Face à l’explosion de l’intelligence artificielle, les gros datacenters ne cherchent plus la proximité des fibres, mais celle des grosses lignes électriques pour alimenter des serveurs toujours plus gourmands et denses. Cette évolution rapide oblige les hébergeurs à revoir la conception interne, aussi bien le refroidissement que les baies elle-mêmes.
Lors du Sommet pour l’action sur l’IA au début de l’année, de nombreuses annonces ont été faites, notamment sur l’implantation de datacenters en France, avec 35 sites identifiés. Les enjeux sont multiples et concernent en particulier la disponibilité de l’électricité, avec la question des infrastructures de distribution.
À l’air de l’intelligence artificielle qui nécessite des GPU par dizaines de milliers (si ce n’est plus) pour ses entrainements, se pose aussi la question de la densification des datacenters. Deux sujets abordés par le Cercle de Réflexion et d’Étude pour le Développement de l’Optique (Credo) lors de tables rondes auxquelles nous avons assistées.
« Le critère déterminant […] c’est la disponibilité de l’énergie »
Olivier de Nomazy, responsable analyste chez Data4, ouvrait le bal avec une présentation des enjeux des datacenters sur l’électricité. Il commence par rappeler que les premiers datacenters se sont installés près des grandes capitales économiques, « à proximité des DSI » afin de permettre aux entreprises d’envoyer des techniciens facilement sur place si besoin.
Les hyperscalers ont continué dans cette logique. Mais, « il y a deux ou trois ans, un acteur qu’on appelle Microsoft, a pris pied à Mulhouse, bien loin de toutes les grandes villes ». C’était la confirmation d’un changement de paradigme, latent depuis un moment : « Le critère déterminant pour le choix du datacenter, n’était finalement plus la proximité aux grandes viles, mais la disponibilité de l’énergie de façon abondante, décarbonée, durable et stable ».
Des GW par dizaines d’ici 2030
Le responsable de chez Data4 en profite pour faire le point sur la puissance électrique des datacenters en Europe : « il y avait à peu près 6,5 GW en 2023 de datacenter déployés. En France, c’est environ 600 MW (soit 10 % du marché européen) ». Selon l’Arcep, la consommation des datacenters dans l’Hexagone était de 2,4 TWh d’électricité en 2023, soit une moyenne sur l’année d’un peu moins de 300 MW de puissance consommée.
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Boitier un jour, boitier toujours, telle est notre devise à la Ferme du Hardware. Et pour ce nouveau test, forcément, nous allons parler boitier PC, avec un nouveau modèle qui provient de chez NZXT, à savoir le H3 FLOW. Oui, comme son nom ne l'indique pas, ce nouveau modèle est en Micro ATX et il reprend le design des derniers FLOW de la marque et nous en sommes ravis. Proposé à seulement 79.90 euros, ce nouveau modèle se veut simple, mais efficace avec une compatibilité Back Connector, un panneau en verre trempé, de l'USB Type C et un petit ventilateur de 120 mm à l'arrière. Faisons le tour complet de ce dernier dans ce nouveau test.
Nearly a quarter of consumers using buy-now-pay-later loans now finance their grocery purchases, representing a significant increase from 14% a year ago, according to a recent LendingTree survey. The shift marks a departure from the traditional use of these short-term financing services for big-ticket items like electronics and furniture toward everyday essentials including groceries, utility bills, and streaming services.
The BNPL market has experienced dramatic growth, expanding from $2 billion in consumer purchases in 2019 to more than $116.3 billion by 2023. Morgan Stanley found that 28% of surveyed Americans had used BNPL services with about 30% of those users applying the financing to grocery purchases. Food prices have risen 28% since 2020, creating particular pressure on lower-income households earning less than $50,000 annually, who represent the largest user base for these services.
Le procès contre trois anciens cadres et dirigeants d’Ubisoft se déroulait cette semaine à Bobigny. Ils sont accusés de harcèlement moral et sexuel, et pour l’un d’eux d’agressions sexuelles. Le procureur a requis des peines de prisons avec sursis allant jusqu’à trois ans et des amendes pour tous, considérant les faits d’une « extrême gravité ». Le délibéré doit être rendu début juillet.
Cette semaine se tenait le procès (d’abord reporté) de Thomas François, Serge Hascoët et Guillaume Patrux. Tous les trois ont occupé des postes à responsabilité pendant des années chez Ubisoft et sont accusés de harcèlement moral et sexuel au sein de l’entreprise. Le premier est aussi poursuivi pour une tentative d’agression sexuelle aggravée sur une salariée.
La publication d’enquêtes de Libération et Numerama en 2020 a mis en lumière le harcèlement moral, sexiste et sexuel institué chez Ubisoft pendant une dizaine d’années.
Jeudi soir, le procureur a requis contre l’ancien vice-président du service éditorial, Thomas François, trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, explique Le Parisien. Le parquet a réclamé 18 mois avec sursis et 45 000 euros d’amende contre l’ex-n° 2 de l’entreprise, Serge Hascoët, et un an de prison et 10 000 euros d’amende contre le game designer Guillaume Patrux.
Ambiance violente, sexiste et de harcèlement
Pendant cette semaine, de nombreux témoins ont décrit une ambiance violente, sexiste et de harcèlement au sein du studio de jeux vidéo. « Au cours de quatre jours d’audition, d’anciennes employées ont raconté avoir été attachées à une chaise, forcées à faire le poirier, soumises à des commentaires constants sur le sexe et leur corps, à des blagues sexistes et homophobes, à des dessins de pénis collés sur les ordinateurs, à un directeur qui pétait au visage des employées ou gribouillait sur les femmes avec des marqueurs, à des massages d’épaule non sollicités, à des films pornographiques dans un bureau ouvert, et à un autre cadre qui faisait claquer un fouet près de la tête des employées », décrit le Guardian.
