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Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

L'automne en douceur
Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

Fedora 43 vient de paraitre en bêta. Comme toujours avec cette distribution, on peut compter sur les dernières versions des paquets et des choix avant-gardistes. Mais si cette version se présente comme solide, elle propose peu de nouveautés visibles.

Les nouvelles versions de Fedora sont toujours attendues. Par une partie des utilisateurs bien sûrs, ceux en quête de nouveautés. Mais aussi par les personnes qui observent l’évolution des distributions Linux en général. Fedora est le laboratoire à ciel ouvert de Red Hat et l’entreprise y teste en avance des choix et technologies, parfois de manière radicale, avant de les inclure dans sa propre distribution commerciale RHEL.

Côté utilisateurs cependant, Fedora 43 est assez calme. Ses changements les plus significatifs sont sous le capot.

L’habituelle modernisation généralisée

Contrairement à la plupart des distributions et à l’opposé d’une Debian, la philosophie de Fedora est de toujours proposer les dernières versions des paquets. Puisqu’il s’agit de la bêta, ces versions ne sont d’ailleurs pas toutes finalisées. On trouve par exemple le noyau Linux 6.17, qui est actuellement en RC6. Dans ce dernier, on peut trouver notamment des améliorations de performances pour le système de fichiers Btrfs, le support des processeurs Wildcat Lake d’Intel, la prise en charge de la Branch Record Buffer Extension pour ARM ou encore une amélioration du support des CPU et GPU.

Dans son édition classique Workstation, on retrouve bien sûr GNOME 49, dont la version finale est intégrée dans la bêta de Fedora et qui doit être annoncée aujourd’hui. Nous reviendrons donc très bientôt sur ses nouveautés. Cette version devait en tout cas désactiver X11 pour ne laisser que Wayland, mais l’équipe de développement a finalement repoussé cette bascule. La transition vers Wayland reste complexe, comme nous l’avons vu en détail récemment. Ce qui n’effraie pas Fedora, puisque la version 43 supprime les paquets liés à X11 et ne laisse que Wayland (et XWayland pour la compatibilité).

Côté KDE, c’est Plasma 6.4 qui est aux commandes. Rappelons que Fedora, depuis sa version 42, dispose d’une variante officielle KDE, qui n’est donc plus seulement un Spin.

De manière générale, on retrouve les dernières versions de Firefox, LibreOffice et des quelques applications livrées avec le système. Côté développement, c’est le même traitement : GCC 15.2, GNU Binutils 2.45, GNU C Library 2.42, GDB 17.1, LLVM 21, Golang 1.25, Perl 5.42, RPM 6.0, Python 3.14, PostgreSQL 18, Ruby on Rails 8.0, Dovecot 2.4, MySQL 8.4, Tomcat 10.1, etc.

Sous le capot, c’est beaucoup plus intéressant

Pour cette version en particulier, les évolutions les plus significatives sont sous le capot, loin du « simple » choix des versions pour les paquets les plus courants. Par exemple, l’installeur Anaconda, utilisé dans sa nouvelle mouture Web UI depuis Fedora 42, est désormais utilisé pour l’ensemble des Spins de la distribution et pour Fedora KDE. Pour la future version 44, Fedora compte s’en servir pour l’ensemble des éditions atomiques (dont Silverblue), tandis que Fedora 45 s’en servirait pour son édition Server. Après, les anciens composants GTK d’Anaconda seraient dépréciés.

Dans la même « veine », l’installeur se sert maintenant de DNF5 pour toutes les applications basées sur des paquets. Pour l’équipe de développement, c’est un pas supplémentaire vers la déprécation de DN4, qui est d’ailleurs entré en mode maintenance. En clair, plus aucune nouveauté ne lui sera ajoutée et les modifications ne concerneront que les corrections de bugs. Le passage à DNF5 est une réponse aux demandes de la communauté, car il doit simplifier les déploiements et rendre les installations plus rapides.

Citons également l’installation automatique des mises à jour dans Fedora Kinoite (version immuable sous KDE), la construction de Fedora CoreOS en utilisant Containerfile, la compression d’initrd avec zstd par défaut dans toutes les variantes du système, la réécriture complète de Greenboot (pour les systèmes basés sur bootc et rpm-ostree) en Rust, le retrait de python-nose (déprécié depuis cinq ans et incompatible avec Python 3.14), ou encore la prise en charge de la virtualisation confidentielle basée sur la plateforme TDX d’Intel.

