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Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

Broadcast Yourself, mais pas à Gaza
Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

YouTube a supprimé les comptes de trois ONG palestiniennes début octobre, et par la même occasion plus de 700 vidéos sur les conséquences de l’invasion de Gaza par Israël. Cela fait suite aux sanctions décidées par Donald Trump contre la Cour pénale internationale, les trois ONG l’ayant aidée dans ses enquêtes.

Début octobre, YouTube a supprimé, sans les prévenir, les chaines de trois organisations non gouvernementales, le Centre Al-Mezan pour les droits humains, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains. Selon The Intercept qui a révélé cette suppression, plus de 700 vidéos ont disparu avec ces trois chaines, compilant des heures d’images documentant la situation à Gaza et les suspicions de crimes de guerre d’Israël sur lesquels la Cour pénale internationale devra se prononcer.

Toutes les vidéos ne sont pas perdues. Ainsi, par exemple, on peut voir sur la Wayback Machine d’Internet Archive la vidéo d’une analyse sur la mort de la journaliste américano-palestinienne d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh. On peut aussi retrouver cette vidéo sur la page Vimeo de l’ONG. Mais ces plateformes pourraient elles aussi être contraintes par les États-Unis de supprimer ces contenus.

YouTube suit des sanctions ciblées prononcées par Marco Rubio

Car YouTube (dont la maison mère est Google) a suivi la décision de sanctions prises par l’administration Trump envers ces trois ONG. « Google s’engage à respecter les sanctions applicables et les lois en matière de conformité commerciale », a affirmé YouTube dans un communiqué envoyé en réponse à The Intercept.

Comme plusieurs juges de la Cour pénale internationale visés nommément par l’administration Trump, les trois ONG ont été l’objet d’une décision du secrétaire d’État américain, Marco Rubio début septembre.

« Ces entités ont directement participé aux efforts déployés par la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants israéliens, sans le consentement d’Israël », affirmait Marco Rubio dans un communiqué annonçant la désignation du Centre Al-Mezan pour les droits humains, d’Al-Haq et du Centre palestinien pour les droits humains. Le secrétaire d’État américain n’évoque aucune autre raison que leurs liens avec l’autorité judiciaire internationale pour justifier cette désignation.

La CPI sanctionnée depuis février

Rappelons qu’en février dernier, Donald Trump a publié un décret imposant « des sanctions à l’encontre de la Cour pénale internationale » en réaction à l’émission des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et de l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. C’est sur la base de ce décret que s’appuie Marco Rubio pour sanctionner les trois ONG accusées de collaborer avec la CPI.

Selon The Intercept, c’est la première fois que les États-Unis prennent de telles sanctions contre des ONG qui accumulent des informations pour d’éventuelles poursuites en justice.

« Je suis très choquée que YouTube fasse preuve d’un tel manque de courage », explique à The Intercept la responsable de l’association états-unienne Democracy for the Arab World Now, Sarah Leah Whitson. « Il est vraiment difficile d’imaginer un argument sérieux selon lequel le partage d’informations provenant de ces organisations palestiniennes de défense des droits humains violerait d’une manière ou d’une autre les sanctions. Il est décevant et assez surprenant que YouTube cède à cette désignation arbitraire de ces organisations palestiniennes et décide désormais de les censurer. »

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Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

Broadcast Yourself, mais pas à Gaza
Sanctions US : YouTube a supprimé 700 vidéos d’ONG palestiniennes en lien avec la CPI

YouTube a supprimé les comptes de trois ONG palestiniennes début octobre, et par la même occasion plus de 700 vidéos sur les conséquences de l’invasion de Gaza par Israël. Cela fait suite aux sanctions décidées par Donald Trump contre la Cour pénale internationale, les trois ONG l’ayant aidée dans ses enquêtes.

Début octobre, YouTube a supprimé, sans les prévenir, les chaines de trois organisations non gouvernementales, le Centre Al-Mezan pour les droits humains, Al-Haq et le Centre palestinien pour les droits humains. Selon The Intercept qui a révélé cette suppression, plus de 700 vidéos ont disparu avec ces trois chaines, compilant des heures d’images documentant la situation à Gaza et les suspicions de crimes de guerre d’Israël sur lesquels la Cour pénale internationale devra se prononcer.

Toutes les vidéos ne sont pas perdues. Ainsi, par exemple, on peut voir sur la Wayback Machine d’Internet Archive la vidéo d’une analyse sur la mort de la journaliste américano-palestinienne d’Al Jazeera, Shireen Abu Akleh. On peut aussi retrouver cette vidéo sur la page Vimeo de l’ONG. Mais ces plateformes pourraient elles aussi être contraintes par les États-Unis de supprimer ces contenus.

