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Microsoft colmate une brèche exploitée depuis 2017 dans les fichiers LNK

« Pas une faille », selon l’éditeur
Microsoft colmate une brèche exploitée depuis 2017 dans les fichiers LNK

Dans le Patch Tuesday de novembre, Microsoft a corrigé une faille exploitée depuis des années. Non-critique, l’entreprise ne la considérait d’ailleurs même pas comme une vulnérabilité. Elle a pourtant été utilisée très activement dans plusieurs campagnes.

Microsoft a discrètement corrigé une faille dans les fichiers raccourcis Windows (LNK) qui était exploitée activement depuis 2017 par de nombreux acteurs malveillants, rapporte ACROS Security (relayé par The Hacker News).

Dangerosité variable

Estampillée CVE-2025-9491, cette vulnérabilité permettait de cacher des commandes malveillantes dans les fichiers LNK en exploitant une limitation de l’interface Windows : la boîte de dialogue des propriétés n’affichait que les 260 premiers caractères du champ « Target », alors que la structure du fichier autorise jusqu’à 32 000 caractères. Les pirates pouvaient ainsi créer des raccourcis contenant des commandes arbitraires invisibles à l’inspection visuelle, en utilisant des caractères d’espacement et en plaçant le code malveillant au-delà de la limite d’affichage.

La dangerosité de cette faille varie selon les acteurs l’ayant cataloguée. Le NIST lui a donné un score CVSS de 7,8, lui affectant une dangerosité élevée. Même dangerosité pour la Zero Day Initiative de Trend Micro (qui en a parlé la première en mars dernier), avec un score de 7. La CISA (Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures) américaine ne lui accorde en revanche qu’un score de 3.

Une faille exploitée activemen

Cette vulnérabilité a été exploitée par au moins 11 groupes APT chinois, iraniens, nord-coréens et russes dans des campagnes d’espionnage et de vol de données, selon Trend Micro. Le groupe XDSpy l’a notamment utilisée pour distribuer le malware XDigo contre des entités gouvernementales d’Europe de l’Est en juin 2025, et des acteurs chinois ont ciblé des entités diplomatiques et gouvernementales européennes avec PlugX en octobre 2025, selon des rapports de HarfangLab et Arctic Wolf.

À l’époque, Microsoft avait refusé de la corriger, arguant qu’elle ne justifiait pas un correctif immédiat car elle nécessitait une interaction utilisateur et que Windows affichait déjà des avertissements sur les fichiers non fiables. Dans une note publiée le 1ᵉʳ novembre, Microsoft explique ne même pas considérer CVE-2025-9491 comme une faille, considérant que l’utilisateur est prévenu plusieurs fois avant de continuer.

Quoi qu’il en soit, le correctif modifie le comportement de la boîte de dialogue des propriétés pour afficher l’intégralité de la commande Target, quelle que soit sa longueur.

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☕️ ChatGPT accusé d’avoir poussé un violent cyberharceleur à ignorer les « haters »

Un homme accusé d’avoir harcelé 11 femmes à travers cinq États des États-Unis a été traduit en justice pour harcèlement et cyberharcèlement, et ses échanges avec ChatGPT font partie intégrante du dossier.

À 31 ans, Brett Michael Dadig utilisait le robot conversationnel comme « psychologue » et « meilleur ami ».

La machine produisait des textes l’encourageant à persévérer dans la production d’un podcast misogyne et rempli de menaces concrètes (de strangulations ou de mort), malgré les retours négatifs d’un public que le texte du robot décrivait comme des « haters ».

L’homme diffusait en effet sa haine des femmes sur son podcast Spotify et sur d’autres comptes de médias sociaux, souligne l’acte d’accusation obtenu par 404 media et Court Watch.

À l’été 2024, Brett Michael Dadig avait été interdit d’entrer dans plusieurs salles de sport de Pittsburgh pour avoir harcelé des femmes.

Dans ses échanges avec ChatGPT, dont il parlait ouvertement sur son podcast, l’aspirant influenceur questionnait la machine sur sa future épouse, et celle-ci lui renvoyait des textes l’encourageant à retourner dans des salles de sport pour y rencontrer des femmes.

