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70 % des requêtes ChatGPT (Free, Plus, Pro) n’ont rien à voir avec le travail

ChatGPT lifestyle
70 % des requêtes ChatGPT (Free, Plus, Pro) n’ont rien à voir avec le travail

OpenAI a mis en ligne une première étude sur les utilisateurs et utilisatrices de son chatbot. Celle-ci met notamment en avant que les abonnements personnels (Free, Plus et Pro) sont surtout utilisés pour des tâches non professionnelles et notamment pour ce que l’entreprise appelle des « conseils pratiques » incluant la formation et les tutoriels.

OpenAI a sorti cette semaine une étude sur les utilisateurs et utilisatrices de ChatGPT. L’article [PDF] a été mis en ligne sur la plateforme de preprint du Bureau étasunien de la recherche en économie.

Il analyse les usages du chatbot d’OpenAI en se concentrant sur les données des abonnements Free, Plus et Pro entre mai 2024 et juin 2025 (excluant donc les abonnés à Teams, Enterprise, Education). Selon les chercheurs d’OpenAI, la part non liée au travail est passée, pendant cette période, de 53 % à 73 %.

« Alors que la plupart des analyses économiques de l’IA se sont concentrées sur son impact sur la productivité dans le travail rémunéré, l’impact sur les activités en dehors du travail (production domestique) est d’une ampleur similaire, voire supérieure », concluent les chercheurs. Et ils affirment que « la diminution de la part des messages liés au travail est principalement due à une évolution des habitudes d’utilisation au sein de chaque cohorte d’utilisateurs plutôt qu’à un changement dans la composition des nouveaux utilisateurs de ChatGPT ».

Une étude maison qui a ses limites

Une des limites de leur étude semble d’avoir justement exclu les abonnements Teams, Enterprise, Education. Cette exclusion rend difficile l’interprétation des chiffres donnés plus haut. Ainsi, on peut se demander si les utilisateurs ont transféré leurs activités professionnelles vers des comptes liés à des abonnements Business chez OpenAI, par exemple. Ils peuvent avoir aussi basculé cette activité vers des offres des entreprises d’IA concurrentes, hypothèse non évoquée par les chercheurs.

On peut aussi questionner leur affirmation, formulée dans la conclusion, sur les gains en matière de bien-être : « le fait que l’utilisation à des fins non professionnelles augmente plus rapidement suggère que les gains en matière de bien-être liés à l’utilisation de l’IA générative pourraient être considérables ». Si les chercheurs d’OpenAI parlent des gains financiers pour les entreprises d’IA générative, on peut facilement les suivre. Mais on peut se demander, si l’utilisation de ce genre de chatbot apporte un réel gain pour le bien-être des utilisateurs. Ainsi, des chercheurs ont déjà alerté sur les réponses inappropriées des chatbots à propos des informations sur la santé mentale.

Relevons qu’OpenAI a aussi exclu toutes les données concernant des utilisateurs s’étant déclarés par eux-mêmes âgés de moins de 18 ans. Ainsi, aucune information sur les utilisations de ChatGPT par les mineurs ne peut ressortir de cette étude.

Plus généralement, l’analyse de cette étude par des chercheurs indépendants sera difficile, voire impossible : il est peu probable que l’entreprise partage les données brutes concernant ses utilisateurs avec des personnes extérieures.

Les « conseils pratiques », première utilisation du chatbot

Elle nous apporte pourtant quelques informations sur l’usage du chatbot d’OpenAI. Ainsi, au cours de cette année étudiée, le chatbot est (en proportion des usages) moins utilisé pour « écrire » du texte à la place de l’utilisateur. Cette part, comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, passe de 36 % courant juillet 2024 à 24 % en juillet 2025.

La première activité des utilisateurs de ChatGPT devient la demande de conseils pratiques (Practical guidance, en anglais). Stable depuis un an (aux alentours de 29 % pendant l’année écoulée), cette catégorie rassemble tout ce qui est tutoriel, conseils de type « how-to », santé, fitness, beauté, etc.

C’est, de fait, la « recherche d’information » qui devient de plus en plus importante dans les chiffres d’OpenAI. Passant de 18 % à plus de 24 % en un an, cette activité semble celle qui grimpe le plus depuis juillet 2024. À noter qu’OpenAI rassemble dans cette catégorie aussi bien la recherche d’informations spécifiques que des produits disponibles à l’achat ou des informations sur la cuisine et les recettes. Le champ est vaste.

Dans les activités plus annexes, on peut remarquer que la demande d’aide technique baisse progressivement de 12 % à 5 %. Les chercheurs émettent ici l’hypothèse d’une augmentation très rapide de l’utilisation des LLM via les API (en dehors de ChatGPT donc) chez les développeurs.

La création d’images et leur analyse ont connu un pic en avril 2025 quand l’entreprise a fait valoir que son chatbot avait de meilleures capacités, mais l’engouement est vite retombé.

Enfin, les chercheurs d’OpenAI mettent en avant le fait que « seuls 2,4 % de tous les messages ChatGPT traitent des relations et de la réflexion personnelle (1,9 %) ou des jeux et des jeux de rôle (0,4 %) ». Ils semblent ainsi minimiser les problèmes récemment mis en avant dans la presse sur des relations qui pourraient devenir toxiques, allant jusqu’au suicide.

Les utilisateurs de ChatGPT abandonnent petit à petit l’idée de lui faire faire quelque chose

Les chercheurs d’OpenAI ont aussi analysé les utilisations de ChatGPT en les séparant en trois autres catégories : « asking », « doing » et « expressing ».