On note aussi l’utilisation de RPM 6.0 dans Fedora 43. Comme la fiche du changement le précise cependant, cette adoption n’est réalisée que pour des questions de sécurité. Cette nouvelle version majeure améliore notamment plusieurs aspects dans la gestion des clés cryptographiques, en plus de la possibilité pour un paquet de supporter désormais plusieurs signatures. En revanche, Fedora n’adopte le nouveau format de paquet de RPM 6.0 par défaut. La génération se fait toujours sur la v4. L’équipe indique en outre que la vérification forcée des signatures était prévue pour Fedora 43, mais qu’elle n’a pas eu le temps de finir le travail.

La suite des opérations

Pour l’instant, la date prévue pour la version finale de Fedora 43 est fixée au 11 novembre. Il est souvent arrivé que l’équipe rate ses fenêtres de sortie, mais ce type de problème semble avoir été relégué au passé sur les dernières versions. On note que la période de test est donc assez longue, notamment face à une Ubuntu qui ne laisse le plus souvent que deux ou trois semaines entre la bêta et la version finale. Canonical devrait d’ailleurs sortir sous peu la bêta d’Ubuntu 25.10.

Sur l’installation proprement dite, elle ne réserve aucune surprise. Le passage à Anaconda dans Fedora 42 se confirme, l’assistant étant particulièrement simple : il n’y a que quatre panneaux avant que l’installation commence. Le reste, dont la création du compte principal, se fait après le redémarrage.

On conseillera comme toujours de ne pas utiliser le système sur une machine de production ou au moins utilisée quotidiennement. La bêta est surtout proposée aux développeurs pour vérifier la compatibilité de leurs applications.

Pour télécharger cette nouvelle Fedora, il suffit de suivre les liens de téléchargement affichés en tête du billet d’annonce, selon l’édition que vous souhaitez installer. Pour les Spins (Cinnamon, Xfce, MATE, Budgie…), il faut se rendre sur leur page dédiée, cliquer sur la variante voulue et activer le bouton « Show Beta downloads » à droite.

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☕️ Dématérialisation : le Sénat alerte sur l’exclusion irrésolue d’une partie des citoyens

44 % des Françaises et Français sont à la peine dans leurs relations avec l’administration. C’est le constat que dresse le rapport du Sénat rendu public ce 16 septembre, en s’appuyant sur le baromètre 2025 du numérique de l’Arcep et l’Arcom.

Près d’une personne sur deux rencontre donc des difficultés à échanger avec l’État, que ce soit pour obtenir une carte grise, faire renouveler sa carte d’identité, obtenir un passeport, ou réaliser une autre de ces démarches, dont 82 % sont désormais effectuées en ligne chaque année.

Produit à la fois d’une logique de restructuration des services publics vers le « tout-numérique » depuis plus de trente ans et par la « contraction du maillage territorial nombreux services publics », cette fameuse « fracture numérique » a pris une forme de relative normalité. Loin de l’image d’un problème qui ne concernerait que les personnes âgées, donc serait voué à réduire dans le temps, il concerne les autres tranches d’âge : près d’une jeune adulte de 18 - 24 ans sur quatre, « pourtant nés avec le numérique, a « peur de se tromper » en effectuant ces démarches ».

Un coq chantant un message chiffré
Flock

Plusieurs inflexions ont bien été prises depuis la pandémie : le « plan téléphone » devait par exemple permettre d’atteindre 85 % d’appels décrochés par l’administration, mais reste grevé par des temps d’attente trop élevés. Créé en 2020, le réseau France Services atteint de son côté les 2 800 structures à travers le pays, permettant à qui le souhaite de réaliser l’essentiel de ses démarches dans un lieu unique, à moins de 30 minutes de chez soi.

Auprès des sénateurs, cela dit, ce dernier dispositif est décrit par certains maires comme un témoignage de l’abandon des territoires par l’État et des coûts supplémentaires pour la collectivité – autant d’enjeux dont la déléguée au numérique responsable de la métropole de Nantes Louise Vialard s’est faite l’écho auprès de Next.

Outre technique, l’enjeu est éminemment politique, relevaient les sénateurs dès le début de leur mission d’information. Début 2025, 72 % des répondants à un sondage mené pour le think tank Le Sens du Service déclaraient que l’état des services publics avait un vrai rôle à jouer dans leurs choix électoraux.

