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Flight Simulator 2024 : faites vous partie des même pas 1 % de joueurs ayant la configuration idéale ?

On se rapproche tranquillement du lancement de Microsoft Flight Simulator 2024, prévu pour rappel le 19 novembre 2024. En fin de semaine dernière, les configurations recommandées sont sorties pour le jeu, l'occasion comme depuis des décennies de se faire un petit peu mal à l'amour propre pour beauco...

Linux Preparing Support For The RISC-V Framework Laptop 13

Back in June it was teased that Framework Computer in collaboration with DeepComputing would be releasing a RISC-V motherboard for the Framework Laptop 13. That RISC-V laptop motherboard has yet to be officially released but Linux kernel patches were posted today for enabling the DeviceTree support so Linux can boot on this upcoming board...

Servo Browser Engine Restores Firefox Devtools Support

The Servo open-source browser layout engine has supported making use of the Firefox Devtools code for the provided web developer tools such as the HTML web page inspector and browser console. But that support had fallen into disrepair. Fortunately, thanks to a useful Outreachy project, the code has been updated and now working nicely with the newer Devtools code...

Pas de Arrow Lake-S Refresh à venir chez les bleus

Prochainement, très prochainement, Intel lancera ses nouveaux processeurs Arrow Lake-S à destination de nos PC de bureau. Des processeurs en Intel 20A qui exploitent encore une architecture hybride qui mêle Core P et Core E, mais l'Hyperthreading disparait sur cette génération. L'annonce, comme on le disait, est proche et on devrait compter 12 références dans la gamme desktop. Ainsi, nous devrions retrouver trois modèles en version K 125 watts, deux KF en 125 watts, quatre modèles non K en 65 watts, un modèle en version F en 65 watts et 2 modèles en version T en 35 watts. […]

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MSI MEG Vision X AI : un futur PC en Arrow Lake et RTX 5000

Toujours chez MSI, nous avions le MEG Vision X AI, un PC haut de gamme, qui intègre un grand écran sur sa face avant. Un PC qui exploite une carte mère Micro-ATX Project Zéro, un watercooling en 360 mm, une alimentation MEG de la marque, trois ventilateurs additionnels, du stockage en NVMe, une bonne dose de RGB, mais aussi une bonne dose d'IA. En effet, cette machine que nous avions déjà observée au dernier Computex, s'offrira les services des nouveaux processeurs Intel Arrow Lake-S avec NPU, mais pas uniquement. En effet, nous aurons aussi des cartes graphiques NVIDIA, en RTX 4090 dans un premier temps et en RTX 5000 à partir de janvier 2025. […]

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Topton L20 360° Yoga : un hybride 11″ sous Intel N100

Le Topton L20 est en théorie un engin très intéressant pour qui cherche une solution mobile peu chère. Sa taille est correcte, son poids se situe sous le kilo, sa batterie est un peu faiblarde, son équipement un peu daté et son processeur est bon mais, et c’est un gros mais, son design est absolument affreux. 

Qui, mais qui peut encore avoir envie de glisser un pavé tactile rond sur un portable en 2024 ? Cela n’a aucun sens et le Topton L20 se retrouve ici affublé d’une de ces hérésies qui ne m’a jamais séduit même sur les ultraportables les plus haut de gamme du marché japonais. Mais, pour le principe, faisons mine de ne rien voir. Comme si cette monstruosité était absente du profil proposé.

Donc, le Topton L20 360° Yoga NoScope, est un engin hybride. Une charnière souple permet de positionner son écran IPS de 11 pouces en 1920 x 1200 pixels tactile au dos de son clavier pour une utilisation en format tablette. Compatible avec un stylet actif proposé en option, l’ultraportable se combine avec un processeur Intel N100 qu’on aimerait voir plus souvent employé dans des machines ultraportables.

Avec 6 Watts de TDP, le N100 est une puce particulièrement adaptée à cette famille de minimachines. Conçu pour elles, ce processeur a largement été boudé par les constructeurs qui l’ont largement repris pour les MiniPC où elle a fait ses preuves. Le N100 est capable de tout faire correctement. Ce n’est pas un monstre de puissance et il ne sera pas adapté à des usages professionnels ou trop lourds mais pour le quotidien d’un engin ultraportable, c’est une excellente puce. 

