'AI Can't Think'
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Bien que la fondation à la Framboise soit réputée pour son support élargi et la disponibilité très large de plans, mesures et autres documentations techniques, cela ne signifie pas pour autant que tous les plans sont 100 % disponibles. En tout cas, un certain américain du pseudonyme GitHub @schlae —...
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Cette fameuse GDDR7 aura eu des débuts à la fois prometteurs et à la fois décevants. En quoi était ce prometteur ? La production de puces de 3 Go au lieu de 2 Go laissait penser que NVIDIA allait enfin lâcher la bride sur le point technique qui lui est reproché systématiquement depuis 3 générations ...
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Après des semaines de teasing, le cofondateur de Ledger et de Coinhouse Éric Larchevêque a dévoilé son nouveau projet : The Bitcoin Society (TBSO), une société cotée en bourse chargée d’accumuler du bitcoin pour ses actionnaires. L’entrepreneur y ajoute une dimension d’éducation financière et à l’entrepreneuriat, et la promesse encore vague d’agir sur le débat public mondial…
Veste en cuir, effets lumineux, salle comble et discours grandiloquent aux accents libertariens assumés : après plusieurs semaines d’un teasing effréné sur ses réseaux sociaux, Éric Larchevêque a dévoilé lundi soir dans une salle parisienne et en direct sur YouTube son nouveau « projet d’une vie ».
Il prend la forme d’une entreprise baptisée The Bitcoin Society, grâce à laquelle l’entrepreneur ambitionne de « redonner envie à tous ceux qui produisent, innovent et prennent des risques ». Au cours de sa (longue) présentation, il a dessiné les contours d’un projet censé revêtir trois dimensions distinctes mais imbriquées, basé sur le bitcoin.
The Bitcoin Society, abrégée en TBSO, se présente avant tout comme une bitcoin treasury company, c’est-à-dire une société cotée en bourse qui fait régulièrement appel au marché pour acquérir des bitcoins. Chaque nouvelle augmentation de capital lui permet ainsi d’augmenter la taille de son trésor de guerre, et la progression du cours du bitcoin est censée compenser la dilution engendrée au niveau de chaque actionnaire au prochain tour de table.
Comme ses homologues, TBSO fait valoir à ses petits porteurs qu’il est plus simple d’acheter des actions que d’entretenir et sécuriser son propre portefeuille de cryptomonnaies. Elle suggère également que ses performances financières peuvent se révéler supérieures à celles du bitcoin proprement dit. « Dans un marché haussier où la confiance des investisseurs est présente, la détention de l’action d’une Bitcoin Treasury Company peut donc être plus performante financièrement que la détention de bitcoins en direct », vante ainsi TBSO dans une FAQ.

Plutôt que de créer une nouvelle structure, qui obligerait à passer par la case complexe de l’entrée en bourse, Éric Larchevêque et ses associés ont mis la main sur une entreprise déjà cotée en bourse : Société de Tayninh. Véhicule financier sans activité opérationnelle, celle-ci était initialement dédiée à la détention d’investissements et devenue une coquille vide depuis son rachat par la foncière Unibail-Rodamco-Westfield (URW). Le contrôle en a été cédé le 6 novembre dernier (PDF) à Larchevêque et ses associés, dont Tony Parker, qui disposent ainsi d’une structure prête à l’emploi.
Le 24 novembre, Société de Tayninh a informé le marché (PDF), conformément à ses obligations légales, de son prochain changement de destination. Après avoir précisé qu’elle ne détient à ce stade aucun bitcoin, l’entreprise indique qu’elle envisage de procéder à une première levée de fonds auprès d’un nombre limité d’investisseurs afin de poser les fondations de cette transformation.
Elle devrait ensuite s’adresser aux petits porteurs par le biais d’une nouvelle augmentation de capital « sous réserve de l’approbation par l’Autorité des marchés financiers d’un prospectus détaillant l’offre ainsi que tous les risques associés et permettant l’entrée de nouveaux actionnaires souhaitant participer au projet de la Société ».
Outre sa réserve de bitcoins, TBSO promet également l’ouverture de deux « clubs », dédiés respectivement aux investisseurs et aux entrepreneurs. Le premier doit donner accès à des « opportunités d’investissement uniques et non-commissionnées », ainsi qu’à des contenus de formation, des événements privés ou des conseillers en gestion de patrimoine. Ici, l’entreprise surfe sur la vague des Club Deals, dans la lignée de projets tels que Blast, lancé par Anthony Bourbon, avec qui Larchevêque a partagé le plateau de Qui veut être mon Associé sur M6.