YouTube suit des sanctions ciblées prononcées par Marco Rubio

Car YouTube (dont la maison mère est Google) a suivi la décision de sanctions prises par l’administration Trump envers ces trois ONG. « Google s’engage à respecter les sanctions applicables et les lois en matière de conformité commerciale », a affirmé YouTube dans un communiqué envoyé en réponse à The Intercept.

Comme plusieurs juges de la Cour pénale internationale visés nommément par l’administration Trump, les trois ONG ont été l’objet d’une décision du secrétaire d’État américain, Marco Rubio début septembre.

« Ces entités ont directement participé aux efforts déployés par la Cour pénale internationale (CPI) pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants israéliens, sans le consentement d’Israël », affirmait Marco Rubio dans un communiqué annonçant la désignation du Centre Al-Mezan pour les droits humains, d’Al-Haq et du Centre palestinien pour les droits humains. Le secrétaire d’État américain n’évoque aucune autre raison que leurs liens avec l’autorité judiciaire internationale pour justifier cette désignation.

La CPI sanctionnée depuis février

Rappelons qu’en février dernier, Donald Trump a publié un décret imposant « des sanctions à l’encontre de la Cour pénale internationale » en réaction à l’émission des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Nétanyahou et de l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. C’est sur la base de ce décret que s’appuie Marco Rubio pour sanctionner les trois ONG accusées de collaborer avec la CPI.

Selon The Intercept, c’est la première fois que les États-Unis prennent de telles sanctions contre des ONG qui accumulent des informations pour d’éventuelles poursuites en justice.

« Je suis très choquée que YouTube fasse preuve d’un tel manque de courage », explique à The Intercept la responsable de l’association états-unienne Democracy for the Arab World Now, Sarah Leah Whitson. « Il est vraiment difficile d’imaginer un argument sérieux selon lequel le partage d’informations provenant de ces organisations palestiniennes de défense des droits humains violerait d’une manière ou d’une autre les sanctions. Il est décevant et assez surprenant que YouTube cède à cette désignation arbitraire de ces organisations palestiniennes et décide désormais de les censurer. »

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Mesa Lands Fixes For HDR With Vulkan Drivers

Merged overnight to Mesa 26.0-devel and likely to be back-ported for the upcoming Mesa 23.3 release are a few fixes around high dynamic range (HDR) support within the common Vulkan windowing system integration (WSI) / display code...
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Au tour de la GIGABYTE Radeon RX 9070 XT GAMING OC ICE 16G

On poursuit notre découverte des cartes ICE chez GIGABYTE, avec la Radeon RX 9070 XT GAMING OC ICE 16G, qui fait suite à la RX 9060 XT la carte a toujours une teinte entre le gris clair et le blanc. Le refroidissement WINDFORCE est basé sur trois ventilateurs Hawk, la structure est renforcée et quelques leds RGB sont présentes sur la tranche supérieure, il est possible de faire glisser le logo GIGABYTE dessus. La carte mesure 281 x118x 40 mm, propose des sorties vidéo DisplayPort 2.1a (x2), HDMI 2.1b (x2) et elle a besoin de trois connecteurs 8-pin externes. […]

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Windows 11 Pro à 20 euros, une offre à ne pas manquer ce vendredi

Microsoft à officiellement mit fin au support de Windows 10. Il est donc temps de passer à Windows 11. Et grâce à notre partenaire GVGMALL, vous n'aurez plus à payer des sommes folles et en plus, vous n'aurez plus le message Windows non activé en bas de votre écran. Mais pourquoi ? Car GVGMALL.com propose des clés OEM authentiques à des tarifs qui sont plus ultra-avantageux : - Windows 11 dès 20 U+20AC - Licences Office dès 27 U+20AC De plus, avec le code promo CCVIP, bénéficiez de 30 % de réduction supplémentaire sur vos achats. Pourquoi attendre ? N'oublions pas non plus que pour gagner quelques euros, vous pouvez aussi opter pour une licence Windows 10 et faire l'upgrade vers Windows 11, malin . Offres spéciales avec le code promo CCVIP Profitez des offres suivantes chez GVGMALL et Cowcotland : - Windows 11 Pro OEM Lifetime à 20 U+20AC - Windows 10 Pro OEM Lifetime à 15 U+20AC - Windows 11 Home OEM Lifetime à 19 U+20AC - Windows 10 Home OEM Lifetime à 13 U+20AC - Microsoft Office 2016 Lifetime à 27 U+20AC - Microsoft Office 2019 Lifetime à 52 U+20AC - Windos 10 Enterprise LTSC 2021 CD Key Global à 11 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2016 à 34 U+20AC - Windows 10 Pro OEM + Office 2019 à 52 U+20AC - Windows 11 Home + Office 2021 Pro Plus à 88 U+20AC - Windows 11 Pro OEM + Office 2021 Pro Plus Pack à 87 U+20AC […]

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Tchou-tchouuuuu ! Le train TER n°5070 arrivera en gare, voie B.