Ici déployé avec de la DDR4-3200 sur un seul slot monocanal capable d’évoluer de 8 Go vers 16 ou 32 Go de mémoire vive. Combiné avec un SSD M.2 2242 non détaillé – et donc probablement en SATA 3.0 – accessible via une trappe et proposé dans des capacités de 256 Go à 2 To.

Le reste de la machine est assez classique avec une connectique plutôt basique comprenant deux USB 3.0 Type-A, un MiniHDMI, un USB Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un jack d’alimentation. Le module sans fil est également daté avec une solution Wi-Fi5 et Bluetooth 4.0. Une webcam 2 Mégapixels est intégrée ainsi que des enceintes stéréo.

Pour le reste on retrouve un clavier QWERTY retrocélairé qui occupe bien l’espace disponible avec une solution chiclet classique et, en dessous, cet immonde pavé tactile ovale qui n’optimise absolument pas l’espace disponible et baisse l’ergonomie d’usage de l’engin. Avec 940 grammes sur la balance, l’engin embarque une batterie 3200 mAh 7.7 volts mais n’indique pas d’autonomie. Il mesure 2 cm d’épaisseur et son châssis semble réalisé en aluminium annonce 25.7 cm de large pour 17.6 cm de profondeur.

Dans sa configuration de base, cet engin est vendu sur AliExpress à 267.69€ en version 8/256 Go. Ne l’achetez pas, c’est un conseil. Franchement je vous présente ce modèle parce que Alexandre me contacte en me demandant ce que j’en pense… Et j’en pense que ce n’est pas une bonne idée. Loin de là.

Si je vous en parle c’est pour vous montrer qu’il y aurait largement les moyens de construire des ultraportables sous Intel N100 et autre Alder Lake N d’Intel, à peu de frais et très capables si plus de fabricants voulaient s’en donner la peine. Ici Topton embarque la puce N100 dans un châssis assez connu et le propose à un tarif au raz des pâquerettes. Ce n’est à mon avis pas un bon investissement parce que ce genre machine ne dure pas, leurs finitions sont pas terribles et beaucoup de postes font appel à des composants de troisième zone : tactile, pavé tactile, clavier, Wi-Fi, connectique et autres. Cela joue quelques fois à des broutilles d’un point de vue financier mais cela permet à ce type de marque de faire de l’argent rapide à partir du moment où elles n’ont pas a assumer pleinement leur SAV. Je n’en dis pas plus, vous avez compris la méthode.

Ce que j’aimerais vraiment c’est qu’une marque plus sérieuse se penche sur le berceau du N100 et l’intègre dans un portable 10/11 pouces plus sérieux, améliore l’équipement et nous propose le tout à 449/499€ chez nous. C’est plus cher, mais cela offre de quoi assumer une marge conséquente et faire du produit un engin autonome, mobile et efficace. Encore une fois, les clients potentiels de ce type de machine ont déjà un PC portable et un PC fixe. Si ils cherchent une solution ultracompacte c’est pour, comme son nom l’indique, sa compacité. Et, non, ils n’achèteront pas pour cela un ultraportable a 1500€ qui ferait doublon avec leur materiel existant. Regardez un poil en arrière et souvenez vous du succès des Netbooks et des machines hybrides comme le Transformer Book T100. La recette est la même.

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
Topton L20 360° Yoga : un hybride 11″ sous Intel N100 © MiniMachines.net. 2024.

☕️ La gendarmerie aurait mis « plus d’un an » à craquer le cryptophone Ghost

L’enquête ayant mené au démantèlement du cryptophone australien Ghost avait débuté en 2021. Des enquêteurs suédois avaient découvert, dans le cadre d’une enquête sur un réseau criminel, que les suspects utilisaient cette messagerie chiffrée, raconte GendInfo, le site d’information de la gendarmerie.

Le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCYBERGEND) avait alors « rapidement » été sollicité, « à la fois parce que l’un des serveurs de cette application est localisé en France, mais aussi et surtout parce que la gendarmerie nationale est identifiée comme un pôle d’excellence dans ce domaine, depuis le démantèlement d’Encrochat en 2020 », souligne Gendinfo.

