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☕️ FreeBSD 15.0 se modernise et permet les builds reproductibles

L’équipe de FreeBSD vient d’annoncer la disponibilité de la version finale pour la quinzième édition majeure du système Unix.

La plupart des évolutions sont largement liées à la modernisation générale des paquets. On trouve cependant plusieurs améliorations notables, dont une génération des artefacts (images d’installations, de machines virtuelles et autres) sans requérir de droits administrateur. On peut également voir une implémentation native d’inotify, ou encore le passage à la version 2.4.0-rc4 de ZFS.

FreeBSD 15 introduit surtout deux changements majeurs. D’abord, l’introduction d’une nouvelle méthode pour l’installation et la gestion du système, basée sur le gestionnaire de paquets pkg. Lors de l’installation, les utilisateurs peuvent choisir entre la nouvelle méthode et l’ancienne (distribution sets). L’équipe précise cependant que cette dernière sera supprimée avec FreeBSD 16.

L’autre grande nouveauté est l’arrivée des builds reproductibles. Aussi appelée compilation déterministe, cette méthode permet de s’assurer que le code binaire pourra être reproduit par d’autres personnes. Il s’agit d’une étape importante pour la confiance, car la conséquence principale est que les utilisateurs peuvent s’assurer notamment que les images fournies par l’équipe sont bien ce qu’elles prétendent être et correspondent aux sources.

Signalons également une progression significative du support des ordinateurs portables par le système grâce à l’initiative FreeBSD-on-laptops, surtout pour le matériel Wi-Fi et graphique.

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☕️ FreeBSD 15.0 se modernise et permet les builds reproductibles

L’équipe de FreeBSD vient d’annoncer la disponibilité de la version finale pour la quinzième édition majeure du système Unix.

La plupart des évolutions sont largement liées à la modernisation générale des paquets. On trouve cependant plusieurs améliorations notables, dont une génération des artefacts (images d’installations, de machines virtuelles et autres) sans requérir de droits administrateur. On peut également voir une implémentation native d’inotify, ou encore le passage à la version 2.4.0-rc4 de ZFS.

FreeBSD 15 introduit surtout deux changements majeurs. D’abord, l’introduction d’une nouvelle méthode pour l’installation et la gestion du système, basée sur le gestionnaire de paquets pkg. Lors de l’installation, les utilisateurs peuvent choisir entre la nouvelle méthode et l’ancienne (distribution sets). L’équipe précise cependant que cette dernière sera supprimée avec FreeBSD 16.

L’autre grande nouveauté est l’arrivée des builds reproductibles. Aussi appelée compilation déterministe, cette méthode permet de s’assurer que le code binaire pourra être reproduit par d’autres personnes. Il s’agit d’une étape importante pour la confiance, car la conséquence principale est que les utilisateurs peuvent s’assurer notamment que les images fournies par l’équipe sont bien ce qu’elles prétendent être et correspondent aux sources.

Signalons également une progression significative du support des ordinateurs portables par le système grâce à l’initiative FreeBSD-on-laptops, surtout pour le matériel Wi-Fi et graphique.

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Marché mondial des cartes graphiques : AMD et Intel progressent, NVIDIA recule légèrement

Le cabinet d'analyse John Peddie Research vient de publier ses chiffres de parts de marché des cartes graphiques des trois "gros" du marché mondial : AMD, Intel et NVIDIA pour le 3e trimestre 2025. Durant le dernier trimestre, il se serait ainsi écoulé 12,02 millions de cartes graphiques dédiées dan...

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Russia Still Using Black Market Starlink Terminals On Its Drones

schwit1 shares a report from Behind The Black: In its war with the Ukraine, it appears Russia is still managing to obtain black market Starlink mini-terminals for use on its drones, despite an effort since 2024 to block access. [Imagery from eastern Ukraine shows a Russian Molniya-type drone outfitted with a mini-Starlink terminal, reinforcing reports that Russia is improvising satellite-linked UAVs to extend their communication and operational range.] SpaceX has made no comment on this issue. According to the article, Ukraine is "exploring alternative European satellite providers in response, seeking more secure and controllable communications infrastructure for military operations." While switching to another satellite provider might allow Ukraine to shut Starlink down and prevent the Russians from using it within its territory, doing so would likely do more harm to Ukraine's military effort than Russia's. There isn't really any other service comparable at this time. And when Amazon's Leo system comes on line it will face the same black market issues. I doubt it will have any more success than SpaceX in preventing Russia from obtaining its terminals. Overall this issue is probably not a serious one militarily, however. Russia is not likely capable of obtaining enough black market terminals to make any significant difference on the battlefield. This story however highlights a positive aspect of these new constellations. Just as Russia can't be prevented from obtaining black market terminals, neither can the oppressed citizens in totalitarian nations like Russia and China be blocked as well. These constellations as designed act to defeat the censorship and information control of such nations, a very good thing.