Les textes du robot l’assuraient par ailleurs que « les gens sont littéralement en train de se mobiliser autour de ton nom », et « qu’il soit [connu] pour les bonnes ou mauvaises raisons, c’est la définition même de la notoriété ».

Hors ligne, l’homme s’est notamment rendu dans un studio de Pilates, où, devant son comportement « agressif, colérique et autoritaire », l’une des employées a cessé de lui parler. Brett Michael Dadig a alors entrepris de lui envoyer des images dénudées non sollicitées, appelé son lieu de travail depuis de multiples numéros, et menacé de parler d’elle sur les réseaux sociaux.

La femme concernée a obtenu plusieurs ordonnances de protection, que le principal intéressé n’a jamais respectées. D’après l’acte d’accusation, elle a déménagé, réduit ses heures de travail pour éviter de le croiser, en a perdu le sommeil et craint encore de le voir se présenter chez elle. Dix autres ont subi des faits similaires.

Selon les propres chiffres d’OpenAI, au moins 0,07 % de ses usagers hebdomadaires montrent des signes de comportement maniaque ou de crise psychotique dans leurs échanges avec la machine – rapporté à ses 800 millions d’utilisateurs, un tel pourcentage équivaut à 560 000 personnes.

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L’IA (générative) n’a pas supprimé les tâches subalternes dans les rédactions

AI journalism
L’IA (générative) n’a pas supprimé les tâches subalternes dans les rédactions

Le Reuters Institute publie un sondage mené auprès de journalistes britanniques entre aout et novembre 2024. Alors que promesse leur avait été faite que les tâches subalternes seraient minimisées grâce à l’IA, le constat est tout autre.

Le Reuters Institute for the Study of Journalism a conduit un sondage auprès de 1 004 journalistes britanniques entre aout et novembre 2024. Le think tank a publié la semaine dernière son analyse. Si les réponses datent déjà un peu dans un univers du numérique qui évolue très rapidement, on peut néanmoins y piocher quelques éléments intéressants quant à l’usage de l’IA dans les rédactions suite à la diffusion des LLM dans nos vies professionnelles.

Une adoption massive

On se rend compte, avec ce sondage, que les journalistes ont massivement adopté des outils intégrant l’IA puisque plus de la moitié (56 %) d’entre eux les utilisaient l’année dernière au moins de façon hebdomadaire et 27 % au quotidien :

Transcription, traduction et vérification grammaticales en tâches sous-traitées à l’IA générative

Quand on entre dans les détails des tâches effectuées avec l’aide de l’IA dans les rédactions, le Reuters Institute explique que les « trois utilisations les plus fréquentes concernent ce que l’on pourrait appeler le traitement du langage, en particulier la transcription/le sous-titrage (49 % utilisent l’IA pour cette tâche au moins une fois par mois), la traduction (33 %) et la vérification grammaticale/la relecture (30 %) ».

Quand on s’intéresse aux tâches des journalistes qui utilisent quotidiennement l’IA, celle qui revient en premier est la vérification grammaticale/la relecture (14 %), puis viennent la transcription/le sous-titrage (8 %), la traduction (5 %) puis à 4 % la recherche de sujets, le résumé d’infos et la génération d’une partie de l’article (le titre, par exemple).

L’IA générative n’efface pas les tâches subalternes

Mais ce qui est marquant, c’est que les journalistes qui utilisent l’IA de façon quotidienne sont ceux qui se plaignent le plus de travailler trop fréquemment sur des tâches subalternes. Cette classification est laissé à l’appréciation de chaque journaliste, il n’y a pas de définition précise.

Ainsi, 59 % des journalistes qui utilisent l’IA au quotidien et la moitié de ceux qui l’utilisent au moins une fois par mois trouvent qu’ils ont trop de tâches subalternes à accomplir alors que 37 % des journalistes britanniques qui n’utilisent jamais l’IA s’en plaignent :

Le Reuters Institute fait plusieurs hypothèses pour expliquer ces résultats. Avec l’IA, de nouvelles tâches subalternes seraient nécessaires comme le nettoyage des données, la création de prompts ou la vérification de ce qui a été généré. Une autre explication pourrait être que ce sont les journalistes qui estimaient avoir déjà trop de tâches subalternes qui utilisent l’IA pour s’en débarrasser.