#BellesAffaires 🌏 Coup d'arrêt pour l'application criminelle téléphonique #Ghost !
En analysant l'un de ces appareils, les experts du @ComCyberMI et du @CyberGEND sont parvenus à pirater le réseau, permettant ainsi aux enquêteurs de lire en direct les messages échangés par les… pic.twitter.com/b3H5DqBZFb

— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) September 19, 2024

À l’époque, la gendarmerie avait en effet réussi à intercepter, analyser et décrypter plus d’une centaine de millions de messages chiffrés, grâce à trois « dispositifs techniques ». Deux étaient couverts par le secret défense, probablement développés par le service spécialisé de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ce qui avait alors permis des centaines d’arrestations, et la saisie de millions d’euros et de milliers de tonnes de drogues.

Pour parvenir à craquer Ghost, les experts cyber du Centre national d’expertise numérique (CNENUM) du COMCYBER-MI – plus précisément son laboratoire de rétro-conception situé à Pontoise, composé de militaires dont les profils vont du technicien au docteur en informatique – ont mené « un travail similaire à celui réalisé sur Encrochat », « très technique » et qui a duré « plus d’un an ».

Collaborant avec d’autres laboratoires européens, dans le cadre du projet Overclock de décryptage des données chiffrées, « cette unité très spécialisée va analyser la structure de l’application, exploiter les vulnérabilités identifiées, et tester des dispositifs de captation et d’interception », précise GendInfo :

« Cette très belle opération a été le fruit d’une coopération internationale, avec notamment la constitution d’une Équipe commune d’enquête (ECE) entre la gendarmerie et le Federal bureau of investigation (FBI) américain, note le colonel Michel. Ce n’est que la seconde fois que cela se produit, et cela prouve bien la reconnaissance de la compétence et de l’efficacité de la gendarmerie et du COMCYBER-MI aux yeux de tous les acteurs mondiaux. »

☕️ Le prix de YouTube Premium s’envole dans certains pays

Mauvaise nouvelle pour les personnes abonnées à YouTube Premium dans certains pays. Google y procède actuellement à un ajustement des tarifs et certaines augmentations sont très significatives.

C’est le cas notamment pour la Belgique, l’Irlande, l’Italie et les Pays-Bas, puisque l’offre classique passe de 11,99 à 13,99 euros, et surtout le forfait familial de 17,99 à 25,99 euros par mois. Évolutions similaires en Suisse, avec un forfait classique à 17,90 CHF (contre 15,90) et une formule familiale à 33,90 CHF (contre 23,90).

Le forfait familial est celui qui reçoit les plus importantes augmentations, avec souvent dans les 50 % supplémentaires. Au Danemark, le forfait passe ainsi de 177 à 259 DKK. En Suède, il passe de 179 à 279 SEK. En République tchèque, le tarif s’envole de 269 à 389 CZK.

Comme on peut le voir sur Reddit, de nombreuses personnes reçoivent actuellement un email les avertissant du changement. Plusieurs déclarent se désabonner en conséquence.

Clara Chappaz, de la French Tech au secrétariat d’État à l’IA et au numérique

Clara Chappaz, de la French Tech au secrétariat d’État à l’IA et au numérique

Directrice de la mission French Tech depuis trois ans, Clara Chappaz a été nommée samedi secrétaire d’État à l’Intelligence artificielle et au Numérique. Traditionnellement sous tutelle de Bercy, son portefeuille est désormais rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Sept mois après la nomination de Marina Ferrari, c’est désormais Clara Chappaz qui portera les enjeux liés au numérique au sein du gouvernement Barnier, avec la responsabilité d’un portefeuille remanié à deux égards. D’abord, son périmètre, qui couvre désormais « l’Intelligence artificielle et le Numérique ». Ensuite, son ministère de tutelle : alors que le numérique était traditionnellement rattaché à l’Économie, Clara Chappaz se voit placée sous la houlette de Patrick Hetzel, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

« Après 3 années à diriger La French Tech au sein du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, je suis ravie de poursuivre mon engagement au service de l’action publique sur ces sujets majeurs que sont le numérique et l’intelligence artificielle », s’est réjouie l’intéressée dimanche sur LinkedIn, dans un post dont les commentaires, nombreux, soulignent à quel point Clara Chappaz est bien identifiée dans l’écosystème des startups et de l’entreprenariat.  

