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☕️ DeepL s’ouvre un hub technologie à New York

DeepL s’ouvre un hub technologie à New York

La licorne allemande (créée à Cologne) a décidé d’étendre sa présence aux États-Unis, en créant un hub technologique à New York. Dans un communiqué, le spécialiste de la traduction automatique indique que la structure servira de « ressource clé pour répondre à la demande croissante que connaissent ses outils de traduction et de rédaction IA de pointe ».

La société compte un nombre croissant de clients américains, comme Coursera, Morningstar ou Zendesk. Ce ne seront d’ailleurs pas les premiers locaux de l’entreprise outre-Atlantique, puisqu’elle a ouvert des bureaux à Austin (Texas) au début de l’année.

Contrairement aux bureaux texans cependant, le hub a une vocation de centre technologique. L’entreprise dit vouloir profiter de « la diversité et l’expertise technologique du vivier de talents présents à New York ». Elle annonce le recrutement « actif » de spécialistes produit et d’ingénieurs.

« Ce pôle technologique nous permettra de nous concentrer sur le développement et la conception de produits, pour nous donner les moyens de fournir des solutions d’IA linguistique de pointe qui aideront nos clients à se développer à l’international », a déclaré Jarek Kutylowski, directeur et fondateur de DeepL.

La société annonce en outre l’arrivée de deux nouvelles têtes au sommet de l’organigramme : Sebastian Enderlein comme directeur technique et Steve Rotter en tant que directeur marketing.

Amazon va développer son activité publicitaire sur Prime Video en 2025

Qui l'eut cru ?
Amazon va développer son activité publicitaire sur Prime Video en 2025

Amazon compte augmenter petit à petit la quantité de publicités sur son service de streaming Prime Video. L’activité est en plein boum au sein de l’entreprise, malgré une croissance légèrement moins forte que prévue par les analystes.

Fin 2023, Amazon annonçait son offre publicitaire sur Prime Video, avec un lancement aux États-Unis en janvier. En avril, elle a déboulé chez l’ensemble des abonnés. On peut ainsi voir de temps en temps une publicité de 15 à 60 secondes au début d’un film ou d’un épisode de série. La société affirme que ces publicités ne peuvent apparaître qu’au début des contenus, jamais au milieu. On trouve pourtant des témoignages affirmant le contraire.

On peut se débarrasser de ces publicités en payant un supplément de 1,99 dollar par mois. Il a d’ailleurs été découvert que cette somme ne faisait pas que « nettoyer » les contenus : elle réactivait aussi le Dolby Atmos et le Dolby Vision, désormais absents du service avec publicité.

Sans surprise, Amazon a de grandes ambitions pour la publicité. Dans un entretien avec le Financial Times, la société a ainsi confirmé que la quantité de contenus publicitaire augmenterait « un peu » en 2025.

Intensification l’année prochaine

Kelly Day, vice-présidente de Prime Video International, a ainsi déclaré au Financial Times que la présence publicitaire se renforcerait dans le courant de l’année prochaine. On ne connait pas avec précision l’ampleur de cette intensification, mais l’idée est là et risque naturellement d’augmenter encore dans le temps.

La vice-présidente estime en effet que le démarrage de la publicité sur Prime Video s’est fait « en douceur », avec « une charge publicitaire très légère » qui aurait dépassé l’attente des clients en matière d’expérience. On ignore, ici aussi, ce que cela signifie.

On apprend en revanche qu’Amazon s’attendait à une chute sensible du nombre d’abonnés après la mise en place de ce système. Il y a bien eu chute mais, selon Kelly Day, elle aurait été « beaucoup moins importante que ce que nous avions prévu ». « Nous n’avons pas vraiment constaté de vague de fond de la part des clients qui abandonnent ou annulent leur abonnement », a-t-elle ajouté.

Le Financial Times, en juillet, indiquait cependant que si un nombre important d’abonnés avaient choisi l’option pour supprimer la publicité, il avait rapidement chuté, pour atteindre moins d’un dixième des 200 millions d’abonnés payants dans le monde. Ce point n’a pas été abordé par la vice-présidente.

Pour une (grosse) poignée de dollars

En dépit d’une activation forcée pour la totalité des personnes abonnées, la publicité a représenté une manne un peu moins abondante que ce que les analystes prévoyaient. Fin août, l’activité publicitaire d’Amazon représentait 12,77 milliards de dollars, quand 13 milliards étaient attendus, malgré une augmentation de 20 %. Il s’agissait alors de la fin du premier trimestre complet à avoir bénéficié de la publicité sur Prime Video partout dans le monde.

Les perspectives semblent bonnes pour Amazon. La semaine dernière, la société indiquait par exemple que son objectif d’engagement pour les dépenses publicitaires sur Prime Video était déjà dépassé pour 2025, soit plus de 1,8 milliard de dollars, comme l’indiquait alors The Information.

Les marques intéressées pourront également compter sur plusieurs nouveaux formats. Cette fois, la publicité dans les contenus est bien prévue, ainsi que d’autres présentations, comme des carrousels. Ars Technica avait évoqué le sujet en mai, précisant qu’Amazon voulait renforcer la présence publicitaire lors de la mise en pause.

L’accélération avant la saturation ?

Le Financial Times, dans un précédent article, avait pointé les tarifs d’Amazon sur la publicité, moins onéreux que la concurrence. L’évolution du secteur est examinée de près dans l’entreprise, où l’essentiel des revenus liés provenait jusqu’à présent surtout du site Amazon lui-même.

Cet apport au chiffre d’affaires devrait ainsi rapidement se développer, mais Prime Video arrive tard sur un secteur où la question de la saturation garde toute son importance. Disney, Netflix, Max, Paramount : tous ont déjà une formule d’abonnement moins chère avec publicités. Aujourd’hui, tout semble bien aller, puisque 38 % des abonnements à ces services comportent un volet publicitaire.

D’autres indicateurs sont cependant à surveiller de près. Pour le public, l’âge d’or des abonnements abordables et des facilités d’utilisation semble terminé. Les tarifs augmentent, les fonctions et le nombre d’écrans pris en charge dépendent du tarif payé, de nombreuses séries ne sont pas reconduites et presque toutes les plateformes haussent le ton sur le partage de compte, comme Disney+ tout récemment.

☕️ Photoshop et Premiere Elements 2025 : Adobe ajoute de l’IA pour le grand public

Adobe a lancé les versions 2025 de ses moutures Elements pour Photoshop et Premiere, renouvelées tous les ans.