«Asking » rassemble tous les prompts cherchant des informations sur un sujet, « doing » ceux où l’utilisateur demande à ChatGPT d’effectuer une tâche, et « expressing » rassemble le reste. En juillet 2024, les utilisateurs de ChatGPT demandaient autant au chatbot de faire quelque chose que de leur donner des informations sur un sujet. Un an après, on peut observer que les utilisateurs du Chatbot abandonnent petit à petit l’idée de lui faire faire quelque chose :

Les chercheurs ajoutent, après avoir analysé les noms des utilisateurs dans leurs conversations, que l’écart entre les genres des utilisateurs de ChatGPT s’est résorbé. D’environ 80 % d’utilisateurs masculins peu après sa sortie, le chatbot aurait maintenant une utilisation quasiment paritaire entre hommes et femmes.

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70 % des requêtes ChatGPT (Free, Plus, Pro) n’ont rien à voir avec le travail

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70 % des requêtes ChatGPT (Free, Plus, Pro) n’ont rien à voir avec le travail

OpenAI a mis en ligne une première étude sur les utilisateurs et utilisatrices de son chatbot. Celle-ci met notamment en avant que les abonnements personnels (Free, Plus et Pro) sont surtout utilisés pour des tâches non professionnelles et notamment pour ce que l’entreprise appelle des « conseils pratiques » incluant la formation et les tutoriels.

OpenAI a sorti cette semaine une étude sur les utilisateurs et utilisatrices de ChatGPT. L’article [PDF] a été mis en ligne sur la plateforme de preprint du Bureau étasunien de la recherche en économie.

Il analyse les usages du chatbot d’OpenAI en se concentrant sur les données des abonnements Free, Plus et Pro entre mai 2024 et juin 2025 (excluant donc les abonnés à Teams, Enterprise, Education). Selon les chercheurs d’OpenAI, la part non liée au travail est passée, pendant cette période, de 53 % à 73 %.

« Alors que la plupart des analyses économiques de l’IA se sont concentrées sur son impact sur la productivité dans le travail rémunéré, l’impact sur les activités en dehors du travail (production domestique) est d’une ampleur similaire, voire supérieure », concluent les chercheurs. Et ils affirment que « la diminution de la part des messages liés au travail est principalement due à une évolution des habitudes d’utilisation au sein de chaque cohorte d’utilisateurs plutôt qu’à un changement dans la composition des nouveaux utilisateurs de ChatGPT ».

Une étude maison qui a ses limites

Une des limites de leur étude semble d’avoir justement exclu les abonnements Teams, Enterprise, Education. Cette exclusion rend difficile l’interprétation des chiffres donnés plus haut. Ainsi, on peut se demander si les utilisateurs ont transféré leurs activités professionnelles vers des comptes liés à des abonnements Business chez OpenAI, par exemple. Ils peuvent avoir aussi basculé cette activité vers des offres des entreprises d’IA concurrentes, hypothèse non évoquée par les chercheurs.

On peut aussi questionner leur affirmation, formulée dans la conclusion, sur les gains en matière de bien-être : « le fait que l’utilisation à des fins non professionnelles augmente plus rapidement suggère que les gains en matière de bien-être liés à l’utilisation de l’IA générative pourraient être considérables ». Si les chercheurs d’OpenAI parlent des gains financiers pour les entreprises d’IA générative, on peut facilement les suivre. Mais on peut se demander, si l’utilisation de ce genre de chatbot apporte un réel gain pour le bien-être des utilisateurs. Ainsi, des chercheurs ont déjà alerté sur les réponses inappropriées des chatbots à propos des informations sur la santé mentale.

Relevons qu’OpenAI a aussi exclu toutes les données concernant des utilisateurs s’étant déclarés par eux-mêmes âgés de moins de 18 ans. Ainsi, aucune information sur les utilisations de ChatGPT par les mineurs ne peut ressortir de cette étude.

Plus généralement, l’analyse de cette étude par des chercheurs indépendants sera difficile, voire impossible : il est peu probable que l’entreprise partage les données brutes concernant ses utilisateurs avec des personnes extérieures.

Les « conseils pratiques », première utilisation du chatbot

Elle nous apporte pourtant quelques informations sur l’usage du chatbot d’OpenAI. Ainsi, au cours de cette année étudiée, le chatbot est (en proportion des usages) moins utilisé pour « écrire » du texte à la place de l’utilisateur. Cette part, comme on peut le voir dans le graphique ci-dessous, passe de 36 % courant juillet 2024 à 24 % en juillet 2025.

La première activité des utilisateurs de ChatGPT devient la demande de conseils pratiques (Practical guidance, en anglais). Stable depuis un an (aux alentours de 29 % pendant l’année écoulée), cette catégorie rassemble tout ce qui est tutoriel, conseils de type « how-to », santé, fitness, beauté, etc.

C’est, de fait, la « recherche d’information » qui devient de plus en plus importante dans les chiffres d’OpenAI. Passant de 18 % à plus de 24 % en un an, cette activité semble celle qui grimpe le plus depuis juillet 2024. À noter qu’OpenAI rassemble dans cette catégorie aussi bien la recherche d’informations spécifiques que des produits disponibles à l’achat ou des informations sur la cuisine et les recettes. Le champ est vaste.

Dans les activités plus annexes, on peut remarquer que la demande d’aide technique baisse progressivement de 12 % à 5 %. Les chercheurs émettent ici l’hypothèse d’une augmentation très rapide de l’utilisation des LLM via les API (en dehors de ChatGPT donc) chez les développeurs.

La création d’images et leur analyse ont connu un pic en avril 2025 quand l’entreprise a fait valoir que son chatbot avait de meilleures capacités, mais l’engouement est vite retombé.