Un profil « startup nation »

À 35 ans, Clara Chappaz dirigeait en effet depuis trois ans la « mission French Tech », un établissement de 25 agents, rattaché à la Direction Générale des Entreprises et chargé d’animer l’ensemble du réseau French Tech en France et à l’international. Fille de l’entrepreneur à succès Pierre Chappaz (Kelkoo, Teads), elle a précédemment passé trois ans au sein du comité de direction de Vestiaire Collective, une plateforme en ligne dédiée à la mode de seconde main, auréolée du statut de licorne (valorisation supérieure à un milliard d’euros) en 2021.

À la différence de ses prédécesseurs, Clara Chappaz est nouvelle en politique, même si son poste à la French Tech dépendait de Bercy. Elle affiche dans le même temps un profil très « startup nation », qui rappelle plus Mounir Mahjoubi et Cédric O que Marina Ferrari ou Jean-Noël Barrot, alors même que son portefeuille change de ministère de tutelle. C’est d’ailleurs Cédric O qui l’avait choisie en 2021 pour diriger la Mission French Tech.

Quelle sera la portée de ce transfert ? Il faudra attendre les décrets fixant les attributions précises des membres du gouvernement Barnier, mais la démarche interroge, tout comme l’adjonction du terme Intelligence artificielle au maroquin du Numérique. « C’est curieux, comme si l’on pouvait penser un outil d’intelligence artificielle extrinsèque au numérique. Cet intitulé ne rend pas compte de l’importance du continuum cloud, data, IA, que toute politique publique sérieuse en la matière se doit d’embrasser », remarque Henri d’Agrain, délégué général du Cigref.

IA : un impact environnemental conséquent mais toujours difficile à mesurer

IA : un impact environnemental conséquent mais toujours difficile à mesurer

Trois chercheuses de la plateforme d’hébergement de projets d’IA Hugging Face, Sasha Luccioni, Bruna Trevelin et Margaret Mitchell ont rassemblé les connaissances disponibles actuellement à propos de l’impact de l’IA sur l’environnement. Elles constatent encore trop peu de transparence sur les besoins énergétiques de chaque application d’IA, elles parcourent l’ensemble des connaissances actuellement disponibles.

La question de la consommation d’énergie de l’IA, et donc de son impact sur l’environnement, n’est généralement pas le premier problème sur lequel les entreprises d’IA sont les plus prolixes. Elles parlent plus volontiers des éventuels « risques existentiels » que leurs outils pourraient, un jour, provoquer.

Des estimations à revoir

Et quand elles en parlent, elles sous-estiment leurs émissions : d’après une étude du Guardian, « de 2020 à 2022, les émissions réelles des centres de données internes ou appartenant aux entreprises Google, Microsoft, Meta et Apple sont probablement environ 662 % – ou 7,62 fois – plus élevées que ce qui est officiellement déclaré ».

Le journal britannique explique que ces entreprises « comptent de façon créative » leurs émissions de CO2 notamment en comptabilisant les « certificats d’énergie renouvelable » (Renewable energy certificates, REC) qu’elles achètent. Elles font donc des estimations « basées sur le marché ». Mais, le Guardian explique qu’en faisant des estimations des émissions basées sur le lieu où sont réellement les centres de données, les chiffres explosent.

Le journal s’appuie notamment sur l’avis de Jay Dietrich, du consortium d’entreprise Uptime Institute qui travaille sur l’efficacité des centres de traitement de données. Selon lui, les estimations « basées sur la localisation donnent une image précise des émissions associées à l’énergie réellement consommée pour faire fonctionner le centre de données. Et Uptime estime qu’il s’agit de la bonne mesure ».

Si ces entreprises ne livrent pas les données les plus utiles pour mesurer les émissions de CO2 liées à leurs centres de données en général, elles donnent encore moins d’information quand il s’agit de parler spécifiquement de la consommation de l’IA.

Pour cela, il faut plutôt compter sur d’autres acteurs qui essayent d’évaluer tout ça. En l’occurrence des chercheuses de la startup franco-américaine Hugging Face. Début septembre, Sasha Luccioni, Bruna Trevelin et Margaret Mitchell ont publié sur le blog de l’entreprise un long récapitulatif de ce qu’on sait sur les conséquences environnementales de l’IA et des politiques actuellement mises en place à travers le monde à ce propos.

