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MSI Claw 8 AI+, une puissance bleue intéressante
[Bon plan] Tablette + montre connectée OnePlus à 199€
C'est un Bon plan un petit peu spécial que nous vous proposons aujourd'hui. Il sort quelque peu des produits que nous avons l'habitude de vous proposer, mais restent dans le milieu du numérique. Surtout, le prix nous semble vraiment très intéressant et nous souhaitions donc vous en parler au cas où...
MS-S1 Max : Minisforum lève le voile sur sa solution Strix Halo
Le Minisforum MS-S1 Max embarquera donc un processeur AMD Ryzen AI Max+ 395. Une solution musclée qui vise ici les créatifs, les joueurs et toute personne cherchant à travailler sur des IA locales.
Le MS-S1 Max se positionne donc sur un segment de plus en plus riche de minimachines sous puces Strix Halo. Une solution qui est combinée ici avec de nombreuses options haut de gamme. Le processeur Zen 5 est combiné avec 128 Go de mémoire vive LPDDR5-8000 soudés à la carte mère. Deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe sont embarqués. Le premier avec 4 lignes PCIe et le second une seule. Une restriction imposée par la présence d’un port PCIe x16 qui permettra d’embarquer une carte graphique secondaire pleine taille. La présence à bord du processeur Ryzen AI Max+ 395 d’un circuit Radeon très performant n’étant pas équivalent à ce que peut proposer une carte graphique indépendante de dernière génération.
Je ne reviendrai pas sur les capacités de la puce AMD Strix Halo elle-même dans trop de détails mais, très rapidement, il s’agit d’un processeur 16 cœurs Zen 5 développant 32 Threads. Associé à cette base, deux autres composants : un NPU XDNA développant 50 TOPS et surtout une solution graphique Radeon 8060S très performante. Celle-ci compte sur ses 40 cœurs RDNA 3.5 pour une performance d’affichage très élevée. Cela fait de cette solution mobile parmi les puces les plus puissantes jamais proposées sur le marché. Et des engins comme le Minisforum MS-S1 Max des objets de convoitise…
Ce Minisforum MS-S1 Max a trouvé une solution intéressante sur laquelle je m’interrogeais au début du mois. L’engin a en effet été présenté en mai comme une solution Rackable, c’est-à-dire une solution qui pouvait équiper des salles serveur. Puis, le premier septembre c’est l’image d’un engin plus classique, tout en hauteur et assez conséquent, qui a été dévoilée. Loin des solutions de type rack pensées pour des baies serveur classique. Minisforum a pensé son engin pour fonctionner de multiples manières et s’adapter autant à un environnement humain qu’au vacarme d’une salle informatique.
Une alimentation 320 watts est intégrée à l’engin.
Ainsi, on retrouve quatre modes distincts de gestion d’énergie – et de bruit – avec cet engin. Les trois premiers sont classiques. De « silencieux » à « Performant » en passant par une solution équilibrée. Ces différents réglages permettront de choisir la puissance d’alimentation du processeur et de régler son TDP de 60 à 130 W. La vitesse de rotation des ventilateurs s’ajustera en conséquence et on retrouvera ainsi un niveau de bruit allant de 32 à 48 dB.
L’idée de Minisforum est de proposer un quatrième mode de fonctionnement, baptisé « Rack », qui permet de positionner le TDP à un niveau intermédiaire constant de 100 watts sans aucune limitation de vitesse de ventilation. Ce mode sera constamment bruyant, refroidira au mieux le processeur et permettra d’assurer une exploitation régulière. Il sera le plus approprié à l’intérieur d’une salle serveur dédiée par exemple.
A l’intérieur de l’engin un réseau de caloduc assurera une bonne répartition de la chaleur vers les ailettes arrière du boitier. Le processeur tout comme les autres composants profiteront de cette solution pour drainer la chaleur dégagée.