Sans surprise, la plupart des nouveautés sont basées sur l’IA. On peut par exemple désormais supprimer un objet ou un autre élément après l’avoir surligné à la souris. Photoshop Elements peut d’ailleurs guider l’utilisateur dans la démarche. En outre, on peut modifier la couleur d’un objet sélectionné automatiquement (via l’outil idoine). Des fonctions qui existent déjà dans la version complète de Photoshop.

Parmi les autres apports, citons un nouveau filtre Flou de profondeur, avec des paramètres pour la force du flou, la distance focale et la plage focale. On peut aussi combiner plusieurs photos, pour mélanger par exemple des éléments de premier plan à des arrière-plans de clichés différents.

Sur Premiere Elements 2025, les nouveautés sont un peu nombreuses. Un nouvel outil de balance des blancs permet ainsi de modifier l’aspect des nuages ou encore de la neige. On note aussi de nouvelles courbes de correction des couleurs, ou encore des modèles pour les titres dynamiques, avec des paramètres supplémentaires pour la taille, la couleur, l’alignement, etc.

Adobe commercialise les deux logiciels ensemble pour 150,23 euros avec une licence de trois ans, 124,02 euros en mise à jour ou 108,90 euros pour les étudiants et enseignants. Séparément, chacun est vendu 99,82 euros, ou 81,67 euros en mise à jour, toujours avec la même licence de trois ans. Passé ce délai, les fonctions d’édition sont désactivées.

☕️ DeepL s’ouvre un hub technologie à New York

DeepL s’ouvre un hub technologie à New York

La licorne allemande (créée à Cologne) a décidé d’étendre sa présence aux États-Unis, en créant un hub technologique à New York. Dans un communiqué, le spécialiste de la traduction automatique indique que la structure servira de « ressource clé pour répondre à la demande croissante que connaissent ses outils de traduction et de rédaction IA de pointe ».

La société compte un nombre croissant de clients américains, comme Coursera, Morningstar ou Zendesk. Ce ne seront d’ailleurs pas les premiers locaux de l’entreprise outre-Atlantique, puisqu’elle a ouvert des bureaux à Austin (Texas) au début de l’année.

Contrairement aux bureaux texans cependant, le hub a une vocation de centre technologique. L’entreprise dit vouloir profiter de « la diversité et l’expertise technologique du vivier de talents présents à New York ». Elle annonce le recrutement « actif » de spécialistes produit et d’ingénieurs.

« Ce pôle technologique nous permettra de nous concentrer sur le développement et la conception de produits, pour nous donner les moyens de fournir des solutions d’IA linguistique de pointe qui aideront nos clients à se développer à l’international », a déclaré Jarek Kutylowski, directeur et fondateur de DeepL.

La société annonce en outre l’arrivée de deux nouvelles têtes au sommet de l’organigramme : Sebastian Enderlein comme directeur technique et Steve Rotter en tant que directeur marketing.

Amazon va développer son activité publicitaire sur Prime Video en 2025

Qui l'eut cru ?
Amazon va développer son activité publicitaire sur Prime Video en 2025

Amazon compte augmenter petit à petit la quantité de publicités sur son service de streaming Prime Video. L’activité est en plein boum au sein de l’entreprise, malgré une croissance légèrement moins forte que prévue par les analystes.

Fin 2023, Amazon annonçait son offre publicitaire sur Prime Video, avec un lancement aux États-Unis en janvier. En avril, elle a déboulé chez l’ensemble des abonnés. On peut ainsi voir de temps en temps une publicité de 15 à 60 secondes au début d’un film ou d’un épisode de série. La société affirme que ces publicités ne peuvent apparaître qu’au début des contenus, jamais au milieu. On trouve pourtant des témoignages affirmant le contraire.

On peut se débarrasser de ces publicités en payant un supplément de 1,99 dollar par mois. Il a d’ailleurs été découvert que cette somme ne faisait pas que « nettoyer » les contenus : elle réactivait aussi le Dolby Atmos et le Dolby Vision, désormais absents du service avec publicité.

Sans surprise, Amazon a de grandes ambitions pour la publicité. Dans un entretien avec le Financial Times, la société a ainsi confirmé que la quantité de contenus publicitaire augmenterait « un peu » en 2025.

Intensification l’année prochaine

Kelly Day, vice-présidente de Prime Video International, a ainsi déclaré au Financial Times que la présence publicitaire se renforcerait dans le courant de l’année prochaine. On ne connait pas avec précision l’ampleur de cette intensification, mais l’idée est là et risque naturellement d’augmenter encore dans le temps.

La vice-présidente estime en effet que le démarrage de la publicité sur Prime Video s’est fait « en douceur », avec « une charge publicitaire très légère » qui aurait dépassé l’attente des clients en matière d’expérience. On ignore, ici aussi, ce que cela signifie.

On apprend en revanche qu’Amazon s’attendait à une chute sensible du nombre d’abonnés après la mise en place de ce système. Il y a bien eu chute mais, selon Kelly Day, elle aurait été « beaucoup moins importante que ce que nous avions prévu ». « Nous n’avons pas vraiment constaté de vague de fond de la part des clients qui abandonnent ou annulent leur abonnement », a-t-elle ajouté.

Le Financial Times, en juillet, indiquait cependant que si un nombre important d’abonnés avaient choisi l’option pour supprimer la publicité, il avait rapidement chuté, pour atteindre moins d’un dixième des 200 millions d’abonnés payants dans le monde. Ce point n’a pas été abordé par la vice-présidente.

Pour une (grosse) poignée de dollars

En dépit d’une activation forcée pour la totalité des personnes abonnées, la publicité a représenté une manne un peu moins abondante que ce que les analystes prévoyaient. Fin août, l’activité publicitaire d’Amazon représentait 12,77 milliards de dollars, quand 13 milliards étaient attendus, malgré une augmentation de 20 %. Il s’agissait alors de la fin du premier trimestre complet à avoir bénéficié de la publicité sur Prime Video partout dans le monde.

Les perspectives semblent bonnes pour Amazon. La semaine dernière, la société indiquait par exemple que son objectif d’engagement pour les dépenses publicitaires sur Prime Video était déjà dépassé pour 2025, soit plus de 1,8 milliard de dollars, comme l’indiquait alors The Information.