Sheldon Cooper validerait totalement cette trouvaille repérée sur Reddit. Un utilisateur, répondant au doux pseudo Beautiful-Turnip-353, a tout simplement installé un réseau ferroviaire miniature… sur sa carte graphique. Et au petit matin, ça fonctionne. Notre âme d'enfant resurgit instantanément, si tant est qu'elle s'était un jour barrée. […]

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Découvrons la Radeon RX 9060 XT GAMING OC ICE 16G de GIGABYTE

Nous vous avions parlé, précédemment, de l'arrivée de cartes graphiques Radeon dans la gamme ICE, notre voyage nous a offert l'opportunité de les découvrir en vrai. Débutons avec la Radeon RX 9060 XT GAMING OC ICE 16G, la carte arbore une teinte entre le gris clair et le blanc, non dénuée de charme. La carte opte pour un refroidissement WINDFORCE, basé sur trois ventilateurs Hawk, dispose d'une structure renforcée et de quelques leds RGB sur la tranche supérieure. La carte mesure 281 x 118 x 40 mm, propose des sorties vidéo DisplayPort 2.1a (x2), HDMI 2.1b et n'a besoin que d'un connecteur 8-pin externe. […]

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Ikea's Big Smart Home Push Arrives With 21 New Matter Devices

The Scandinavian furniture giant has unveiled 21 new ultra-affordable Matter-over-Thread smart home devices across three launch segments: lighting, sensors, and control. With prices starting at just a few dollars, Ikea is pushing hard to replace its old Zigbee lineup and become a serious player in the Matter ecosystem. Forbes reports: Back to the 21 new devices specifically and they are all native Matter ones though, so you don't actually need Ikea's hub to get involved, as Matter controllers from other brands will be able to sync them up to your existing smart home platform as well; provided that Matter controller also doubles up as a Thread border router. The good news is that many existing devices you may already have in your house - think Apple HomePod mini, Google Nest Hub Max, most of the recent Amazon Echo range, SmartThings hubs and even some Eero routers - all do. This being Ikea, there are some quirky names involved... the new lineup starts with the Kajplats smart bulb range, with eleven bulbs in total, covering everything from compact spotlights to large decorative globes. They come in a mix of shapes, brightness levels, and finishes, with options for full-color control or just tunable white light. Ikea says each model now offers a wider intensity range and smoother dimming compared to the outgoing Tradfri lineup.

Read more of this story at Slashdot.

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☕️ ChatGPT « coach pour suicide » ? 7 plaintes l’accusent de manipulation émotionnelle

Ce jeudi 6 novembre, OpenAI a été citée dans sept plaintes déposées devant des cours de justice californiennes. L’organisation Social Media Victims Law Center (SMVLC) explique avoir déposé ces plaintes dans des cas concernant 6 adultes et un adolescent de 17 ans.

OpenAI et Sam Altman y sont accusés d’accident mortel, de suicide assisté, d’homicide involontaire et de négligence.

Concernant l’adolescent, la plainte affirme que « le produit ChatGPT, défectueux et intrinsèquement dangereux, a provoqué une dépendance, une dépression et, finalement, lui a conseillé la manière la plus efficace de faire un nœud coulant en lui indiquant combien de temps il pourrait « vivre sans respirer » », explique l’Associated Press. Les avocats y écrivent que « la mort d’Amaurie n’était ni un accident ni une coïncidence, mais plutôt la conséquence prévisible de la décision délibérée d’OpenAI et de Samuel Altman de réduire les tests de sécurité et de précipiter la mise sur le marché de ChatGPT ».

CNN raconte les 70 pages d’échanges entre un adulte de 23 ans et ChatGPT qui l’a accompagné jusqu’à son suicide le 25 juillet dernier. SMVLC donne des informations sur les autres cas dans son communiqué.

Ce ne sont pas les premières plaintes sur le sujet. En août dernier, on apprenait qu’OpenAI était poursuivi en justice après le suicide d’un adolescent. Mais le créateur de ChatGPT n’est pas le seul à être pointé du doigt. La FTC a ouvert une enquête sur les conséquences des chatbots de Google, Meta, Instagram, OpenAI, Snap, xAI et CharacterAI sur les mineurs en septembre dernier.

Il y a un an, le New York Times se demandait si on pouvait « blâmer l’intelligence artificielle pour le suicide d’un adolescent » dans une affaire impliquant CharacterAI.