Baptisé SKL Club (SKL pour scale, la capacité à passer à l’échelle), le club entrepreneurs doit quant à lui offrir à ses membres « un accès direct aux experts spécialistes, stratégies et outils capables de débloquer votre croissance en quelques conseils ciblés ». En attendant l’ouverture programmée au 9 décembre prochain, TBSO ne communique pas le montant de l’abonnement, mais promet plus de 40 experts « issus du réseau personnel d’Eric », plusieurs lives par jour, et une communauté orientée business « où les membres collaborent, s’associent et concluent des deals ».
D’après la conférence de lancement, les revenus générés par ces deux clubs alimenteront la mécanique d’acquisition de bitcoin de TBSO.
Le système est ainsi présenté comme particulièrement vertueux avec, au-delà du bitcoin, un socle idéologique. « On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas son pays de naissance, mais on peut choisir les valeurs communes qui nous donnent envie de collaborer et d’échanger ensemble. Celles de The Bitcoin Society sont la liberté, l’indépendance financière et la responsabilité », écrit TBSO dans son manifeste.
Priorité à l’individu, à son indépendance et à sa liberté de choix : le texte en question déroule une vision libertarienne, basée sur « une économie libérée des entraves, simplifiée, fondée sur la responsabilité individuelle et la liberté d’entreprendre ». Éric Larchevêque a lourdement appuyé le trait lundi soir dans sa conférence de présentation, décrivant la France comme un pays moribond, étouffé sous le poids des normes, de la dette et de l’inflation, où l’esprit d’entreprendre serait découragé, voire méprisé. « Futur sacrifié », affiche la vidéo d’ambiance, avant que l’entrepreneur ne déroule sa vision opposant un État obèse qui imprime sans limite de l’argent et des entrepreneurs prêts à se serrer la ceinture pour créer de la valeur.

Pour emmener avec lui ceux qui souscrivent à cette approche, l’entrepreneur annonce que TBSO a également vocation à devenir une « network society ». Derrière ce terme quelque peu nébuleux, l’entrepreneur propose de façon plus prosaïque une communauté, basée principalement sur un forum et sur la mise à disposition de contenus de formation ou d’éducation au fonctionnement du bitcoin, aux bonnes pratiques en matière d’investissement, que ce soit en bourse, en cryptomonnaies, dans l’IA ou dans les industries liées à l’économie de guerre.
Bref, du contenu gratuit comme en proposent tous les influenceurs et plateformes spécialisés dans l’investissement, que l’on peut vraisemblablement interpréter comme une porte d’entrée vers les clubs payants.
Dans le discours de Larchevêque, cette network society se pare cependant d’atours nettement plus politiques. Lundi, il a ainsi déclaré qu’elle avait vocation à constituer une force capable de peser dans le débat public, en insistant bien sur le fait que cette influence n’avait pas vocation à s’arrêter aux frontières françaises. Le site officiel confirme :
« En lançant sa Network Society, The Bitcoin Society a pour objectif de proposer une nouvelle voix pour représenter ceux qui partagent les mêmes valeurs de responsabilité individuelle, de travail, d’autonomie financière et de liberté. Nous allons mettre en œuvre des actions visant à impacter le débat, éclairer les positions et défendre les intérêts de ses membres, le tout au-delà des frontières ».
Faut-il y voir un prélude à des ambitions politiques ? « C’est trop tôt pour le dire dans le jeu politique actuel. Notre objectif n’est pas de sauver la France mais d’aider les entrepreneurs face à une hystérie fiscale. On va vraiment aller au-delà des frontières et fonctionner comme une diaspora avec des antennes internationales », répond au Parisien l’entrepreneur, dont le plan de com bien huilé prévoyait quelques interviews réalisées à l’avance avec de grands médias.
« Un club, c’est une petite équipe fermée qui s’entraîne ensemble. Un réseau, c’est beaucoup de monde qui discute ensemble sans vraiment d’objectif commun. Une network society, c’est des MILLIONS de personnes dans le monde entier qui s’unissent pour devenir puissants et libres ensemble », vante de son côté la FAQ de TBSO. C’est officiellement à Tony Parker que reviendra la mission de faire rayonner TBSO à l’international.