Accusation d’agressions sexuelles
« Quand j’allais au bureau, j’avais envie de créer un environnement de travail cool, de faire de grands jeux », a affirmé Thomas François comme le rapporte le média canadien La Presse. Sans nier tous les faits, il les a souvent minimisés. Il justifie par exemple l’organisation de « chat-bite » en affirmant que « c’était des blagues entre hommes, de façon consentante et en connivence ». « Si j’avais su que cela la mettait mal à l’aise, je n’aurais pas continué », affirme-t-il, à propos du fait d’avoir ligoté à une chaise une salariée et de l’avoir mise dans l’ascenseur, rapporte La Presse. Lors de sa plaidoirie, son avocat a tenté un trait d’humour pour le moins déplacé, glissant la réflexion « attention pas shabbat, chat-bite », raconte Libération.
Une ancienne assistante de son service a expliqué, soutenue par d’autres témoignages, que Thomas François a tenté de l’embrasser de force pendant une fête, des collègues la retenant de force. Lui continue à nier : « Je lui ai demandé : “Est-ce que je peux te faire un bisou ?” et j’ai vu qu’elle s’est reculée, donc je me suis arrêté, je ne suis pas un bourrin », rapporte La Presse. Une autre femme a témoigné avoir, elle-aussi, été victime d’un baiser forcé de sa part.
Laissé faire et encouragement
L’ancien numéro 2, Serge Hascoët n’a rien fait après avoir reçu des plaintes à propos du harcèlement de Thomas François. Pire, il a même « encouragé la poursuite du harcèlement commis par Thomas François en assistant aux scènes, en les banalisant et en y participant parfois activement », a expliqué le procureur. Mardi, il avait « nié avoir été témoin ou auteur de faits de harcèlement moral ou sexuel », selon Le Monde. Concernant le harcèlement sexuel, le procureur a demandé la relaxe de Serge Hascoët mais aussi qu’il en soit reconnu complice, explique le Parisien.
Il a aussi noté qu’il avait utilisé ses collaboratrices comme « des supplétifs », leur demandant de s’occuper de sujets personnels comme les obsèques de sa femme ou d’en humilier une en tendant son mouchoir souillé accompagné d’un « Tu peux le vendre, ça vaudra de l’or ».
Lundi, Libération racontait qu’au premier jour du procès, les deux anciens cadres avaient mêlé leurs regrets à leur nostalgie pour une époque où « on s’amusait et on faisait de belles choses ».
Enfin, le responsable du jeu Agos (A Game of Space), Guillaume Patrux est accusé de harcèlement moral, pour avoir fait notamment claquer un fouet dans l’open space de l’entreprise et « à quelques centimètres du visage de ses collaborateurs » mais aussi avoir brûlé au briquet la barbe d’un de ses collègues. Il s’est excusé pour certains de ses gestes mais son avocat a pointé le fait qu’il n’avait fait l’objet « d’aucune alerte et d’aucun reproche ». « Si Guillaume Patrux avait été d’une violence incroyable, ses supérieurs lui auraient dit d’arrêter. Mais rien, pas un mot, a-t-il fait valoir. Comment pouvait-il avoir conscience de harceler ses collègues si personne ne lui dit rien ? », cite La Presse.
L’absence de la personne morale d’Ubisoft et des frères Guillemot
Selon Libération, le procureur a nié le fait qu’il s’agisse d’un changement d’époque et de paradigme : « il s’agit d’une libération de la parole. Mais pas de faits qui seraient soudain devenus répréhensibles. On parle seulement de faits qui étaient tus et ne le seront plus ».
Les différentes parties ont pointé un vide lors du procès : l’absence décidée par le parquet de la direction des ressources humaines, de la personne morale d’Ubisoft et de ses PDG, Michel et Yves Guillemot. Comme on peut le lire plus haut, la défense de Guillaume Patrux a notamment renvoyé la responsabilité sur le manque de réaction de ses supérieurs.
Pourtant, lors de son réquisitoire, le procureur a affirmé que tous ces comportements de ces cadres dirigeants avaient laissé penser aux salariés « qu’ils étaient autorisés et relevaient de la norme » et qu’ils avaient mis en place « une ambiance harcelante ». Le délibéré doit être rendu le 2 juillet.
Mais l’entreprise n’est pas encore au bout de ses peines. Comme l’a rapporté notre consœur de France Info, Clara Lainé, l’avocate Maude Beckers va « délivrer « dans les semaines qui suivent » une citation directe à l’encontre d’Ubisoft en tant que personne morale, d’une DRH (Marie Derain) et Yves Guillemot ». Ceci « pour remettre en lumière, le caractère systémique du harcèlement chez Ubisoft », explique le syndicat Sud Informatique, dont elle est la représentante.
Le procès contre trois anciens cadres et dirigeants d’Ubisoft se déroulait cette semaine à Bobigny. Ils sont accusés de harcèlement moral et sexuel, et pour l’un d’eux d’agressions sexuelles. Le procureur a requis des peines de prisons avec sursis allant jusqu’à trois ans et des amendes pour tous, considérant les faits d’une « extrême gravité ». Le délibéré doit être rendu début juillet.
Cette semaine se tenait le procès (d’abord reporté) de Thomas François, Serge Hascoët et Guillaume Patrux. Tous les trois ont occupé des postes à responsabilité pendant des années chez Ubisoft et sont accusés de harcèlement moral et sexuel au sein de l’entreprise. Le premier est aussi poursuivi pour une tentative d’agression sexuelle aggravée sur une salariée.