Enfin, les chercheurs d’OpenAI mettent en avant le fait que « seuls 2,4 % de tous les messages ChatGPT traitent des relations et de la réflexion personnelle (1,9 %) ou des jeux et des jeux de rôle (0,4 %) ». Ils semblent ainsi minimiser les problèmes récemment mis en avant dans la presse sur des relations qui pourraient devenir toxiques, allant jusqu’au suicide.

Les utilisateurs de ChatGPT abandonnent petit à petit l’idée de lui faire faire quelque chose

Les chercheurs d’OpenAI ont aussi analysé les utilisations de ChatGPT en les séparant en trois autres catégories : « asking », « doing » et « expressing ».

«Asking » rassemble tous les prompts cherchant des informations sur un sujet, « doing » ceux où l’utilisateur demande à ChatGPT d’effectuer une tâche, et « expressing » rassemble le reste. En juillet 2024, les utilisateurs de ChatGPT demandaient autant au chatbot de faire quelque chose que de leur donner des informations sur un sujet. Un an après, on peut observer que les utilisateurs du Chatbot abandonnent petit à petit l’idée de lui faire faire quelque chose :

Les chercheurs ajoutent, après avoir analysé les noms des utilisateurs dans leurs conversations, que l’écart entre les genres des utilisateurs de ChatGPT s’est résorbé. D’environ 80 % d’utilisateurs masculins peu après sa sortie, le chatbot aurait maintenant une utilisation quasiment paritaire entre hommes et femmes.

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La Chine ne veut plus de la RTX 6000D, après avoir déjà tourné le dos au H20 de NVIDIA ?

Le bras de fer entre les États-Unis et la Chine se poursuit et la toute dernière étape date d'aujourd'hui, le 17 septembre 2025. Le résultat : une action NVIDIA en baisse quasi immédiate de 2,35 % à la bourse de New York..."Oh, mais que se passe-t-il ?"          "Mais que se passe-t-il ?"          "...

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Business Insider Reportedly Tells Journalists They Can Use AI To Draft Stories

An anonymous reader shares a report: Business Insider has told journalists they can use AI to create first drafts of stories and suggested it won't notify readers that AI was used, according to Status, a newsletter covering the media industry. The policy makes the outlet one of the first to formally allow such extensive use of the technology. The AI guidelines were reportedly circulated in an internal memo from editor-in-chief Jamie Heller on Thursday. The policy authorized journalists to deploy AI "like any other tool" for tasks like research and image editing, Status reported.

Read more of this story at Slashdot.

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Uperfect Delta : 2 doubles écrans 15.6 et 18.5″ en promo

L’idée des Uperfect Delta est de proposer un ensemble de deux écrans attachés par une charnière centrale. Des écrans que l’on va stocker et déployer de la même manière qu’un ordinateur portable.

L’idée est clairement ici de proposer une ergonomie adaptée à certains usages en plus de l’écran de base de votre portable. Ou de fournir un affichage complet à un MiniPC tout en gardant la possibilité de le ranger quand on n’en a plus besoin.

Le modèle Uperfect Delta Max affiche ainsi deux écrans de 18.5″ de type IPS. Chacun proposant un affichage FullHD en 100 Hz. Les dalles peuvent être disposées l’une par-dessus l’autre pour une solution confortable portée par une petite béquille intégrée. Les écrans proposent également une fixation de type VESA 75×75 pour les fixer à un bras ou un pied afin de les disposer dans une solution fixe. L’ensemble mesure 42.5 cm de large pour 25.2 cm de profondeur et 2.04 cm d’épaisseur. Le poids total est de 2.24 Kg grâce à un châssis en aluminium à bordures fines. De petits haut parleurs intégrés de 2 x 1 w permettront de proposer du son.

La charnière, pliable à 360° permet de disposer le Uperfect Delta Max en mode « tente » pour avoir un écran de chaque côté. Ce qui peut être pratique pour des présentations en mobilité. Un système d’orientation intégré permet de basculer les deux affichages pour qu’ils fonctionnent de manière lisible dans ce mode. Les dalles, avec une colorimétrie 100% à la norme sRGB, permettront autant de faire de la retouche d’image, de la vidéo que de la programmation ou de la gestion de multiples programmes en parallèle.

Il sera possible d’alimenter les deux écrans avec deux sources différentes en utilisant les deux ports MiniHDMI et USB Type-C disponibles. Ou de chainer deux affichages depuis un seul port USB Type-C soit en clonant la même source sur chaque écran, soit en proposant deux affichages distincts.

Il sera également possible d’agrandir un affichage complet sur les deux dalles Uperfect comme s’il en s’agissait d’une seule. Ces scénarios sont compatibles avec Windows et MacOS suivant les appareils et leur connectique. Les smartphones pourront profiter de ces dalles sans offrir autant de souplesse.

Proposé normalement à 539€, le double écran 18.5″ est en promo à 469€ avec le code NNNFRUDMMP à ajouter dans votre panier. Le stock est situé en Europe et il vous sera livré gratuitement en une semaine.

Voir l’offre chez Geekbuying

 

Une offre est également disponible sur la version Uperfect Delta de deux fois 15.6″. Très semblable dans ses usages, ce second modèle offre deux dalles IPS toujours en 1920 x 1080 pixels avec un rafraichissement de 60 Hz. Les dalles sont à nouveau compatibles VESA, disposent d’une béquille et d’une connectique double ports USB Type-C et MiniHDMI. Les usages ne changent donc pas, l’objet est simplement plus compact avec 35.8 cm de large, 22 m de profondeur et 2.2 cm d’épaisseur. Le poids tombe à 1.71 Kg ce qui correspondra aux usages plus nomades.