Elles expliquent qu’ « il peut être difficile de comprendre l’ampleur de l’impact de l’IA sur l’environnement étant donné la séparation entre l’endroit où vous interagissez avec un système d’IA et la manière dont cette interaction s’est faite – la plupart des modèles d’IA fonctionnent dans des centres de données qui sont physiquement situés loin de leurs utilisateurs, qui n’interagissent qu’avec leurs résultats ».

Mais, elles affirment que « la réalité est que les capacités impressionnantes de l’IA ont un coût substantiel en termes de ressources naturelles, y compris l’énergie, l’eau et les minéraux, et des quantités non négligeables d’émissions de gaz à effet de serre ».

Une consommation importante signalée dès 2020

Elles rappellent que, dès 2020, la chercheuse du laboratoire Facebook AI Research Emma Strubell et deux de ses collègues de l’Université du Massachusetts Amherst montraient que l’entrainement d’un grand modèle de langage de 213 millions de paramètres était responsable de 284 tonnes de CO2.

Sasha Luccioni travaille depuis pas mal de temps sur le sujet et est citée, cette année, pour cette raison parmi les 100 personnalités importantes de l’IA par le magazine américain Time. Elle a notamment évalué les émissions de CO2 du grand modèle de langage BLOOM. Celui-ci est, depuis l’exposition des modèles de langage dans le grand public, l’un des seuls à respecter les critères de l’open science, ce qui permet d’avoir beaucoup d’informations et de travailler sereinement sur sa consommation.

Les plus consommateurs : les images et la génération de contenus

Avec ses collègues, elle a montré que ce modèle de 176 milliards de paramètres, déployé sur le cloud de Google et ayant reçu 230 768 requêtes pendant 18 jours, a consommé 40,32 kWh par jour et, « compte tenu du mix énergétique utilisé par l’instance informatique », émettait environ 19 kg de CO2eq par jour, expliquent-elles dans leur billet de blog. D’après les trois chercheuses, on peut considérer que ce chiffre reflète ce que consommait un modèle d’IA déployé à la pointe des connaissances en 2023.

Une autre étude, publiée en 2024 encore par Sasha Luccioni et ses collègues, montrent que les modèles de langage consomment plus quand ils sont utilisés sur des images ou quand on leur demande de générer des nouveaux contenus (plutôt que, par exemple, résumer un texte).

Une requête ChatGPT de 6 à 10 fois supérieure à celle d’une recherche traditionnelle

Si on connait quelques bases sur la consommation de l’IA génératives grâce à ces études, les chercheuses de Hugging Face insistent : « il existe actuellement peu de transparence sur les demandes énergétiques des applications spécifiques de l’IA, bien que, selon une estimation récente, la quantité d’énergie utilisée pour une requête ChatGPT soit de 6 à 10 fois supérieure à celle d’une recherche traditionnelle sur le web (0,3 Wh contre 2,9 Wh) », en citant une analyse (PDF) du cabinet Goldman Sachs.

Un besoin de consensus sur la définition de l’IA et de transparence

Elles expliquent que pour avoir une vue d’ensemble de l’impact environnemental de l’IA, « nous avons besoin à la fois d’un consensus sur ce qu’il faut considérer comme faisant partie de l' »IA », et de beaucoup plus de transparence et d’informations de la part des entreprises impliquées dans la création de l’IA ».

Elles rappellent d’ailleurs que l’IA n’est pas uniquement le machine learning, mais désigne aussi les systèmes experts. Le flou qui constitue sa définition en entraine un autre dans la définition de sa consommation. « L’élément central de ce défi est le fait que l’IA est souvent une partie, et non la totalité, d’un système donné – par exemple, les appareils intelligents, les véhicules autonomes, les systèmes de recommandation, la recherche sur le web, etc », expliquent-elles.

Elles rappellent aussi qu’on ne possède que peu ou pas d’informations sur les émissions intrinsèques de la fabrication de matériel informatique, la consommation de carbone de l’infrastructure utilisée par l’IA elle-même, les effets de rebond et conséquences involontaires, les émissions qui sont émises par d’autres technologies qui se développent grâce à l’IA et enfin les atteintes à l’écosystème.