En attendant l’action politique (Éric Larchevêque a récemment fait partie des détracteurs les plus virulents de la taxe Zucman), The Bitcoin Society reste avant tout un projet d’entreprise, dont le lancement intervient dans un contexte de recul du bitcoin. Après avoir atteint ses plus hauts historiques cet été, la reine des cryptomonnaies a reculé sur la deuxième moitié de l’année, ce que le fondateur voit plutôt d’un bon œil. « J’aurais été gêné que [le lancement] se déroule dans une phase de frénésie. On nous l’aurait aussi reproché. Le Bitcoin s’inscrit dans le temps long à trois ou cinq ans et il est inéluctable que c’est le meilleur actif pour transmettre de la valeur », affirme-t-il au Parisien.
La création de TBSO intervient également dans un contexte particulier pour les bitcoin treasury companies. Alors que plusieurs petites sociétés françaises cotées en bourse et malmenées sur leurs activités d’origine tentent de se reconvertir avec plus ou moins de succès dans l’acquisition et le stockage de bitcoin, l’entreprise la plus emblématique du secteur engendre une nouvelle controverse à Wall Street.
La société en question n’est autre que Strategy Inc, anciennement baptisée MicroStrategy qui, sous la houlette de son CEO, a pivoté d’une activité d’informatique traditionnelle vers la détention de bitcoin. Elle en stocke aujourd’hui près de 650 000 en portefeuille, mais a vu son cours s’effondrer dans le sillage de la baisse du bitcoin par rapport au dollar US. À tel point que la banque JP Morgan estime que l’action Strategy pourrait être retirée dès janvier prochain de certains indices boursiers de premier plan, comme le MSCI USA ou le Nasdaq 100. Une telle décision entrainerait une baisse significative du cours de l’action Strategy, dans la mesure où cette dernière serait privée des investissements réalisés par l’intermédiaire des fonds chargés de répliquer ces indices.

Interrogé par le Wall Street Journal, Michael Saylor s’est dit confiant quant à sa stratégie de création de valeur et affirme ne pas redouter une telle exclusion. La nouvelle a cependant suscité une vague d’inquiétude, voire de protestation, dans l’univers crypto, où d’aucuns dénoncent les velléités conservatrices de l’ancien monde bancaire face à un environnement qu’il ne peut pas contrôler de façon aussi stricte qu’il en a l’habitude. De quoi, sans doute, amener de l’eau au moulin d’Éric Larchevêque…
Après des semaines de teasing, le cofondateur de Ledger et de Coinhouse Éric Larchevêque a dévoilé son nouveau projet : The Bitcoin Society (TBSO), une société cotée en bourse chargée d’accumuler du bitcoin pour ses actionnaires. L’entrepreneur y ajoute une dimension d’éducation financière et à l’entrepreneuriat, et la promesse encore vague d’agir sur le débat public mondial…
Veste en cuir, effets lumineux, salle comble et discours grandiloquent aux accents libertariens assumés : après plusieurs semaines d’un teasing effréné sur ses réseaux sociaux, Éric Larchevêque a dévoilé lundi soir dans une salle parisienne et en direct sur YouTube son nouveau « projet d’une vie ».
Il prend la forme d’une entreprise baptisée The Bitcoin Society, grâce à laquelle l’entrepreneur ambitionne de « redonner envie à tous ceux qui produisent, innovent et prennent des risques ». Au cours de sa (longue) présentation, il a dessiné les contours d’un projet censé revêtir trois dimensions distinctes mais imbriquées, basé sur le bitcoin.
The Bitcoin Society, abrégée en TBSO, se présente avant tout comme une bitcoin treasury company, c’est-à-dire une société cotée en bourse qui fait régulièrement appel au marché pour acquérir des bitcoins. Chaque nouvelle augmentation de capital lui permet ainsi d’augmenter la taille de son trésor de guerre, et la progression du cours du bitcoin est censée compenser la dilution engendrée au niveau de chaque actionnaire au prochain tour de table.
Comme ses homologues, TBSO fait valoir à ses petits porteurs qu’il est plus simple d’acheter des actions que d’entretenir et sécuriser son propre portefeuille de cryptomonnaies. Elle suggère également que ses performances financières peuvent se révéler supérieures à celles du bitcoin proprement dit. « Dans un marché haussier où la confiance des investisseurs est présente, la détention de l’action d’une Bitcoin Treasury Company peut donc être plus performante financièrement que la détention de bitcoins en direct », vante ainsi TBSO dans une FAQ.