Globalement, en 2024, les journalistes britanniques voyaient en l’IA générative plutôt une menace pour le journalisme (à 62 %) alors qu’une petite minorité de 15 % estimait que cette technologie était une vraie opportunité.

« Bien sûr, il est possible de considérer l’IA à la fois comme une menace importante ou très importante et comme une opportunité importante ou très importante, et c’est effectivement l’avis de 5 % des journalistes britanniques », remarque le Reuters Institute, « il convient également de noter que 29 % des journalistes britanniques ne considèrent l’IA ni comme une menace importante ni comme une opportunité importante ».

Quand le Reuters Institute leur a demandé quelles étaient les potentielles conséquences éthiques de l’utilisation de l’IA, ce qui arrive en premier est l’impact négatif sur la confiance du public dans le journalisme, suivi rapidement du manque de précision que ça pourrait engendré ainsi que du manque d’originalité :

Concernant l’utilisation de l’IA à travers le genre et l’âge, on ne voit pas une différence si importante que ça. En effet, si l’utilisation de l’IA est un peu plus élevée chez les journalistes hommes, au final, les proportions d’utilisation sont proches entre les genres. Et si les jeunes journalistes de moins de 30 ans utilisent plus l’IA au quotidien, la différence entre générations n’est pas si importante que ça :

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Microsoft colmate une brèche exploitée depuis 2017 dans les fichiers LNK

« Pas une faille », selon l’éditeur
Microsoft colmate une brèche exploitée depuis 2017 dans les fichiers LNK

Dans le Patch Tuesday de novembre, Microsoft a corrigé une faille exploitée depuis des années. Non-critique, l’entreprise ne la considérait d’ailleurs même pas comme une vulnérabilité. Elle a pourtant été utilisée très activement dans plusieurs campagnes.

Microsoft a discrètement corrigé une faille dans les fichiers raccourcis Windows (LNK) qui était exploitée activement depuis 2017 par de nombreux acteurs malveillants, rapporte ACROS Security (relayé par The Hacker News).

Dangerosité variable

Estampillée CVE-2025-9491, cette vulnérabilité permettait de cacher des commandes malveillantes dans les fichiers LNK en exploitant une limitation de l’interface Windows : la boîte de dialogue des propriétés n’affichait que les 260 premiers caractères du champ « Target », alors que la structure du fichier autorise jusqu’à 32 000 caractères. Les pirates pouvaient ainsi créer des raccourcis contenant des commandes arbitraires invisibles à l’inspection visuelle, en utilisant des caractères d’espacement et en plaçant le code malveillant au-delà de la limite d’affichage.

La dangerosité de cette faille varie selon les acteurs l’ayant cataloguée. Le NIST lui a donné un score CVSS de 7,8, lui affectant une dangerosité élevée. Même dangerosité pour la Zero Day Initiative de Trend Micro (qui en a parlé la première en mars dernier), avec un score de 7. La CISA (Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures) américaine ne lui accorde en revanche qu’un score de 3.

Une faille exploitée activemen

Cette vulnérabilité a été exploitée par au moins 11 groupes APT chinois, iraniens, nord-coréens et russes dans des campagnes d’espionnage et de vol de données, selon Trend Micro. Le groupe XDSpy l’a notamment utilisée pour distribuer le malware XDigo contre des entités gouvernementales d’Europe de l’Est en juin 2025, et des acteurs chinois ont ciblé des entités diplomatiques et gouvernementales européennes avec PlugX en octobre 2025, selon des rapports de HarfangLab et Arctic Wolf.

À l’époque, Microsoft avait refusé de la corriger, arguant qu’elle ne justifiait pas un correctif immédiat car elle nécessitait une interaction utilisateur et que Windows affichait déjà des avertissements sur les fichiers non fiables. Dans une note publiée le 1ᵉʳ novembre, Microsoft explique ne même pas considérer CVE-2025-9491 comme une faille, considérant que l’utilisateur est prévenu plusieurs fois avant de continuer.

