpowerUp

Minisforum R3GAF : un autre dock OCuLink Radeon 7600M XT © MiniMachines.net. 2024.

ASUS ROG ZEPHYRUS G14 : Puissance et compacité

On vous propose de découvrir en preview dans cette vidéo le nouveau ASUS ROG Zephyrus G14 dans sa version 2024. Une machine en 14 pouces, qui ne pèse que 1.5 kg et mesure 31.1 x 22.0 x 1.59 ~ 1.63 cm, pourtant, vous allez le voir, la machine regorge de puissance. En effet, dans notre version, qui est tout de même proposée à 2699 euros, nous trouvons un processeur AMD Ryzen 9 8945HS en 8 cores et 16 threads, proposant 24 Mo de mémoire cache et des vitesses de fonctionnement allant de 4.0 à 5.2 GHz, 2 x 16 Go de LPDDR5X 6400, une GeForce RTX 4070 8 Go de GDDR6 en version 90 watts et fonctionnant à maximum à 1655 MHz et 1 To de SSD M.2 en Gen 4.0. En partenariat avec GVGMALL : Windows 10 Pro (13U+20AC) : https://biitt.ly/c8V0M Windows 11 Pro (19U+20AC) : https://biitt.ly/7ctfn […]

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Un peu de gameplay pour le jeu S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl

On prend son plus beau calendrier de chatons acheté auprès d'un service communal le mois dernier et on entoure une date : 5 septembre 2024, sortie de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl ! Connaissons-nous l'histoire ? Non. Les configurations requises ? Non plus. Mais nous avons une date, et c'est déjà pas mal ! Enfin, si, les configurations sont notées sur Steam, mais nous attendrons confirmation avant la sortie. […]

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Nokia Unveils 'Future of Voice Calls'

Nokia CEO Pekka Lundmark made the world's first phone call using "immersive audio and video" technology, which improves call quality with "three-dimensional" sound. The technology, part of the upcoming 5G Advanced standard, makes interactions more lifelike and is the biggest leap forward in voice calling since monophonic telephony. Nokia aims to license the technology, but widespread availability may take a few years.

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