Read more of this story at Slashdot.

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Carte mère MSI B850MPOWER, tellement bien !

Aujourd’hui, à la rédaction, on s’attaque à un petit OVNI que l’on attend toujours en France : la MSI B850MPOWER. Une carte mère micro-ATX en socket AM5, basée sur le chipset B850 et clairement pensée pour l’overclocking mémoire, avec un PCB à 8 couches et seulement deux slots DDR5 optimisés pour monter très haut en fréquence. Elle embarque également quatre ports M.2, dont deux en PCIe 5.0 directement câblés au CPU, un LAN 5 Gb, du WiFi 7 et un étage d’alimentation soigné qui la place d’emblée dans le haut du panier des cartes mATX compactes mais sérieuses. Problème : au moment où nous entamons ce test, la B850MPOWER n’a toujours ni prix officiel, ni date de lancement pour l’Hexagone. Elle est annoncée à 259,99 dollars aux États-Unis et tourne autour des 200 euros en Chine, mais pour la France, c’est encore le flou complet. Elle n’était même pas censée être lancée sur notre marché, pourtant plusieurs indices nous laissent penser qu’elle pourrait finalement débarquer chez nous, comme détaillé dans cette news. Ce test a donc un contexte un peu particulier. Au moment où ces lignes sont écrites, la B850MPOWER n’est pas prévue pour une sortie française. Mais on espère que, le jour où vous lirez cet article, MSI aura décidé de nous en faire profiter et qu’elle sera enfin référencée chez nous. En attendant, on va faire ce qu’on sait faire : nous concentrer sur ce qui compte vraiment, à savoir déterminer si la B850MPOWER est une bonne carte mère.
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Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Faites comme chez vous
Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Les liens que l’investisseur David Sacks maintient avec l’industrie technologique interrogent, alors que son pouvoir au sein de l’administration Trump s’étend.

Il fait partie de la « PayPal Mafia », il est milliardaire et depuis près d’un an, il tient le poste de « tsar de l’intelligence artificielle et de la crypto » au sein de l’administration des États-Unis en parallèle de son emploi principal au sein du fonds Craft Ventures… Tout va bien pour David Sacks.

Tout, ou presque : ces derniers jours, plusieurs médias américains ont publié des enquêtes sur un décret relatif à l’intelligence artificielle susceptible d’être pris par Donald Trump, et sur son principal instigateur, le fameux David Sacks. Car depuis quelques semaines, la rumeur enfle dans les couloirs de la Maison Blanche : Donald Trump pourrait signer un executive order qui empêcherait les États de passer leurs propres lois sur l’IA, la hissant mécaniquement parmi les attributions fédérales.

The Verge a obtenu le brouillon du texte. Dans la mesure où plus grand-chose ne filtre de la Maison Blanche sous la présidence actuelle, une telle fuite pourrait signifier que « quelqu’un au sein de l’administration méprise profondément David Sacks », estime la journaliste Tina Nguyen.

Elle braque en tout cas les projecteurs sur un individu qui, à l’instar d’Elon Musk lorsqu’il était à la tête du « ministère de l’Efficacité gouvernementale » (DOGE) récemment enterré, a obtenu un pouvoir important sans être élu ni nommé par les canaux habituels. Outre être un capital-risqueur influent dans la Silicon Valley, David Sacks est en effet devenu le conseiller spécial de Donald Trump sur tout ce qui touche à l’IA et à l’industrie des crypto. Et l’executive order, s’il était signé, lui donnerait encore plus de pouvoir.

Un décret anti-lois régionales sur l’IA

Si le décret était signé par le président des États-Unis, il créerait un « groupe de travail sur les contentieux relatifs à l’IA » dont la « seule responsabilité » consisterait à défier les lois étatiques sur l’IA. Autrement dit, l’équipe ainsi constituée obtiendrait le droit de poursuivre des états comme la Californie ou le Colorado, pour leurs récents textes portant respectivement sur l’ « AI safety » et contre la « discrimination algorithmique ».

Alors que Trump a répété à plusieurs reprises que son souhait de passer un moratoire sur les lois étatiques sur l’IA faisait partie intégrante de son combat contre l’ « idéologie woke », le brouillon d’executive order range la loi californienne dans la catégorie des « risques existentiels » (à comprendre ici comme : risque de freiner la course à l’IA). Surtout, le texte est parsemé de mentions selon lesquels la task force aurait à consulter ou rendre des comptes au conseiller spécial du gouvernement sur l’IA et les cryptos, David Sacks.