Quoi qu’il en soit, le correctif modifie le comportement de la boîte de dialogue des propriétés pour afficher l’intégralité de la commande Target, quelle que soit sa longueur.

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☕️ ChatGPT accusé d’avoir poussé un violent cyberharceleur à ignorer les « haters »

Un homme accusé d’avoir harcelé 11 femmes à travers cinq États des États-Unis a été traduit en justice pour harcèlement et cyberharcèlement, et ses échanges avec ChatGPT font partie intégrante du dossier.

À 31 ans, Brett Michael Dadig utilisait le robot conversationnel comme « psychologue » et « meilleur ami ».

La machine produisait des textes l’encourageant à persévérer dans la production d’un podcast misogyne et rempli de menaces concrètes (de strangulations ou de mort), malgré les retours négatifs d’un public que le texte du robot décrivait comme des « haters ».

L’homme diffusait en effet sa haine des femmes sur son podcast Spotify et sur d’autres comptes de médias sociaux, souligne l’acte d’accusation obtenu par 404 media et Court Watch.

À l’été 2024, Brett Michael Dadig avait été interdit d’entrer dans plusieurs salles de sport de Pittsburgh pour avoir harcelé des femmes.

Dans ses échanges avec ChatGPT, dont il parlait ouvertement sur son podcast, l’aspirant influenceur questionnait la machine sur sa future épouse, et celle-ci lui renvoyait des textes l’encourageant à retourner dans des salles de sport pour y rencontrer des femmes.

Les textes du robot l’assuraient par ailleurs que « les gens sont littéralement en train de se mobiliser autour de ton nom », et « qu’il soit [connu] pour les bonnes ou mauvaises raisons, c’est la définition même de la notoriété ».

Hors ligne, l’homme s’est notamment rendu dans un studio de Pilates, où, devant son comportement « agressif, colérique et autoritaire », l’une des employées a cessé de lui parler. Brett Michael Dadig a alors entrepris de lui envoyer des images dénudées non sollicitées, appelé son lieu de travail depuis de multiples numéros, et menacé de parler d’elle sur les réseaux sociaux.

La femme concernée a obtenu plusieurs ordonnances de protection, que le principal intéressé n’a jamais respectées. D’après l’acte d’accusation, elle a déménagé, réduit ses heures de travail pour éviter de le croiser, en a perdu le sommeil et craint encore de le voir se présenter chez elle. Dix autres ont subi des faits similaires.

Selon les propres chiffres d’OpenAI, au moins 0,07 % de ses usagers hebdomadaires montrent des signes de comportement maniaque ou de crise psychotique dans leurs échanges avec la machine – rapporté à ses 800 millions d’utilisateurs, un tel pourcentage équivaut à 560 000 personnes.

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L’IA (générative) n’a pas supprimé les tâches subalternes dans les rédactions

AI journalism
L’IA (générative) n’a pas supprimé les tâches subalternes dans les rédactions

Le Reuters Institute publie un sondage mené auprès de journalistes britanniques entre aout et novembre 2024. Alors que promesse leur avait été faite que les tâches subalternes seraient minimisées grâce à l’IA, le constat est tout autre.

Le Reuters Institute for the Study of Journalism a conduit un sondage auprès de 1 004 journalistes britanniques entre aout et novembre 2024. Le think tank a publié la semaine dernière son analyse. Si les réponses datent déjà un peu dans un univers du numérique qui évolue très rapidement, on peut néanmoins y piocher quelques éléments intéressants quant à l’usage de l’IA dans les rédactions suite à la diffusion des LLM dans nos vies professionnelles.

Une adoption massive

On se rend compte, avec ce sondage, que les journalistes ont massivement adopté des outils intégrant l’IA puisque plus de la moitié (56 %) d’entre eux les utilisaient l’année dernière au moins de façon hebdomadaire et 27 % au quotidien :

Transcription, traduction et vérification grammaticales en tâches sous-traitées à l’IA générative

Quand on entre dans les détails des tâches effectuées avec l’aide de l’IA dans les rédactions, le Reuters Institute explique que les « trois utilisations les plus fréquentes concernent ce que l’on pourrait appeler le traitement du langage, en particulier la transcription/le sous-titrage (49 % utilisent l’IA pour cette tâche au moins une fois par mois), la traduction (33 %) et la vérification grammaticale/la relecture (30 %) ».