Proposé officiellement à 519€, le double écran 18.5″ est à 379€. Le stock est toujours situé en Europe et il vous sera livré gratuitement en une semaine. Si cela intéresse du monde, je peux tenter de négocier un code promo sur ce modèle.

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Uperfect Delta : 2 doubles écrans 15.6 et 18.5″ en promo © MiniMachines.net. 2025

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Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

L'automne en douceur
Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

Fedora 43 vient de paraitre en bêta. Comme toujours avec cette distribution, on peut compter sur les dernières versions des paquets et des choix avant-gardistes. Mais si cette version se présente comme solide, elle propose peu de nouveautés visibles.

Les nouvelles versions de Fedora sont toujours attendues. Par une partie des utilisateurs bien sûr, ceux en quête de nouveautés. Mais aussi par les personnes qui observent l’évolution des distributions Linux en général. Fedora est le laboratoire à ciel ouvert de Red Hat et l’entreprise y teste en avance des choix et technologies, parfois de manière radicale, avant de les inclure dans sa propre distribution commerciale RHEL.

Côté utilisateurs cependant, Fedora 43 est assez calme. Ses changements les plus significatifs sont sous le capot.

L’habituelle modernisation généralisée

Contrairement à la plupart des distributions et à l’opposé d’une Debian, la philosophie de Fedora est de toujours proposer les dernières versions des paquets. Puisqu’il s’agit de la bêta, ces versions ne sont d’ailleurs pas toutes finalisées. On trouve par exemple le noyau Linux 6.17, qui est actuellement en RC6. Dans ce dernier, on peut trouver notamment des améliorations de performances pour le système de fichiers Btrfs, le support des processeurs Wildcat Lake d’Intel, la prise en charge de la Branch Record Buffer Extension pour ARM ou encore une amélioration du support des CPU et GPU.

Dans son édition classique Workstation, on retrouve bien sûr GNOME 49, dont la version finale est intégrée dans la bêta de Fedora et qui doit être annoncée aujourd’hui. Nous reviendrons donc très bientôt sur ses nouveautés. Cette version devait en tout cas désactiver X11 pour ne laisser que Wayland, mais l’équipe de développement a finalement repoussé cette bascule. La transition vers Wayland reste complexe, comme nous l’avons vu en détail récemment. Ce qui n’effraie pas Fedora, puisque la version 43 supprime les paquets liés à X11 et ne laisse que Wayland (et XWayland pour la compatibilité).

Côté KDE, c’est Plasma 6.4 qui est aux commandes. Rappelons que Fedora, depuis sa version 42, dispose d’une variante officielle KDE, qui n’est donc plus seulement un Spin.

De manière générale, on retrouve les dernières versions de Firefox, LibreOffice et des quelques applications livrées avec le système. Côté développement, c’est le même traitement : GCC 15.2, GNU Binutils 2.45, GNU C Library 2.42, GDB 17.1, LLVM 21, Golang 1.25, Perl 5.42, RPM 6.0, Python 3.14, PostgreSQL 18, Ruby on Rails 8.0, Dovecot 2.4, MySQL 8.4, Tomcat 10.1, etc.

Sous le capot, c’est beaucoup plus intéressant

Pour cette version en particulier, les évolutions les plus significatives sont sous le capot, loin du « simple » choix des versions pour les paquets les plus courants. Par exemple, l’installeur Anaconda, utilisé dans sa nouvelle mouture Web UI depuis Fedora 42, est désormais utilisé pour l’ensemble des Spins de la distribution et pour Fedora KDE. Pour la future version 44, Fedora compte s’en servir pour l’ensemble des éditions atomiques (dont Silverblue), tandis que Fedora 45 s’en servirait pour son édition Server. Après, les anciens composants GTK d’Anaconda seraient dépréciés.

Dans la même « veine », l’installeur se sert maintenant de DNF5 pour toutes les applications basées sur des paquets. Pour l’équipe de développement, c’est un pas supplémentaire vers la dépréciation de DNF4, qui est d’ailleurs entré en mode maintenance. En clair, plus aucune nouveauté ne lui sera ajoutée et les modifications ne concerneront que les corrections de bugs. Le passage à DNF5 est une réponse aux demandes de la communauté, car il doit simplifier les déploiements et rendre les installations plus rapides.

Citons également l’installation automatique des mises à jour dans Fedora Kinoite (version immuable sous KDE), la construction de Fedora CoreOS en utilisant Containerfile, la compression d’initrd avec zstd par défaut dans toutes les variantes du système, la réécriture complète de Greenboot (pour les systèmes basés sur bootc et rpm-ostree) en Rust, le retrait de python-nose (déprécié depuis cinq ans et incompatible avec Python 3.14), ou encore la prise en charge de la virtualisation confidentielle basée sur la plateforme TDX d’Intel.

On note aussi l’utilisation de RPM 6.0 dans Fedora 43. Comme la fiche du changement le précise cependant, cette adoption n’est réalisée que pour des questions de sécurité. Cette nouvelle version majeure améliore notamment plusieurs aspects dans la gestion des clés cryptographiques, en plus de la possibilité pour un paquet de supporter désormais plusieurs signatures. En revanche, Fedora n’adopte pas le nouveau format de paquet de RPM 6.0 par défaut. La génération se fait toujours sur la v4. L’équipe indique en outre que la vérification forcée des signatures était prévue pour Fedora 43, mais qu’elle n’a pas eu le temps de finir le travail.

La suite des opérations

Pour l’instant, la date prévue pour la version finale de Fedora 43 est fixée au 11 novembre. Il est souvent arrivé que l’équipe rate ses fenêtres de sortie, mais ce type de problème semble avoir été relégué au passé sur les dernières versions. On note que la période de test est donc assez longue, notamment face à une Ubuntu qui ne laisse le plus souvent que deux ou trois semaines entre la bêta et la version finale. Canonical devrait d’ailleurs sortir sous peu la bêta d’Ubuntu 25.10.

