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Les GPU Intel Arc B360, B370, B380 et B390 finalement pour Panther Lake ?

Ce qui est "amusant" avec les futurs processeurs Panther Lake d'Intel, c'est qu'il ne s'écoule pas une semaine sans un rebondissement dans les informations ou rumeurs à son sujet. La plus marquante était sans doute le fait que les Xe3-cores utilisés dans son GPU intégré n'avaient finalement rien à v...

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Retail Traders Left Exposed in High-Stakes Crypto Treasury Deals

An anonymous reader shares a report: Executives are turning to a novel structure to fund crypto accumulation vehicles as investor appetite thins. They're called in-kind contributions, and they now account for a growing share of digital-asset treasury, or DAT, deals. Instead of raising cash to buy tokens in the open market, DAT sponsors contribute large slugs of their own crypto, often unlisted and hard to value. Digital-asset treasuries are a new breed of public company built to hold concentrated crypto positions. The structure surged in 2025 as small-cap firms, especially in biotech and mining, reinvented themselves as digital-asset proxies. Sponsors provide tokens or raise money to buy them, and the stock then trades as a kind of listed bet on crypto. For insiders, it's a shortcut to liquidity. For investors, a wager on upside. But not all DATs carry the same level of risk. Earlier deals raised money to buy tokens through regular markets, which offered at least some independent price check. In-kind contributions skip that step -- letting insiders decide what their tokens are worth, sometimes before the token even trades publicly. That shift means pricing and trading risks land more squarely on shareholders, many of them retail investors. Investor faith is already wobbling. Many DATs that once traded above the value of their holdings now trade below it. As insiders supply the tokens and set their price, it's becoming harder for investors to tell what these deals are really worth, or when to get out. The in-kind structure was on full display in a recent $545 million private placement by Tharimmune Inc., a biotech firm-turned-crypto proxy, to set up a buyer of Canton Coins. About 80% of the raise came in the form of unlisted Canton tokens, priced at 20 cents each, according to an investor presentation seen by Bloomberg News. The token began trading on exchanges Nov. 10 and is now around 11 cents, CoinGecko data show. More deals are following the same template. In these placements, insiders contribute tokens -- sometimes illiquid or unlisted -- to form a treasury, lock in valuations and seed the perception of market demand. But when tokens list below deal price, public shareholders absorb the difference. [...] Then there's Flora Growth Corp., a Nasdaq-listed company that announced a $401 million deal to start acquiring Zero Gravity tokens in September. On closer inspection, the firm had raised just $35 million in cash to pair with a $366 million in-kind contribution of then-unlisted 0G tokens. Those tokens were priced at around $3 a piece; they subsequently listed, and are now trading at about $1.20.

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Only Half the Homes in America Have Cable TV Anymore

Pay television penetration in American households fell to 50.2% in the third quarter and is projected to drop to 50% or lower by December, according to Madison and Wall, a technology and media advisory firm. Fifteen years ago, nearly nine in ten households subscribed to pay television services. The decline has prompted major media companies to shed cable assets. Comcast, Warner Bros. Discovery, and A&E are seeking to sell or spin off their cable television operations. Paramount stated it would not divest its cable channels but acknowledged that "each quarter is accelerating decline."

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Claude Code est utilisé pour automatiser des cyberattaques

IA l'attaque !
Claude Code est utilisé pour automatiser des cyberattaques

Anthropic explique avoir détecté l’utilisation de son service de vibe coding Claude Code pour mettre au point des cyberattaques en passant outre les garde-fous mis en place. La startup d’IA a analysé l’attaque, banni les comptes utilisés pour la mettre en place, prévenu les entreprises ciblées et travaillé avec les autorités concernées.

Certains clients des entreprises d’IA générative veulent profiter de leurs outils pour monter plus facilement des cyberattaques. Il y a un mois, OpenAI expliquait avoir banni des comptes chinois cherchant à surveiller les réseaux sociaux.