Cela dit, l’executive order n’est pas le seul élément incitant à suivre le parcours du financier. Pour la newsletter spécialisée Hard Reset, un signal faible a aussi été émis le 24 novembre, lorsque l’investisseur a écrit sur X : « D’après le Wall Street Journal du jour, les investissements liés à l’IA représentent la moitié de la croissance du PIB. Un renversement de tendance risquerait d’entraîner une récession. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire marche arrière. »

Liens étroits avec l’industrie de l’IA

Alors que divers internautes établissent un parallèle entre la situation des sociétés d’IA et celles des banques sauvées par les États lors de la crise financière de 2008, le commentaire de David Sacks a soulevé diverses interrogations sur les bénéfices qu’il retirait concrètement du développement de l’IA et des cryptos aux États-Unis.

Si l’investisseur peut se maintenir conseiller sur l’IA et les cryptos, c’est parce que lui et son entreprise Craft Ventures ont vendu l’essentiel de leurs investissements dans les deux domaines. Fondée en 2017, Craft Ventures a investi dans des centaines de start-ups, dont certaines montées par des amis de David Sacks et ses collègues. En 2020, il créait le podcast All-Ins avec trois collègues investisseurs, avant de devenir l’un des acteurs clés du tournant républicain de la tech en versant un million de dollars à un comité d’action politique de soutien à J.D. Vance.

Depuis son accession à son poste actuel, début 2025, David Sacks a maintes fois répété être nouvellement indépendant des industries de l’IA et des crypto, affirmation théoriquement confirmée par ses déclarations financières et par l’évaluation par les services juridiques de la Maison Blanche. Le New-York Times rapporte pourtant que l’investisseur aurait 708 investissements dans des sociétés de la tech. 449 d’entre elles auraient soit un lien avec l’intelligence artificielle, soit seraient aidées au moins indirectement par les politiques défendues par David Sacks.

Le média constate par ailleurs que David Sacks a profité de son exposition nationale et internationale pour augmenter significativement le public de « All-In », qui enregistre 6 millions de téléchargements par mois et constitue un business à part entière. Surtout, l’investisseur a largement ouvert l’accès à l’administration des États-Unis à ses diverses relations, dont l’une des plus importantes est Jensen Huang, patron de NVIDIA.

Dans diverses réunions politiques, David Sacks s’est fait son porte-parole, argumentant en faveur de licences d’exportation pour NVIDIA malgré les inquiétudes que celles-ci pouvaient constituer en matière de sécurité nationale. Il s’est aussi rendu jusqu’aux Émirats Arabes Unis, pour signer un contrat portant sur 500 000 puces américaines – un tel volume que de nombreux membres de la Maison Blanche se sont inquiétés des implications géopolitiques, dans la mesure où la Chine est un allié proche des Émirats.

« Les techbros sont hors de contrôle » et le cas de David Sacks l’illustre parfaitement, a déclaré au New-York Times Steve Bannon. Grand critique des acteurs de la Silicon Valley, ce dernier est aussi l’ancien conseiller de Donald Trump.

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☕️ Le noyau Linux 6.18 est disponible, dernière grande version de l’année

Le monde Linux finit l’année avec une nouvelle version majeure du noyau riche en nouveautés. Selon Phoronix, elle affiche de bonnes performances, ne semble pas contenir de régression par rapport au noyau 6.17 et semble avoir tout ce qu’il faut pour devenir la nouvelle mouture LTS (Long Term Support).

Comme toujours, les améliorations concernent pour beaucoup le support du matériel, mais pas seulement. Plusieurs améliorations de performances sont présentes, notamment pour le swap, lors de la réception des paquets UDP ou encore de l’allocation de la mémoire. On y trouve également le support du chiffrement PSP pour les connexions TCP, la prise en charge de la fonction Secure AVIC d’AMD ainsi que des améliorations dans celle d’Ext4. On note aussi l’apparition du pilote Rust Binder.

Photographie de Long Ma pour Unsplash
Long Ma pour Unsplash

Le noyau 6.18 contient aussi plusieurs améliorations liées à la sécurité. Il supporte par exemple le sous-système d’audit pour gérer plusieurs modules de sécurité en même temps, ou encore la signature des programmes BPF.

La nouvelle version supprime également le support de Bcachefs. Ce système de fichiers était pris en charge par le noyau Linux depuis sa version 6.7. De type copy-on-write, il avait été pensé par son développeur principal, Kent Overstreet, comme une alternative à d’autres systèmes de fichiers modernes comme ZFS ou Btrfs. Mais en juin dernier, arguant de violations répétées d’Overstreet aux règles de maintenance du noyau, Linus Torvalds a fait passer le statut de Bcachefs de « Supporté » à « Maintenu extérieurement ».