La publication d’enquêtes de Libération et Numerama en 2020 a mis en lumière le harcèlement moral, sexiste et sexuel institué chez Ubisoft pendant une dizaine d’années.
Jeudi soir, le procureur a requis contre l’ancien vice-président du service éditorial, Thomas François, trois ans de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, explique Le Parisien. Le parquet a réclamé 18 mois avec sursis et 45 000 euros d’amende contre l’ex-n° 2 de l’entreprise, Serge Hascoët, et un an de prison et 10 000 euros d’amende contre le game designer Guillaume Patrux.
Ambiance violente, sexiste et de harcèlement
Pendant cette semaine, de nombreux témoins ont décrit une ambiance violente, sexiste et de harcèlement au sein du studio de jeux vidéo. « Au cours de quatre jours d’audition, d’anciennes employées ont raconté avoir été attachées à une chaise, forcées à faire le poirier, soumises à des commentaires constants sur le sexe et leur corps, à des blagues sexistes et homophobes, à des dessins de pénis collés sur les ordinateurs, à un directeur qui pétait au visage des employées ou gribouillait sur les femmes avec des marqueurs, à des massages d’épaule non sollicités, à des films pornographiques dans un bureau ouvert, et à un autre cadre qui faisait claquer un fouet près de la tête des employées », décrit le Guardian.
Accusation d’agressions sexuelles
« Quand j’allais au bureau, j’avais envie de créer un environnement de travail cool, de faire de grands jeux », a affirmé Thomas François comme le rapporte le média canadien La Presse. Sans nier tous les faits, il les a souvent minimisés. Il justifie par exemple l’organisation de « chat-bite » en affirmant que « c’était des blagues entre hommes, de façon consentante et en connivence ». « Si j’avais su que cela la mettait mal à l’aise, je n’aurais pas continué », affirme-t-il, à propos du fait d’avoir ligoté à une chaise une salariée et de l’avoir mise dans l’ascenseur, rapporte La Presse. Lors de sa plaidoirie, son avocat a tenté un trait d’humour pour le moins déplacé, glissant la réflexion « attention pas shabbat, chat-bite », raconte Libération.
Une ancienne assistante de son service a expliqué, soutenue par d’autres témoignages, que Thomas François a tenté de l’embrasser de force pendant une fête, des collègues la retenant de force. Lui continue à nier : « Je lui ai demandé : “Est-ce que je peux te faire un bisou ?” et j’ai vu qu’elle s’est reculée, donc je me suis arrêté, je ne suis pas un bourrin », rapporte La Presse. Une autre femme a témoigné avoir, elle-aussi, été victime d’un baiser forcé de sa part.
Laissé faire et encouragement
L’ancien numéro 2, Serge Hascoët n’a rien fait après avoir reçu des plaintes à propos du harcèlement de Thomas François. Pire, il a même « encouragé la poursuite du harcèlement commis par Thomas François en assistant aux scènes, en les banalisant et en y participant parfois activement », a expliqué le procureur. Mardi, il avait « nié avoir été témoin ou auteur de faits de harcèlement moral ou sexuel », selon Le Monde. Concernant le harcèlement sexuel, le procureur a demandé la relaxe de Serge Hascoët mais aussi qu’il en soit reconnu complice, explique le Parisien.
Il a aussi noté qu’il avait utilisé ses collaboratrices comme « des supplétifs », leur demandant de s’occuper de sujets personnels comme les obsèques de sa femme ou d’en humilier une en tendant son mouchoir souillé accompagné d’un « Tu peux le vendre, ça vaudra de l’or ».
Lundi, Libération racontait qu’au premier jour du procès, les deux anciens cadres avaient mêlé leurs regrets à leur nostalgie pour une époque où « on s’amusait et on faisait de belles choses ».
Enfin, le responsable du jeu Agos (A Game of Space), Guillaume Patrux est accusé de harcèlement moral, pour avoir fait notamment claquer un fouet dans l’open space de l’entreprise et « à quelques centimètres du visage de ses collaborateurs » mais aussi avoir brûlé au briquet la barbe d’un de ses collègues. Il s’est excusé pour certains de ses gestes mais son avocat a pointé le fait qu’il n’avait fait l’objet « d’aucune alerte et d’aucun reproche ». « Si Guillaume Patrux avait été d’une violence incroyable, ses supérieurs lui auraient dit d’arrêter. Mais rien, pas un mot, a-t-il fait valoir. Comment pouvait-il avoir conscience de harceler ses collègues si personne ne lui dit rien ? », cite La Presse.
L’absence de la personne morale d’Ubisoft et des frères Guillemot
Selon Libération, le procureur a nié le fait qu’il s’agisse d’un changement d’époque et de paradigme : « il s’agit d’une libération de la parole. Mais pas de faits qui seraient soudain devenus répréhensibles. On parle seulement de faits qui étaient tus et ne le seront plus ».
Les différentes parties ont pointé un vide lors du procès : l’absence décidée par le parquet de la direction des ressources humaines, de la personne morale d’Ubisoft et de ses PDG, Michel et Yves Guillemot. Comme on peut le lire plus haut, la défense de Guillaume Patrux a notamment renvoyé la responsabilité sur le manque de réaction de ses supérieurs.
Pourtant, lors de son réquisitoire, le procureur a affirmé que tous ces comportements de ces cadres dirigeants avaient laissé penser aux salariés « qu’ils étaient autorisés et relevaient de la norme » et qu’ils avaient mis en place « une ambiance harcelante ». Le délibéré doit être rendu le 2 juillet.