C’est maintenant au tour d’Anthropic de publier un rapport sur le sujet. Ici, l’entreprise explique avoir détecté à la mi-septembre ce qu’elle qualifie d’ « opération de cyberespionnage sophistiquée » conduite par un groupe de hackers (qu’elle nomme GTG-1002) soutenu par l’État chinois.

Claude utilisé comme Agent pour concevoir une grande partie des attaques

« Les pirates ont utilisé les capacités « agentiques » de l’IA à un degré sans précédent, utilisant l’IA non seulement comme conseiller, mais aussi pour exécuter eux-mêmes les cyberattaques », affirme Anthropic.

Sans indiquer si c’est une mesure au doigt mouillé ou un calcul plus précis, Anthropic affirme qu’ils ont « pu utiliser l’IA pour mener à bien 80 à 90 % de la campagne, l’intervention humaine n’étant nécessaire que de manière sporadique (peut-être 4 à 6 points de décision critiques par campagne de piratage) ». Elle indique quand même que « la quantité de travail effectuée par l’IA aurait pris énormément de temps à une équipe humaine. Au plus fort de son attaque, l’IA a effectué des milliers de requêtes, souvent plusieurs par seconde, une vitesse d’attaque qui aurait été tout simplement impossible à égaler pour des pirates informatiques humains ». Si Anthropic « vend » les capacités de son IA à faire des milliers de requêtes, rappelons que l’automatisation des cyberattaques ne date pas d’aujourd’hui : on connait déjà depuis des années des attaques DdoS submergeant des systèmes informatiques de requêtes ou de données.

L’entreprise explique avoir lancé une enquête dès qu’elle a détecté l’activité suspicieuse. Anthropic indique que cette enquête a duré 10 jours pendant lesquels elle a petit à petit banni les comptes utilisés, informé les cibles concernées et travaillé avec les autorités.

Selon Anthropic, Claude Code a été utilisé pendant les cinq phases de l’attaque, de la mise en place et la sélection des cibles à l’extraction des données intéressantes, en passant par les phases de recherche de vulnérabilités des infrastructures ciblées et celle de collecte d’identifiants utiles pour s’infiltrer.

Dans son rapport, l’entreprise fournit des exemples de séquences de mise en place du système avec les tâches effectuées par Claude et celles de l’utilisateur humain :

Un découpage des tâches pour passer les sécurités de Claude

Pour mettre en place leur projet, les pirates ont dû passer les sécurités mises en place dans Claude par Anthropic pour bloquer les attaques. L’entreprise avoue qu’ils ont pu cacher leur projet simplement en découpant les attaques en petites tâches paraissant anodines, ce qui coupait Claude du contexte complet des attaques. « Ils ont également dit à Claude qu’il s’agissait d’un employé d’une entreprise de cybersécurité légitime et qu’il était utilisé dans le cadre de tests défensifs », affirme l’entreprise.

Dans son billet, Anthropic constate qu’avec des outils comme Claude, « les barrières pour réaliser des cyberattaques sophistiquées se sont abaissées énormément » et elle prévoit que cette baisse va continuer. « Des groupes moins expérimentés et disposant de moins de ressources peuvent désormais potentiellement mener des attaques à grande échelle de cette nature », assure-t-elle.

De quoi abandonner le développement de Claude ? L’entreprise se pose elle-même la question : « si les modèles d’IA peuvent être détournés à des fins de cyberattaques à cette échelle, pourquoi continuer à les développer et à les commercialiser ? ». Mais elle se reprend très vite : « La réponse est que les capacités mêmes qui permettent à Claude d’être utilisé dans ces attaques le rendent également indispensable pour la cyberdéfense ». Claude aurait alors une place de choix dans la course aux armements.

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Claude Code est utilisé pour automatiser des cyberattaques

IA l'attaque !
Claude Code est utilisé pour automatiser des cyberattaques

Anthropic explique avoir détecté l’utilisation de son service de vibe coding Claude Code pour mettre au point des cyberattaques en passant outre les garde-fous mis en place. La startup d’IA a analysé l’attaque, banni les comptes utilisés pour la mettre en place, prévenu les entreprises ciblées et travaillé avec les autorités concernées.