Comme toujours, la récupération du nouveau noyau dépend essentiellement de la distribution utilisée. Si vous utilisez un système « classique » comme Ubuntu, Fedora ou autre, vous resterez probablement sur la version déjà utilisée. Dans le cas d’une rolling release, les chances sont beaucoup plus élevées.

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Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Faites comme chez vous
Comment David Sacks cultive ses intérêts depuis le haut de l’administration états-unienne

Les liens que l’investisseur David Sacks maintient avec l’industrie technologique interrogent, alors que son pouvoir au sein de l’administration Trump s’étend.

Il fait partie de la « PayPal Mafia », il est milliardaire et depuis près d’un an, il tient le poste de « tsar de l’intelligence artificielle et de la crypto » au sein de l’administration des États-Unis en parallèle de son emploi principal au sein du fonds Craft Ventures… Tout va bien pour David Sacks.

Tout, ou presque : ces derniers jours, plusieurs médias américains ont publié des enquêtes sur un décret relatif à l’intelligence artificielle susceptible d’être pris par Donald Trump, et sur son principal instigateur, le fameux David Sacks. Car depuis quelques semaines, la rumeur enfle dans les couloirs de la Maison Blanche : Donald Trump pourrait signer un executive order qui empêcherait les États de passer leurs propres lois sur l’IA, la hissant mécaniquement parmi les attributions fédérales.

The Verge a obtenu le brouillon du texte. Dans la mesure où plus grand-chose ne filtre de la Maison Blanche sous la présidence actuelle, une telle fuite pourrait signifier que « quelqu’un au sein de l’administration méprise profondément David Sacks », estime la journaliste Tina Nguyen.

Elle braque en tout cas les projecteurs sur un individu qui, à l’instar d’Elon Musk lorsqu’il était à la tête du « ministère de l’Efficacité gouvernementale » (DOGE) récemment enterré, a obtenu un pouvoir important sans être élu ni nommé par les canaux habituels. Outre être un capital-risqueur influent dans la Silicon Valley, David Sacks est en effet devenu le conseiller spécial de Donald Trump sur tout ce qui touche à l’IA et à l’industrie des crypto. Et l’executive order, s’il était signé, lui donnerait encore plus de pouvoir.

Un décret anti-lois régionales sur l’IA

Si le décret était signé par le président des États-Unis, il créerait un « groupe de travail sur les contentieux relatifs à l’IA » dont la « seule responsabilité » consisterait à défier les lois étatiques sur l’IA. Autrement dit, l’équipe ainsi constituée obtiendrait le droit de poursuivre des états comme la Californie ou le Colorado, pour leurs récents textes portant respectivement sur l’ « AI safety » et contre la « discrimination algorithmique ».

Alors que Trump a répété à plusieurs reprises que son souhait de passer un moratoire sur les lois étatiques sur l’IA faisait partie intégrante de son combat contre l’ « idéologie woke », le brouillon d’executive order range la loi californienne dans la catégorie des « risques existentiels » (à comprendre ici comme : risque de freiner la course à l’IA). Surtout, le texte est parsemé de mentions selon lesquels la task force aurait à consulter ou rendre des comptes au conseiller spécial du gouvernement sur l’IA et les cryptos, David Sacks.

Cela dit, l’executive order n’est pas le seul élément incitant à suivre le parcours du financier. Pour la newsletter spécialisée Hard Reset, un signal faible a aussi été émis le 24 novembre, lorsque l’investisseur a écrit sur X : « D’après le Wall Street Journal du jour, les investissements liés à l’IA représentent la moitié de la croissance du PIB. Un renversement de tendance risquerait d’entraîner une récession. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire marche arrière. »

Liens étroits avec l’industrie de l’IA

Alors que divers internautes établissent un parallèle entre la situation des sociétés d’IA et celles des banques sauvées par les États lors de la crise financière de 2008, le commentaire de David Sacks a soulevé diverses interrogations sur les bénéfices qu’il retirait concrètement du développement de l’IA et des cryptos aux États-Unis.

Si l’investisseur peut se maintenir conseiller sur l’IA et les cryptos, c’est parce que lui et son entreprise Craft Ventures ont vendu l’essentiel de leurs investissements dans les deux domaines. Fondée en 2017, Craft Ventures a investi dans des centaines de start-ups, dont certaines montées par des amis de David Sacks et ses collègues. En 2020, il créait le podcast All-Ins avec trois collègues investisseurs, avant de devenir l’un des acteurs clés du tournant républicain de la tech en versant un million de dollars à un comité d’action politique de soutien à J.D. Vance.

Depuis son accession à son poste actuel, début 2025, David Sacks a maintes fois répété être nouvellement indépendant des industries de l’IA et des crypto, affirmation théoriquement confirmée par ses déclarations financières et par l’évaluation par les services juridiques de la Maison Blanche. Le New-York Times rapporte pourtant que l’investisseur aurait 708 investissements dans des sociétés de la tech. 449 d’entre elles auraient soit un lien avec l’intelligence artificielle, soit seraient aidées au moins indirectement par les politiques défendues par David Sacks.