Quand on s’intéresse aux tâches des journalistes qui utilisent quotidiennement l’IA, celle qui revient en premier est la vérification grammaticale/la relecture (14 %), puis viennent la transcription/le sous-titrage (8 %), la traduction (5 %) puis à 4 % la recherche de sujets, le résumé d’infos et la génération d’une partie de l’article (le titre, par exemple).

L’IA générative n’efface pas les tâches subalternes

Mais ce qui est marquant, c’est que les journalistes qui utilisent l’IA de façon quotidienne sont ceux qui se plaignent le plus de travailler trop fréquemment sur des tâches subalternes. Cette classification est laissé à l’appréciation de chaque journaliste, il n’y a pas de définition précise.

Ainsi, 59 % des journalistes qui utilisent l’IA au quotidien et la moitié de ceux qui l’utilisent au moins une fois par mois trouvent qu’ils ont trop de tâches subalternes à accomplir alors que 37 % des journalistes britanniques qui n’utilisent jamais l’IA s’en plaignent :

Le Reuters Institute fait plusieurs hypothèses pour expliquer ces résultats. Avec l’IA, de nouvelles tâches subalternes seraient nécessaires comme le nettoyage des données, la création de prompts ou la vérification de ce qui a été généré. Une autre explication pourrait être que ce sont les journalistes qui estimaient avoir déjà trop de tâches subalternes qui utilisent l’IA pour s’en débarrasser.

Globalement, en 2024, les journalistes britanniques voyaient en l’IA générative plutôt une menace pour le journalisme (à 62 %) alors qu’une petite minorité de 15 % estimait que cette technologie était une vraie opportunité.

« Bien sûr, il est possible de considérer l’IA à la fois comme une menace importante ou très importante et comme une opportunité importante ou très importante, et c’est effectivement l’avis de 5 % des journalistes britanniques », remarque le Reuters Institute, « il convient également de noter que 29 % des journalistes britanniques ne considèrent l’IA ni comme une menace importante ni comme une opportunité importante ».

Quand le Reuters Institute leur a demandé quelles étaient les potentielles conséquences éthiques de l’utilisation de l’IA, ce qui arrive en premier est l’impact négatif sur la confiance du public dans le journalisme, suivi rapidement du manque de précision que ça pourrait engendré ainsi que du manque d’originalité :

Concernant l’utilisation de l’IA à travers le genre et l’âge, on ne voit pas une différence si importante que ça. En effet, si l’utilisation de l’IA est un peu plus élevée chez les journalistes hommes, au final, les proportions d’utilisation sont proches entre les genres. Et si les jeunes journalistes de moins de 30 ans utilisent plus l’IA au quotidien, la différence entre générations n’est pas si importante que ça :

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IIYAMA G-Master Gold Phoenix GB3290QSU : la performance 240 Hz à prix malin

Le IIYAMA GB3290QSU est un moniteur de 32 pouces qui cherche à séduire les joueurs et les amateurs de fluidité d’affichage sans dépasser la barre des 300 €. Avec une dalle IPS en définition QHD (2560 x 1440), il promet une image riche et détaillée tout en affichant un taux de rafraîchissement impressionnant de 240 Hz. Compatible AMD FreeSync et annoncé avec un temps de réponse de 1 ms (MPRT), il semble taillé pour offrir une expérience réactive et sans déchirures d’image. La luminosité maximale de 400 cd/m² et le contraste de 1000:1 viennent compléter un ensemble technique solide sur le papier. Fidèle à sa réputation, IIYAMA continue de proposer des écrans au rapport caractéristiques/prix agressif, misant avant tout sur la qualité de la dalle plutôt que sur des options secondaires. Ce modèle intègre toutefois un dock USB-C, une fonctionnalité qui le rend plus polyvalent, notamment pour les utilisateurs de portables. À 299 €, le GB3290QSU semble cocher beaucoup de cases pour son positionnement tarifaire. Reste à voir si ses performances à l’écran sont à la hauteur des promesses techniques.
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Pourquoi les fabricants de RAM ne veulent-ils pas produire plus ? Spoiler, cette affirmation est FAUSSE