Un double ventilateur entrainera l’air frais aspiré en façade vers la zone arrière, traversant au passage les ailettes réchauffées par le système. Du classique toujours efficace pour une solution qui s’utilisera debout ou à plat sur un bureau. Ce dispositif traversant explique également pourquoi l’engin peut s’envisager dans un système de rack où les engins seront disposés côte à côte. Autre point allant dans ce sens, un brochage spécifique permettant de chainer les appareils entre eux afin de les allumer en série sans avoir a presser plusieurs boutons. Le châssis en aluminium s’ouvre sur le côté pour permettre un accès facilité aux composants. On pourra changer le stockage ou installer une solution graphique aisément.
La connectique est celle d’un MiniPC standard avec tout ce qu’il faut pour une utilisation de bureau. En façade, on retrouve un bouton d’alimentation, deux microphones avec atténuation active de bruit ambiant, un USB 3.2 Type-A, deux USB4 V2 proposant un débit de 80 Gbps, du DisplayPort 2.0 et du Power Delivery 15 W. Un jack audio combo 3.5 mm est également disponible.
Sur la partie arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, deux ports USB 2.0 Type-A, deux USB4 en 40 Gbps, un DisplayPort 2.0 et une alimentation 15 W, deux USB 3.2 Type-A, deux ports Ethernet 10 Gigabit sous circuit Realtek RTL8127. Un port Antivol type Kensington Lock est aussi visible ainsi que l’entrée d’alimentation tripolaire directe de l’engin.
On ne connait pas encore le prix exact de l’engin. La date de commercialisation devrait débuter le 26 septembre. Si vous voulez éventuellement en savoir plus, la marque a publié une vidéo fleuve de près de deux heures de « live » sur Youtube où un membre de l’équipe de la marque répond à des questions.
MS-S1 Max : Minisforum lève le voile sur sa solution Strix Halo © MiniMachines.net. 2025
L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux
They didn't broke the line

Le registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique, AfriNIC, vient d’élire son nouveau bureau. Une première étape pour assainir la structure placée sous administration judiciaire en septembre 2023 et qui ne délivre plus d’adresses IP depuis. Mais la route est encore longue.
Les élections au bureau de l’AfriNIC qui ont finalement eu lieu en fin de semaine dernière semblent s’être bien passées. Le registre régional de l’internet pour le continent africain a validé l’élection de huit personnes pour siéger dans ce bureau, ce qui va lui permettre de se réunir, chose qui ne s’était pas produite depuis 2022. La volonté de Cloud Innovation, un broker d’adresses IP très fortement lié à une société établie à Hong Kong, d’amener le registre à la liquidation a échoué. De nombreux dossiers sont encore en cours pour que le registre soit réellement en ordre de marche.
7 membres élus soutenus par une organisation intergouvernementale africaine
L’AfriNIC a diffusé en début de semaine la liste des huit nouveaux membres de son bureau. Ainsi, le registre (desservant l’Afrique mais aussi la zone de l’océan Indien) se donne un peu d’air alors qu’il avait dû annuler ses élections fin juin et qu’il est affaibli par une guerre judiciaire menée par des brokers d’IP depuis plusieurs années jusqu’à paralyser l’organisation.
Dans le détail, sept des huit membres élus étaient officiellement soutenus par Smart Africa, une organisation intergouvernementale africaine créée en 2013 pour améliorer l’adoption des technologies numériques à travers le continent et regroupant 40 pays. Ainsi, les gouvernements africains ont réussi à se mettre d’accord pour contrer les attaques de Cloud Innovation contre l’AfriNIC.
Ces élections ont eu lieu car la justice mauricienne, pays où se situe le siège social de l’AfriNIC, a nommé un administrateur judiciaire en 2024 après les nombreuses plaintes déposées par Cloud Innovation. Cet administrateur a été chargé d’organiser de nouvelles élections pour le bureau de l’AfriNIC.
Après l’annulation des élections en juin, due à des suspicions de fraude liées au broker, celui-ci a tout fait pour donner le coup de grâce au registre jusqu’à demander à la justice mauricienne la liquidation de l’AfriNIC. C’est cette dernière action qui a fait sortir l’Icann de sa position de non-intervention dans les affaires d’un registre régional, réfutant toute volonté de sa part d’aller dans le même sens que Cloud Innovation, au contraire.