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☕️ Rockstar repousse encore GTA VI : 19 novembre 2026, soit un an de retard

GTA VI a été présenté officiellement par Rockstar en décembre 2023 avec une première bande-annonce. Le jeu était alors prévu pour 2025, sans plus de détails, ce qui laissait encore deux ans au studio pour le sortir.

En mai 2024, Rockstar semblait confiant : « Nos perspectives reflètent un rétrécissement de la fenêtre de lancement précédemment établie par Rockstar Games à l’automne 2025 pour Grand Theft Auto VI ». Le studio douchait les espoirs des joueurs un an plus tard, en mai 2025, en repoussant le jeu au 26 mai 2026. Une seconde bande-annonce était mis en ligne dans la foulée.

GTA VI

À six mois de la date fatidique, le jeu prend encore six mois de retard, avec une date de lancement prévue au 19 novembre 2026. Rockstar indique simplement que « ces mois supplémentaires nous permettront de terminer le jeu avec le niveau de finition que vous attendez et méritez ». Exactement les mêmes éléments de langage qu’en mai dernier quand Roskstar parlait de « livrer un niveau de qualité que vous attendez et méritez ».

De l’automne 2025, on est donc passé à l’automne 2026, soit un an de retard… pour l’instant ? Tant que Rockstar ne passe pas en Valve Time le jeu devrait finir par sortir un jour… ou l’autre.

Rockstar Games licencie aussi des dizaines de syndicalistes

Rockstar Games a par ailleurs licencié entre 30 et 40 employés en Grande-Bretagne et au Canada la semaine dernière dans le cadre d’une action qualifiée de « répression syndicale » par un groupe de défense des droits des travailleurs, rapporte Bloomberg.

Rockstar Games explique que ces licenciements étaient dus à une « faute grave » et n’étaient pas liés au droit des personnes à adhérer à un syndicat ou à participer à des activités syndicales. Les dizaines d’employés licenciés auraient divulgué des secrets d’entreprise sur un forum auquel participaient des personnes extérieures à l’entreprise.

Le syndicat indépendant des travailleurs de Grande-Bretagne a quant à lui qualifié ces licenciements d’« acte de répression syndicale parmi les plus flagrants et les plus impitoyables de l’histoire de l’industrie du jeu vidéo ». Les employés concernés faisaient, en effet, tous partie d’un groupe de discussion syndical privé sur Discord ne réunissant que des représentants du syndicat.

Alex Marshall, président du syndicat, a répondu aux allégations de Rockstar en déclarant que l’éditeur de jeux vidéo « craignait que ses employés, qui travaillent dur, discutent en privé de l’exercice de leurs droits pour obtenir un lieu de travail plus équitable et une voix collective. La direction montre qu’elle se moque des retards pris par GTA VI et qu’elle privilégie la répression syndicale en s’en prenant précisément à ceux qui créent le jeu. »

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☕️ En AG, Tesla vote le plan de rémunération à 1000 milliards de dollars pour Elon Musk

Réunis en assemblée générale annuelle jeudi 7 novembre, les actionnaires de Tesla ont approuvé le package ou plan de rémunération, d’un montant sans précédent, proposé au vote pour s’assurer les services futurs d’Elon Musk. L’enveloppe prévoit que l’entrepreneur puisse recevoir un maximum de 1 000 milliards de dollars d’actions Tesla, qui feraient monter ses parts et ses droits de vote de 13 à 25 % du capital global de l’entreprise. L’attribution se ferait par paliers, en fonction de l’atteinte d’un certain nombre d’objectifs, précisés début septembre dans le document préparatoire à cette assemblée générale.

« En 2018, Elon Musk devait faire croître la valeur de Tesla en milliards de dollars ; en 2025, il doit réaliser une croissance se comptant en milliers de milliards – pour être exact, il devra créer près de 7 500 milliards de dollars de valeur pour les actionnaires afin de recevoir la totalité de sa prime », affirme ce document.

La proposition a fait l’objet d’un soutien sans ambages de la part des deux représentants du comité spécial chargé d’orchestrer certains aspects stratégiques de l’entreprise depuis que le sujet de la rémunération d’Elon Musk est devenu conflictuel au sein du conseil d’administration. « Il est plus important que jamais de conserver Elon », écrivent-ils dans une lettre ouverte (PDF) aux actionnaires, avant d’expliquer que l’entreprise est à un point de bascule, avec une croissance qui s’incarne dans l’IA, la robotique et les services associés.