Mais l’entreprise n’est pas encore au bout de ses peines. Comme l’a rapporté notre consœur de France Info, Clara Lainé, l’avocate Maude Beckers va « délivrer « dans les semaines qui suivent » une citation directe à l’encontre d’Ubisoft en tant que personne morale, d’une DRH (Marie Derain) et Yves Guillemot ». Ceci « pour remettre en lumière, le caractère systémique du harcèlement chez Ubisoft », explique le syndicat Sud Informatique, dont elle est la représentante.
Adoptée le 9 janvier dernier par le régulateur, la nouvelle numérotation des chaînes de TV à portée nationale, diffusée au travers de la TNT, est entrée en vigueur vendredi. Elle fait suite à la disparition programmée des chaînes C8 et NRJ12, ainsi qu’à la fin de la diffusion des chaînes payantes du Groupe Canal+ sur la TNT.
Sur la TNT (TV par voie hertzienne), le canal 4 affiche désormais France 4. La 8 est attribuée à la Chaîne parlementaire (réunion des programmes de l’Assemblée nationale et de Public Sénat). La chaîne jeunesse Gulli passe sur le canal 12, tandis que les chaînes d’information en continu sont réunies au sein d’un bloc qui va de 13 à 16 avec, dans l’ordre, BFMTV, CNEWS, LCI et Franceinfo.
Numérotation des chaînes TNT au 6 juin 2025
Le canal 18 accueille quant à lui une nouvelle venue, la chaine T18, portée par le groupe CMI France, lui-même détenu par le milliardaire Daniel Kretinsky. Enfin, le canal 19 ira à Novo19, nom finalement retenu pour la chaine généraliste lancée par le groupe Ouest-France, dont la diffusion doit débuter au 1er septembre prochain.
Du côté des box opérateurs comme du service spécialisé Molotov, on reflète sans surprise cette nouvelle numérotation, avec un transfert de Canal+ vers le canal 40. « Dans la majorité des cas, aucune action n’est nécessaire : votre téléviseur ou décodeur mettra la liste à jour automatiquement », indique Orange.
Même topo chez SFR, qui évoque une mise à jour disponible vendredi pour ses équipements. « En fonction de votre type de box, il pourrait être nécessaire de redémarrer celle-ci », précise tout de même l’opérateur au carré rouge. Bouygues tient aussi un discours rassurant à destination des usagers Bbox : « On vous rassure, vous n’avez rien à faire ! On s’occupe de tout. »
Chez Free, le changement de numérotation s’inscrit dans le contexte d’un remaniement plus large de l’offre TV, qui s’enrichit notamment des nouvelles chaînes thématiques RMC, d’une chaîne dédiée à l’auto promotion des services Free en 68, ainsi que d’une boucle vidéo dédiée à Netflix en 31.
While the AMD Ryzen AI Max+ Strix Halo SoCs have a nice out-of-the-box experience with modern Linux distributions for the Radeon 8050S and Radeon 8060S graphics, if going for the recently-released Linux 6.15 kernel there are some performance gains to enjoy as well as if opting for the latest Mesa 25.2 development code for the latest RadeonSI OpenGL and RADV Vulkan driver support...
Et voici nos toutes premières impressions, celles du déballage, avec aussi l'occasion de comparer la nouvelle console avec l'ancienne.
Ce qui frappe tout de suite, c'est le format. Il suffit de les placer côte à côte pour voir la différence. Pourtant, une fois en main, rien de choquant : en une seconde chrono, on s'habitue au nouveau gabarit.
[…]
Following all of the Linux kernel graphics driver features merged last week for the Linux 6.16 kernel, sent out this morning were the initial batch of fixes to the Direct Rendering Manager (DRM) code. Besides fixes to these graphics / display / accelerator drivers, there is one new feature: the AMDKFD kernel compute driver can now be enabled on RISC-V systems...
In addition to the NFS server changes for Linux 6.16 with now supporting larger I/O block sizes, the Network File-System (NFS) client changes were merged this week for this next kernel version...
Following the Intel TDX host support for KVM being merged for the Linux 6.16 merge window, another batch of Kernel-based Virtual Machine (KVM) changes were merged for the ongoing Linux 6.16 merge window...
Mise à jour : Le financement participatif du CrowPi 3 a désormais démarré. Vous trouverez l’ensemble des informations sur Kickstarter de ce kit très complet proposé à partir de 139€. Des versions avancées à 252€ sont également proposées avec beaucoup d’accessoires supplémentaires. La livraison est prévue pour ce mois d’aout 2025.
Billet du 12/02/2025 : Le CrowPi 3 est un outil intéressant qui se présente sous la forme d’une sorte de valisette couverte de composants électroniques. Vendue sans carte de développement, elle est pensée pour accueillir un Raspberry Pi 5 et faciliter l’apprentissage de l’électronique et de la programmation.
Avec cette CrowPi 3, Elecrow propose un concept qui séduira probablement tous ceux qui veulent apprendre à exploiter des cartes de développement. L’objet propose un emplacement pour glisser une carte Raspberry Pi 5 et permet de profiter de ses broches GPIO pour utiliser de nombreuses interfaces.
Des batteries 18650 intégrées directement dans le châssis
La connectique de la carte est déportée sur les côtés de l’objet pour pouvoir l’exploiter de manière classique. On pourra brancher un clavier, une souris, un port Ethernet et des accessoires de manière classique. Des enceintes seront proposées et des ports USB Type-Cet HDMI permettront de manipuler la carte comme d’habitude.
Mais le CrowPi 3 proposera également un petit écran de 4.3 pouces intégré en 800 x 480 pixels de type IPS tactile. La carte pourra donc afficher de manière autonome directement sur cet écran ou l’utiliser comme un affichage secondaire.