Depuis plusieurs mois, les prix de la mémoire vive sont à la hausse et les pénuries s’enchaînent. Dans notre dernière news sur le sujet, certains lecteurs y ont vu une forme d’entente sur les prix entre fabricants, voire même une baisse de production volontaire pour maintenir les tarifs au plus haut. La discussion a encore pris de l’ampleur quand Micron a confirmé le retrait de la marque Crucial du marché grand public, ce qui a conforté l’idée que les fabricants réduisent l’offre pour mieux profiter du super-cycle mémoire tiré par l’IA. La confusion vient d’un article économique coréen, repris et commenté notamment par le cabinet d’analyse TechInsights à partir de propos tenus par Samsung et SK Hynix devant des investisseurs. On y lit que Samsung et SK, « privilégiant la rentabilité plutôt que l’augmentation de l’offre, préfèrent les contrats trimestriels », et surtout cette phrase de Samsung : « plutôt que d’accroître rapidement nos capacités de production, nous privilégierons une stratégie visant à maintenir une rentabilité à long terme ». SK Hynix enfonce le clou en expliquant qu’« il sera difficile de résoudre la pénurie d’approvisionnement avant le premier semestre 2027 ». Pris isolément, ce genre de déclarations donne l’impression que les géants de la DRAM assument de ne pas vouloir produire davantage et de laisser la pénurie s’installer.
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Changement de style pour Sharkoon avec le J1000

Nouveau boitier et nouveau style pour Sharkoon avec le J1000, un boitier qui n'est, pour l'instant, lié à aucune série. Au format Micro-ATX, il présente une façade avec deux éléments distincts : des évents carrés pour laisser passer l'air, ainsi qu'un éclairage RGB qui vient les souligner avec une jolie courbes. Sans être révolutionnaire, le style se montre réussi et permet de se dire que le boitier est conçu pour un gros refroidissement. Mais attention ! Avec des dimensions de 435 x 205 x 406 mm, le J1000 se montre assez compact et fait quelques concessions pour les composants. […]

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Cooler Master avance doucement son COSMOS ALPHA

Ce n'était pas un secret, Cooler Master avait dans ses plans de faire revenir sur le devant de la scène sa gamme Cosmos en se basant sur l'architecture FreeForm 2.0 déjà en place dans le MasterFrame 600. Un très bon boitier avec un côté haut de gamme qui saute aux yeux, mais... Face au prochain COSMOS ALPHA, ce n'est rien du tout ! Pas de surprise dans le style, on retrouve les éléments distinctifs de la série avec de larges arches en aluminium, tandis que la façade présente un nouveau motif venant partiellement cacher deux ventilateurs de 200 mm. Assurément, Cooler Master veut que son produit soit un boitier alpha. […]

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Lisuan Technology : une première carte graphique dGPU compatible Windows on Arm

Les constructeurs chinois de GPU poursuivent leurs efforts pour rattraper les géants occidentaux, et Lisuan Technology semble vouloir en découdre. La jeune entreprise, qui avait dévoilé en juin le premier GPU gaming chinois en 6 nm, prépare désormais une carte graphique qui pourrait devenir la première dGPU au monde à supporter officiellement Windows on Arm (WoA). […]

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AMD AGESA 1.2.8.0 : un BIOS qui améliore la mémoire… mais qui peut faire crasher votre PC

AMD commence à déployer discrètement sa nouvelle mise à jour AGESA PI 1.2.8.0, censée améliorer la compatibilité mémoire sur AM5. Mais plusieurs retours d'utilisateurs indiquent que ce BIOS pourrait apporter plus de problèmes que de solutions. Ainsi, sur le forum Chiphell, un utilisateur explique qu'après installation du nouvel AGESA, sa machine est devenue quasiment inutilisable : - impossible d'accéder au CMOS, le système plante immédiatement - impossible de booter sur l'OS - l'outil de réparation de démarrage finit par crasher également. […]

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☕️ Sur Steam, Linux confirme sa croissance avec 3,2 % de parts de marché

Il y a un mois, Linux dépassait pour la première fois les 3 % de parts de marché sur Steam. Le mouvement était d’autant plus intéressant qu’il intervenait quelques semaines après la fin de support de Windows 10. La question restait cependant en suspens : s’agissait-il d’un simple pic ou la dynamique allait-elle être confirmée ?