L’autorité de régulation d’Internet responsable de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP au niveau mondial affirme vouloir laisser le plus possible d’indépendance aux registres régionaux. Mais elle s’est sentie obligée de réagir alors que l’existence même de l’AfriNIC était remise en question et que son nom était utilisé pour appuyer cette remise en cause.
Pas sorti de l’auberge
L’élection de ces huit personnes permet au bureau de se réunir, chose qui n’avait pas eu lieu depuis 2022. Mais ce n’est que le début d’un possible nouveau départ pour l’AfriNIC. En effet, celle-ci doit maintenant nommer un nouveau CEO, la place étant vacante depuis le départ d’ Eddy Kayihura en 2022, suite à une décision judiciaire et une campagne violente de dénigrement.
L’AfriNIC doit aussi remettre en place une équipe de salariés. Si un petit noyau est resté en place, une partie des personnes travaillant pour le registre est partie, ayant peur notamment que des responsabilités judiciaires retombent sur elles. Le nouveau bureau doit aussi voir avec la justice mauricienne si elle considère que les conditions actuelles permettent le dégel des comptes bancaires qu’elle avait ordonné. Après tout ça, l’AfriNIC pourra espérer se remettre au travail pour gérer au quotidien l’allocation des adresses IP en Afrique qui est bloquée depuis septembre 2023.
Cette marche vers l’avant peut néanmoins être bloquée par un éventuel recours contre l’élection de la part de Cloud Innovation cette semaine.
Comme nous l’expliquions dans notre précédent article, la guerre des IPv4 en Afrique menée par Cloud Innovation menace la gestion mondiale d’Internet. Si les autres registres régionaux d’Internet semblent avoir une communauté plus solidement structurée qui les protègent mieux, ils ne sont pas à l’abri d’attaques de brokers. Certains d’entre eux ont une réelle volonté de transformer le système et de remplacer les registres régionaux en des places de marché qui leur permettraient de vendre les millions d’adresses IP qui leur ont été allouées gratuitement.
L’AfriNIC se relance avec un nouveau bureau mais les obstacles restent nombreux
They didn't broke the line

Le registre régional d’adresses IP desservant l’Afrique, AfriNIC, vient d’élire son nouveau bureau. Une première étape pour assainir la structure placée sous administration judiciaire en septembre 2023 et qui ne délivre plus d’adresses IP depuis. Mais la route est encore longue.
Les élections au bureau de l’AfriNIC qui ont finalement eu lieu en fin de semaine dernière semblent s’être bien passées. Le registre régional de l’internet pour le continent africain a validé l’élection de huit personnes pour siéger dans ce bureau, ce qui va lui permettre de se réunir, chose qui ne s’était pas produite depuis 2022. La volonté de Cloud Innovation, un broker d’adresses IP très fortement lié à une société établie à Hong Kong, d’amener le registre à la liquidation a échoué. De nombreux dossiers sont encore en cours pour que le registre soit réellement en ordre de marche.
7 membres élus soutenus par une organisation intergouvernementale africaine
L’AfriNIC a diffusé en début de semaine la liste des huit nouveaux membres de son bureau. Ainsi, le registre (desservant l’Afrique mais aussi la zone de l’océan Indien) se donne un peu d’air alors qu’il avait dû annuler ses élections fin juin et qu’il est affaibli par une guerre judiciaire menée par des brokers d’IP depuis plusieurs années jusqu’à paralyser l’organisation.
Dans le détail, sept des huit membres élus étaient officiellement soutenus par Smart Africa, une organisation intergouvernementale africaine créée en 2013 pour améliorer l’adoption des technologies numériques à travers le continent et regroupant 40 pays. Ainsi, les gouvernements africains ont réussi à se mettre d’accord pour contrer les attaques de Cloud Innovation contre l’AfriNIC.