Le petit écran est monté sur des charnières pour s’orienter vers l’utilisateur
Autour de cet écran, on découvre une large panoplie de connecteurs et d’accessoires classiques réunis sur un seul équipement. On note, par exemple, un mini joystick, quatre boutons, un capteur capacitif, un module RFID, un capteur à ultrason, un détecteur de flammes, un relai électrique, un détecteur de courant, un outil pour mesurer l’inclinaison, un capteur de mouvement infrarouge et un second pour gérer une interface de type télécommande, un potentiomètre, un capteur de son, un thermomètre et un outil de mesure d’humidité. Un capteur magnétique, un autre pour mesurer l’ambiance lumineuse, un micro et même une caméra sont présents.
Des éléments permettent également d’observer des réactions ou d’interagir avec l’extérieur : un moteur de vibration, un buzzer, des LEDs et même un panneau de LED RGB 8×8 type Matrix. Enfin, différentes interfaces de connexion seront disponibles, à commencer par une reprise des 40 broches GPIO de la carte, mais aussi deux Breadbords pour des connecteurs Dupont, des interfaces I2C et UART, une solution pour connecter facilement des SERVO et même un indicateur d’état des entrées et sorties.
L’ensemble mesurera 28.5 cm de large pour 18.5 cm de profondeur et 3.8 cm d’épaisseur. La coque en ABS pourra également piloter d’autres solutions que le Raspberry Pi 5 avec une compatibilité Arduino Nano V3, Micro:bit, et Raspberry Pi Pico et Pico/w. Les produits totalement compatibles avec ces appareils pourront évidemment profiter de cette interface.
Pour compléter ce projet, Elecrow promet des ressources pour réaliser des montages variés. Du code, des tutos et divers guides pour expérimenter avec la « valise » CrowPi 3. Plus de 100 concepts à réaliser avec l’objet. Les plus vieux d’entre vous se rappelleront sans doute des boites de jeu électroniques proposées dans les années 80.
Ce type de jeu basé sur un tableau de connecteurs permettait de construire différents montages en assemblant des plaquettes sur lesquelles étaient montés des composants : résistances, potentiomètres, interrupteurs, condensateurs, haut-parleur et même bobine radio. L’idée était de suivre la logique proposée par un guide de montage afin de construire différents équipements parfaitement fonctionnels.
Le CrowPi 3 reprend cette idée, mais ajoute à l’équation la partie code qui entrera en interaction avec les composants. Cela reste la même sensation très gratifiante de monter une petite radio qui perçoit réellement un signal avec la boite de jeu « Super Labo » qu’une réalisation qui permettra d’enclencher la mise en marche d’un moteur avec une télécommande ou l’affichage en temps réel du taux d’humidité d’un sol.
Pas encore d’idée de tarif ni de mise à disposition réelle du projet, mais c’est typiquement le genre d’accessoire qui permet de couvrir une vaste gamme d’idées dans un cadre éducatif.
Le Colorful SMART 900 est le second « MiniPC » de la marque à ma connaissance. Société Chinoise très connue sur le marché local, Colorful est surtout connue pour ses cartes graphiques et ses cartes mères même si elle a un catalogue assez complet d’autres produits : SSD, mémoire vive, accessoires et même des ordinateurs portables.
Le secret de la marque ? Ne pas trop s’embarrasser avec la recherche et développement sur les produits pour proposer de bons tarifs. Ses cartes graphiques reprennent souvent des designs d’origine de chez Nvidia. Ses cartes mères misent beaucoup sur leur look. Et ses produits annexes sont juste des productions tierces décorées à sa marque.
Ce n’est donc pas une grosse surprise de constater que le nouveau MiniPC Colorful SMART 900 sous Ryzen AI Max+ 395 reprend encore la même carte mère que les autres modèles. Il s’agit encore de la carte découverte avec le FEVM FA-EX9 juste maquillée dans un boitier différent. La même que le boitier AOKZOE et le PELADN Y01. Comme si personne n’était capable de sortir une carte mère originale pour Strix Halo sur le marché.
Il ne faut, en effet, pas beaucoup de temps pour s’apercevoir que la face avant révèle encore une fois la même disposition connectique que les machines précédentes. On retrouve donc ici de gauche à droite un bouton de démarrage, un second bouton de boost, un lecteur de cartes SDXC, un port USB4 , deux USB 3.2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm.
Soit, encore une fois, exactement le même dispositif que la version FEVM ci-dessus… Un emballage qui change donc et un produit qui devrait sortir les mêmes performances que les autres et une interrogation sur la partie secondaire du boitier. Celle qui pousse le Colorful SMART 900 à occuper 4 litres de volume.
Des clichés de la partie arrière donnent la clé de ce que tout le monde suppose, cet élément secondaire est l’alimentation de la machine. On voit une prise secteur tripolaire et au-dessus un petit ventilo en extraction. On profite de l’image pour découvrir une connectique assez riche que les autres constructeurs cachent en général. Elle présente ici quelques trucs bizarres. Tout à gauche, on aperçoit un port jack d’alimentation, totalement redondant avec le module ventilé déjà présent donc. Colorful ne s’est pas embêtée à demander à son fournisseur une carte sans ce port jack, ce qui signifie qu’on pourrait l’alimenter avec un chargeur externe. Possible également que le boitier propose une fonction d’overclocking plus musclée qui demanderait plus de ressources électriques.
A ses côtés, on distingue un Jack audio, un Ethernet, un USB 3.x Type-A, un USB 3.2 Type-C, un DisplayPort, une autre prise vidéo qui semble être un HDMI et deux USB 2.0 Type-A. C’est finalement assez maigre pour ce type de configuration, deux sorties vidéo natives, trois USB 3.x Type-A, un USB 2.0, deux USB4. On aurait pu s’attendre à mieux.