Certains clients des entreprises d’IA générative veulent profiter de leurs outils pour monter plus facilement des cyberattaques. Il y a un mois, OpenAI expliquait avoir banni des comptes chinois cherchant à surveiller les réseaux sociaux.

C’est maintenant au tour d’Anthropic de publier un rapport sur le sujet. Ici, l’entreprise explique avoir détecté à la mi-septembre ce qu’elle qualifie d’ « opération de cyberespionnage sophistiquée » conduite par un groupe de hackers (qu’elle nomme GTG-1002) soutenu par l’État chinois.

Claude utilisé comme Agent pour concevoir une grande partie des attaques

« Les pirates ont utilisé les capacités « agentiques » de l’IA à un degré sans précédent, utilisant l’IA non seulement comme conseiller, mais aussi pour exécuter eux-mêmes les cyberattaques », affirme Anthropic.

Sans indiquer si c’est une mesure au doigt mouillé ou un calcul plus précis, Anthropic affirme qu’ils ont « pu utiliser l’IA pour mener à bien 80 à 90 % de la campagne, l’intervention humaine n’étant nécessaire que de manière sporadique (peut-être 4 à 6 points de décision critiques par campagne de piratage) ». Elle indique quand même que « la quantité de travail effectuée par l’IA aurait pris énormément de temps à une équipe humaine. Au plus fort de son attaque, l’IA a effectué des milliers de requêtes, souvent plusieurs par seconde, une vitesse d’attaque qui aurait été tout simplement impossible à égaler pour des pirates informatiques humains ». Si Anthropic « vend » les capacités de son IA à faire des milliers de requêtes, rappelons que l’automatisation des cyberattaques ne date pas d’aujourd’hui : on connait déjà depuis des années des attaques DdoS submergeant des systèmes informatiques de requêtes ou de données.

L’entreprise explique avoir lancé une enquête dès qu’elle a détecté l’activité suspicieuse. Anthropic indique que cette enquête a duré 10 jours pendant lesquels elle a petit à petit banni les comptes utilisés, informé les cibles concernées et travaillé avec les autorités.

Selon Anthropic, Claude Code a été utilisé pendant les cinq phases de l’attaque, de la mise en place et la sélection des cibles à l’extraction des données intéressantes, en passant par les phases de recherche de vulnérabilités des infrastructures ciblées et celle de collecte d’identifiants utiles pour s’infiltrer.

Dans son rapport, l’entreprise fournit des exemples de séquences de mise en place du système avec les tâches effectuées par Claude et celles de l’utilisateur humain :

Un découpage des tâches pour passer les sécurités de Claude

Pour mettre en place leur projet, les pirates ont dû passer les sécurités mises en place dans Claude par Anthropic pour bloquer les attaques. L’entreprise avoue qu’ils ont pu cacher leur projet simplement en découpant les attaques en petites tâches paraissant anodines, ce qui coupait Claude du contexte complet des attaques. « Ils ont également dit à Claude qu’il s’agissait d’un employé d’une entreprise de cybersécurité légitime et qu’il était utilisé dans le cadre de tests défensifs », affirme l’entreprise.

Dans son billet, Anthropic constate qu’avec des outils comme Claude, « les barrières pour réaliser des cyberattaques sophistiquées se sont abaissées énormément » et elle prévoit que cette baisse va continuer. « Des groupes moins expérimentés et disposant de moins de ressources peuvent désormais potentiellement mener des attaques à grande échelle de cette nature », assure-t-elle.

De quoi abandonner le développement de Claude ? L’entreprise se pose elle-même la question : « si les modèles d’IA peuvent être détournés à des fins de cyberattaques à cette échelle, pourquoi continuer à les développer et à les commercialiser ? ». Mais elle se reprend très vite : « La réponse est que les capacités mêmes qui permettent à Claude d’être utilisé dans ces attaques le rendent également indispensable pour la cyberdéfense ». Claude aurait alors une place de choix dans la course aux armements.