Les marques intéressées pourront également compter sur plusieurs nouveaux formats. Cette fois, la publicité dans les contenus est bien prévue, ainsi que d’autres présentations, comme des carrousels. Ars Technica avait évoqué le sujet en mai, précisant qu’Amazon voulait renforcer la présence publicitaire lors de la mise en pause.

L’accélération avant la saturation ?

Le Financial Times, dans un précédent article, avait pointé les tarifs d’Amazon sur la publicité, moins onéreux que la concurrence. L’évolution du secteur est examinée de près dans l’entreprise, où l’essentiel des revenus liés provenait jusqu’à présent surtout du site Amazon lui-même.

Cet apport au chiffre d’affaires devrait ainsi rapidement se développer, mais Prime Video arrive tard sur un secteur où la question de la saturation garde toute son importance. Disney, Netflix, Max, Paramount : tous ont déjà une formule d’abonnement moins chère avec publicités. Aujourd’hui, tout semble bien aller, puisque 38 % des abonnements à ces services comportent un volet publicitaire.

D’autres indicateurs sont cependant à surveiller de près. Pour le public, l’âge d’or des abonnements abordables et des facilités d’utilisation semble terminé. Les tarifs augmentent, les fonctions et le nombre d’écrans pris en charge dépendent du tarif payé, de nombreuses séries ne sont pas reconduites et presque toutes les plateformes haussent le ton sur le partage de compte, comme Disney+ tout récemment.

☕️ Photoshop et Premiere Elements 2025 : Adobe ajoute de l’IA pour le grand public

Adobe a lancé les versions 2025 de ses moutures Elements pour Photoshop et Premiere, renouvelées tous les ans.

Sans surprise, la plupart des nouveautés sont basées sur l’IA. On peut par exemple désormais supprimer un objet ou un autre élément après l’avoir surligné à la souris. Photoshop Elements peut d’ailleurs guider l’utilisateur dans la démarche. En outre, on peut modifier la couleur d’un objet sélectionné automatiquement (via l’outil idoine). Des fonctions qui existent déjà dans la version complète de Photoshop.

Parmi les autres apports, citons un nouveau filtre Flou de profondeur, avec des paramètres pour la force du flou, la distance focale et la plage focale. On peut aussi combiner plusieurs photos, pour mélanger par exemple des éléments de premier plan à des arrière-plans de clichés différents.

Sur Premiere Elements 2025, les nouveautés sont un peu nombreuses. Un nouvel outil de balance des blancs permet ainsi de modifier l’aspect des nuages ou encore de la neige. On note aussi de nouvelles courbes de correction des couleurs, ou encore des modèles pour les titres dynamiques, avec des paramètres supplémentaires pour la taille, la couleur, l’alignement, etc.

Adobe commercialise les deux logiciels ensemble pour 150,23 euros avec une licence de trois ans, 124,02 euros en mise à jour ou 108,90 euros pour les étudiants et enseignants. Séparément, chacun est vendu 99,82 euros, ou 81,67 euros en mise à jour, toujours avec la même licence de trois ans. Passé ce délai, les fonctions d’édition sont désactivées.

☕️ PowerToys 0.85 : New+ crée rapidement des fichiers et dossiers depuis des modèles

Nouvelle mouture pour les PowerToys avec, encore une fois, un outil supplémentaire. Après les intéressants Espaces de travail (que nous avons pris en main), voici New+.

Il ajoute une entrée dans le menu contextuel de Windows, depuis laquelle on va pouvoir créer des fichiers et dossiers sur la base de modèles. La fonction est pensée pour les « power users » et développeurs créant régulièrement le même type de fichier ou dossiers. Par exemple, des scripts, nouveaux projets VS Code, un certain type de courrier, un dossier pour les documents du jour, etc.

Outre New+ – étrangement nommé Nouveauté+ en français – plusieurs améliorations sont proposées par cette version 0.85. On peut ainsi choisir la langue d’affichage des outils, indépendamment de celle configurée sur Windows. On note également une série de corrections pour les Espaces de travail, qui prennent maintenant en charge un plus grand nombre d’applications.

La liste complète des modifications est disponible sur le dépôt GitHub des PowerToys (tous les outils sont sous licence MIT). On peut les télécharger depuis ce dépôt ou via le Microsoft Store.

☕️ PowerToys 0.85 : New+ crée rapidement des fichiers et dossiers depuis des modèles

Nouvelle mouture pour les PowerToys avec, encore une fois, un outil supplémentaire. Après les intéressants Espaces de travail (que nous avons pris en main), voici New+.

Il ajoute une entrée dans le menu contextuel de Windows, depuis laquelle on va pouvoir créer des fichiers et dossiers sur la base de modèles. La fonction est pensée pour les « power users » et développeurs créant régulièrement le même type de fichier ou dossiers. Par exemple, des scripts, nouveaux projets VS Code, un certain type de courrier, un dossier pour les documents du jour, etc.

Outre New+ – étrangement nommé Nouveauté+ en français – plusieurs améliorations sont proposées par cette version 0.85. On peut ainsi choisir la langue d’affichage des outils, indépendamment de celle configurée sur Windows. On note également une série de corrections pour les Espaces de travail, qui prennent maintenant en charge un plus grand nombre d’applications.

La liste complète des modifications est disponible sur le dépôt GitHub des PowerToys (tous les outils sont sous licence MIT). On peut les télécharger depuis ce dépôt ou via le Microsoft Store.

Cybersécurité européenne : enjeux et défis de la directive NIS2 en France

Boulets rouges et gant de velours
Cybersécurité européenne : enjeux et défis de la directive NIS2 en France

La directive NIS2, qui doit élever le niveau général de cybersécurité en Europe, entrera en application le 17 octobre. Elle élargit considérablement le périmètre d’action de la première directive NIS. La Commission supérieure du numérique et des postes (CSNP) l’accueille très favorablement. Dans un rapport, elle souligne toutefois ses zones d’ombre et les nombreux défis qui attendent les structures concernées.

La cybersécurité en Europe est devenue un enjeu pressant. Les attaques s’intensifient et plus un mois ne passe sans que l’on apprenne un vol de données plus ou moins important. Pour la seule France, les dernières ont été massives, avec notamment les attaques contre les deux plus gros prestataires de tiers payant et France Travail.

En juillet 2016, la directive NIS1 (Network and Information Systems 1) venait déjà dresser une liste d’obligations pour les secteurs jugés « essentiels » : énergie, transport, banques, infrastructures de marché financier, santé, eau potable et infrastructures numériques. Transposée dans le droit français, la loi concernait 600 entités environ.