Pour lutter contre le « sentiment de déshumanisation » que provoquent ces difficultés, la mission formule 20 recommandations. Parmi elles : l’expansion du droit à l’erreur, ou encore le fait, pour l’État, de permettre aux Français de choisir le canal qu’ils souhaitent utiliser pour contacter l’administration – une logique qui rejoint des demandes répétées des Défenseurs des droits.

Les sénatrices et sénateurs appellent aussi à renforcer les outils pénaux contre les pratiques frauduleuses, dans la mesure où un nombre croissant d’acteurs développe des offres payantes pour tromper des internautes et leur proposer de réaliser des démarches normalement gratuites.

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Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

L'automne en douceur
Fedora 43 s’avance comme une version solide, malgré un manque de nouveautés visibles

Fedora 43 vient de paraitre en bêta. Comme toujours avec cette distribution, on peut compter sur les dernières versions des paquets et des choix avant-gardistes. Mais si cette version se présente comme solide, elle propose peu de nouveautés visibles.

Les nouvelles versions de Fedora sont toujours attendues. Par une partie des utilisateurs bien sûrs, ceux en quête de nouveautés. Mais aussi par les personnes qui observent l’évolution des distributions Linux en général. Fedora est le laboratoire à ciel ouvert de Red Hat et l’entreprise y teste en avance des choix et technologies, parfois de manière radicale, avant de les inclure dans sa propre distribution commerciale RHEL.

Côté utilisateurs cependant, Fedora 43 est assez calme. Ses changements les plus significatifs sont sous le capot.

L’habituelle modernisation généralisée

Contrairement à la plupart des distributions et à l’opposé d’une Debian, la philosophie de Fedora est de toujours proposer les dernières versions des paquets. Puisqu’il s’agit de la bêta, ces versions ne sont d’ailleurs pas toutes finalisées. On trouve par exemple le noyau Linux 6.17, qui est actuellement en RC6. Dans ce dernier, on peut trouver notamment des améliorations de performances pour le système de fichiers Btrfs, le support des processeurs Wildcat Lake d’Intel, la prise en charge de la Branch Record Buffer Extension pour ARM ou encore une amélioration du support des CPU et GPU.

Dans son édition classique Workstation, on retrouve bien sûr GNOME 49, dont la version finale est intégrée dans la bêta de Fedora et qui doit être annoncée aujourd’hui. Nous reviendrons donc très bientôt sur ses nouveautés. Cette version devait en tout cas désactiver X11 pour ne laisser que Wayland, mais l’équipe de développement a finalement repoussé cette bascule. La transition vers Wayland reste complexe, comme nous l’avons vu en détail récemment. Ce qui n’effraie pas Fedora, puisque la version 43 supprime les paquets liés à X11 et ne laisse que Wayland (et XWayland pour la compatibilité).

Côté KDE, c’est Plasma 6.4 qui est aux commandes. Rappelons que Fedora, depuis sa version 42, dispose d’une variante officielle KDE, qui n’est donc plus seulement un Spin.

De manière générale, on retrouve les dernières versions de Firefox, LibreOffice et des quelques applications livrées avec le système. Côté développement, c’est le même traitement : GCC 15.2, GNU Binutils 2.45, GNU C Library 2.42, GDB 17.1, LLVM 21, Golang 1.25, Perl 5.42, RPM 6.0, Python 3.14, PostgreSQL 18, Ruby on Rails 8.0, Dovecot 2.4, MySQL 8.4, Tomcat 10.1, etc.

Sous le capot, c’est beaucoup plus intéressant

Pour cette version en particulier, les évolutions les plus significatives sont sous le capot, loin du « simple » choix des versions pour les paquets les plus courants. Par exemple, l’installeur Anaconda, utilisé dans sa nouvelle mouture Web UI depuis Fedora 42, est désormais utilisé pour l’ensemble des Spins de la distribution et pour Fedora KDE. Pour la future version 44, Fedora compte s’en servir pour l’ensemble des éditions atomiques (dont Silverblue), tandis que Fedora 45 s’en servirait pour son édition Server. Après, les anciens composants GTK d’Anaconda seraient dépréciés.

Dans la même « veine », l’installeur se sert maintenant de DNF5 pour toutes les applications basées sur des paquets. Pour l’équipe de développement, c’est un pas supplémentaire vers la déprécation de DN4, qui est d’ailleurs entré en mode maintenance. En clair, plus aucune nouveauté ne lui sera ajoutée et les modifications ne concerneront que les corrections de bugs. Le passage à DNF5 est une réponse aux demandes de la communauté, car il doit simplifier les déploiements et rendre les installations plus rapides.