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AMD GAIA 0.13 Released With New AI Coding & Docker Agents

AMD's GAIA open-source project as a reminder is their "Generrative AI Is Awesome" quick-setup solution for demonstrating generative AI use on AMD hardware platforms with Ryzen CPUs, Radeon GPUs, and/or Ryzen AI NPUs. GAIA is predominantly Microsoft Windows focused but recently they did introduce limited support for Linux that is currently bound to Vulkan-accelerated GPU support. Out today is AMD GAIA 0.13 as another step forward for this AI demonstrator...
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Where Have All the TV Cameras Gone?

TV manufacturers are abandoning their attempts to turn TVs into interactive social devices through smart cameras. Sky announced this month that it will discontinue Sky Live, a camera accessory for its Sky Glass televisions that brought video calls, body-tracked workouts, and motion games to the living room. The device will stop working at the beginning of December. Sky will brick the cameras and reimburse customers. Sky launched the product in mid-2023 as part of an effort to transform televisions from passive viewing devices into interactive platforms. That vision has not materialized across the industry. LG's Smart Cam, released in 2023, is out of stock at major retailers and appears discontinued. TCL's smart TV camera is no longer available. Samsung stopped integrating cameras directly into its television sets, though it still sells an external camera accessory.

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KeebDeck Basic : un petit clavier Open Source à 8€

Proposé par Solder Party’s, le KeebDeck Basic est une solution ultra-compacte qui se connectera à n’importe quel montage ou PC grâce à un firmware hautement paramétrable.

Piloté par une solution QMK qui fera l’interface entre son micro-controleur STM32F042 et sa connexion USB Type-C, le KeebDeck Basic propose 69 touches programmables. Livré en QWERTY, il peut ainsi être dérivé dans la configuration de son choix.

La membrane silicone livrée étant optionnelle ou remplaçable par une solution imprimée en 3D avec une matière comme du TPU. Mesurant 8.74 cm de large pour 6.7 cm de profondeur le petit clavier 

En haut à droite du KeebDeck Basic, on peut voir les différents éléments à souder.

En haut à droite du KeebDeck Basic, on peut voir les différents éléments à souder.

Le KeebDeck Basic est un clavier parfaitement fonctionnel construit autour de plusieurs solutions de connexion. Le port USB Type-C sera l’interface de base, mais il sera possible de profiter d’une connectique I2C ou même de lui souder un connecteur Qwiic. Le firmware QMK préinstallé pouvant ensuite être configuré pour fonctionner aussi bien avec un PC sous Windows, Linux ou MacOS.

Une tablette Android ou iOS. Une carte de développement comme un RaspberryPi ou autyre. Un module robotique programmable ou que sais-je encore. L’objet pouvant soit fonctionner de manière parfaitement autonome, tel quel, ou s’intégrer dans un châssis sur mesures. On pourra évidemment l’ajouter à un projet plus vaste. On imagine un Cyberdeck avec ce type de clavier, un PC déporté avec un petit écran pour piloter une solution domotique ou autre.

La membrane en TPU est coincée entre deux PCB

La membrane en TPU est coincée entre deux PCB

L’arrière du PCB montre des fonctions intéressantes pour un usage déporté comme la possibilité de monter un bouton de démarrage ou des LEDs de rétroéclairage. S’il faudra sortir son fer à souder pour en profiter, cet ajout n’aura rien de vraiment compliqué. Le côté Open Source du clavier permettra sans doute de récupérer des tonnes de documentations, projets et montage construits autour de ce petit clavier.

Le KeebDeck Basic dans son cadre imprimé

Le KeebDeck Basic dans son cadre imprimé

 

Un cadre à imprimer en 3D est déjà diposnible surPrintable pour en faire un clavier de poche qui ne nécessitera qu’un câble USB pour piloter n’importe quel ordinateur.