L’Europe première régulatrice, le projet de loi états-unien arrive

Dans le trio d’analystes de Hugging Face, la juriste Bruna Trevelin a plutôt dû collaborer à la dernière partie, celle sur l’analyse des régulations mises en place à travers le monde.

Le fait que cette analyse commence par l’Europe n’est pas anodin. Elles soulignent l’existence du « Green deal » qui fixe des objectifs juridiquement contraignants pour la neutralité carbone d’ici 2050. « Les systèmes d’IA utilisés dans la gestion de l’énergie, les réseaux intelligents et la surveillance de l’environnement devront être conformes à cette loi », expliquent-elles. Elles comptent aussi sur la directive européenne relative à l’efficacité énergétique pour quantifier et réguler la consommation d’eau.

Elles rappellent que l’AI Act impose « que les fournisseurs de modèles d’IA à usage général (IAG) doivent spécifiquement partager la consommation d’énergie connue ou estimée de leurs modèles ».

Il prévoit aussi « que les systèmes d’IA à haut risque rendent compte des performances en matière de ressources, telles que la consommation d’énergie et d' »autres ressources » au cours du cycle de vie des systèmes d’IA, qui pourraient inclure l’eau et les minéraux en fonction du niveau de détail des normes qui guideront le respect de cette obligation de rendre compte ».

De l’autre côté de l’Atlantique, « le décret sur le développement et l’utilisation sûrs, sécurisés et dignes de confiance de l’intelligence artificielle publié par la Maison Blanche en octobre 2023, bien que très complet à d’autres égards, n’aborde pas directement les impacts environnementaux des modèles d’IA, bien qu’il mentionne le développement d’applications de l’IA positives pour le climat » déplorent-elles.

Mais, si les États-Unis sont en retard par rapport à l’UE sur le sujet, l’Artificial Intelligence Environmental Impacts Act est actuellement en cours d’examen. Il serait « la première pierre d’une législation qui traite de ce sujet ». Joe Biden a récemment essayé de reprendre la main sur le sujet en demandant aux différentes agences fédérales d’accélérer l’évaluation des projets d’énergie « propre ».

Les trois chercheuses de Hugging Face citent aussi les initiatives de l’Espagne, du Canada et la feuille de route intelligence artificielle et transition écologique de la France.

☕️ Qualcomm aurait approché Intel pour un rachat

Qualcomm aurait approché Intel pour un rachat

Selon le Wall Street Journal, Qualcomm aurait approché Intel en vue d’un rachat. Il existerait une grande incertitude autour de l’opération, le Journal précisant qu’aucun détail financier n’a filtré. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une telle opération fait l’objet de rumeurs. Au début du mois, Reuters rapportait ainsi que Qualcomm était intéressée par une partie des activités d’Intel, celles liées à la conception de puces.

Que la rumeur soit fondée ou non, elle est représentative d’une période troublée pour Intel. La société, grande spécialiste des puces x86, peine à maintenir ses marges et ses parts de marché entre un AMD qui s’est largement développé sous la houlette de Lisa Su et un marché Arm en pleine expansion, dopé par l’IA.

Il faut dire que l’année 2024 a été riche en mauvaises nouvelles pour Intel. Plus tôt dans l’année, la firme avait ainsi annoncé un plan d’économies. Il doit notamment aboutir au licenciement de 15 % de son personnel d’ici la fin de l’année.

Plus récemment, la société a annoncé que ses activités de fonderie (Intel Foundry) allaient être transférées à une entité indépendante et que deux projets de construction d’usines étaient suspendus. Intel pourrait également se séparer d’Altera, un spécialiste de puces PGA qu’elle avait racheté en 2015.

Qualcomm, pendant ce temps, ne connait pas vraiment la crise. Le géant américain, dont les puces alimentent une grande partie des smartphones Android, n’oublie pas l’IA et améliore graduellement ses NPU. Parallèlement, la société propose ses Snapdragon X dans les PC Copilot+, avec des performances globalement convaincantes.

Un tel rachat serait-il envisageable ? Rien d’impossible, même si cette opération serait examinée de très près par les autorités compétentes. Le rachat d’un géant par un autre accoucherait d’un puissant mastodonte, doté d’une force de frappe en x86 comme en Arm, et assez bien positionné en IA.