Ces élections ont eu lieu car la justice mauricienne, pays où se situe le siège social de l’AfriNIC, a nommé un administrateur judiciaire en 2024 après les nombreuses plaintes déposées par Cloud Innovation. Cet administrateur a été chargé d’organiser de nouvelles élections pour le bureau de l’AfriNIC.
Après l’annulation des élections en juin, due à des suspicions de fraude liées au broker, celui-ci a tout fait pour donner le coup de grâce au registre jusqu’à demander à la justice mauricienne la liquidation de l’AfriNIC. C’est cette dernière action qui a fait sortir l’Icann de sa position de non-intervention dans les affaires d’un registre régional, réfutant toute volonté de sa part d’aller dans le même sens que Cloud Innovation, au contraire.
L’autorité de régulation d’Internet responsable de l’attribution des noms de domaines et des adresses IP au niveau mondial affirme vouloir laisser le plus possible d’indépendance aux registres régionaux. Mais elle s’est sentie obligée de réagir alors que l’existence même de l’AfriNIC était remise en question et que son nom était utilisé pour appuyer cette remise en cause.
Pas sorti de l’auberge
L’élection de ces huit personnes permet au bureau de se réunir, chose qui n’avait pas eu lieu depuis 2022. Mais ce n’est que le début d’un possible nouveau départ pour l’AfriNIC. En effet, celle-ci doit maintenant nommer un nouveau CEO, la place étant vacante depuis le départ d’ Eddy Kayihura en 2022, suite à une décision judiciaire et une campagne violente de dénigrement.
L’AfriNIC doit aussi remettre en place une équipe de salariés. Si un petit noyau est resté en place, une partie des personnes travaillant pour le registre est partie, ayant peur notamment que des responsabilités judiciaires retombent sur elles. Le nouveau bureau doit aussi voir avec la justice mauricienne si elle considère que les conditions actuelles permettent le dégel des comptes bancaires qu’elle avait ordonné. Après tout ça, l’AfriNIC pourra espérer se remettre au travail pour gérer au quotidien l’allocation des adresses IP en Afrique qui est bloquée depuis septembre 2023.
Cette marche vers l’avant peut néanmoins être bloquée par un éventuel recours contre l’élection de la part de Cloud Innovation cette semaine.
Comme nous l’expliquions dans notre précédent article, la guerre des IPv4 en Afrique menée par Cloud Innovation menace la gestion mondiale d’Internet. Si les autres registres régionaux d’Internet semblent avoir une communauté plus solidement structurée qui les protègent mieux, ils ne sont pas à l’abri d’attaques de brokers. Certains d’entre eux ont une réelle volonté de transformer le système et de remplacer les registres régionaux en des places de marché qui leur permettraient de vendre les millions d’adresses IP qui leur ont été allouées gratuitement.
Test Razer BlackShark V3 Pro : Encore meilleur qu’avant ?
Test Razer BlackShark V3 Pro : Encore meilleur qu'avant ?

Retour du son Razer à la Ferme avec un casque, le BlackShark V3 Pro. Un modèle qui représente le haut de gamme avec une orientation gaming assumée et qui s'affiche à 269 U+20AC environ. Confortable, efficace, et... Il y a d'autres adjectifs qui lui vont bien, on vous laisse les découvrir ici : Razer BlackShark V3 Pro ou sur la source. […]
Lire la suite☕️ Ciblés par une série d’attaques DDoS, Glitz Paris et Indigo Publications portent plainte
Propriété du groupe Indigo Publications, qui édite aussi La Lettre, Africa Intelligence et Intelligence Online, le média spécialisé dans le luxe Glitz Paris a été victime de cinq attaques par déni de service (DDoS), dont l’effet a été de rendre le média quasiment indisponible sur la semaine de la rentrée.
Ces opérations ont fait partie d’une vague plus large de 16 attaques contre le groupe de publications, qui sont montées en ampleur au fil de l’été. Par effet domino, les trois autres médias ont aussi pâti de millions de requêtes envoyées par un acteur malveillant pour rendre l’infrastructure numérique du groupe inaccessible.