Sur l’installation proprement dite, elle ne réserve aucune surprise. Le passage à Anaconda dans Fedora 42 se confirme, l’assistant étant particulièrement simple : il n’y a que quatre panneaux avant que l’installation commence. Le reste, dont la création du compte principal, se fait après le redémarrage.

On conseillera comme toujours de ne pas utiliser le système sur une machine de production ou au moins utilisée quotidiennement. La bêta est surtout proposée aux développeurs pour vérifier la compatibilité de leurs applications.

Pour télécharger cette nouvelle Fedora, il suffit de suivre les liens de téléchargement affichés en tête du billet d’annonce, selon l’édition que vous souhaitez installer. Pour les Spins (Cinnamon, Xfce, MATE, Budgie…), il faut se rendre sur leur page dédiée, cliquer sur la variante voulue et activer le bouton « Show Beta downloads » à droite.

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☕️ Dématérialisation : le Sénat alerte sur l’exclusion irrésolue d’une partie des citoyens

44 % des Françaises et Français sont à la peine dans leurs relations avec l’administration. C’est le constat que dresse le rapport du Sénat rendu public ce 16 septembre, en s’appuyant sur le baromètre 2025 du numérique de l’Arcep et l’Arcom.

Près d’une personne sur deux rencontre donc des difficultés à échanger avec l’État, que ce soit pour obtenir une carte grise, faire renouveler sa carte d’identité, obtenir un passeport, ou réaliser une autre de ces démarches, dont 82 % sont désormais effectuées en ligne chaque année.

Produit à la fois d’une logique de restructuration des services publics vers le « tout-numérique » depuis plus de trente ans et par la « contraction du maillage territorial nombreux services publics », cette fameuse « fracture numérique » a pris une forme de relative normalité. Loin de l’image d’un problème qui ne concernerait que les personnes âgées, donc serait voué à réduire dans le temps, il concerne les autres tranches d’âge : près d’une jeune adulte de 18 - 24 ans sur quatre, « pourtant nés avec le numérique, a « peur de se tromper » en effectuant ces démarches ».

Un coq chantant un message chiffré
Flock

Plusieurs inflexions ont bien été prises depuis la pandémie : le « plan téléphone » devait par exemple permettre d’atteindre 85 % d’appels décrochés par l’administration, mais reste grevé par des temps d’attente trop élevés. Créé en 2020, le réseau France Services atteint de son côté les 2 800 structures à travers le pays, permettant à qui le souhaite de réaliser l’essentiel de ses démarches dans un lieu unique, à moins de 30 minutes de chez soi.

Auprès des sénateurs, cela dit, ce dernier dispositif est décrit par certains maires comme un témoignage de l’abandon des territoires par l’État et des coûts supplémentaires pour la collectivité – autant d’enjeux dont la déléguée au numérique responsable de la métropole de Nantes Louise Vialard s’est faite l’écho auprès de Next.

Outre technique, l’enjeu est éminemment politique, relevaient les sénateurs dès le début de leur mission d’information. Début 2025, 72 % des répondants à un sondage mené pour le think tank Le Sens du Service déclaraient que l’état des services publics avait un vrai rôle à jouer dans leurs choix électoraux.

Pour lutter contre le « sentiment de déshumanisation » que provoquent ces difficultés, la mission formule 20 recommandations. Parmi elles : l’expansion du droit à l’erreur, ou encore le fait, pour l’État, de permettre aux Français de choisir le canal qu’ils souhaitent utiliser pour contacter l’administration – une logique qui rejoint des demandes répétées des Défenseurs des droits.

Les sénatrices et sénateurs appellent aussi à renforcer les outils pénaux contre les pratiques frauduleuses, dans la mesure où un nombre croissant d’acteurs développe des offres payantes pour tromper des internautes et leur proposer de réaliser des démarches normalement gratuites.

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Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

L'automne en douceur
Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

Fedora 43 vient de paraitre en bêta. Comme toujours avec cette distribution, on peut compter sur les dernières versions des paquets et des choix avant-gardistes. Mais si cette version se présente comme solide, elle propose peu de nouveautés visibles.

Les nouvelles versions de Fedora sont toujours attendues. Par une partie des utilisateurs bien sûr, ceux en quête de nouveautés. Mais aussi par les personnes qui observent l’évolution des distributions Linux en général. Fedora est le laboratoire à ciel ouvert de Red Hat et l’entreprise y teste en avance des choix et technologies, parfois de manière radicale, avant de les inclure dans sa propre distribution commerciale RHEL.

Côté utilisateurs cependant, Fedora 43 est assez calme. Ses changements les plus significatifs sont sous le capot.

L’habituelle modernisation généralisée

Contrairement à la plupart des distributions et à l’opposé d’une Debian, la philosophie de Fedora est de toujours proposer les dernières versions des paquets. Puisqu’il s’agit de la bêta, ces versions ne sont d’ailleurs pas toutes finalisées. On trouve par exemple le noyau Linux 6.17, qui est actuellement en RC6. Dans ce dernier, on peut trouver notamment des améliorations de performances pour le système de fichiers Btrfs, le support des processeurs Wildcat Lake d’Intel, la prise en charge de la Branch Record Buffer Extension pour ARM ou encore une amélioration du support des CPU et GPU.