Dans les derniers chiffres publiés par la plateforme de Valve, on peut voir que Linux confirme bien cette tendance. Sa part de marché, toutes distributions confondues, est en légère augmentation avec 3,2 %.

Le score fait toujours pâle figure devant un Windows triomphant et ses 94,79 %, mais il témoigne d’un changement qui semble s’inscrire dans le temps, entre joueurs et joueuses gardant leurs installations et nouveaux arrivants.

Comme pour les chiffres du mois dernier, SteamOS est la distribution la plus utilisée, avec 26,4 %, grâce au Steam Deck. Les trois autres distributions les plus utilisées restent Arch Linux (9,97 %), Linux Mint 22.2 (7,36 %) et CachyOS (6,74 %), une distribution spécialisée dans le jeu vidéo. Dans ce domaine d’ailleurs, Bazzite fait un bond de 1,29 point pour atteindre 5,53 %. Debian 13 est référencée pour la première fois avec 1,58 %.

Si les chiffres ne témoignent pas d’un séisme, ils restent intéressants à surveiller par leurs implications. Le jeu vidéo a été jusque-là une chasse gardée de Microsoft, l’immense majorité des jeux étant bâtis pour DirectX et autres technologies Windows. Les agacements autour de Windows 11 et l’obsession de Microsoft pour l’IA pourraient encore influer sur les parts de marché, mais il est probable que les nouveaux PC soient encore vendus avec Windows pour longtemps.

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☕️ Sur Steam, Linux confirme sa croissance avec 3,2 % de parts de marché

Il y a un mois, Linux dépassait pour la première fois les 3 % de parts de marché sur Steam. Le mouvement était d’autant plus intéressant qu’il intervenait quelques semaines après la fin de support de Windows 10. La question restait cependant en suspens : s’agissait-il d’un simple pic ou la dynamique allait-elle être confirmée ?

Dans les derniers chiffres publiés par la plateforme de Valve, on peut voir que Linux confirme bien cette tendance. Sa part de marché, toutes distributions confondues, est en légère augmentation avec 3,2 %.

Le score fait toujours pâle figure devant un Windows triomphant et ses 94,79 %, mais il témoigne d’un changement qui semble s’inscrire dans le temps, entre joueurs et joueuses gardant leurs installations et nouveaux arrivants.

Comme pour les chiffres du mois dernier, SteamOS est la distribution la plus utilisée, avec 26,4 %, grâce au Steam Deck. Les trois autres distributions les plus utilisées restent Arch Linux (9,97 %), Linux Mint 22.2 (7,36 %) et CachyOS (6,74 %), une distribution spécialisée dans le jeu vidéo. Dans ce domaine d’ailleurs, Bazzite fait un bond de 1,29 point pour atteindre 5,53 %. Debian 13 est référencée pour la première fois avec 1,58 %.

Si les chiffres ne témoignent pas d’un séisme, ils restent intéressants à surveiller par leurs implications. Le jeu vidéo a été jusque-là une chasse gardée de Microsoft, l’immense majorité des jeux étant bâtis pour DirectX et autres technologies Windows. Les agacements autour de Windows 11 et l’obsession de Microsoft pour l’IA pourraient encore influer sur les parts de marché, mais il est probable que les nouveaux PC soient encore vendus avec Windows pour longtemps.