Directeur général d’Indigo Publications, Quentin Botbol a saisi le procureur de la République et déposé plainte contre X.

Dans une newsletter envoyée le 4 septembre à ses 2 000 abonnés, l’équipe de Glitz Paris indique qu’une « série d’enquêtes publiées récemment semble être l’élément déclencheur ».
Indigo Publications ne donne pas le nom de la personne qu’il suspecte, mais une corrélation semble apparaître entre la date des attaques et celle de la publication de plusieurs articles sur un jeune homme d’affaires français. Avant les attaques, explique le rédacteur en chef de Glitz Paris au Monde, cette personne avait « fait savoir sans détour son déplaisir de figurer dans nos colonnes ».
Contacté par Indigo Publications, l’homme a nié avoir joué un rôle dans ces attaques, qui ont cessé depuis cet échange et le dépôt de plainte.
Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs
CO2 génératif

Les réseaux électriques peinent à suivre la demande en énergie des data centers, poussant leurs opérateurs à se tourner vers des générateurs quelquefois plus polluants.
Un nombre croissant de pays peinent à suivre la demande énergétique des centres de données. Au Mexique, où Microsoft, Google, Amazon Web Services et divers autres fournisseurs ont investi plus de 7 milliards de dollars depuis 2020, le projet de se constituer en hub des centres de données vient se heurter à la réalité du réseau électrique.
Car la demande en énergie que tire l’explosion de l’IA et du cloud, en particulier lorsqu’elle se traduit par la construction de centres « hyperscalers » – de véritables usines de données – a un coût.
Essoré par la soif d’énergie de ces bâtiments, le Mexique pourrait avoir à gérer un déficit de 48 000 megawatt-heures d’ici 2030, détaille Rest of World, soit plus de la moitié de ce qu’il produisait en 2023. En août, le gouvernement local a annoncé un investissement de 8 milliards de dollars pour améliorer son infrastructure d’ici 2030. Comme le Mexique, le Nigeria et l’Irlande (dont un cinquième de l’électricité produite est déjà captée par l’industrie numérique) peinent à suivre le rythme.
60 % d’électricité issue des énergies fossiles
Dans le monde, près de 60 % de l’électricité utilisée par les centres de données vient déjà des énergies fossiles, note l’Agence internationale de l’énergie (IEA).
Si la part des énergies renouvelables allouée à ces activités augmente, elle est loin d’égaler l’explosion de la demande en énergie de l’industrie numérique, sur laquelle l’IEA alerte depuis plusieurs mois. L’institution projette néanmoins une évolution dans les pratiques, avec une part croissante des énergies renouvelables dans le mix global.

Fin 2024, Gartner envisageait de son côté des pénuries d’énergie dans 40 % des centres de données d’ici 2027.
Outre ces entités, divers patrons d’entreprises spécialisées se sont eux-mêmes exprimés sur le sujet, à commencer par Sam Altman (OpenAI), qui affirmait avant l’été qu’à terme, une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre serait allouée au seul domaine de l’IA.
Des générateurs pour pallier les manques
En attendant l’adaptation des réseaux, un nombre croissant de sociétés recourent à leurs propres solutions, qui sont parfois plus polluantes que celles disponibles publiquement. Cela s’est vu aux États-Unis, avec l’installation de 36 générateurs pour alimenter le supercalculateur Colossus de xAI, qui permet au modèle Grok de tourner. Sur place, des accusations attaquent la société d’Elon Musk à la fois pour cet usage effectué sans autorisation complète, mais aussi pour ses effets en matière de santé publique.
Au Mexique, où Microsoft a construit un centre de données près de la ville de Colón, l’entreprise a obtenu l’autorisation d’utiliser sept générateurs pour alimenter l’établissement de manière temporaire, dans la mesure où le réseau ne serait pas prêt à l’alimenter avant 2027.