Rapidement, la nécessité d’une version 2 s’est fait sentir, poussée par un besoin d’harmonisation des normes communes de cybersécurité en Europe et l’intensification des cyberattaques. « Malgré leurs accomplissements notables et leur incidence positive, ces règles ont dû être mises à jour en raison du degré croissant de numérisation et d’interconnexion de notre société et de l’augmentation des actes de cybermalveillance à l’échelle mondiale », avait indiqué Thierry Breton (alors commissaire au commerce intérieur), en mai 2022, quelques mois avant la publication de la directive NIS2 au journal officiel (27 décembre).

La directive NIS2 doit avoir été transposée dans le droit national français au plus tard le 17 octobre 2024, pour une application dès le lendemain. Elle sera ensuite réexaminée au plus tard le 17 octobre 2027 par la Commission européenne, puis tous les trois ans. En France, la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron le 9 juin a cependant bousculé le calendrier.

Avant de plonger dans les constats et recommandations de la CSNP pour l’application de la directive en France, rappelons-en les grandes lignes.

Le cœur de la directive NIS2

L’un des grands objectifs de NIS2 est d’élargir le périmètre d’action de la première directive. De sept secteurs essentiels, on passe à onze (hautement critiques) et sept importants (critiques).

Les premiers sont l’énergie, les transports, le secteur bancaire, les infrastructures des marchés financiers, la santé, l’eau potable, les eaux usées, l’infrastructure numérique, la gestion des services TIC, l’administration publique et l’espace. Les secteurs importants comprennent les services postaux et d’expédition, la gestion des déchets, la chaine des produits chimiques, la chaine des denrées alimentaires, la fabrication, les fournisseurs numériques et la recherche. Dans les deux cas, la liste des entités sera fixée par décret.

De plus, NIS2 s’applique automatiquement aux collectivités territoriales de plus de 30 000 habitants et aux entreprises privées répondant aux critères de seuil (secteur, nombre d’employés, chiffre d’affaires…). Conséquence, d’environ 600 entités pour NIS1, on passe à près de 15 000 pour NIS2.

La directive doit ainsi constituer un socle minimal de mesures de sécurité en deçà duquel les entités risquent des sanctions si elles ne s’y conforment pas. Rien ne les empêche en revanche d’aller plus loin, la directive les y encourage d’ailleurs.

NIS2 instaure également le CyCLONe (Cyber Crises Link Organisation Network), pour mieux organiser la réponse européenne en cas de crise de cybersécurité. Les autorités réunies dans cette organisation (dont l’ANSSI) ont un rôle renforcé. La coopération transfrontalière est appelée à jouer un grand rôle, via la coordination des actions et les échanges réguliers entre États membres.

Rappelons l’existence du site MonEspaceNIS2 sur Cyber.gouv.fr (en bêta), qui tente de répondre de manière directe aux questions pratiques sur NIS2.

La CSNP accueille « très favorablement » la directive, mais…

Pour la Commission supérieure du numérique et des postes (commission parlementaire mixte entre l’Assemblée et le Sénat), la directive NIS2 est « un levier essentiel » pour relever le niveau de sécurité numérique au sein de l’Union. Elle l’accueille donc « très favorablement ». Toutefois, missionnée pour étudier sa transposition dans le droit national, elle note de nombreux défis et zones d’ombre. Le rapport, qui vient tout juste de paraître, contient ainsi une longue liste de recommandations.


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☕️ La mise à jour 24H2 pour Windows 11 est disponible

La mise à jour 24H2 pour Windows 11 est disponible

Les rumeurs tablaient sur une disponibilité de la nouvelle évolution majeure de Windows 11. Elles avaient vu juste : la mise à jour 24H2 est désormais disponible dans Windows Update.

Comme nous l’avions indiqué dans notre article sur les nouveautés, il ne s’agit pas d’une diffusion générale et automatique. Microsoft procède de la même manière que d’habitude. Si vous souhaitez déclencher le téléchargement, il faut se rendre dans Windows Update et cliquer sur le bouton « Rechercher des mises à jour ».

Au cours des prochains mois, des vagues successives de machines commenceront à la voir proposée. Microsoft avance par couche : d’abord les machines jugées les plus compatibles, puis graduellement vers les configurations les moins communes. Le processus laisse le temps à l’éditeur d’adapter son support et de corriger les problèmes de jeunesse.

À moins que vous ayez besoin d’un apport spécifique de cette version, nous vous recommandons toutefois de ne pas télécharger la mise à jour 24H2 avant qu’elle ne vous soit proposée. Ce type de mise à jour, en dépit de plusieurs mois de tests, peut introduire des bugs et des incompatibilités.

☕️ La mise à jour 24H2 pour Windows 11 est disponible

La mise à jour 24H2 pour Windows 11 est disponible

Les rumeurs tablaient sur une disponibilité de la nouvelle évolution majeure de Windows 11. Elles avaient vu juste : la mise à jour 24H2 est désormais disponible dans Windows Update.

Comme nous l’avions indiqué dans notre article sur les nouveautés, il ne s’agit pas d’une diffusion générale et automatique. Microsoft procède de la même manière que d’habitude. Si vous souhaitez déclencher le téléchargement, il faut se rendre dans Windows Update et cliquer sur le bouton « Rechercher des mises à jour ».

Au cours des prochains mois, des vagues successives de machines commenceront à la voir proposée. Microsoft avance par couche : d’abord les machines jugées les plus compatibles, puis graduellement vers les configurations les moins communes. Le processus laisse le temps à l’éditeur d’adapter son support et de corriger les problèmes de jeunesse.

À moins que vous ayez besoin d’un apport spécifique de cette version, nous vous recommandons toutefois de ne pas télécharger la mise à jour 24H2 avant qu’elle ne vous soit proposée. Ce type de mise à jour, en dépit de plusieurs mois de tests, peut introduire des bugs et des incompatibilités.

X aurait perdu plus de 75 % de sa valeur

De X-Or à X-Plomb
X aurait perdu plus de 75 % de sa valeur

Fidelity, l’un des investisseurs ayant aidé Elon Musk à racheter Twitter pour 44 milliards de dollars, a revu ses estimations. Aujourd’hui, le réseau social X aurait perdu 78,7 % de sa valeur. Et les perspectives pour 2025 ne semblent guère plus brillantes.