Plutôt que de créer une nouvelle structure, qui obligerait à passer par la case complexe de l’entrée en bourse, Éric Larchevêque et ses associés ont mis la main sur une entreprise déjà cotée en bourse : Société de Tayninh. Véhicule financier sans activité opérationnelle, celle-ci était initialement dédiée à la détention d’investissements et devenue une coquille vide depuis son rachat par la foncière Unibail-Rodamco-Westfield (URW). Le contrôle en a été cédé le 6 novembre dernier (PDF) à Larchevêque et ses associés, dont Tony Parker, qui disposent ainsi d’une structure prête à l’emploi.
Le 24 novembre, Société de Tayninh a informé le marché (PDF), conformément à ses obligations légales, de son prochain changement de destination. Après avoir précisé qu’elle ne détient à ce stade aucun bitcoin, l’entreprise indique qu’elle envisage de procéder à une première levée de fonds auprès d’un nombre limité d’investisseurs afin de poser les fondations de cette transformation.
Elle devrait ensuite s’adresser aux petits porteurs par le biais d’une nouvelle augmentation de capital « sous réserve de l’approbation par l’Autorité des marchés financiers d’un prospectus détaillant l’offre ainsi que tous les risques associés et permettant l’entrée de nouveaux actionnaires souhaitant participer au projet de la Société ».
Outre sa réserve de bitcoins, TBSO promet également l’ouverture de deux « clubs », dédiés respectivement aux investisseurs et aux entrepreneurs. Le premier doit donner accès à des « opportunités d’investissement uniques et non-commissionnées », ainsi qu’à des contenus de formation, des événements privés ou des conseillers en gestion de patrimoine. Ici, l’entreprise surfe sur la vague des Club Deals, dans la lignée de projets tels que Blast, lancé par Anthony Bourbon, avec qui Larchevêque a partagé le plateau de Qui veut être mon Associé sur M6.
Baptisé SKL Club (SKL pour scale, la capacité à passer à l’échelle), le club entrepreneurs doit quant à lui offrir à ses membres « un accès direct aux experts spécialistes, stratégies et outils capables de débloquer votre croissance en quelques conseils ciblés ». En attendant l’ouverture programmée au 9 décembre prochain, TBSO ne communique pas le montant de l’abonnement, mais promet plus de 40 experts « issus du réseau personnel d’Eric », plusieurs lives par jour, et une communauté orientée business « où les membres collaborent, s’associent et concluent des deals ».
D’après la conférence de lancement, les revenus générés par ces deux clubs alimenteront la mécanique d’acquisition de bitcoin de TBSO.
Le système est ainsi présenté comme particulièrement vertueux avec, au-delà du bitcoin, un socle idéologique. « On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas son pays de naissance, mais on peut choisir les valeurs communes qui nous donnent envie de collaborer et d’échanger ensemble. Celles de The Bitcoin Society sont la liberté, l’indépendance financière et la responsabilité », écrit TBSO dans son manifeste.
Priorité à l’individu, à son indépendance et à sa liberté de choix : le texte en question déroule une vision libertarienne, basée sur « une économie libérée des entraves, simplifiée, fondée sur la responsabilité individuelle et la liberté d’entreprendre ». Éric Larchevêque a lourdement appuyé le trait lundi soir dans sa conférence de présentation, décrivant la France comme un pays moribond, étouffé sous le poids des normes, de la dette et de l’inflation, où l’esprit d’entreprendre serait découragé, voire méprisé. « Futur sacrifié », affiche la vidéo d’ambiance, avant que l’entrepreneur ne déroule sa vision opposant un État obèse qui imprime sans limite de l’argent et des entrepreneurs prêts à se serrer la ceinture pour créer de la valeur.

Pour emmener avec lui ceux qui souscrivent à cette approche, l’entrepreneur annonce que TBSO a également vocation à devenir une « network society ». Derrière ce terme quelque peu nébuleux, l’entrepreneur propose de façon plus prosaïque une communauté, basée principalement sur un forum et sur la mise à disposition de contenus de formation ou d’éducation au fonctionnement du bitcoin, aux bonnes pratiques en matière d’investissement, que ce soit en bourse, en cryptomonnaies, dans l’IA ou dans les industries liées à l’économie de guerre.