Le problème, relève la chercheuse Marina Otero Verzie auprès de Rest of World, est que « dans certains cas, les sociétés présentent ces générateurs à combustibles fossiles comme des solutions temporaires », mais qu’avec le temps, ces dernières « finissent par devenir la norme ». Un scénario d’autant plus probable à Colón que, d’après des documents obtenus par le média, les générateurs auraient fourni 70 % de l’énergie nécessaire 12 heures par jour entre février et juillet 2025, pour une production de CO2 équivalente à celle d’environ 54 000 foyers moyens (la ville voisine compte 67 000 habitants).
☕️ Spotify permet enfin aux comptes gratuits de lire des titres spécifiques
Si les comptes Premium peuvent faire ce qu’ils veulent dans leur consommation de musique, les comptes gratuits sont fortement limités. Au-delà de la publicité récurrente, il n’est ainsi pas possible de lire spécifiquement un titre, ou dans l’ordre un album ou une liste.
Ce comportement vient de changer. Dans un communiqué publié lundi soir, Spotify annonce trois nouveautés, dont la principale est Pick & Play : on peut chercher un morceau et lancer sa lecture. De même, on peut lancer le titre que l’on souhaite dans un album ou une liste. Ces possibilités en ouvrent une autre : on peut désormais partager un titre avec les comptes gratuits pour qu’ils puissent le lire directement. Cette fonction simple n’avait jamais été disponible jusqu’à présent, étant réservée aux abonnés payants.

Spotify ne lève cependant pas toutes les barrières, afin que les comptes gratuits et Premium ne soient pas séparés uniquement par la présence de publicités. Si vous ouvrez un album ou une liste, le titre choisi basculera automatiquement vers un autre morceau aléatoire une fois fini.
On peut se demander pourquoi Spotify se décide maintenant à lever ces blocages pour les comptes gratuits. L’entreprise suédoise en avait peut-être assez de voir les utilisateurs partir vers YouTube quand ils voulaient écouter une musique spécifique, car quitte à avoir une publicité, le service de Google permet effectivement de lancer n’importe quel contenu.
Ces fonctions en accompagnent également une autre lancée récemment : le mode Lossless pour les comptes Premium (disponible en France dans les semaines à venir). Spotify a peut-être décidé de lancer en peu de temps plusieurs fonctions qui lui étaient réclamées depuis longtemps, pour redorer un blason abimé par la problématique des musiques générées par IA.
☕️ Ciblés par une série d’attaques DDoS, Glitz Paris et Indigo Publications portent plainte
Propriété du groupe Indigo Publications, qui édite aussi La Lettre, Africa Intelligence et Intelligence Online, le média spécialisé dans le luxe Glitz Paris a été victime de cinq attaques par déni de service (DDoS), dont l’effet a été de rendre le média quasiment indisponible sur la semaine de la rentrée.
Ces opérations ont fait partie d’une vague plus large de 16 attaques contre le groupe de publications, qui sont montées en ampleur au fil de l’été. Par effet domino, les trois autres médias ont aussi pâti de millions de requêtes envoyées par un acteur malveillant pour rendre l’infrastructure numérique du groupe inaccessible.
Directeur général d’Indigo Publications, Quentin Botbol a saisi le procureur de la République et déposé plainte contre X.

Dans une newsletter envoyée le 4 septembre à ses 2 000 abonnés, l’équipe de Glitz Paris indique qu’une « série d’enquêtes publiées récemment semble être l’élément déclencheur ».
Indigo Publications ne donne pas le nom de la personne qu’il suspecte, mais une corrélation semble apparaître entre la date des attaques et celle de la publication de plusieurs articles sur un jeune homme d’affaires français. Avant les attaques, explique le rédacteur en chef de Glitz Paris au Monde, cette personne avait « fait savoir sans détour son déplaisir de figurer dans nos colonnes ».
Contacté par Indigo Publications, l’homme a nié avoir joué un rôle dans ces attaques, qui ont cessé depuis cet échange et le dépôt de plainte.
Data center : les pays peinent à fournir de l’énergie, la tech déploie ses générateurs
CO2 génératif

Les réseaux électriques peinent à suivre la demande en énergie des data centers, poussant leurs opérateurs à se tourner vers des générateurs quelquefois plus polluants.