Dans son édition classique Workstation, on retrouve bien sûr GNOME 49, dont la version finale est intégrée dans la bêta de Fedora et qui doit être annoncée aujourd’hui. Nous reviendrons donc très bientôt sur ses nouveautés. Cette version devait en tout cas désactiver X11 pour ne laisser que Wayland, mais l’équipe de développement a finalement repoussé cette bascule. La transition vers Wayland reste complexe, comme nous l’avons vu en détail récemment. Ce qui n’effraie pas Fedora, puisque la version 43 supprime les paquets liés à X11 et ne laisse que Wayland (et XWayland pour la compatibilité).

Côté KDE, c’est Plasma 6.4 qui est aux commandes. Rappelons que Fedora, depuis sa version 42, dispose d’une variante officielle KDE, qui n’est donc plus seulement un Spin.

De manière générale, on retrouve les dernières versions de Firefox, LibreOffice et des quelques applications livrées avec le système. Côté développement, c’est le même traitement : GCC 15.2, GNU Binutils 2.45, GNU C Library 2.42, GDB 17.1, LLVM 21, Golang 1.25, Perl 5.42, RPM 6.0, Python 3.14, PostgreSQL 18, Ruby on Rails 8.0, Dovecot 2.4, MySQL 8.4, Tomcat 10.1, etc.

Sous le capot, c’est beaucoup plus intéressant

Pour cette version en particulier, les évolutions les plus significatives sont sous le capot, loin du « simple » choix des versions pour les paquets les plus courants. Par exemple, l’installeur Anaconda, utilisé dans sa nouvelle mouture Web UI depuis Fedora 42, est désormais utilisé pour l’ensemble des Spins de la distribution et pour Fedora KDE. Pour la future version 44, Fedora compte s’en servir pour l’ensemble des éditions atomiques (dont Silverblue), tandis que Fedora 45 s’en servirait pour son édition Server. Après, les anciens composants GTK d’Anaconda seraient dépréciés.

Dans la même « veine », l’installeur se sert maintenant de DNF5 pour toutes les applications basées sur des paquets. Pour l’équipe de développement, c’est un pas supplémentaire vers la dépréciation de DNF4, qui est d’ailleurs entré en mode maintenance. En clair, plus aucune nouveauté ne lui sera ajoutée et les modifications ne concerneront que les corrections de bugs. Le passage à DNF5 est une réponse aux demandes de la communauté, car il doit simplifier les déploiements et rendre les installations plus rapides.

Citons également l’installation automatique des mises à jour dans Fedora Kinoite (version immuable sous KDE), la construction de Fedora CoreOS en utilisant Containerfile, la compression d’initrd avec zstd par défaut dans toutes les variantes du système, la réécriture complète de Greenboot (pour les systèmes basés sur bootc et rpm-ostree) en Rust, le retrait de python-nose (déprécié depuis cinq ans et incompatible avec Python 3.14), ou encore la prise en charge de la virtualisation confidentielle basée sur la plateforme TDX d’Intel.

On note aussi l’utilisation de RPM 6.0 dans Fedora 43. Comme la fiche du changement le précise cependant, cette adoption n’est réalisée que pour des questions de sécurité. Cette nouvelle version majeure améliore notamment plusieurs aspects dans la gestion des clés cryptographiques, en plus de la possibilité pour un paquet de supporter désormais plusieurs signatures. En revanche, Fedora n’adopte pas le nouveau format de paquet de RPM 6.0 par défaut. La génération se fait toujours sur la v4. L’équipe indique en outre que la vérification forcée des signatures était prévue pour Fedora 43, mais qu’elle n’a pas eu le temps de finir le travail.

La suite des opérations

Pour l’instant, la date prévue pour la version finale de Fedora 43 est fixée au 11 novembre. Il est souvent arrivé que l’équipe rate ses fenêtres de sortie, mais ce type de problème semble avoir été relégué au passé sur les dernières versions. On note que la période de test est donc assez longue, notamment face à une Ubuntu qui ne laisse le plus souvent que deux ou trois semaines entre la bêta et la version finale. Canonical devrait d’ailleurs sortir sous peu la bêta d’Ubuntu 25.10.

Sur l’installation proprement dite, elle ne réserve aucune surprise. Le passage à Anaconda dans Fedora 42 se confirme, l’assistant étant particulièrement simple : il n’y a que quatre panneaux avant que l’installation commence. Le reste, dont la création du compte principal, se fait après le redémarrage.

On conseillera comme toujours de ne pas utiliser le système sur une machine de production ou au moins utilisée quotidiennement. La bêta est surtout proposée aux développeurs pour vérifier la compatibilité de leurs applications.

Pour télécharger cette nouvelle Fedora, il suffit de suivre les liens de téléchargement affichés en tête du billet d’annonce, selon l’édition que vous souhaitez installer. Pour les Spins (Cinnamon, Xfce, MATE, Budgie…), il faut se rendre sur leur page dédiée, cliquer sur la variante voulue et activer le bouton « Show Beta downloads » à droite.

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☕️ Dématérialisation : le Sénat alerte sur l’exclusion irrésolue d’une partie des citoyens

44 % des Françaises et Français sont à la peine dans leurs relations avec l’administration. C’est le constat que dresse le rapport du Sénat rendu public ce 16 septembre, en s’appuyant sur le baromètre 2025 du numérique de l’Arcep et l’Arcom.

Près d’une personne sur deux rencontre donc des difficultés à échanger avec l’État, que ce soit pour obtenir une carte grise, faire renouveler sa carte d’identité, obtenir un passeport, ou réaliser une autre de ces démarches, dont 82 % sont désormais effectuées en ligne chaque année.

Produit à la fois d’une logique de restructuration des services publics vers le « tout-numérique » depuis plus de trente ans et par la « contraction du maillage territorial nombreux services publics », cette fameuse « fracture numérique » a pris une forme de relative normalité. Loin de l’image d’un problème qui ne concernerait que les personnes âgées, donc serait voué à réduire dans le temps, il concerne les autres tranches d’âge : près d’une jeune adulte de 18 - 24 ans sur quatre, « pourtant nés avec le numérique, a « peur de se tromper » en effectuant ces démarches ».