Citons également l’installation automatique des mises à jour dans Fedora Kinoite (version immuable sous KDE), la construction de Fedora CoreOS en utilisant Containerfile, la compression d’initrd avec zstd par défaut dans toutes les variantes du système, la réécriture complète de Greenboot (pour les systèmes basés sur bootc et rpm-ostree) en Rust, le retrait de python-nose (déprécié depuis cinq ans et incompatible avec Python 3.14), ou encore la prise en charge de la virtualisation confidentielle basée sur la plateforme TDX d’Intel.

On note aussi l’utilisation de RPM 6.0 dans Fedora 43. Comme la fiche du changement le précise cependant, cette adoption n’est réalisée que pour des questions de sécurité. Cette nouvelle version majeure améliore notamment plusieurs aspects dans la gestion des clés cryptographiques, en plus de la possibilité pour un paquet de supporter désormais plusieurs signatures. En revanche, Fedora n’adopte le nouveau format de paquet de RPM 6.0 par défaut. La génération se fait toujours sur la v4. L’équipe indique en outre que la vérification forcée des signatures était prévue pour Fedora 43, mais qu’elle n’a pas eu le temps de finir le travail.

La suite des opérations

Pour l’instant, la date prévue pour la version finale de Fedora 43 est fixée au 11 novembre. Il est souvent arrivé que l’équipe rate ses fenêtres de sortie, mais ce type de problème semble avoir été relégué au passé sur les dernières versions. On note que la période de test est donc assez longue, notamment face à une Ubuntu qui ne laisse le plus souvent que deux ou trois semaines entre la bêta et la version finale. Canonical devrait d’ailleurs sortir sous peu la bêta d’Ubuntu 25.10.

Sur l’installation proprement dite, elle ne réserve aucune surprise. Le passage à Anaconda dans Fedora 42 se confirme, l’assistant étant particulièrement simple : il n’y a que quatre panneaux avant que l’installation commence. Le reste, dont la création du compte principal, se fait après le redémarrage.

On conseillera comme toujours de ne pas utiliser le système sur une machine de production ou au moins utilisée quotidiennement. La bêta est surtout proposée aux développeurs pour vérifier la compatibilité de leurs applications.

Pour télécharger cette nouvelle Fedora, il suffit de suivre les liens de téléchargement affichés en tête du billet d’annonce, selon l’édition que vous souhaitez installer. Pour les Spins (Cinnamon, Xfce, MATE, Budgie…), il faut se rendre sur leur page dédiée, cliquer sur la variante voulue et activer le bouton « Show Beta downloads » à droite.

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☕️ Dématérialisation : le Sénat alerte sur l’exclusion irrésolue d’une partie des citoyens

44 % des Françaises et Français sont à la peine dans leurs relations avec l’administration. C’est le constat que dresse le rapport du Sénat rendu public ce 16 septembre, en s’appuyant sur le baromètre 2025 du numérique de l’Arcep et l’Arcom.

Près d’une personne sur deux rencontre donc des difficultés à échanger avec l’État, que ce soit pour obtenir une carte grise, faire renouveler sa carte d’identité, obtenir un passeport, ou réaliser une autre de ces démarches, dont 82 % sont désormais effectuées en ligne chaque année.

Produit à la fois d’une logique de restructuration des services publics vers le « tout-numérique » depuis plus de trente ans et par la « contraction du maillage territorial nombreux services publics », cette fameuse « fracture numérique » a pris une forme de relative normalité. Loin de l’image d’un problème qui ne concernerait que les personnes âgées, donc serait voué à réduire dans le temps, il concerne les autres tranches d’âge : près d’une jeune adulte de 18 - 24 ans sur quatre, « pourtant nés avec le numérique, a « peur de se tromper » en effectuant ces démarches ».

Un coq chantant un message chiffré
Flock

Plusieurs inflexions ont bien été prises depuis la pandémie : le « plan téléphone » devait par exemple permettre d’atteindre 85 % d’appels décrochés par l’administration, mais reste grevé par des temps d’attente trop élevés. Créé en 2020, le réseau France Services atteint de son côté les 2 800 structures à travers le pays, permettant à qui le souhaite de réaliser l’essentiel de ses démarches dans un lieu unique, à moins de 30 minutes de chez soi.