Un nombre croissant de pays peinent à suivre la demande énergétique des centres de données. Au Mexique, où Microsoft, Google, Amazon Web Services et divers autres fournisseurs ont investi plus de 7 milliards de dollars depuis 2020, le projet de se constituer en hub des centres de données vient se heurter à la réalité du réseau électrique.
Car la demande en énergie que tire l’explosion de l’IA et du cloud, en particulier lorsqu’elle se traduit par la construction de centres « hyperscalers » – de véritables usines de données – a un coût.
Essoré par la soif d’énergie de ces bâtiments, le Mexique pourrait avoir à gérer un déficit de 48 000 megawatt-heures d’ici 2030, détaille Rest of World, soit plus de la moitié de ce qu’il produisait en 2023. En août, le gouvernement local a annoncé un investissement de 8 milliards de dollars pour améliorer son infrastructure d’ici 2030. Comme le Mexique, le Nigeria et l’Irlande (dont un cinquième de l’électricité produite est déjà captée par l’industrie numérique) peinent à suivre le rythme.
60 % d’électricité issue des énergies fossiles
Dans le monde, près de 60 % de l’électricité utilisée par les centres de données vient déjà des énergies fossiles, note l’Agence internationale de l’énergie (IEA).
Si la part des énergies renouvelables allouée à ces activités augmente, elle est loin d’égaler l’explosion de la demande en énergie de l’industrie numérique, sur laquelle l’IEA alerte depuis plusieurs mois. L’institution projette néanmoins une évolution dans les pratiques, avec une part croissante des énergies renouvelables dans le mix global.

Fin 2024, Gartner envisageait de son côté des pénuries d’énergie dans 40 % des centres de données d’ici 2027.
Outre ces entités, divers patrons d’entreprises spécialisées se sont eux-mêmes exprimés sur le sujet, à commencer par Sam Altman (OpenAI), qui affirmait avant l’été qu’à terme, une « fraction significative » de l’énergie produite sur Terre serait allouée au seul domaine de l’IA.
Des générateurs pour pallier les manques
En attendant l’adaptation des réseaux, un nombre croissant de sociétés recourent à leurs propres solutions, qui sont parfois plus polluantes que celles disponibles publiquement. Cela s’est vu aux États-Unis, avec l’installation de 36 générateurs pour alimenter le supercalculateur Colossus de xAI, qui permet au modèle Grok de tourner. Sur place, des accusations attaquent la société d’Elon Musk à la fois pour cet usage effectué sans autorisation complète, mais aussi pour ses effets en matière de santé publique.
Au Mexique, où Microsoft a construit un centre de données près de la ville de Colón, l’entreprise a obtenu l’autorisation d’utiliser sept générateurs pour alimenter l’établissement de manière temporaire, dans la mesure où le réseau ne serait pas prêt à l’alimenter avant 2027.
Le problème, relève la chercheuse Marina Otero Verzie auprès de Rest of World, est que « dans certains cas, les sociétés présentent ces générateurs à combustibles fossiles comme des solutions temporaires », mais qu’avec le temps, ces dernières « finissent par devenir la norme ». Un scénario d’autant plus probable à Colón que, d’après des documents obtenus par le média, les générateurs auraient fourni 70 % de l’énergie nécessaire 12 heures par jour entre février et juillet 2025, pour une production de CO2 équivalente à celle d’environ 54 000 foyers moyens (la ville voisine compte 67 000 habitants).
☕️ Spotify permet enfin aux comptes gratuits de lire des titres spécifiques
Si les comptes Premium peuvent faire ce qu’ils veulent dans leur consommation de musique, les comptes gratuits sont fortement limités. Au-delà de la publicité récurrente, il n’est ainsi pas possible de lire spécifiquement un titre, ou dans l’ordre un album ou une liste.