Autre questionnement, la présence de deux zones d’aération avec ici une ouïe d’extraction au-dessus des ports, probablement pour les composants généraux. Et une autre ouïe en dessous de la connectique avec des ailettes pour le refroidissement du processeur. Un placement pas idéal en position « desktop » puisque les câbles boucheront l’évacuation d’air chaud.
Cela s’explique par la possibilité d’utiliser le boitier du Colorful SMART 900 debout, en le posant sur sa base d’alimentation. Dans cette orientation, le boitier conserve une ventilation plus logique. Des patins antidérapants sont installés pour positionner l’engin de cette manière. Une solution qui permettra sans doute d’aligner les machines les unes à côté des autres.
C’est peut-être là l’explication de cette alimentation intégrée, d’ailleurs. La possibilité de monter des Colorful SMART 900 en batterie en utilisant des câbles et des multiprises standardisées. Encore une fois, ces machines AMD Strix Halo attirent beaucoup le regard de certains utilisateurs à la recherche de solutions capables d’embarquer des LLM en mémoire. Le fait que l’on puisse diriger un maximum de 96 Go des 128 Go de LPDDR5x intégrés vers le circuit graphique Radeon 8060 et ses 40 cœurs RDNA 3.5 intéresse beaucoup de monde. Pas mal d’acheteurs cherchent à acquérir plusieurs de ces engins pour monter des solutions d’IA locales. Il est donc possible que Colorful ait développé ce boitier pour faciliter ce type d’implantation.
Pas de date ni de prix de distribution pour le moment.
Pour la deuxième année consécutive, le trafic en provenance de l’algorithme de recommandation de contenus Discover de Google explose de + 50%. Un phénomène de dépendance qui interroge, à plus forte raison quand le modèle économique de la presse, nationale ou régionale et départementale, dépend de plus en plus des abonnements numériques.
Le Baromètre diffusion 2024 de l’Alliance de la presse d’information générale (APIG), qui rassemble et représente près de 300 titres de la presse quotidienne nationale (PQN) et de la presse quotidienne régionale et départementale (PQRD), souligne à quel point la presse dépend désormais d’Internet, et plus particulièrement de Google.
Les abonnements numériques (+ 12,2% l’an passé) y représentent en effet désormais 35% de la diffusion de la presse quotidienne, « soit 20 points de plus qu’il y a 10 ans ».
En moyenne, chaque jour, près de 1,6 million de versions numériques de journaux sont ainsi diffusées. Ces abonnements représenteraient 69% de la diffusion de la presse quotidienne nationale (PQN), avec 1 million d’exemplaires par jour, mais 18 % seulement de la presse quotidienne régionale et départementale (PQRD), à raison d’environ 570 000 exemplaires par jour.
L’Équipe arrive en tête, avec 97,6% d’abonnements numériques, suivis par Le Monde (88,5%), Libération (86,8%), Le Figaro (79,3%) et Les Échos (78,7%). Le Parisien (65,7%) et Libération sont par ailleurs les titres ayant connu les plus fortes progressions de nouveaux abonnés numériques depuis 2020.
« La presse continue d’être attractive », estime dès lors l’APIG. Les abonnements individuels (papier + numérique), qui ont progressé de 9,6% en 10 ans, représenteraient aujourd’hui 73% de la diffusion de la presse quotidienne, contre 53% en 2015. Dans le même temps, les abonnements papier ont baissé de 35,1%, quand les abonnements numériques explosaient, eux, de + 611,7%.
Les réseaux sociaux ne représentent plus que 5 % des sources de trafic
Les marques de presse « regagnent en visibilité en 2024 » avec un trafic « porté par l’actualité » (+ 13,1%), et « malgré l’arrêt de Facebook News et une chute des visites en provenance des réseaux sociaux en 2023 ». Ces derniers ne représentent plus que 5% des sources de trafic (plus 1% en provenance des newsletters), contre 61% en provenance de Google.
Le rapport 2023 montrait déjà (sur un « périmètre réduit du panel de l’APIG »), une chute de 24,6% du trafic en provenance de Facebook, et une légère décrue du nombre de clics en provenance de Google Search. A contrario, le trafic émanant de son application (et algorithme) Discover de recommandation de contenus enregistrait de son côté une progression de 50%, passant de 200 à 300 millions de visites par mois entre juin et octobre.
Évolution du nombre de visites émanant de Google et Facebook entre 2022 et 2023 – source APIG
Discover représente, à lui seul, 68% du trafic en provenance de Google
Si la consultation via des applications représentait, en 2024, 30% du trafic de la PQN, et 11% de la PQRD, l’écrasante majorité se fait depuis des interfaces mobiles : 85% pour la PQN, 89% pour la PQRD, accélérant d’autant le trafic en provenance de Discover, dont l’application n’est (pour l’instant) disponible que sur les terminaux mobiles et tablettes.
Répartition du trafic entre sites et applications mobiles des titres de presse, nationale puis régionale et départementale – source APIG
Et si le trafic en provenance de Google Search a poursuivi sa baisse, celui émanant de son algorithme Discover continue d’exploser :+ 48,8% par rapport à 2023. Au point que les marques de presse seraient « dépendantes des plateformes », écrit l’APIG, et tout particulièrement de Google, qui représenterait 61% de leurs sources de trafic.