Auprès des sénateurs, cela dit, ce dernier dispositif est décrit par certains maires comme un témoignage de l’abandon des territoires par l’État et des coûts supplémentaires pour la collectivité – autant d’enjeux dont la déléguée au numérique responsable de la métropole de Nantes Louise Vialard s’est faite l’écho auprès de Next.

Outre technique, l’enjeu est éminemment politique, relevaient les sénateurs dès le début de leur mission d’information. Début 2025, 72 % des répondants à un sondage mené pour le think tank Le Sens du Service déclaraient que l’état des services publics avait un vrai rôle à jouer dans leurs choix électoraux.

Pour lutter contre le « sentiment de déshumanisation » que provoquent ces difficultés, la mission formule 20 recommandations. Parmi elles : l’expansion du droit à l’erreur, ou encore le fait, pour l’État, de permettre aux Français de choisir le canal qu’ils souhaitent utiliser pour contacter l’administration – une logique qui rejoint des demandes répétées des Défenseurs des droits.

Les sénatrices et sénateurs appellent aussi à renforcer les outils pénaux contre les pratiques frauduleuses, dans la mesure où un nombre croissant d’acteurs développe des offres payantes pour tromper des internautes et leur proposer de réaliser des démarches normalement gratuites.

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Latest Open-Source AMD Improvements Allowing For Better Llama.cpp AI Performance Against Windows 11

When recently carrying out the Windows 11 25H2 vs. Ubuntu Linux benchmarks I also ended up carrying out some Llama.cpp AI benchmarks as the first time exploring the AI inferencing performance between Windows and Linux for both CPU and GPU-accelerated deployments. Here are those results for exploring the Llama.cpp performance between Windows and Linux with different large language models.
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Is TV's Golden Age (Officially) Over? A Statistical Analysis

Scripted TV production peaked in 2022 at 599 shows and has declined since, according to FX's research division tracking. New prestige series have dropped sharply while streaming platforms prioritize returning shows over new development. Netflix has shifted majority output to unscripted content including docuseries and reality programming since 2018. YouTube leads streaming viewership ahead of Netflix, Paramount+, and Hulu. Free ad-supported platforms YouTube, Tubi and Roku Channel continue gaining market share. Subscription prices across major streaming services have increased while scripted content volume decreased. Second season of Severance cost $200 million. Fourth season of Stranger Things reached $270 million in production expenses.

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Anthropic Denies Federal Agencies Use of Claude for Surveillance Tasks

Anthropic has declined requests from federal law enforcement contractors to use its Claude AI models for surveillance activities, deepening tensions with the Trump administration, Semafor reported Wednesday, citing two senior officials. The company's usage policies prohibit domestic surveillance, limiting how agencies including the FBI, Secret Service, and Immigration and Customs Enforcement can deploy its technology. While Anthropic maintains a $1 contract with federal agencies through AWS GovCloud and works with the Department of Defense on non-weapons applications, administration officials said the restrictions amount to making moral judgments about law enforcement operations.

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Corsair WS3000 : une alimentation de 3000 watts à 599 dollars pour 4 RTX 5090

et BOUM, Corsair balance la WS3000 : une alimentation de 3000 watts capable d'alimenter quatre RTX 5090... , un bloc qui est donc de type EXTREME, pensé pour les configurations les plus démesurées. Le bloc embarque jusqu'à 4 câbles 12V-2x6, permettant de connecter directement quatre GeForce RTX 5090 limitées chacune à 600 W. Au programme de ce modèle : - Certification ATX 3.1 et compatibilité PCIe 5.1 - Format compact pour la puissance proposée : 175 × 150 × 86 mm - Certification 80 Plus Platinum - Rail 12 V de 250 A maximum... - Alimentation secteur 220-240 V avec prise C19 (16 A) - 4 câbles 12V-2x6 pour GPU, 4 PCIe 8 broches et 2 EPS 8 broches - Ventilateur 140 mm double roulement à billes […]

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ASRock lance une alimentation Steel Legend en 1200 watts et 2 x 12V-2x6