Après le vote des actionnaires, Elon Musk est venu expliquer, en AG, sa vision d’un Tesla progressivement leader de la robotique et de l’IA – capture d’écran

La proposition visant à renforcer Elon Musk au capital dans des proportions aussi significatives n’a cependant pas fait l’unanimité, conduisant d’ailleurs l’entrepreneur à défendre son propre intérêt lors de la présentation des résultats financiers trimestriels de Tesla, fin octobre.

Deux agences en vue, le cabinet ISS et l’agence Glass Lewis, critiquent en effet le plan de rémunération d’Elon Musk. Le premier pointe l’absence de clauses contraignantes, ce qui laisserait au milliardaire le loisir de se tourner vers ses autres projets (xAI, SpaceX, Neuralink, etc.) si ses objectifs devenaient réellement inatteignables. La seconde juge que le projet de rémunération diluerait à l’excès les parts des autres actionnaires.

Jeudi, le vote des actionnaires a cependant consacré le statut d’homme providentiel d’Elon Musk. Approuvé à 75 %, le « 2025 CEO Performance Award » fixe à l’homme d’affaires une série d’objectifs qui doivent faire de Tesla l’entreprise la plus valorisée au monde. Sous sa houlette et pour obtenir la totalité des douze tranches de rémunération prévues, le groupe doit ainsi atteindre d’ici 7,5 ans une valorisation totale de 8 500 milliards de dollars (pour rappel, l’entreprise la mieux capitalisée au monde est aujourd’hui NVIDIA avec 5 000 milliards de dollars) et atteindre une rentabilité annuelle (EBITDA) de 400 milliards de dollars.

Côté produits, Tesla doit atteindre 20 millions de véhicules livrés (contre 8 millions depuis son lancement), 10 millions d’abonnements actifs aux fonctions de conduite autonome (FSD), 1 million de robots livrés et 1 million de Robotaxis en circulation. Une paille !

Les douze travaux d’Elon Musk sont résumés dans le document préliminaire à l’AG du 6 novembre – capture d’écran Next

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☕️ ChatGPT « coach pour suicide » ? 7 plaintes l’accusent de manipulation émotionnelle

Ce jeudi 6 novembre, OpenAI a été citée dans sept plaintes déposées devant des cours de justice californiennes. L’organisation Social Media Victims Law Center (SMVLC) explique avoir déposé ces plaintes dans des cas concernant 6 adultes et un adolescent de 17 ans.

OpenAI et Sam Altman y sont accusés d’accident mortel, de suicide assisté, d’homicide involontaire et de négligence.

Concernant l’adolescent, la plainte affirme que « le produit ChatGPT, défectueux et intrinsèquement dangereux, a provoqué une dépendance, une dépression et, finalement, lui a conseillé la manière la plus efficace de faire un nœud coulant en lui indiquant combien de temps il pourrait « vivre sans respirer » », explique l’Associated Press. Les avocats y écrivent que « la mort d’Amaurie n’était ni un accident ni une coïncidence, mais plutôt la conséquence prévisible de la décision délibérée d’OpenAI et de Samuel Altman de réduire les tests de sécurité et de précipiter la mise sur le marché de ChatGPT ».

CNN raconte les 70 pages d’échanges entre un adulte de 23 ans et ChatGPT qui l’a accompagné jusqu’à son suicide le 25 juillet dernier. SMVLC donne des informations sur les autres cas dans son communiqué.

Ce ne sont pas les premières plaintes sur le sujet. En août dernier, on apprenait qu’OpenAI était poursuivi en justice après le suicide d’un adolescent. Mais le créateur de ChatGPT n’est pas le seul à être pointé du doigt. La FTC a ouvert une enquête sur les conséquences des chatbots de Google, Meta, Instagram, OpenAI, Snap, xAI et CharacterAI sur les mineurs en septembre dernier.

Il y a un an, le New York Times se demandait si on pouvait « blâmer l’intelligence artificielle pour le suicide d’un adolescent » dans une affaire impliquant CharacterAI.

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☕️ Rockstar repousse encore GTA VI : 19 novembre 2026, soit un an de retard

GTA VI a été présenté officiellement par Rockstar en décembre 2023 avec une première bande-annonce. Le jeu était alors prévu pour 2025, sans plus de détails, ce qui laissait encore deux ans au studio pour le sortir.

En mai 2024, Rockstar semblait confiant : « Nos perspectives reflètent un rétrécissement de la fenêtre de lancement précédemment établie par Rockstar Games à l’automne 2025 pour Grand Theft Auto VI ». Le studio douchait les espoirs des joueurs un an plus tard, en mai 2025, en repoussant le jeu au 26 mai 2026. Une seconde bande-annonce était mis en ligne dans la foulée.