Un coq chantant un message chiffré
Flock

Plusieurs inflexions ont bien été prises depuis la pandémie : le « plan téléphone » devait par exemple permettre d’atteindre 85 % d’appels décrochés par l’administration, mais reste grevé par des temps d’attente trop élevés. Créé en 2020, le réseau France Services atteint de son côté les 2 800 structures à travers le pays, permettant à qui le souhaite de réaliser l’essentiel de ses démarches dans un lieu unique, à moins de 30 minutes de chez soi.

Auprès des sénateurs, cela dit, ce dernier dispositif est décrit par certains maires comme un témoignage de l’abandon des territoires par l’État et des coûts supplémentaires pour la collectivité – autant d’enjeux dont la déléguée au numérique responsable de la métropole de Nantes Louise Vialard s’est faite l’écho auprès de Next.

Outre technique, l’enjeu est éminemment politique, relevaient les sénateurs dès le début de leur mission d’information. Début 2025, 72 % des répondants à un sondage mené pour le think tank Le Sens du Service déclaraient que l’état des services publics avait un vrai rôle à jouer dans leurs choix électoraux.

Pour lutter contre le « sentiment de déshumanisation » que provoquent ces difficultés, la mission formule 20 recommandations. Parmi elles : l’expansion du droit à l’erreur, ou encore le fait, pour l’État, de permettre aux Français de choisir le canal qu’ils souhaitent utiliser pour contacter l’administration – une logique qui rejoint des demandes répétées des Défenseurs des droits.

Les sénatrices et sénateurs appellent aussi à renforcer les outils pénaux contre les pratiques frauduleuses, dans la mesure où un nombre croissant d’acteurs développe des offres payantes pour tromper des internautes et leur proposer de réaliser des démarches normalement gratuites.

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Latest Open-Source AMD Improvements Allowing For Better Llama.cpp AI Performance Against Windows 11

When recently carrying out the Windows 11 25H2 vs. Ubuntu Linux benchmarks I also ended up carrying out some Llama.cpp AI benchmarks as the first time exploring the AI inferencing performance between Windows and Linux for both CPU and GPU-accelerated deployments. Here are those results for exploring the Llama.cpp performance between Windows and Linux with different large language models.
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Is TV's Golden Age (Officially) Over? A Statistical Analysis

Scripted TV production peaked in 2022 at 599 shows and has declined since, according to FX's research division tracking. New prestige series have dropped sharply while streaming platforms prioritize returning shows over new development. Netflix has shifted majority output to unscripted content including docuseries and reality programming since 2018. YouTube leads streaming viewership ahead of Netflix, Paramount+, and Hulu. Free ad-supported platforms YouTube, Tubi and Roku Channel continue gaining market share. Subscription prices across major streaming services have increased while scripted content volume decreased. Second season of Severance cost $200 million. Fourth season of Stranger Things reached $270 million in production expenses.

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Anthropic Denies Federal Agencies Use of Claude for Surveillance Tasks

Anthropic has declined requests from federal law enforcement contractors to use its Claude AI models for surveillance activities, deepening tensions with the Trump administration, Semafor reported Wednesday, citing two senior officials. The company's usage policies prohibit domestic surveillance, limiting how agencies including the FBI, Secret Service, and Immigration and Customs Enforcement can deploy its technology. While Anthropic maintains a $1 contract with federal agencies through AWS GovCloud and works with the Department of Defense on non-weapons applications, administration officials said the restrictions amount to making moral judgments about law enforcement operations.

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Corsair WS3000 : une alimentation de 3000 watts à 599 dollars pour 4 RTX 5090

et BOUM, Corsair balance la WS3000 : une alimentation de 3000 watts capable d'alimenter quatre RTX 5090... , un bloc qui est donc de type EXTREME, pensé pour les configurations les plus démesurées. Le bloc embarque jusqu'à 4 câbles 12V-2x6, permettant de connecter directement quatre GeForce RTX 5090 limitées chacune à 600 W. Au programme de ce modèle : - Certification ATX 3.1 et compatibilité PCIe 5.1 - Format compact pour la puissance proposée : 175 × 150 × 86 mm - Certification 80 Plus Platinum - Rail 12 V de 250 A maximum... - Alimentation secteur 220-240 V avec prise C19 (16 A) - 4 câbles 12V-2x6 pour GPU, 4 PCIe 8 broches et 2 EPS 8 broches - Ventilateur 140 mm double roulement à billes […]

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ASRock lance une alimentation Steel Legend en 1200 watts et 2 x 12V-2x6

ASRock muscle encore un peu plus sa gamme d'alimentations Steel Legend avec un modèle de 1200 watts. Deux versions débarqueront le 19 septembre 2025 prochain avec la SL-1200G en noir et la SL-1200GW en blanc. Certifiée 80 PLUS Gold, la bête décroche aussi chez Cybenetics une étiquette PLATINUM (efficacité) et LAMBDA A (bruit). Côté normes, on est à la page avec de l'ATX 3.1 et du PCIe 5.1, et surtout deux connecteurs 12V-2x6 pour nourrir des GPU haut de gamme. […]

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Gas Stove Makers Quietly Delete Air Pollution Warnings as They Fight Mandatory Health Labels

The home appliance industry would like you to believe that gas-burning stoves are not a risk to your health -- and several companies that make the devices are scrambling to erase their prior acknowledgements that they are. From a report: That claim is at the heart of a lawsuit the Association of Home Appliance Manufacturers has filed against the state of Colorado to stop it from requiring natural gas stoves, which burn methane, to carry health labels not unlike those on every pack of cigarettes. "Understand the air quality implications of having an indoor gas stove," the warning would read. The law was to take effect August 5 but is now on hold, and state officials did not respond to a request for comment. In its federal lawsuit, the Association -- whose board includes representatives of LG Electronics, BSH Home Appliance Corp. (which makes Bosch appliances), Whirlpool, and Samsung Electronics -- asserts that the labeling requirement is "unconstitutional compelled speech" and illegal under the First Amendment. It calls the legislation a climate law disguised as a health law and, most strikingly, it claims there is "no association between gas stoves and adverse health outcomes."