Le prix est l’autre argument phare de l’objet. Proposé à 8.40€ TTC, il demandera malheureusement pas moins de 6€ de frais de port pour atterrir chez vous. 9€ pour 2 à 5 unités et 21€ entre 6 et 10 pièces. L’idéal étant donc d’en acheter 5 pour partager les 9€ à plusieurs. 

Toute la documentation est disponible sur le site de Solder Party

KeebDeck Basic : un petit clavier Open Source à 8€ © MiniMachines.net. 2025

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Why Every Company Suddenly Wants To Become a Bank

Cryptocurrency companies and fintech startups are applying to open banks in the United States. Ripple, Coinbase and the UK payments company Wise have submitted applications for national trust charters this year. Trust banks cannot take deposits or make loans but charge fees for safekeeping customer assets and are not FDIC insured. The applications have reached 12 so far this year, more than any of the preceding eight years, according to data compiled by Klaros Group. Comptroller of the Currency Jonathan Gould said last month that cryptocurrency activity should be done within the banking system if legally permissible and safe. His agency regulates nationally-chartered U.S. banks. The Bank Policy Institute and the Independent Community Bankers of America oppose the applications. BPI sent letters urging the Office of the Comptroller of the Currency to reject the Ripple, Wise, and Sony applications. The group said approving Coinbase could significantly increase risks to the U.S. financial system.

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Krafton Launches Voluntary Resignation Program Weeks After Declaring 'AI-First Company' Future

An anonymous reader shares a report: In October, PUBG and Subnautica 2 publisher Krafton announced that it would be undergoing a "complete reorganization" to become an "AI-first" company, planning to invest over 130 billion won ($88 million) in agentic AI infrastructure and deployment beginning in 2026. This week, as it boasts record-breaking quarterly profits, the Korean publisher has followed that strategic shift by launching a voluntary resignation program for its domestic employees, according to Business Korea reporting. The program, announced internally, offers substantial buyouts for domestic Krafton employees based on their length of employment at the publisher. Severance packages range from 6 months' salary for employees with one year or less of service to 36 months' salary for employees who've worked at Krafton for over 11 years. The voluntary resignation program follows a November 4 earnings call in which Krafton announced a record quarterly profit of $717 million. During the call, Krafton CFO Bae Dong-geun indicated that Krafton had also halted hiring for new positions, telling investors that "excluding organizations developing original intellectual property and AI-related personnel, we have frozen hiring company-wide."

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FFmpeg, Google et la « bouillie » des rapports de bugs générés par IA

Multiplier pour grapiller
FFmpeg, Google et la « bouillie » des rapports de bugs générés par IA

Des échanges pimentés ont eu lieu ces dernières semaines entre le projet open source FFmpeg, Google et plusieurs experts en sécurité. Au cœur du débat, le signalement d’un trop grand nombre de problèmes par Google jugés secondaires par l’équipe de FFmpeg. Les discussions houleuses sur le sujet illustrent la problématique du sous-financement des briques logicielles open source essentielles.

FFmpeg est un composant omniprésent, même si vous n’avez jamais croisé sa route. Il est discret, mais il est partout : dans presque tous les navigateurs, VLC, ou encore des produits comme Kodi et Plex. Ce framework, écrit en assembleur, a pour mission de lire et transcoder tous les formats vidéo existants. Il est considéré depuis longtemps comme robuste et très performant.

Cette ubiquité et ces louanges masquent cependant une réalité : FFmpeg est développé par une équipe de bénévoles. Comme de nombreuses briques open source, son financement est difficile et les dons sont essentiels. Une situation mise de nouveau en lumière à la faveur d’un « simple » signalement de sécurité.

Colère montante

Mi-octobre, le compte X de FFmpeg publie plusieurs messages où filtre la colère. On peut lire par exemple que le projet a été accepté par l’initiative européenne YesWeHack pour faciliter la découverte de failles de sécurité. « Aucune réflexion n’a été menée sur le financement des bénévoles qui doivent corriger les bugs gratuitement », ajoute cependant le message.