GTA VI

À six mois de la date fatidique, le jeu prend encore six mois de retard, avec une date de lancement prévue au 19 novembre 2026. Rockstar indique simplement que « ces mois supplémentaires nous permettront de terminer le jeu avec le niveau de finition que vous attendez et méritez ». Exactement les mêmes éléments de langage qu’en mai dernier quand Roskstar parlait de « livrer un niveau de qualité que vous attendez et méritez ».

De l’automne 2025, on est donc passé à l’automne 2026, soit un an de retard… pour l’instant ? Tant que Rockstar ne passe pas en Valve Time le jeu devrait finir par sortir un jour… ou l’autre.

Rockstar Games licencie aussi des dizaines de syndicalistes

Rockstar Games a par ailleurs licencié entre 30 et 40 employés en Grande-Bretagne et au Canada la semaine dernière dans le cadre d’une action qualifiée de « répression syndicale » par un groupe de défense des droits des travailleurs, rapporte Bloomberg.

Rockstar Games explique que ces licenciements étaient dus à une « faute grave » et n’étaient pas liés au droit des personnes à adhérer à un syndicat ou à participer à des activités syndicales. Les dizaines d’employés licenciés auraient divulgué des secrets d’entreprise sur un forum auquel participaient des personnes extérieures à l’entreprise.

Le syndicat indépendant des travailleurs de Grande-Bretagne a quant à lui qualifié ces licenciements d’« acte de répression syndicale parmi les plus flagrants et les plus impitoyables de l’histoire de l’industrie du jeu vidéo ». Les employés concernés faisaient, en effet, tous partie d’un groupe de discussion syndical privé sur Discord ne réunissant que des représentants du syndicat.

Alex Marshall, président du syndicat, a répondu aux allégations de Rockstar en déclarant que l’éditeur de jeux vidéo « craignait que ses employés, qui travaillent dur, discutent en privé de l’exercice de leurs droits pour obtenir un lieu de travail plus équitable et une voix collective. La direction montre qu’elle se moque des retards pris par GTA VI et qu’elle privilégie la répression syndicale en s’en prenant précisément à ceux qui créent le jeu. »

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☕️ En AG, Tesla vote le plan de rémunération à 1000 milliards de dollars pour Elon Musk

Réunis en assemblée générale annuelle jeudi 7 novembre, les actionnaires de Tesla ont approuvé le package ou plan de rémunération, d’un montant sans précédent, proposé au vote pour s’assurer les services futurs d’Elon Musk. L’enveloppe prévoit que l’entrepreneur puisse recevoir un maximum de 1 000 milliards de dollars d’actions Tesla, qui feraient monter ses parts et ses droits de vote de 13 à 25 % du capital global de l’entreprise. L’attribution se ferait par paliers, en fonction de l’atteinte d’un certain nombre d’objectifs, précisés début septembre dans le document préparatoire à cette assemblée générale.

« En 2018, Elon Musk devait faire croître la valeur de Tesla en milliards de dollars ; en 2025, il doit réaliser une croissance se comptant en milliers de milliards – pour être exact, il devra créer près de 7 500 milliards de dollars de valeur pour les actionnaires afin de recevoir la totalité de sa prime », affirme ce document.

La proposition a fait l’objet d’un soutien sans ambages de la part des deux représentants du comité spécial chargé d’orchestrer certains aspects stratégiques de l’entreprise depuis que le sujet de la rémunération d’Elon Musk est devenu conflictuel au sein du conseil d’administration. « Il est plus important que jamais de conserver Elon », écrivent-ils dans une lettre ouverte (PDF) aux actionnaires, avant d’expliquer que l’entreprise est à un point de bascule, avec une croissance qui s’incarne dans l’IA, la robotique et les services associés.

Après le vote des actionnaires, Elon Musk est venu expliquer, en AG, sa vision d’un Tesla progressivement leader de la robotique et de l’IA – capture d’écran

La proposition visant à renforcer Elon Musk au capital dans des proportions aussi significatives n’a cependant pas fait l’unanimité, conduisant d’ailleurs l’entrepreneur à défendre son propre intérêt lors de la présentation des résultats financiers trimestriels de Tesla, fin octobre.

Deux agences en vue, le cabinet ISS et l’agence Glass Lewis, critiquent en effet le plan de rémunération d’Elon Musk. Le premier pointe l’absence de clauses contraignantes, ce qui laisserait au milliardaire le loisir de se tourner vers ses autres projets (xAI, SpaceX, Neuralink, etc.) si ses objectifs devenaient réellement inatteignables. La seconde juge que le projet de rémunération diluerait à l’excès les parts des autres actionnaires.