Bref, du contenu gratuit comme en proposent tous les influenceurs et plateformes spécialisés dans l’investissement, que l’on peut vraisemblablement interpréter comme une porte d’entrée vers les clubs payants.
Dans le discours de Larchevêque, cette network society se pare cependant d’atours nettement plus politiques. Lundi, il a ainsi déclaré qu’elle avait vocation à constituer une force capable de peser dans le débat public, en insistant bien sur le fait que cette influence n’avait pas vocation à s’arrêter aux frontières françaises. Le site officiel confirme :
« En lançant sa Network Society, The Bitcoin Society a pour objectif de proposer une nouvelle voix pour représenter ceux qui partagent les mêmes valeurs de responsabilité individuelle, de travail, d’autonomie financière et de liberté. Nous allons mettre en œuvre des actions visant à impacter le débat, éclairer les positions et défendre les intérêts de ses membres, le tout au-delà des frontières ».
Faut-il y voir un prélude à des ambitions politiques ? « C’est trop tôt pour le dire dans le jeu politique actuel. Notre objectif n’est pas de sauver la France mais d’aider les entrepreneurs face à une hystérie fiscale. On va vraiment aller au-delà des frontières et fonctionner comme une diaspora avec des antennes internationales », répond au Parisien l’entrepreneur, dont le plan de com bien huilé prévoyait quelques interviews réalisées à l’avance avec de grands médias.
« Un club, c’est une petite équipe fermée qui s’entraîne ensemble. Un réseau, c’est beaucoup de monde qui discute ensemble sans vraiment d’objectif commun. Une network society, c’est des MILLIONS de personnes dans le monde entier qui s’unissent pour devenir puissants et libres ensemble », vante de son côté la FAQ de TBSO. C’est officiellement à Tony Parker que reviendra la mission de faire rayonner TBSO à l’international.
En attendant l’action politique (Éric Larchevêque a récemment fait partie des détracteurs les plus virulents de la taxe Zucman), The Bitcoin Society reste avant tout un projet d’entreprise, dont le lancement intervient dans un contexte de recul du bitcoin. Après avoir atteint ses plus hauts historiques cet été, la reine des cryptomonnaies a reculé sur la deuxième moitié de l’année, ce que le fondateur voit plutôt d’un bon œil. « J’aurais été gêné que [le lancement] se déroule dans une phase de frénésie. On nous l’aurait aussi reproché. Le Bitcoin s’inscrit dans le temps long à trois ou cinq ans et il est inéluctable que c’est le meilleur actif pour transmettre de la valeur », affirme-t-il au Parisien.
La création de TBSO intervient également dans un contexte particulier pour les bitcoin treasury companies. Alors que plusieurs petites sociétés françaises cotées en bourse et malmenées sur leurs activités d’origine tentent de se reconvertir avec plus ou moins de succès dans l’acquisition et le stockage de bitcoin, l’entreprise la plus emblématique du secteur engendre une nouvelle controverse à Wall Street.
La société en question n’est autre que Strategy Inc, anciennement baptisée MicroStrategy qui, sous la houlette de son CEO, a pivoté d’une activité d’informatique traditionnelle vers la détention de bitcoin. Elle en stocke aujourd’hui près de 650 000 en portefeuille, mais a vu son cours s’effondrer dans le sillage de la baisse du bitcoin par rapport au dollar US. À tel point que la banque JP Morgan estime que l’action Strategy pourrait être retirée dès janvier prochain de certains indices boursiers de premier plan, comme le MSCI USA ou le Nasdaq 100. Une telle décision entrainerait une baisse significative du cours de l’action Strategy, dans la mesure où cette dernière serait privée des investissements réalisés par l’intermédiaire des fonds chargés de répliquer ces indices.

Interrogé par le Wall Street Journal, Michael Saylor s’est dit confiant quant à sa stratégie de création de valeur et affirme ne pas redouter une telle exclusion. La nouvelle a cependant suscité une vague d’inquiétude, voire de protestation, dans l’univers crypto, où d’aucuns dénoncent les velléités conservatrices de l’ancien monde bancaire face à un environnement qu’il ne peut pas contrôler de façon aussi stricte qu’il en a l’habitude. De quoi, sans doute, amener de l’eau au moulin d’Éric Larchevêque…
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