Dans la foulée, un autre message mettait en avant le cas de Nick Wellnhofer, mainteneur principal de la bibliothèque libxml2, qui critiquait le circuit habituel des signalements de failles de sécurité, autant que le fonctionnement peu ouvert de la Linux Foundation. Il s’en prenait en particulier à Google, dont le Project Zero, décrit comme ce qu’on peut se payer de mieux dans le domaine de la recherche de failles de sécurité, mais venant respirer « sur la nuque des bénévoles ». D’autant plus avec sa politique stricte de publication des détails au bout de 90 jours si aucun correctif n’a été fourni.


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Retraites Agirc-Arrco : 88 % des articles recommandés par Google sont générés par IA

KO Boomers
Retraites Agirc-Arrco : 88 % des articles recommandés par Google sont générés par IA

Confrontée à une déferlante de fausses informations, la retraite complémentaire a récemment publié un message d’alerte sur son site web. Nous avons découvert que la quasi-totalité des articles mis en avant ces derniers mois par Google au sujet de l’Agirc-Arrco émanaient d’articles (hallucinés, voire mensongers) générés par IA. Sur les 10 % d’articles émanant de rédactions humaines, plus de la moitié concernaient ces fake news.

Cet été, un éditeur de sites d’infos générées par IA (GenAI) a accusé plusieurs chaînes d’hypermarchés de vendre des produits cancérigènes, pourris, lavés à l’eau de Javel ou recongelés. Ses articles n’en avaient pas moins été recommandés par l’algorithme Discover de Google, comme nous le relations dans un précédent article. Mais ces chaînes de magasins ne sont pas les seules à avoir été ciblées de la sorte par de fausses informations sensationnalistes.

En début d’année, la retraite complémentaire des salariés de l’agriculture, du commerce, de l’industrie et des services (dite Agirc-Arrco, qui complète la retraite obligatoire de base), avait elle aussi été alertée au sujet de rumeurs la concernant sur les réseaux sociaux.

Cet été, elle a en outre été confrontée à une déferlante de fausses informations, diffusées sur des sites d’infos générées par IA, et pour certaines relayées sur des réseaux sociaux. Au point que l’Agirc-Arrco a publié sur son site une alerte dédiée mi-septembre, déplorant cette prolifération d’ « articles aux titres et contenus trompeurs, pouvant provoquer de l’inquiétude ».

Captures d’écran de tweets et messages d’alertes publiés par l’Agirc-Arrco

Dans un article consacré aux « bons réflexes » à adopter en la matière, l’Agirc-Arrco donnait trois fausses informations en exemple, relatives au soi-disant versement d’une prime d’été, à de supposés retards de paiement, et au fait que la revalorisation des retraites complémentaires serait « déjà connue » (alors qu’elle n’est fixée qu’en octobre).

Nous avons effectivement identifié que l’algorithme de recommandation de contenus Discover de Google avait partagé de nombreux articles sensationnalistes cet été émanant de la ferme de sites GenAI de Julien Jimenez notamment, le serial-éditeur qui spamme tellement Google que ses confrères s’en plaignent.

Ils l’accusent en effet de « défonce[r] le business » à force de spammer Google avec des centaines de « conneries de fakenews massive (320 articles hier sur un seul site) pour s’en foutre plein les poches ».

De (fausses) bonnes nouvelles, et même du fact-checking (généré par IA)

Certains de ses articles, publiés cet été, n’hésitaient pas à illustrer par le propos des citations de personnes ayant prétendument été interviewées, alors qu’elles ont vraisemblablement été générés par IA : « personne n’avait vu venir une réforme aussi brutale et rapide », « on se sent pris de court et trahis par ceux qui décident », « on nous prend vraiment pour des chiens ».

Captures d’écran d’articles sensationnalistes et mensongers générés par IA

Si la peur fait vendre, les bonnes nouvelles peuvent également inciter les internautes à cliquer, surtout lorsqu’elles leur promettent de gagner de l’argent, alors qu’ils ne s’y attendaient pas.