Jeudi, le vote des actionnaires a cependant consacré le statut d’homme providentiel d’Elon Musk. Approuvé à 75 %, le « 2025 CEO Performance Award » fixe à l’homme d’affaires une série d’objectifs qui doivent faire de Tesla l’entreprise la plus valorisée au monde. Sous sa houlette et pour obtenir la totalité des douze tranches de rémunération prévues, le groupe doit ainsi atteindre d’ici 7,5 ans une valorisation totale de 8 500 milliards de dollars (pour rappel, l’entreprise la mieux capitalisée au monde est aujourd’hui NVIDIA avec 5 000 milliards de dollars) et atteindre une rentabilité annuelle (EBITDA) de 400 milliards de dollars.

Côté produits, Tesla doit atteindre 20 millions de véhicules livrés (contre 8 millions depuis son lancement), 10 millions d’abonnements actifs aux fonctions de conduite autonome (FSD), 1 million de robots livrés et 1 million de Robotaxis en circulation. Une paille !

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Cataschtroumpf le jeu GTA VI est à nouveau repoussé !

Quelle nuit sur les réseaux sociaux et Internet de manière plus générale ! Alors que la bande annonce officielle du prochain jeu de la franchise Grand Theft Auto était attendue pour aujourd'hui à 15h, heure de Paris, c'est avec quelques heures d'avance qu'elle a finalement été mise en ligne, plus précisément vers minuit. La raison ? Cette même bande annonce a fuité une heure plus tôt avec une qualité moindre et un logo BTC... De quoi énerver passablement Rockstar, qui a décidé d'avancer l'heure de la mise en ligne officielle après que le compte du leaker ait été suspendu sur Twitter.   […]

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Amazon attaque Perplexity, dont les agents dégraderaient l’expérience d’achat

Qu'est-ce qu'un agent ?
Amazon attaque Perplexity, dont les agents dégraderaient l’expérience d’achat

Amazon attaque Perplexity en justice pour empêcher son navigateur Comet de réaliser des achats sur la boutique en ligne. Le géant du commerce accuse notamment Perplexity de masquer sa présence en faisant passer son navigateur pour un internaute, ce que les conditions de la boutique interdisent.

Ce 5 novembre, Amazon a déposé plainte contre Perplexity devant le tribunal fédéral de San Francisco. Amazon exige que Perplexity, via son agent intégré au navigateur Comet, cesse de proposer aux utilisateurs de réaliser des achats en leur nom sur la boutique en ligne. Perplexity violerait les conditions d’utilisation de cette dernière en ayant programmé son agent pour qu’il se fasse passer pour une personne réelle.

Toute une histoire

Rappelons d’abord que les tensions entre Amazon et Perplexity ne datent pas d’hier. La plainte déposée devant le tribunal suit de quelques jours l’envoi d’une lettre de mise en demeure à Perplexity, lui intimant de cesser l’activité qui lui est reprochée. L’agent Comet dégraderait l’expérience d’achat sur la boutique, affirme Amazon.

Mais des étincelles étaient déjà apparues l’année dernière. En novembre, Amazon avait ainsi demandé à Perplexity d’arrêter de déployer des agents d’IA capables d’acheter des produits à la place des utilisateurs. Amazon demandait qu’un accord soit trouvé pour que les opérations puissent reprendre dans des conditions approuvées par le géant du commerce en ligne. Perplexity avait obtempéré.

En août dernier toutefois, Perplexity a lancé son nouvel agent, avec une méthode différente : se faire passer pour une personne authentique utilisant le navigateur Chrome. Amazon a une nouvelle fois demandé à Perplexity d’arrêter. Amazon a alors érigé des barrières, mais une nouvelle version de l’agent Comet a réussi à les contourner, rapporte notamment Bloomberg.

Pas de collecte ni d’extraction de données

Pour Amazon, la situation est claire : Perplexity viole les conditions de la boutique en ligne. Plus précisément, elles interdisent « toute utilisation d’outils d’exploration de données, de robots ou d’outils similaires de collecte et d’extraction de données ».


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Une première mise à jour pour le jeu ARC Raiders

Le jeu ARC Raiders est disponible depuis la fin du mois d'octobre, le studio Embark nous annonce le déploiement d'un patch 1.1.0, avec son lot de corrections ! Dans ARC Raiders, vous naviguez entre la surface dominée par des machines impitoyables et le refuge souterrain grouillant de vie de Speranza. À l'abri dans votre atelier, vous pouvez fabriquer, réparer et améliorer votre équipement avant de remonter à la surface pour fouiller les vestiges d'un monde à la fois beau et désolé. Jouez en solo ou formez des équipes de trois joueurs maximum, et affrontez la menace constante des machines ARC, mais aussi les choix imprévisibles des autres survivants. Au final, vous seul décidez du type de Raider que vous deviendrez, et jusqu'où vous serez prêts à aller pour survivre. […]