En octobre 2022, après plusieurs mois de retournements dignes d’une série à suspens, Elon Musk finit par annoncer officiellement le rachat de Twitter. Prix de l’opération : 44 milliards de dollars. L’homme d’affaires, bien que l’un des plus riches de la planète, a dû s’endetter pour parvenir à poser cette somme stratosphérique sur la table. « L’oiseau est libéré », avait-il tweeté le 28 octobre.

Les attentes étaient nombreuses, tant du côté du public le soutenant dans son entreprise que de celui redoutant ses positions libertariennes, notamment sur la modération. Le ton avait été rapidement donné, avec le licenciement de quatre dirigeants dans les premières heures suivant le rachat : Parag Agrawal (directeur général), Ned Segal (directeur financier), Vijaya Gadde (responsable des affaires juridiques) et Sean Edgett (directeur juridique). Dans les semaines qui ont suivi, on avait appris que 75 % des salariés avaient été remerciés.

Depuis, on assiste à une lente descente aux enfers pour Twitter, devenu X l’année suivante. Un changement de nom ardemment souhaité par Elon Musk, mais qui faisait craindre déjà à l’époque un impact négatif sur les recettes publicitaires.

Alors que X s’apprête à fêter son deuxième anniversaire sous la houlette de son nouveau patron, l’investisseur Fidelity relance un pavé dans la mare : la société aurait perdu près de 79 % de sa valeur.

Chute vertigineuse de la valeur

On le savait à l’époque du rachat, Musk s’est lourdement endetté pour pouvoir racheter Twitter. De nombreux investisseurs ont participé à l’opération, dont Fidelity, via son fonds Blue Chip Growth.

Ce dernier avait injecté il y a deux ans 19,66 millions de dollars. Dans un rapport récemment publié (PDF), mais dont les éléments datent du 31 août, le fonds fait le point sur ses investissements et leur valeur actuelle. Aujourd’hui, cette participation est évaluée à 4,19 millions de dollars, soit une chute de 78,7 % de la valeur.

Si l’on table sur un investissement lorsque le rachat a été évalué à 44 milliards de dollars, la valeur de X ne serait alors plus que de 9,4 milliards de dollars. Ce n’est pas la première fois que Blue Chip Growth Funds réduit cette valeur. Sur le seul début d’année, il avait revu sa participation de 10,2 % en janvier et 5,7 % en février. Si la valeur d’une entreprise est un sujet quelque peu subjectif et qu’une entreprise américaine n’est pas tenue de publier ses comptes quand elle n’est pas cotée en bourse, tous les indicateurs pointent dans la même direction depuis bientôt deux ans.

Une érosion permanente depuis deux ans

Le 1ᵉʳ septembre, le Washington Post revenait sur l’effondrement de la valeur du réseau social. Le média américain indiquait alors que 24 milliards de dollars s’étaient volatilisés dans cette chute. « Une évaporation de la richesse qui n’a guère d’équivalent en dehors du domaine des krachs économiques ou sectoriels, ou des scandales d’entreprise dévastateurs », indiquait alors le Post.

Il y a un an, nous relations également comment la publicité sur X s’était déjà écroulée. Le coût pour mille impressions (CPM) des publicités diffusées sur X était en effet passé de 5,77 dollars en septembre 2022 à 0,65 dollar en août 2023. Les craintes étaient concentrées sur la modération par le réseau social et la recrudescence des fake news.

Et la situation ne semble pas sur le point de s’améliorer pour X. Début septembre, The Guardian relevait en effet que, selon une étude de Kantar, plus d’un quart des annonceurs prévoyaient de réduire la voilure en 2025. La confiance en la marque X était alors considérée par des spécialistes du marketing comme « historiquement faible », la cote ayant dégringolé de 22 % en 2023 à seulement 12 % cette année. Une chute si rapide qu’un retournement de situation est jugé « improbable » par Kantar.

L’or publicitaire

Or, les publicités constituent l’essentiel des recettes de X, à hauteur de 75 % environ. Dans ce domaine, les décisions erratiques d’Elon Musk sont pointées du doigt. On se souvient que le patron du réseau social s’en était par exemple pris à Apple. La firme de Cupertino avait ainsi dépensé 48 millions de dollars en publicités sur Twitter durant le premier trimestre 2022, avant de réduire son budget. « « Apple a pratiquement arrêté la publicité sur Twitter. Haïssent-ils la liberté d’expression en Amérique ? », s’était alors demandé Elon Musk.

Cette chute dans les revenus publicitaires s’était accompagnée l’année dernière de celle des revenus. En 2023, X devait ainsi engranger 2,5 milliards de dollars en recettes publicitaires, soit environ la moitié du chiffre d’affaires réalisé en 2022, selon des personnes proches du dossier citées par Fortune.

Rappelons qu’aux États-Unis, une société non cotée en bourse n’est pas tenue de publier ses comptes. On ne connait donc pas précisément la santé financière de l’entreprise.

☕️ Cinnamon 6.4 se profile avec un thème par défaut modernisé

Clément Lefebvre, fondateur de la distribution Linux Mint, a publié hier un billet pour montrer les progrès en cours sur la modernisation du thème par défaut de Cinnamon, qui s’approche de sa version 6.4.

Il décrit ainsi un thème nettement « plus sombre et contrasté » que le précédent, avec des objets aux angles arrondis et un espace introduit entre les applets et le panneau. Les boites de dialogue ont été redessinées, avec des boutons séparés et l’utilisation du rouge pour les actions importantes. Nouvelle fenêtre également pour les applications qui ne répondent pas, avec un passage de Gtk à Clutter.

On remarque aussi des évolutions pour les OSD des boutons médias et des espaces de travail. Lefebvre ajoute que Joseph, qui travaille sur ce nouveau design, s’est aussi attaqué aux notifications, aux animations, au menu principal et autres éléments. Le fondateur précise qu’il s’agit bien du thème par défaut de Cinnamon, et non celui de Linux Mint (Mint-Y). Le nouveau thème sera donc répercuté sur les autres distributions utilisant Cinnamon et qui, le plus souvent, se contentent du thème de base.

Clément Lefebvre ajoute que Linux Mint 22.1 est attendue en décembre. Cette version marquera la fin pour aptdaemon, synaptic, gdebi et apturl. Plus aucun projet lié à la distribution n’utilise ces composants. Pour le développement de Linux Mint, la transition vers Aptkit et Captain est achevée. Les avantages sont nombreux, selon le développeur : traductions complètes, moins de bugs, pérennité des composants, ainsi qu’un vaste nettoyage du code, particulièrement pour l’Update Manager.