Le média constate par ailleurs que David Sacks a profité de son exposition nationale et internationale pour augmenter significativement le public de « All-In », qui enregistre 6 millions de téléchargements par mois et constitue un business à part entière. Surtout, l’investisseur a largement ouvert l’accès à l’administration des États-Unis à ses diverses relations, dont l’une des plus importantes est Jensen Huang, patron de NVIDIA.

Dans diverses réunions politiques, David Sacks s’est fait son porte-parole, argumentant en faveur de licences d’exportation pour NVIDIA malgré les inquiétudes que celles-ci pouvaient constituer en matière de sécurité nationale. Il s’est aussi rendu jusqu’aux Émirats Arabes Unis, pour signer un contrat portant sur 500 000 puces américaines – un tel volume que de nombreux membres de la Maison Blanche se sont inquiétés des implications géopolitiques, dans la mesure où la Chine est un allié proche des Émirats.

« Les techbros sont hors de contrôle » et le cas de David Sacks l’illustre parfaitement, a déclaré au New-York Times Steve Bannon. Grand critique des acteurs de la Silicon Valley, ce dernier est aussi l’ancien conseiller de Donald Trump.

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Une conférence scientifique sur l’IA polluée par l’IA générative et une fuite d’API

Open(AI)Review
Une conférence scientifique sur l’IA polluée par l’IA générative et une fuite d’API

L’une des conférences scientifiques les plus importantes en machine learning, la ICLR, doit faire face à plusieurs problèmes : le recours à l’IA générative pour rédiger des articles scientifiques (ainsi que leurs relectures par les pairs), mais aussi une fuite des noms des relecteurs censés être anonymes.

L’International Conference on Learning Representations (ICLR) doit avoir lieu en avril 2026 au Brésil à Rio. C’est la treizième du nom et la conférence est l’une des plus importantes dans le milieu. Elle a été co-fondée en 2013 par deux chercheurs influents : Yoshua Bengio et Yann LeCun.

La fin de la semaine dernière n’a pas été de tout repos pour les chercheurs qui la gèrent. En effet, elle doit faire face à une controverse sur l’utilisation de l’IA générative pour soumettre des articles scientifiques mais aussi pour leur relecture censée être faite par les pairs. Une fuite de l’API du site de gestion de relecture par les pairs, qui permettait à tous de connaitre l’identité des relecteurs, a par ailleurs été découverte.

Un article 100 % généré par IA et bourré d’erreurs a obtenu une bonne note

Depuis le début, ICLR s’appuie sur la plateforme de relecture par les pairs Openreview, qui elle-même est l’application d’un « modèle de publication » proposé en 2009 par Yann LeCun, « basé sur un dépôt ouvert et des évaluations ouvertes (mais anonymes), qui crée un « marché » entre les articles et les entités chargées de leur évaluation ».


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☕️ Le noyau Linux 6.18 est disponible, dernière grande version de l’année

Le monde Linux finit l’année avec une nouvelle version majeure du noyau riche en nouveautés. Selon Phoronix, elle affiche de bonnes performances, ne semble pas contenir de régression par rapport au noyau 6.17 et semble avoir tout ce qu’il faut pour devenir la nouvelle mouture LTS (Long Term Support).

Comme toujours, les améliorations concernent pour beaucoup le support du matériel, mais pas seulement. Plusieurs améliorations de performances sont présentes, notamment pour le swap, lors de la réception des paquets UDP ou encore de l’allocation de la mémoire. On y trouve également le support du chiffrement PSP pour les connexions TCP, la prise en charge de la fonction Secure AVIC d’AMD ainsi que des améliorations dans celle d’Ext4. On note aussi l’apparition du pilote Rust Binder.

Photographie de Long Ma pour Unsplash
Long Ma pour Unsplash

Le noyau 6.18 contient aussi plusieurs améliorations liées à la sécurité. Il supporte par exemple le sous-système d’audit pour gérer plusieurs modules de sécurité en même temps, ou encore la signature des programmes BPF.

La nouvelle version supprime également le support de Bcachefs. Ce système de fichiers était pris en charge par le noyau Linux depuis sa version 6.7. De type copy-on-write, il avait été pensé par son développeur principal, Kent Overstreet, comme une alternative à d’autres systèmes de fichiers modernes comme ZFS ou Btrfs. Mais en juin dernier, arguant de violations répétées d’Overstreet aux règles de maintenance du noyau, Linus Torvalds a fait passer le statut de Bcachefs de « Supporté » à « Maintenu extérieurement ».