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Plongez dans le Gaming avec plus de 20 nouveaux titres sur GeForce NOW en novembre

Ce mois-ci, GeForce NOW accueille 23 nouveaux jeux dans le cloud, apportant des batailles épiques et de nouvelles aventures à celles et ceux qui souhaitent se lancer immédiatement dans les dernières sorties, sans téléchargement ni mise à jour. Dès cette semaine, jouez à des titres très attendus comme Virtua Fighter 5 R.E.V.O. World Stage ainsi qu'au tout nouvel Europa Universalis V (sortie le 4 novembre). Et restez à l'affût : d'autres sorties viendront enrichir le catalogue tout au long du mois, notamment Call of Duty: Black Ops 7 (sortie le 14 novembre), Anno 117: Pax Romana (sortie Steam et Ubisoft, 13 novembre), Assetto Corsa Rally (sortie Steam, 13 novembre) ou encore Project Motor Racing (sortie Steam, 25 novembre), entre autres. […]

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AffinityOnLinux : exactement comme son nom l’indique

Si l’annonce de la disponibilité gratuite de la suite d’applications graphiques Affinity vous intéresse mais que vous êtes sous Linux, il existe des solutions pour en tirer parti. Le compte Github AffinityOnLinux propose différentes méthodes pour en tirer parti.

De nombreuses distributions ont été testées et tout est dûment répertorié sous AffinityOnLinux. On retrouve également plusieurs méthodes d’installation. Parmi les systèmes compatibles on note Debian, Fedora, Arch, Ubuntu, Zorin, Cachy Pop!_OS et même SteamOS. Tous sont fonctionnels au travers de Wine 10.17+ mais certains peuvent aussi employer Lutris, Heroic Games Launcher ou Bottles. Le tableau ci-dessus vous aidera à vous repérer sur les possibilités.

Des guides pour les différents outils sont proposés dans la FAQ avec une recommandation nette d’employer Lutris pour sa grande compatibilité. Si vous essayez la suite gratuite sur des OS avec une méthode non répertoriée ou marquée d’un point d’interrogation rouge sur la tableau ci-dessus, n’hésitez pas à partager vos conclusions sur la page Github. Cela pourra servir à d’autres.

Si vous rencontrez des soucis techniques, n’hésitez pas à contacter les auteurs sur leur Discord pour en parler.

AffinityOnLinux : exactement comme son nom l’indique © MiniMachines.net. 2025

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Why Does So Much New Technology Feel Inspired by Dystopian Sci-Fi Movies?

In a recent article published in the New York Times, author Casey Michael Henry argues that today's tech industry keeps borrowing dystopian sci-fi aesthetics and ideas -- often the parts that were meant as warnings -- and repackages them as exciting products without recognizing that they were originally cautionary tales to avoid. "The tech industry is delivering on some of the futuristic notions of late-20th-century science fiction," writes Henry. "Yet it seems, at times, bizarrely unaware that many of those notions were meant to be dystopian or satirical -- dismal visions of where our worst and dumbest habits could lead us." Here's an excerpt from the report: You worry that someone in today's tech world might watch "Gattaca" -- a film that features a eugenicist future in which people with ordinary DNA are relegated to menial jobs -- and see it as an inspirational launching point for a collaboration between 23andMe and a charter school. The material on Sora, for instance, can feel oddly similar to the jokes about crass entertainment embedded in dystopian films and postmodern novels. In the movie "Idiocracy," America loved a show called "Ow! My Balls!" in which a man is hit in the testicles in increasingly florid ways. "Robocop" imagined a show about a goggle-eyed pervert with an inane catchphrase. "The Running Man" had a game show in which contestants desperately collected dollar bills and climbed a rope to escape ravenous dogs. That Sora could be prompted to imagine a game show in which Michel Foucault chokeslams Ronald Reagan, or Prince battles an anaconda, doesn't feel new; it feels like a gag from a 1990s writer or a film about social decay. The echoes aren't all accidental. Modern design has been influenced by our old techno-dystopias -- particularly the cyberpunk variety, with its neon-noir gloss and "high tech, low life" allure. From William Gibson novels to films like "The Matrix," the culture has taken in countless ruined cityscapes, all-controlling megacorporations, high-tech body modifications, V.R.-induced illnesses, deceptive A.I. paramours, mechanical assassins and leather-clad hacker antiheroes, navigating a dissociative cyberspace with savvily repurposed junk-tech. This was not a world many people wanted to live in, but its style and ethos seem to reverberate in the tech industry's boldest visions of the future.

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