New Kindle Feature Uses AI To Answer Questions About Books - And Authors Can't Opt Out
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La DDR5 évolue toujours à la hausse et cela n’arrange les affaires de personne. Certains veulent voir de bonnes nouvelles à l’horizon mais celui-ci reste pour le moment toujours aussi bouché.
Le marché de la mémoire vive est aussi simple que complexe. Simple parce qu’il reprend le bon vieux schéma de l’offre et de la demande pour déterminer son prix. Complexe parce qu’il adresse de nombreuses références techniques et des processus de production lents et très complexes croisés avec beaucoup d’acteurs et toute une chaine alimentaire. Beaucoup se mélangent donc un peu les pédales quand ils parlent de mémoire.

Ce matin, Bob et Bobette vont fabriquer de la DDR5
Un article de Digitimes a fait réagir ces derniers jours en expliquant un changement stratégique de la part de Samsung sur ce secteur. Le géant Coréen aurait décidé de changer de stratégie et de se recentrer sur la mémoire « DDR5 » en « abandonnant » la mémoire « HBM ». Ce bouleversement est aussi étonnant qu’incongru alors que le marché le plus porteur et rentable est clairement celui des serveurs et de leur RAM. Avec la hausse massive des prix de la mémoire vive DDR5, revenir dans la course serait finalement plus rentable que la poursuite de production de DDR5. J’adorerais croire que cela est vrai mais cela ne tient pas debout une seule seconde.
D’abord par un simple effet mécanique. Si d’un coup Samsung abandonnait vraiment la mémoire HBM pour la DDR5 et allouait sa capacité de production dans ce sens, elle ferait mécaniquement baisser le prix de cette mémoire. En augmentant les volumes, les prix partiraient immédiatement à la baisse. Un effet qui n’a absolument pas été constaté pour le moment sur ce marché très volatil et capable de réagir à la moindre annonce.
Pourtant cette nouvelle annoncée comme la solution qui viendrait combler le déficit de mémoire actuel du marché est ainsi accueillie comme une bonne nouvelle pour le grand public. L’idée qu’un géant comme Samsung puisse décider de relancer la production de mémoire DDR5 laisse en effet croire que cela pourrait profiter aux machines de monsieur et madame tout le monde. Rien n’est moins vrai.

Pour comprendre ce qu’il se passe ici il faut un peu de contexte. Samsung produit de la mémoire HBM (High Bandwidth Memory) à destination des serveurs d’IA. C’est une mémoire spécifique qui permet de proposer plus de bande passante en dépensant moins d’énergie que la DDR5. Elle est massivement employée pour monter des IA parce qu’elle peut servir de « poumon » pour alimenter les puces de calculs avec un gros débit de données. Fabriquer de la mémoire HBM est un processus complexe, long et couteux et Samsung est désormais loin derrière son concurrent et compatriote SK Hynix sur ce segment. SK Hynix est plus petit que Samsung en terme de production et il a eu l’excellente idée de se spécialiser sur ce secteur en anticipant très bien les besoins du marché. Au lieu de chercher a inonder le secteur avec toujours plus de DDR4 et de DDR5 ce qui aurait fait baisser leurs marges, SK Hynix a focalisé toute son attention sur des processus de gravure et une capacité de production HBM.
Samsung qui a d’autres impératifs comme la fourniture de mémoire pour ses propres produits, est passé derrière sur le segment de la HBM3E. SK Hynix a gagné beaucoup de parts de marché et lui vole largement la vedette sur cette génération de mémoire hyper spécialisée.

Ce que prépare en réalité Samsung c’est la réaffectation temporaire de ses centres de production pour organiser la transition de la mémoire HBM3E vers la HBM4. Un marché pressenti comme fort rémunérateur et payant à long terme. SK Hynix a tout raflé et semble irrattrapable en termes de production et de qualité sur la HBM3E. Samsung veut exactement tenir cette place sur la HBM4 des prochaines générations de puces IA et fait ce qu’il faut pour y parvenir. Et pendant que SK Hynix gagne des fortunes avec la mémoire actuelle, il ne veut ni ne peut couper sa production payée d’avance par contrat. Samsung qui dispose d’un plus vaste outil de production, fait donc ici le choix intelligent de sacrifier sur le court terme pour pouvoir gagner à long terme.

DDR5 oui mais au format RDIMM avec ECC et contrôleurs.
Cela passe donc par un mouvement de repli de la mémoire HBM pour se remettre à la production de mémoire DDR5. Il faut dire qu’avec les fluctuations de marché de cette mémoire vive DDR5, les marges sont effectivement devenues astronomiques. Mais tout d’abord le mouvement sera totalement temporaire. Et surtout, cette réaffectation de 80 000 wafers vers de la DDR5 ne viserait que des modules RDIMM. Autrement dit, des modules de mémoire en premier lieu à destination là encore des serveurs… Ces centres de données colossaux n’ont pas seulement besoin de HBM, ils ont massivement besoin de modules RDIMM pour fonctionner. Si la mémoire vive DDR5 a flambé sur tous les marchés, les clients qui peuvent se l’offrir sont pour le moment encore et toujours les professionnels et en particulier les centres d’IA en développement. Même si elle débarquait chez des revendeurs, aucun particulier n’accepterais de payer pour de la RDIMM encore plus chère que la mémoire classique et possiblement incompatible avec son matériel.