Comme toujours, la récupération du nouveau noyau dépend essentiellement de la distribution utilisée. Si vous utilisez un système « classique » comme Ubuntu, Fedora ou autre, vous resterez probablement sur la version déjà utilisée. Dans le cas d’une rolling release, les chances sont beaucoup plus élevées.

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Marché des GPU : AMD et Intel grappillent des parts, mais NVIDIA reste ultra-dominant avec 92 % en Q3 2025...

Le dernier rapport de Jon Peddie Research concernant le marché des cartes graphiques dédiées pour le troisième trimestre 2025 est tombé, et il confirme une tendance : NVIDIA domine toujours outrageusement, mais AMD et Intel parviennent enfin à reprendre un peu de terrain, enfin, ils arrivent à grapiller quelques miettes plutôt.Selon JPR, le marché des GPU discrets AIB (Add-In Boards) représente désormais 12 millions d'unités pour 8,8 milliards de dollars, soit une progression de 2,8 % par rapport au trimestre précédent.Dans le détail : - AMD gagne 0,8 % pour atteindre 7 % de part de marché. - Intel progresse de 0,4 % et atteint désormais 1 %. - NVIDIA recule de 1,2 %, passant de 94 % à 92 %. […]

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Avec six ventilateurs, le ZALMAN M4 SE ne manque pas d'air et de RGB

Un boitier moyen tour au format plutôt compact avec une compatibilité Micro-ATX ? Ce n'est plus vraiment la tendance, et c'est là qu'arrive le M4 SE de ZALMAN. Avec des dimensions de 385 x 200 x 424 mm, il ne prend place de place et fait logiquement quelques concessions à l'intérieur : hauteur de 157 mm pour le radiateur processeur, espace de 320 mm pour la carte graphique sur quatre équerres PCI, mais il y a un mais. La cage pour le stockage sous le panier permet de recevoir deux disques 3.5" ou un seul avec un 2.5", et on trouve aussi deux supports 2.5" dédiés derrière la carte mère. La ventilation comprend six ventilateurs de 120 mm à 1100 rpm, et on peut installer un radiateur de 240 mm en façade ou en haut. Pas trop mal au final pour un boitier qui reste assez réduit ! […]

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Samsung et SK Hynix refusent d'augmenter la production DRAM : la pénurie pourrait durer jusqu'en 2028

Alors que les prix de la mémoire flambent depuis plusieurs semaines, une chose devient claire : la situation ne va pas s'améliorer de sitôt. Les deux plus grands fournisseurs mondiaux de DRAM, Samsung et SK Hynix, qui contrôlent ensemble plus de 70 % de la production mondiale, ont annoncé qu'ils n'avaient aucune intention d'augmenter fortement leur capacité. L'idée est claire comme de l'eau de source garantir une rentabilité durable, même au cœur du super-cycle mémoire déclenché par l'explosion de la demande en IA.Selon le média coréen Hankyung, relayé par WCCFTech, les fabricants estiment que la rupture actuelle n'est pas simplement conjoncturelle : elle s'inscrit dans une dynamique de marché qui pourrait durer plusieurs années. […]

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TeamGroup prévient : la pénurie mémoire ne fait que commencer… et les prix vont flamber

TeamGroup tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme : selon Gerry Chen, son directeur général, le marché de la mémoire entre dans une phase de tension extrême … La cause principale, on la connait, est à aller chercher du côté de l'IA : une grosse partie des capacités de production DRAM et NAND est désormais orientée vers la HBM / mémoire IA pour les accélérateurs IA, au détriment de la DRAM classique pour nos PC. […]

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Visitez Venise grâce à l'Unreal Engine 5.7 !

La flemme de voyager ? Visitez Venise grâce à l'Unreal Engine 5.7 ! C'est la promesse faite par cette démo technique, téléchargeable ici, celle-ci devrait également, accessoirement, mettre à genoux votre carte graphique. La démo repose sur plus de 500 asssets, elle promet un rendu fidèle des divers bâtiments, rues, ponts... et différents scénarios de luminosité ont été intégrés : […]

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[Maj] Thermalright avance un Peerless Assassin 120 en V2, ainsi qu'une V3

Mais que se passe-t-il chez Thermalright avec la gamme Peerless Assassin ? Très appréciée pour ses tarifs abordables et ses bonnes performances, la série est de retour en Peerless Assassin 120 V2, mais aussi en Peerless Assassin 120 V3. Une double mise à jour inédite qui permet à Thermalright de sortir de nombreux modèles puisque chaque version à le droit à ses propres déclinaisons : - Peerless Assassin 120 BLACK V3 - Peerless Assassin 120 SE V3 - Peerless Assassin 120 SE V2 - Peerless Assassin 120 SE ARGB WHITE V2 […]