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Bien que simple, Noctua explique sa nomenclature

Se perdre dans un mélange incompréhensible de lettres et chiffres arrive souvent quand on cherche un nouveau composant ou périphérique. On pense notamment aux écrans, qui semblent avoir des noms créés par un algorithme aléatoire, mais d'autres produits peuvent perdre le consommateur. Histoire d'être un peu plus clair, si jamais ça ne l'était pas, Noctua explique tout sa nomenclature dans un nouvel article sur son blog, et c'est intéressant car l'ensemble est parfaitement logique. […]

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ASUS stoppe temporairement les expéditions de la RTX 5090 ROG Matrix, un possible souci de qualité en cause

Le revendeur suédois Inet.se a décidé de mettre en pause les expéditions de la très haut de gamme ASUS GeForce RTX 5090 ROG Matrix, après avoir identifié une possible irrégularité dans les premiers lots produits. Un message a été envoyé aux clients : le magasin attend des précisions d'ASUS avant de relancer les envois. Aucun défaut confirmé n'a été détaillé publiquement, mais les premières informations pointent vers un souci d'ordre mécanique / assemblage plutôt que vers l'électronique ou les performances du GPU. Il pourrait s'agir d'un élément comme : - une pression de montage irrégulière, - un souci d'alignement du radiateur, - ou une tolérance d'assemblage qui ne correspond pas exactement aux spécifications. […]

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Le watercooling facile de LYNK+ désormais disponible avec deux premiers éléments

Présenté à plusieurs reprises au fil des derniers mois et salons, le système de refroidissement liquide LYNK+ est désormais disponibles. Deux premiers éléments sont pour l'instant proposés, plus des accessoires. Le plus important est le radiateur, qui intègre une pompe pour faire circuler le liquide dans le circuit, dont le waterblock à destination de certaines cartes RTX 5090, la marque ayant choisi de commencer par le haut de gamme NVIDIA. La liste de compatibilité est étendue, avec des modèles ZOTAC, INNO3D, GAINWARD, PALIT ou encore PNY, qu se complètent avec une backplate vendue à part. […]

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Micron met fin à la marque grand public Crucial : plus de SSD ni de RAM en retail d'ici 2026

C'est une triste nouvelle pour le marché du stockage et de la mémoire : Micron abandonne définitivement son activité grand public Crucial. La marque, bien connue pour ses SSD MX, P-Series et ses kits DRAM vendus depuis près de 30 ans, va tout simplement disparaître du circuit retail. Le constructeur a confirmé qu'il continuera à expédier des produits Crucial jusqu'à la fin de son Q2 fiscal 2026 (février 2026). Après cette date, plus de SSD ni de RAM Crucial en magasin ou chez les e-commerçants. Le support et la garantie resteront assurés, heureusement. […]

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Best Buy expédie… des cailloux à la place d'une GeForce RTX 5080 !!!

Voilà encore une histoire rocambolesque qui fait doucement rire, ou pas.... Sur Reddit, un utilisateur affirme avoir reçu… quatre gros cailloux dans une boîte d'ASUS TUF Gaming GeForce RTX 5080 achetée 1 200 dollars chez Best Buy. Oui, des cailloux. Pas un GPU, pas un bundle, rien. Juste des pierres, donc dans les faits, comme nous étions sur une base ASUS TUF et que le tuf est une roche généralement tendre, nous sommes en plus un peu dans la taquinette. D'après l'utilisateur GnarDead, la commande passée le 25 novembre est arrivée dans un état déjà douteux : - Étiquette de livraison collée en pleine face sur la boîte du GPU, sans carton de protection. - Scellé clairement trafiqué. - Et donc, à l'intérieur… des roches de belle taille en guise de carte graphique. […]

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Un mod vous permet d'incarner Dyne et Rufus dans Final Fantasy 7 Rebirth

DOD3NieR nous propose un mod, enfin un double mod devrions-nous dire, qui vous permet d'incarner deux personnages marquants du jeu Final Fantasy VII Rebirth, Dyne et Rufus, qui sont normalement des boss PNJ. Chacun possède ses propres mouvements et compétences, même si l'auteur du mod avoue n'avoir pas su faire fonctionner le bras métallique, les tentacules et les mines de Dyne. Le mod dédié à Dyne se trouve ici, tandis que celui pour le chef de la Shinra est ici. […]

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