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Le refroidissement de la console ROG Xbox Ally en vidéo

Asus a mis au point un système de refroidissement baptisé Zero Gravity Thermal solution dont l’objectif est de refroidir correctement la console ROG Xbox Ally dans toutes les positions.


Posée sur un stand quasi à la verticale, portée à bout de bras, posée sur une table ou bras tendu au-dessus de vous alors que vous êtes allongé dans votre canapé. La console doit pouvoir être refroidie correctement à tout moment. Pour cela, Asus a dû mettre en place des éléments assez complexes.

L’idée de base est classique, on aspire de l’air frais de l’extérieur et on le pousse au travers de petites ailettes pour les refroidir. Ces ailettes sont en contact avec des éléments en cuivre qui contiennent un fluide caloporteur. Sous sa forme liquide, il va couler au travers d’un tube en cuivre appelé caloduc et ainsi parcourir le chemin vers un autre élément en cuivre directement en contact avec le processeur embarqué. Ce dernier, très chaud en fonctionnement, va vaporiser le liquide qui va pouvoir remonter le tube sous forme de gaz chaud. Une fois arrive au niveau des ailettes qui sont refroidies par la ventilation, le gaz va se condenser, transmettre sa chaleur au passage et se transformer à nouveau en liquide pour recommencer la boucle.

Asus emploie une structure interne à l’intérieur des caloducs qui vont améliorer la circulation des fluides et permet une utilisation dans toutes les positions. Ce n’est à vrai dire pas une nouveauté et une foule d’autres matériels utilisent ce type de solution depuis des années : portables, consoles, tablettes et même certains smartphones. Ici Asus détaille ce poste sans en vanter une quelconque paternité.

La marque met en avant les efforts menés sur sa ventilation avec de nouveaux éléments plus efficaces que précédemment. Les deux ventilateurs embarqués sont plus large et équipés de 77 lames de 8 mm d’épaisseur. Des changements qui apportent une augmentation de 15% du volume d’air déplacé par rapport à la première génération de consoles Ally X. 

Les ailettes de dissipation ont égalenment été redessinées et sont plus hautes pour améliorer le refroidissement et la circulation de l’air.

Autre optimisation, la présence d’une évacuation d’air plus large entre a carte mère et l’écran. Ce qui permet de refroidir celui-ci et donc d’éviter de subir une trop grande sensation de chaleur au niveau des mains. Des filtres antipoussière sont également positionnés au dos de la console pour éviter qu’elle ne s’encrasse. Il faudra dans tous les cas ne pas positionner la ROG Xbox Ally sur un tissu souple qui pourrait étouffer cette aspiration. Pas de session de jeu sur un coussin ou une couverture, à moins de vouloir voir ce que donne ce genre d’engin en totale surchauffe.

Une seconde vidéo fait le détail de l’ergonomie de la console, celle-ci ne se distingue pas vraiment du modèle précédent.

Merci à Eric pour les vidéos trouvées sur Reddit.

Le refroidissement de la console ROG Xbox Ally en vidéo © MiniMachines.net. 2025

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La fibre pour tous (ou presque) : utopie ou réalité en devenir ?

On n’était pas loin de la dystopie parfois
La fibre pour tous (ou presque) : utopie ou réalité en devenir ?

Il y a quelques jours à peine, l’Arcep publiait son observatoire du déploiement de la fibre optique pour le deuxième trimestre. Depuis hier, les acteurs de la fibre sont à Dijon pour l’Université de la Transition Numérique des Territoires (anciennement Université du THD). Next est sur place pour approfondir le sujet.

95 % de logements éligibles fin 2025

Selon le décompte de l’Arcep, le régulateur des télécoms, 93 % des locaux sont éligibles au FTTH, mais il reste encore 3,3 millions de lignes à rendre raccordables. C‘était en tout cas la situation fin juin puisqu’elle évolue en permanence, ne serait-ce qu’avec la construction de nouveaux logements.

Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, a profité du salon pour donner une estimation du déploiement au cours des prochains mois : « À la fin de l’année, on va être à 95 % au niveau national […] les trois zones seront à peu près au même niveau » avec 95 % en moyenne, ajoute-t-elle. Le plan France THD prévoyait pour rappel 100 % fin 2025, mais l’échéance a été repoussée dans certaines zones, notamment la Bretagne.

De quelles zones parle-t-on ? Des zones moins denses d’Initiative Publique (RIP) qui comptent environ 19 millions de locaux, de celles moins denses d’initiative privée avec 17 millions de locaux et enfin de celles très denses avec 8 millions de locaux. Par contre, si on zoome un peu pour aller dans les détails, « il y a des communes très proches de 100 % et d’autres à moins de 90 % », comme nous l’expliquions.

Toutes les zones sont concernées par cette disparité, avec des villes comme Marseille et Avignon, mais aussi des territoires comme la Guyane, la Bretagne et l’Auvergne qui sont sous les 90 %. Mais, « dans la plupart des cas, il y a une très bonne dynamique de déploiement », note la présidente de l’Arcep.


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