ASRock muscle encore un peu plus sa gamme d'alimentations Steel Legend avec un modèle de 1200 watts. Deux versions débarqueront le 19 septembre 2025 prochain avec la SL-1200G en noir et la SL-1200GW en blanc. Certifiée 80 PLUS Gold, la bête décroche aussi chez Cybenetics une étiquette PLATINUM (efficacité) et LAMBDA A (bruit). Côté normes, on est à la page avec de l'ATX 3.1 et du PCIe 5.1, et surtout deux connecteurs 12V-2x6 pour nourrir des GPU haut de gamme. […]

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Gas Stove Makers Quietly Delete Air Pollution Warnings as They Fight Mandatory Health Labels

The home appliance industry would like you to believe that gas-burning stoves are not a risk to your health -- and several companies that make the devices are scrambling to erase their prior acknowledgements that they are. From a report: That claim is at the heart of a lawsuit the Association of Home Appliance Manufacturers has filed against the state of Colorado to stop it from requiring natural gas stoves, which burn methane, to carry health labels not unlike those on every pack of cigarettes. "Understand the air quality implications of having an indoor gas stove," the warning would read. The law was to take effect August 5 but is now on hold, and state officials did not respond to a request for comment. In its federal lawsuit, the Association -- whose board includes representatives of LG Electronics, BSH Home Appliance Corp. (which makes Bosch appliances), Whirlpool, and Samsung Electronics -- asserts that the labeling requirement is "unconstitutional compelled speech" and illegal under the First Amendment. It calls the legislation a climate law disguised as a health law and, most strikingly, it claims there is "no association between gas stoves and adverse health outcomes."

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Le refroidissement de la console ROG Xbox Ally en vidéo

Asus a mis au point un système de refroidissement baptisé Zero Gravity Thermal solution dont l’objectif est de refroidir correctement la console ROG Xbox Ally dans toutes les positions.


Posée sur un stand quasi à la verticale, portée à bout de bras, posée sur une table ou bras tendu au-dessus de vous alors que vous êtes allongé dans votre canapé. La console doit pouvoir être refroidie correctement à tout moment. Pour cela, Asus a dû mettre en place des éléments assez complexes.

L’idée de base est classique, on aspire de l’air frais de l’extérieur et on le pousse au travers de petites ailettes pour les refroidir. Ces ailettes sont en contact avec des éléments en cuivre qui contiennent un fluide caloporteur. Sous sa forme liquide, il va couler au travers d’un tube en cuivre appelé caloduc et ainsi parcourir le chemin vers un autre élément en cuivre directement en contact avec le processeur embarqué. Ce dernier, très chaud en fonctionnement, va vaporiser le liquide qui va pouvoir remonter le tube sous forme de gaz chaud. Une fois arrive au niveau des ailettes qui sont refroidies par la ventilation, le gaz va se condenser, transmettre sa chaleur au passage et se transformer à nouveau en liquide pour recommencer la boucle.

Asus emploie une structure interne à l’intérieur des caloducs qui vont améliorer la circulation des fluides et permet une utilisation dans toutes les positions. Ce n’est à vrai dire pas une nouveauté et une foule d’autres matériels utilisent ce type de solution depuis des années : portables, consoles, tablettes et même certains smartphones. Ici Asus détaille ce poste sans en vanter une quelconque paternité.

La marque met en avant les efforts menés sur sa ventilation avec de nouveaux éléments plus efficaces que précédemment. Les deux ventilateurs embarqués sont plus large et équipés de 77 lames de 8 mm d’épaisseur. Des changements qui apportent une augmentation de 15% du volume d’air déplacé par rapport à la première génération de consoles Ally X. 

Les ailettes de dissipation ont égalenment été redessinées et sont plus hautes pour améliorer le refroidissement et la circulation de l’air.

Autre optimisation, la présence d’une évacuation d’air plus large entre a carte mère et l’écran. Ce qui permet de refroidir celui-ci et donc d’éviter de subir une trop grande sensation de chaleur au niveau des mains. Des filtres antipoussière sont également positionnés au dos de la console pour éviter qu’elle ne s’encrasse. Il faudra dans tous les cas ne pas positionner la ROG Xbox Ally sur un tissu souple qui pourrait étouffer cette aspiration. Pas de session de jeu sur un coussin ou une couverture, à moins de vouloir voir ce que donne ce genre d’engin en totale surchauffe.

Une seconde vidéo fait le détail de l’ergonomie de la console, celle-ci ne se distingue pas vraiment du modèle précédent.

Merci à Eric pour les vidéos trouvées sur Reddit.

Le refroidissement de la console ROG Xbox Ally en vidéo © MiniMachines.net. 2025

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La fibre pour tous (ou presque) : utopie ou réalité en devenir ?