Parallèlement, Bloomberg rapporte qu’Apollo Global Management, spécialisée dans la gestion d’actifs, aurait aussi approché Intel. Le but serait tout autre : un investissement de 5 milliards de dollars, sous forme d’une prise de participation. L’examen de la proposition n’en serait qu’au stade préliminaire. Ce ne serait pas la première fois qu’Apollo investit dans Intel, puisqu’elle va prendre une participation de 49 % dans une coentreprise qui doit aboutir à une nouvelle usine en Irlande.

☕️ Google crée un fonds de 120 millions de dollars pour l’IA dans l’éducation

Google crée un fonds de 120 millions de dollars pour l’IA dans l’éducation

Samedi 21 septembre, au Sommet de l’avenir de l’ONU, le CEO de Google, Sundar Pichai, a annoncé la création par son entreprise d’un fonds de financement lié à l’IA dans l’éducation et la formation à hauteur de 120 millions de dollars. Ce fonds, appelé Global AI Opportunity Fund, est censé aider les pays émergents à se saisir des « opportunités » que leur offre l’IA.

Selon Pichai, cette technologie permettrait à ces pays d’accéder à une information et des connaissances mondiales dans leur propre langue, d’accélérer les découvertes scientifiques, d’ « aider les personnes qui se trouvent sur le chemin d’une catastrophe liée au climat » et enfin de contribuer au progrès économique.

Il ajoute que ces formations se feront dans la langue locale et en partenariat avec des associations et organisations non gouvernementales.

Bien que Sundar Pichai ait évoqué aussi certains risques de l’IA comme les « problèmes d’exactitude », les biais et les deep fakes, il n’a fait qu’euphémiser les conséquences possibles de cette technologie sur le monde du travail. Comme le remarque TechCrunch, il n’a pas évoqué l’impact de l’IA sur le climat.

☕️ La gendarmerie aurait mis « plus d’un an » à craquer le cryptophone Ghost

L’enquête ayant mené au démantèlement du cryptophone australien Ghost avait débuté en 2021. Des enquêteurs suédois avaient découvert, dans le cadre d’une enquête sur un réseau criminel, que les suspects utilisaient cette messagerie chiffrée, raconte GendInfo, le site d’information de la gendarmerie.

Le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCYBERGEND) avait alors « rapidement » été sollicité, « à la fois parce que l’un des serveurs de cette application est localisé en France, mais aussi et surtout parce que la gendarmerie nationale est identifiée comme un pôle d’excellence dans ce domaine, depuis le démantèlement d’Encrochat en 2020 », souligne Gendinfo.

#BellesAffaires 🌏 Coup d'arrêt pour l'application criminelle téléphonique #Ghost !
En analysant l'un de ces appareils, les experts du @ComCyberMI et du @CyberGEND sont parvenus à pirater le réseau, permettant ainsi aux enquêteurs de lire en direct les messages échangés par les… pic.twitter.com/b3H5DqBZFb

— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) September 19, 2024

À l’époque, la gendarmerie avait en effet réussi à intercepter, analyser et décrypter plus d’une centaine de millions de messages chiffrés, grâce à trois « dispositifs techniques ». Deux étaient couverts par le secret défense, probablement développés par le service spécialisé de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ce qui avait alors permis des centaines d’arrestations, et la saisie de millions d’euros et de milliers de tonnes de drogues.

Pour parvenir à craquer Ghost, les experts cyber du Centre national d’expertise numérique (CNENUM) du COMCYBER-MI – plus précisément son laboratoire de rétro-conception situé à Pontoise, composé de militaires dont les profils vont du technicien au docteur en informatique – ont mené « un travail similaire à celui réalisé sur Encrochat », « très technique » et qui a duré « plus d’un an ».

Collaborant avec d’autres laboratoires européens, dans le cadre du projet Overclock de décryptage des données chiffrées, « cette unité très spécialisée va analyser la structure de l’application, exploiter les vulnérabilités identifiées, et tester des dispositifs de captation et d’interception », précise GendInfo :

« Cette très belle opération a été le fruit d’une coopération internationale, avec notamment la constitution d’une Équipe commune d’enquête (ECE) entre la gendarmerie et le Federal bureau of investigation (FBI) américain, note le colonel Michel. Ce n’est que la seconde fois que cela se produit, et cela prouve bien la reconnaissance de la compétence et de l’efficacité de la gendarmerie et du COMCYBER-MI aux yeux de tous les acteurs mondiaux. »

☕️ Le prix de YouTube Premium s’envole dans certains pays

Mauvaise nouvelle pour les personnes abonnées à YouTube Premium dans certains pays. Google y procède actuellement à un ajustement des tarifs et certaines augmentations sont très significatives.