Évolution du nombre de visites émanant des outils Google entre 2023 et 2024 – source APIG
Sur les 966 millions de clics générés par les services Google vers les titres de presse en août 2024, 653 millions (67,6 %) provenaient ainsi de Discover, contre seulement 238 millions (24,6 %) pour la recherche classique et 74 millions (7,7 %) pour Google News, relève Abondance, soulignant que « Google Discover est devenu la principale source de trafic pour la presse française » :
« Cette montée en puissance de Discover représente à la fois une opportunité et un défi pour les éditeurs. D’un côté, cette fonctionnalité permet d’atteindre un public large qui ne se serait pas nécessairement dirigé vers les sites d’actualité. De l’autre, elle renforce la dépendance des médias envers les algorithmes de Google, qui déterminent quels contenus seront mis en avant. »
« On ne va pas se mentir : Google Discover, c’est un peu la loterie »
Or, et comme le relève par ailleurs Abondance dans un article consacré à l’arrivée prochaine de Discover sur desktop : « On ne va pas se mentir : Google Discover, c’est un peu la loterie. Visibilité massive un jour, plus rien le lendemain ».
L’algorithme recommande en effet sur l’application mobile Google une dizaine ou quinzaine de contenus, a priori personnalisés en fonction des données enregistrées dans le compte Google des internautes (activités sur le web et les applications, historique des recherches, géolocalisation, etc.).
Et si « personne ne sait vraiment comment fonctionne le classement sur Discover », poursuit Abondance, on sait par contre qu’il privilégie les visuels et titres attrayants, et qu’il s’intéresse moins à la pertinence et à la qualité du contenu qu’à sa capacité à capter l’attention des mobinautes.
Nous y reviendrons, dans un prochain article consacré à ce pourquoi, et comment, les professionnels du marketing numérique et du référencement (SEO) se sont rués sur Discover, dans le cadre de notre enquête au long cours sur cette pollution en cours de sites d’information générés par IA.
En un an, les performances générales de Chrome ont été améliorées de 10 %. Il s’agit d’une moyenne, enregistrée pour l’essentiel via des tests sur le benchmark Speedometer 3, développé en partenariat avec d’autres éditeurs de navigateurs. Il est chargé d’analyser les performances sur des processus comme le parsing HTML, le traitement du JavaScript, les interactions et manipulations du DOM, l’application des CSS ou encore le rendu des pixels.
Cette amélioration est continue, comme le montre un graphique publié par Google. Sur un an, on peut voir une légère augmentation des performances à chaque nouvelle version du navigateur, à l’exception de la mouture 129, sans que l’on sache pourquoi.
Google dit s’être concentrée sur les « chemins de rendu fondamentaux ». L’entreprise s’est ainsi penchée sur la disposition en mémoire de structures de données internes dans les composants DOM, CSS, de mise en page et de dessin. Le moteur de rendu, Blink, évite selon Google « un grand nombre d’opérations inutiles sur la mémoire ».
À titre d’exemple, un plus grand nombre d’opérations ont été confiées au ramasse-miettes Oilpan, en remplacement d’anciennes instructions malloc (allocation mémoire). Autre exemple, les caches sont décrits comme beaucoup plus efficaces dans les rendus lourds, notamment pour les calculs des feuilles CSS.
Bien que Google n’en parle pas frontalement, et puisqu’il s’agit d’améliorations portées dans le moteur Blink, tous les navigateurs l’exploitant ont récupéré ces améliorations et continueront de le faire.
Il est d’ailleurs intéressant de constater que les performances, qui n’étaient plus guère mises en avant ces dernières années, sont à nouveau un argument. En avril par exemple, Microsoft avait communiqué sur une hausse significative de ses résultats dans Edge. Le navigateur se veut également plus réactif, avec un remplacement récent d’une bonne partie de son interface, React ayant laissé sa place à WebUI 2.0.
Pour la deuxième année consécutive, le trafic en provenance de l’algorithme de recommandation de contenus Discover de Google explose de + 50%. Un phénomène de dépendance qui interroge, à plus forte raison quand le modèle économique de la presse, nationale ou régionale et départementale, dépend de plus en plus des abonnements numériques.
Le Baromètre diffusion 2024 de l’Alliance de la presse d’information générale (APIG), qui rassemble et représente près de 300 titres de la presse quotidienne nationale (PQN) et de la presse quotidienne régionale et départementale (PQRD), souligne à quel point la presse dépend désormais d’Internet, et plus particulièrement de Google.
Les abonnements numériques (+ 12,2% l’an passé) y représentent en effet désormais 35% de la diffusion de la presse quotidienne, « soit 20 points de plus qu’il y a 10 ans ».
En moyenne, chaque jour, près de 1,6 million de versions numériques de journaux sont ainsi diffusées. Ces abonnements représenteraient 69% de la diffusion de la presse quotidienne nationale (PQN), avec 1 million d’exemplaires par jour, mais 18 % seulement de la presse quotidienne régionale et départementale (PQRD), à raison d’environ 570 000 exemplaires par jour.
L’Équipe arrive en tête, avec 97,6% d’abonnements numériques, suivis par Le Monde (88,5%), Libération (86,8%), Le Figaro (79,3%) et Les Échos (78,7%). Le Parisien (65,7%) et Libération sont par ailleurs les titres ayant connu les plus fortes progressions de nouveaux abonnés numériques depuis 2020.
« La presse continue d’être attractive », estime dès lors l’APIG. Les abonnements individuels (papier + numérique), qui ont progressé de 9,6% en 10 ans, représenteraient aujourd’hui 73% de la diffusion de la presse quotidienne, contre 53% en 2015. Dans le même temps, les abonnements papier ont baissé de 35,1%, quand les abonnements numériques explosaient, eux, de + 611,7%.