On n’était pas loin de la dystopie parfois
La fibre pour tous (ou presque) : utopie ou réalité en devenir ?

Il y a quelques jours à peine, l’Arcep publiait son observatoire du déploiement de la fibre optique pour le deuxième trimestre. Depuis hier, les acteurs de la fibre sont à Dijon pour l’Université de la Transition Numérique des Territoires (anciennement Université du THD). Next est sur place pour approfondir le sujet.

95 % de logements éligibles fin 2025

Selon le décompte de l’Arcep, le régulateur des télécoms, 93 % des locaux sont éligibles au FTTH, mais il reste encore 3,3 millions de lignes à rendre raccordables. C‘était en tout cas la situation fin juin puisqu’elle évolue en permanence, ne serait-ce qu’avec la construction de nouveaux logements.

Laure de la Raudière, présidente de l’Arcep, a profité du salon pour donner une estimation du déploiement au cours des prochains mois : « À la fin de l’année, on va être à 95 % au niveau national […] les trois zones seront à peu près au même niveau » avec 95 % en moyenne, ajoute-t-elle. Le plan France THD prévoyait pour rappel 100 % fin 2025, mais l’échéance a été repoussée dans certaines zones, notamment la Bretagne.

De quelles zones parle-t-on ? Des zones moins denses d’Initiative Publique (RIP) qui comptent environ 19 millions de locaux, de celles moins denses d’initiative privée avec 17 millions de locaux et enfin de celles très denses avec 8 millions de locaux. Par contre, si on zoome un peu pour aller dans les détails, « il y a des communes très proches de 100 % et d’autres à moins de 90 % », comme nous l’expliquions.

Toutes les zones sont concernées par cette disparité, avec des villes comme Marseille et Avignon, mais aussi des territoires comme la Guyane, la Bretagne et l’Auvergne qui sont sous les 90 %. Mais, « dans la plupart des cas, il y a une très bonne dynamique de déploiement », note la présidente de l’Arcep.


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MSI Claw 8 AI+, une puissance bleue intéressante

Un peu de gaming portable cet après-midi avec MSI et la Claw 8 AI+. Sa particularité ? Son processeur Intel Core Ultra 200 quand la concurrence mise sur AMD. Et ça paie avec des performances très intéressantes, surtout si on souhaite profiter du XeSS. Avec un écran de 8" en 1920 x 1200, il faut au moins ça pour jouer à fond. 120 Hz et VRR ? C'est possible. Gestion des joysticks et gâchettes ? Tout pareil ! Voyons ça de suite ici : MSI Claw 8 AI+ ou sur la source. […]

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Cooler Master Hyper 212 3DHP, du 3DHP en entrée de gamme pour commencer

La technologie 3DHP de Cooler Master arrive dans l'entrée de gamme avec le modèle Hyper 212 3DHP, un nouveau venu qui devrait s'annoncer pour environ 40 U+20AC. Au menu ? Quatre caloducs avec un agencement particulier : Deux classiques qui partent vers les côtés, plus deux qui partent du centre de la base pour monter directement à travers les ailettes. La petite surprise est que ce modèle Hyper 212, symbole de l'entrée de gamme abordable et efficace au fil dans ans, n'était pas présenté par la marque lors des derniers salons. Et il faut bien le reconnaitre, nous avons hâte d'en savoir plus à son sujet. […]

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MS-S1 Max : Minisforum lève le voile sur sa solution Strix Halo

Le Minisforum MS-S1 Max embarquera donc un processeur AMD Ryzen AI Max+ 395. Une solution musclée qui vise ici les créatifs, les joueurs et toute personne cherchant à travailler sur des IA locales. 

Le MS-S1 Max se positionne donc sur un segment de plus en plus riche de minimachines sous puces Strix Halo. Une solution qui est combinée ici avec de nombreuses options haut de gamme. Le processeur Zen 5 est combiné avec 128 Go de mémoire vive LPDDR5-8000 soudés à la carte mère. Deux emplacements M.2 2280 NVMe PCIe sont embarqués. Le premier avec 4 lignes PCIe et le second une seule. Une restriction imposée par la présence d’un port PCIe x16 qui permettra d’embarquer une carte graphique secondaire pleine taille. La présence à bord du processeur Ryzen AI Max+ 395 d’un circuit Radeon très performant n’étant pas équivalent à ce que peut proposer une carte graphique indépendante de dernière génération.