C’est le cas notamment pour la Belgique, l’Irlande, l’Italie et les Pays-Bas, puisque l’offre classique passe de 11,99 à 13,99 euros, et surtout le forfait familial de 17,99 à 25,99 euros par mois. Évolutions similaires en Suisse, avec un forfait classique à 17,90 CHF (contre 15,90) et une formule familiale à 33,90 CHF (contre 23,90).

Le forfait familial est celui qui reçoit les plus importantes augmentations, avec souvent dans les 50 % supplémentaires. Au Danemark, le forfait passe ainsi de 177 à 259 DKK. En Suède, il passe de 179 à 279 SEK. En République tchèque, le tarif s’envole de 269 à 389 CZK.

Comme on peut le voir sur Reddit, de nombreuses personnes reçoivent actuellement un email les avertissant du changement. Plusieurs déclarent se désabonner en conséquence.

Clara Chappaz, de la French Tech au secrétariat d’État à l’IA et au numérique

Clara Chappaz, de la French Tech au secrétariat d’État à l’IA et au numérique

Directrice de la mission French Tech depuis trois ans, Clara Chappaz a été nommée samedi secrétaire d’État à l’Intelligence artificielle et au Numérique. Traditionnellement sous tutelle de Bercy, son portefeuille est désormais rattaché au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Sept mois après la nomination de Marina Ferrari, c’est désormais Clara Chappaz qui portera les enjeux liés au numérique au sein du gouvernement Barnier, avec la responsabilité d’un portefeuille remanié à deux égards. D’abord, son périmètre, qui couvre désormais « l’Intelligence artificielle et le Numérique ». Ensuite, son ministère de tutelle : alors que le numérique était traditionnellement rattaché à l’Économie, Clara Chappaz se voit placée sous la houlette de Patrick Hetzel, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

« Après 3 années à diriger La French Tech au sein du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, je suis ravie de poursuivre mon engagement au service de l’action publique sur ces sujets majeurs que sont le numérique et l’intelligence artificielle », s’est réjouie l’intéressée dimanche sur LinkedIn, dans un post dont les commentaires, nombreux, soulignent à quel point Clara Chappaz est bien identifiée dans l’écosystème des startups et de l’entreprenariat.  

Un profil « startup nation »

À 35 ans, Clara Chappaz dirigeait en effet depuis trois ans la « mission French Tech », un établissement de 25 agents, rattaché à la Direction Générale des Entreprises et chargé d’animer l’ensemble du réseau French Tech en France et à l’international. Fille de l’entrepreneur à succès Pierre Chappaz (Kelkoo, Teads), elle a précédemment passé trois ans au sein du comité de direction de Vestiaire Collective, une plateforme en ligne dédiée à la mode de seconde main, auréolée du statut de licorne (valorisation supérieure à un milliard d’euros) en 2021.

À la différence de ses prédécesseurs, Clara Chappaz est nouvelle en politique, même si son poste à la French Tech dépendait de Bercy. Elle affiche dans le même temps un profil très « startup nation », qui rappelle plus Mounir Mahjoubi et Cédric O que Marina Ferrari ou Jean-Noël Barrot, alors même que son portefeuille change de ministère de tutelle. C’est d’ailleurs Cédric O qui l’avait choisie en 2021 pour diriger la Mission French Tech.

Quelle sera la portée de ce transfert ? Il faudra attendre les décrets fixant les attributions précises des membres du gouvernement Barnier, mais la démarche interroge, tout comme l’adjonction du terme Intelligence artificielle au maroquin du Numérique. « C’est curieux, comme si l’on pouvait penser un outil d’intelligence artificielle extrinsèque au numérique. Cet intitulé ne rend pas compte de l’importance du continuum cloud, data, IA, que toute politique publique sérieuse en la matière se doit d’embrasser », remarque Henri d’Agrain, délégué général du Cigref.

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