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Plongez au sein de la forteresse Gerudo, de Zelda Ocarina of Time, sublimée grâce à l'Unreal Engine 5

Débutons notre journée, par un petit instant de bonheur, avec cette création de RwanLink, qui a tout simplement recréé la fameuse forteresse Gerudo, du jeu Zelda Ocarina of Time, avec le moteur graphique Unreal Engine 5 ! Le créatuer a planché trois mois sur son projet et on ne peut qu'être impressionné par le résultat, la fluidité n'est pas parfaite et quelques incohérences visuelles sont de la partie, mais le résultat fait mouche, avec un aspect cartoon, pas désagréable, en prime. Les phases de gameplay nous laisseraient presque espérer un remake jouable, presque seulement... […]

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☕️ Apple veut se (re)relancer dans l’IA et recrute Amar Subramanya (ex Google et Microsoft)

En 2018, John Giannandrea prenait la tête du développement de Siri et l’IA. Apple l’avait débauché de chez Google. Six ans plus tard, la marque à la Pomme est largement à la traine sur l’intelligence artificielle.

Dans un communiqué, Apple annonce « que John Giannandrea, vice-président sénior de l’apprentissage automatique et de la stratégie IA chez Apple, quitte son poste et restera conseiller pour l’entreprise avant de prendre sa retraite au printemps 2026 ».

Dans la foulée, l’entreprise annonce qu’Amar Subramanya arrive et prend la place de vice-président de l’IA, sous la responsabilité de Craig Federighi (vice-président sénior de l’ingénierie logicielle). Le nouveau venu est un poids lourd du domaine : il a passé 16 ans chez Google et DeepMind (il s’est notamment occupé de Gemini), puis six mois comme vice-président de l’IA chez Microsoft.

Illustration de Flock représentant l'application Siri sous forme d'oeuf en gestation nourri par le logo apple via un cordon ombilical.

En mars dernier, Mark Gurman de Bloomberg expliquait que « Tim Cook avait perdu confiance dans la capacité du responsable de l’IA, John Giannandrea, à diriger le développement des produits, il déplaçait donc un autre cadre supérieur : Mike Rockwell, le créateur du Vision Pro ».

Dans le communiqué du jour, le même Tim Cook se dit « reconnaissant pour le rôle que John a joué dans la construction et l’avancement de notre travail en IA ». Il affirme qu’il a « joué un rôle clé dans la stratégie d’IA »… mais on se demande si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle étant donné l’état de l’IA chez Apple vis-à-vis de ses concurrents.

Amar Subramanya s’occupera notamment des modèles Apple Foundation, de la recherche en machine learning, de la sécurité et de l’évaluation de l’IA.

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Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Données nitratées
Cancers : aux USA, des datacenters accusés d’amplifier l’exposition aux nitrates

Le comté de Morrow, dans l’Oregon, accueille d’immenses fermes et des usines agroalimentaires, mais aussi plusieurs centres de données de très grande taille (hyperscales) d’Amazon. Pour certains experts, ce mélange mène à un taux très élevé de nitrate dans l’eau potable, avec des effets délétères sur la santé humaine.

Éleveur de bétail, ancien commissaire du comté, Jim Doherty n’était initialement pas tellement intéressé par les problématiques d’eau. C’est l’accumulation de récits de maladies étranges et d’interruptions spontanées de grossesses, depuis son élection au comité de commissaires en 2016, qui lui a mis la puce à l’oreille : les habitants liaient ces enjeux à la qualité de l’eau potable.

Dans le comté et autour, 45 000 personnes tirent leur eau du bassin inférieur de l’Umatilla. D’après les relevés du ministère de la qualité environnementale de l’Oregon, la qualité de son eau se dégrade régulièrement depuis 1991, à mesure que la concentration en nitrates y augmente.

Si, en France, l’essentiel des centres de données sont refroidis en circuit fermé, aux États-Unis la technique la plus courante consiste à utiliser de l’eau en circuit ouvert. Par ailleurs, depuis 2022, deux tiers des centres de données nouvellement construits le sont dans des zones subissant déjà des stress hydriques. Dans le comté de Morrow, cela dit, ce ne sont pas les conflits d’usage qui posent problème, mais bien la pollution de l’eau : certains nitrates et nitrites présentent des risques cancérogènes (notamment de cancer colorectal) et génotoxiques pour l’être humain, ce qui explique que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) recommande à la population française d’en limiter la consommation.

Depuis l’installation de son premier data center de près de 1 000 mètres carrés dans le comté de Morrow, en 2011, Amazon en a créé sept autres dans la région, et a obtenu des accords pour en construire cinq autres. Soutenus par un abattement fiscal de 15 ans octroyé pour chaque hyperscale, ces centres de données démultiplieraient la pollution de l’aquifère qui approvisionne les populations, d’après une enquête de Rolling Stones.