Je ne reviendrai pas sur les capacités de la puce AMD Strix Halo elle-même dans trop de détails mais, très rapidement, il s’agit d’un processeur 16 cœurs Zen 5 développant 32 Threads. Associé à cette base, deux autres composants : un NPU XDNA développant 50 TOPS et surtout une solution graphique Radeon 8060S très performante. Celle-ci compte sur ses 40 cœurs RDNA 3.5 pour une performance d’affichage très élevée. Cela fait de cette solution mobile parmi les puces les plus puissantes jamais proposées sur le marché. Et des engins comme le Minisforum MS-S1 Max des objets de convoitise…

Ce Minisforum MS-S1 Max a trouvé une solution intéressante sur laquelle je m’interrogeais au début du mois. L’engin a en effet été présenté en mai comme une solution Rackable, c’est-à-dire une solution qui pouvait équiper des salles serveur. Puis, le premier septembre c’est l’image d’un engin plus classique, tout en hauteur et assez conséquent, qui a été dévoilée. Loin des solutions de type rack pensées pour des baies serveur classique. Minisforum a pensé son engin pour fonctionner de multiples manières et s’adapter autant à un environnement humain qu’au vacarme d’une salle informatique.

Une alimentation 320 watts est intégrée à l’engin.

Ainsi, on retrouve quatre modes distincts de gestion d’énergie – et de bruit – avec cet engin. Les trois premiers sont classiques. De « silencieux » à « Performant » en passant par une solution équilibrée. Ces différents réglages permettront de choisir la puissance d’alimentation du processeur et de régler son TDP de 60 à 130 W. La vitesse de rotation des ventilateurs s’ajustera en conséquence et on retrouvera ainsi un niveau de bruit allant de 32 à 48 dB.

L’idée de Minisforum est de proposer un quatrième mode de fonctionnement, baptisé « Rack », qui permet de positionner le TDP à un niveau intermédiaire constant de 100 watts sans aucune limitation de vitesse de ventilation. Ce mode sera constamment bruyant, refroidira au mieux le processeur et permettra d’assurer une exploitation régulière. Il sera le plus approprié à l’intérieur d’une salle serveur dédiée par exemple.

A l’intérieur de l’engin un réseau de caloduc assurera une bonne répartition de la chaleur vers les ailettes arrière du boitier. Le processeur tout comme les autres composants profiteront de cette solution pour drainer la chaleur dégagée.

Un double ventilateur entrainera l’air frais aspiré en façade vers la zone arrière, traversant au passage les ailettes réchauffées par le système. Du classique toujours efficace pour une solution qui s’utilisera debout ou à plat sur un bureau. Ce dispositif traversant explique également pourquoi l’engin peut s’envisager dans un système de rack où les engins seront disposés côte à côte. Autre point allant dans ce sens, un brochage spécifique permettant de chainer les appareils entre eux afin de les allumer en série sans avoir a presser plusieurs boutons. Le châssis en aluminium s’ouvre sur le côté pour permettre un accès facilité aux composants. On pourra changer le stockage ou installer une solution graphique aisément.

La connectique est celle d’un MiniPC standard avec tout ce qu’il faut pour une utilisation de bureau. En façade, on retrouve un bouton d’alimentation, deux microphones avec atténuation active de bruit ambiant, un USB 3.2 Type-A, deux USB4 V2 proposant un débit de 80 Gbps, du DisplayPort 2.0 et du Power Delivery 15 W. Un jack audio combo 3.5 mm est également disponible.

Sur la partie arrière, on retrouve une sortie HDMI 2.1, deux ports USB 2.0 Type-A, deux USB4 en 40 Gbps, un DisplayPort 2.0 et une alimentation 15 W, deux USB 3.2 Type-A, deux ports Ethernet 10 Gigabit sous circuit Realtek RTL8127. Un port Antivol type Kensington Lock est aussi visible ainsi que l’entrée d’alimentation tripolaire directe de l’engin.

On ne connait pas encore le prix exact de l’engin. La date de commercialisation devrait débuter le 26 septembre. Si vous voulez éventuellement en savoir plus, la marque a publié une vidéo fleuve de près de deux heures de « live » sur Youtube où un membre de l’équipe de la marque répond à des questions.

MS-S1 Max : Minisforum lève le voile sur sa solution Strix Halo © MiniMachines.net. 2025

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