80 000 waffers soit 1.33% de la production des 3 principaux producteurs de mémoire DDR5
Aucun de ses 80 000 waffers ne sera découpé pour devenir de la DDR5 « grand public » avec des LEDs RGB, des dissipateurs en alu et des prix plus sages. La demande restera tout aussi forte et les prix ne devraient donc pas bouger dans les magasins classiques. Enfin, au risque de doucher les plus optimistes, on estime qu’en 2020 Samsung produisait 3 millions de waffers par an. 2 millions pour Micron et 1.9 million pour SK Hynix. Les 80 000 waffers de « bonus » n’auront évidemment aucun impact significatif sur le malaise actuel.
Samsung va augmenter se production de DDR5 mais… © MiniMachines.net. 2025
Sans faire de bruit, AMD a ajouté il y a deux jours, le 10 décembre 2025, deux nouvelles cartes graphiques à base de l'architecture RDNA 4 si populaire ces derniers mois. Il ne s'agit pas, par contre, de nouvelles Radeon RX 9000 et nous continuerons donc à devoir nous contenter de 4 cartes destinées...
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Ce jeudi, nous nous retrouvions pour une belle journée de Counter-Strike au Major de Budapest Spirit - Falcons Team Spirit affrontait Falcons pour ce premier match de playoffs et l'enjeu était énorme. Historiquement, le duo Niko et m0nesy n'avait jamais perdu contre Team Spirit là où l'équipe russe arrivait très en forme après une phase de poule remportée haut la main en 3-0 avec un Donk de (très) haute volée à plus de 1.70 de rating HLTV. Malheureusement pour Falcons, Team Spirit semble être sur un nuage sur ce Major. Le pick Nuke de l'organisation saoudienne a été remporté très sèchement par les Russes avec un Zweih qui signe une performance référence avec 2.17 de rating et un ace. 13-4 pour Spirit. Si Falcons semblait avoir repris ses esprits en menant 11-5 sur Dust II, notamment grâce à un round hero M4 de Niko qui avait créé une excellente dynamique pour les hommes de Zonic, cela n'a été que de courte durée. Avec un très bon Donk et un nouveau round référence pour Zweih qui signe un deuxième Ace sur un hold du B site, Team Spirit va recoller au score pour aller en overtime à 12-12 pour ensuite ne plus perdre un round et gagner la map 12-16. Retrouvez ici notre interview à chaud de Zonic après le match : https://www.youtube.com/shorts/M0z4WfMMpE0 […]
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TrendForce a dévoilé son classement des dix plus puissants fondeurs (par revenus) du troisième trimestre 2025. Il témoigne de la suprématie de TSMC ; le taïwanais domine largement le marché, et se paye aussi le luxe de signer l’une des plus fortes croissances trimestrielles (la troisième)... [Tout lire] Dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, des associations féministes comme le Planning familial tirent la sonnette d’alarme : « sur les réseaux sociaux, nos contenus disparaissent des fils d’actualité, étouffés par des algorithmes opaques, et nos combats sont relégués au rang de « sujets sensibles » indésirables par Meta ».

Elles font le même constat que celui fait sur Next la semaine dernière par l’UNICEF France, la Fondation des femmes, et plusieurs ONG. « 28 % de nos publications ont été rejetées », nous expliquait la directrice Marketing et Développement de l’Unicef France, Marie-Charlotte Brun.
« Aujourd’hui, Meta veut nous faire taire », affirment dans la tribune les associations féministes. « Ses algorithmes, déjà peu enclins à promouvoir les contenus politiques, ciblent désormais [depuis le début du mois d’octobre] spécifiquement les messages féministes. Des comptes sont » shadow bannés » (invisibilisés sans avertissement), des publications effacées des fils d’actualité, et des mots-clés féministes sont systématiquement pénalisés ».
Comme nous l’expliquions, Meta affirme que ce sont des « conséquences imprévues » du nouveau règlement de l’UE sur la transparence et le ciblage de la publicité à caractère politique (TTPA) entré en application le 10 octobre dernier.
Mais le Guardian rapporte aujourd’hui le même genre de problèmes rencontrés par une cinquantaine d’associations à travers le monde (dont certaines au Brésil ou aux Philippines par exemple), dont des lignes d’assistance téléphonique sur l’avortement.
Dans une tribune publiée dans le Nouvel Obs, des associations féministes comme le Planning familial tirent la sonnette d’alarme : « sur les réseaux sociaux, nos contenus disparaissent des fils d’actualité, étouffés par des algorithmes opaques, et nos combats sont relégués au rang de « sujets sensibles » indésirables par Meta ».

Elles font le même constat que celui fait sur Next la semaine dernière par l’UNICEF France, la Fondation des femmes, et plusieurs ONG. « 28 % de nos publications ont été rejetées », nous expliquait la directrice Marketing et Développement de l’Unicef France, Marie-Charlotte Brun.
« Aujourd’hui, Meta veut nous faire taire », affirment dans la tribune les associations féministes. « Ses algorithmes, déjà peu enclins à promouvoir les contenus politiques, ciblent désormais [depuis le début du mois d’octobre] spécifiquement les messages féministes. Des comptes sont » shadow bannés » (invisibilisés sans avertissement), des publications effacées des fils d’actualité, et des mots-clés féministes sont systématiquement pénalisés ».
Comme nous l’expliquions, Meta affirme que ce sont des « conséquences imprévues » du nouveau règlement de l’UE sur la transparence et le ciblage de la publicité à caractère politique (TTPA) entré en application le 10 octobre dernier.
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On garde le conditionnel de rigueur car rien n'est officiel, mais voilà une rumeur de plus allant dans le même sens que les précédentes au sujet de la nouvelle série Arrow Lake-S Rrefresh qu'Intel devrait annoncer très bientôt, pour tenter de relever la tête en LGA1851 avant l'arrivée fin 2026 (si t...
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