Ce comportement vient de changer. Dans un communiqué publié lundi soir, Spotify annonce trois nouveautés, dont la principale est Pick & Play : on peut chercher un morceau et lancer sa lecture. De même, on peut lancer le titre que l’on souhaite dans un album ou une liste. Ces possibilités en ouvrent une autre : on peut désormais partager un titre avec les comptes gratuits pour qu’ils puissent le lire directement. Cette fonction simple n’avait jamais été disponible jusqu’à présent, étant réservée aux abonnés payants.

Spotify ne lève cependant pas toutes les barrières, afin que les comptes gratuits et Premium ne soient pas séparés uniquement par la présence de publicités. Si vous ouvrez un album ou une liste, le titre choisi basculera automatiquement vers un autre morceau aléatoire une fois fini.
On peut se demander pourquoi Spotify se décide maintenant à lever ces blocages pour les comptes gratuits. L’entreprise suédoise en avait peut-être assez de voir les utilisateurs partir vers YouTube quand ils voulaient écouter une musique spécifique, car quitte à avoir une publicité, le service de Google permet effectivement de lancer n’importe quel contenu.
Ces fonctions en accompagnent également une autre lancée récemment : le mode Lossless pour les comptes Premium (disponible en France dans les semaines à venir). Spotify a peut-être décidé de lancer en peu de temps plusieurs fonctions qui lui étaient réclamées depuis longtemps, pour redorer un blason abimé par la problématique des musiques générées par IA.
Linux 6.18 To Add Detection For FreeBSD's Bhyve Hypervisor
ASUS nous annonce encore du TN en 2025, mais c'est pour atteindre les 610 Hz

Parmi les choses qui sont indispensables chez les constructeurs d'écran, c'est la nécessité de proposer des dalles toujours plus rapides. Si bien que parfois nous nous retrouvons à parler d'une technologie qui nous semblait disparue, la rendant ainsi beaucoup moins obsolète. ASUS n'échappe pas à cette règle en nous proposant le XG248QSG Ace, un écran de 24 pouces de type Super TN capable de monter jusqu'à 610 Hz sur une définition FHD (1920 x 1080). Et pour être sûr de viser le marché de l'e-Sport, cette dalle propose un temps de réponse de 0,1 ms au plus rapide pour un temps de réponse de 0,7 ms selon la mesure de gris à gris (GtG). Elle se voit certifiée AMD Freesync et NVIDIA G-Sync Compatible tout en proposant la technologie d'antiflou sur le mouvement ELMB 2. […]
Lire la suiteCartes graphiques NVIDIA RTX 5000 et AMD RX 9000 : msrp versus VRAIS PRIX semaine 38-2025 ???

On vous propose ce jour de faire un nouveau petit point sur les prix des cartes graphiques de toute dernière génération, à savoir les RTX 5000 de NVIDIA et les RX 9000 d'AMD. Comme toujours, nos prix proviennent de boutiques françaises, mais vraiment françaises, et pas de boutiques étrangères, ou de boutiques étrangères qui officient en France où de market place. Notons que le MSRP est le MSRP pour la France et que ces derniers ont changé pour certaines cartes graphiques NVIDIA RTX 5000. Notons que nous n'avions pas fait le point depuis un mois. On commence avec les références des rouges et avec le rappel du MSRP : - Radeon RX 9060 XT 16 Go, MSRP de 369 euros, tarif en boutique de 369.90 euros, - 20 euros par rapport à la semaine 34. - Radeon RX 9070, MSRP de 629 euros, tarif en boutique de 639.90 euros, + 10 euros par rapport à la semaine 34 - Radeon RX 9070 XT, MSRP de 689 euros, tarif en boutique de 659.90 euros, - 30 euros par rapport à la semaine 34 […]
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Un peu de concurrence dans le monde un peu plus fermé des très grosses alimentations principalement orientées "workstation", mais que personne ne vous empêchera de vous en offrir une pour votre gros PC de jeu. C'est un segment que FSP dessert, par exemple, avec sa série Cannon Pro, dont une version...
Permanent Standard Time Could Cut Strokes, Obesity Among Americans
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