X aurait perdu plus de 75 % de sa valeur

De X-Or à X-Plomb
X aurait perdu plus de 75 % de sa valeur

Fidelity, l’un des investisseurs ayant aidé Elon Musk à racheter Twitter pour 44 milliards de dollars, a revu ses estimations. Aujourd’hui, le réseau social X aurait perdu 78,7 % de sa valeur. Et les perspectives pour 2025 ne semblent guère plus brillantes.

En octobre 2022, après plusieurs mois de retournements dignes d’une série à suspens, Elon Musk finit par annoncer officiellement le rachat de Twitter. Prix de l’opération : 44 milliards de dollars. L’homme d’affaires, bien que l’un des plus riches de la planète, a dû s’endetter pour parvenir à poser cette somme stratosphérique sur la table. « L’oiseau est libéré », avait-il tweeté le 28 octobre.

Les attentes étaient nombreuses, tant du côté du public le soutenant dans son entreprise que de celui redoutant ses positions libertariennes, notamment sur la modération. Le ton avait été rapidement donné, avec le licenciement de quatre dirigeants dans les premières heures suivant le rachat : Parag Agrawal (directeur général), Ned Segal (directeur financier), Vijaya Gadde (responsable des affaires juridiques) et Sean Edgett (directeur juridique). Dans les semaines qui ont suivi, on avait appris que 75 % des salariés avaient été remerciés.

Depuis, on assiste à une lente descente aux enfers pour Twitter, devenu X l’année suivante. Un changement de nom ardemment souhaité par Elon Musk, mais qui faisait craindre déjà à l’époque un impact négatif sur les recettes publicitaires.

Alors que X s’apprête à fêter son deuxième anniversaire sous la houlette de son nouveau patron, l’investisseur Fidelity relance un pavé dans la mare : la société aurait perdu près de 79 % de sa valeur.

Chute vertigineuse de la valeur

On le savait à l’époque du rachat, Musk s’est lourdement endetté pour pouvoir racheter Twitter. De nombreux investisseurs ont participé à l’opération, dont Fidelity, via son fonds Blue Chip Growth.

Ce dernier avait injecté il y a deux ans 19,66 millions de dollars. Dans un rapport récemment publié (PDF), mais dont les éléments datent du 31 août, le fonds fait le point sur ses investissements et leur valeur actuelle. Aujourd’hui, cette participation est évaluée à 4,19 millions de dollars, soit une chute de 78,7 % de la valeur.

Si l’on table sur un investissement lorsque le rachat a été évalué à 44 milliards de dollars, la valeur de X ne serait alors plus que de 9,4 milliards de dollars. Ce n’est pas la première fois que Blue Chip Growth Funds réduit cette valeur. Sur le seul début d’année, il avait revu sa participation de 10,2 % en janvier et 5,7 % en février. Si la valeur d’une entreprise est un sujet quelque peu subjectif et qu’une entreprise américaine n’est pas tenue de publier ses comptes quand elle n’est pas cotée en bourse, tous les indicateurs pointent dans la même direction depuis bientôt deux ans.

Une érosion permanente depuis deux ans

Le 1ᵉʳ septembre, le Washington Post revenait sur l’effondrement de la valeur du réseau social. Le média américain indiquait alors que 24 milliards de dollars s’étaient volatilisés dans cette chute. « Une évaporation de la richesse qui n’a guère d’équivalent en dehors du domaine des krachs économiques ou sectoriels, ou des scandales d’entreprise dévastateurs », indiquait alors le Post.

Il y a un an, nous relations également comment la publicité sur X s’était déjà écroulée. Le coût pour mille impressions (CPM) des publicités diffusées sur X était en effet passé de 5,77 dollars en septembre 2022 à 0,65 dollar en août 2023. Les craintes étaient concentrées sur la modération par le réseau social et la recrudescence des fake news.

Et la situation ne semble pas sur le point de s’améliorer pour X. Début septembre, The Guardian relevait en effet que, selon une étude de Kantar, plus d’un quart des annonceurs prévoyaient de réduire la voilure en 2025. La confiance en la marque X était alors considérée par des spécialistes du marketing comme « historiquement faible », la cote ayant dégringolé de 22 % en 2023 à seulement 12 % cette année. Une chute si rapide qu’un retournement de situation est jugé « improbable » par Kantar.

L’or publicitaire

Or, les publicités constituent l’essentiel des recettes de X, à hauteur de 75 % environ. Dans ce domaine, les décisions erratiques d’Elon Musk sont pointées du doigt. On se souvient que le patron du réseau social s’en était par exemple pris à Apple. La firme de Cupertino avait ainsi dépensé 48 millions de dollars en publicités sur Twitter durant le premier trimestre 2022, avant de réduire son budget. « « Apple a pratiquement arrêté la publicité sur Twitter. Haïssent-ils la liberté d’expression en Amérique ? », s’était alors demandé Elon Musk.

Cette chute dans les revenus publicitaires s’était accompagnée l’année dernière de celle des revenus. En 2023, X devait ainsi engranger 2,5 milliards de dollars en recettes publicitaires, soit environ la moitié du chiffre d’affaires réalisé en 2022, selon des personnes proches du dossier citées par Fortune.

Rappelons qu’aux États-Unis, une société non cotée en bourse n’est pas tenue de publier ses comptes. On ne connait donc pas précisément la santé financière de l’entreprise.

☕️ Cinnamon 6.4 se profile avec un thème par défaut modernisé

Clément Lefebvre, fondateur de la distribution Linux Mint, a publié hier un billet pour montrer les progrès en cours sur la modernisation du thème par défaut de Cinnamon, qui s’approche de sa version 6.4.

Il décrit ainsi un thème nettement « plus sombre et contrasté » que le précédent, avec des objets aux angles arrondis et un espace introduit entre les applets et le panneau. Les boites de dialogue ont été redessinées, avec des boutons séparés et l’utilisation du rouge pour les actions importantes. Nouvelle fenêtre également pour les applications qui ne répondent pas, avec un passage de Gtk à Clutter.

On remarque aussi des évolutions pour les OSD des boutons médias et des espaces de travail. Lefebvre ajoute que Joseph, qui travaille sur ce nouveau design, s’est aussi attaqué aux notifications, aux animations, au menu principal et autres éléments. Le fondateur précise qu’il s’agit bien du thème par défaut de Cinnamon, et non celui de Linux Mint (Mint-Y). Le nouveau thème sera donc répercuté sur les autres distributions utilisant Cinnamon et qui, le plus souvent, se contentent du thème de base.