Reins en moins et interruptions de grossesse

En 2022, Jim Dohertey a mené ses propres tests : sur six premiers échantillons d’eau potable prélevée dans six foyers choisis au hasard, les six présentaient une concentration de nitrate beaucoup plus élevée que celle autorisée au niveau fédéral. Le commissaire a reproduit l’expérience avec 70 échantillons supplémentaires, pour constater que 68 d’entre eux présentaient des concentrations trop fortes, souvent proches de quatre fois celle autorisée.

Accompagné par un représentant du bureau local de la santé, Jim Doherty a sonné aux portes pour demander si des membres des foyers présentaient certaines des problématiques liées à la surexposition au nitrate. Auprès du magazine, le commissaire indique que sur les 30 premières visites, 25 se sont traduites par des déclarations d’interruptions spontanées de grossesses et au moins six comptaient une personne vivant avec un seul rein.

Accélération de la concentration en nitrates

Depuis près de trente ans, la pollution de l’eau s’accroît à force de rejets dans la nature d’eau pleine du nitrate issu des engrais des mégafermes installées dans la région. Depuis quinze ans, l’ajout des centres de données accélérerait la problématique : en pratique, les hyperscales d’Amazon pompent des millions de litres d’eau de l’aquifère chaque année, qu’ils redirigent ensuite vers les bassins d’eaux usées déjà traitées par le port de Morrow.

Historiquement, le port s’occupe d’en extraire les résidus solides, de brûler le méthane, puis de rediriger vers les plantations les eaux riches en azote qui, au contact du sol, produiront du nitrate. Avant même l’arrivée des centres de données, cela dit, les plantes peinaient à absorber tout le nitrate, et l’excédent était absorbé par les sols puis par l’aquifère du sous-sol. Divers experts interrogés par Rolling Stones estiment que l’arrivée des centres de données d’Amazon a aggravé cette logique de concentration de nitrate, puis de pollution via les rejets dans les champs.

Les centres de données consomment en effet eux aussi des eaux pleines de nitrates pour refroidir leurs serveurs. Par l’évaporation provoquée par la chaleur des équipements, les relevés de certains centres ont constaté des concentrations de l’ordre de 56 ppm, soit huit fois la limite de sécurité établie par l’État de l’Oregon. Or, en bout de course, cette eau rejoint elle aussi les bassins d’eaux usées, accélère la concentration globale en nitrate, puis, par le jeu des arrosages dans les champs, celle du stock d’eau potable.

Amazon se défend d’avoir un rôle dans l’affaire : sa porte-parole Lisa Levandowski indique que l’entreprise n’utilise aucun additif à base de nitrates, et que « le volume d’eau utilisé et rejeté par nos installations ne représente qu’une infime partie du réseau d’approvisionnement en eau », donc a un impact insignifiant sur le circuit du comté.

Sur place, une partie de la population pense le contraire. La directrice du groupe de défense des droits liés à l’eau Oregon Rural Action, Kristine Octrom, souligne notamment l’écart de pouvoir entre les différentes industries et sociétés concernées dans la production et la concentration de nitrates dans l’eau et celle des populations impactées.

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☕️ Asterion rachète le datacenter de Covilhã à Altice Portugal pour 120 millions d’euros

Empêtré dans sa colossale dette, même si Patrick Drahi repousse toujours les échéances, Altice n’en finit pas de vendre certaines de ses activités. Après le centre d’appels Intelcia au Maroc, c’est au tour du datacenter de Covilhã au Portugal d’être cédé pour 120 millions d’euros à Asterion, comme le rapporte Alloforfait. Il se trouve à environ 200 km de Porto et de Lisbonne.

Asterion Industrial Partners, se présente comme « une société d’investissement indépendante spécialisée dans les infrastructures de taille intermédiaire en Europe ». La transaction devrait être finalisée au premier trimestre, une fois les autorisations réglementaires obtenues.

Covilhã Data Center Campus
Covilhã Data Center Campus. Source : Asterion

Selon le communiqué, le datacenter « offre actuellement une capacité installée de 6,8 MW, mais une architecture modulaire permet une extension significative. Le datacenter peut accueillir jusqu’à 75 MW de plus grâce à de nouveaux modules au sein du campus existant, et il est également possible d’atteindre environ 175 MW sur un terrain adjacent bénéficiant d’une alimentation électrique déjà sécurisée ».

Comme lors de la vente des datacenters de SFR à UltraEdge pour 764 millions d’euros en juin 2024, « Altice restera le locataire principal dans le cadre d’un accord de services à long terme ».

La vente de l’opérateur SFR (Altice France) est pour rappel discutée avec ses trois concurrents, Bouygues Telecom, Free et Orange.

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