Nous avons ainsi identifié de nombreux articles, eux aussi mensongers, mais qui n’en ont pas moins été recommandés par Discover, annonçant notamment aux retraités un bonus de « jusqu’à 380 € mensuels », des rentes revalorisées ou d’énormes « remboursements ».

Captures d’écran d’articles sensationnalistes et mensongers générés par IA

D’autres articles vont jusqu’à mettre l’accent sur un risque de tensions sociales, avançant par exemple que, « malgré les promesses », les retraités auraient obtenu une « prime exceptionnelle » qualifiée par un syndicaliste (dans une citation elle aussi probablement générée par IA) de « victoire arrachée de haute lutte » qui, cela dit, « ravive les tensions sur la justice sociale ».

Un autre de ces personnages, a priori GenAI, oppose de son côté fonctionnaires du public et salariés du privé en affirmant que ces derniers « touchent un avantage inédit face aux fonctionnaires », au point que ces derniers « vont hurler à l’injustice ».

Ironie de l’histoire, certains sites GenAI poussent le vice jusqu’à publier des articles de fact-checking revenant sur les rumeurs et fausses infos démenties par l’Agirc-Arrco « après que des articles frauduleux, souvent écrits par des intelligences artificielles, ont fait le buzz », alors qu’ils sont eux-mêmes générés par IA.

Captures d’écran d’articles générés par IA

Un autre article, lui aussi recommandé par Discover, relève que des « plateformes douteuses » étaient alors pointées du doigt pour la diffusion de fausses informations sur une aide vacances prétendument offerte par l’Agirc-Arrco, et que « ces sites publient des articles illustrés par des images générées par intelligence artificielle, suggérant que le contenu pourrait également être produit par IA ».

Plus de 84 % des articles recommandés par Discover sur la retraite sont générés par IA

Si Julien Jimenez excelle en la matière, et qu’il surclasse ses concurrents, il n’est pas le seul éditeur de sites GenAI à surfer sur ce type de fausses informations anxiogènes. DiscoverSnoop, un dashboard de suivi des articles recommandés par Discover, a en effet identifié 156 articles recommandés par Discover au sujet de l’Agirc-Arrco, dont 131 générés par IA (soit 84 %), dans 42 médias, dont 31 GenAI (soit 74 %).

Gnewsalyzer, concurrent (gratuit) de DiscoverSnoop, dénombre de son côté 146 articles relatifs à l’Agirc-Arrco recommandés par Discover, dont 17 ont été publiés par des médias connus dans la profession, et 129 (soit 88 %) par des sites figurant dans notre base de données comme étant générés par IA.

Cette épidémie de fake news affecte aussi la presse généraliste : la plupart des articles publiés sur de vrais sites de presse (La Dépêche, Ici, Pleine Vie, Notre Temps, Boursorama, RMC, commentcamarche.net) portaient en effet précisément sur le message d’alerte de l’Agirc-Arrco au sujet de cette prolifération de fausses informations générées par IA.

Dit autrement : la quasi-totalité des articles publiés ces derniers temps au sujet de l’Agirc-Arrco émanent, et/ou concernent, des contenus (hallucinés, voire mensongers) générés par IA.

« Les rumeurs vont bon train. Ce que l’on sait »

Signe de l’ampleur du problème : l’un de ces médias « mainstream », Sud Ouest, a néanmoins relayé une (fausse) « bonne nouvelle pour les retraités ». Dans un article titré (au conditionnel) « Agirc-Arrco : quel est ce versement exceptionnel qui pourrait arriver cet automne ? », il reprenait en effet une info émanant de L’Écho des Seniors, un site d’infos que nous avions identifié comme étant « en tout ou partie » généré par IA.