Clément Lefebvre ajoute que Linux Mint 22.1 est attendue en décembre. Cette version marquera la fin pour aptdaemon, synaptic, gdebi et apturl. Plus aucun projet lié à la distribution n’utilise ces composants. Pour le développement de Linux Mint, la transition vers Aptkit et Captain est achevée. Les avantages sont nombreux, selon le développeur : traductions complètes, moins de bugs, pérennité des composants, ainsi qu’un vaste nettoyage du code, particulièrement pour l’Update Manager.

☕️ L’auteur de l’extension uBlock Origin fâché avec Mozilla

Raymond Hill, le développeur ayant développé la célèbre extension uBlock Origin, est en colère contre Mozilla. Dans une discussion sur son dépôt GitHub, il explique avoir retiré la version Lite de son extension de la boutique officielle de Mozilla.

La raison ? Un signalement de Mozilla pour l’ensemble des versions d’uBlock Origin Lite : l’extension violait ses règles. Lors de la validation humaine sur la boutique, les examinateurs ont indiqué que l’extension collectait des données utilisateurs sans informer ces derniers. En outre, l’extension était accusée de contenir du « code minifié, concaténé ou autrement généré par une machine ». Enfin, les examinateurs reprochaient à Hill de ne pas avoir inclus de politique de vie privée.

Le développeur, dans une longue réponse, pointe le comportement « incompréhensible et hostile » de Mozilla. Il signale ainsi que la politique de vie privée a toujours été là, qu’aucun code minifié ou autre n’est présent et qu’aucune collecte de données n’est réalisée.

Mozilla s’est ravisée et a averti l’auteur qu’il s’agissait d’une erreur. Mais le mal est fait, pour Raymond Hill. « Il ne faut que quelques secondes à quiconque ayant une compréhension même basique du JavaScript pour voir que les problèmes soulevés n’ont aucun sens », a-t-il indiqué.

Il souligne également la décision « absurde » de Mozilla : la désactivation de toutes les versions d’uBlock Origin Lite, à l’exception de la plus ancienne. Une action qui n’a aucun sens, selon lui, puisqu’elle laissait en ligne une version « gravement obsolète ». Il l’a donc désactivée lui-même.

L’extension uBlock Origin Lite est donc pour l’instant auto-hébergée sur GitHub. Raymond Hill refuse de la remettre sur la boutique officielle. Il évoque une succession de problèmes, dans laquelle il voit une hostilité délibérée. Il a également indiqué que plus aucune autre version Lite ne serait développée pour Firefox.

Signalons que l’on ne parle bien ici que de la version Lite. Comme nous l’avions indiqué dans un précédent article sur la fin du Manifest v2, cette mouture particulière est là pour assurer la compatibilité avec la v3. Elle est moins efficace dans le blocage publicitaire, mais est plus légère dans son fonctionnement. L’extension uBlock Origin, elle, est toujours présente sur la boutique de Mozilla et continuera de fonctionner normalement. Contrairement à Chrome, Firefox prendra en charge plus longtemps le Manifest v2.

☕️ L’auteur de l’extension uBlock Origin fâché avec Mozilla

Raymond Hill, le développeur ayant développé la célèbre extension uBlock Origin, est en colère contre Mozilla. Dans une discussion sur son dépôt GitHub, il explique avoir retiré la version Lite de son extension de la boutique officielle de Mozilla.

La raison ? Un signalement de Mozilla pour l’ensemble des versions d’uBlock Origin Lite : l’extension violait ses règles. Lors de la validation humaine sur la boutique, les examinateurs ont indiqué que l’extension collectait des données utilisateurs sans informer ces derniers. En outre, l’extension était accusée de contenir du « code minifié, concaténé ou autrement généré par une machine ». Enfin, les examinateurs reprochaient à Hill de ne pas avoir inclus de politique de vie privée.

Le développeur, dans une longue réponse, pointe le comportement « incompréhensible et hostile » de Mozilla. Il signale ainsi que la politique de vie privée a toujours été là, qu’aucun code minifié ou autre n’est présent et qu’aucune collecte de données n’est réalisée.

Mozilla s’est ravisée et a averti l’auteur qu’il s’agissait d’une erreur. Mais le mal est fait, pour Raymond Hill. « Il ne faut que quelques secondes à quiconque ayant une compréhension même basique du JavaScript pour voir que les problèmes soulevés n’ont aucun sens », a-t-il indiqué.

Il souligne également la décision « absurde » de Mozilla : la désactivation de toutes les versions d’uBlock Origin Lite, à l’exception de la plus ancienne. Une action qui n’a aucun sens, selon lui, puisqu’elle laissait en ligne une version « gravement obsolète ». Il l’a donc désactivée lui-même.

L’extension uBlock Origin Lite est donc pour l’instant auto-hébergée sur GitHub. Raymond Hill refuse de la remettre sur la boutique officielle. Il évoque une succession de problèmes, dans laquelle il voit une hostilité délibérée. Il a également indiqué que plus aucune autre version Lite ne serait développée pour Firefox.

Signalons que l’on ne parle bien ici que de la version Lite. Comme nous l’avions indiqué dans un précédent article sur la fin du Manifest v2, cette mouture particulière est là pour assurer la compatibilité avec la v3. Elle est moins efficace dans le blocage publicitaire, mais est plus légère dans son fonctionnement. L’extension uBlock Origin, elle, est toujours présente sur la boutique de Mozilla et continuera de fonctionner normalement. Contrairement à Chrome, Firefox prendra en charge plus longtemps le Manifest v2.

☕️ Microsoft lance son Copilot pour OneDrive et un « Copilot 2 » pour le web

Microsoft vient de lancer coup sur coup deux produits majeurs dans sa stratégie Copilot de conquête par l’IA. D’abord, Copilot pour OneDrive, que l’on trouve dans la version web du service.

Comme toujours avec l’assistant, il est question de productivité et de gain de temps. On peut ainsi lui demander de créer des résumés sur un ou plusieurs documents (jusqu’à cinq en même temps), de comparer les différences entre plusieurs versions (là encore jusqu’à cinq à la fois) et de les ajouter dans un tableau, de répondre à des questions complexes sur les fichiers présents, de générer des idées sur la base des documents déjà présents, etc.

L’assistant réclame un abonnement Copilot pour être utilisé, aucune version gratuite n’étant proposée dans OneDrive. Le déploiement est en cours et tous les comptes n’affichent donc pas encore l’assistant.