Les réseaux sociaux ne représentent plus que 5 % des sources de trafic
Les marques de presse « regagnent en visibilité en 2024 » avec un trafic « porté par l’actualité » (+ 13,1%), et « malgré l’arrêt de Facebook News et une chute des visites en provenance des réseaux sociaux en 2023 ». Ces derniers ne représentent plus que 5% des sources de trafic (plus 1% en provenance des newsletters), contre 61% en provenance de Google.
Le rapport 2023 montrait déjà (sur un « périmètre réduit du panel de l’APIG »), une chute de 24,6% du trafic en provenance de Facebook, et une légère décrue du nombre de clics en provenance de Google Search. A contrario, le trafic émanant de son application (et algorithme) Discover de recommandation de contenus enregistrait de son côté une progression de 50%, passant de 200 à 300 millions de visites par mois entre juin et octobre.
Évolution du nombre de visites émanant de Google et Facebook entre 2022 et 2023 – source APIG
Discover représente, à lui seul, 68% du trafic en provenance de Google
Si la consultation via des applications représentait, en 2024, 30% du trafic de la PQN, et 11% de la PQRD, l’écrasante majorité se fait depuis des interfaces mobiles : 85% pour la PQN, 89% pour la PQRD, accélérant d’autant le trafic en provenance de Discover, dont l’application n’est (pour l’instant) disponible que sur les terminaux mobiles et tablettes.
Répartition du trafic entre sites et applications mobiles des titres de presse, nationale puis régionale et départementale – source APIG
Et si le trafic en provenance de Google Search a poursuivi sa baisse, celui émanant de son algorithme Discover continue d’exploser :+ 48,8% par rapport à 2023. Au point que les marques de presse seraient « dépendantes des plateformes », écrit l’APIG, et tout particulièrement de Google, qui représenterait 61% de leurs sources de trafic.
Évolution du nombre de visites émanant des outils Google entre 2023 et 2024 – source APIG
Sur les 966 millions de clics générés par les services Google vers les titres de presse en août 2024, 653 millions (67,6 %) provenaient ainsi de Discover, contre seulement 238 millions (24,6 %) pour la recherche classique et 74 millions (7,7 %) pour Google News, relève Abondance, soulignant que « Google Discover est devenu la principale source de trafic pour la presse française » :
« Cette montée en puissance de Discover représente à la fois une opportunité et un défi pour les éditeurs. D’un côté, cette fonctionnalité permet d’atteindre un public large qui ne se serait pas nécessairement dirigé vers les sites d’actualité. De l’autre, elle renforce la dépendance des médias envers les algorithmes de Google, qui déterminent quels contenus seront mis en avant. »
« On ne va pas se mentir : Google Discover, c’est un peu la loterie »
Or, et comme le relève par ailleurs Abondance dans un article consacré à l’arrivée prochaine de Discover sur desktop : « On ne va pas se mentir : Google Discover, c’est un peu la loterie. Visibilité massive un jour, plus rien le lendemain ».
L’algorithme recommande en effet sur l’application mobile Google une dizaine ou quinzaine de contenus, a priori personnalisés en fonction des données enregistrées dans le compte Google des internautes (activités sur le web et les applications, historique des recherches, géolocalisation, etc.).
Et si « personne ne sait vraiment comment fonctionne le classement sur Discover », poursuit Abondance, on sait par contre qu’il privilégie les visuels et titres attrayants, et qu’il s’intéresse moins à la pertinence et à la qualité du contenu qu’à sa capacité à capter l’attention des mobinautes.
Nous y reviendrons, dans un prochain article consacré à ce pourquoi, et comment, les professionnels du marketing numérique et du référencement (SEO) se sont rués sur Discover, dans le cadre de notre enquête au long cours sur cette pollution en cours de sites d’information générés par IA.
En un an, les performances générales de Chrome ont été améliorées de 10 %. Il s’agit d’une moyenne, enregistrée pour l’essentiel via des tests sur le benchmark Speedometer 3, développé en partenariat avec d’autres éditeurs de navigateurs. Il est chargé d’analyser les performances sur des processus comme le parsing HTML, le traitement du JavaScript, les interactions et manipulations du DOM, l’application des CSS ou encore le rendu des pixels.
Cette amélioration est continue, comme le montre un graphique publié par Google. Sur un an, on peut voir une légère augmentation des performances à chaque nouvelle version du navigateur, à l’exception de la mouture 129, sans que l’on sache pourquoi.
Google dit s’être concentrée sur les « chemins de rendu fondamentaux ». L’entreprise s’est ainsi penchée sur la disposition en mémoire de structures de données internes dans les composants DOM, CSS, de mise en page et de dessin. Le moteur de rendu, Blink, évite selon Google « un grand nombre d’opérations inutiles sur la mémoire ».
À titre d’exemple, un plus grand nombre d’opérations ont été confiées au ramasse-miettes Oilpan, en remplacement d’anciennes instructions malloc (allocation mémoire). Autre exemple, les caches sont décrits comme beaucoup plus efficaces dans les rendus lourds, notamment pour les calculs des feuilles CSS.
Bien que Google n’en parle pas frontalement, et puisqu’il s’agit d’améliorations portées dans le moteur Blink, tous les navigateurs l’exploitant ont récupéré ces améliorations et continueront de le faire.
Il est d’ailleurs intéressant de constater que les performances, qui n’étaient plus guère mises en avant ces dernières années, sont à nouveau un argument. En avril par exemple, Microsoft avait communiqué sur une hausse significative de ses résultats dans Edge. Le navigateur se veut également plus réactif, avec un remplacement récent d’une bonne partie de son interface, React ayant laissé sa place à WebUI 2.0.