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Nouveau Driver To Support Larger Pages & Compression Support With Linux 6.19

While the "Nova" driver continues to be developed as a modern Rust-written, open-source and in-kernel NVIDIA graphics driver for Linux, for the time being Nouveau is what's working for end-users for those wanting a mainline open-source NVIDIA graphics driver for gaming and other workloads. With Linux 6.19 the Nouveau driver is picking up support for handling larger pages as well as compression support...
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All Lupus Cases May Be Linked To a Common Virus, Study Finds

One of the most common viruses in the world could be the cause of lupus, an autoimmune disease with wide-ranging symptoms, according to a new study. From a report: Until now, lupus was somewhat mysterious: No single root cause of the disease had been found, and while there is no cure, there are medications that can treat it. The research, published in the journal Science Translational Medicine, suggests that Epstein-Barr virus -- which 95% of people acquire at some point in life -- could cause lupus by driving the body to attack its own healthy cells. It adds to mounting evidence that Epstein-Barr is associated with multiple long-term health issues, including other autoimmune conditions. As this evidence stacks up, scientists have accelerated calls for a vaccine that targets the virus. "If we now better understand how this fastidious virus is responsible for autoimmune diseases, I think it's time to figure out how to prevent it," said Dr. Anca Askanase, clinical director of the Lupus Center at Columbia University, who wasn't involved in the new research.

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GNU C Library Adds Linux "mseal" Function For Memory Sealing

Introduced last year in the Linux 6.10 kernel was the mseal system call for memory sealing to protect the memory mapping against modifications to seal non-writable memory segments or better protecting sensitive data structures. The GNU C Library has finally introduced its mseal function making use of this modern Linux kernel functionality...
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Carte mère Gigabyte X870E AORUS PRO X3D ICE : du très bon ?

Un an après la sortie de la X870E AORUS PRO ICE testée dans nos colonnes, GIGABYTE décline désormais sa carte dans une nouvelle version baptisée X3D. La X870E AORUS PRO X3D ICE reprend exactement la même base. On y retrouve donc des connectiques toujours aussi complètes : 4 ports M.2, 3 ports PCIe, du WiFi 7, de l’USB4, et, cerise sur le gâteau, une sortie HDMI directement intégrée au PCB pour connecter un écran à l’intérieur du boîtier. Proposée à 440 euros au lancement, la X870E AORUS PRO X3D ICE se situe dans une fourchette de prix très proche de sa grande sœur, introduite à 428,99 euros et désormais proposée autour de 350 euros. La particularité de cette version tient dans l’ajout du X3D Turbo Mode 2.0 dans le BIOS, un overclock automatique promettant des gains jusqu’à 15 % en jeux et 10 % en applications créatives, etc.
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Après notre Performance Test GPU d'Anno 117: Pax Romana, voici un Performance Test CPU. Les AMD X3D sont à la fête !

Il y a maintenant deux petits jours, Thibaut vous faisait profiter de son Performance Test GPU du jeu Anno 117: Pax Romana sur H&Co. Comme Thibaut vous l'expliquait, les carte graphiques sont soumises à rude épreuve avec le nouveau jeu d'Ubisoft Mainz, mais aussi les processeurs ! Si vous souhai...

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The Economic Impact of Brexit

Abstract of a working paper [PDF] published by NBER: This paper examines the impact of the UK's decision to leave the European Union (Brexit) in 2016. Using almost a decade of data since the referendum, we combine simulations based on macro data with estimates derived from micro data collected through our Decision Maker Panel survey. These estimates suggest that by 2025, Brexit had reduced UK GDP by 6% to 8%, with the impact accumulating gradually over time. We estimate that investment was reduced by between 12% and 18%, employment by 3% to 4% and productivity by 3% to 4%. These large negative impacts reflect a combination of elevated uncertainty, reduced demand, diverted management time, and increased misallocation of resources from a protracted Brexit process. Comparing these with contemporary forecasts -- providing a rare macro example to complement the burgeoning micro-literature of social science predictions -- shows that these forecasts were accurate over a 5-year horizon, but they underestimated the impact over a decade.

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