Autre changement, plus important d’ailleurs : Microsoft démarre le déploiement d’une nouvelle interface pour son Copilot en ligne. Plusieurs médias américains – dont Neowin et Windows Latest – mettent en avant plusieurs points forts. La nouvelle version serait ainsi nettement plus performante, plus agréable et plus pratique. Beaucoup plus en phase, surtout, avec les dernières évolutions de ChatGPT et Gemini en matière d’expérience utilisateur.

Source : Neowin

Ce Copilot « 2.0 » demande le nom de la personne avant de formuler des réponses. Il prend également en charge les thèmes clairs et sombres. Les requêtes peuvent être basées sur du texte, des images ou – et c’est une nouveauté – de la voix. Quatre voix sont disponibles (Meadow, Wave, Grove et Canyon) pour la réponse, mais d’autres doivent être ajoutées par la suite. L’intégralité de l’interface est basée sur des cartes.

La nouvelle fonction Copilot Daily est un ajout majeur. Il s’agit d’une sorte de podcast généré automatiquement à partir des sources d’intérêt de l’utilisateur. Dans une capture, on peut lire d’ailleurs qu’un avertissement est présent pour indiquer que le podcast peut contenir des erreurs. Difficile d’en dire davantage pour l’instant, car cette nouvelle version de Copilot n’est a priori déployée qu’au Brésil et en Inde pour l’instant.

Selon Windows Latest, cette nouvelle version est basée sur ChatGPT-4. Certaines capacités sont pour le moment absentes, notamment les plugins. D’autres, supprimées de la première version, comme la possibilité d’envoyer des PDF, ne sont toujours pas revenues. Selon Tom Warren de The Verge, il pourrait s’agir de la refonte qui servira de base aux nouvelles applications mobiles.

☕️ Valve annonce un soutien financier à Arch Linux pour deux projets « critiques »

Valve annonce un soutien financier à Arch Linux pour deux projets « critiques »

Valve a décidé d’apporter un soutien financier à Arch Linux sur deux initiatives jugées « critiques » et qui auraient « un impact énorme » sur la distribution : une infrastructure de service de construction et une enclave de signature sécurisée.

L’infrastructure de service de construction servira à automatiser tout ce qui touche à la construction et l’empaquetage des paquets à partir des sources d’Arch Linux, avec contrôle d’erreur et d’intégrité. L’enclave, quant à elle, renforcerait le traitement des signatures cryptographiques en leur dédiant un nouvel espace sécurisé, depuis lequel tous les contrôles pourraient être faits.

Levente Polyak, le développeur qui relaie ces projets côté Arch Linux, indique dans son annonce que l’un des problèmes est la disponibilité des développeurs. En temps normal, les contributeurs le font sur leur temps libre. Mais certaines tâches, dont les deux mentionnées plus précédemment, réclament un développement à temps complet.

Le soutien de Valve doit permettre l’embauche de développeurs indépendants, dévolus à ces tâches. « Cette collaboration accélérera les progrès que nous mettrions autrement beaucoup plus de temps à réaliser, et nous permettra finalement de poursuivre certains des projets que nous avons planifiés. Nous sommes incroyablement reconnaissants à Valve de rendre cela possible et de s’engager explicitement à aider et à soutenir Arch Linux », indique Polyak.

Le développeur précise que tous les travaux suivront le processus habituel et que des RFC seront créés « pour tout changement de grande ampleur ». Tout ce qui touche à la transparence – discussions sur la liste de diffusion, planification des problèmes, jalons et autres – fonctionnera également comme d’habitude.

On ne connait pas la somme investie par Valve. En revanche, les raisons sont plus évidentes : Steam OS, qui équipe la console portable Steam Deck, est basé sur Arch Linux.

☕️ Microsoft lance son Copilot pour OneDrive et un « Copilot 2 » pour le web

Microsoft vient de lancer coup sur coup deux produits majeurs dans sa stratégie Copilot de conquête par l’IA. D’abord, Copilot pour OneDrive, que l’on trouve dans la version web du service.

Comme toujours avec l’assistant, il est question de productivité et de gain de temps. On peut ainsi lui demander de créer des résumés sur un ou plusieurs documents (jusqu’à cinq en même temps), de comparer les différences entre plusieurs versions (là encore jusqu’à cinq à la fois) et de les ajouter dans un tableau, de répondre à des questions complexes sur les fichiers présents, de générer des idées sur la base des documents déjà présents, etc.

L’assistant réclame un abonnement Copilot pour être utilisé, aucune version gratuite n’étant proposée dans OneDrive. Le déploiement est en cours et tous les comptes n’affichent donc pas encore l’assistant.

Autre changement, plus important d’ailleurs : Microsoft démarre le déploiement d’une nouvelle interface pour son Copilot en ligne. Plusieurs médias américains – dont Neowin et Windows Latest – mettent en avant plusieurs points forts. La nouvelle version serait ainsi nettement plus performante, plus agréable et plus pratique. Beaucoup plus en phase, surtout, avec les dernières évolutions de ChatGPT et Gemini en matière d’expérience utilisateur.

Source : Neowin

Ce Copilot « 2.0 » demande le nom de la personne avant de formuler des réponses. Il prend également en charge les thèmes clairs et sombres. Les requêtes peuvent être basées sur du texte, des images ou – et c’est une nouveauté – de la voix. Quatre voix sont disponibles (Meadow, Wave, Grove et Canyon) pour la réponse, mais d’autres doivent être ajoutées par la suite. L’intégralité de l’interface est basée sur des cartes.

La nouvelle fonction Copilot Daily est un ajout majeur. Il s’agit d’une sorte de podcast généré automatiquement à partir des sources d’intérêt de l’utilisateur. Dans une capture, on peut lire d’ailleurs qu’un avertissement est présent pour indiquer que le podcast peut contenir des erreurs. Difficile d’en dire davantage pour l’instant, car cette nouvelle version de Copilot n’est a priori déployée qu’au Brésil et en Inde pour l’instant.

Selon Windows Latest, cette nouvelle version est basée sur ChatGPT-4. Certaines capacités sont pour le moment absentes, notamment les plugins. D’autres, supprimées de la première version, comme la possibilité d’envoyer des PDF, ne sont toujours pas revenues. Selon Tom Warren de The Verge, il pourrait s’agir de la refonte qui servira de base aux nouvelles applications mobiles.

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